Hola !
Ton russe "googlesque" n'est pas si mauvais !!!
En fait il y a eu quatre séries de défectuosités:
- la première concerne effectivement la démagnétisation qui était insuffisante, suite un calcul mal effectué
- la seconde concerne effectivement la stabilité, et le rédacteur pointe à ce sujet l’accroissement de la longueur et de la taille des quilles anti-roulis entre le 1 et le 2
- la troisième concerne les hélices et leur sens de rotation. Il a fallu pour cela permuter les hélices et leurs réducteurs pour passer du supra divergent au supra convergent pour améliorer la tenue de cap en marche arrière. Attention, c'est ce que suppose le rédacteur de l'article !
Il y a une quatrième anomalie sur laquelle le directeur du chantier ne s'est pas étendu mais dont la solution serait financée et prête à être mise en place. Elle sera appliqué au Morgunov, et pour le Gren elle pourrait s'effectuer par un chantier sur place à Mourmansk soit au chantier Yantar, ce qui suppose un retour en Baltique. Elle a été mise en évidence dans le nord avec le Gren et n'a pu être résolue par le chantier naval d'entretien local
De mon point de vue cette histoire pointe avec une grande acuité les difficiles relations entre la flotte, les bureaux d’ingénierie et les chanteurs constructeurs. Il manque visiblement au sein de la flotte un corps d'ingénieurs qui soit capables d'appréhender les problèmes posés par les cahiers des charges et qui pourraient "amortir" au sein de l'état-major le nombre incessant de ses modifications en cours de construction. Elle montre aussi qu'il y a un hiatus important entre le concepteur et le constructeur, qui semble-t-il se contente de faire ce qu'on lui commande "po-planu" sans essayer d'y apporter son retour d'expérience...
On peut noter que c'est tout récemment (mars 2020) qu'un organisme de suivi des constructions, entretien et modifications a été créé au sein de l'état-major de la marine
A+