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c seven

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Tout ce qui a été posté par c seven

  1. c seven

    Identité nationale

    T'inquiète Duralex, les has-been ne sont pas ceux que l'on croit (l'histoire du balancier...) Le balancier revient, depuis pas très longtemps mais depuis un certain temps déjà. Les études sociologiques le montrent et notament les études sur les valeurs avec un retour des fondamentaux. La radicalisation actuelle de certains conservatismes est un indice de plus. Ils voient que la situation leur échappe complètement malgré tous les leviers dont ils disposent, pour bourrer le crane aux gosses notamment.
  2. Bien, si tu t'y connait: tant mieux, ça serra un peut moins le café du commerce. Par contre ça ne te dispense pas de comprendre le scénario qui est proposé. Car tout le monde admet bien volontier qu'une couverture H24 de la terre est utopique. Par contre qu'en est-il d'avoir une couverture satellite à un instant T dans un couloir donné? Ce qui compte bien souvent c'est le premier jour et le stealth est conçu dans cette optique d'ailleurs. Après les radars adverses, défenses anti-aérienne, missiles balistiques... ainsi que les armes anti-satellites éventuelles... sont censées être par terre. Donc la question est la suivante: - est-il possible que les avions modernes alimentent leur situation tactique à partir de données satellitaires temps réelle (transmises par un Satcom géostationnaire probablement, qui centraliserait tout ça). - sachant qu'on recherche la rupture lors d'un assaut aérien dont le lieu (le couloir) et le timing sont choisis. Question subsidiaire: - sachant que PLANK est capable de détecter des variations de millionième de degré dans le bruit de fond de l'univers, quelle est la résolution possible dans le fond de terre, est-ce assez pour détecter un avion? - partant de l'image du satellite HEO-2 qui montre un missile, qu'est-ce que ça donnerait sur un avion? serait-il invisible? - que penser de ça: N'ai pas peur des termes techniques: on essayera de comprendre.
  3. c seven

    Identité nationale

    Maintenant concernant l'identité nationnale: Pour être français pour son bonheur, quelque soit sa race et sa religion, il faut: - parler le français, - accepter d'être sujet dévoué du roi de France - de la république et de ses lois maintenant, - adopter la religion officielle: le catholicisme avant, la laïcité maintenant , - accepter de mélanger son sang avec le reste de la population. A partir de là n'importe qui est accepté comme français quelque soit sa couleur de peau, son origine ethnique ou sociale. Et grace à son travail il pourra atteindre les plus hauts honneurs et il aura alors le privilège de bénéficier des ors de la république où, dans les douces vapeurs de champagne, nous fêterons ensemble la victoire sur nos énnemis avec autour de la table les plus belles putes du monde (que le monde entier nous envie), qui sont non seulement belles et élégantes mais aussi intelligentes et qui sauront apporter à ceux qui ont bien servi la France leur rétribution. A partir de là celui qui n'était rien sait dorénavant pourquoi il est né et est prêt à servir la France avec fanatisme =). Edit: vu alexandreVBCI ;)
  4. c seven

