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Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. désolé mais c'est du n'importe quoi cette vidéo, c'est pas un journaliste Le mec a posté 12 vidéos hier pour 60 minutes de contenu ...
  2. Titus K

    Marina militare

    J'avais pas vu que l'article était de 2018 ... Oubliez Je trouvais ca tellement bizarre que j'ai pas pris le temps de vérifier avant de poster ...
  3. Titus K

    Marina militare

    https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/naval-group-vise-50-de-ses-ventes-a-lexport-presse-1737127 Le PDG confirme par ailleurs que Naval Group envisage de se positionner face à l'allemand TKMS pour le contrat de deux sous-marins conventionnels que l'Italie souhaite acheter. "La sous-marinade italienne est actuellement allemande, mais Naval Group ne renonce pas à faire une offre. Le débat n'est pas tranché, explique Hervé Guillou, qui remarque que TKMS a redoublé d'agressivité depuis l'annonce du rapprochement avec Fincantieri", écrit le quotidien. La France et l'Italie ont mis sur pied un groupe de travail pour étudier la possibilité, d'ici juin 2018, de créer un champion européen dans le naval militaire en rapprochant Naval Group, dont Thales détient 35%, et Fincantieri. (Dominique Rodriguez)
  4. Question naïve mais ce sont des rivets les points blancs ? On les voit sur les Suffren et sur les Rubis, mais par contre beaucoup moins sur les Le Triomphant, du fait de l'utilisation du 100 HLES ? D'ailleurs pourquoi voit-on plus souvent ces marques sur les sous-marins français que sur coques US/UK/RU ? C'est du fait de l'absence sur tuile anéchoïques sur nos sous-marins ?
  5. Titus K

    Marine Néerlandaise

    On s'égare mais non : Pommellet devient PDG de naval group en Mars 2020 AUKUS c'est Septembre 2021
  6. Titus K

    Marine Néerlandaise

    C'est après le debat du 3 juin, et après ce verdit du 26 juin que le contrat pourra être signé Le procès concernant l'acquisition de sous-marins sera entendu à la fin du mois de juin https://marineschepen.nl/nieuws/Rechtszaak-Duitse-werf-tkMS-eind-juni-010624.html La procédure en référé engagée par le chantier naval allemand thyssenkrupp Marine Systems (tkMS) contre la décision d'attribution du cabinet sera entendue par le tribunal de La Haye le mercredi 26 juin. C'est ce qu'a fait savoir un porte-parole du tribunal en question à la suite de questions posées par Marineschepen.nl. Deux semaines après que le secrétaire à la défense sortant, Christophe van der Maat, a annoncé à Den Helder que French Naval Group était le vainqueur provisoire de l'appel d'offres, tkMS a déposé une objection. Celle-ci est apparue le 12 avril, à la fin de la période d'opposition. Saab-Damen a choisi de ne pas aller en justice. Jusqu'à la décision du tribunal, la Défense ne peut pas signer de contrat avec un chantier naval. tkMS avait précédemment indiqué qu'il ne souhaitait pas faire de commentaires sur le fond de l'affaire tant qu'elle était devant le tribunal. Néanmoins, de nouvelles informations sont apparues ces dernières semaines. Par exemple, l'une des principales différences entre les résultats suédois et allemands est que l'offre suédoise est arrivée en deuxième position, alors que l'offre allemande a été déclarée invalide. Comme Marineschepen.nl et de Volkskrant l'ont écrit jeudi dernier, le chantier allemand ne pouvait pas répondre à toutes les exigences et tkMS l'avait fait savoir à l'avance. La nature exacte de l'objection de tkMS n'est pas connue. Cependant, une critique désormais bien connue à l'encontre du constructeur allemand est que la Défense s'est écartée de ses plans pour un sous-marin MOTS évolué. Comme l'a déclaré Rob de Jong, président du Submarine Board, en janvier 2020, « il n'y a explicitement aucune intention de développer ce sous-marin. Il s'agit d'un sous-marin militaire existant sur étagère qui sera modifié. Et les modifications sont quelque chose de différent, de moins radical que les développements ». Pour de nombreuses raisons, tkMS tenait à rester proche de la conception du 212CD. tkMS construit actuellement des sous-marins 212CD pour l'Allemagne et la Norvège. Dans les premières années, ce modèle a également été proposé aux Pays-Bas, puis une version modifiée a été dessinée. Ce 212CD E est fondamentalement le même que le 212CD, mais il a été légèrement modifié pour répondre aux exigences néerlandaises. tkMS n'a pas choisi de proposer un 216 modifié pour les Pays-Bas. Le 216 avait été proposé à l'Australie par la société allemande en 2013, mais a perdu l'appel d'offres au profit de la France qui a proposé un Barracuda modifié. Le 216 avait une conception de base beaucoup plus proche des exigences néerlandaises, et les experts de la marine avaient déclaré à Marineschepen.nl dans le passé que cette conception conviendrait mieux. Toutefois, ce bateau de 90 mètres, d'un déplacement de 4 000 tonnes et doté d'un lanceur vertical, n'a pas dépassé le stade du concept. La procédure en référé commence le 26 juin à 11 heures. L'affaire se déroulera à huis clos ; la presse et le public n'y auront pas accès.
  7. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Les britanniques via BAE soutiennent énormément Saab dans cet appel d'offre. Je les vois pas aider NG de quelconque façon... Heureusement le FMAN est plus français que britannique Après en soit si le FMAN est integré aux Suffren, j'imagine que ca viendra aussi sur Scorpenes et de Barracudas NL. Ce cont les memes tubes.
  8. Sur cet exemple la cible c'est un missile subsonique nettement plus lent qu'un exocet (max 200 m/s ) https://electronics.leonardo.com/documents/16277707/18428600/MIRACH+40_Integrated_Aerial_Target_System_(MM08519)_HQ.pdf?t=1671535193671/3
  9. Titus K

