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Kamelot

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Tout ce qui a été posté par Kamelot

  1. Là ça devient lassant avec un produit qui risque d’être totalement dépassé avec les engagements actuels et futurs. Une leçon à retenir, une de plus….! https://www.opex360.com/2025/04/19/attendu-par-larmee-de-terre-depuis-2016-le-drone-patroller-a-encore-des-difficultes-techniques-de-mise-au-point/?unapproved=417340&moderation-hash=9e00fd5718df1a94f5f287a258952d6e#comment-417340
  2. Kamelot

    Défense sol-air multicouches

    Là c'est bô et c'est Frâânncais ! https://air-cosmos.com/article/toute-premiere-presentation-publique-d-e-trap-l-arme-anti-drone-a-impulsions-electromagnetiques-francaise-69656
  3. Kamelot

    Défense sol-air multicouches

    Dans le genre "futuriste" sans être réellement nouveau, il y a ça en moche : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/guerre-futur-arme-secrete-personne-nattendait-cet-etrange-engin-peut-faire-tomber-centaine-drones-seul-coup-121322/?#k0akuctol4s4opl98oet15hsuo1jnicow Le bouzin Anglois n'est pas discret pour une bulle de défense de 2 km de diamètre. il ne sera pas à l'abri de vecteurs cinétiques classiques. Son utilisation tactique mérite quelques précautions envers les matériels électroniques amis. Il est conseillé de mettre son sonotone dans une boîte métallique...
  4. Kamelot

    Génie

    Avec une masse de seulement 28T pour être facilement aéroporté, il a sûrement fallut adapter des solutions de protections alternatives pour limiter la prise de poids. Surtout s'il doit agir en environnement très agressif . Effectivement, en la matière il n'y a pas de miracle, y compris en terme d'empreinte logistique et de souplesse pour la mobilité. Là il s'agit d'un concept relativement léger et protégé. Des moyens civils du BTP adaptés pourraient le compléter. Utiliser un "monstre chenillé" réclame des porte-chars pour l'engin, ses outils et son soutien. Sa discrétion et sa protection remeurent relatives dans une profondeur observable et surtout atteignable. Malgré les blindages, les outils présentent certaines faiblesses, surtout avec l'hydraulique et les capteurs, ainsi que les attaques par le haut. Tout cela réclame des moyens, dont des bulles de protection 3D pour un ensemble offensif qui se rassemble sur quelques points géographiques..
  5. Kamelot

    Génie

    Comme cela a été vérifié en Ukraine, la manoeuvre comporte un temp long pour acheminer les matériels, créer la brèche ou le passage et subir les aléas de la riposte sur un champs de bataille observable. Les systèmes de dégagement explosif semblent plus rapides dans l'exécution et la "discrétion tactique"... Pour autant, se défaire d'un champs de mines sur plusieurs axes n'est pas si simple en fonction du terrain aménagé et du type de mine utilisé avec sa mise en place. Cela constitue quand même autant de goulets d'étranglement pour la manoeuvre et sa suite logistique. Percer en force une ligne défensive bien établie demande une bonne préparation tactique et l'élimination, autant que possible, des moyens d'agression de l'ennemi. La ruse ou une faiblesse dans le dispositif ennemi est à rechercher en amont.
  6. Kamelot

    Génie

    Type de blindage, architecture ou aménagement, il existe certainement des solutions variées. Toutefois, contre certaines agressions, ce matériel devra être complété par des APS, des blindages reactifs, statistiques ou autres cope cages...
  7. Kamelot

    L'armée de Terre Française

    La 7eme Brigade en Roumanie : pas si simple que ça... https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lexercice-dacian-fall-en-roumanie-verra-t-il-le-deploiement-massif-de-moyens-de-la-7e-brigade-blindee/
  8. Kamelot

