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Kamelot

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Tout ce qui a été posté par Kamelot

  1. Kamelot

    Ici on cause MBT ....

    Projets Européens FMBTech et Marte : https://www.opex360.com/2025/04/22/char-du-futur-dirige-par-le-francais-thales-le-projet-europeen-fmbtech-a-ete-officiellement-lance/ EXTRAITS : "En mai 2024, soit quelques jours après la signature d’un protocole d’accord par la France et l’Allemagne afin de relancer le « Système principal de combat terrestre » [MGCS – Main Ground Combat System] en le réorganisant selon une logique de « piliers », la Commission européenne dévoila une liste de cinquante-quatre projets éligibles à un financement du Fonds européen de défense [FEDef], dont deux devaient permettre de développer des technologies pour un « char de combat du futur ». Ainsi, doté de 20 millions d’euros, le projet MARTE [Main ARmoured Tank of Europe] fut confié au consortium allemand « MARTE ARGE GbR », composé de KNDS Deutschland et Rheinmetall Landsysteme. Réunissant des industriels issus de douze pays, appartenant pour la plupart au club « Leopard 2 » [ou sur le point de le rejoindre], MARTE « étudiera et concevra une nouvelle plateforme de char de combat devant répondre aux exigences actuelles ainsi qu’aux menaces et aux besoins futurs, en intégrant des technologies innovantes et disruptives », avait expliqué la Commission européenne, à l’époque... Quant au second projet, appelé FMBTech, sa coordination fut confiée à Thales. Outre la France, via KNDS France, Arquus, MBDA, Safran et la filiale française de l’allemand Hensoldt, la Belgique [avec John Cockerill Defence, également partie prenante dans MARTE], l’Allemagne [avec Scertas GmbH], la Finlande, la Norvège, l’Italie, la Grèce et l’Espagne devaient y être représentées, de même que la Slovaquie, la Pologne, l’Irlande, la République tchèque et Chypre. Devant aussi bénéficier d’un financement de 20 millions d’euros, FMBTech devait définir et spécifier « les meilleurs technologies innovantes pour une architecture de système de chars de combat », avait détaillé la Commission européenne. Il permettra « aux chars de combat européens existants et futurs d’atteindre le niveau opérationnel le plus élevé pour de futurs scénarios de combat terrestre. Le char de combat sera au centre de capacités numérisées », avait-elle ajouté...."
  2. L'Aarok est un peu gros et détectable pour l'usage d'une plateforme tactique utile et résiliente pour l'AdT. Ceci dit, c'est un drone souverain pour remplacer le MQ-9 Reaper de l'AAE dans certaines missions sans déni d'accès.
  3. Sujet transverse avec d'autres Items : Sus à l'ennemi avec un bouclier au-dessus de la tête. Taramis ne plaisante pas ! https://www.forcesoperations.com/spart-et-haddes-ces-nouveaux-moyens-de-lutte-anti-drones-bientot-adoptes-par-larmee-de-terre/ Encore faut-il que le drone soit communiquant par les ondes... Un système de 2 kg est employable par l'infanterie déployée. Le tout est à intégrer pratiquement avec le barda habituel. Le glaive et le bouclier n'ont pas fini d'interagir.
  4. Rhââaah lovely...! https://www.opex360.com/2025/04/20/larmee-de-terre-detaille-les-capacites-apportees-par-lintelligence-artificielle-au-char-leclerc-xlr/ Extrait : "« Véritable innovation incrémentale, l’intégration de l’IA procurera de meilleures performances d’observation et de détection à l’équipage du char Leclerc », a insisté le CCF. Ainsi, selon les explications qu’il a données, l’IA intégrée au viseur PASEO va améliorer – ou apporter- quatre fonctionnalités. Ainsi, grâce à un « mode balayage de paysage » d’un secteur, il sera possible d’assurer une surveillance automatique, ce qui permettra au chef de char de se concentrer sur d’autres tâches. L’IA aidera l’équipage à détecter les objectifs… et surtout à mieux les identifier, ceux-ci devant apparaître « entourés de différentes couleurs dans le viseur en fonction de leur catégorie [piétons, véhicules à roues, chars…]. Dernière fonctionnalité : l’IA permettra de « corriger le rendu des images qui pourraient être altérées par les turbulences atmosphériques. « Le viseur PASEO offrira ainsi aux unités de cavalerie lourde une capacité opérationnelle moderne et innovante », a conclu le CCF. Pour le moment, le PASEO fait l’objet d’expérimentations, menées par la Section technique de l’armée de Terre [STAT]. Les premiers exemplaires ne seront pas livrés avant 2028."...
  5. Kamelot

