
Kamelot
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Tout ce qui a été posté par Kamelot
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Ce propos du CEMAT se place dans un temps donné et un contexte particulier. Il ne faut pas l'interpréter comme une "thèse" mais plutôt comme un constat. Par contre les solutions proposées me semblent un peu délétères. Mais ce n'est qu'un discours pour un anniversaire... L'agresseur tend vers l'offensive et l'agressé vers la défensive dans un premier temps. Les choses s'inversent, s'alternent ou se compliquent en fonction du rapport de force, du terrain et du contexte géopolitique. Mais tout cela l'Ecole de Guerre et la guerre elle-même l'enseignent, tout comme une victoire glorieuse n'est pas définitive, ni ne régle pas toujours favorablement un conflit par la paix. Il est évident qu'une guerre de haute intensité comme celui de l'Ukraine interroge grandement nos moyens, la façon de les utiliser et globalement notre politique de la Défense. L'adaptation, la volonté et l'imagination ne suffiront pas toujours, surtout sans moyens et une Nation déterminée... Faire avec, par la force des choses et en se faisant à l'idée ont leurs limites matérielles et temporelles, pour en rester à la Cavalerie.
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Ok c'est légitime et j'avoue que les images sont très dures. C'est la guerre, la vraie.
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C'était classique de piéger les mines AC posées à la main dans l'AdT, à une certaine époque. Un bouchon de mines était souvent mixte AC/AP. Les mines AC "indétectables" MIACID 51 de Alsetex avaient deux alvéoles pour placer des détonateurs à traction anti-relevage ou pour les utiliser comme des "IED"... avec la possibilité de les relier pour créer une charge plus importante. Cette méthode permet de neutraliser les engins mécaniques de déminage, comme observé en Ukraine. La mine est une arme terrible et nos adversaires potentiels n'auront pas de scrupules pour utiliser les mines AP ! Pour en revenir à l'usage de la moto, celui-ci est très employé en Afrique sub-saharienne. La tactique du rezzou a des adeptes ainsi que pour des mouvements discrets avec la motorisation électrique.
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"Faute de char, utilisons une moto..." https://armees.com/ukraine-guerre-drones-russie-moto/ Entre les drones et les mines, le destin du fantassin-motard va s'avérer terriblement difficile. À suivre !
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Je le répète une fois encore, nous avons beaucoup à apprendre des Ukrainiens en matière d'usage, de technique et de production pour les drones et sur beaucoup d'autres matériels et leurs adaptations pour en rester au terrestre. Aujourd'hui, factuellement, cette Nation a la plus grande expérience du combat en Europe ! "L'achat" de drones ukrainiens par la France est un épiphénomène mais qui a une portée symbolique, psychologique et pédagogique. Chacun devra retirer des RETEX son analyse et aller vers sa "révolution culturelle" en envisageant un éventuel conflit futur en fonction de son lieu, type et consistance. Le "low-cost" peut avoir des effets tactiques et stratégiques importants. Pourquoi s'en priver ? Nos conglomérats industriels d'armement et nos Généraux devraient s'en inspirer. Ils s'en remettront sur d'autres programmes et productions... Toutefois, la production urgente et massive en "temps de guerre" a aussi ses aléas et problématiques : https://defence-blog.com/ukrainian-defense-giant-supplies-poor-quality-explosives-for-drones/ La nécessité de la quantité ne doit pas empiéter sur la qualité en terme de sécurité et d'efficacité, sans pour autant se complaire dans le sur-technique ou l'hyper-normé. Il y a un juste milieu entre les "maniaqueries" de la DGA/STAT et les "couscoussières" improvisées, faute de mieux...
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L'eusses-tu-cru ?!... https://www.opex360.com/2025/04/27/le-chef-detat-major-de-larmee-de-terre-appelle-larme-blindee-cavalerie-a-se-reinventer/ La "drone line", les moyens d'observation et la puissance de l'artillerie ont laissé des traces dans la réflexion. Il n'en demeure pas moins qu'il faudra des blindés utilisables pour un emploi évolutif.
