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Kamelot

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Tout ce qui a été posté par Kamelot

  1. Kamelot

    L'Artillerie française

    C'est l'interrogation nécessaire, après avoir répondu au type d'emploi voulu qui correspond à la menace prévisible. Là, il faut en revenir au Livre Blanc, la Revue Stratégique, Le Dogme et la LPM... pour mettre les choses dans l'ordre, tout en tenant compte des REX ainsi que les évolutions techniques et mentales pour se faire à l'idée. Après, vient la phase définition et acquisition des moyens avec la participation de l'EMA-EMAT-DGA-STAT ainsi que les sujétions politiques, industrielles et financières !... le tout pour se doter, peu ou prou, d'une cinquantaine d'exemplaires.
  2. Kamelot

    L'Artillerie française

    En attendant, l'Artillerie évolue avec ses moyens d'observation et de ciblage : https://www.forcesoperations.com/les-premiers-drones-dt46-livres-aux-artilleurs-francais/ Le MEPAC a le même emploi que le Caesar, qui a bien fonctionner en Ukraine. Les cope cages ne protègent pas de tout. L'AdT n'utilise pas le 120 M lisse et le 120 RT est bien adapté aux troupes moyennes expéditionnaires. Bien que très rustique il a pour lui la discrétion et l'efficacité. Mettre un mortier de 120 (rayé pour la précision et les effets ?) sous tourelle est une solution plus coûteuse. C'est un choix... qui pour bien des choses doit être accessibles. Oui, nous n'avons pas assez de tube d'artillerie et encore moins de LRM pour faire face à un conflit HI de haut niveau. Le déni d'accès aérien est une vraie problématique. Les automoteurs d'artillerie lourds ne sont pas la panacée face à des forces équivalentes sur un champs de bataille observable. L'attrition en Ukraine le démontre. La voie est, peut-être, la formule RHC 155 avec des coûts bien supérieurs. Cela reste à démontrer sur le terrain. Il faut faire un distingo entre une "BB/BIA" Scorpion et les brigades blindées mécanisées classiques avec ses éléments lourds. L'emploi est différent. La manoeuvre devient observable et prévisible. La seule résilience des blindages ne suffira plus avec l'avènement des "drones" et autres effecteurs ainsi que l'emploi de la 5D. C'est bien là le dilemme et la difficulté de l'empilement des moyens et techniques. ‐-------------‐-------------------- Juste pour information, dans le cadre de notre "Division 2027", un extrait d'un article d'Aerion24 : "Des capacités émergent, qui changent la donne : les drones, la cinquième dimension (5D, c’est-à‑dire cyber, numérique, guerre électronique, données, systèmes d’information et de commandement). Par ailleurs, le combat futur aura lieu plus que jamais en localité et sera soumis à un risque d’hybridité qui oblige à revoir les manœuvres dans tous les champs. Le champ des perceptions, notamment, prend de l’ampleur du fait des nouveaux enjeux et des nouvelles possibilités de manœuvrer dans cet espace (perceptions des soldats engagés, des populations dans les zones d’engagement, des opinions publiques). Montée en puissance du niveau divisionnaire : L’enjeu d’un engagement de haute intensité réside à présent dans la réadaptation à des problématiques de flux, de masse et de saturation dans tous les champs de la manœuvre terrestre, ce qui se manifeste par une complexité qu’il s’agit de maîtriser en vue de permettre la prise de décision et la capacité à manœuvrer pour atteindre les objectifs militaires de l’opération. C’est le rôle dévolu au niveau de commandement divisionnaire, en pleine remontée en puissance. Ce système est constitué du poste de commandement de la division, chargé de coordonner la manœuvre terrestre ; de ses brigades interarmes subordonnées, françaises ou alliées, chargées du combat de contact ; et de ses éléments organiques divisionnaires, qui sont les moyens propres de la division pour mener des actions de son niveau. Ces unités sont insérées dans des chaînes techniques qu’il s’agit de consolider et de coordonner (avec une cohérence à tous les niveaux de commandement). Elles répondent à une logique de métier ou de milieu : la deuxième dimension (2D) pour les moyens concourant à l’insertion dans le milieu terrestre (génie, NRBC, appui au mouvement) ; la troisième dimension (3D) pour la basse couche aérienne, indissociable du dispositif au sol et dans laquelle la composante terrestre est dominante (feux d’artillerie dans la profondeur du dispositif adverse, drones employés de façon exponentielle qui vont à l’avenir saturer l’espace de bataille, hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre) ; enfin, la cinquième dimension (5D), qui représente l’espace cyberélectromagnétique. Ce dernier espace représente la vraie nouveauté et est amené à prendre une importance croissante compte tenu des évolutions technologiques qui en font un champ de confrontation à part entière. Le renseignement représente un enjeu majeur d’une action divisionnaire : au-delà des aspects techniques (imagerie drone ou satellite, électromagnétique), c’est le renseignement de contact qui permettra aux chefs de tout niveau de déceler le dispositif et de percer les intentions d’un adversaire manœuvrant en unités constituées et à rythme élevé. C’est la raison pour laquelle les forces terrestres se réapproprient les savoir-­faire en ce sens, par la constitution de sous-groupements de renseignement de contact au niveau brigade et, à terme, de bataillons de reconnaissance divisionnaire"
  3. Oui, c'est pourquoi je fais allusion aux 6 galets. Avec un EMBT à 61,5 t et une tourelle plus plate mais allongée, nous ne sommes pas loin de votre estimation... Mais, il faut tenir compte des blindages avant, latéraux, voire supérieurs et inférieurs (?), ainsi que le canon Ascalon 120 (en 140 c'est + 200 kg), l'Eurotrofy, l'ARX-30 et le bric-à-brac de toiture. Donc réévaluer le poids en le tirant vers le haut. Même à 62 tonnes (souce EDR Magazine) nous restons dans le raisonnable haut. https://www.edrmagazine.eu/from-leopard-2a8-and-leclerc-xlr-to-mgcs-the-knds-roadmap-towards-the-future-mbt
  4. Kamelot

