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Manuel77

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Tout ce qui a été posté par Manuel77

  1. C'est à mon avis trop défaitiste si l'on se place du point de vue de l'Ukraine. Peu importe que l'on accueille Selenski en liesse au Sénat, que l'on applaudisse de vieux soldats SS ukrainiens au Canada ou que la population américaine n'ait pas envie d'interventions militaires après 20 ans au Moyen-Orient. Les Etats-Unis se trouvent dans la position très confortable de pouvoir exiger, surtout de l'Allemagne, n'importe quelle somme pour livrer des armes à l'Ukraine. Un effondrement ukrainien est inacceptable pour l'Allemagne, et quel président américain, quel que soit son parti, arrêtera les livraisons d'armes financées par l'étranger ? Trump ne ferait qu'utiliser ce levier de manière effrénée, la réalité des livraisons d'armes américaines ne changerait pas.
  2. Le think tank français qui a analysé la politique allemande à l'égard de l'OTAN (Tenenbaum) était désormais également invité dans un podcast francophone : https://lerubicon.org/lallemagne-ses-ambitions-militaires-et-nous/ Il y a une réplique allemande à son analyse : https://dokdoc.eu/fr/politique/21920/la-politique-de-defense-francaise-et-allemande-en-question-reponse-a-elie-tenenbaum/ ..... La politique allemande a ceci de positif qu’elle a contribué et contribue de manière constructive à l’élaboration, au sein de l’Alliance (ce qui signifie sous l’égide des États-Unis), de concepts en lien avec l’idée de défense conventionnelle contre une possible agression russe (ou soviétique avant 1990) et qu’elle joue le rôle d’intégrateur. Elle a par contre ceci de négatif qu’elle a été influencée par les idées pacifistes, de manière latente jusqu’à 1990, ouverte à partir de la fin des années 1990. La conséquence : un manque de réalisme fatal et un aveuglement stratégique notamment dans le cadre de ses relations avec la Russie. La politique de défense et de sécurité française a ceci de positif qu’elle est presque complètement étrangère aux idées pacifistes, du reste souvent en décalage complet avec la réalité, et qu’elle ne rechigne pas à investir dans la sécurité et la défense. Par contre, elle a ceci de négatif, aujourd’hui comme hier, qu’elle a pour but d’atteindre l’autonomie stratégique (par rapport aux États-Unis) et qu’elle est mue par la conviction qu’elle a un rôle particulier à jouer sur la scène internationale (notamment en Afrique francophone). Ce positionnement a généré une sorte d’aveuglement stratégique qui a lui-même conduit la France à ne plus être en mesure de faire la distinction entre ami et ennemi. Il a eu également pour conséquence de nourrir l’illusion qu’elle pouvait jouer un rôle « particulier » entre Washington, Moscou et Pékin. Au fond, il est inutile de se demander qui s’est le plus trompé sur Poutine : les gouvernements de Gerhard Schröder, Angela Merkel et Olaf Scholz, ou bien les Présidents Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron ? Chacun avait ses raisons et tous avaient tort. ........
  3. Ceux qui, comme moi, ont un penchant masochiste et ont besoin de stimuli forts apprécieront ce nouveau canal de podcast. Il émane du think tank allemand DGAP. Il y est question de la politique étrangère allemande et notamment du "changement d'époque / Zeitenwende" annoncé par le chancelier Scholz... Le canal de podcast s'appelle "Berlinsideout", les débats sont en anglais. https://podcasts.apple.com/podcast/id1708573727 https://dgap.org/en https://open.spotify.com/show/3USq6TeZJnttNFdQRAxWFm?si=f60d5175ddaf4d70&nd=1
  4. Un aperçu du thème "France" actuellement traité par les médias allemands : Macron a observé de près les remous en Allemagne sur le thème des chauffages au gaz, il veut absolument éviter cela en France : https://www.zeit.de/politik/ausland/2023-09/frankreich-klimapolitik-emmanuel-macron-klimaziele-5vor8 Le président Macron est impopulaire, mais il a du succès. Ses réformes ont apporté l'essor qui manque cruellement en Allemagne : https://www.spiegel.de/wirtschaft/wirtschaftsstandort-frankreich-das-bessere-deutschland-a-610d0d84-da0c-478d-8322-ae67303993e5 Le conflit autour du rôle de l'électricité nucléaire française et de l'organisation du marché européen de l'électricité, avec d'éventuelles distorsions de concurrence, commence à faire son chemin dans les médias mainstream allemands : https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/klima-nachhaltigkeit/frankreich-plant-industriestrom-in-xxl-format-19174581.html Quel rôle les armes nucléaires françaises doivent-elles jouer dans la protection de l'Europe ? Selon cet article, l'Allemagne refuse un dialogue que Macron aimerait entamer. Je trouve intéressant que sur ce forum, on ait souvent l'avis contraire, à savoir que les Allemands veulent prendre le contrôle de ces armes de manière intrusive : https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/sind-atomwaffen-aus-frankreich-eine-alternative-zum-schutzschirm-der-usa-19166761.html
  5. Analyse intéressante du rôle de l'Allemagne dans l'OTAN par un think tank français. Je résumerai ainsi : L'Allemagne souhaite être le coordinateur de l'intégration de certaines capacités européennes. Mais cela doit se faire en lien transatlantique très étroit. Pas de place pour les idées françaises de souveraineté européenne. En fait, nous sommes revenus à l'année 197x, mais tout a été déplacé plus à l'est. La France est un pays à part avec lequel il est donc difficile de coopérer. https://dokdoc.eu/fr/politique/21905/lallemagne-a-pour-ambition-de-devenir-la-rotule-europeenne-de-lotan/
  6. En Allemagne, les médias sérieux publient désormais de nombreuses informations sur le dynamitage de Nordstream. Il semble certain qu'il s'agissait d'une opération ukrainienne. D'où peut-être le soutien inattendu de Zelensky à un siège allemand au Conseil de sécurité - il pourrait vouloir calmer les vagues diplomatiques. https://www.zeit.de/politik/2023-09/nordstream-ukraine-sprengung-verdaechtige https://www.tagesschau.de/investigativ/nordstream-anschlag-faq-100.html https://www.sueddeutsche.de/projekte/artikel/politik/nordstream-pipeline-anschlag-explosion-ukraine-geheimdienst-andromeda-e111001/?reduced=true EDIT : Les services secrets néerlandais seraient au courant que le chef d'état-major ukrainien Valeri Saluschni a coordonné l'action.