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Et sans cope cage SVP pour passer sous les ponts... Oui, cela démontre que tout ne peut pas être forcément emporté dans le compartiment du châssis. Le Serval ne fera pas exception comme d'autres blindés, d'ailleurs. Les munitions, indepimenta et matériels sont nombreux et volumineux pour un groupe de combat, sa mission et sa durée opérationnelle. Maintenant, se rajouteront les drones d'usage courant... Le "Griffon des légionnaires" est une adaptation expérimentale. Un système opérationnel avec un ou des essaims en nombre mériterait certainement un autre aménagement ou une nouvelle plateforme, à moins de rendre le dimensionnement plus compact (ensilotage ?). Il n'est pas certain qu'il se limitera à une seule plateforme. Les phases lancement et éventuellement de récupération ont aussi leurs sujétions. Il s'agit d'un nouvel emploi avec des effecteurs qui ne seront pas forcément identiques en taille et portée en fonction de leurs missions.
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Après les RETEX, l'AdT ira-t-elle vers l'emploi d'une "drone line" ? https://armees.com/tranchee-algorithme-drone-line-doctrine/ Cette interrogation trouvera réponse dans les moyens et volumes de nos unités qui vont se résumer à un Corps d'Armée structurel, une Division à deux BIA opérationnelles et 1 ou 2 GTIA indépendants... Il en est de même avec les autres unités européennes intégrées dans le dit Corps pour "l'interopérabilité" (!?). La progression en matière d'acquisition devra augmenter singulièrement en considérant les dotations actuels, aussi bien en RH, blindés résilients et... drones. Le point d'achoppement, au milieu du gué via la LPM, restera les budgets dédiés, les querelles de chapelle et les réticences de la Doctrine.
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Pour la réflexion et pourrait figuer dans les items des Trois Armées et de la dissuasion classique/nucléaire : La défense aérienne et le retour aux fondamentaux de la liberté d’action dans un monde aérobalistique https://www.areion24.news/2025/04/23/la-defense-aerienne-et-le-retour-aux-fondamentaux-de-la-liberte-daction-dans-un-monde-aerobalistique/
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La guerre Haute intensité, à quoi doit-on s'attendre ?
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Europe
Bonjour et merci pour votre post. Le sujet, intéressant, est technique et transverse aux trois Armées Francaise. Difficile de le dissocier pour le placer dans des items spécifiques. N'étant pas un féru du classement en ces lieux, à voir dans les chapitres Divers et Technique (?). Bon, ce n'est pas grave, vous n'aurez qu'une petite amende symbolique et pour l'exemple...! -
Le terrain commande toujours, ou presque... : https://www.forcesoperations.com/les-drones-en-milieux-montagne-et-grand-froid-ce-sport-de-masse-encore-a-creer/ Le RETEX dans les milieux difficiles sera à formaliser pour adapter ou développer des engins et matériels adaptés, si cela est possible. De même, l'emploi et de nouveaux besoins iront en évoluant. Nous en sommes qu'aux débuts...
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Encore un qui découvre l'eau chaude en fil avec un article exalté, comme à son habitude..., le record étant de 60 km et date de 1996 du côté du CEL, de mémoire. Toutefois l'utilisation pragmatique de plusieurs briques techniques accessibles n'est pas critiquable. https://www.secret-defense.org/materiel/le-brouillage-est-desormais-obsolete-dans-la-guerre-des-drones-grace-une-innovation-ukrainienne-qui-va-lui-permettre-de-lancer-une-flotte-aerienne-invisible/ Le Polyphène permettait des tirs lointains mais avec des contraintes mécaniques et des sujétions pour un porteur aérien manoeuvrant. Le drone, classique, autorise un déroulement moins brusque de la fibre. Un porteur gigogne ainsi équipé pourrait encore améliorer l'allonge. Tiens, je vais déposer un brevet ! Cela existe déjà d'une certaine manière : https://www.forcesoperations.com/lakeron-mp-sur-les-traces-dicare/ Le Polyphène : https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=2009 Dans le même genre il y a eu le programme EFOG et bien d'autres : https://www.thinkdefence.co.uk/2023/05/fibre-optic-guided-missiles-efog-m-polyphem-and-others/ Un effet indirect de ce type de guidage est la pollution des sites. Bon, dans la période c'est très secondaire pour les intéressés...