    Marine Néerlandaise

    La propagande Saab/Damen continue ... L'ombre américaine plane (et comme d'habitude aussi les britanniques qui soutient officiellement Saab) Bon il s'inquiètent pour par grand chose pour NG puisque nous avons la solution MDCN ... En revanche problème pour TKMS en effet... Tu avais senti le coup venir bravo ! Le journaliste Schoonhoven n'est en tout cas pas très francophile, je vous ai prévenu ! L'achat de sous-marins français pour la Royal Navy menace d'échouer : « L'Amérique ne partagera pas sa technologie secrète ». https://wnl.tv/2024/05/30/aankoop-franse-onderzeeers-voor-koninklijke-marine-dreigt-in-het-water-te-vallen-amerika-wil-geheime-technologie-niet-delen/ L'achat de quatre sous-marins français pour la Royal Navy menace d'échouer. Il n'est pas certain que le constructeur français puisse répondre à toutes les exigences, notamment en raison de la concurrence entre la France et les États-Unis. « Les Américains ne sont pas prêts à partager leur technologie secrète », explique Silvan Schoonhoven, journaliste spécialisé dans les questions de défense à De Telegraaf. Le sous-marin français, baptisé Blacksword Barracuda, a été présenté en mars comme la meilleure option pour la Royal Navy. « Le meilleur bateau au meilleur prix », ont-ils affirmé. Mais les problèmes s'accumulent. Et cela est principalement dû à la technologie américaine des missiles de croisière, a déclaré M. Schoonhoven à Goedemorgen Nederland sur NPO 1. Le missile de croisière est indispensable Le missile de croisière est un élément important du sous-marin, car les projectiles peuvent atteindre des cibles à grande distance en cas de guerre. « Le missile de croisière est lancé à partir du tube de lancement du sous-marin », explique M. Schoonhoven. Le missile a une portée de 1 600 kilomètres. « Vous pouvez atteindre une cible avec une grande précision. La Royal Navy opte pour le missile de croisière Tomahawk. « C'est le meilleur système », affirme M. Schoonhoven. Mais ce système est aussi directement le plus gros problème. « Le système est américain, mais le sous-marin est français. Les Américains ne veulent pas partager leur technologie secrète avec les Français. Bien que la France et les États-Unis soient des partenaires de l'OTAN, les Américains voient la France comme un concurrent. « Des sources proches de ce processus nous disent que l'Amérique n'est pas d'accord », déclare-t-il. --> respirez un bon coup messieurs Alors pourquoi ne pas opter pour les missiles de croisière français ? « Ce missile est beaucoup plus cher et le projectile n'est pas satisfaisant en termes de portée et de puissance de frappe. Les Pays-Bas veulent la marque A, le Tomahawk ». La fermeté néerlandaise Compte tenu de la longueur du projet, plus d'une décennie, les gens s'étonnent que ces problèmes n'aient pas été prévus plus tôt. « Selon le cabinet néerlandais, l'Amérique n'a pas soulevé d'objections pendant cette période. Ils n'ont tout simplement pas donné leur feu vert non plus", explique M. Schoonhoven. Cette fermeté néerlandaise quant à l'utilisation du système Tomahawk a suscité l'agacement des États-Unis. « Aucune décision définitive n'a encore été prise et les signaux ne sont pas encore au rouge, mais à l'orange foncé. Si la décision n'est pas prise, l'une des armes les plus importantes du sous-marin disparaîtra. D'autres objections Le sous-marin suscite également d'autres objections. « Les problèmes commencent à s'accumuler et le cabinet en discute également. Il faut se demander si nous devons poursuivre avec les Français ou si nous devons encore frapper à la porte de l'un des deux autres soumissionnaires ». Il s'agit d'un chantier naval allemand, de Saab et de Damen, une entreprise suédo-néerlandaise spécialisée dans le secteur maritime. M. Schoonhoven a du mal à comprendre pourquoi les Pays-Bas n'ont pas choisi Saab et Damen pour conserver une partie de leur production en interne. « Nous avons tout laissé filer vers la France. Les Français ont promis que les entreprises néerlandaises participeraient à la construction du bateau, mais qu'en résultera-t-il dans la pratique ? Il n'y a pas d'urgence Nicolien van Vroonhoven, membre du Parlement de la NSC, également invité sur Goedemorgen Nederland, affirme que la situation n'est pas aussi précaire qu'elle est décrite. « Il y a eu des contacts avec le ministère de la défense. Ils ne reconnaissent pas encore la gravité du problème. Ils disent : de toute façon, ça ne va pas si vite. Mais nous devons être à la hauteur ». M. Van Vroonhoven a indiqué qu'une séance d'information technique serait organisée jeudi à la Chambre des représentants et qu'une note de consultation sur la question serait diffusée lundi.
  10. SMR : Thorizon et Blue capsule Les développeurs de SMR font appel à l'expertise nucléaire française https://www.world-nuclear-news.org/Articles/SMR-developers-enlist-French-nuclear-expertise La société néerlandaise Thorizon a signé un accord de coopération avec l'entreprise française EDF R&D pour faire progresser la conception du réacteur à sels fondus Thorizon One. De son côté, Blue Capsule a signé un accord de partenariat avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, dont elle est issue, pour le développement de son petit réacteur modulaire. Centrale Thorizon Thorizon - une spin-off de NRG, qui exploite le réacteur à haut flux de Petten - développe un réacteur à sels fondus (MSR) de 250 MWt/100 MWe, destiné aux grands clients industriels et aux services publics. Thorizon vise à construire un système de réacteur pilote avant 2035. Les réacteurs à sels fondus utilisent des sels de fluorure fondus comme principal agent de refroidissement, à basse pression. Ils peuvent fonctionner avec des spectres de neutrons épithermiques ou rapides, et avec une variété de combustibles. Aujourd'hui, l'intérêt pour la relance du concept de RSM porte essentiellement sur l'utilisation du thorium (pour produire de l'uranium 233 fissile), lorsqu'une source initiale de matière fissile telle que le plutonium 239 doit être fournie. Il existe un certain nombre de concepts différents de RSM et un certain nombre de défis intéressants pour la commercialisation de beaucoup d'entre eux, en particulier avec le thorium. Le combustible à sels fondus adopté par Thorizon utilise une combinaison d'éléments à longue durée de vie provenant de combustibles nucléaires usés retraités et de thorium. Le