    L'armée de Terre Française

    Tenir jusqu'au musée de Saumur...! https://www.opex360.com/2025/04/19/larmee-de-terre-a-lance-un-appel-doffres-pour-lentretien-de-lamx-30-et-du-blinde-erc-90-sagaie/ Il va bien falloir tourner la page et passer à autre chose. Rendre utilisable ces matériels ne doit pas retarder les échéances et envisager sérieusement un remplacement salutaire avec des plateformes modernes ad hoc. La fonction entraînement et formation doit devenir un programme crédible avec des matériels durables.
  6. Kamelot

    L'armée de Terre Française

    Effectivement, il y a de quoi discuter dans les items concernés, sans pour autant être surpris par le contenu de cette publication. Les inflections ou rajouts répondent au contexte et certains événements conflictuels, dont celui d'un hypothétique "char intermédiaire" pré-MGCS. Sur le fond, rien de révolutionnaire sauf la dotation prévue en NLAW mais sur les stocks suédois...
  7. Là ça devient lassant avec un produit qui risque d’être totalement dépassé avec les engagements actuels et futurs. Une leçon à retenir, une de plus….! https://www.opex360.com/2025/04/19/attendu-par-larmee-de-terre-depuis-2016-le-drone-patroller-a-encore-des-difficultes-techniques-de-mise-au-point/?unapproved=417340&moderation-hash=9e00fd5718df1a94f5f287a258952d6e#comment-417340
  8. Kamelot

    Défense sol-air multicouches

    Là c'est bô et c'est Frâânncais ! https://air-cosmos.com/article/toute-premiere-presentation-publique-d-e-trap-l-arme-anti-drone-a-impulsions-electromagnetiques-francaise-69656
  9. Kamelot

    Défense sol-air multicouches

    Dans le genre "futuriste" sans être réellement nouveau, il y a ça en moche : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/guerre-futur-arme-secrete-personne-nattendait-cet-etrange-engin-peut-faire-tomber-centaine-drones-seul-coup-121322/?#k0akuctol4s4opl98oet15hsuo1jnicow Le bouzin Anglois n'est pas discret pour une bulle de défense de 2 km de diamètre. il ne sera pas à l'abri de vecteurs cinétiques classiques. Son utilisation tactique mérite quelques précautions envers les matériels électroniques amis. Il est conseillé de mettre son sonotone dans une boîte métallique...
  10. Kamelot

    Génie

    Avec une masse de seulement 28T pour être facilement aéroporté, il a sûrement fallut adapter des solutions de protections alternatives pour limiter la prise de poids. Surtout s'il doit agir en environnement très agressif . Effectivement, en la matière il n'y a pas de miracle, y compris en terme d'empreinte logistique et de souplesse pour la mobilité. Là il s'agit d'un concept relativement léger et protégé. Des moyens civils du BTP adaptés pourraient le compléter. Utiliser un "monstre chenillé" réclame des porte-chars pour l'engin, ses outils et son soutien. Sa discrétion et sa protection remeurent relatives dans une profondeur observable et surtout atteignable. Malgré les blindages, les outils présentent certaines faiblesses, surtout avec l'hydraulique et les capteurs, ainsi que les attaques par le haut. Tout cela réclame des moyens, dont des bulles de protection 3D pour un ensemble offensif qui se rassemble sur quelques points géographiques..
  11. Kamelot

    Génie

    Comme cela a été vérifié en Ukraine, la manoeuvre comporte un temp long pour acheminer les matériels, créer la brèche ou le passage et subir les aléas de la riposte sur un champs de bataille observable. Les systèmes de dégagement explosif semblent plus rapides dans l'exécution et la "discrétion tactique"... Pour autant, se défaire d'un champs de mines sur plusieurs axes n'est pas si simple en fonction du terrain aménagé et du type de mine utilisé avec sa mise en place. Cela constitue quand même autant de goulets d'étranglement pour la manoeuvre et sa suite logistique. Percer en force une ligne défensive bien établie demande une bonne préparation tactique et l'élimination, autant que possible, des moyens d'agression de l'ennemi. La ruse ou une faiblesse dans le dispositif ennemi est à rechercher en amont.
  12. Kamelot

