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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. un article du monde évoquait aujourd'hui une ambiance de non-paix en Iran, avec le sentiment entretenu par le gouvernement que la tranquilité actuelle est fort précaire et probablement non durable. Mais quel serait l'élément déclencheur du retour des opérations militaires ? Qui prendrait l'initiative? L'assassinat ou la tentative d'assassinat de dirigeants iranien entrainant une réponse vigoureuse de l'Iran?
  2. le projet c'est l'annexion et l'expulsion/massacre à terme des palestiniens. L'échiquier politique israélien permet difficilement une autre voie. Il faudrait au préalable un immense désastre pour qu'une autre voie semble logique.
  3. je ne suis pas convaincu par ton explication dans le contexte israélien : - rien ne dit que BN n'ait pas choisi volontairement sa coalition, ni qu'il subisse le comportement d'extrémistes. Depuis le temps qu'il est au pouvoir, il a eu largement le temps de façonner le paysage politique israélien et de conduire toutes sortes d'alliances, voire ses ennemis du Hamas... Son évolution d'un conservatisme affairiste vers le ????? actuel est aussi de son fait. Il a choisi de mener une évolution constitutionnelle très clivante dans le pays ; - dans le contexte israélien, le 49.3 conduirait les ultra-religieux a prendre définitivement le pouvoir, vus qu'ils font encore en moyenne 6 à 7 enfants par femmes et qu'ils votent comme un seul homme ; - la société israélienne est composée de groupes qui suivent des voies propres : ultra orthodoxes, arabes, laic, etc... De ce fait elle est en partie une fiction. S'il est vrai qu'il y a bien maintenant un mélange de population juive en matière de mariages (suivant les origines post 48), des distinctions massives perdurent voire se créent. L'image d'une réglette avec un axe politique gauche-droite sur lequel le curseur pourrait évoluer marche mal. le 49.3 présente une utilité lorsqu'une population avec une relative uniformité se disperse politiquement dans des chapelles politiques diverses
  4. Les pousser vers l Egypte ? Mais comment faire sans contrôler une bande de terre dans le Sinaï ? Je suppose que l armée égyptienne doit être sur le qui vive....
  5. autant Israel me semble prise dans une fuite en avant militariste, avec pour objectif une immense guerre au Moyen-Orient avec les Etats Unis à leurs coté et une recomposition fantasmatique de la zone, autant j'ai du mal à croire à une nouvelle attaque de l'Iran. Sur le fond, ça doit cogiter très fort pour justifier une nouvelle agression contre l'Iran. Le prétexte étant déjà créé durant la guerre de 12 jours - avec le plan supposé de l'Iran de construire un nombre délirant de missiles en deux ans je crois. Bref, une nouvelle invention mensongère histoire de justifier un risque existentiel et une agression préventive. Le problème est le manque d'intercepteurs et je ne crois pas en la capacité d'Israel d'en produire rapidement de grand nombre. Il faudrait que les Etats-Unis acceptent à nouveau de taper dans leur propres stocks déjà trop bas. Pas impossible mais pas très probable. Je suis plus inquiet d'une agression limitée de l'Egypte, le but étant de prendre le contrôle de la frontière avec Gaza et dans une orgie meurtrière pousser la population à fuir vers l'Egypte. Sans le contrôle de la frontière ce n'est pas possible.
  6. pas en très grande quantité j'imagine... dans ce type de guerre, il faut savoir prendre des coups, réparer...
  7. L'opinion européenne peut évoluer à l'égard d'une potentielle participation à des opérations militaires contre la Russie. Cette évolution peut avoir plusieurs origines C'est le cas comme tu l'indiques si la Russie procédait à des attaques de troupes européennes, mais je ne les crois pas idiots à ce point. Cette évolution est plus susceptibles de se traduire si les conditions sont réunies : - on laisse véritablement la "chance à la paix" pour utiliser un langage de politicien. Autrement dit, on relâche les sanctions envers la Russie avec l'objectif de relâcher pacifiquement la tension et de rebâtir l'Ukraine sur des bases plus solides. il y a plein de mécanismes possibles pour cela. Par exemple rebâtir le réservoir de Kubohvka. Si on doit se lancer dans une guerre d'attrition à l'échelle continentale, il faut y aller avec une absence de mauvaise foi. C'est que l'on a tout à fait pour l'éviter. - on travaille le sens du collectif, du coude-à-coude, de la proximité au sein de l'UE. Le plus concret c'est mettre des unités sur la frontière Pologne / Roumanie. Si ca pête en Ukraine, les soldats sont sur place, ils se connaissent, le pas pour franchir la frontière semble facile. Sans cette condition, les processus décisionnels dans chaque pays ne conduiraient probablement à rien.