    Identité nationale

    Personnellement j'ai honte de rien dans notre histoire et je suis fier de tout, y compris des choses crades (ceux que se sont fait massacrer étaient des cons de toute façon) Les seuls dont j'ai honte ce sont les prof barbu et socialistes et je les emm.... Ils nous ont cassé les couilles avec "la nouvelle politique économique en URSS de 1919 à 1933" (programme d'histoire en terminale) dont on a rien à cirer alors que je n'ai pas vu la guerre de 14 sauf quelques vagues pleurnicheries sur les fusillés de 17 - dont j'ai tout autant rien à cirer. Autant supprimer les programmes d'histoire dans ces conditions, et les profs qui vont avec par la même occasion. Pareil pour le français d'ailleurs, ils réussissent très, très bien à nous dégouter de la literrature française et il faut vraiment avoir la chance d'être dans un millieux pas trop défavorisé culturellement pour s'y remettre plus tard par soit même, avec plaisir d'ailleurs (ce qui n'est pas le cas de tout le monde) C'est eux la vrais "racaille", les autres ne sont que leur victime, victime de leur travail de sape de la machine à intégration (voir "assimilation"). <C7 tu m'emmerdes avec tes diatribes nauséabondes et très très limites...c'est pas parceque tu as X posts au compteru que tu dois te la jouer Stormfront....t'étonnes pas si y'a des repercussions à postériori >:( >
  5. Si un modo super doué était assez balèse en informatique pour mettre ici les intéressants posts à ce sujet qu'il y a dans le fils Rafale VS F22, ce serait bien =) Ca commence au post 869 du fil. Edit: Super cool J'y revient + tard.
  6. Quelques éléments a ajouter au dossier du "lock sur piste satellite". D'abord un élément de stratégie militaire: un assaillant recherchera une rupture tactique à un instant T. On peut même dire qu'il ne bougera pas s'il n'a pas l'espoir d'avoir cet avantage (sinon: trop aléatoire) Comme c'est lui l'assaillant, c'est lui qui choisit le lieu et le moment. Et si on conçoit qu'on puisse être dans la position de l'assaillant un jour (parce q'un gros c.. nous aura vraiment foutu les boules...) il faut rechercher cette rupture tactique et technologique ou alors c'est pas la peine d'avoir une armée. A mon avis le "lock sur piste satellite temps réel" peut apporter une telle rupture à un moment donné à même d'infliger un Sedan aérien à l'adversaire. Bon maintenant: - détection IR de tir de missile avec un satellite géostationnaire. Merci pour le lien Rom-un. Faudrait le dire comment? Le fait que c'est uniquement pour les Scud c'est la version officielle pour nous autres blaireau. Et c'est pas ce que dit l'article. Ok, un tir de Scud rayonne plus qu'un réacteur en même temps un avion à 50000 pied présente aussi un bon de contraste dans l'air froid et raréfié alors que le scud est tiré depuis le sol avec une masse d'air chaud - voir des nuages - au dessus. Et enfin, depuis 1993 on est pas resté les bras croisés (enfin... les ricains) Concernant la résolution des satellites, l'exemple du satellite scientifique PLANCK lancé en 2009 http://www.webtimemedias.com/sophianet/wtm_article51227.fr.htm Si avec ça ils arrivent pas à détecter un avion se déplaçant à 800 km/h dans le rayonnement de fond IR de la terre... Bon, bien sûr il faut bosser mais le jeu en vaut la chandelle.
  7. Non seulement c'est faisable mais je pense que c'est déjà le cas avec le F22 =) Bon enfin, c'est de la pure spéculation, ok, mais on a le droit d'avoir un avis. Maintenant sur le plan technique: On peut faire que des suppositions et tant qu'on a pas quelqu'un bien au courant de l'imagerie spaciale, ce ne sera que du café du commerce. Ca vaut dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Mais bon, mon avis de blaireau en ce domaine: on surestime la résolution nécessaire pour détecter un avion. Un satellite en orbite basse c'est 200 km et quelque et sans atmosphere: on voit très bien un avion avec un minimum de grossissement (donc large champ). En IR, la surface d'un avion dans l'air froid d'altitude offre un bon contraste. Pour ce qui est du défillement, il existe des orbites particulières (polaire ou autres) qui offrent aussi de bonnes couvertures. D'autant que les satellite ont des optiques orientables qui permettent de surveiller des zones pendant des périodes relativement longues avant de passer le relais à un autre éventuellement. De plus surveiller un espace aérien et être l'assaillant c'est deux choses différente. Surveiller la totalité de l'espace est utopique effectivement, tracer une route et un timing pour un assaut aérien (sur l'Iran ou la syrie par exemple) en est une autre. Sans oublier les satellite radar bien sur. Je serais même pas étonné si c'était possible avec un satellite geostationnaire. Les satellites meteo sont géostationnaires et ils faut voir les résolutions qu'ils offrent alors que ce n'est pas leur but (plutôt champ super large en l'occurence) Les instruments scientifiques d'exploration de l'univers sont capables de performances incroyables! Hubble est basé sur un satellite espion. En IR on explore l'univers avec des variations de 100e voir 1000e de degré. Donc en attendant l'avis d'un expert en ce domaine, à mon avis c'est oui, y compris en geostationnaire mais ce n'est qu'un avis.
