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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Armée de l'Air du Qatar
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
Genre ça en ferait le champion du monde toutes catégories de la poussée spécifique. -
D'un autre côté, ça reste un moyen d'ultime secours visant à sauver la vie de son occupant dans la mesure où il est utilisé dans un domaine bien défini. Hors de ce domaine le résultat n'est pas garanti, quant à l'adjectif "indemne" il ne fait pas partie du vocabulaire ; c'est juste un heureux bonus qu'on cherche à obtenir le plus souvent possible. Je veux dire pas là qu'on est loin du manège de fête foraine censé divertir sans blesser. Passer de 0 à 70 km/h en une demi-seconde puis se retrouver sous parachute dans les 2 secondes suivantes est extrêmement violent par définition. La question posée est jusqu'où peut aller cette violence.
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Lire "Cemaa", "Ucav", "Fremm", "Male" et autres "Aster" ou "Dact" va piquer les yeux... Surtout qu'au final on ne sait plus si c'est un nom propre ou un acronyme avec une signification bien précise. Faut-il aussi lire "Usa", "Onu", "Otan" ? La question se pose moins lorsque l'usage en a fait un nom commun (Radar, Laser, Ovni)
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Et surtout du vent relatif...
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Armée de l'Air du Qatar
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
Augmenter la poussée de plus de 10% sans modifier le débit massique, c'est balèze... Oui, c'est de l'ironie. -
Sauf que ça ne sert pas à grand chose de discuter des basiques ad nauseam. Soit on fait un vrai bi-moteur en évitant soigneusement d'introduire un point de défaillance unique, soit on se contente d'un mono-moteur. Dans le cas du Typhoon on est sur une solution bancale qui permet des défaillances de mono-moteurs mais aux coûts d'un bi-moteur (budget, complexité). Peu importe si cette solution s'accompagne d'avantages. Ca reste la négation d'un principe de base.
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Le phénomène de "tumbling"(*) est normalement annulé par le déploiement d'un parachute stabilisateur ("drogue chute"), qui a pour fonction de stabiliser l'ensemble siège-pilote. Mais aux basses vitesses, et afin de gagner du temps dans la séquence d'éjection, cette phase de stabilisation est ignorée et on voit bien sur la vidéo l'extraction du seul parachute pilote. D'où le risque de coup du lapin. La non stabilisation sous certaines conditions n'est pas quelque chose de nouveau. Ainsi, sur la série Martin Baker qui va du Mk-4 au Mk-10, la stabilisation préalable au déploiement du parachute pilote (donc à la séparation siège/pilote) est soumise à deux conditions : altitude et facteur de charge. En deçà d'une certaine altitude (11700 fts par exemple) et de 3,5G (autre exemple) la sortie du parachute stabilisateur entraîne immédiatement celle du parachute pilote. Sinon oui, c'est bel et bien un siège zéro-zéro, testé dans cette configuration spécifique. (*) causé par des efforts aérodynamiques et un défaut d'équilibrage du couple siège/pilote. D'ailleurs il existe, par exemple sur certains modèles Mk-10, un système permettant d'afficher le poids du pilote et d'orienter en conséquence les tuyères du moteur fusée.
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Ce qu'ils expliquent c'est que les petits gabarits ont deux handicaps (si on peut dire) : ils prennent plus de G à l'éjection parce qu'ils sont plus légers, et ils sont aussi ceux qui ont globalement un cou moins musclé. Le poids du casque devient un problème à deux moments cruciaux : l'éjection proprement dite (avec une accélération pouvant atteindre 18G), et à la séparation siège/pilote lors d'une éjection à basse vitesse où l'ouverture du parachute pilote peut provoquer un brusque basculement de la tête non maitrisé et potentiellement fatal.
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Intéressant... Maintenant on a les véritables clés du problème visant les poids plume.
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Ca y ressemble fortement vu que la "chute" d'un réservoir résulte à l'epsilon près d'une erreur humaine.
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Quelqu'un pourrait me traduire la bouillie de la traduction auto ? Parce que là c'est pire que l'article tronqué : on s'imagine qu'elle contient des infos mais on n'est pas davantage capable de les saisir.
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A partir du moment où l'acronyme est prononçable ça devient rapidement un nom propre usuel. Donc j'en pense qu'on ne s'en fout pas (because langue française, tout ça ) mais que le choix est finalement assez libre. Reste la question de la cohérence, un peu absente lorsqu'on lit "SCALP", "MICA" mais "Magic". En revanche, ça sera "DEFA" pour tout le monde. Le seul nom usuel associé est "canon".
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Puisqu'on en est à pinailler, et vu que "SCALP" a droit à ses lettres capitales, pourquoi doit-on subir ce "Magic" alors qu'il s'agit du Missile Auto-Guidé d'Interception Courte portée ?