  7. La campagne électorale bat son plein en Pologne et elle est très serrée. Les cris stridents anti-Allemagne, anti-UE et anti-Russie sont nombreux. Si maintenant il y a aussi des sons anti-Ukraine, ce n'est pas étonnant. Dans les sondages serrés, les partis, notamment le PiS, pratiquent le "micro-targeting" pour toucher de très petits groupes d'électeurs spécifiques, tandis que la majorité secoue la tête et trouve cela un peu gênant. Il ne faut pas forcément s'attendre à ce que cela débouche sur des actions politiques concrètes après les élections. Ce n'est pas mon analyse, un thinktanker de l'ECFR l'a dit dans un podcast.
  8. Eh bien, de vieilles erreurs oui et non. Je trouve frappant que les grèves aient toutes lieu dans les grands lacs, l'UAW est-elle toujours aussi faible dans les États du Sud ? Il est également frappant de constater que l'on négocie sur des durées très longues des conventions collectives, ce qui ne serait pas habituel chez nous. Aux États-Unis, une grève semble être un événement majeur, de type guerre civile, que l'on ne pratique que rarement, mais alors d'autant plus violemment. D'un autre côté, cela pourrait évoluer dans une direction sensée aux États-Unis, où les intérêts des gens en col bleu, du parti démocrate et des syndicats se rapprocheraient à nouveau. Ce serait réjouissant. Le grand gâchis, c'est que Tesla a réussi jusqu'à présent à tenir l'UAW à l'écart. Ainsi, Tesla pourrait justement profiter d'un affaiblissement des anciens constructeurs.
  9. Personnellement, je pense que les hésitations répétées de Scholz sont devenues un moyen politique auquel il a pris goût. Il signale ainsi à sa population qu'il a réfléchi avec une profondeur géostratégique énorme. Mais en réalité, il n'y a rien derrière. La majorité des Allemands est contre la livraison de Taurus (56 contre 36 pour cent). Mais dans un accord inconscient d'hypocrisie mutuelle, cela ne nuira pas à Scholz si les Taurus sont finalement livrés.
  10. On peut peut-être décrire le système collégial en Allemagne en disant que le chancelier n'a pas un pouvoir actif illimité, comme le président en France, mais qu'il a de facto un pouvoir de veto assez important. Je ne veux toutefois pas passer sous silence le fait que les informations d'aujourd'hui signalent que Scholz est de plus en plus isolé au sein du cabinet de ses ministres. Son ministre de la Défense, Pistorius (SPD), ne défend plus les hésitations de Scholz qu'à demi-mot et par loyauté. Pistorius affirme qu'une décision sera prise dans les deux prochaines semaines. https://www.wiwo.de/politik/deutschland/marschflugkoerper-fuer-die-ukraine-pistorius-will-taurus-durchaus-verschicken/29393458.html Une partie du SPD est convaincue que l'Allemagne est extrêmement importante pour la paix mondiale et qu'elle devrait donc marcher sur des œufs. Les analystes allemands des think tanks géopolitiques estiment qu'il s'agit là d'un excès de confiance ridicule. Il faut toutefois admettre que l'Allemagne est désormais clairement en deuxième position en ce qui concerne les livraisons d'armes.