    L'Artillerie française

    Avec un mortier-canon "long" on peut atteindre les 20 km... Le comparer à un un obusier de 105 ou 155 mm n'est pas raisonnable en plus de savoir si le tube est rayé ou lisse. Il y a d'autres considérations à prendre en compte au-delà du poids de la munition, ses qualités et les fonctionnalités de sa fusée. Rien que pour du 155 mm les écarts sont grands entre les portées, la précision et les effets. En tir courbe, un obus en rotation sera toujours plus précis qu'un pelot empennė, pour l'avoir souvent constaté. L'intérêt, à mon sens, est le pourquoi d'une arme et son comment dans son usage, contexte et effets.
  5. 56 tonnes c'est léger par rapport à l'Altay, Kf 51 ou T-14 : il ne fait pas désordre. Pour envisager une solution plus légère reprenant l'Ascalon 120/140, il va falloir faire compact avec du 6 galets et une architecture différente pour la tourelle. Nous en revenons aux origines avec les études sur l'EPC... pour envisager le char "lourd" canon du MGCS http://www.maquetland.com/article-phototheque/149 Depuis la technique a évolué dans de nombreux domaines mais avec les besoins daujourdhuiqui qui vont en augmentant, au demeurant. Il en est ainsi avec le nombre de pax formant l'équipage (?) et ses missions. Je prends, aussi, en compte que le Leclerc Evolution est un char de Salon et que son châssis serait potentiellement en nombre réduit. Donc il épouse la même problématique que le XLR ou les Leclerc tropicalisés. Un nouveau châssis, hors "Leo", devient un point bloquant pour aller jusqu'en 2050, au moins...
  6. D'ailleurs beaucoup se posent la question sur la formule à adopter pour le char futur, si ce n'est que d'utiliser un moyen pour intercepter l'agression avant qu'elle ne face son oeuvre. La mototisation et la surcompression peuvent avoir beaucoup de solutions techniques. Le procédé hyperbar est plus vieux que le Leclerc lui-même. Je me rappelle vaguement des essais sur un autorail de la SNCF... Personne ne se pleindra d'un moteur compact, frugal, puissant et réactif, associé à une source d'énergie suffisante moteur à l'arrêt.
  7. Faudra-t-il créer un nouvel Item pour le Leclerc Évolution ? https://www.opex360.com/2025/02/13/knds-france-souhaite-lappui-du-ministere-des-armees-pour-developper-et-exporter-le-char-leclerc-evolution/ KNDS commence à se manifester et la DGA à s'interroger sur l'élongation de l'intervalle temporel entre Leclerc XLR et le MCGS. De même l'actuelle tourelle du Leclerc sera-t-elle compatible avec les "patchs" et améliorations annoncées ainsi qu'un éventuel APS... ?
  8. Il y a cavalerie et cavalerie en fonction de son usage ainsi que de l'adversaire potentiel pour ses effets et sa protection. La connectivité et le cyber-numérique vont se généraliser dans toutes les armées pour un emploi collaboratif 5D interarmes et interarmées. Cela va dans le sens du temps et des techniques. Le conflit de l'Ukraine a bousculé bon nombre de certitudes sur l'emploi des forces et les moyens à utiliser. Même pour la "reconnaissance", vaste domaine, plateformes et moyens peuvent aller d'un extrême a l'autre, du plus petit au plus gros, en fonction du terrain, des tactiques et des besoins. Le modèle n'est pas unique et invariable.
  9. Kamelot