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Un peu tardif pour une lecture complète : https://meta-defense.fr/2025/04/20/samp-t-vs-patriot-en-ukraine/ Le dénigrement est un pilier important dans la communication. Ce ne sont pas nos politiques qui diront le contraire. L'addiction historique aux matériels US, la protection théorique de sa politique via "l'article 5" et les intérêts nationaux feront le reste avec l'Europe des masochistes naïfs... Là, pas besoin de Trump !
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Effectivement ce n'est pas la même chose en volume... Merci pour ce correctif. Ceci étant, cela n'est pas contradictoire avec "des drones du capitaine et du lieutenant", sans faire l'amalgame entre l'observation et les MTO. De même, un détecteur/brouilleur léger pour un groupe de combat est dans le domaine du possible. L'AdT étant très normée, une décentralisation totale se heurtera à des réticences d'autant que la connectivité peut apporter des flux au plus bas niveau et sous contrôle. Nous en sommes aux débuts, l'emploi évoluera certainement.
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Un drone de chez moi... http://www.paxaquitania.fr/2025/04/aerix-systeme-devoile-son-nouveau-drone.html?m=1 "La start-up AERIX SYSTEMS dévoile officiellement le 22 avril son drone AXS-µ1, un produit dont les caractéristiques ne laissent aucun doute quant à sa finalité: les interventions tactiques militaires"... La mobilité de l'engin est remarquable. Dans la verte et tactiquement il pourrait surprendre bien les systèmes DA/DAL, comme le montre une vidéo de l'article.
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Pour être une langue de vipère, à mon tour, je dirai que la Cavalerie devra faire, aussi, sa révolution culturelle, à défaut de disposer de moyens blindés pléthoriques et utilisables...
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Globalement je suis en phase avec l'expression et faire feu de tous les moyens avec pragmatisme. La difficulté sera d'encadrer les initiatives et choix tout en obtenant un volume crédible face à la masse et la durée d'un conflit de haute intensité. Là, ce n'est pas simple en considérant les budgets et l'intérêt de la Nation pour ce sujet... Il semble me rappeler (LPM ?) que les compagnies d'Infanterie disposeraient d'une section spécialisée drone et d'une autre de guerre électronique (détection/brouillage ?). Des unités "indépendantes" donneraient, possiblement, plus d'autonomie et de puissance dans les effets. On peut supposer que les autres Armes en feront de même avec des structures et objectifs différents, particulièrement pour l'Artillerie. La difficulté est de le faire à effectif constant. Quid de la réserve ?
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Oui, déjà vu et très bonne initiative du terrain, tout comme celle du 17eme Groupe d'artillerie de Biisskarrôsse (avec l'accent). À encourager ! https://www.opex360.com/2025/03/22/le-17e-groupe-dartillerie-a-la-capacite-de-fabriquer-60-drones-fpv-par-jour-au-plus-pres-du-champ-de-bataille/ Je vais commander la malette du petit droniste chez Temu pour Noël prochain. Chui un patriote, moi ! https://www.drone-actu.fr/drone-militaire/fabriquer-drone-militaire
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RETEX toute ! https://lignesdedefense.ouest-france.fr/avec-lukraine-mais-aussi-gaza-les-armees-profitent-denseignements-multiples/ Il est évident que de ne pas tenir compte des conflits récents et en cours serait irresponsable. Pour autant, quels seront les suivants et nos intentions politiques en la matière ? https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Camp_de_Sissonne