  8. Je reformule: "avoir le courage de ne pas augmenter les impots (mais plutôt de restructurer le bazard)" Ou c'est comme si on demandait dans un sondage si les français sont pour les suppression de postes dans la fonction publique. Ils diront 'non'. Puis si on leur demande s'il sont pour l'augmentation des impots: 'non' encore. S'ils sont pour l'augmentation des déficits?: 'non'. C'est pour ça que ces sondages sont idiots. Ca va comme ça? =)
  9. De plus ce sondage est complêtement idiot. C'est comme si on demandait au français s'ils sont pour une augmentation des impots. Dans ce genre de cas on répond 'non' mais on peut comprendre que ce soit nécessaire et au final on aura du respect pour ceux qui auront eu le courage de prendre le problème a bras le corp.
  10. ^ Merci pour la réponse. Détecter un avion par satellite réclame peut de résolution et autorise donc un large champ. De plus il n'y a pas besoin de forcement surveiller toute la planète à un instant T mais uniquement la zone qu'on veut controler. Exemple: la Syrie, l'Iran... Bah oui mais le lock sur piste satellite est l'arme ultime anti stealth pendant la période 2010 - 2030 c'est à dire la durée de vie des F22 et F35... Après il y a les armes antisatellite dont on parle de plus en plus d'ailleurs mais c'est un autre débat. Quand à l'identification, c'est vraiment un faux problème. Satellite ou pas, en temps de guerre ceux qui répondent à l'IFF OTAN = gentils. Ceux qui répondent pas = méchants (pas intéret d'oublier de le tourner ON avant de rentrer dans la zone...)
  11. Ben voyons... Ils arrivent à voir si c'est un champ cultivé ou une foret rien que sur la l'absorbtion de la lumière solaire. L'IR c'est comme l'optique sauf qu'il y a des fréquence non visible à l'oeil nu qui dépendent de la température. L'astronomies IR fait des distinction sur des 1000è de degré A noter que des satellite astronomique ont bien souvent été dérivé de satellites militaire Cf: humble Moins haute résolution c'est pas pour que ce soit "moins cher" (les US sont au dessus de ces considérations bassement matérielles pour leur armée) mais c'est pour avoir un champ plus large. Et pour voir un avion, il n'y a pas besoin d'une grosse résolution croit moi (il y en a plusieur sur google earth). Une bonne paire de jumelle en orbite et c'est bon
  12. Il me semble que tu évacue un peut vite cet aspect des choses (utiliser des radar d'une bande autre que X). La bande S notamment. Ces fréquences sont capables de détecter les perturbations aérodynamiques que déclenchent le passage d'un avion et ça c'est difficilement parable. D'ors et déjà les radars méteo des aéroports sont capables de détecter le sillage des avions. Même que la DGA a fait des essais. Le manque de précisions de la bande S peut être contournée avec des mode coopératifs: différents capteur de différentes platte-formes qui rallient sur la piste. A noter qu'il est plus facile de faire des composants GaN pour la bande S que pour la X =) Mais l'arme ultime pour contrer le furtif c'est pas ça. L'arme ultime pour contrer le furtif c'est le lock sur image satellite transmise en temps réel! Que ce soit en optique ou en IR, le F22 ne pourra jamais rien contre ça. Pas même en radar d'ailleurs dès lors que le F22 présente alors sa plus grande surface équivalente radar. Pour l'IR c'est top car l'espace est un milieu très froid et les F22 ressortent bien sur les barrettes CDD =) De plus: des communications avions <->satellite bien directionnelles (laser) ne seront pas détectées. Sans aucune preuve, je suis d'ailleurs persuadé que le "golden eye" du F22 c'est justement ça: le lock sur piste satellite. Les ricains ont balancé une quantité considérable de satellites espions dans la nature, il faut bien qu'ils servent à quelque chose... Le secret le mieux gardé depuis le F117. .... ya plus qu'à faire un missile anti-satellite...