réacteur sera capable de recycler les déchets à longue durée de vie des installations nucléaires existantes. Le concept de Thorizon One est unique en ce sens que le cœur est composé d'un ensemble de cartouches qui sont remplacées tous les cinq à dix ans. Selon l'entreprise, cela permet de surmonter deux obstacles liés à la conception des sels fondus : la corrosion des matériaux et la manipulation des volumes de combustibles usés. Dans le cadre du nouvel accord, EDF R&D examinera les calculs du cœur neutronique de Thorizon et effectuera des analyses de scénarios afin de déterminer comment le Thorizon One pourrait contribuer à fermer le cycle du combustible dans le parc européen de réacteurs. Thorizon a déclaré qu'il « bénéficiera de l'expertise d'EDF, leader français de la production d'électricité, et en particulier des compétences reconnues de ses chercheurs en R&D ». « L'équipe de R&D couvre toutes les disciplines, de la neutronique au combustible, en passant par la sûreté et la construction », a déclaré Bernard Salha, directeur de la R&D d'EDF et directeur technique du groupe EDF. « Nous soutenons activement plusieurs start-ups dans le cadre du programme France 2030. L'approche de Thorizon, basée sur des cartouches, est intéressante et prometteuse. » « C'est un plaisir de travailler avec l'équipe d'EDF qui a plus d'expérience dans le nucléaire que n'importe quelle autre entreprise dans le monde », a ajouté Kiki Lauwers, PDG de Thorizon. « Grâce à la R&D d'EDF, les start-ups comme nous bénéficient d'un accès à des experts industriels uniques qui peuvent très rapidement identifier les points forts et les domaines d'amélioration de notre conception. Nous espérons pouvoir continuer à travailler avec l'équipe R&D d'EDF sur la réalisation de notre technologie à l'avenir. Nous pensons que toutes les solutions sont nécessaires pour favoriser la transition énergétique et que le Thorizon One peut être un excellent complément au parc nucléaire existant et en projet ». Horizon affirme que son ambition est de développer un MSR qui « peut être réalisé rapidement et intelligemment, qui est sûr et qui fait un premier pas vers la circularité en utilisant des déchets nucléaires à longue durée de vie comme source de combustible ». L'entreprise vise à construire un démonstrateur non nucléaire à sels fondus à court terme et à finaliser la conception détaillée pour commencer la construction d'un réacteur Thorizon One unique en son genre d'ici à 2030. Décarbonisation de l'industrie Blue Capsule - une spin-off du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) - a annoncé la signature d'un accord de partenariat avec le CEA pour le développement de son petit réacteur modulaire (SMR) qui fournira de la chaleur et de l'électricité à l'industrie. Centrale composée de six capsules La société aixoise Blue Capsule développe un SMR refroidi au sodium et à haute température qui peut fournir 150 MW de chaleur à 700°C, ainsi que de la vapeur à haute température et de l'électricité. L'entreprise vise à décarboniser les sites industriels utilisés pour la production d'ammoniac et de carbonate de soude, en installant des capsules souterraines sur place, à proximité de la demande. Dans le cadre du nouvel accord - avec le soutien financier de la banque publique d'investissement française Bpifrance - le soutien du CEA à Blue Capsule s'étendra à des domaines tels que les équipements et les composants, les matériaux, les codes de calcul et les combustibles à base de TRISO. « Le leadership de la France dans les domaines de l'énergie nucléaire et des solutions à faible émission de carbone crée de grandes opportunités pour l'industrie dans tout le pays », a déclaré Domnin Erard, architecte du réacteur de Blue Capsule. « Pour Blue Capsule, la collaboration avec le secteur nucléaire français est au cœur de sa stratégie. « Ce partenariat essentiel avec le CEA permet à Blue Capsule de bénéficier d'une expertise de niveau mondial dans tous les domaines. Il jette les bases de notre future coopération industrielle avec la filière nucléaire française, pour la fabrication et l'assemblage des unités de Blue Capsule. « Il s'agit de réduire les émissions industrielles de CO2 et, bien sûr, de réindustrialiser les communautés en France et au-delà. Pour notre part, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à la réalisation de cet objectif ». Blue Capsule prévoit de construire une boucle à sodium de démonstration et un prototype non nucléaire d'ici à 2030. La construction du premier SMR de l'entreprise est prévue pour 2035 et devrait avoir lieu en France.
  11. C'est pas super risqué si un des missiles a un soucis et en percute un autre juste au dessus des lanceurs ?
  12. La France propose une frégate FDI à l'Indonésie avec une option de production nationale https://www.navalnews.com/naval-news/2024/05/france-offers-fdi-frigate-to-indonesia-with-domestic-production-option/ “FDI is a very modern warship….it could be one of our procurement options in the future” "La proposition inclut la possibilité d'une production locale, les missiles ASTER 15 et 30, le système de gestion du combat SETIS®, le radar AESA, une garantie sans ITAR et un délai de construction de 36 mois." "En outre, le FDI est proposé dans une configuration multi-missions complète, ce qui signifie que le TNI AL pourrait disposer de tous les capteurs et armes de guerre aérienne, anti-sous-marine, anti-surface, asymétrique et électronique. Cela inclut 32x SYLVER VLS pour les missiles ASTER 15 et 30, des leurres acoustiques CANTO, le radar multifonction Sea Fire 4D AESA, ainsi que des sonars montés sur la coque, à profondeur variable, et des sonars remorqués." "Les représentants de Naval Group ont ajouté que le CETIS est entièrement interopérable avec le CMS SUBTICS® qui sera installé sur deux Scorpène Evolved indonésiens." "Fait intéressant, lors de la présentation, il a été souligné que la FDI est un navire de guerre sans ITAR." "Naval News a reçu des explications supplémentaires selon lesquelles le premier FDI pour l'Indonésie pourrait être construit en France en 36 mois et les FDI suivants seront construits localement par le constructeur naval public indonésien, PT PAL Indonesia. Cependant, comme pour le Scorpène Evolved, la France est également ouverte à l'idée d'une production locale complète dès le premier navire." "En ce qui concerne l'état de préparation, la FDI est conçue pour une endurance de 45 jours et une disponibilité technique pouvant atteindre 300 jours par an. Le navire pourrait également avoir une durée de vie de plus de 30 ans."