    Génie

    Type de blindage, architecture ou aménagement, il existe certainement des solutions variées. Toutefois, contre certaines agressions, ce matériel devra être complété par des APS, des blindages reactifs, statistiques ou autres cope cages...
  13. Kamelot

    L'armée de Terre Française

    La 7eme Brigade en Roumanie : pas si simple que ça... https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lexercice-dacian-fall-en-roumanie-verra-t-il-le-deploiement-massif-de-moyens-de-la-7e-brigade-blindee/
  14. Kamelot

    Défense sol-air multicouches

    Si nous avons beaucoup à apprendre des Ukrainiens pour l'usage des drones et s'en défendre, cela n'empêche pas de revenir aux classiques et aux bons gestes de nos terroirs... https://www.opex360.com/2025/04/16/le-1er-regiment-dinfanterie-de-marine-a-signe-une-convention-avec-un-club-de-ball-trap-pour-la-chasse-aux-drones/ "La solution pour contrer les drones est essentiellement technologique dans la mesure où elle repose sur des capacités de guerre électronique pour brouiller leur système de navigation ou « couper » la liaison avec leur télépilote. Mais, dans certains cas, cette réponse peut s’avérer insuffisante, surtout quand il s’agit de faire face à des appareils dits FPV [First Person View] reliés à leur opérateur par un câble à fibres optiques. Aussi, dans ce cas, voire en dernier recours, et même si sa portée est limitée, un fusil de chasse peut être fort utile, les plombs d’une cartouche de chevrotine étant suffisants pour déstabiliser un drone FPV...." Les "plombs" étant abandonnés pour des raisons écologiques..., les nouvelles cartouches de qualité militaire utilisent des mini-barreaux en tungstène pour obtenir une bonne portée. Excellente initiative pour le tir rapproché des petites MTO et autres FPV. Cela devrait faire des émules dans les autres unités et Armées, nonobstant l'usage de simulateurs. Il ne restera que le dressage d'un bon chien pour rapporter le volatile, ou pas...
  15. Le moyen est utilisé en Ukraine et ce modèle a été présenté sur le Grizzly des FS. Pourquoi pas, avec de bonnes cuisses, un sac à dos et l'armement... Comme toujours, se pose la recharge batterie en fonction de la durée de la mission.
  16. Indépendamment de l'Inde, l'avenir des ventes à l'export du Rafale risque d'avoir un goût amer, même avec le standard F5 en perspective. Le KF-51, par exemple, fait son chemin avec une cellule à la mode "génération 5". Les EAU, l'Indonésie et bien d'autres à terme, semblent s'y intéresser de près. Il n'attendront pas un hypothétique NGF coûteux et exportable sous condition. On notera que l'Indonésie et les EAU ont des ambitions financières et techniques pour industrialiser leurs moyens sans dépendre des USA dans le contexte géopolitique actuel. Les Européens devraient s'en inspirer et depuis un moment... Pour l'Inde, le Rafale est un passage obligé pour acquérir les techniques nécessaires à son émancipation aéronautique. La temporalité est difficile à évaluer, mais il ne sera pas suffisant pour le programme AMCA, surtout pour la cellule et les qualités de discrétion souhaitées...
  17. Pour les "flak tower", les russes ont déjà mis le concept en pratique, y compris sur des immeubles... et utilisent souvent leurs radars sur des mats déployables. Comme quoi depuis la 2ème GM les idées pragmatiques demeurent, faute d'avoir un système de détection aéroporté efficace et permanent pour contrer les attaques TBA. https://air-cosmos.com/article/des-systemes-antiaeriens-pantsir-sur-les-toits-de-moscou-64045 https://defence-blog.com/russias-flak-towers-target-ukrainian-suicide-drones/ https://defence-blog.com/russia-builds-flakturm-to-counter-ukrainian-drones/ Occuper un point haut est indispensable pour avoir un champs de détection et de tir libre de tout masque ou obstacle. Il en est de même pour les transmissions. En accompagnement, c'est plus "délicat" pour ne pas devenir une cible soi-même, en fonction de la portée de l'armement embarqué... ! De même, les systèmes de déni d'accès aérien ne sont pas à la fête lorsqu'ils sont à portée de drones. Là, le "multicouches" prend tout son sens. La LAD demande des moyens conséquents sur un grand territoire. Donc, pas simple et gratuit...
  18. Ah, désolé, j'ai loupé cet épisode, n'étant pas toujours présent ou suffisamment attentif... Nous ne sommes pas loin des smartglider et autres engins planants développés pour les vecteurs aériens pilotés et RC cargos. Une "mise en place" par un propulseur solide en sol-sol est aussi fonctionnel, comme la GLSDB . Les différentes techniques et catégories peuvent s'ajouter ou se compléter pour donner des effecteurs et tactiques novateurs. Une attaques "toutes strates et techniques", en saturation et/ou en discrétion semble être une méthode pour supprimer les dénis d'accès de surface. Le nombre et son coût pourront-t-ils être aussi efficients que des armements moindres mais plus "sophistiqués" ? Un mixte semble être une solution raisonnable avec des temporalités différentes, en fonction des cibles. Donc, innovons et sans complexe !
  19. Kamelot