  13. Alors là, tu voit, j'ai complètement confondu les deux. Et je les confond toujours d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, que ce soit l'un ou l'autre: ils sont très fan des méthodes de contre-insurection frenchy et Galula, Trinquier, Lyautey, Bigeard..., sont maintenant en très bonne place dans les enseignements des officier de West Point. Ca mérite un petit cocorico quand même, surtout quand on sait se qui se passait en 2003 aux US par rapport à la France. Et celui qui porte toujours l'insigne des para français sur toutes les photos c'est effectivement Petraeus. Il a peut-être les insignes belges, allemand, etc, toujours est-il que celui qu'il porte c'est le français et c'est tout (essayez google + petraeus et vous verrez) Probablement un hommage aux para en Indochine et en Algérie (Trinquier, Bigeard...)
  14. http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/04/01003-20091204ARTFIG00011-mcchrystal-le-lyautey-americain-.php McChrystal, l'anti-Rumsfeld Général issu des Forces spéciales, diplômé de West Point et de Harvard, expert de la lutte contre-insurrectionnelle, Stanley McChrystal est désormais le chef de guerre opérationnelle plus important de l'Occident. Ce qui frappe le plus lorsqu'on rencontre en tête à tête le général Stanley McChrystal dans son bureau de l'Otan à Kaboul, c'est sa simplicité, son absence totale d'arrogance. Le fait qu'il soit devenu, depuis le mois de juin dernier, le chef militaire opérationnel le plus important de l'Occident ne lui a pas monté à la tête. Loin de se mettre à assener un discours tout fait au correspondant de guerre du Figaro venu l'interviewer, le commandant en chef des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan, inversant les rôles, commence l'entretien par poser une question à son interlocuteur : «Vous avez parcouru ce pays depuis plus de vingt ans, puis-je vous demander votre avis sur notre situation actuelle ?» Cette modestie intellectuelle n'est pas une feinte destinée à amadouer un journaliste. Elle est au cœur du mode d'action de McChrystal : solliciter le plus d'avis autour de lui, recueillir le maximum de témoignages de terrain, avant de définir une ligne stratégique. Une méthode qui est aux antipodes de celle de son ancien patron au Pentagone, Donald Rumsfeld. Semblant détenir la vérité infuse, l'ancien secrétaire à la Défense n'écouta personne, pas même ses compatriotes diplomates du département d'État, lorsqu'il concocta son plan d'invasion de l'Irak. Alors général de brigade et directeur adjoint des opérations à l'état-major central de Washington, McChrystal fut aux premières loges pour assister aux conséquences catastrophiques de l'improvisation solitaire du seul ministre qui, en 2003, avait toute la confiance du président Bush. Le second atout de McChrystal fut la liberté d'esprit que lui accorda Barack Obama lorsqu'il le libéra de sa fonction de patron du corps des forces spéciales américaines pour le promouvoir - en lui donnant sa quatrième étoile - à ce commandement opérationnel. Le président lui demanda de lui proposer, en toute indépendance, une nouvelle stratégie militaire pour l'Occident en Afghanistan. À la fin du mois d'août 2009, le rapport était prêt. L'important n'est plus de faire la chasse aux talibans dans les déserts et les montagnes, mais de reconquérir le pays utile, afin d'y protéger la population, «autant contre l'ennemi que contre le mal que nos armes peuvent lui infliger involontairement». Tenir le terrain reconquis doit incomber à la seule armée nationale afghane (ANA). Toutes les cartes en main Pour former l'ANA, pour accroître son efficacité sur le terrain, McChrystal a inventé le concept d'embedded partnering (« partenariat intégré»). Exemple donné par le général : «Une bonne opération, c'est quand deux sections de votre excellente Légion étrangère partent au combat avec deux sections de l'ANA. Les légionnaires vont apporter leur allant, leur professionnalisme, leur technologie, leur expérience, et les Afghans leur connaissance de la société et des guerres qui se sont déroulées dans le pays. Il se créera alors une synergie. Ensemble, ils seront plus forts.» Toute sa carrière prépara McChrystal, 55 ans, à ce grand commandement. Un poste stratégique comparable, toutes choses égales par ailleurs, à celui qu'occupa jadis le général MacArthur dans le Pacifique ou le général Westmoreland au Vietnam. Car, maintenant que le président Obama lui a donné les renforts qu'il réclamait, McChrystal - qui a réussi par ailleurs à nouer une relation de confiance avec le général Kayani, chef de l'armée pakistanaise - a toutes les cartes en main pour retourner la situation militaire en faveur de l'Otan. Né dans une famille de militaires (son père, Herbert, fut général de corps d'armée), Stanley McChrystal fit toute sa carrière dans les