  11. Actuellement, le débat sur Taurus est un grand sujet en Allemagne. Les choses n'avancent pas vraiment. Tout le monde s'accorde à dire que le chancelier fédéral fait obstacle à la livraison. Le cours normal des choses dans ces questions a toujours été que les Allemands hésitent et débattent, mais finissent par livrer. C'est en tout cas l'avis du ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui a dit aux Allemands qu'ils finiraient de toute façon par livrer Taurus, et qu'ils pouvaient donc le faire tout de suite. Mais il y a ici quelques particularités. Il se pourrait que l'Allemagne ne livre jamais. Il y a l'argument selon lequel Scholz rechigne à transmettre le Taurus sur le mode des Britanniques : il paraît que l'Ukraine soumet chaque cible aux Britanniques et que ceux-ci ont un droit de veto. Scholz ne veut pas qu'on lui présente une liste de cibles. On dit maintenant que l'Allemagne pourrait procéder à la manière des Français. On dit qu'ils ont fourni le SCALP, mais on n'a apparemment pas communiqué sur les conditions et les interdictions qui s'y rapportent (est-ce vrai ?). Les Français sont des gens intelligents, ils parlent généralement beaucoup et avec art, mais peuvent aussi se taire stratégiquement. Un analyste a affirmé que ce mode français n'était pas envisageable pour Scholz, car l'ogive du Taurus serait particulièrement adaptée pour faire sauter les piliers du pont de Kertch. Scholz ne veut pas être responsable de la perte de la Crimée par la Russie et donc de la troisième guerre mondiale. Ces messieurs jugeront par eux-mêmes si les arguments sont convaincants. https://www.tagesschau.de/inland/taurus-debatte-102.html https://www.zdf.de/nachrichten/politik/ukraine-taurus-offensive-deutschland-scholz-ampel-brief-100.html
  12. Oui, je ne comprends pas non plus. Je l'interpréterais ainsi : L'existence du FED (Fonds européen de défense) est venue de la Commission européenne. Qui a eu l'idée initiale ? Est-ce que c'est peut-être la France qui l'a suggéré ? Cela ne veut pas dire que la France est d'accord avec ce projet concret de char, mais la structure du fonds rendrait peut-être quand même le projet éligible. Si je comprends bien les informations de juin 2023, il existe la holding KMW+NEXTER Defense Systems N.V. (KNDS), qui se compose de deux éléments, KMW GmbH und Co. KG et Nexter S.A., qui restent chacun des entreprises juridiquement indépendantes. On a cependant prévu de n'apparaître plus que sous la marque commune KNDS et d'avoir une stratégie commune. Je ne sais pas comment cela va se passer, KNDS et KMW sont dans le bateau, mais pas Nexter ? Il faudrait un juriste en droit des entreprises qui s'y connaisse en holdings.
  13. Tiré d'un grand quotidien généraliste allemand appartenant à l'éventail vert/gauche : https://www.sueddeutsche.de/politik/panzer-frankreich-deutschland-1.6203968 Projet de chars : candidature avec effet de signal Allemagne et France : un projet de chars avec des effets secondaires Les constructeurs allemands envisagent un nouveau projet d'armement, mais le ministre de la Défense Pistorius s'engage à coopérer avec la France, comme convenu depuis longtemps. Mais celle-ci n'est pas au point. Le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck aime penser en termes de grandes lignes. Lors de son discours devant la conférence des ambassadeurs au ministère des Affaires étrangères, le politicien des Verts a parlé des conséquences géoéconomiques des changements dans le monde. Une "industrie européenne de l'armement, c'est-à-dire une industrie européenne de l'armement qui ne se heurte pas à la petitesse de 27 États qui ont chacun leurs propres normes pour un quelconque boîtier de moteur, serait une nécessité urgente, une réponse stratégique nécessaire à la situation que nous connaissons actuellement", a-t-il déclaré. L'idée n'est pas tout à fait nouvelle. En 2017, la chancelière allemande Angela Merkel avait déjà convenu avec le président français Emmanuel Macron, qui venait d'être élu, de développer ensemble des équipements majeurs d'une nouvelle génération, connectés et combinés à des systèmes sans pilote - pour succéder aux avions de combat Eurofighter et Rafale ainsi qu'aux chars de combat Leopard 2 et Leclerc. Ensemble, ils devraient pouvoir faire face aux immenses coûts de développement. Les coûts de programme pour le Future Air Combat System (FCAS), dont la France est le chef de file, ainsi que pour le Main Ground Combat System (MGCS), dirigé par l'Allemagne, ont été estimés à 100 milliards d'euros chacun. Cela ressemblait à la nouvelle colonne vertébrale d'une coopération européenne en matière d'armement, ouverte à d'autres partenaires. La menace d'un désaccord entre Paris et Berlin plane. Mais les deux programmes sont bloqués. Mais comme les projets et la répartition du travail entre les entreprises d'armement françaises et allemandes sont au moins politiquement liés, la fin d'un programme pourrait finalement entraîner une divergence sur l'autre - et une brouille massive entre les gouvernements de Paris et Berlin. Il faudrait alors repenser entièrement la manière dont la coopération européenne en matière d'armement peut fonctionner. Mais reprenons les choses dans l'ordre. Un porte-parole de l'entreprise KNDS, une holding composée du constructeur de chars allemand Krauss-Maffei Wegmann et de l'entreprise d'armement française Nexter, a déclaré au Süddeutsche Zeitung que KNDS participait à un consortium industriel pour le projet "Future Main Battle Tank" (FMBT). Le Handelsblatt en avait d'abord parlé. Rheinmetall, l'autre groupe allemand de blindés, concurrent et partenaire de KNDS, en