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C'est cet anti-militarisme primaire qui t'aveugle. Les choix du Pentagone sont indissociables du calendrier. Ils pouvaient annuler le programme jusqu'au moment où il était trop tard pour en lancer un nouveau qui permettent de remplacer la flotte actuelle comme prévu (donc sans devoir investir massivement dans des procédures d'extension de durée de vie) mais aussi sans hypothéquer les investissements consentis sur ce programme (et qui augmentaient considérablement au fil des mois). Tout est resté dans la norme jusqu'à ce point précis, après quoi les problèmes ont commencé à fuiter et à s'accumuler officiellement. A partir de là le choix est simple ; C'est F-35 ou F-16 rafistolés doublés d'un coût politique considérable. Autant dire que c'est un non-choix. Par conséquent, et depuis plusieurs années, le programme est piloté à vue par le Pentagone qui n'a d'autres solutions que de modifier la fiche programme afin de conserver quelque chose de cohérent sans exploser un budget déjà colossal. Evidemment, ces modifications incessantes (au gré des remontées "surprises" de LM) ne facilitent en rien l'avancée du programme et induisent des surcoûts et de nouveaux délais. Mais c'est le prix à payer pour limiter la casse vis-à-vis des objectifs initiaux, lesquels s'inscrivent dans un ensemble beaucoup plus vaste et qui doit rester cohérent. C'est ce prix là que Bogdan ne veut plus payer.
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Sortir une énormité à partir d'une unique phrase sortie de son contexte ne suffira pas à me convaincre. C'est bien le Pentagone qui a la main sur le programme, et c'est aussi le Pentagone qui doit adapter ce programme pour tenir compte des impossibilités techniques et autres problèmes qui s'accumulent alors que le budget n'a plus de marge. Le Pentagone pilote à vue parce que l'industriel n'arrive pas à délivrer ce qu'on attend de lui. C'est ça qu'il faut comprendre, pas autre chose.
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Que c'est naïf ! Les "militaires" ont présenté un cahier des charges à LM et Boeing qui ont chacun présenté un prototype censé y répondre (X-32 et X-35). Aucun des deux ne s'est vu imposé quoi que ce soit pour répondre effectivement à l'appel d'offre. Les deux l'ont fait de leur propre gré, contre monnaie sonnante et trébuchante ça va de soi ! Le gagnant désigné fût donc LM, à charge pour eux de mener le projet à son terme dans le respect de ce cahier des charges. C'est ici qu'on trouve la "vitrine idéalisée que LM avait donné en présentation", parce que c'était l'objectif ouvertement affiché à l'époque et en parfaite adéquation avec les souhaits exprimés. Au fil des déconvenues c'est bel et bien LM qui a reconnu ne pas pouvoir atteindre les objectifs fixés et qui a imposé plus ou moins directement aux "militaires" de faire des concessions afin que le projet puisse avancer. Parce que derrière l'intérêt opérationnel poursuivi il y a des intérêts industriels, commerciaux et politiques significatifs, pour ne pas dire incontournables. C'est pourquoi cet avion devra sortir de chaîne. C'est aux opérationnels de plier pour ne pas entraver cet objectif là puisqu'in fine le F-35 devrait être capable de faire au moins aussi bien qu'un F-16, ce qui est synonyme d'absence de récession capacitaire et par voie de conséquence de suffisance. A condition, toutefois, que la quantité produite soit elle aussi suffisante ce qui est le dernier obstacle à franchir au regard des coûts du programme. Le fait est que les objectifs initiaux ne seront pas tous tenus, ce qui n'est pas sans conséquences opérationnelles. Des conséquences qui sont liées, qu'on le veuille ou non, à la défaillance de LM dans la réalisation du F-35 tel qu'initialement envisagé, et qu'il est donc malhonnête d'escamoter pour embellir le tableau.
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C'est avant tout une méthode de détection alternative qui va de paire avec la recherche d'une discrétion à large spectre, le tout servant une doctrine réaliste et cohérente. Cette recherche de discrétion qui fait qu'un chasseur utilise son radar avec parcimonie, voire pas du tout afin d'éviter de s'annoncer ouvertement. On est là dans le combat moderne, celui d'aujourd'hui où la furtivité EM ne fait que soustraire à une menace qui n'existe plus vraiment, sauf contre des adversaires de seconde zone.
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Et c'est là que tout s'écroule : - Non-furtif n'est pas synonyme de détectable (brouillage, contre-mesures) - La furtivité présentée comme une panacée ne couvre pas la totalité du spectre électromagnétique (comprenant aussi les bandes de lumière visible et infrarouge) et n'est donc pas synonyme d'indétectable Il faut sortir du mode binaire et considérer la réalité en face : la furtivité électromagnétique n'est qu'une aide parmi d'autres et non une cape d'invisibilité rendant invincible.
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Tu aurais pu te contenter d'un dicton au lieu de faire toutes ces phrases : Le mieux est l'ennemi du bien Belle illustration quand même Ceci dit, le "mieux" est incontournable ce qui tord pas mal de bras. D'où un autre dicton, tout aussi valable : Choisir, c'est renoncer.
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Non, pas de piège. C'est juste que je n'ai aucune certitude en visionnant cette vidéo. Je devine par moment ce qui ressemble à de la visserie mais à aucun moment (quel que soit l'angle) on ne peut voire la partie optique de la boule IR. De là à penser que ce soit un OSF "old school" converti en IT...
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Je ne vois pas ce qu'il y a de cool. L'option "piloté" traduit un non-choix et déguise un avion classique en drone (et non en drone pilotable). Embarquer un homme à bord implique bien des obligations et autres limitations.
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C'est plus compliqué que d'expliquer au pilote concerné que sa carrure ne correspond pas au domaine d'emploi certifié du siège éjectable et qu'il est donc dans son intérêt de modifier son plan de carrière.
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Ce n'est pas une poubelle non plus. Il est capable de faire un certain nombre de choses et a donc un usage opérationnel, comme tout ce qui permet d'amener des bombes d'un point A à un point B. Le problème posé concerne la probabilité d'arriver au point B.