    Génie

    Et pourquoi pas pour l'AdT, y compris avec des engins comme les Caterpillar D6 militariséss ou autres disponibles ? https://www.opex360.com/2025/04/13/la-british-army-developpe-le-weevil-un-systeme-robotise-pour-ouvrir-des-breches-dans-les-champs-de-mines/ Le système AMX-30 B2 DT modernisé pourrait trouver un nouveau châssis... http://www.maquetland.com/phototeque/impression/18373
  20. Juste pour mieux appréhender les notions de volume, employabilité et projection... https://air-cosmos.com/article/etats-unis-73-vols-d-avions-de-transport-lourds-pour-deployer-plusieurs-batteries-de-patriot-au-moyen-orient-70124 Le petit monde de la défense aérienne et de ses systèmes sol-air n'est pas épargné par les sujétions et contraintes de l'élongation géographique et des moyens à mettre en oeuvre.
  21. Kamelot

    Ici on cause fusil

    Là, il sagit de faire dans le lourd et le précis sur cible molle, à priori... Bon, la formule demande un haut niveau technique et certainement des développements complémentaires..., foi d'un ancien utilisateur ! https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-institute-of-saint-louis-is-working-on-a-12-7-mm-calibre-guided-sniper-bullet "L'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis (ISL) fait avancer le projet d'un projectile guidé de 12,7 mm qui améliorera encore la précision des tireurs d'élite. Ce travail s'appuie sur l'expérience acquise dans plusieurs programmes de munitions guidées, allant des fusées de correction de trajectoire pour obus d'artillerie aux munitions de moyen calibre. Installer l'électronique nécessaire au guidage d'un projectile d'environ 54 mm de long et d'un diamètre maximal de 12,7 mm représente un véritable défi. Non seulement tous les éléments doivent résister à l'accélération du tir, mais les composants internes doivent également être testés individuellement lors de tirs réels. À notre connaissance, seuls les États-Unis et la Russie ont lancé un programme visant à équiper leurs tireurs d'élite de munitions guidées. Baptisé EXACTO (pour Extreme Accuracy Tasked Ordnance), l'un des projets américains lancés par la DARPA a donné lieu à quelques démonstrations en 2015, mais aucun produit ne semble avoir été développé à partir de ce projet. Quant à la munition russe, son développement a débuté lors de la démonstration d'EXACTO ; on sait peu de choses sur le sort de la munition guidée de 12,7 × 108 mm destinée à améliorer les performances des fusils russes à longue portée. La balle I-SMART (ISL Sniper Munition Actuated to Reach Target) de 12,7 mm, nom donné à cette munition à l'Institut de Recherche de Saint-Louis, est composée de cinq éléments. À la pointe de la balle se trouvent l'optique, utilisée pour la phase de guidage terminal, suivie de l'électronique de navigation, puis de l'alimentation, de l'actionnement et enfin des communications. Un capteur optique intégré à la pointe assure le guidage terminal ; mais jusqu'à présent, pour les tests, la correction de trajectoire a été calculée par une unité terrestre. Ainsi, la munition communique avec la station terrestre du tireur d'élite pendant le vol. Cette solution de communication devrait être remplacée, dans le futur, par un calcul embarqué. Les actionneurs aérodynamiques ont déjà été testés en laboratoire et en soufflerie, mais doivent encore être testés en tir réel. L'ISL vise à offrir une capacité de correction latérale considérable de 50 mètres à une portée de 2 000 mètres. Compte tenu du temps de vol d'environ trois secondes, cela augmenterait non seulement la probabilité d'impact, mais permettrait également au tireur d'atteindre une cible en mouvement, même à une vitesse transversale de 60 km/h. De plus, cette technologie permettra aux tireurs moins expérimentés d'obtenir des coups précis, augmentant ainsi leur précision avec moins de formation. Selon EDR On-Line, ISL souhaite rendre cette munition compatible avec les fusils de précision de calibre 12,7×99 mm. Aucune date n'a été communiquée pour les tests finaux, qui porteront le projet au niveau TRL5. ISL recherchera alors un partenaire industriel et transférera son expertise pour faire évoluer le démonstrateur vers le niveau produit."
  22. Kamelot