forces spéciales. Il compléta son profil de guerrier d'élite par une formation en relations internationales à l'Université de Harvard. Lecteur attentif des stratèges français de la guerre contre-insurrectionnelle (Lyautey, Galula, Trinquier), McChrystal n'est pas un nouveau venu dans ce domaine. De novembre 2001 à juillet 2002, il dirige l'état-major du corps expéditionnaire américain en Afghanistan. Patron des forces spéciales de septembre 2003 à juin 2009, il passe son temps en Irak, où son principal succès est, en juin 2006, la mort du terroriste jordanien Zarqawi, chef d'al-Qaida en Mésopotamie. Il joue un rôle prépondérant dans le succès du surge («montée en puissance») de 2007, où les Américains parviennent à faire baisser le niveau de violence en Irak en obtenant, à coups de dollars, la coopération des principales tribus sunnites de l'ouest du pays. Lorsqu'il visite un village ou une vallée afghane, le général ne porte jamais de gilet pare-éclats. «Nous devons nous rapprocher de la population en nous débarrassant de tous ces blindages, en évitant de nous bunkériser», explique-t-il de sa voix douce. «Car c'est la population elle-même, et pas nos camps retranchés, qui nous donnera à l'avenir le plus de sécurité !» McChrystal deviendra-t-il un nouveau Lyautey ? Jeudi, il a demandé qu'on attende un an avant de juger le bien-fondé de sa nouvelle stratégie… http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/29/01003-20090929ARTFIG00017-mcchrystal-comment-nous-allons-gagner-en-afghanistan-.php McChrystal : «Comment nous allons gagner en Afghanistan» INTERVIEW EXCLUSIVE - Le général Stanley McChrystal, commandant en chef américain en Afghanistan, explique que c'est en protégeant la population afghane que sera gagnée la guerre contre les talibans. LE FIGARO. - Les Occidentaux ont désormais plus de 100 000 soldats en Afghanistan. Pouvons-nous gagner cette guerre ? GénéralMcCHRYSTAL. - Oui, nous le pouvons. Comment ? C'est le peuple afghan qui décidera qui gagnera cette guerre. L'État afghan et l'armée afghane sont les forces qui, en fin de compte, emporteront la décision. Nous, les Occidentaux, nous devons être leurs loyaux partenaires. Nous pouvons gagner car les talibans et les autres groupes d'insurgés ne constituent pas une force politique irrésistible. Ils ne sont que le résultat de la faiblesse de l'État afghan. À nous de convaincre la population de ne pas soutenir l'insurrection. Vous avez demandé des renforts. L'ambassadeur russe à Kaboul, Zamir Kaboulov, dit que lorsque les Soviétiques avaient «5 000 hommes, pas de problème ; 140 000 hommes, beaucoup de problèmes». Y a-t-il une loi mathématique Kaboulov en Afghanistan? Je connais personnellement Zamir, c'est l'un des hommes qui connaissent le mieux l'Afghanistan, pour avoir passé 17 années ici. Il m'a livré ses réflexions, qui m'ont été très utiles. Je ne pense pas que sa loi s'applique à la situation actuelle. L'Armée rouge était considérée comme une force d'occupation, cherchant à transformer brutalement la société afghane. Quand le roi Amanullah a essayé de moderniser le pays pendant les années 1920, il s'est heurté à une révolution en 1929. Les Soviétiques étant vus comme un corps étranger, ils ont cimenté contre eux toutes les tribus afghanes. Je ne crois pas que la population afghane nous perçoive comme elle considérait les Soviétiques. Vous parlez d'afghaniser la guerre. Ce sont les Russes qui avaient inventé le concept d'«afghanisation de la guerre». Qu'est-ce qui vous différencie d'eux ? En réalité les Soviétiques et l'armée afghane qu'ils avaient formée ont été rejetés par la population comme illégitimes. Ils ont provoqué un soulèvement en masse contre eux. Nous, c'est différent : nous devons faire en sorte que les forces de sécurité afghanes deviennent responsables de cette guerre. C'est à elles de la gagner ou de la perdre ; notre responsabilité est de leur donner les meilleures chances de gagner. Vous avez remis au Pentagone votre rapport stratégique et votre mémorandum sur les effectifs. Quelles réponses avez-vous reçues de Washington ? Je me trouve dans la meilleure situation possible : on m'a donné toute liberté pour m'exprimer. Lorsqu'il m'a été demandé d'indiquer le nombre souhaitable de soldats en Afghanistan, on m'a explicitement exonéré de toute contrainte de politique intérieure américaine. Ces deux rapports vont maintenant faire l'objet d'un débat politique, qui prendra en compte des dimensions stratégiques plus larges. Quelles que soient les décisions qui seront prises au niveau politique, nous les exécuterons. Vous avez dit que cette guerre était depuis 2001 comme un empilement de huit