fait également partie. Il s'agit d'un "programme européen dont la configuration industrielle n'est pas encore définie", poursuit KNDS, le consortium étant ouvert à toutes les nations. Rheinmetall n'a pas souhaité faire de commentaire. Le contexte est un appel d'offres dans le cadre du Fonds européen de défense (FED), avec lequel la Commission européenne encourage la recherche et le développement transfrontaliers dans le domaine de la défense. A l'initiative de la France, des projets de chars de combat peuvent notamment y être soumis jusqu'en novembre. Les fonds à attribuer se chiffrent en dizaines de millions d'euros - pour la première phase. Mais au total, ils pourraient atteindre des milliards. Les deux constructeurs de chars allemands Krauss-Maffei Wegmann et Rheinmetall ainsi que des entreprises italiennes, espagnoles et suédoises participent à la candidature, mais pas la France. Selon les souhaits de l'Allemagne, Nexter ne devait pas participer, on insistait sur le leadership allemand. Thales, un autre groupe français, s'est apparemment retiré pour cette raison. Parallèlement, la maison mère de Krauss-Maffei Wegmann, KNDS, et Rheinmetall sont les principaux acteurs du projet MGCS avec Paris. La question de savoir qui peut construire l'arme principale est litigieuse. A Berlin, les projets ne sont pas considérés comme une concurrence directe, d'autant plus que la Commission européenne n'a pas encore décidé de l'attribution du contrat et que le Bundestag a récemment approuvé les fonds de développement pour le char franco-allemand. A Paris, la candidature est toutefois considérée comme un signal de la partie allemande dans la lutte pour les parts de projet. L'industrie veut manifestement montrer qu'elle peut également développer un char commercialisable avec d'autres partenaires. En effet, les parts du projet MGCS sont encore controversées, notamment qui construit l'arme principale, le canon, et de quel calibre il doit être équipé. Les dirigeants de la Bundeswehr et de l'armée française doivent élaborer un document de base commun avec des exigences pour le nouveau char, ce qui constitue en quelque sorte un nouveau départ dans le processus. Ce document devrait être disponible lorsque le ministre fédéral de la Défense Boris Pistorius (SPD) se rendra en France le 22 septembre pour rencontrer son collègue Sébastien Lecornu. Le projet devrait également être à l'ordre du jour de la rencontre entre le cabinet fédéral et le gouvernement français début octobre à Hambourg, indique-t-on à Paris. Pistorius s'engage en faveur du projet franco-allemand : avec le MGCS, "nous voulons développer l'un des systèmes de chars de combat les plus modernes et les plus puissants du futur", a-t-il déclaré au SZ. Les chars de combat sont d'une importance capitale lorsqu'il s'agit de la défense de son propre pays. "Il est donc important que nous continuions à développer ce système d'armes pour l'avenir. L'Allemagne et la France se concertent étroitement sur le programme Main Ground Combat System", a déclaré Pistorius. Le fait qu'il y ait en même temps une initiative de la Commission européenne "ne fait pas obstacle à notre projet franco-allemand. Bien au contraire. Les deux projets se complètent". Toutefois, Berlin a également de la sympathie pour un éventuel projet de chars sous la direction de l'Allemagne. C'est "une alternative qu'il faut sérieusement envisager", a déclaré au SZ le député SPD au Bundestag Andreas Schwarz ; il est rapporteur du budget de la défense. Un tel projet pourrait "économiser du temps et de l'argent et tient également compte de l'idée que l'on veut développer quelque chose en commun en Europe", a-t-il déclaré. Mais dans ce cas, il faudrait vraiment réfléchir à nouveau à la coopération européenne en matière d'armement. -------- Irrsal und Wirrsal...
  14. Oui, le Léopard 2 est beaucoup plus susceptible de susciter des émotions en Allemagne. Il n'y a jamais rien eu de mieux, et il n'y aura jamais rien de mieux. Il doit rester pour l'éternité. Il n'y a jamais eu une telle vénération religieuse pour les engins volants.
  15. Tout feu tout flamme ? Un ou deux Allemands écrivent quelque chose, et une poignée de personnes réagissent. Ce n'est pas vraiment la preuve d'une furor teutonicus concernant le SCAF.
  16. L'Allemagne lance une nouvelle tentative d'alliance pour les chars de combat https://www.handelsblatt.com/politik/international/verteidigung-deutschland-startet-neuen-anlauf-fuer-kampfpanzer-allianz/29374860.html L'Allemagne, l'Italie, la Suède et l'Espagne veulent développer un nouveau char de combat. Le projet est en concurrence avec la coopération en cours entre Berlin et Paris. Berlin, Bruxelles, Paris L'Allemagne fait une nouvelle tentative pour le développement d'un successeur au Leopard 2. Sous la direction de Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Rheinmetall, une alliance avec des partenaires italiens, espagnols et suédois doit concevoir un nouveau char de combat, a appris le Handelsblatt auprès de cercles industriels et politiques. Les participants auraient signé des contrats correspondants il y a quelques jours, et les partenaires souhaitent désormais solliciter ensemble des subventions de l'European Defence Fund (EDF). Il s'agit d'un montant à trois chiffres en millions d'euros. Ce rapprochement est une surprise, car l'Allemagne a déjà conclu une coopération similaire avec la France. En 2017, les gouvernements se sont mis d'accord sur un projet de char de combat baptisé Main Ground Combat System (MGCS), qui doit remplacer le Leopard 2 et le char français Leclerc à partir du milieu de la prochaine décennie. ....