    Défense sol-air multicouches

    Si nous avons beaucoup à apprendre des Ukrainiens pour l'usage des drones et s'en défendre, cela n'empêche pas de revenir aux classiques et aux bons gestes de nos terroirs... https://www.opex360.com/2025/04/16/le-1er-regiment-dinfanterie-de-marine-a-signe-une-convention-avec-un-club-de-ball-trap-pour-la-chasse-aux-drones/ "La solution pour contrer les drones est essentiellement technologique dans la mesure où elle repose sur des capacités de guerre électronique pour brouiller leur système de navigation ou « couper » la liaison avec leur télépilote. Mais, dans certains cas, cette réponse peut s’avérer insuffisante, surtout quand il s’agit de faire face à des appareils dits FPV [First Person View] reliés à leur opérateur par un câble à fibres optiques. Aussi, dans ce cas, voire en dernier recours, et même si sa portée est limitée, un fusil de chasse peut être fort utile, les plombs d’une cartouche de chevrotine étant suffisants pour déstabiliser un drone FPV...." Les "plombs" étant abandonnés pour des raisons écologiques..., les nouvelles cartouches de qualité militaire utilisent des mini-barreaux en tungstène pour obtenir une bonne portée. Excellente initiative pour le tir rapproché des petites MTO et autres FPV. Cela devrait faire des émules dans les autres unités et Armées, nonobstant l'usage de simulateurs. Il ne restera que le dressage d'un bon chien pour rapporter le volatile, ou pas...
  9. Le moyen est utilisé en Ukraine et ce modèle a été présenté sur le Grizzly des FS. Pourquoi pas, avec de bonnes cuisses, un sac à dos et l'armement... Comme toujours, se pose la recharge batterie en fonction de la durée de la mission.
  10. Indépendamment de l'Inde, l'avenir des ventes à l'export du Rafale risque d'avoir un goût amer, même avec le standard F5 en perspective. Le KF-51, par exemple, fait son chemin avec une cellule à la mode "génération 5". Les EAU, l'Indonésie et bien d'autres à terme, semblent s'y intéresser de près. Il n'attendront pas un hypothétique NGF coûteux et exportable sous condition. On notera que l'Indonésie et les EAU ont des ambitions financières et techniques pour industrialiser leurs moyens sans dépendre des USA dans le contexte géopolitique actuel. Les Européens devraient s'en inspirer et depuis un moment... Pour l'Inde, le Rafale est un passage obligé pour acquérir les techniques nécessaires à son émancipation aéronautique. La temporalité est difficile à évaluer, mais il ne sera pas suffisant pour le programme AMCA, surtout pour la cellule et les qualités de discrétion souhaitées...
  11. Pour les "flak tower", les russes ont déjà mis le concept en pratique, y compris sur des immeubles... et utilisent souvent leurs radars sur des mats déployables. Comme quoi depuis la 2ème GM les idées pragmatiques demeurent, faute d'avoir un système de détection aéroporté efficace et permanent pour contrer les attaques TBA. https://air-cosmos.com/article/des-systemes-antiaeriens-pantsir-sur-les-toits-de-moscou-64045 https://defence-blog.com/russias-flak-towers-target-ukrainian-suicide-drones/ https://defence-blog.com/russia-builds-flakturm-to-counter-ukrainian-drones/ Occuper un point haut est indispensable pour avoir un champs de détection et de tir libre de tout masque ou obstacle. Il en est de même pour les transmissions. En accompagnement, c'est plus "délicat" pour ne pas devenir une cible soi-même, en fonction de la portée de l'armement embarqué... ! De même, les systèmes de déni d'accès aérien ne sont pas à la fête lorsqu'ils sont à portée de drones. Là, le "multicouches" prend tout son sens. La LAD demande des moyens conséquents sur un grand territoire. Donc, pas simple et gratuit...
  12. Ah, désolé, j'ai loupé cet épisode, n'étant pas toujours présent ou suffisamment attentif... Nous ne sommes pas loin des smartglider et autres engins planants développés pour les vecteurs aériens pilotés et RC cargos. Une "mise en place" par un propulseur solide en sol-sol est aussi fonctionnel, comme la GLSDB . Les différentes techniques et catégories peuvent s'ajouter ou se compléter pour donner des effecteurs et tactiques novateurs. Une attaques "toutes strates et techniques", en saturation et/ou en discrétion semble être une méthode pour supprimer les dénis d'accès de surface. Le nombre et son coût pourront-t-ils être aussi efficients que des armements moindres mais plus "sophistiqués" ? Un mixte semble être une solution raisonnable avec des temporalités différentes, en fonction des cibles. Donc, innovons et sans complexe !
  13. Kamelot