  8. Effectivement, la prudence s'impose dans les propos : la question de garanties potentielles ne peut être évoquée avec autant de légèreté que d'autres sujets touchant à la défense. Que ce soit envers nos soldats et concitoyens, envers l'Ukraine et la Russie pour être dissuasive ou envers le reste du monde. Pour nos soldats et concitoyens, je pense que positionner des troupes en Pologne et en Roumanie (plus que quelques centaines d'hommes) est une nécessité. Cela manifeste le risque et l'engagement pris, car ils doivent en avoir conscience. Envers la Russie, la masse compte également. Pour le reste du monde, le sujet relève plus d'une question de frontière entre l'Empire russe et l'UE. Si ces derniers se mettent d'accord, le reste du monde fera avec. En revanche, je ne crois pas au chantage nucléaire russe tant que l'on reste dans une posture de défense de l'Ukraine et non de désagrégation de l'empire russe parfois évoquée ici ou là.
  9. je comprends ton propos, mais Goya me semble poser en conclusion une question qui dépasse un constat sur le front qui est plus ancien. Comment se fait-il que les russes arrivent à remplir les rangs de fantassin, alors qu'elle mène une guerre d'attrition en tant qu'agresseur ? Alors que l'Ukraine de son côté peine à recruter malgré la légitimité de la défense et que nous même peinons à recruter en temps de paix? Il ne donne pas la réponse, mais puisque l'on évoque des garanties militaire à l'Ukraine, cette question comporte une forme d'actualité. C'est peut être un peu tard pour se la poser de cette manière, mais il vaut mieux tard que jamais.
  10. j'avoue avoir une certaine prudence, voire réticence, sur le sujet des "garanties de sécurité", même si je comprends bien sur le souhait des ukrainiens d'en bénéficier. Je n'exclue pas totalement que côté ukrainien, on trouve des gens qui verraient d'un bon oeil la reprise des hostilités avec des alliés otaniens. Ce ne serait pas propre à l'Ukraine dans pareille situation. On critique VP sur son peu d'intérêt pour la paix - il a effectivement déclaré la guerre - mais je n'ai pas perçu beaucoup d'indices montrant VZ chercher à obtenir des précisions de la Rada sur son pouvoir à négocier des conditions de paix. En second lieu, elles ne sont peut être pas la meilleure solution pour le pays. Paradoxalement, la faiblesse militaire du pays pourrait la conduire à utiliser d'autres leviers pour assurer son indépendance. Enfin, on présente ces garanties comme si elles étaient naturelles, comme si l'on devrait proposer à l'Ukraine des garanties dont on n'est pas trop sur de pouvoir les respecter entre nous et l'intégrer dans nos projets européens. Des garanties mal ficelées pourraient conduire à l'effondrement de l'UE. On ne sait nullement comment ce pays va évoluer en une génération. La crédibilité militaire des pays de l'UE est la clef, pas celles de l'Ukraine, la Russie sait que nous n'aimons pas son aventurisme militaire. J'y vois là la première garantie pour l'Ukraine, surtout si l'UE se renforce militairement.
