Kamelot

Je ne résiste pas au plaisir de proposer cet article. https://fr.topwar.ru/253550-indijskie-rszo-dlja-francuzskoj-armii.html Qui sait, avec la signature probable d'un nouveau contrat Rafale avec l'Inde, une synergie "technico-militaire" reste possible via une coopération gagnant-gagnant ? Cela nous changerait des arlésiennes pseudo-européennes, du chacun euro-pour soi ou des marchés imposés sous couvert d'interopérabilité. Après tout, nous sommes un pays d'équilibre dans "l'univers Trump"... Nonobtant les coûts de fabrication en Inde et la technicité de nos industriels, le deal serait accessible pour 13 + 13 lanceurs (?) sans obérer le développement, à terme, de nos propres effecteurs FLPT et hypothétique ELSA. Osons !... Reste à savoir si ça rentre dans un A400M et si le véhicule sera forcément un Tata 8x8 avec deux paniers. Pour une meilleure compréhension de mon propos et de "l'ambiance en UE" avec sa Commission... https://www.opex360.com/2025/01/08/industrie-de-defense-m-lecornu-remet-la-commission-europeenne-a-sa-place/ Bien entendu, le sujet est largement transverse avec de nombreux items

J'aime bien Top-War pour ses articles, même s'ils sont pénibles à lire. La traduction automatique à ses sujétions... https://fr.topwar.ru/255668-poslednjaja-nadezhda-tankistov-vsu-bezbashennyj-t-84.html Intéressant pour la réflexion et les exercices de styles sur l'évolution du MBT.

Je serai plus prudent sur cette réflexion "prémonitoire". Les protagonistes en Ukraine et Russie ont des cultures similaires en matière militaire. De même, le contexte, la géographie et son étendue, le rapport de force, de masse, le recul stratégique et la non-manoeuvre n'ont pas favorisé la rencontre frontale de forces mécanisées constituées. Certes, des leçons sont à en tirer en particulier sur l'usage de l'artillerie, des drones et des systèmes aériens, terrestres ET maritimes... La "suprématie" s'est montrée aléatoire avec le déni d'accès et les ruptures d'emploi, ses tactiques et l'avènement du champs de bataille observable. Les erreurs fondamentales de l'assaillant à ses débuts ont eu de nombreuses conséquences sur la suite des événements. En d'autres temps, lieux et protagonistes rien n'est interdit... Là je suis bien d'accord avec le Général Schill et la difficulté d'imaginer les conflits futurs de tous types, avec les moyens nécessaires pour s'y confronter éventuellement. Une autre vision des choses où le combat entre chars de bataille n'est pas exclu, y compris sous d'autres formes. https://www.areion24.news/2024/12/31/un-corps-de-bataille-rapide-et-fort/ "Il faut, il faudrait...", tout en ayant les moyens ou se les donner. Là est la principale difficulté.

L'article parle de soldats du 3e RPIMa, qui comme on le sait, ne font pas partie des forces spéciales, même si leurs qualités sont indéniables ... Clairon Certes, les anglo-saxons ont une notion différente du terme "special" que nous-autres dans nos Forces... Toutefois, rien n'est hermétique en matière d'équipement et d'expérience, même si certains aiment bien se distinguer des autres. Toutefois, la réalité opérationnelle est parfois différente. Ce qui vaut pour une force "classique" avec un emploi particulier l'est tout autant avec une "spéciale" dû à sa mission et compétences, en terme d'efficacité, de discrétion, de portabilité ou de durabilité. À ce sujet, j'ai bien aimé l'article de RAIDS 462 sur les pratiques de la SLAE du 54ème RT dans le cadre de la CAPR. "Exercer son art" derrière les lignes ennemis comporte risques et sujétions, dont la prise en compte des équipements individuels en fonction du terrain et du climat !