    Génie

    Et pourquoi pas pour l'AdT, y compris avec des engins comme les Caterpillar D6 militariséss ou autres disponibles ? https://www.opex360.com/2025/04/13/la-british-army-developpe-le-weevil-un-systeme-robotise-pour-ouvrir-des-breches-dans-les-champs-de-mines/ Le système AMX-30 B2 DT modernisé pourrait trouver un nouveau châssis... http://www.maquetland.com/phototeque/impression/18373
  14. Juste pour mieux appréhender les notions de volume, employabilité et projection... https://air-cosmos.com/article/etats-unis-73-vols-d-avions-de-transport-lourds-pour-deployer-plusieurs-batteries-de-patriot-au-moyen-orient-70124 Le petit monde de la défense aérienne et de ses systèmes sol-air n'est pas épargné par les sujétions et contraintes de l'élongation géographique et des moyens à mettre en oeuvre.
  15. Kamelot

    Ici on cause fusil

    Là, il sagit de faire dans le lourd et le précis sur cible molle, à priori... Bon, la formule demande un haut niveau technique et certainement des développements complémentaires..., foi d'un ancien utilisateur ! https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-institute-of-saint-louis-is-working-on-a-12-7-mm-calibre-guided-sniper-bullet "L'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis (ISL) fait avancer le projet d'un projectile guidé de 12,7 mm qui améliorera encore la précision des tireurs d'élite. Ce travail s'appuie sur l'expérience acquise dans plusieurs programmes de munitions guidées, allant des fusées de correction de trajectoire pour obus d'artillerie aux munitions de moyen calibre. Installer l'électronique nécessaire au guidage d'un projectile d'environ 54 mm de long et d'un diamètre maximal de 12,7 mm représente un véritable défi. Non seulement tous les éléments doivent résister à l'accélération du tir, mais les composants internes doivent également être testés individuellement lors de tirs réels. À notre connaissance, seuls les États-Unis et la Russie ont lancé un programme visant à équiper leurs tireurs d'élite de munitions guidées. Baptisé EXACTO (pour Extreme Accuracy Tasked Ordnance), l'un des projets américains lancés par la DARPA a donné lieu à quelques démonstrations en 2015, mais aucun produit ne semble avoir été développé à partir de ce projet. Quant à la munition russe, son développement a débuté lors de la démonstration d'EXACTO ; on sait peu de choses sur le sort de la munition guidée de 12,7 × 108 mm destinée à améliorer les performances des fusils russes à longue portée. La balle I-SMART (ISL Sniper Munition Actuated to Reach Target) de 12,7 mm, nom donné à cette munition à l'Institut de Recherche de Saint-Louis, est composée de cinq éléments. À la pointe de la balle se trouvent l'optique, utilisée pour la phase de guidage terminal, suivie de l'électronique de navigation, puis de l'alimentation, de l'actionnement et enfin des communications. Un capteur optique intégré à la pointe assure le guidage terminal ; mais jusqu'à présent, pour les tests, la correction de trajectoire a été calculée par une unité terrestre. Ainsi, la munition communique avec la station terrestre du tireur d'élite pendant le vol. Cette solution de communication devrait être remplacée, dans le futur, par un calcul embarqué. Les actionneurs aérodynamiques ont déjà été testés en laboratoire et en soufflerie, mais doivent encore être testés en tir réel. L'ISL vise à offrir une capacité de correction latérale considérable de 50 mètres à une portée de 2 000 mètres. Compte tenu du temps de vol d'environ trois secondes, cela augmenterait non seulement la probabilité d'impact, mais permettrait également au tireur d'atteindre une cible en mouvement, même à une vitesse transversale de 60 km/h. De plus, cette technologie permettra aux tireurs moins expérimentés d'obtenir des coups précis, augmentant ainsi leur précision avec moins de formation. Selon EDR On-Line, ISL souhaite rendre cette munition compatible avec les fusils de précision de calibre 12,7×99 mm. Aucune date n'a été communiquée pour les tests finaux, qui porteront le projet au niveau TRL5. ISL recherchera alors un partenaire industriel et transférera son expertise pour faire évoluer le démonstrateur vers le niveau produit."
  16. Kamelot