  11. La construction européenne poursuit un objectif de coopération politique, économique et sociale à l'échelle du continent européen. Si l'objectif poursuivi par cette construction est atteint, alors les besoins militaires des pays de l'UE ne sont véritablement utiles que pour les territoires extérieurs à cet espace européen. In fine, cela conduirait à ne plus avoir besoin des troupes américaines sur le sol européen, même si ce n'est pas l'objectif premier poursuivi. Cette situation n'empêcherait pas alliance et/ou coopération militaire avec les USA. Poutine a montré que ce n'était pas aussi simple et qu'une Europe plus crédible en matière de défense est nécessaire. Néanmoins, lorsque l'on voit l'évolution en un siècle sur le territoire européen, ce manque de crédibilité actuel doit être relativisé. En interne, les choses sont plus calmes. Orban peut faire le pitre, il ne bloque pas tout et l'UE lui coupe quelques subventions histoire de le calmer un peu. La question posée en Europe est : quelles sont les frontières du monde occidental? La réponse de Poutine n'est pas nécessairement fausse - mais ce n'est pas à lui de répondre pour l'Ukraine et ses méthodes sont mauvaises. La question se pose également pour les Etats-Unis à l'égard d'autres territoires, je pense notamment à l'Amérique du Sud Je perçois plus la nécessité d'une recomposition des espaces de défense - notamment de la présence militaire des uns et des autres - qu'un jeu devant déterminer qui est gagnant / perdant.
  12. je n'ai pas eu le sentiment lors de mes lectures dans la presse israélienne que les autorités rabbiniques tendaient à enflammer la situation. On trouvera des figures extrémistes, peut être célèbres, mais globalement, je n'ai pas l'impression qu'aller à la Synagogue pousse les gens à la violence. Par exemple, les haredims ne veulent surtout pas faire de service militaire associé à des actes et comportements impurs. Je critiquerai davantage ces milieux religieux sur leur incapacité à penser le monde moderne. Entre préserver quelques trésors de sagesse ancienne et en développer de nouvelles, la balance penche bien trop pour le passé. Avoir 1 ou 2 % de la population qui s'intéresse à cette sagesse ancienne est respectable, 10 % à 20 % cela me semble excessif. Le démon de la confusion intellectuelle et morale règne en Israël ; c'est évident au niveau gouvernemental. Et les milieux religieux semblent incapables de l'endiguer. Une des causes à cette confusion tient à mon sens à la nature de l'Etat Israel, c'est à dire aux objectifs que cet Etat se donne et à ce que ses habitants projettent sur lui Je posai la question suivante il y a quelques semaines : Israel peut-il être un Etat juif ou doit-il se contenter d'être Etat sanctuaire pour les juifs? La différence peut sembler ténue, mais elle est majeure. On peut affirmer la Loi suivante : il n'est plus possible aujourd'hui de créer un Etat sur une base religieuse. C'est vrai pour l'Etat Jésuite du Paraguay il y a deux siècles, pour l'Etat Islamique en Iraq il y a quelques années, etc... On aura beau retrouver quelques inscriptions antiques sur la terre promise, cela ne changera rien. Israël aurait probablement eu besoin d'une forme particulièrement sévère de laïcité, au sens où nous l'entendons en France.
  13. Je n'ai vu aucune critique formulée sur ce forum sur les soldats américains stationnés en Europe. Ce n'est pas nécessairement une évidence ; par exemple les soldats français stationnés en Afrique ont souvent été critiqués dans ces pays malgré leur participation effective aux opérations de sécurisation de ces territoires. Je n'ai pas connaissance de sensibilité forte sur ce sujet en Europe, comme peut être il peut y en avoir dans des territoires non européens (par exemple au Japon à Okinawa). La confiance envers des troupes étrangères sur son propre sol est longue à bâtir et facile à perdre. Il est vrai qu'il est d'autant plus facile d'oublier leur présence que l'on n'a pas de base américaine proche de chez soi. Le doute sur leur utilité effective à la sécurité européenne ne nait pas de leur présence, mais de la difficulté à comprendre les intentions du président Trump. Personne n'a pris trop au premier degré les annonces du président sur le Groenland, les choses peuvent évoluer. Un discours sur le thème "les européens peuvent et doivent s'organiser pour conduire leur propre défense collective" est tout à fait raisonnable, même s'il heurte le confort de nombreux européens. L'UE a les ressources, la population et la technologie pour se défendre. Si nous n'y arrivons pas, c'est notre échec et pas celui des américains. Les USA pourraient donc dire "débrouillez vous en Europe". Je pense qu'il se créerait alors un vide aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis.