    L'Artillerie française

    https://www.opex360.com/2025/04/10/artillerie-la-dga-prevoit-de-mener-les-essais-des-potentiels-successeurs-du-lru-dici-la-mi-2026/ " Étant donné qu’une solution souveraine est privilégiée pour remplacer les neuf derniers Lance-roquettes unitaires [LRU] de l’armée de Terre, la Direction générale de l’armement [DGA] a lancé le programme FLP-T [Frappe Longue Portée – Terrestre], dans le cadre d’un « partenariat d’innovation » impliquant MBDA [associé à Safran] et ArianeGroup [allié avec Thales]. Concrètement, cette procédure vise à notifier des contrats de recherche aux industriels sollicités pour mettre au point une nouvelle capacité. Puis, les solutions jugées les plus efficaces sont retenues pour une seconde phase, dite de « développement », avant d’être de nouveau mises en concurrence. La meilleure fait ensuite l’objet d’une commande. Comme seulement deux consortiums ont été sélectionnés par la DGA, le partenariat d’innovation mis en place pour le programme FLP-T devrait, théoriquement, se concrétiser plus rapidement. D’ailleurs, lors d’une audition au Sénat, en novembre dernier, le Délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, avait indiqué que si les industriels « travaillaient bien », alors les « premières commandes pourraient être lancées fin 2025 ou début 2026 ». Et d’ajouter : « Pourquoi pas plus tôt ? Du fait de la définition des besoins, d’itérations avec l’armée de Terre, mais aussi une certaine confusion dans les demandes. Le successeur du LRU doit être souverain, nous travaillons dans ce sens ». Seulement, ce délai ne sera vraisemblablement pas tenu. En effet, selon des informations de Defense News, qui a sollicité la DGA, les tirs de démonstration effectués par les systèmes développés par les industriels concernés devraient avoir lieu « dans un an » au plus tôt. Soit d’ici la mi-2026. Pour le moment, seul le tandem MBDA / Safran a communiqué sur la solution qu’il est en train de développer, en dévoilant la maquette d’un lance-roquettes multiples appelé « Thundart », à l’occasion de l’édition 2024 du salon aéroterrestre EuroSatory. « Forts de notre connaissance en matière de propulsion, nous avons été sollicités pour travailler au remplacement de lance-roquettes unitaires, sujet sur lequel nous travaillons avec Thales », a simplement indiqué Martin Sion, le PDG d’ArianeGroup, lors d’une récente audition au Sénat. De son côté, interrogé par Defense News, Thales a indiqué être « pleinement mobilisé » aux cotés d’ArianeGroup pour « proposer un système d’appui-feu souverain capable de traiter des cibles de grande valeur ». Sauf que le LRU arrivera au bout de son potentiel en 2027. Fin novembre, le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre, s’était fait une raison, en estimant « nécessaire » de prolonger les LRU « puisqu’ils ne seront pas remplacés à court terme ». Et cela n’ira pas sans poser un immense défi aux maintenanciers de l’armée de Terre étant donné que ce type d’équipement n’est plus soutenu par l’industriel américain qui l’a conçu. Récemment, le détachement de Tulle de la 13e Base de soutien du matériel [BSMAT] a effectué plus de 120 heures de travail [dont 100 heures de recherches, faute de disposer d’une documentation en français] pour réparer la boîte de vitesses HMPT-500E d’un LRU." Cela étant, la possibilité d’un achat sur « étagère » n’est pas totalement exclu. Dans son dernier avis budgétaire sur le programme 178 « Emploi et préparation des forces – Terre », la députée Isabelle Santiago avait précisé que des « travaux étaient menés en parallèle pour étudier le recours à une solution étrangère » dans le cas où le programme FLP-T prendrait trop de retard
  23. Kamelot

    Ici on cause MBT ....