  13. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Non c'est dans l'article, le prix francais était similaire aux prix allemand. C'est juste le consortium Saab/Damen qui est 1.5 milliards plus cher.
  14. ... suite Encore peu de retour d'expérience Depuis, la recherche s'est poursuivie, toujours dans le champ théorique. En 2014, l'IRSN a ainsi réalisé une expertise sur les six types de réacteurs retenus par le GIF dans le cadre des recherches sur la quatrième génération. Pour cela, l'Institut a notamment échangé avec le CNRS, qui avait développé un premier modèle de réacteurs à sels fondus dans le cadre du GIF. « Nous avons par exemple lancé des travaux de R&D, notamment quelques thèses sur le sujet de la neutronique et des risques de criticité », indique Karine Herviou. L'idée étant d'acquérir les connaissances nécessaires à l'expertise de ce type de réacteurs. « Ceci-dit, tant qu'il n'y avait pas de projets en France, c'était plutôt une veille et un maintien. Aujourd'hui, il faut poursuivre cette montée en compétences pour pouvoir expertiser les réacteurs, comme celui de Thorizon, et se positionner sur leur niveau de sûreté », remarque la directrice générale adjointe de l'IRSN. Ainsi, l'expertise pointait à l'époque plusieurs contraintes : « Le réacteur à sels fondus possède un potentiel de sûreté intéressant, mais le sel est en revanche très corrosif, explique Karine Herviou. La température de fonctionnement est élevée et nécessite des matériaux différents de ceux qu'on utilise dans les réacteurs actuels ». « En 2014, il restait encore beaucoup de travaux et de points qui étaient identifiés comme des verrous technologiques ou nécessitant d'acquérir des connaissances. Désormais, il faudrait voir si les différentes start-ups qui promeuvent ces nouveaux réacteurs ont réussi à avancer sur ces questions », ajoute la directrice générale de l'IRSN. Pointant par ailleurs un « niveau de maturité de ces modèles encore très léger par rapport à d'autres modèles de réacteurs dits de génération IV, par exemple les réacteurs refroidis au sodium ». Une voie notamment examinée en France par le projet de surgénérateur Astrid, abandonné par le CEA en 2019. Thorizon mise sur des « cartouches » de combustible Face à ces différents défis, dont celui de la corrosion des tuyauteries, Thorizon travaille depuis 2018 sur une innovation développée par l'ingénieur néerlandais Sander de Groot, depuis brevetée : celle de « cartouches » de sels combustibles, dans lesquelles pourraient se passer la réaction de fission, sans en sortir. « Un réacteur fonctionne aujourd'hui entre quarante et soixante ans : au lieu de développer des matériaux qui résistent aux sels fondus pendant toute cette période - et aujourd'hui il n'y en a pas - nous développons des cartouches remplaçables tous les cinq ans », dépeint Laure Claquin, directrice des opérations. Depuis, la start-up, installée à Amsterdam, trace un parcours passant également par la région lyonnaise : après une première levée de fonds en 2022 aux Pays-Bas, puis l'obtention d'une subvention France 2030 de 10 millions d'euros l'année dernière, elle a ouvert début 2024 son deuxième pôle de R&D dans la capitale des Gaules. Cela, dans l'objectif de poursuivre ses recherches dans un territoire industriel, tout en cherchant un partenaire auralpin dans le domaine de la chimie, auprès duquel elle souhaite développer de premiers prototypes de cartouches non nucléaires dans les prochaines années. Thorizon vise en effet un premier réacteur de série de 100 MW à l'horizon 2032, en France ou aux Pays-Bas. Alors que la première boucle de validation (consistant à faire circuler du sel) sera inaugurée dans les tout prochains jours à Amsterdam, la start-up annonce ainsi vouloir aller rapidement « plus loin », en visant « plus grand ». « Nous voulons désormais faire autre chose que du papier : des tests radioactifs dans certains laboratoires avec le CEA. Mais aussi des prototypes quant à eux non radioactifs. Cela, pour pouvoir qualifier notre concept vis-à-vis des deux autorités de sûreté nucléaire française et néerlandaise : l'ASN et l'ANVS », ajoute la directrice France de Thorizon. Des discussions ont d'ailleurs été initiées avec chacune d'elles afin de formuler une « joint review » sur le modèle de la start-up Nuward SMR (EDF), indique la jeune entreprise. De même, côté français, de premiers contacts ont eu lieu entre Thorizon et l'IRSN : « mais il nous faut un dossier pour regarder leur projet dans le détail, et faire émerger des points de questionnement », ajoute Karine Herviou pour l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Cela, alors que le contexte réglementaire semble de plus en plus favorable du côté de Bruxelles : une « alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires modulaires » a ainsi été lancée à la demande de douze Etats en février dernier, afin « d'accélérer », selon la Commission, le déploiement de ces réacteurs dans les années 2030. En attendant, les innovations fleurissent également à l'international : Canada, Russie, Chine... « Les débouchés intéressent beaucoup d'usages, que ce soit pour des régions qui ne disposent pas d'infrastructures électriques très développées, comme les régions isolées, ou encore pour des besoins de décarbonation directes de l'industrie », ajoute Karine Herviou. Un pas supplémentaire vers la surgénération ? Pour l'heure, seule la start-up Jimmy - travaillant quant à elle sur un prototype de réacteur à haute température - a entamé le parcours d'examen de son projet, en déposant sa demande d'autorisation de création (DAC) auprès du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires fin avril dernier. Ouvrant ainsi la voie vers l'instruction de son dossier par l'ASN. De même, une autre strart-up, Naarea, travaille quant à elle sur un autre type de réacteur à sels fondus. Cela, à travers une toute autre approche : à savoir relever le défi de la résistance des matériaux à la corrosion, en développant notamment des infrastructures en carbure de silicium (céramique). Autant de projets et de recherches qui ouvrent par ailleurs la voie vers la prochaine génération de réacteurs, dont l'un des défis consiste également à « fermer le cycle du combustible ». Car ces petits réacteurs pourraient vraisemblablement ingérer différents types de combustibles, dont des déchets nucléaires. En France, où la filière de retraitement des combustibles usés, notamment portée par Orano, fait partie intégrante de la stratégie nationale (publique et privée) en matière de nucléaire civil - une dimension réaffirmée par Bruno Le Maire à La Hague (Manche) début mars - de nombreux projets de SMR français flèchent leurs recherches vers cet objectif. En effet, « certains modèles de réacteurs de génération IV peuvent permettre la transmutation de déchets radioactifs qui vise à réduire l'inventaire des isotopes à vie longue », remarque à nouveau Karine Herviou. Autrement dit : ces industriels souhaitent tendre vers la conversion de déchets radioactifs en combustibles, produisant in fine d'autres déchets dont la radioactivité aurait une durée de vie plus courte. Une gageure pour certains, une réalité bientôt palpable pour d'autres.