Deux articles qui, au-delà de la technique, laissent à réfléchir sur un conflit de haute intensité avec l'emploi et la prépondérance de l'artillerie sous toutes ses formes. https://www.areion24.news/2024/12/31/un-corps-de-bataille-rapide-et-fort/ https://www.areion24.news/2025/01/01/2s35-koalitsiya-le-futur-de-lartillerie-russe/ Bien entendu le modèle de conflit évoqué n'est pas le seul possible en fonction de l'adversaire et des possibilités de mouvement pour la manœuvre.

Tout à fait... un canon rayé n'aura pas les mêmes performances (Vo) qu'un canon lisse avec un OFL à calibre (longueur du tube) et pression de la chambre similaires. Il reste la solution de la propulsion additionnelle pour augmenter la vitesse de la munition ainsi que le sous-calibrage. Le Caesar n'est pas adapté à cet l'emploi... Le 76 mm a été utilisé sur une plateforme terrestre (OTO Main Anti-aircraft Tank for Intercept and Combat), mais sans convaincre pour le moment. Bien sûr, dans le naval, monté sur une tourelle et sa suite de pointage, les "gros calibres" peuvent faire de l'anti-aėrien sur certaines cibles. Là, une munition complexe, voire sous-calibrėe, peut avoir son l'efficacité tout en ayant un coût inférieur aux missiles, en principe (Oto Melara Davide / Strales avec un projectile DART guidé de 40 mm). Pour un projectile réellement hypersonique, le canon électromagnétique est une piste. La technique pourra-t-elle en faire un moyen opérationnel à coût maîtrisé, c'est à voir...

Petit article de synthèse avec des propos souvent exaltés. https://www.secret-defense.org/materiel/la-france-est-prete-a-toutes-les-folies-et-equipera-son-futur-char-de-combat-de-ce-monstrueux-canon-de-140-mm-considere-comme-un-des-meilleurs-du-monde/ La suite sera un peu plus compliquée dans bien des domaines, dont la "coopération" Franco-Allemande...

La guerre d'Ukraine ne préfigure pas forcément les conflits futurs. L'usage du char de bataille peut s'avérer polyvalent en fonction des possibilités de mouvement et de manoeuvre, ainsi que les conditions et configurations du terrain. La guerre en ligne, de position et d'usure rebat les cartes du concept Air Land Battle... La différenciation entre "char", léger, moyen, lourd, de bataille, d'appui, amphibie ou aéroporté... demande de caractériser l'emploi et d'avoir des moyens suffisants pour effectuer une spécialisation. La formule miracle polyvalente est-elle possible techniquement sans en faire un objet complexe et accessible ? Peut-être, néanmoins les sujétions demeurent en terme de poids et d'usage, du chasseur de char à "l'artillerie spéciale", en passant par le char casemate ou cope cage intégral (?). À priori, l'engin principal de combat risque de devenir "multiple" avec des annexes réparties. C'est "l'intereffecteurs" en sus de l'interarmes pour se protéger des nouvelles menaces actuelles et prévisibles sur un champs de batailles 5D... Pour rester dans le classique évolutif, le concept armes et munitions de l'Ascalon va dans le bon sens. Aurons-nous les moyens de l'imposer. Rien n'est certain, RM étant prédominant dans ce domaine, la performance pouvant devenir secondaire face à l'industrie et la politique !... Un article en complément : https://www.opex360.com/2025/01/04/knds-france-diffuse-des-images-impressionnantes-de-son-canon-ascalon-en-action/

Évolutions sur le Hk-416F : https://www.forcesoperations.com/grenades-a-fusil-viseurs-et-autres-evolutions-a-letude-pour-le-hk-416f/ Et le retour des grenades à fusil...