  17. https://www.merkur.de/politik/ruestungsprojekt-frankreich-bundeswehr-deutschland-leopard-panzer-mgcs-zr-92500509.html Fin du successeur du Leopard 2 : l'Allemagne va probablement droit dans le mur pour le char de combat du futur Berlin - Dans le contexte de la guerre en Ukraine et des nouveaux défis qui en découlent pour les forces armées allemandes, la modernisation de la Bundeswehr va sans doute subir un sérieux coup de frein. Successeur du Leopard 2 : le projet d'armement franco-allemand risque d'échouer Comme l'a rapporté le Handelsblatt lundi (4 septembre), l'ambitieux projet d'armement franco-allemand MGCS est sur le point d'échouer. Et ce, après des années de développement et un financement coûteux de ce développement. Le rapport sur ce prétendu échec est une surprise. Après une rencontre avec son homologue français Sébastien Lecornu le 10 juillet à Berlin, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (SPD) avait encore annoncé l'accélération du projet de char commun. En fait, le "Main Ground Combat System" (MGCS), nom complet du char (modèle voir tweet ci-dessous), doit à terme remplacer les chars de combat allemands Leopard 2 ainsi que le Leclerc français. D'ici Noël, la mise en œuvre exacte du projet devrait (en fait) être planifiée, avait alors déclaré le ministre allemand de la Défense. Lecornu s'extasiait devant ce qu'il appelait la "méthode Pistorius". Au lieu de s'attarder sur des formules diplomatiques, son homologue allemand est tout de suite allé droit au but, a raconté l'homme politique français âgé de seulement 37 ans, constatant que l'on pouvait désormais passer à la "phase opérationnelle". Un objectif trop ambitieux ? Projet de chars pour la Bundeswehr : l'Allemagne et la France ne parviennent pas à s'entendre sur le successeur du Léopard Il a été colporté à plusieurs reprises que le projet de char franco-allemand n'avançait plus du tout, car les groupes d'armement des deux pays impliqués ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur des questions essentielles. Ainsi, l'entreprise allemande Rheinmetall, qui a entre-temps également pris part au projet, veut prétendument imposer une arme principale basée sur son canon à âme lisse de 130 mm. Ce qui suscite le scepticisme de la France, écrit le Spiegel. Le succès du "Main Ground Combat System" est aujourd'hui, début septembre, de plus en plus remis en question, rapporte le Handelsblatt, qui se réfère à des cercles gouvernementaux et industriels. Selon le rapport, pour Paris l'avance est beaucoup trop lentement dans le développement commun de chars. A l'origine, le char de combat du futur prévu devait être introduit en parallèle dans les forces armées des deux pays en 2035. Récemment, le magazine Der Spiegel a écrit qu'une livraison ne serait en revanche pas possible avant 2040 au plus tôt. Le MGCS est conçu pour être ultramoderne. Le char, s'il voit le jour, doit par exemple permettre de combattre des cibles ennemies sans contact visuel. En 2015, le constructeur de chars munichois Krauss-Maffei Wegmann (KMW) - qui a récemment présenté son nouveau char à roues "Boxer RCT 30" - et l'entreprise publique française Nexter Systems ont fusionné spécialement pour ce projet pour former KMW+Nexter Defense Systems (KNDS). Mais selon le Handelsblatt, il y aurait toujours des désaccords. Fonds spécial de la Bundeswehr : des millions d'euros sont injectés dans le projet MGCS Ce n'est que récemment que le patron de KNDS, Frank Haun, avait confirmé publiquement des problèmes. "Le projet est notamment au point mort parce que les Français et les Allemands se disputent sur l'armement principal", a-t-il expliqué au Spiegel : "Une telle dispute est programmée lorsque deux États disent : nous faisons moitié-moitié sur le projet, mais répartissons le développement entre deux entreprises allemandes et une française". Un échec du projet MGCS, dont l'Allemagne est le chef de file, serait synonyme d'un revers marquant pour le changement d'époque envisagé par l'armée allemande et proclamé par le gouvernement fédéral Ampel composé du SPD, des Verts et du FDP du chancelier Olaf Scholz (SPD). Selon le Handelsblatt, 83,5 millions d'euros provenant du fonds spécial de la Bundeswehr ont été prévus pour les coûts de développement uniquement pour cette année. Bundeswehr : un politicien du SPD demande le maintien des chars de combat Leopard 2 Le 4 septembre également, le député SPD au Bundestag Andreas Schwarz a exigé, au lieu d'investir dans le MGCS, de s'en tenir aux modèles Leopard 2 actuels, qui doivent actuellement être utilisés de manière accrue dans l'offensive ukrainienne contre l'armée russe. Le Franconien a écrit dans un tweet sur X, anciennement Twitter : "En tant qu'économe du budget de la défense de la Bundeswehr, je ne peux que dire. Avec le Leo2, nous disposons d'un appareil qui a fait ses preuves. Il faut continuer à le développer et investir pour cela. On économise du temps, de l'argent et des nerfs ! Et nous savons ce que nous avons" ! (pm)