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Un article de Air et Cosmos sur l'acquisition des drones. Extrait concernant cet item : https://air-cosmos.com/article/defense-par-construction-les-contrats-verticalises-constituent-deja-une-forme-de-preparation-a-la-haute-intensite-70159 " La DMAé gère aussi des achats de drones, comment procédez-vous et avec quels résultats ? A la suite du début de la guerre en Ukraine, nous avons mis en place les premières capacités d'acquisition de drones « sur étagère ». En 2022, nous achetions quelques drones à la demande du ministère des armées. Aujourd’hui, nous avons acquis 2 500 drones « sur étagère ». Ce n'était pas notre mission d'origine mais nous nous sommes adaptés à un nouveau contexte en permettant aux armées de disposer très rapidement de capacités et d’un soutien associé pour une partie d'entre eux. Nous avons procédé de manière progressive, en commençant par des nano-drones, des micro-drones, des mini-drones puis des drones de contact plus gros. Le premier marché de drones remonte à fin 2021, avec des drones civils ou COTS, coûtant en moyenne 3 000 euros. Ce marché a été renouvelé fin 2023, nous en avons acquis 2 000, majoritairement français, mais pas exclusivement. Si l'Armée de Terre est le principal utilisateur, la Marine nationale et l'armée de l'Air et de l'Espace, ainsi que l'interministériel dont la gendarmerie et la police, en a également bénéficié. Un deuxième marché a porté sur des drones de contact plus spécifique avec une application de renseignement et de drones tactiques. En collaboration avec la DGA, nous avons sélectionné dès l’automne 2023 des acteurs français capables de fournir ce type de drones souverains : Thales, Delair, Surveycopter et EOS Technologies. Ces industriels ont constitué un groupement momentané d'entreprises pour lister au marché leurs propres références de drones, et, à la demande de l'Etat, d'autres références. Ainsi depuis fin avril 2024, les armées expriment leurs besoins qui se traduisent très rapidement en commandes exécutées dans les mois qui suivent. Nous avons ainsi commandé des DT-46, des NX70, et ce, en dizaines d'exemplaires. Enfin, fin décembre 2024, nous avons passé de nouveaux marchés, pour des drones encore plus imposants, auprès de quatre industriels, avec une commande de systèmes à deux vecteurs aériens par entreprise. Les quatre systèmes sont français, avec une élongation d'une centaine de kilomètres, et à décollage et atterrissage verticaux. Il s'agit du DT-61 de Delair, de l'Istar 330G d'EOS Technologies, du Comet H d'Atechsys, détecté par notre bureau BITD, et du Capa X de Surveycopter. Des discussions sont également en cours avec Safran. Pour chaque modèle, les tests sont faits par les industriels, qui les livrent donc directement aux forces armées. Les livraisons ont débuté fin mars, et l'EMA mènera un retour d'expérience au début de l'été. Parallèlement, les marchés de 2023 et d'avril 2024 continuent de s’exécuter."... À priori, nous sommes toujours dans l'expérimentation de certains modèles et leur emploi dans les forces. Un modèle unique par catégorie n'est pas forcément recherché, d'où ce sentiment d'anarchie... Pour les plus "gros", dommage que Dassault/Aviation Design n'aient rien proposé pour l'emploi de l'AdT et plus. L'expérience des formules techniques et aérodynamiques des "AVE" auraient apportées plus de discrétion, même s'il s'agissait de prototypes fonctionnels. https://aviation-design-uav.fr/demonstrateur-ave/ Cela aurait une autre "gueule" que le Patroller ou l'Aarok. Bon, je dois rêver...
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Effectivement le temps passe... Il doit bien rester quelques trucs "contemporains" à donner dans les dépôts de munitions, mais sont-ils encore suffisamment fonctionnels ? https://titus2h.e-monsite.com/pages/contemporaine/49-grenades-a-fusil-reglementaires.html C'est bien pourquoi il nous faut passer à autre chose avec les charges en développement et autres briques existantes correspondant au type d'agression souhaité. À noter que les charges "thermiques" reviennent à la mode. Et après tout, la grenade à main/fusil "F3" pourrait faire son retour en sus des LG de 40 mm. Elle peut avoir son usage en masse et de bons effets avec un système de visé moderne, dans les combats imbriqués ou urbains...