guerres successives, sans qu'aucun enseignement n'ait été tiré. Que préconisez-vous ? Notre premier devoir, c'est l'humilité. La situation afghane est excessivement complexe : nous avons tous encore beaucoup à apprendre. Nos officiers doivent progresser dans la connaissance des langues et des moeurs de ce pays. Nous devons nous rapprocher de la population en nous débarrassant de tous ces blindages et autres gilets pare-éclats. Nos hommes doivent mieux connaître l'histoire et la culture afghanes, afin de mieux agir de concert avec leurs camarades afghans. Les armées occidentales ne se sont-elles pas trop «bunkérisées», se coupant de la population afghane ? Il y a la responsabilité normale de nos hommes politiques et de nos généraux de protéger la vie de leurs soldats. Mais il y a aussi l'obligation de remplir la mission. En sortant davantage, en allant à la rencontre de la population afghane, nous assurerons à long terme une protection plus efficace de nos hommes. En fait, c'est la population elle-même, et non pas nos camps retranchés, qui nous donnera à l'avenir le plus de sécurité. Comment caractérisez-vous cette insurrection ? C'est une confédération d'insurrections, avec des buts politiques différents. Il y a les talibans historiques, le groupe Haqqani, le Hezb Islami de Gulbuddin Hekmatyar et d'autres groupuscules épars. Leur seul ciment, c'est leur haine du gouvernement en place. Les talibans ne sont pas aimés dans la population. Ils n'ont pas de programme politique crédible et pas de leader charismatique ; leur seul terreau, c'est la frustration d'une partie de la jeunesse, au chômage. N'y a-t-il pas une erreur stratégique à confondre la lutte contre le terrorisme islamiste international et une insurrection nationaliste ? Vous avez raison : il y a ici des éléments de groupes terroristes transnationaux comme al-Qaida et des groupes authentiquement locaux comme les talibans. Ils sont distincts, mais ils entretiennent des liens entre eux. La stabilité du Pakistan et de l'Afghanistan est cruciale pour le monde entier. Et tous ces groupes islamistes la menacent, qu'ils soient locaux ou transnationaux. Pourriez-vous résumer votre nouvelle stratégie ? Revenons aux leçons données par les Français Lyautey et Galula en matière de contre-insurrection ! Notre affaire, ce n'est pas de tuer le maximum de talibans, mais de protéger la population. Il faut qu'elle réalise que notre seule préoccupation est de la protéger. Autant contre l'ennemi que contre le mal que nos armes peuvent lui infliger involontairement. Sur le terrain, nos forces doivent montrer plus de respect envers la population. Notre principal effort militaire doit être le développement des forces de sécurité afghanes. Il faut accroître les effectifs de la police et de l'armée (ANA) et améliorer leur professionnalisme, leurs équipements et leur entraînement. Changement significatif, la manière que nous proposons pour y arriver, c'est de faire ce que j'appelle du embedded partnering (partenariat intégré). Rassembler les unités. Votre célèbre Légion étrangère ne doit pas aller seule au combat. Une bonne opération, c'est quand deux sections de légionnaires partent au combat avec deux sections de l'ANA. Les légionnaires vont apporter leur professionnalisme, leur technologie, leur expérience, leur allant et les Afghans leur connaissance de la société et des guerres qui se sont déroulées dans ce pays. Il se créera alors une synergie. Ensemble, ils seront plus forts. Le dernier volet de ma stratégie, c'est de définir des priorités. On ne peut pas prétendre contrôler la totalité du territoire en même temps. Tous les districts ne requièrent pas le même degré de sécurité, au même moment. On doit sélectionner les régions les plus densément peuplées, leur apporter la sécurité, afin que le développement et la gouvernance aient de réelles chances. Nous ne pouvons plus nous permettre de conquérir un territoire par une opération éclair et puis nous en aller. Car les talibans arriveraient juste après pour punir les habitants ayant travaillé avec nous. Lorsque nous attaquons, nous devons rester, jusqu'à ce que les forces afghanes et la gouvernance soient assez fortes pour faire échec aux insurgés. Bénéficient-ils toujours du sanctuaire pakistanais ? Oui. À partir du moment où vous avez une frontière aussi longue, montagneuse et difficile que la ligne Durand, il est impossible de la rendre étanche. Des deux côtés, vous avez les mêmes tribus pachtounes. Les gens circulent de tout temps des deux côtés de cette ligne. Comme dans beaucoup d'exemples historiques d'insurrection, celle-là a la possibilité de se réfugier de l'autre côté d'une