  14. bref reprenons les calculs : - la défense portée rapidement à 5 % du PIB (on double le budget actuel pour simplifier) - on achète des trucs et des bidules aux USA... plein .... et certains seront même utiles comme le pétrole et le gaz, des centaines de milliards au niveau européen - on trouve 100 milliards pour réarmer l'Ukraine - on va financer sa reconstruction : 100 milliards c'est pas mal, le chiffre est rond, et cela se tient en parité avec le militaire - j'imagine que l'on va devoir abonder son budget militaire chaque année, car apparemment elle nous défendrait malgré les 5 % du PIB à venir... j'oublie quelque chose? pas l'essentiel j'espère... Selon une légende urbaine en création à Washingtown, il suffirait de tirer la nouille d'un européen pour qu'il chie illico un lingot d'or. Direct ! 18 carats minimum ! C'est magique et c'est beaucoup plus simple d'emploi que la pierre philosophale du moyen âge, car il fallait quand même fournir du plomb, conduire de longs et complexes rituels et avoir fait de longues études sans power point en libre accès...
  15. cela fait effectivement cher, mais je crois comprendre que les 100 Md$ sont majoritairement destinés pour l'Ukraine... du moins dans l'esprit de VZ ! C'est logique qu'il cherche à obtenir un maximum d'équipements surtout si on lui force un peu la main pour un plan de paix. Je trouve très opportun la proposition des ukrainiens de fournir des drones à l'Occident. Qui sait sinon qui les achètera? Bien sur le développement des forces armées européennes cela aura des coûts supplémentaires... Vivement les prochaines lois de finances! Cette acquisition d'armes américaines a un angle mort considérable : elle suppose que les USA n'entrent pas en guerre avec la Chine ( il y aurait alors zéro soutien américain et zéro livraison d'armes, contrainte oblige) alors que la stratégie trumpiste - bonne ou mauvaise - s'appuie sur la volonté de décrocher la Russie d'une éventuelle alliance avec la Chine, stratégie qui a du sens en proportion du risque d'une telle guerre.... Espérons qu'une telle guerre n'apparaisse pas, mais je ne vois pas d'alternative sérieuse à une défense européenne.
  16. la géographique spécifique de l'Ukraine avec de nombreuses coupures humides, la taille du pays et la forme générale du front doit effectivement permettre de trouver un accord entre parties si l'idée poursuivie est effectivement d'arrêter les combats sur les zones actuellement détenues par chacun. Cette logique - aussi contestable soit-elle - donne un sens au sacrifice des soldats qui ont tenu le terrain comme ils pouvaient et incite les dirigeants et diplomates à ne pas prolonger les combats : côté ukrainien car le risque est de perdre plus et côté russe car le risque d'être trop gourmand est une opposition de la population à l'effort de guerre pour un gain marginal. Un éventuel accord entre russes et américains exprime sans trop d'incertitudes l'intérêt et le vision des deux pays. Il reste maintenant aux européens et à l'Ukraine d'exprimer leur vision et les efforts qu'ils sont prêt à accomplir, en espérant que l'on puisse dépasser la posture de Calimero 'c'est vraiment trop injuste'... Ce n'est pas le bon fil pour évoquer ces sujets, mais il existe bien des leviers potentiels pour articuler indépendance de l'Ukraine et tempérance de l'empire russe. Je crois déceler deux lectures antagonistes de la situation : - une lecture américaine qui considère la Russie soluble dans l'Occident en s'appuyant sur un néo-tsarisme poutinien - une lecture européenne qui considère que la Russie ne pourra jamais être une puissance bourgeoise - le pire des crimes à ses yeux - ce qui me semble effectivement vrai, mais qui est tout aussi vrai pour l'Ukraine Ces deux lectures sont fausses ou vraies suivant les points de vues, mais excluent chacune les fondements de la culture européen et ce qui peut résulter de la présente situation.