  15. Nucléaire : à Lyon, le Néerlandais Thorizon se rapproche du monde de la chimie pour développer un réacteur à sels fondus https://region-aura.latribune.fr/strategie/energie/2024-05-24/nucleaire-a-lyon-le-neerlandais-thorizon-se-rapproche-du-monde-de-la-chimie-pour-developper-un-reacteur-a-sels-fondus-998120.html La start-up néerlandaise Thorizon, lauréate de l'appel à projet sur les « réacteurs nucléaires innovants » du programme France 2030 l'année dernière, s'implante actuellement en région lyonnaise pour développer son prototype à sels fondus. Ce réacteur nucléaire de quatrième génération, encore au stade de R&D, entre ainsi dans la course aux petits réacteurs (SMR/AMR) afin de décarboner l'électricité et la chaleur industrielle, mais aussi avancer sur l'accomplissement d'un « rêve » de la filière, à savoir la fermeture du cycle du combustible. Mais encore faut-il livrer des preuves en matière de sûreté, notamment face au risque de corrosion des tuyauteries. Ce serait un réacteur nucléaire de 100 MW, plus « modular » que « small », qui permettrait de répondre en partie aux besoins énergétiques des industriels : le prototype de réacteur à sels fondus de la start-up néerlandaise Thorizon, en cours de développement entre Amsterdam et Lyon, s'ajoute en ce moment à la myriade d'innovations soutenues par le gouvernement dans le secteur nucléaire. Lauréat en 2023 de l'appel à projets sur les « réacteurs nucléaires innovants » du programme France 2030 dans un consortium avec Orano, pour une subvention de 10 millions d'euros, mais aussi sélectionné pour participer au dernier sommet Choose France, Thorizon inscrit ses recherches dans le champ des « Small Modular Reactor » (SMR) ou des « Advanced Modular Reactor » (AMR) en ce moment développés par plusieurs autres start-up à l'échelle française, européenne et internationale. Ces projets ont notamment pour point commun de développer des petits réacteurs dits de « quatrième génération », plus faciles à assembler, un peu moins puissants (Thorizon vise les 100 MW, contre 900 MW pour les plus anciens réacteurs nucléaires en service en France), mais dotés d'un meilleur rendement énergétique. Cela, afin d'accélérer et de simplifier l'arrivée de ces sources de production d'électricité ou de chaleur notamment auprès des acteurs industriels, en demande d'une énergie décarbonée et peu coûteuse. Tout en franchissant une première étape vers « les réacteurs du futurs » de quatrième génération, espère la filière. Le réacteur à sels fondus, développé dans les années 1950 Thorizon s'appuie pour cela sur le concept des réacteurs à sels fondus, expérimenté pour la première fois dans les 1950 et 60' aux États-Unis, à Oak Ridge : ce type de réacteur consiste en l'utilisation de sels métalliques en fusion qui servent à la fois de combustible, pour générer l'énergie, mais aussi de fluide caloporteur, pour la transporter. « C'est un fluide où se passe la réaction de fission, où l'énergie est créée », explique Laure Claquin, nouvelle COO et directrice France de Thorizon depuis janvier dernier après treize années chez Orano, dernièrement en tant que directrice des projets de recyclage des batteries. « Ce qui est génial avec ces réacteurs à sels fondus (RSF), c'est qu'il y a beaucoup moins de contraintes qu'avec du combustible solide : par exemple, il n'y a pas pression à gérer, contrairement aux réacteurs nucléaires actuels où l'on parle de "fusion", de "cœur" etc. Là, le combustible est déjà fondu, donc il ne peut pas y avoir de fusion », ajoute l'ingénieure, polytechnicienne. Ce type de réacteur serait donc, sur le papier, « plus facile à gérer et potentiellement moins coûteux à mettre en place », complète Laure Claquin : « Aurait-il besoin d'un dôme de béton par exemple? Globalement, avec les RSF, on pourrait s'éviter ce genre de solutions coûteuses ». Ainsi, ces atouts auraient permis aux « sels fondus » d'être retenus, aux côtés de cinq autres technologies (les réacteurs à très haute température, refroidis à l'eau supercritique, au sodium, au plomb et au gaz) par le Forum international Génération IV (GIF) qui s'est déroulé en 2000 à l'initiative du département de l'Énergie des États-Unis. Cela, dans un contexte de tension sur les matières premières, rappelle également Karine Herviou, directrice générale adjointe en charge du pôle sûreté nucléaire de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) : « A la fin des années 1990, certaines études prospectives montraient que les ressources en uranium allaient se raréfier. L'idée était d'avoir des surgénérateurs permettant de produire du plutonium afin de compenser la raréfaction des ressources naturelles ». ....
  16. Mieux vaut en rire qu'en pleurer : 2036, l'Union européenne inaugure son premier réacteur AP1000 sur la rive droite du Rhin, 20 Km au Nord de Fessenheim... invitée d'honneur pour l'évenement Madame Merkel ! "Ce magnifique bijou de technologie fournira une énergie propre et décarbonnée au parlement européen pour plus de 50 ans " - déclare Ursula von der Leyen, réélue quelques semaines plus tot pour la 7ème fois a son poste de presidente de la commission européenne. Pendant ce temps les travaux de démantèlement de la centrale française se terminent sous les applaudissements des partisans du '"réseau sortir du nucleaire" venus célébrer l'occasion. La région transfrontalière du Rhin est certififiée "Carbon Neutral". Il y a l'affaire des SS aussi pour monsieur Krach non ?
  17. Titus K