frontière internationale. Quelles sont vos relations avec le général Kayani, patron de l'armée pakistanaise ? Excellentes. On se voit très souvent en tête-à-tête. C'est un soldat expérimenté et nous comparons nos expériences de chaque côté de la frontière. Kayani a élaboré une véritable stratégie. Pour réussir sa contre-insurrection dans les Zones tribales, il a compris l'importance d'informer la population pakistanaise. Dans les guerres modernes, il est devenu vital que les buts de votre action et la façon dont vous la menez soient bien compris par la nation que vous servez. Avons-nous fait des progrès sur le terrain, où, quand et comment ? Le terrain important que nous devons sécuriser, ce sont les gens. Ce que nous avons fait au cours des derniers mois, c'est notre percée tout le long de la rivière Helmand, une zone où les talibans jouissaient d'une forte influence. Nous y sommes allés avec l'armée afghane. Et cette fois la population sait qu'on ne l'abandonnera pas. Vous avez 3 000 Français sous vos ordres. En tant que général en chef, quel jugement portez-vous sur l'armée française ? Je suis un grand admirateur de l'armée française, dont j'ai étudié le travail contre-insurrectionnel en Indochine et en Algérie. J'ai rendu visite à deux bataillons français. Ce sont des soldats hautement professionnels et dédiés à leur mission. Les officiers français et moi partageons exactement les mêmes idées quant aux tactiques de contre-insurrection. On repère un groupe de dix insurgés loin dans la montagne : si onarrive à en tuer deux, on risque de se retrouver avec un groupe de vingt, car six cousins de chacun des tués auront décidé de prendre les armes pour les venger. La bonne stratégie consiste à isoler les insurgés de la population, et l'insurrection s'éteindra d'elle-même. Avez-vous un message pour le peuple français ? Ce n'est pas une guerre pour conquérir un territoire, pour s'enrichir ou nous protéger au sens le plus immédiat : nous nous prémunissons contre al-Qaida par mille autres moyens. En fait, c'est une guerre dédiée à un peuple qui a besoin d'aide. Je suis fier d'en être. Et je crois que la France aussi. Le général McChrystal, un expert de la lutte contre-insurrectionnelle Commandant en chef des forces américaines et de l'Otan (Isaf) en Afghanistan depuis juin 2009, le général d'armée Stanley McChrystal, 55 ans, n'est pas un nouveau venu dans le domaine de la guerre contre-insurrectionnelle. En 2002, il fut le chef d'état-major du corps expéditionnaire américain en Afghanistan ; et de 2003 à 2008, il commanda le corps des forces spéciales des États-Unis. Situé en plein cœur de Kaboul, protégé des attentats suicides par d'énormes chicanes en béton, son quartier général est une tour de Babel de 2 300 hommes, où l'on croise des officiers d'une quarantaine de nationalités. Le responsable des plans et de la stratégie est un général de brigade français, issu du génie parachutiste. Chaleureux, souriant, précis dans son propos, le général McChrystal est tout le contraire d'un commandant en chef arrogant. **** Note: sur la plupart des photos en grand uniforme, Mc Christal porte un insigne de para français: Insigne para France: http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:iApRK80RN8oi-M:http://www.rap35.terre.defense.gouv.fr/images/symbole_brevet%2520para.jpg US: Allemagne:
  15. D'accord globalement, à quelques détails prêt mais on va pas chipotter. Quand même: Moui. Bien souvent c'est pour faire deux fois mieux avec deux fois moins de monde - en s'organisant différemment - et ça arrive (beaucoup) plus souvent que tu ne le croit. Notamment au niveau micro-local mais une fois tout additionné ça donne la même chose globalement. Oui c'est un bon celui-là. Mon préféré du lot. Ca va pas assez vite évidemment mais je l'admire de rester calme dans ce contexte et de ne pâs s'énerver...
  16. Il faut savoir que dans le privé il y a moins de tabous de langage que dans le public. Ca marche dans les deux sens d'ailleurs: le "dégraissage de mamouth" comme ici mais aussi la mobilité où un bon se barre (avec son fichier client perso) pour aller voir mieux ailleurs. Et comme le public est bien représenté ici.... ça peut choquer certain. Patrick Kron a viré en deux ans 20% des effectifs d'Alstom en 2004, et notament les 400 plus gros salaires... Depuis les actions ont pris 400%! Extrapole ça à l'état et tu double ne nombre de Rafale toutes options tout en faisant Ariane VI, le PA2,3 et 4, en construisant des centrales nucléaire partout y compris sur la planète Mars, et en reprenant notre oeuvre civilisatrice auprès des pays du tiers monde. Tout nos rêves quoi ;)
  17. c seven