Application de l'intelligence artificielle au niveau Brigade dans un exercice et plus à l'avenir : https://www.opex360.com/2025/01/02/larmee-de-terre-mise-sur-lintelligence-artificielle-pour-exploiter-ses-donnees-operationnelles-a-des-fins-de-renseignement/ Loin d'une fioriture technique, il s'agit de rendre applicable et performante la 5D. Bien entendu, la décision restera humaine. La conscience du champs de bataille ne permettra pas, toutefois, de faire l'impasse sur les moyens nécessaires "au contact" (!), mais de mieux les utiliser. Pour mémoire en actualisant les Commandements et la teneur des Divisions d'appui : https://archives.defense.gouv.fr/content/download/477470/7649424/Dossier de presse - Modèle Au contact (1).pdf La question d'une armée "mexicaine" et son Mercato reste posée...

Un nouveau venu dans la game : https://defence-blog.com/ukraine-tests-german-made-interceptor-drone/ On notera la nature et la grande simplicité de fabrication de la cellule. À quand un "RC A400M" ? Le concept "intercepteur" se place en complément du SHORAD, y compris pour contrer les hélicoptères... L'étape suivante sera-t-elle l'avènement dune "chasse" 3D avec des drones, ainsi que les moyens de détection/ciblage ? À suivre pour donner des idées à nos Forces et déterminer qui devra la mettre en œuvre de l'AdT ou de l'AAE ?

Il faudra bien allier armement, équipement, emport, protection, mobilité, discrétion, endurance avec le terrain et ses conditions climatiques : https://defence-blog.com/french-special-forces-train-for-cold-weather-combat/ Ce n'est pas simple pour les troupes conventionnelles, alors pour les spéciales...!

Sur blindé "SCORPION" équipé d'un tourelleau avoir un détecteur/localisateur basique, un brouilleur évolutif et une touche d'IA reste possible dans un ensemble "fusionné". Pour l'infanterie débarquée ou isolé, la problématique est differentes mais des capteurs et équipements électroniques portables existent. Une réception audio d'alerte et directionnelle est à l'étude ainsi que des IHM avec le programme Centurion. Quid pour la défense de nuit avec des optiques adaptées ? Reste les effecteurs avec différents calibres et leurs munitions. À courte distance l'effet de gerbe maîtrisé est à rechercher tout comme la formule de la munition programmée pour le plus loin, ce qui suppose un calibre suffisant, une télémétrie et un calculateur de tir... L'usage de la roquette est un autre domaine. En attendant les systèmes lasers et autre EM offensifs (☆), il faudra bien s'adapter avec des filets et cope cages fonctionnels sur les positions fixes et engins. Pour l'instant, les APS ou équivalents, quand on en dispose..., ne sont pas apparemment adaptés aux objets lents et aux trajectoires verticales (?). Le drone offensif (terme générique) a encore un fort potentiel de menace et d'agression pour des coûts modérés. Le conflit ukrainien le démontre, même s'il n'est pas forcément représentatif de tous les engements futurs. Je trouve Le Général Schill assez timoré sur ce sujet précis. Certes, j'en conviens, il n'est pas aisé de faire plus sans en avoir les moyens financiers. (☆) Dans cette game nous avons, outre le brouillage des transmissions de données et les faisceaux micro-ondes, l'effet à impulsion électromagnétique : https://cf2r.org/rta/armes-a-impulsion-electromagnetique-pourquoi-sont-elles-encore-tres-peu-utilisees/ Effectivement, un armement tactique basé sur ce principe est parfois évoqué mais pas utilisé pratiquement. Qui sait à l'avenir...?

Le glaive et le bouclier... sont toujours d'actualité. https://www.opex360.com/2024/12/25/larmee-neerlandaise-va-doter-ses-soldats-dequipements-individuels-pour-contrer-les-drones-fpv/ Mieux vaut avoir un 12 dans un groupe de combat que de lancer une tong... Un LG de 40 peut aussi officier avec une munition adaptée. Des systèmes portables de CME ont encore un devenir.