    L'Artillerie française

    https://www.opex360.com/2025/04/10/artillerie-la-dga-prevoit-de-mener-les-essais-des-potentiels-successeurs-du-lru-dici-la-mi-2026/ " Étant donné qu’une solution souveraine est privilégiée pour remplacer les neuf derniers Lance-roquettes unitaires [LRU] de l’armée de Terre, la Direction générale de l’armement [DGA] a lancé le programme FLP-T [Frappe Longue Portée – Terrestre], dans le cadre d’un « partenariat d’innovation » impliquant MBDA [associé à Safran] et ArianeGroup [allié avec Thales]. Concrètement, cette procédure vise à notifier des contrats de recherche aux industriels sollicités pour mettre au point une nouvelle capacité. Puis, les solutions jugées les plus efficaces sont retenues pour une seconde phase, dite de « développement », avant d’être de nouveau mises en concurrence. La meilleure fait ensuite l’objet d’une commande. Comme seulement deux consortiums ont été sélectionnés par la DGA, le partenariat d’innovation mis en place pour le programme FLP-T devrait, théoriquement, se concrétiser plus rapidement. D’ailleurs, lors d’une audition au Sénat, en novembre dernier, le Délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, avait indiqué que si les industriels « travaillaient bien », alors les « premières commandes pourraient être lancées fin 2025 ou début 2026 ». Et d’ajouter : « Pourquoi pas plus tôt ? Du fait de la définition des besoins, d’itérations avec l’armée de Terre, mais aussi une certaine confusion dans les demandes. Le successeur du LRU doit être souverain, nous travaillons dans ce sens ». Seulement, ce délai ne sera vraisemblablement pas tenu. En effet, selon des informations de Defense News, qui a sollicité la DGA, les tirs de démonstration effectués par les systèmes développés par les industriels concernés devraient avoir lieu « dans un an » au plus tôt. Soit d’ici la mi-2026. Pour le moment, seul le tandem MBDA / Safran a communiqué sur la solution qu’il est en train de développer, en dévoilant la maquette d’un lance-roquettes multiples appelé « Thundart », à l’occasion de l’édition 2024 du salon aéroterrestre EuroSatory. « Forts de notre connaissance en matière de propulsion, nous avons été sollicités pour travailler au remplacement de lance-roquettes unitaires, sujet sur lequel nous travaillons avec Thales », a simplement indiqué Martin Sion, le PDG d’ArianeGroup, lors d’une récente audition au Sénat. De son côté, interrogé par Defense News, Thales a indiqué être « pleinement mobilisé » aux cotés d’ArianeGroup pour « proposer un système d’appui-feu souverain capable de traiter des cibles de grande valeur ». Sauf que le LRU arrivera au bout de son potentiel en 2027. Fin novembre, le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre, s’était fait une raison, en estimant « nécessaire » de prolonger les LRU « puisqu’ils ne seront pas remplacés à court terme ». Et cela n’ira pas sans poser un immense défi aux maintenanciers de l’armée de Terre étant donné que ce type d’équipement n’est plus soutenu par l’industriel américain qui l’a conçu. Récemment, le détachement de Tulle de la 13e Base de soutien du matériel [BSMAT] a effectué plus de 120 heures de travail [dont 100 heures de recherches, faute de disposer d’une documentation en français] pour réparer la boîte de vitesses HMPT-500E d’un LRU." Cela étant, la possibilité d’un achat sur « étagère » n’est pas totalement exclu. Dans son dernier avis budgétaire sur le programme 178 « Emploi et préparation des forces – Terre », la députée Isabelle Santiago avait précisé que des « travaux étaient menés en parallèle pour étudier le recours à une solution étrangère » dans le cas où le programme FLP-T prendrait trop de retard
  17. Kamelot

    Ici on cause MBT ....