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Il s'agit d'une incitation pour faire travailler les bureaux d'études, faute d'un carnet de commande déclaré. Elle ne pourra pas perdurer encore longtemps la "plateforme parfaite", ne serait-ce qu'en nombre et sans parler de combats. Le contexte, les conflits et l'emploi évoluent avec des menaces qui le sont tout autant. "L'EMBT" doit évoluer aussi bien pour le(s) châssis que les fonctions des armements et emports. Volontairement je lis cette problématique avec l'ensemble des vecteurs terrestres sur un champs de bataille observable. L'Allemagne a pour avantage d'avoir une industrie effective, un marché accessible important et surtout les moyens financiers pour remplir le carnet de commandes...
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Il y a plus gros avec des grenades de 60/63/65 mm avec une pénétration de 300 mm... De nouvelles charges militaires sont en préparation. Certes, mais faire des stocks ne doit pas figer sur un délais long les avancées techniques nécessaires. Une certaine modularité des briques techniques pourrait s'affranchir des obsolescences et évolutions d'emploi. Le drone peut, éventuellement, rester sous la forme d'une munition en fonction de sa qualité et propulsion qui est généralement électrique (batterie). Mais ce ne sera pas le cas pour tous et nonobstant la temporalité des péremptions. La production devra suivre le rytme avec les outils additifs, robotiques, y compris décentralisés sur le terrain, ainsi que des stocks de matières premières et de pièces ad hoc, dont l'électronique. Les plateformes de transport/lancement et les systèmes associés peuvent se satisfaire du plus simple au plus sophistiqué, en passant par des remorques ou drone terrestres... L'usage d'essains réclame certainement un "certain dimentionnement". Bon, monter des "caisses" sur le toit d'un Griffon n'est pas très sayant pour la silhouette, mais avec la mode des cope cages, ça pourrait le faire...
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Ebee dans l'AdT : https://www.opex360.com/2025/04/22/larmee-de-terre-precise-lemploi-de-ses-nouveaux-mini-drones-ebee-vision-de-conception-americaine/ Extrait : ...« Cette nouvelle capacité, de par ses caractéristiques spécifiques, conjugue allonge, endurance, furtivité et célérité indispensables aux unités blindées sur le champ de bataille », explique l’armée de Terre, avant de souligner la simplicité d’emploi de ce mini drone ainsi que la rapidité de sa mise en œuvre , ce qui permet une « exploitation immédiate optimale des données recueillies ». Aussi, la « plus-value » apportée par l’eBee Vision fait d’ailleurs « évoluer la doctrine d’emploi […] en augmentant les capacités des escadrons de reconnaissance à renseigner dans la profondeur », poursuit l’armée de Terre. Et cela alors que, comme en témoignent les retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, le drones sont désormais omniprésents sur les lignes de front, ce qui fait que l’on parle désormais de « transparence » du champ de bataille."... Fallait-il encore le démontrer ?... Nos unités ont encore beaucoup à apprendre sur l'emploi des drones pour les utiliser et s'en défendre. Actuellement nous en sommes aux débuts des dotations avec des unités à constituer et former dans pratiquement toutes les Armes.
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Sujet transverse pour la réflexion. "découplage", ELSA, effecteurs stratégiques classiques, effets dans la grande profondeur et vecteurs complémentaires à la dissuasion globale..., cet article pose la question des moyens face à des adversaires potentiels qui eux ne se les posent pas ! https://www.areion24.news/2025/04/22/renouveau-de-la-dissuasion-conventionnelle-du-tir-de-loreshnik-et-de-ses-consequences/ La technique peut aller du "drone" au missile "balistique" en passant par le MdC ou les engins "hypersoniques" divers pour en rester au terrestre. Notre BITD est en capacité de les produire. Le "hic" ou risque réel est de discerner le type de vecteur avec le charge militaire emporté pour une riposte adaptée. À ce sujet, la détection des tirs et la définition des trajectoires, d'une manière souveraine et fiable, posent questions nonobstant la capacité réelle d'une possible interception. Le Dogme et l'Emploi devront y répondre.