    L'Artillerie française

    Avec un "niveau à bulle" sur la culasse, une table de tir et monté sur la pente d'une butte... Pas très top pour la précision, surtout avec un canon lisse et des munitions empenées. La problématique des "chars" c'est l'élévation du canon pour avoir un tir plongeant efficace, tout en ayant souvent des munitions peu adaptées. Même le Pole/FER, un "hybride", avec une élévation de 30° contre 18° ne pouvait avoir l'emploi complet de l'artillerie. C'est un pis-aller à défaut d'une véritable artillerie et toujours mieux que rien du tout, il est vrai. Avec un obusieur, le tir s'affranchi des masques, du terrain et des obstacles en urbain.
  10. Kamelot

    L'Artillerie française

    Tout à fait, pour suppléer ou remplacer 9 (au maximum) LRU, puis 13 +13 "systèmes" à terme, une acquisition "intermédiaire" peut faire le joint en attendant le développement de notre roquette nationale, l'adoption des éléments de navigation, les capteurs et l'electro-numérique nécessaires. L'apport du calibre 122 mm peut avoir un intérêt pour la saturation. Une coopération intelligente avec l'Inde, qui cherche aussi à moderniser le Pinaka en matière de précision et portée, n'est pas farfelue. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pinaka À terme avoir des châssis routiers, voire blindés (?), en y mettant une plateforme commune de tir et de soutien ne devrait pas poser de difficultés. De même, il faudra bien raccorder le Pinaka au système Atlas ou ce qui en tiendra lieu. Une batterie de tir Pinaka en Inde c'est: - six vehicules lanceurs, - six véhicules de ravitaillement en munitions, - deux véhicules de poste de commandement avec un contrôle de tir et un radar de conduite de tir (trajectographie ?). L'interopérabilité peut passer par des paniers "compatibles" avec une connectique, des logiciels et bases de données "open source" pour les amis... L'emploi se faisant par Atlas et ses connexions.
  11. Kamelot

    L'Artillerie française

    CQFD... tout cela pour en revenir à un Caesar light des origines avec un emploi d'artillerie qui va avec, du genre projection urgente (?). Et le retour par la fenêtre d'un "blindé" polyvalent avec un canon 120 FER/Pole. Les deux sont complémentaires.
  12. Kamelot

    L'Artillerie française

    Totalement solidaire avec vous... Cela nous permettrait de développer, dans la période, nos propres effecteurs pour la tranche des 100/200 km et bien au-delà avec un MdCT "light" ou un bouzin glide-machin hypersonique, tout en disposant d'une "roquetterie" à bas coût. Pour l'interopérabilité, des paniers adaptés restent possibles, sinon nous mettrons des cales... La coopération Franco-Indiemme vaut bien un écart avec l'euro-Allemagne et la sous-traitance des US, Taiwan et Israël. L'idée est dans l'air : https://www.opex360.com/2025/02/11/selon-linde-la-france-sinteresse-de-pres-au-lance-roquettes-multiple-pinaka/
  13. Kamelot

    L'artillerie de demain

    Je disais ça comme ça... https://www.opex360.com/2025/02/11/selon-linde-la-france-sinteresse-de-pres-au-lance-roquettes-multiple-pinaka/
  14. Kamelot

