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AIR-DEFENSE.NET

Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. pour l'Iran, je ne sais pas, mais ils n'ont pas perdu d'avions au Liban malgré de nombreux bombardements. Le Hezbollah disposait d'une partie de l'arsenal des houthis
  2. a l'inverse serait-il possible côté indien d'opérer une LAM entre un rafale et un système S-400 (question de néophyte)?
  3. je ne sais pas d'où Tom Cooper sort l'usage de centaines de drones Harpy. Les pakistanais ont signalé leur usage mais dans des proportions bien moindre à ma connaissance. S'agissant de l'image globale, je ne suis pas convaincu qu'il faille dévaloriser les frappes initiales ayant conduit à la perte probable d'avions. Les frappes ont eu lieu, l'armée de l'air indienne a rempli les objectifs annoncés. Le problème - bien connu des historiens militaires - c'est le changement de plan et d'objectifs en cour d'opérations. C'est assez rarement une bonne idée. En changeant les objectifs, l'armée indienne a montré qu'elle était capable de fragiliser la défense aérienne et anti-aérienne pakistanaise, voire la dissuasion nucléaire. Elle a redoré techniquement son blason, mais au prix d'un renforcement diplomatique du Pakistan faisant office d'agressé. Ce dernier a activé son réseau d'alliance pour obtenir du matériel, qui semble avoir répondu présent, sans qu'il y ait eu besoin de mettre ce réseau en tension par une guerre longue. Cette démonstration de force peut rassurer côté indien, mais ne peut bénéficier à mon avis de développement importants. Les fondamentaux demeurent : - différence de force en faveur de l'Inde ; - manque criant de profondeur stratégique du Pakistan ; - effet partiellement incapacitant pour l'Inde de l'influence chinoise ; plus le Pakistan s'affaiblie plus la Chine à intérêt à l'appuyer et le soutenir - incapacité diplomatique à justifier d'atteindre le seuil de la guerre atomique pour une affaire de terrorisme et a multiplier les opérations militaires de ce type ; - le soutien douteux d'un Etat au terrorisme chez l'autre Etat, ne doit pas faire oublier que les deux pays sont victimes de violences communautaires et sectaires. le temps où une compréhension commune de cette situation est encore loin.
  4. n'ayant pas vu d'alerte ou d'article de presse inquiétant, nous pouvons espérer que le cessez feu sera prolongé et que le niveau d'alerte des deux armées diminuera progressivement. Cela ferait de l'opération Sindoor, une guerre courte, mais une guerre quand même, menée qui plus est par un pays continent, par ailleurs une des plus grandes puissance mondiale. Elle est donc nécessairement suivie et analysée de par le monde. Je ne m'attends pas à des révélations post guerre significatives. Je me demande si certains ne mèneront pas un parallèle avec la guerre en Ukraine : une guerre en Ukraine interminable - que l'on n'arrive pas à terminer - et une guerre indo-pakistanaise peu décisive mais très courte. Si ce parallèle est mené, il est possible que certains se disent que ce sont toujours les mêmes démons du 20ème siècle qui agitent l'Europe. Autrement dit, que l'Europe est et reste un danger pour la sécurité mondiale, malgré un pacifisme apparent. La question des perceptions est une question complexe, on le voit en Ukraine. Il ne dépendra pas de ce forum si ce parallèle est mené ou pas, notamment en Orient. Je pense quand même que l'opération Sindoor avait le potentiel de devenir une guerre à l'Ukrainienne, notamment si un des camps avait mené une offensive terrestre ou un blocus naval. Sur ce point l'Inde et le Pakistan ont fait preuve de retenue.
  5. cette tribune du journal lemonde fait suite à une précédente intitulée 'une guerre pour rien'. Il est intéressant de noter que l'auteur de cette tribune juge la stratégie d'alliance resserrée du Pakistan plus efficace que le plurilatéralisme de l'Inde (terme utilisé par le chercheur). Je considère que l'Inde a pris l'avantage sur un plan militaire et le Pakistan sur un plan diplomatique, ce qui n'était pas une évidence aux premières heures pour de multiples raisons. Autant je considère que la stratégie indienne a été trop changeante en quelques jours pour être lisible et qu'une stratégie d'alliance resserrée est de manière générale plus facile à mettre en oeuvre, autant je serai prudent avant de juger négativement la stratégie plurilatéraliste indienne. Elle conduit généralement à compliquer les divers choix qui s'offrent au pays. mais tant qu'elle trouve un échos dans la diversité des populations de ce pays continent, elle fonctionne plus ou moins bien. Quand le nationalisme hindou cherche à gommer la diversité interne, une forme d'opposition se crée avec le plurilatéralisme diplomatique et les soutiens spontanés extérieurs entrent dans une attente prudente. Il est quand même difficile d'estimer ce que cette stratégie diplomatique pourrait donner dans d'autres conditions.