  17. A mon sens il est plus logique d'apprécier les conséquences économiques d'une guerre aussi courte par les destructions et le coût budgétaire à venir que par une incidence sur le PIB. L'exercice d'analyse des chiffres du PIB est néanmoins nécessaire - à supposer qu'il fut honnête - pour les créanciers de l'Etat et les divers utilisateurs de données macro-économiques. Une hausse du PIB de 3.1 % c'est bien ou pas? Je ne sais pas trop : 2024 ne fut pas une bonne année, donc l'effet rattrapage était assez logique. D'un autre côté la population aurait baissé en 2024, ce qui donne un chiffre 2025 par habitant plus respectable... Les avis sont généralement défavorables : la guerre n'est pas idéale pour les affaires, surtout lorsqu'elle est permanente. https://www.areion24.news/2025/06/14/israel-une-economie-en-guerre-a-bout-de-souffle/3/ Les milieux d'affaires israéliens notent une dégradation générale et visible de la qualité des services dans le pays, la faute en incombant au déficit de main d'oeuvre ... palestinienne. Les petits boulots qui facilitaient la vie des gens ne sont plus aussi bien pourvus. Le petit entrepreneur doit souvent suppléer personnellement à ce manque, et ce n'est pas mieux fait... Mais de là à devoir reconnaître que les palestiniens qui ont posé problème sont ceux des ghettos de Gaza et non ceux qui participait à l'économie du pays, ce serait brancher le cerveau. Peu de chance que cela soit reconnu.
  18. compte tenu du volume de munitions délivrées dans la région de Pokrovsk, cela veut dire que les russes frappent plusieurs fois la zone par jour, bref qu'ils frappent sans être gênés... ni par l'aviation, ni par la DA... La liberté d'action russe est bien le drame des ukrainiens. Si ces derniers pouvaient menacer l'aviation russe le volume de munition délivré par les russes serait bien moindre... Je suis allé faire un tour sur lostarmour dans l'onglet FAB avec UMPK. Bien sur les russes ne vont pas mettre en scène leurs tirs loupés, mais c'est malheureusement précis. Exemple récent une quadruple frappe alignée sur sur une bordure boisée... https://lostarmour.info/news/aviaudar-poz-voin-dv-15153 Malgré l'usage massif et opportun des FAB, cette situation ne me convainc pas totalement sur l'usage de l'aviation dans cette guerre : - Les ukrainiens ont un peu de chasse - notamment des mirage 2000-5 - mais ils ne peuvent ou ne souhaitent pas les utiliser dans la zone... - l'usage des FAB est circonstanciel : les russes valorisent leurs vieux stocks avec des kits UMPK. S'ils partaient de zéro et devaient produire du neuf, je pense qu'ils développeraient un lanceur autonome rustique et réutilisable, bien plus économe que les SU-34. Ca décollerait, larguerait la munition en altitude et reviendrait à la base. L'aviation actuelle à un rôle pour aller rapidement d'un point A vers un point B, mais si c'est pour frapper tous les jours la même zone, pas besoin d'avion.
  19. Il semble en effet que les ukrainiens aient réussi à contenir pour un temps l'avancée russe dans le coin. C'est donc un rétablissement partiel puisque Pokrovsk reste en situation périlleuse avec une logistique en souffrance. Je ne sais pas trop ce qu'il faut penser de cette bataille. A la base elle témoigne d'une fragilité ukrainienne qui est d'autant plus gênante qu'elle intervient sur un front prioritaire pour les russes. Mais est-ce un échec des russes qui n'ont pas su saisir une opportunité? Ou une victoire à la Pyrrhus pour les ukrainiens, victoire qui coûte sur d'autres front ou en maintenant une situation défensive précaire dans le secteur (il y en a eu d'autres dans le passé)? La connaissance des pertes des parties pourrait aider à apprécier le bilan. Les unités d'infiltration russes ont quand même semer une sacrée pagaille dans le coin. Leurs pertes doivent être assez élevées mais on ne sait pas trop pour les ukrainiens. Leurs unités d'élites venues en soutien vont maintenant être ciblées par les FAB...