    En parlant de niveau... https://www.facebook.com/share/v/19Gg6Rwzy5/ Sans un APS réellement volumétrique et une sérieuse défense antidrones multicouches, la durée de vie d'un char de bataille est "limitée". Artillerie, mines, aménagements défensifs et effecteurs cinétiques rapides sont, aussi, autant de menaces.
  18. Les prémices d'un "nouveau" calibre pour jouer les trublions ? https://www.opex360.com/2025/04/05/gendarmerie-le-gign-sassocie-a-swiss-p-defence-pour-developper-une-cartouche-de-type-65-mm-grendel/ https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grendel_6,5_mm
  19. Vers des drones porteurs de bombes planantes ? Ce concept peut se retrouver avec d'autres vecteurs comme les RC et autres engins "cargos"... https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-hitting-precisely-at-50-km-with-a-50kg-ordnance-and-at-low-cost-the-igb-50-stealth-glide-bomb-by-the-french-german-research-institute-of-saint-louis SOFINS 2025 – Frapper précisément à 50 km avec une munition de 50 kg et à faible coût : la bombe planante furtive IGB 50 de l'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis Effectuer une frappe de précision à 50 km de portée est généralement l'affaire de roquettes d'artillerie guidées ou d'obus d'artillerie de 155 mm spécifiquement guidés. Si leurs capacités de frappe de précision ont un coût considérable, elles ne permettent pas de traquer des cibles en mouvement. L'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis (ISL) a développé une bombe planante répondant à ce besoin, notamment pour l'armement des drones. Grâce à l'altitude de vol de la plateforme et au taux de plané de la bombe, il est possible de larguer l'engin létal à distance sans avoir à le lancer à grande vitesse et avec des accélérations extrêmement élevées depuis le tube du canon. Exploitant ce concept, ISL a développé l'IGB 50 (ISL Glide Bomb), 50 étant la masse de l'arme en kilogrammes. L'objectif était d'obtenir sur une cible un effet létal similaire à celui d'un obus d'artillerie de 155 mm dans un CEP très réduit, inférieur à 1 mètre. Pour les scientifiques et ingénieurs de l'ISL impliqués dans le développement de l'IGB 50, le coût du système, une fois produit, devrait être comparable à celui d'un obus d'artillerie assisté par roquette et muni d'une fusée à correction de trajectoire. L'IGB 50 possède un fuselage aérodynamique avec des ailes en flèche dépliables et un empennage cruciforme. Sa forme, en matériau composite, permet non seulement une finesse supérieure à 5:1, mais aussi une réduction de la surface radar vue de dessous et de face. Outre sa grande autonomie et sa furtivité, l'IGB 50 atteint rapidement sa cible, atteignant des vitesses allant jusqu'à Mach 0,5. Le connecteur situé sur le dessus du fuselage permet à la bombe planante de recevoir les données de la grille cible de la plateforme porteuse, qui peut facilement être un drone tactique d'une capacité de charge utile de 50 à 60 kg, compte tenu de la masse de l'armement. La navigation initiale s'effectue selon le guidage GNSS ; pour accroître la résistance au brouillage et à la mystification, ISL a adopté une antenne à diagramme de rayonnement contrôlé (CRPA) spécialement développée. Celle-ci s'adapte dynamiquement aux signaux de brouillage ou de mystification en formant des points nuls dans la direction de l'interférence, limitant ainsi les effets néfastes des systèmes de navigation ennemis au sol. Une plateforme inertielle fait bien sûr partie du système de navigation et remplace les entrées GNSS en cas d'indisponibilité de celles-ci. ISL a également intégré une