  6. https://www.opex360.com/ La royal Navy commandée par un général... Ou va le monde?
  7. Article de thé war zone sur le sujet Aujourd'hui. Des missiles yéménites avec des capteurs infrarouge passifs seraient en cause. Ces missiles sont détectés tardivement et il n est pas évident d estimer pour l avion cible s'il est accroché
  8. autre époque! Les chinois montrent quelques vidéos d'ateliers très propres presque sans personnel avec des centres d'usinage 3D alimentés par des bras robots et des robots véhicules pour déplacer les pièces. Ca jette et cela donne l'impression que pendant notre bonne nuit de sommeil, l'usine va empiler un containeur de missiles près à tirer... En matière de centre d'usinages nous avons les mêmes à la maison, peut-être de fabrication chinoise d'ailleurs, et les robots pour alimenter les centres d'usinage et déplacer les pièces ne me semblent pas avoir d'intérêt en matière économique. Soit on fonctionne en salle blanche et limiter l'accès du personnel limite les risques de pollution, soit on n'a pas confiance dans le personnel pour des questions sécuritaires, mais en matière de coût et de temps de production, ces robots n'ont pas grand intérêt. S'agissant des missiles, la complexité de production est probablement importante et va se concentrer sur certaines pièces et/ou opérations de montage qui en seront pas automatisables. L'excellence des performances attendues à la conception se reporte sur la complexité de production. Peut être est-il possible de penser la conception pour limiter les coûts de production et que nous n'avons pas cette démarche encore mais il y a a des limites à cette faculté. Le coût de production industriel (hors R&D) a deux composantes : une composante matière et une composante temps laquelle se décompose entre temps machine (investissement matériel par unité produite) et temps homme. Autant pour un obus de 155 mm on a un lien entre le coût de la munition et le coût de la matière (explosif ou acier), autant pour un missile c'est moins intuitif. De nombreux alliages / métaux seront utilisés en petite quantité, mais le coût matière est plus lié à une contrainte d'achat par lot, à des chutes de production non valorisables, voire à la non qualité (pièce produite jugée non conforme). Le volume d'unité produite permet d'optimiser le cout matière, mais avec des effets de paliers peu intuitifs. Il est bien plus important sur l'optimisation du temps machine. Plus la quantité produite est importante, plus il est rationnel d'investir dans des équipements de production venant diminuer le temps homme. Sur ce point, la Chine doit logiquement produire des quantités significatives, mais même si ses coûts de production sont mieux maitrisés, je pense qu'elle ne va pas inonder les marchés exports de ses productions. D'une part, car la main mise de l'Etat et du parti communiste demeure : la vente export reflète comme avec le Pakistan une dimension diplomatique et stratégique. D'autre part, elle souhaitera probablement faire comme la Russie : utiliser les marchés exports pour financer ses propres développements militaires... Par ricochet, son client pakistanais doit réfléchir à l'utilisation de ces munitions : elles sont et resteront coûteuses...
  9. ce n'était pas ironique, même si je me suis peut être mal exprimé et que je manque de bagage technique. Nous sommes en présence je pense d'équipements irano-yéménite censés fonctionner en absence de couverture radar avec des capteur thermique ou optique, peut être du genre de missile qui est envoyé à l'endroit probable d'un passage d'avion. Ce type d'équipement doit pouvoir accrocher un F35 malgré sa discrétion radar, mais cela ne veut pas dire qu'il ne puisse pas être contré par différents moyens.
  10. une capacité de frappe de précision en profondeur est en effet un énorme avantage surtout contre un pays comme le Pakistan qui manque de profondeur. Il existe néanmoins des moyens de s'en protéger partiellement, on le voit en Ukraine.