  18. Deux Allemands se disputent sur la politique de souveraineté européenne de Macron: https://dokdoc.eu/fr/politique/21709/est-ce-lui-le-probleme/ Markus Kaim suit depuis 2017 la politique européenne de la France. De son point de vue, Emmanuel Macron manque de constance et de sérieux. Sa façon d’aborder les choses est souvent marquée du sceau de l’égoïsme. Hans-Dieter Heumann n’est pas de cet avis. Il affirme : le concept de souveraineté européenne doit être pris très au sérieux. Markus Kaim Après six ans, l’Allemagne a trouvé une manière de gérer Emmanuel Macron. En public, Berlin a cœur de mettre en avant la qualité de la relation franco-allemande face aux grands défis contemporains. En coulisses, le discours est tout autre, animé par la conviction que les multiples initiatives du Président ne peuvent pas vraiment être prises au sérieux : soit il n’y croit pas lui-même, soit il va rapidement se désintéresser du sujet. En tout état de cause, on peut être certain qu’il n’importunera pas les Allemands avec des propositions décrivant précisément les buts, les instruments, les coûts et le calendrier à respecter afin qu’elles puissent voir le jour. De fait, l’Allemagne ne se retrouvera pas dans la situation de devoir plancher sur ses propositions. Car s’il y a bien une chose qui caractérise (malheureusement) le mandat du Président depuis le début et empêche une coopération plus substantielle entre Paris et Berlin, c’est bien son manque de sérieux, sa volatilité et le caractère vague de ses propositions. On en trouve de nombreux exemples dans le domaine de la sécurité et de la défense : En septembre 2017, E. Macron a lancé l’idée d’une Initiative européenne d’intervention (IEI). Le projet visait à créer les conditions permettant de gérer des situations de crise hors du cadre de l’UE, le but étant de lancer des opérations militaires communes plus rapidement. L’IEI devait rassembler des pays décidés à s’engager sur le plan politique ; sur le plan militaire, capables de participer à des opérations communes. Depuis 2017, les occasions de réfléchir à des opérations militaires à la périphérie de l’UE n’ont pas manqué. Pour autant, nous n’avons plus jamais entendu parler de l’initiative de Macron. Inquiet quant à la fiabilité et la pérennité du bouclier nucléaire américain, E. Macron a donné le 7 février 2020 un grand discours sur la stratégie de dissuasion nucléaire française (École de guerre). A cette occasion, il a rappelé que l’indépendance de décision française n’était en aucun cas incompatible « avec une solidarité inébranlable à l’égard de nos partenaires européens ». Ce faisant, il a proposé un dialogue stratégique à ceux qui souhaitaient une européanisation de la stratégie de dissuasion nucléaire française et les a invités à participer à des exercices des forces nucléaires. De manière peu étonnante, cette proposition est là encore restée lettre morte. En outre, nombreux sont ceux qui, en Europe, sont d’avis que le président français parle beaucoup mais qu’en réalité, il n’est pas disposé à avancer en direction d’une véritable intégration sur le plan de la défense. Les signes ne manquent pas : le soutien apporté aux grands groupes militaro-industriels en lieu et place de la création d’une véritable industrie européenne de la défense ; le peu d’allant manifesté par la France sur la question du vote à la majorité qualifiée en politique étrangère ; ou bien encore, le refus de penser une européanisation du contrôle des exportations du matériel de guerre. Et comme le président français cherche rarement à forger des coalitions capables de soutenir ses initiatives, sa démarche apparaît souvent comme motivée par la volonté de remodeler l’Europe dans le sens des intérêts français. De fait, le projet de souveraineté européenne est vu par beaucoup comme une tentative visant à contrer la perte d’influence politique d’une France sur le déclin, la puissance européenne devant lui permettre d’arriver à ses fins. Le président français a souvent regretté le peu de soutien que les partenaires européens apportaient à ses initiatives : cela expliquerait pourquoi elles ont échoué. En vérité, c’est bien lui le problème. Avec un peu plus de sérieux et de cohérence, il pourrait certainement réaliser de grandes choses. Hans-Dieter Heumann Les critiques allemands de la politique étrangère de la France ont souvent du mal à comprendre cette dernière parce qu’ils sous-estiment la place des idées et de la pensée conceptuelle. On s’en étonnera d’autant plus qu’au cours de son histoire récente, l’Allemagne a elle-même pu en mesurer l’importance : l’Ostpolitik des années 70 en est un bon exemple. La différence entre la France et l’Allemagne est que les idées jouent un rôle beaucoup plus grand dans le régime présidentiel français que dans le système allemand, broyé par les partis politiques. Le concept de souveraineté européenne présenté par le président français en septembre 2017 doit être pris très au sérieux. C’est justement ce que n’a pas fait la chancelière Angela Merkel. Peu auparavant, elle avait pourtant mis en doute la fiabilité de son partenaire le plus important : les États-Unis. Ce faisant, elle a manqué l’occasion d’en faire l’objet d’une discussion de fond entre la France et l’Allemagne. Emmanuel Macron n’a finalement exigé rien d’autre qu’une Europe consciente de ses intérêts et capable d’agir de manière