  20. elle est forcément commentée dans les réunions préparatoires
  21. merci, je ne pensais pas que l'emploi de l'aviation russe était aussi intensif... Cela fait un volume de munition utilisé impressionnant et marque l'intérêt du secteur de Pokrovsk pour les russes. Pas moyen de vérifier le travail de Clément Molin, mais la méthode reposant sur des comparaisons d'images satellites est probablement fiable. En gros les impacts visibles sont réputés être ceux des FAB, les obus d'artillerie ne laissant pas de traces aussi visibles. Par ailleurs, il y a a peut être des traces considérées à tort comme des impacts. Il est difficile d'estimer la précision des frappes, mais les alignements de points semblent indiquer qu'une ligne défensive a été frappée avec une relativement grande précision (on voit de très haut). De pauvre gars ont du se retrouver enseveli vivants dans leur trou... En plus des drones et de l'artillerie, cela explique le faible effectif ukrainien restant dans la zone...
  22. https://kyivindependent.com/ukraine-says-small-russian-units-passed-defenses-near-dobropillia-but-denies-breakthrough/ en complément, je ne connais pas l'ampleur de l'infiltration russe mais elle génère une sacrée pagaille. Le journal Kiev independent signale une incursion d'un groupe de soldats russes à proximité de Dobropillia, ce qui est assez loin du territoire signalé comme tel par deepstate...
  23. Si les ukrainiens réagissent rapidement, ils pourront contrer facilement la pointe russe avancée au nord et sans risque excessif. En revanche le ratissage nécessite des hommes et du temps, et il n'est pas évident que les ukrainiens puissent y mettre les moyens. Il est surprenant qu'elle soit allée aussi en profondeur du dispositif ukrainien. Pour le ravitaillement et l'évacuation des blessés c'est très compliqué... La lettre de la vigie datée du 10 aout commente : 'D’ailleurs, notons un point un peu technique au passage : la distinction entre groupes de reconnaissance et groupes d’assaut me paraît un peu obsolète ; on a le sentiment d’une continuité entre l’infiltration et la prise de contrôle, la première coiffant l’objectif, la seconde nettoyant la zone, selon un dispositif en tiroir. Il est désormais trop systématique pour ne pas y déceler une adaptation à grande échelle des unités russes, organisées pour ces prises d’initiative ce qui suppose une subsidiarité nouvelle dans la culture stratégique russe. Nul doute que les lieutenants et capitaines aujourd’hui à l’œuvre sur le front acquièrent une expérience tactique qui sera durable'. Military Summary voit des chaudrons partout, ce qui est exagéré. La succession d'opérations offensives russes générant un saillant que les ukrainiens doivent évacuer est maintenant maitrisée des deux côtés. Autant l'évacuation d'une zone par petits groupes dans une forêt ou une bande boisée limite les risques, mais la méthode ne permet probablement pas d'évacuer de manière idéale (je pense notamment aux camarades blessés faute de véhicules et parfois le matériel). Le tempo de la retraite est essentiel. S'il y a beaucoup de retraites dont on n'entend pas parler, c'est qu'elles ont probablement été bien conduites. Celle de Soudja ne s'est pas bien déroulée. Le départ du territoire russe en catastrophe a eu un coût humain, moral et matériel. En cas de poussée russe brutale, cela pourrait se reproduire sur Pokrovsk, ce qui aurait un effet symbolique - étant signalé que les ukrainien ont arbitré l'affectation de moyens entre ces deux zones l'année dernière. Enfin, la question de la formation de nouveaux combattants est un sujet très délicat sur deux plans : la quantification des pertes et l'acceptation de la guerre par les ukrainiens. Sur le papier l'Ukraine a de la réserve humains masculine, mais où est-elle?
  24. je suppose également que sur la ligne élargie de contact la poignée de soldat dans un abri reste sous terre en laissant un camarade fait discrètement le guet par rotation. Ils n'occupent la tranchée que lors de l'assaut ennemie, probablement pour fixer celui-ci avant un support par drone. Il est probable qu'il y ait surveillance permanente du front par des drones sur les points chauds du front et que l'on compte plus sur les drones que sur les hommes pour effectuer cette surveillance(faible densité de troupes et fantassin sous terre). Si les russes arrivent à détruire la surveillance ukrainienne par drone pendant quelques dizaines de minutes, cela permet à des équipes d'infiltration de passer potentiellement inaperçues.
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