intelligence artificielle (IA) embarquée. Le guidage terminal est basé sur des images, un capteur optique étant visible à l'avant. EDR On-Line a compris que les algorithmes d'IA intégrés au logiciel de guidage terminal permettent à l'IGB 50 de trouver sa cible même si elle s'est éloignée de ses coordonnées d'origine ou effectue des manœuvres d'évitement. Les actionneurs de queue cruciformes ne servent pas seulement à diriger la bombe vers sa cible ; l'IGB 50 peut également être chargé d'attaquer la cible depuis n'importe quelle direction préférée, en évitant les obstacles qui l'entourent, l'angle d'attaque étant également variable, de l'attaque latérale à l'attaque supérieure, cette dernière option étant visible dans la vidéo suivante. EDR On-Line a appris qu'ISL travaillait avec une entreprise européenne sur l'industrialisation d'une version encore plus petite de la bombe planante. Les travaux sur le projet IGB 50 se poursuivent chez ISL, avec pour objectif d'ajouter des capacités supplémentaires, telles que l'engagement de cibles à un moment précis et l'attaque en essaim.
  20. Vouloir un Serval avec 4 portes et un plateau reviendrait à concevoir une nouvelle caisse, voire un nouvel engin pour respecter les équilibres techniques en fonction de la masse... Pour compléter la critique, le Serval n'a pas été conçu, semble-t-il, pour porter une tourelle. Il y a le Sherpa Light avec sa version Scout... en plus léger et une protection inférieure.
  21. De la MTO AP/AV au système de systèmes... Du "SCAF" pour aéro-terrestre ! https://www.forcesoperations.com/chez-mbda-une-famille-akeron-elargie-aux-munitions-teleoperees/ Extraits : "la MTO deviendra à terme un élément d’un scénario complexe visant, par exemple, à saturer la défense sol-air adverse. Qu’importe sa taille, la meute sera hétérogène pour MBDA. Selon la mission et l’adversaire, elle sera composée de MTO armées ou inertes, de leurres, de drones de guerre électronique, de relais de transmission, etc. L’intelligence artificielle y aura un rôle à jouer pour garantir la meilleure coordination mais aussi pour faire de la détection-reconnaissance-identification (DRI) automatique, des briques pour lesquelles MBDA pourra miser sur sa start-up NEODE Systems créée en 2024." "Si l’Akeron RCX 50 n’a pas été retenue pour l’appel d’offres « MTO CP » lancé l’an dernier par la Direction générale de l’armement, « nous avons décidé au dernier trimestre 2024 de faire un gros effort de financement pour finir le développement ». Ce jalon sera atteint d’ici la fin de l’année, moment également choisi pour préparer l’entrée en production. Des premières livraisons seront envisageables en 2026. Après les tests, la RCH 170 devrait à son tour entrer en production l’an prochain. MBDA a d’emblée pris en compte la question de la masse en s’appuyant sur l’intégration la plus simple possible des différents composants. Une démarche engagée dès Colibri et Larinae et facilitée par la récupération d’un maximum de briques disponibles en interne, à l’exemple du calculateur et des charges hérités des missiles Akeron." "À l’autre bout du spectre, le sujet des MTO longue portée « bouge beaucoup depuis janvier ». L’émission d’une demande d’information est désormais pressentie par la filière industrielle, cette fois pour des munitions capables d’atteindre une cible à plusieurs centaines de km." Les feux dans la grande profondeur ne sont pas réservés qu'aux moyens classiques de l'Artillerie (roquette guidée, missile pseudo-balistique, MdCT, RC...), les drones s'y ajouteront avec des temps d'action et des tactiques différents.
  22. Kamelot