Vers l'emploi de l'essaim de drones. Les Armes au contact sont concernées, tout comme l'infovalorisation des moyens. Vaste sujet qui devra résoudre certaines difficultés. https://www.forcesoperations.com/les-essaims-de-drones-decollent-dans-larmee-de-terre/

L'essaim de drones en expérimentation par la STAT. https://www.forcesoperations.com/les-essaims-de-drones-decollent-dans-larmee-de-terre/ Mais qui dit menace dit aussi contre-menace, comme pour le glaive et le bouclier... https://defence-industry.eu/british-army-trials-advanced-radio-frequency-weapon-to-counter-drone-threats/ Les drones devront évoluer techniquement pour demeurer utilisable. L'employabilité pour un type d'engin risque d'avoir une vie courte. Le blindage des composants électroniques est-elle la solution ? Une arme EM anti-drone étant émettrice, son repérage est possible malgré son effet directif. Les tir de contre-batterie vont avoir un spectre élargi.

N'oublions pas l'artillerie de 155 mm et l'accès à la poudre pour son fonctionnement. https://www.forcesoperations.com/acceleration-capacitaire-en-vue-sur-fond-dannee-record-pour-eurenco/ Pour autant, une lacune se fait jour avec l'acide nitrique, composant nécessaire pour sa fabrication. Une dépendance de plus...!

C'est bien là tout le problème, y compris pour les chars les plus lourds... Les stratèges des États-Majors sont très occupés pour trouver des solutions efficaces et durables. À l'évidence la bataille des drones ne fait que commencer sur un fond de champs de bataille observable et dans sa grande profondeur. Pas simple d'obtenir une supériorité totale dans la 3D sur des surfaces importantes.

L'eusses tu cru...! (Article incomplet) https://meta-defense.fr/2024/12/17/knds-atmos-2000-caesar-accord-proces/ L'Europe de la Défense et de la libre concurrence entre amis ont de l'avenir.

Aujourd'hui les vertus du guidage par fibre optique se révèlent dans les drones low-cost pour passer outre les contre-mesures électroniques avec les systèmes GNSS et les liaisons de données. Et pourtant, au début des années 90 le concept du missile Polyphène a été expérimenté avec un tir au CEL de 60 km. La cible était un camion, dont un longeron du châssis a été coupé par une des ailes cruciformes ! https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=2009 Il est a noter que le polyphène était propulsé par réacteur dans un ensemble commun avec le réservoir de carburant pour en simplifier la fabrication. Sans nul doute que la fibre optique peut avoir des applications "terrestres" au-delà des 5 km de l'Akeron MP avec des trajectoires variées.

Vers le drone low-cost : https://www.forcesoperations.com/la-piste-du-low-cost-pour-massifier-la-flotte-de-drones-de-larmee-de-terre/

Avec un Trump et un Poutine on peut s'attendre à tout. Même le Directeur de l'OTAN, aux ordres, s'agite. Wait and see, pauvres de nous-mêmes avec le malheur ukrainien...

Engagez-vous, rengagez-vous...! http://www.milinfo.org/2024/07/dioramas-promodels-s-engage-avec-l-armee-de-terre.html Là nous auront un bel ouvrage.

On ne risque pas d'acheter du PULS, même la version greque dans la période...

Toutes les configurations sont à choisir en fonction du terrain et du climat. Les choses les plus simples sont souvent les plus efficaces en matière d'adaptation. La vision humaine a la particularité de distinguer les mouvements, les couleurs incongrues et les formes improbables dans un environnement donné. Un survêtement léger basique, un poncho bricolé et des rajouts de tissus, le tout dans le blanc, feront toujours l'affaire sur un fond enneigé. La problématique du grand froid demande des couches respirantes en dynamique. Mais ce n'est pas une nouveauté avec l'isolation thermique, l'humidité et le poids des équipements ! La tenue "Tundra" va perduer un moment avec les nouvelles tenues BME. Le tuilage des équipements réclame un "certain temps".