    En parlant de niveau... https://www.facebook.com/share/v/19Gg6Rwzy5/ Sans un APS réellement volumétrique et une sérieuse défense antidrones multicouches, la durée de vie d'un char de bataille est "limitée". Artillerie, mines, aménagements défensifs et effecteurs cinétiques rapides sont, aussi, autant de menaces.
  24. Les prémices d'un "nouveau" calibre pour jouer les trublions ? https://www.opex360.com/2025/04/05/gendarmerie-le-gign-sassocie-a-swiss-p-defence-pour-developper-une-cartouche-de-type-65-mm-grendel/ https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grendel_6,5_mm
  25. Vers des drones porteurs de bombes planantes ? Ce concept peut se retrouver avec d'autres vecteurs comme les RC et autres engins "cargos"... https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-hitting-precisely-at-50-km-with-a-50kg-ordnance-and-at-low-cost-the-igb-50-stealth-glide-bomb-by-the-french-german-research-institute-of-saint-louis SOFINS 2025 – Frapper précisément à 50 km avec une munition de 50 kg et à faible coût : la bombe planante furtive IGB 50 de l'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis Effectuer une frappe de précision à 50 km de portée est généralement l'affaire de roquettes d'artillerie guidées ou d'obus d'artillerie de 155 mm spécifiquement guidés. Si leurs capacités de frappe de précision ont un coût considérable, elles ne permettent pas de traquer des cibles en mouvement. L'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis (ISL) a développé une bombe planante répondant à ce besoin, notamment pour l'armement des drones. Grâce à l'altitude de vol de la plateforme et au taux de plané de la bombe, il est possible de larguer l'engin létal à distance sans avoir à le lancer à grande vitesse et avec des accélérations extrêmement élevées depuis le tube du canon. Exploitant ce concept, ISL a développé l'IGB 50 (ISL Glide Bomb), 50 étant la masse de l'arme en kilogrammes. L'objectif était d'obtenir sur une cible un effet létal similaire à celui d'un obus d'artillerie de 155 mm dans un CEP très réduit, inférieur à 1 mètre. Pour les scientifiques et ingénieurs de l'ISL impliqués dans le développement de l'IGB 50, le coût du système, une fois produit, devrait être comparable à celui d'un obus d'artillerie assisté par roquette et muni d'une fusée à correction de trajectoire. L'IGB 50 possède un fuselage aérodynamique avec des ailes en flèche dépliables et un empennage cruciforme. Sa forme, en matériau composite, permet non seulement une finesse supérieure à 5:1, mais aussi une réduction de la surface radar vue de dessous et de face. Outre sa grande autonomie et sa furtivité, l'IGB 50 atteint rapidement sa cible, atteignant des vitesses allant jusqu'à Mach 0,5. Le connecteur situé sur le dessus du fuselage permet à la bombe planante de recevoir les données de la grille cible de la plateforme porteuse, qui peut facilement être un drone tactique d'une capacité de charge utile de 50 à 60 kg, compte tenu de la masse de l'armement. La navigation initiale s'effectue selon le guidage GNSS ; pour accroître la résistance au brouillage et à la mystification, ISL a adopté une antenne à diagramme de rayonnement contrôlé (CRPA) spécialement développée. Celle-ci s'adapte dynamiquement aux signaux de brouillage ou de mystification en formant des points nuls dans la direction de l'interférence, limitant ainsi les effets néfastes des systèmes de navigation ennemis au sol. Une plateforme inertielle fait bien sûr partie du système de navigation et remplace les entrées GNSS en cas d'indisponibilité de celles-ci. ISL a également intégré une intelligence artificielle (IA) embarquée. Le guidage terminal est basé sur des images, un capteur optique étant visible à l'avant. EDR On-Line a compris que les algorithmes d'IA intégrés au logiciel de guidage terminal permettent à l'IGB 50 de trouver sa cible même si elle s'est éloignée de ses coordonnées d'origine ou effectue des manœuvres d'évitement. Les actionneurs de queue cruciformes ne servent pas seulement à diriger la bombe vers sa cible ; l'IGB 50 peut également être chargé d'attaquer la cible depuis n'importe quelle direction préférée, en évitant les obstacles qui l'entourent, l'angle d'attaque étant également variable, de l'attaque latérale à l'attaque supérieure, cette dernière option étant visible dans la vidéo suivante. EDR On-Line a appris qu'ISL travaillait avec une entreprise européenne sur l'industrialisation d'une version encore plus petite de la bombe planante. Les travaux sur le projet IGB 50 se poursuivent chez ISL, avec pour objectif d'ajouter des capacités supplémentaires, telles que l'engagement de cibles à un moment précis et l'attaque en essaim.
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