    Remplacement des alphajet?

    Oui, à la base bien sûr..., mais qu'en sera-t-il demain avec les drones, les IA et les pilotes gestionnaires de systèmes ? Le contexte et nos moyens financiers auront, peut-être et aussi, des priorités à gérer. Sous un trait humoristique, j'écorne un tantinet l'image de la PAF. J'avoue, malgré le respect qu'il faut avoir pour le professionnalisme de cette composante ! À noter qu'il existe d'autres patrouilles et démonstrateurs d'excellence portant nos couleurs. Le monde évolue, en attendant mieux il s'agit de conserver les Gadget en état. Les remplacer ne sera pas chose aisée sur le fond comme sur la forme, tout en intégrant l'Histoire de la PAF ; ses hommes et matériels
  23. (En Francais c'est plus simple) SOFINS 2025 – Fly-R détaille son drone R2-120 Raijin, la base de la munition de vol stationnaire MBDA Diamond Shaped https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-fly-r-details-its-r2-120-raijin-uav-the-base-for-the-mbda-diamond-shaped-loitering-munition Présentée pour la première fois à l'IDEX 2025, la munition de vol stationnaire MBDA Diamond Shaped a été développée en partenariat avec Fly-R, l'entreprise réunionnaise spécialisée dans les drones à ailes rhomboïdales. SOFINS a été l'occasion de rencontrer les représentants de l'entreprise et d'obtenir plus de détails sur la cellule utilisée dans ce produit MBDA. Il y a deux ans, lors du salon SOFINS 2023, Fly-R dévoilait ses produits et recevait le premier prix de l'innovation, remis par Mme Florence Parly, ancienne ministre française de la Défense, à M. Rémi Albert, PDG de l'entreprise. « Ce prix a été déterminant pour ouvrir de nombreuses opportunités à notre entreprise », a-t-il déclaré à EDR On-Line, dont le stand présentait fièrement la maquette du R2-120 Raijin, celui utilisé pour développer la nouvelle munition rôdeuse en partenariat avec MBDA. Le fuselage du R2-120 Raijin est de section carrée et équipé d'une aile rhomboïdale repliable brevetée, permettant son lancement depuis un tube. Tous les autres produits Flyr-R, également équipés d'ailes rhomboïdales, sont fixes, ce qui simplifie la phase de conception. La plupart des données étaient déjà présentées dans l' article de SOFINS 2023. Cependant, le PDG de l'entreprise a détaillé un peu plus en détail l'un des éléments clés du R1-120 Raijin : le mécanisme breveté de déploiement des ailes. La cellule est équipée de deux paires de demi-ailes, l'une articulée sur la partie inférieure avant du fuselage et l'autre sur sa partie supérieure arrière. L'aile inférieure se replie vers l'arrière tandis que l'aile supérieure se replie vers l'avant. Le déploiement des ailes suit une séquence spécifique : les ailes inférieures, qui à leur extrémité portent le stabilisateur vertical, se déploient plus tôt, l'extrémité supérieure des ailes engageant les stabilisateurs formant une structure fermée, tandis que l'extrémité supérieure de l'aile s'engageant dans une fente du stabilisateur vertical. « C'est ce qui permet à notre R2-120 Raijin de ne présenter aucun flottement à haute vitesse », a déclaré le PDG à EDR On-Line, ce qui garantit une stabilité de vol maximale, notamment à haute vitesse. La phase la plus critique est la transition, et Fly-R a effectué plusieurs essais en soufflerie de l'ONERA pour surmonter tous les problèmes. Selon Fly-R, aucun autre système de cette catégorie n'offre la même maniabilité à grande vitesse et la même répartition entre vitesse minimale et maximale. « Le R2-120 Raijin est quasiment qualifié », a déclaré Remi Albert à EDR On-Line. Un panneau présentant les autres produits de l'île de la Réunion, tous dotés d'une aile rhomboïdale, le numéro indiquant l'envergure de la cellule, était visible sur le stand Fly-R. Une bonne occasion de comprendre à quel stade de développement se trouvent ces systèmes. Deux cellules plus grandes que le R2-120 Raijin sont également conçues pour l'attaque : le R2-150 et le R2-240. Le premier est propulsé par un moteur électrique, a une masse au décollage de 15 kg, une envergure de 1,5 mètre et est entièrement qualifié. La principale différence avec le R2-120 Raijin réside dans sa voilure fixe, ce qui simplifie considérablement la conception et les essais. Le R2-240 est équipé d'un moteur hybride, a une masse au décollage de 60 kg, une envergure de 2,4 mètres et est actuellement au stade de prototype. Le R2-HSTD, acronyme de High-Speed Target Drone, pèse 90 kg et a une envergure de 2,4 mètres. Il est propulsé par un turboréacteur et peut atteindre Mach 0,65 en vol pendant une heure jusqu'à une portée de 60 km. En tête de liste, on trouve le R2-600, un système hybride rhomboïdal sans pilote de moyenne altitude et longue endurance (MALE) d'une envergure de 6,1 mètres. Il est propulsé par deux moteurs électriques à hélices propulsives situés latéralement à l'arrière du fuselage, la boîte à air supérieure assurant l'admission du moteur servant à recharger les batteries. Sa vitesse de décollage sera de 97 nœuds et il nécessitera une piste de 500 mètres de long pour le décollage et l'atterrissage. Sa vitesse de croisière sera de 145 nœuds pour une autonomie de 25 heures, tandis que sa vitesse maximale sera de 270 nœuds. Sa masse au décollage sera de 1 600 kg, dont 600 kg de charge utile. Actuellement, le R2-600 n'est encore que sur les écrans d'ordinateur, « mais sa conception est à un stade très avancé », conclut M. Remi Albert." (Il me semble bien que MBDA avait, à l'époque, déposé un brevet sur l'aile rhomboïdale pour équiper les bombes stand-off avec un kit... Depuis, la technique est utilisée, comme sur la SDB.)