    Marine Néerlandaise

    L'autre gros red flag c'est la parution de l'article 4 jours avant le débat parlementaire Lundi prochain ... comme par hasard. Par contre moi pour les pubs j'ai une pub Naval Group sur l'article là Je me demande si c'est pas TKMS qui a participé à l'enquete perso ...
  18. Titus K

    Marine Néerlandaise

    suite ... Faire en sorte que l'enquête soit menée « uniquement dans la mesure où elle s'inscrit dans le cadre des lois nationales » La défense a donc rendu obligatoire un audit de l'offre gagnante par un service d'audit néerlandais tel que l'Auditdienst Rijk (Office national d'audit) et l'a communiqué aux deux autres chantiers. Ils savent que si l'appel d'offres comporte des irrégularités, l'ADR pourrait les découvrir. La Chambre des représentants a également été informée de la possibilité d'une telle enquête par l'ADR. Cela s'est déjà produit dans la lettre B de 2019. En 2020, la Chambre des représentants elle-même a écrit dans la déclaration de principes qu'elle s'attendait à ce que « l'ADR et le General Audit Office aient un droit d'audit illimité ». Mais lorsque la défense a envoyé les projets de protocole d'accord aux gouvernements à l'été 2023, elle a modifié cette exigence. Dans ces protocoles d'accord, il a été ajouté à la section relative à l'audit que le chantier naval retenu est tenu de fournir les informations et l'assistance nécessaires à la défense dans la mesure du possible dans le cadre des lois et réglementations nationales. Les soumissionnaires suédois et allemands n'ont pas été informés de ce changement important. Le secrétaire d'État Van der Maat n'a pas non plus communiqué ce changement de cap à la Chambre des représentants. Les obstacles n'ont pas été mentionnés dans les réponses aux questions parlementaires au début du mois. Inégalité Avec l'ajout du protocole d'accord, une bataille inégale a été créée : les offres suédoises et allemandes peuvent être examinées par un service d'audit néerlandais, tandis que les Français savent qu'un service d'audit étranger n'examinera pas leurs comptes. Cela ne veut pas dire que Naval Group a abusé de la situation, mais la Défense elle-même ne peut pas l'exclure. Les Français ne sont pas exclus, les Allemands si La Défense n'a pas voulu dire pourquoi elle a modifié les exigences en matière d'audit. Selon une personne impliquée, les Français ont « exercé un énorme lobbying pour que cette exigence soit abandonnée ». Pour le chantier naval allemand tkMS, les exigences n'ont pas été modifiées, bien que tkMS ait déclaré à l'avance qu'il ne pouvait pas répondre à toutes les exigences. Une fois reçu par la Défense, l'appel d'offres allemand a été déclaré invalide et l'entreprise a été exclue de la participation. La Défense : « L'audit n'était nécessaire que s'il n'y avait qu'une seule offre valable ». Marineschepen.nl et le Volkskrant ont posé des questions à la Défense et à Naval Group sur le sujet de cet article. Naval Group déclare ne pas pouvoir commenter le contenu de l'article. Le ministère de la défense ne peut pas non plus répondre, mais ajoute qu'un audit des prix n'est nécessaire que si une seule offre valable est soumise dans le cadre d'un appel d'offres. Le raisonnement est que maintenant qu'il y a deux offres valables, un audit n'est pas nécessaire. La défense n'a pas souhaité répondre à la question de savoir quand cette condition avait été communiquée à la Chambre. Toutefois, les passages relatifs à l'audit ne mentionnent pas cette condition, que ce soit dans la lettre de crédit ou dans le protocole d'accord. De plus, le mémo 2022 de DJZ souligne que le fait de ne pas donner accès à l'ADR est un motif d'exclusion. Si la réponse de la défense est néanmoins correcte, en cas d'offre valable de Naval Group, l'ADR ne serait toujours pas autorisé à mener une enquête indépendante. Cela crée également des conditions de concurrence inégales. Implications pour l'avenir Les restrictions concernant l'examen des offres françaises ne s'appliquent pas seulement au contrat de conception et de construction des sous-marins. Ces restrictions, et le fait que la défense les ait acceptées, ont également des implications pour l'avenir. Le protocole d'accord porte sur toute la durée de vie des sous-marins et constitue la base de la coopération. Après la signature du contrat de construction, les négociations commenceront pour le contrat de maintenance des sous-marins. La séparation des deux contrats était contraire aux souhaits du Conseil d'État, selon une note interne. Elle s'accompagne de « risques financiers », selon l'avertissement. En effet, une fois que la Défense a choisi un chantier naval, celui-ci est en position de force dans les négociations pour le contrat de maintenance. Mais même dans ce cas, il n'est pas possible d'effectuer une recherche néerlandaise sans entrave sur les offres françaises.
  19. Titus K