  11. probablement un équipement iranien bricolé localement ; on peut supposer un missile avec guidage IR. Une manoeuvre d'évitement ne signifie pas nécessairement une situation de grand risque, mais la prudence d'impose.
  12. Alexis est constant dans son analyse : la Russie se donne les moyens de gagner cette guerre - elle les a probablement - et Poutine en fait une question de principe. Cette analyse pose en creux la stratégie que l'Ukraine ou l'Occident peuvent mener pour inverser la tendance ou limiter la casse. S'il faut creuser dans une direction, laquelle semble plus favorable?
  13. Il y a effectivement un enjeu industriel majeur. Je ne souhaite pas contester le formidable effort d équipement et de recherche chinois, néanmoins je suis dubitatif sur l existence de chaîne de production automatisé de missiles. Je pense que c est de la propagande
  14. Si. Mais les deux camps aurait ils pu continuer a balancé des missiles type scalp ou Fatah bien longtemps ?
  15. Je m'interroge sur la soutenabilité des opérations militaires dans le temps, non pas au regard des pertes humaines que je présume limitées, mais de la consommation de munitions types missiles et drones. Tom Cooper décrie une situation ou chaque camp serait pas loin de tout balancer d'entrée sur certaines catégories d'équipements : l'Inde aurait envoyé "toute" sa flotte d'Harop et le Pakistan une volée de 500 missiles et drones qui auraient été interceptés... Je veux bien croire que les deux camps y soient allé franchement, mais à ce point, j'ai du mal à croire.. En toute logique, on s'économise lorsque les stocks baissent. Je pense que les deux camps ont quand même du s'inquiéter de l'importante consommation de munitions couteuses, longues à produire et disponibles en quantité limitées, de sorte que si les opérations militaires avaient continuer on aurait sans doute constater une baisse de l'activité hors opérations terrestres ou maritimes
  16. l'Abbé Mouspapam et l'Abbé Ascorpus sont d'excellents noms dans le jeu WORMS pour une équipe avec le déguisement à coiffe d'évéque et une spécialisation sainte grenade
  17. https://www.twz.com/air/claims-swirls-as-india-and-pakistan-assess-results-of-latest-conflict synthèse de TWZ sur ces combats avec en fin d'article la question des munitions et équipements récupérés par chaque camp - souvent partiellement détruits mais pouvant donner lieu à analyse technique. On a en tête le PL-15 chinois dont on beaucoup parlé, mais aussi des fragments de scalp et divers équipements de source israéliennes (dont le drone harop). On peut supposer que ces éléments vont intéresser bien du monde, et potentiellement stimuler la rétroingénierie. J'imagine que chaque camp à intérêt à transmettre un maximum de données techniques aux ennemis potentiels des fournisseurs (ex Pakistan vers Iran et Inde vers USA) histoire de dire "réfléchissez bien à vos prochaines livraisons"
  18. Cette analyse de Tom Cooper me semble avoir pour intérêt de porter l'analyse sur la durée des combats et pas uniquement sur la bataille aérienne initiale. Cette démarche me semble nécessaire, quand tout un front s'active entre des adversaires puissants, la question n'est pas de savoir s'il y a eu des erreurs sur telle ou telle phase de l'opération. Globalement, il y aura des erreurs et des situations où l'adversaire a été meilleur. C'est donc l'analyse globale qui doit primer. Néanmoins son analyse me semble empreinte d'un ton que je trouve déplacé si ce n'est imbécile. Il est pro indien, soit, mais il ne pousse pas ses raisonnements à leur terme naturel. Que nous dit-il? Que les indiens ont eu globalement l'avantage sur la durée de l'engagement, avec notamment une meilleure défense aérienne et une capacité mieux établie à cibler les bases militaires ennemie. Prenons du recul, qu'est ce que cela signifie ? L'Inde est un Etat plus riche, plus peuplé et plus puissant que le Pakistan. L'Inde a pris l'initiative d'une attaque préventive du Pakistan, certes pas une attaque surprise, mais une initiative sur l'offensive. Ce n'est donc pas surprenant qu'elle ait l'avantage militairement. Quant à la base conceptuelle des indiens qui la comprend si ce n'est la multitude des gens qui perdent un point de QI à chaque fois qu'ils entendent le mot "terroriste"? On part d'une action "anti-terroriste" non tournée contre l'armée pakistanaise, puis on tape à fond sur cette dernière et on s'en prend même aux