    L'Artillerie française

    Uniquement pour évoquer un contexte parmi d'autres : https://air-cosmos.com/article/le-nouveau-gouvernement-belge-casse-sa-tirelire-pour-l-armee-nouveaux-f-35-systemes-antiaeriens-et-meme-lance-roquettes-multiples-69880 L'usage du mortier de 120, comme sur le MEPAC est à considérer dans son ensemble et avec le système ATLAS : https://www.thalesgroup.com/fr/marches/defense-et-securite/forces-terrestres/appui-feu/systeme-dappui-feu-interarmees Aussi, la forme et la technique du "canon-mortier et réciproquement", rayé de préférence, peuvent engendrer d'autres concepts : https://fr.topwar.ru/144829-samohodnyy-minomet-norinco-sm-4-kitay.html Une artillerie lisse ou rayé ne répond pas aux même concept et emploi en terme de masse, portée, précision, effets et simplicité... Faire un mini-Caesar en 105 mm classique doit répondre à une demande et un usage défini, qui est bien différent du 120 POLE/FER, par exemple :
  15. En principe la vérification qualité est faite par l'industriel et celle du "Militaire" par vérification aléatoire. De là à tout démonter ou scaner... Cette affaire va sûrement provoquer quelques réflexions, même si le piégeage de petits objets n'est pas nouveau dans les "services". C'est surtout la politique d'achat et ses procédures industrielles qui garantissent le produit. Mieux vaut éviter la sous-traitance et se méfier des amis. Le 100% n'existe pas, comme constaté sur des produits hautements stratégiques.
  16. Sujet transverse, mais pas inintéressant pour l'AdT et les futurs développement. https://air-cosmos.com/article/ascendance-et-delair-mettent-au-point-un-demonstrateur-de-drone-hybride-electrique-pour-la-dga-essais-de-missiles-69913
  17. Il va falloir faire attention lors d'achats de petits matériels en externe... https://www.twz.com/news-features/explosive-laden-goggles-sent-to-russian-fpv-drone-operators Des "malfaçons" pourraient se glisser dans les lots.
  18. Une archive intéressante et sa demande de .pdf... https://www.milinfo.org/2020/03/milinfo-focus-n-14-les-nouveaux-camouflages-de-l-armee-de-terre.html
  19. Avec une belle photo du Serval dans la neige... https://www.opex360.com/2025/02/08/le-ministere-des-armees-a-commande-530-vehicules-legers-tactiques-polyvalents-proteges-pour-larmee-de-terre/
  20. Le sujet n'est pas inintéressant... https://theatrum-belli.com/la-france-dans-une-otan-qui-se-reveille/ Quid du dimensionnement et de la qualité de nos forces à terme ?
  21. Et pour compléter, il y a une cour des comptes..., comme chez nous. https://www.opex360.com/2025/02/07/la-cour-des-comptes-de-lue-critique-la-gestion-de-la-mobilite-militaire-par-la-commission-europeenne/
  22. Avoir une Armée c'est bien, une "européenne" serait mieux et pouvoir la déplacer... un summum ! https://lignesdedefense.ouest-france.fr/mobilite-militaire-les-deplacements-de-troupes-et-darmements-entre-pays-de-lue-restent-problematiques/ Rien que pour aller en Roumanie, on peut parler de projection avec une élongation longue... L'usage de moyens maritimes semble le plus approprié dans la période. À l'évidence le ferroviaire a ses sujétions et fragilités intrinsèques. Le routier demande des moyens conséquents en matériels et personnels qui ne sont pas à sous-estimer. Dans le cas d'un conflit HI soutenu, le recours à des services ou réquisition de moyens civils est incontournable pour assurer le "Train logistique". Le naval a ses temps longs, il demande une sécurité de navigation et des infrastrucrures protégées pour le transfert de charge, comme le ferroviaire... Pas simple ! Prépositionner ses forces, dans la mesure du possible et du prévisible, semble une voie logique mais a aussi ses contraintes humaines, matérielles et budgétaires.
  23. Kamelot

    Ici on cause MBT ....

    Dans le dernier Raids, un article met en exergue des matériels russes, dont le T-90M sortant d'usine. Intéressant ! Le moins que l'on puisse dire c'est que la menace drone, entre autre, est prise en compte et sans avoir recours à des effecteurs cinétiques. Là, foin de trucs bricolés. Cope cage étudié, ajout de plaques diverses (Acier, céramique...?), briques passives ou réactives, ainsi que des inserts en caoutchouc ou filet/chaînes démontrent un souci de protection. La 3D est prise en compte ainsi que les shot traps et faiblesses techniques des chars comme la liaison châssis-tourelle et les grilles de la motorisation... l'intérêt est aussi d'assurer la protection en fonction de l'orientation de la tourelle. Est-ce que cela suffira pour résister aux agressions et rugosités du champs de bataille actuel et futur ? Cela reste à vérifier. Dans l'affirmative un REX devrait nous inspirer avec ou sans APS volumétrique, en y associant les moyens anti-drones distants.
  24. Là, nous sommes plus dans l'aéro-terrestre. Développement et industrialisation incertains ? Peut-être pas avec d'autres formes et emplois possibles : https://www.opex360.com/2025/02/06/destine-lhelicoptere-tigre-le-missile-akeron-lp-vient-de-franchir-un-nouveau-jalon-avec-un-premier-tir-reussi/ https://www.forcesoperations.com/decollage-reussi-pour-le-missile-akeron-lp/
  25. En complément : https://www.forcesoperations.com/knds-et-safran-retenus-pour-la-conception-dun-demonstrateur-robotique-terrestre/
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