    Marine Néerlandaise

    La défense a ajusté ses exigences pour maintenir le chantier français à bord https://marineschepen.nl/nieuws/Defensie-paste-eisen-aan-om-Franse-werf-aan-boord-te-houden-300524.html Il n'est pas possible pour les Pays-Bas d'examiner de manière indépendante l'offre du chantier naval français Naval Group. C'était une exigence de la Défense, mais selon la loi française, aucun service d'audit étranger n'est autorisé à enquêter sur les appels d'offres français. Le ministère de la défense a modifié cette exigence au cours de l'appel d'offres, sans en informer la Chambre des représentants ni les autres chantiers navals. Par conséquent, Naval Group peut théoriquement faire ce qu'il veut du prix, sans contrôle néerlandais. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par Marineschepen.nl en collaboration avec le Volkskrant. Le 15 mars, le secrétaire d'État à la défense, Christophe van der Maat, a annoncé à Den Helder que le chantier naval français Naval Group pourrait construire les quatre nouveaux sous-marins pour les Pays-Bas. Selon M. Van der Maat, le « meilleur bateau au meilleur prix » a été choisi. Un prix anormalement bas Peu de temps après, le magazine EW a confirmé les rumeurs qui circulaient depuis un certain temps concernant le faible prix français. Naval Group s'est avéré être 1,5 milliard d'euros moins cher que le chantier naval suédois Saab. Plusieurs sources ont également indiqué à Marineschepen.nl que le prix français était comparable à celui du chantier allemand tkMS. Les marges bénéficiaires dans la construction de sous-marins sont incroyablement faibles et la proposition française est basée sur un sous-marin encore largement à développer. La grande différence de prix est donc frappante. D'autant plus que tkMS fonde son offre sur une conception qui est fondamentalement la même que celle des bateaux qu'elle construit pour la Norvège et l'Allemagne, ce qui nécessite relativement peu d'heures de conception, et que les mêmes fournisseurs conviennent pour la plupart. La conception de Saab diffère davantage des bateaux suédois destinés aux Pays-Bas et Saab-Damen souhaite construire aux Pays-Bas, ce qui fait que le prix est plus élevé. Fin avril, la Chambre des représentants a posé des questions à la Défense sur les prix et les éventuelles aides d'État. Le secrétaire d'État Van der Maat a répondu que si une offre « semble anormalement basse », la Défense peut poser des questions supplémentaires. Mais M. Van der Maat a déclaré qu'il n'y avait pas lieu de le faire : selon lui, les informations reçues par la Défense ne donnaient « aucune raison » de « demander des éclaircissements à ce sujet ». M. Van der Maat a également répondu qu'il n'y avait « aucune raison de supposer que le chantier naval Naval Group, qui appartient en partie à l'État, puisse prendre de plus grands risques et livrer à des prix qu'un chantier naval commercial peut difficilement concurrencer ». Il apparaît maintenant que la Défense ne peut que supposer que le prix n'a pas été truqué parce qu'elle n'est pas autorisée à enquêter. Exigence : il est obligatoire de faire des recherches Retour à 2022. Le projet de sous-marin est en phase de dialogue depuis un certain temps, la Défense étant en pourparlers avec les trois chantiers navals Naval Group, Saab et tkMS pour déterminer les besoins. Christophe van der Maat vient de prendre ses fonctions de secrétaire d'État à la défense dans le nouveau cabinet Rutte IV. La Chambre basse avait critiqué la lenteur des progrès et M. van der Maat veut accélérer les choses. Le secrétaire d'État décide de mettre fin à la phase de dialogue. Le contrat remporté comprend également un protocole d'accord qui doit être conclu entre le gouvernement néerlandais et le gouvernement du chantier naval retenu. Avant cela, la Défense discute avec les trois gouvernements, car « dès qu'un gouvernement dit : nous ne signerons pas de protocole d'accord, ce chantier naval ne participera plus non plus », a déclaré le directeur de programme CDR (LD) Jurjen Kwak lors d'un point de presse fin 2022. La défense présentera aux gouvernements une lettre d'engagement (LdC), qui préfigure le protocole d'accord. Les gouvernements de la France, de l'Allemagne et de la Suède doivent signer la lettre d'engagement. Le protocole d'accord ne sera signé que par le vainqueur. L'une des sections