autonome. Entre-temps, l’engagement allemand en faveur d’une Europe souveraine a trouvé place non pas uniquement dans le contrat de coalition mais aussi dans la stratégie nationale de sécurité récemment adoptée. La question est plus que jamais actuelle : se la poser est une nécessité. La guerre en Ukraine a certes renforcé la relation transatlantique. Le fait est cependant que les États-Unis sont en train de placer le curseur sur leur priorité numéro 1 : la rivalité avec la Chine. Du reste, la relation UE-États-Unis pourrait être amenée à changer de manière radicale avec les élections présidentielles de novembre 2024. L’Europe doit s’y préparer. Ce qui freine la coopération franco-allemande en matière de politique étrangère et de sécurité n’est pas tant le manque de sérieux du président français. Ce sont surtout des incompréhensions. L’Allemagne a affirmé à diverses reprises que le concept de souveraineté européenne développé par la France était dirigé contre l’OTAN. C’est peut-être la raison pour laquelle la Revue nationale stratégique de 2022 insiste autant sur le fait que l’OTAN est le « fondement », le « cadre essentiel » de notre sécurité collective et que la relation transatlantique est « essentielle » pour la sécurité européenne. Rares sont ceux qui en ont pris connaissance côté allemand. Du reste, la France n’a de cesse de rappeler que la relation UE-OTAN est complémentaire. Elle se considère du reste elle-même comme son principal moteur. Cette évolution n’est-elle pas la preuve d’un « changement d’époque » ? Dire que la France n’est pas disposée à pousser vers une « véritable intégration européenne en matière de défense » est sans fondement. On ne peut pas reprocher au Président son « manque de sérieux, sa volatilité et le caractère vague de ses propositions ». Ce qui fait la plupart du temps défaut, c’est une réponse allemande. Cela vaut également pour la proposition française d’une européanisation de la dissuasion nucléaire française. Un certain nombre d’initiatives sont pourtant bel et bien le fruit d’une coopération franco-allemande : la boussole stratégique ou bien encore le Groupe d’amis sur le vote à la majorité qualifiée. Il y a néanmoins une différence conceptionnelle fondamentale entre l’approche française et allemande. Il serait important d’en faire l’objet d’une discussion de fond. Alors que l’Allemagne se concentre sur des questions juridiques et institutionnelles souvent dépassées – par exemple, de savoir si la défense européenne doit être organisée de façon communautaire ou intergouvernementale –, la France, de son côté, fait du renforcement de la capacité d’action de l’Europe sa priorité numéro 1. L’IEI est une initiative pragmatique qui doit pouvoir également fonctionner hors du cadre des traités et être portée par une coalition d’États capables d’intervenir dans certaines situations. La défense européenne est en pleine transformation, ce qui au final, doit la rendre plus opérationnelle. La guerre en Ukraine a donné à voir aux Européens qu’il était urgent de travailler au renforcement d’une industrie européenne de l’armement. La France et l’Allemagne semblent l’avoir compris. Il serait temps que les deux pays en tirent les conséquences qui s’imposent.
  19. Il faut savoir que Matthias Platzeck (SPD) était le président de ce forum germano-russe, mais qu'il a démissionné de ce poste après l'attaque. Platzeck était tout à fait un homme politique important, ministre-président du Brandebourg et, pendant une courte période, président du SPD. Les personnes citées dans l'article sont totalement insignifiantes, l'homme du SPD est un petit poisson de la province du nord de l'Allemagne, le parti de gauche est de toute façon un rassemblement de chaos. La nouvelle présidente du forum germano-russe est une pasteure évangélique inconnue. En fait, c'est une preuve de plus que tout ce qui est russe en Allemagne est devenu toxique, alors qu'auparavant, on avait une influence assez efficace sur l'Allemagne. Mais à Moscou, on a trouvé intelligent d'ouvrir le champ de bataille de la lutte contre les Etats-Unis en Ukraine et d'ignorer ce genre de détails européens ennuyeux. Peut-être aurait-on mieux fait de choisir l'Alaska. Mais fin HS.
  20. "Cagoulard" ? J'ai dû faire des recherches à ce sujet. C'est un détail magnifique. J'avais déjà entendu parler de l'Action française, mais pas de ceux-là. Ce qui est particulièrement attachant, c'est que ces groupes étaient en conflit. Cela me rappelle cette vision des mœurs politiques françaises : Je dois boire un cognac ce soir pour que tous les préjugés qui me sont chers soient confirmés de la plus belle des manières.
  21. Pourquoi dis-tu "démilitarisé", ce n'est pas ce que dit l'article en lien ? Sur la photo du chef de l'entreprise OIP dans son hangar, on voit d'ailleurs clairement qu'il s'agit de Leo 1 A5BE. Sur la tourelle, on peut voir en haut à droite le système de visée amélioré dans la boîte inclinée. Si j'ai bien fait mes recherches, c'est un détail de la société belge SABCA (technologie aéronautique). Sur les Leo 1 A5 allemands, cette boîte est plus rectangulaire. Je ne suis pas un expert en chars, si l'on entre dans les détails du Leo 1, cela devient déroutant.