installations de stockage d'armes nucléaires tout en annonçant avoir globalement contrer les actions pakistanaise, le tout en 5 jours... La stratégie indienne est incompréhensible et en ce sens c'est un affaiblissement de l'Inde : - les alliés potentiels du Pakistan y verront surtout une offensive indienne sous prétexte d'un attentat détestable que l'on finira par oublier pour de multiples raisons ; - la stratégie pakistanaise risque par réaction - certes de moins cautionner les attentats islamistes en Inde en exigeant aux réseaux islamistes d'indianiser au maximum les actions au Cachemire - mais aussi de se durcir et se devenir plus offensive. Ce n'est pas parce qu'un attentat a lieu en Inde qu'il est nécessairement piloté depuis le Pakistan et que ses services secrets sont au courant. Si le Pakistan se prend des baffes à chaque attentat en Inde il risque d'être contraint à prendre une initiative militaire... - les choix futurs de l'Inde en matière de réaction aux actions terroristes islamistes ou aux violences communautaires internes n'en seront que plus difficiles. Soit par risque d'incohérence, soit par difficulté à évaluer la part de pakistanéité des auteurs avec des incidences diplomatiques et stratégiques majeures. L'Inde peut enfin envisager une succession de guerres courtes - sous le seuil nucléaire - pour épuiser militairement et économiquement le Pakistan dans la durée, mais cette stratégie comporte un angle mort. Un affaiblissement trop fort du Pakistan pousse ce dernier dans les bras de la Chine, ce qui peut être prie que la situation initiale. En revanche, le bon côté de la situation est que les belligérants ont su s'arrêter à temps et n'ont pas fait du ciblage des civils une priorité.
  19. ce point de départ me semble contestable. Que le discours indien soit d'accuser le Pakistan de complicité avec l'attentat récent est une chose, que ce soit vrai ou faux en est une autre - car le Pakistan n'a pas admis ce soutien, et que ce soit efficace en est encore une autre. L'Inde comme le Pakistan sont victimes de violences communautaires et religieuses, il n'y a pas besoin d'un voisin pour cela. Quand cela dérape sur un plan purement interne, on dépasse largement les 26 morts de cet attentat, aussi détestable soit-il. L'ennemie est tout autant intérieur qu'extérieur. Au final, que l'opération Sindoor soit ou non un succès au regard des objectifs militaires affichés ne change rien au fait que les contraintes stratégiques et civiles ne permettent pas de faire raisonnablement durer ce type d'opération militaire. Et si un nouvel attentat a lieu, puis encore un autre, il se passe quoi ? On relance les opérations militaires? Et si un massacre communautaire intervient en Inde, il se passe quoi? On accuse le Pakistan? surtout si des musulmans indiens sont victimes? On dit que c'est vraiment pas pareil quand c'est du massacre made in India ou made in Pakistan? A ce stade, je ne suis pas convaincu par le cadre conceptuel de cette opération, ce qui ne veut pas dire que j'en ai bien perçu les tenants et aboutissements...
  20. c'est un argument que je comprends contre les décideurs indiens pas contre les pilotes indiens. Il cible la difficulté des décideurs indiens à faire des choix rapides en matière d'équipement et il critique les pilotes indiens pour faire douter les décideurs, voire pour que la France vienne critiquer les pilotes. La mission a été décidée avec des contraintes politiques que je ne rappellerai pas et il est possible qu'il y ait eu des erreurs côté indien. L'exigence opérationnelle que nous avons en Occident provient de guerres asymétriques. En dehors de ces cas, il n'y a guère de moyen d'éviter les situations à risques. Il est logique qu'en occident on déploie des logiques de retour d'expérience critique mais en guerre de haute intensité on en doit plus trop s'inquiéter de situations spécifiques, car de manière générale, on va perdre de tout et en grande quantité....
  21. L avion est plus polyvalent, c est un énorme avantage. En revanche si l on calcule le nombre de munitions larguées par rapport au coût global de l avion, on se fait un peu peur. . Par ailleurs les missiles balistiques sont utiles contre les bases aériennes ou navales mais très peu contre des objectifs disséminés ou une tranchée
  22. sinon, on a des nouvelles sur le cessez le feu. il est bien entré en vigueur?
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