de la lettre d'engagement concerne l'audit. Il stipule qu'un audit (des prix) avant et après l'attribution du contrat sera effectué par les Pays-Bas. Cet audit est normalement réalisé par l'ADR, l'Auditdienst Rijk (Office national d'audit). La Suède et l'Allemagne n'ont pas d'objection et signent les LdC. La France informe la Défense que la loi française ne permet pas à un service d'audit étranger d'accéder aux livres des sociétés françaises. « Pas d'accès à l'ADR, c'est l'exclusion de la participation » Au printemps 2022, le service juridique de la défense (DJZ) a envoyé un mémorandum au groupe de projet de remplacement des sous-marins. Marineschepen.nl a pris connaissance de cette note. Le DJZ informe qu'il n'a pas été en mesure d'établir avec certitude qu'un audit étranger n'est effectivement pas autorisé par le droit français. Toutefois, DJZ écrit qu'il suppose que les informations françaises sont correctes. La position de la France n'est pas encore tout à fait claire pour la Défense. Cela signifie-t-il que la France ne signera pas la lettre de crédit ? Le 24 mai 2022, le directeur de l'Organisation du matériel de défense (DMO), le VADM Arie Jan de Waard, envoie une lettre à la France suggérant que la France a accepté la lettre de crédit et donc un audit sur la structure des prix. Cette lettre ne rassure pas DJZ ; les avocats ne sont pas sûrs que les Français soient du même avis. S'il s'avère que la France rejette le point de vue du D-DMO, « une nouvelle réalité apparaît ». DJZ avertit le groupe de projet que l'ajustement des exigences de la lettre d'engagement n'est pas sans risque juridique, en ce qui concerne l'égalité des conditions de concurrence. Le conseil est donc le suivant : l'abandon des exigences doit être transparent. Il n'est pas admissible, écrit DJZ, que la Défense accepte tacitement ou autrement des interprétations différentes. Un autre risque évoqué est de créer des attentes erronées à l'égard de la France et de Naval Group. « Il doit être clair à tout moment pour la France et Naval Group que le fait de ne pas donner accès à l'ADR peut avoir pour conséquence d'exclure Naval Group de la participation à la procédure à un stade ultérieur si nécessaire », prévient le DJZ.
  20. Je viens d'écouter les propos liminaires, points de vue vraiment intéressants si vous avez le temps :
  21. T'inquiètes pas, pas besoin de compter... Choisis un chiffre qui te convient.
  22. Kim Jong Un largue des centaines de ballons remplis d'excréments et d'ordures sur la Corée du Sud en représailles aux tracts de propagande disséminés sur le territoire nord-coréen « qui nécessitent un effort de nettoyage ». https://www.dailymail.co.uk/news/article-13471293/Kim-Jong-drops-hundreds-balloons-filled-faeces-trash-South-Korea-retaliation-propaganda-leaflets-scattered-North-Korea-require-effort-clean-up.html La Corée du Nord largue des ballons remplis de déchets sur la Corée du Sud dans le cadre d'une guerre de propagande. Séoul a condamné l'attaque des ballons, la qualifiant de « basse classe » et d'« inhumaine ». Kim Jong Un a lâché au moins 260 ballons blancs remplis de « déchets et d'ordures » sur la Corée du Sud, les autorités nord-coréennes souhaitant leur donner une leçon dans le cadre d'une guerre de propagande sans fin. Les ballons semblent avoir transporté divers déchets, notamment des bouteilles en plastique, des piles, du papier hygiénique et ce que l'on pense être du fumier, a déclaré un responsable de l'état-major interarmées. Les autorités ont demandé aux habitants de la Corée du Sud de rester chez eux après que les ballons ont commencé à tomber du ciel mardi en fin de journée. L'armée sud-coréenne a déclaré que des objets non identifiés avaient été repérés près de la zone démilitarisée, la frontière lourdement fortifiée qui sépare les deux Corées. Les ballons, qui ont été trouvés dans huit des neuf provinces de Corée du Sud, font actuellement l'objet d'une analyse et d'une enquête afin de déterminer s'ils contiennent de la propagande nord-coréenne, a rapporté la BBC. Cette décision intervient quelques jours seulement après que Kim Kang-il, vice-ministre nord-coréen de la défense, a averti que le régime exercerait des représailles en réponse aux tracts anti-nord-coréens envoyés par des activistes sud-coréens à travers la frontière. ....
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