    Appel d'offre brésilien

    G4lly a tendance à raisonner avec des "réflex de Pavlov", c'est ce qui fait son charme d'ailleurs. Parle lui de 'militaire' + 'brésilien' + 'US' + 'Amérique du Sud' et on a un réflex de Pavlov 'Salvador Allende' qui lui vient à l'esprit ;) Question de conditionnement. Pas de soucis, faut le savoir c'est tout =)
  18. c seven

    Appel d'offre brésilien

    Tout à fait. Malgré notre fierté légitime pour le Rafale, il n'en reste pas moins que le M88 a été conçu dans les années 80 et il y a eu des progrès notables depuis: aérodynamique interne 3D, codes de calcul, "Blisk", métalurgie, procédés de mise en oeuvre, puissance de calcul des FADEC, etc. Les moteurs sont peut être le domaine le plus exigeant techniquement avec des progrès incrémentaux pas à pas sur la recette des alliages, les procédés, avec de temps en temps une petite révolution comme les 'blisk', tout ça pour gagner qq degrés en entrée turbine ou qq % de rendement. Les américains ont les moyens d'avancer plus vite et ya pas: on est pas tout à fait au niveau (pas plus que l'EJ 200 d'ailleurs...) Le pack CGP devrait nous en rapprocher concernant le degré de maintenance à puissance égale. M'enfin, tu sais tout ça TMor =)
  19. c seven

    Appel d'offre brésilien

    Faut pas exagérer non plus: le Superbug est un excellent avion. Ils ont 5 ans d'avance sur nous sur le radar, le moteur F414 est puissant, avec une bonne consommation spécifique et surtout: il coute pas cher à entretenir. Niveau armements: les pod amerloque ont pris l'avantage sur le Damoclès dernièrement (en attendant le XP), les JDAM, AIM-120 et autres AIM-9X sont très performants et beaucoup moins chers grace à une production de masse, l'avion est 'combat proven' et pour améliorer le tout: in bénéficie d'un Dollar sous-évalué de 30%! On comprend parfaitement que la FAB puisse le préférer. Heureusement qu'il y a qui tiennent encore à leur indépendance...
  20. c seven

    Appel d'offre brésilien

    De toute façon il semble que la FAB ait mis le F18 en avant ce qui nous arrange bien au fond car c'est beaucoup plus facile de le renvoyer en touche sur les transferts de techno. Si c'est le Gripen, c'est plus ennuyeux surtout s'il a aussi l'aval des industriels. Donc on aurait: - la FAB: le F18, - les industriels: le Gripen, - les politiques: le Rafale. les politiques ont un joker donc vainqueur: Rafale! Et tout le monde sauve la face, les Gripen fans pleurent à chaudes larmes comme après la Norvège: tout va bien. On en viendrait presque à soutenir le F18...
  21. c seven

    Appel d'offre brésilien

    Si tu demande à la mafia Gripen, tu peut être sûr que c'est la seconde solution =)
  22. Lien please (qu'on puisse profitter des belles publicités qui les font vivre ^-^) Et puis c'est plus confortable à lire.
  23. Ooops... Il fallait lire: 1999: commande de 48 Rafale F2, 2004: commande de 59 Rafale F3 (dont les derniers en F3+) 2009: commande de 60 Rafale F3+ Ce qu'il faut voir aussi c'est le taux de disponibilité et la bonne dotation des appareil en pièces détaché, upgrades constants, munissions, heures de vol pour les pilotes, etc. En effet, avoir 250 avions qui volent 100% du temps revient au même que 500 avions qui sont au hagard 50% du temps (à l'extrême) L'autre point à surveiller également c'est la bureaucratie de l'AdA. Actuellement ils sont à 66000 personnes pour 1000 aéronef environ, soit 66 personnes par avion. C'est trop. Dans le lot, 16 à 20 sont en contact direct avec les armes. Dans la RGPP on descend à 50000 (une sacré restructuration pour les standard du public soit dit en passant... s'ils la font effectivement s'entend...) ... mais si le nombre d'aéronef diminue simultanément.... A surveiller. A surveiller aussi: la bonne organisation de la supply chain pour la MCO du Rafale. Jusqu'à là c'est pas terrible mais bon: le système est suffisamment jeune pour qu'on puisse encore dire qu'ils sont en rodage. Et les upgrades constants avec les nouveaux équipement qui apparaissent. Là ça a l'air pas trop mal (Rover, Damocles, AESA, OSF-IT, canon en mode AS, DDM-NG, etc)
  24. 1999: commande de 48 Rafale F2, 2004: commande de 59 Rafale F3 2009: commande de 60 Rafale F3 (dont les derniers en F3+) On a une commande de 50 à 60 tous les cinq ans. On espérait tous les 4 ans, et ben non: c'est tous les cinq ans, point. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme": tous ces Rafale finiront par arriver en unité. Après c'est des inversions de créneaux de livraison pour privilégier l'export. Prochaine commande: 2014!
  25. c seven

    Appel d'offre brésilien

    Ca communique! Comme par hasard, Dassault va avoir de meilleurs rédactionnels dans Defensea si ce n'est déjà fait. Bon timing. Et combien de bandeaux publicitaire pendant combien d'année dans Flight Global.com pour ça =): Là ils ont fait très fort faut avouer. Juste avant le salon de Dubaï...
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