  22. Si nous en croyons cet article, les Leopard 1 A5BE belges ont été achetés par les Pays-Bas pour être donnés à l'Ukraine. Les Belges n'étaient pas prêts à payer l'argent à la société privée, car cela leur coûtait trop cher. Le Leo1A5 est le "dernier" modèle officiel du Leo 1. Il est à peu près aussi bon qu'un ancien Leopard 2 lors du tir en mouvement et de la vision nocturne. Si je comprends bien, il est seulement entretenu puis livré, sans mises à niveau modernes. https://gagadget.com/de/292080-de-standaard-ein-unbekanntes-land-hat-50-leopard-1-panzer-von-belgien-gekauft-und-bereits-an-die-ukraine-geliefert/
  23. Oho, doucement avec les jeunes chevaux. L'Allemagne offensée ? L'article du FAZ est objectivement correct (et il est agréable de voir que, pour une fois, on parle de Dassault en Allemagne). Pour le reste, le peuple allemand se fiche éperdument de FCAS. Il n'y a par exemple pas ici l'équivalent de Metadefense Opex360, où à la moindre information, des centaines de commentateurs se manifestent immédiatement, le couteau entre les dents. Ici, sur le forum, il semble parfois que l'histoire du marteau de Watzlawick soit virulente : Un homme veut accrocher un tableau. Il possède un clou, mais pas de marteau. Le voisin en a un, que notre homme décide d’emprunter. Mais voilà qu’un doute le saisit. Et si le voisin s’avisait de me le refuser ? Hier, c’est tout juste s’il a répondu d’un vague signe de tête quand je l’ai salué. Peut être était il pressé ? Mais peut-être a-t-il fait semblant d’être pressé parce qu’il ne m’aime pas ! Et pourquoi ne m’aimerait il pas ? J’ai toujours été fort civil avec lui, il doit s’imaginer des choses. Si quelqu’un désirait emprunter mes outils, je les prêterais volontiers. Pourquoi refuse-t-il de me prêter son marteau, hein ? Comment peut on refuser un petit service de cette nature ? Ce sont les gens comme lui qui empoisonnent la vie de tout un chacun ! Il s’imagine sans doute que j’ai besoin de lui. Tout ça parce que Môssieu possède un marteau. Je m’en vais lui dire ma façon de penser, moi ! Et notre homme se précipite chez le voisin, sonne à la porte et, sans laisser le temps de dire un mot au malheureux qui ouvre la porte, s’écrit, furibond : «Et gardez-le votre sale marteau, espèce de malotru !
  24. Je suppose que tu as mal compris. L'UE a permis à l'Allemagne de payer des subventions allemandes avec l'argent allemand. Cet argent ne provient pas du budget de l'UE.
  25. Tout d'abord, je dois dire que le refus du SPD de livrer Taurus est un sujet plus important dans les médias. Or, les premiers hommes politiques de ce parti s'en écartent désormais. Il s'avère une fois de plus que l'Allemagne n'agira qu'en lien avec les Etats-Unis, par analogie avec les chars d'assaut. Il suffirait peut-être que les Etats-Unis annoncent la livraison d'ATACMS, car il n'y a pas encore d'Abrams en Ukraine. ----- https://www.n-tv.de/politik/23-15-Ukraine-Sechs-russische-Munitionsdepots-zerstoert--article23143824.html +++ 15:17 Schmid, responsable de la politique étrangère du SPD : Kiev devrait se charger elle-même de la programmation des cibles de Taurus +++ Le porte-parole du groupe parlementaire du SPD au Bundestag pour les affaires étrangères, Nils Schmid, estime que la livraison de missiles de croisière Taurus par l'armée allemande ne constitue pas en principe une ligne rouge pour son parti. "Je n'exclus pas de livrer d'autres systèmes supplémentaires comme le Taurus en association avec les Américains", a-t-il déclaré au "Tagesspiegel". Il faudrait toutefois s'assurer au préalable que les Ukrainiens puissent se charger eux-mêmes de la programmation des cibles et que ce ne soient pas des soldats de la Bundeswehr qui doivent le faire - "cela nous rapprocherait dangereusement d'une participation directe à la guerre". Schmid a ajouté qu'il ne craignait pas que les Taurus soient également utilisés contre des cibles sur le territoire russe : "Jusqu'à présent, nous avons toujours pu nous fier aux accords correspondants avec Kiev". Les Verts et le FDP se sont montrés ouverts à la livraison depuis un certain temps déjà. ---- En ce qui concerne l'article du Welt, certains politiciens d'opposition de la CDU (Röttgen/Kiesewetter) ont critiqué le gouvernement. Ce n'est pas encore un grand sujet dans les médias. Ce journal est très pro-ukrainien et souhaite souvent faire pression sur le gouvernement en sa faveur. Quelqu'un a analysé en détail les erreurs de l'article de presse. https://deaidua.medium.com/faktencheck-welt-de-trotz-großer-versprechen-f62ea7452452 Erreur dans l'article : Le paquet de mai s'élève à 2,7 milliards, et non à 2,4 milliards. Il est faux de dire que l'Allemagne livre toujours en dernier. Certains des systèmes mentionnés n'ont même pas été promis par le gouvernement. L'article mentionne certaines dates de livraison qui n'ont pas du tout été promises (Iris-T, Leopard 1). Certaines dates de livraison relèvent de la responsabilité de l'industrie (Iris-T, Leo 1, RCH-155, TRML-4D). L'Allemagne a promis 5000 grenades 155 mm en juillet (Vilnius), mais en a livré au moins 14000 (grenades fumigènes ?) au cours des deux derniers mois.
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