  24. (En Francais c'est plus simple) Sujet pouvant se retrouver avec la défense multicouches et les moyens aéro-terrestres... https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-drones-killing-drones-the-asterodyn-hawai-tech-solution Des drones tuant des drones, la solution Asterodyn/Hawai Tec Dans les espaces SOFLAB et SOFTECH, où les start-ups présentaient leurs systèmes, les visiteurs de SOFINS 2025 ont pu découvrir de nombreux développements innovants. Parmi eux, deux entreprises, Asterodyn et Hawai Tech, unissent leurs compétences pour développer un drone dont la mission sera de détruire son homologue. La première exploite son expertise en matière de drones à grande vitesse conçus pour la réalisation de vidéos, les adaptant à ce nouveau rôle grâce à leur vitesse et leur maniabilité optimales, tandis que la seconde fournit le logiciel de planification et d'exécution de la mission. Les drones Asterodyn sont constitués d'un corps central contenant les batteries et l'électronique, et de quatre bras en saillie, disposés en X à 90°, supportant les moteurs et les hélices. Une gamme complète de drones de ce type est disponible. Un système simple permet de les identifier : le premier chiffre, composé d'un ou deux chiffres, correspond au diamètre de l'hélice en pouces, tandis que le second indique le nombre de moteurs, correspondant à celui des hélices. Ainsi, le plus petit, le 54, est équipé d'hélices de 5 pouces et de quatre moteurs, tandis que le plus grand, le 128, est équipé de huit moteurs et du même nombre d'hélices de 12 pouces. La structure est en grande partie en fibre de carbone. Dans ce dernier cas, chaque bras est équipé de deux moteurs, un avant et un arrière, contrarotatifs. EDR On-Line a compris que la vitesse de rotation pouvait être ajustée, générant ainsi un couple permettant de manœuvrer le drone. Une grande maniabilité est essentielle pour suivre un objet volant à des fins vidéo, ainsi que pour intercepter un drone ennemi et l'éliminer d'un tir direct Le 128 est celui sélectionné pour la mission anti-drone ; sa masse au décollage est d'environ 2 kg, son autonomie de 20 km et sa vitesse de pointe de 300 km/h en seulement 1,4 seconde permettent de remporter même les engagements de dernière minute. EDR On-Line a compris que l'approche s'effectue généralement à une vitesse plus faible, généralement autour de 150 km/h, la vitesse maximale étant atteinte lors de la phase d'attaque finale, où la vitesse maximale peut atteindre 400 km/h. Selon la situation, l'attaque peut être menée par l'arrière, le côté ou l'avant. En septembre 2024, une première démonstration a été organisée par Asterodyn, puis en janvier 2025, le 128 a été utilisé comme système de vision à la première personne. L'opérateur était équipé de lunettes de réalité virtuelle pour piloter le drone et visualiser la scène capturée par la caméra embarquée. La prochaine étape sera franchie à l'été 2025, lorsque le drone sera utilisé pour attaquer un adversaire de manière autonome. C'est là qu'intervient Hawai Tech. Lors du SOFINS 2025, il a été possible d'observer sur écran la phase de planification et d'exécution d'une mission de reconnaissance menée par deux drones. Le système permet de replanifier l'opération de manière autonome grâce à des algorithmes d'intelligence artificielle (IA). Ce système permettra également d'optimiser la mission d'attaque au sol dans le rôle antidrone. Le « cerveau » du drone exploitera les informations des capteurs optroniques pour localiser et valider la cible. Un opérateur sera toujours présent pour confirmer la cible et donner le feu vert à l'attaque, puis la suivre et la détruire. Les drones Asterodyn peuvent être lancés depuis un hélicoptère ; fournir une couche défensive autour de la plate-forme volante principale pourrait bien devenir un autre rôle pour ce type de drone, un officier supérieur des forces spéciales françaises ayant déclaré, lors de la cérémonie d'ouverture du SOFINS , qu'à l'avenir les hélicoptères pourraient bien être « escortés » par des systèmes sans pilote peu coûteux, ce qui augmenterait systématiquement la capacité de survie de la plate-forme principale à voilure tournante.
  25. Kamelot

    Remplacement des alphajet?

    Et si l'avenir de la PAF était les drones ? Après tout il existe déjà des spectacles scéniques avec moult engins... Concomitamment avec la PAF, il va falloir, peut-être, songer à l'avenir de la formation des pilotes de l'aviation embarquée. Entre les appontages virtuels, les catapultages simulés et les systèmes automatiques US, quid du tour de main en manuel ?
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