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Tout ce qui a été posté par c seven
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Concernant le petit débat en cours dans le microcosme Rafale concernant le poids de la bête: On voit clairement que les 10220 kg sont au kg prêt la différence entre la "masse maximum au décollage sans charges externes": 14900 kg et "Capacité des réservoirs de carburant - interne": 4680 kg 14900-4680=10220 kg au kg prêt. C'est clair que le gar a pris la masse maximum au décollage et a soustrait le poids en carburant. Comme je voir les choses: le rédacteur de la brochure a demandé la masse maxi sans charge externe. On lui a dit "14900". Puis il a demandé le carburant. On lui a répondu "4680". Puis il a demandé la masse à vide. On lui a dit "Heuuu... 9,5t". Puis "classe 10t". Puis "ça dépend". Puis "Confidentiel". Il a dit: "et puis m... et il a fait la soustraction" :lol: Bien que ce débat n'ait qu'une utilité très théorique, faut pas trop se laisser démonter si on vient couper les cheveux en quatre la dessus car une fois déduit l'huile, le pilote, son equipement, les munitions du canon, voir les pilonnes, on descend probablement en dessous des 10t.
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Disons qu'il faut un minimum, c'est clair. Je me souvient d'une interview de Charles E. justement où il disait que son but était de pouvoir faire trois avions par mois pour saturer sa chaine mais que si c'était plus, il devrait construire une autre chaine - voir une nouvelle usine. Et que grosso-modo ça ne l'intéressait pas sauf si c'est 6 par mois... (Je résume très grossièrement) A mon avis si la chaine peut faire 3 avions par mois à 100%, elle est actuellement à 50% et c'est pas si catastrophique que ça (il faut savoir que le taux d'utilisation moyen des outils de prod est d'environ 60-70%) De plus: ça laisse de la place pour des contrats exports, reste plus qu'à les signer... Donc situation quazi normale pour peut qu'un contrat export soit signé prochainement. Encore une fois ce sont surtout les composants fabriqués artisanalement qui posent problème, pas tellement le montage. Et c'est là que des coopérations européenne ont plus de sens, que ce soit avec Eurofighter ou Gripen. Nota: je doute quand même que des emplyés soient balladé entre les Falcon et le Rafale à grande échelle. AMA on est plus dans un shéma ou la chaine Rafale tourne avec des équipe assez réduites et fortement polyvalentes.
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Dis pas n'importe quoi Pollux, les ajustements du Rafale sont Nickel, en tout cas meilleur que beaucoup d'autres avions européen (suivez mon regard...) (Bon je dit pas pour les 1er.... mais c'est toujours le cas) Quand à cette lubie sur les "économies d'échelle", ce problème existe mais il ne faut pas le mettre à toute les sauces à tort et à travers. Déjà pour la chaine de prod', ça n'a pas beaucoup d'influence. En effet la chaine actuelle pourrait faire 3 avions par mois en étant au taquet (en 2x8 probablement), plus et il faudrait construire une nouvelle chaine. Donc à ce niveau qu'il y en ait 3 par mois ou 6 par mois ne change pas grand chose. C'est quand même dingue ce concept d'économie d'échelle: c'est à peut prêt la seule chose que beaucoup de non techniciens comprennent et ils en font vraiment une fixation un peut à toute les sauces. Même Charles EDELSTENNE dit que ce n'est pas le facteur déterminant. Là ou ça a plus d'influence c'est pour les composants effectivement. Mais si on prend le cas des composants de l'antenne active, ils sont fabriqués dans un partenariat européen commun (UMS) et ils seront amenés à équiper tous les avions européens. De même pour les composant optroniques qui sont fabriqués par la Sofradir (l'OSF NG et le Pirate partageront des composants en commun je crois). That's the way to go. Donc essayons d'oublier 5 minutes ce concept d'économie d'échelle (source de désastres industriels à grande échelle), réjouissons nous que l'Europe ait trois alternatives à proposer sur le marché, et vive la diversité!
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Ajouter une culture manageriale aux ingé, oui. Voir une culture juridique. Mais une culture marketing ou de communicant, je suis loin d'en être convaincu. Alors que le premier vol de l'A400M est repoussé aux callandes grecques, que l'A380 s'est pris un retard monstrueux et ce n'est pas fini, que Galileo lutte pour sa survie, que le B787 est en pleine tourmente, qu'Ariane V attend des décisions pour un nouveau 3è étage, que le chantier du réacteur nucléaire AREVA en Finlande prend 2 ans de retard et 2 Md d'€ dans la vue, que les ricains sont en train de se poser de sérieuses questions vis à vis du F35 avec la claire conscience du risque mortel (qui fait froid dans le dos) de n'avoir aucune alternative à cause de la perte de diversité qu'a entrainé les mécano industriels précédents... ... on se dit que la "culture ingénieur" ça avait du bon. Les temps changent... Bien sûr, ça a entrainé des échecs comme le Concorde. Cet exemple a été battu et rebattu mais ceux qui ont bien gloussé de cet échec ont dans le même temps gaspillé des sommes au moins quatre fois plus importantes en mamouth administratifs entre autres... Dassault n'est pas tout blanc c'est sûr mais ils ont une culture interne forte (le turnover est négligeable), assez arrogante il est vrais. Ca n'a pas que des avantages mais enlève leur cette culture pour en faire un clone de Rank Xerox ou autre sous prétexte "d'économie d'échelle" ou de soit disant "coopération européenne" et tu perdra quatre fois plus d'argent que tu n'en aura gagné à court terme. Le seul truc qui m'inquiète en fait c'est l'absence de relais. Sagem était bien partie mais au lieu de l'aider en lui permettant de passer quelques caps difficiles (mise au point de l'AASM, viseur de casque Gerfault, ASTAC) on a préféré sabrer tout ça dans un mécano industriel insipide. Alors que ça aurait pu être un nouveau outsider modeste, mais avec un dysnamisme et une culture forte (on commence seulement à se rendre compte à quel point l'AASM était bien vu. Les problèmes on les aura oublié dans 6 mois, mais l'arme on en profitera pendant 20 ans...)
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Excellente pour ce qui me concerne. C'est une pure société d'ingénieurs: c'est pas Walt Disney, ni le service publique et c'est pas ce qu'on leur demande. (Déjà qu'ils prennent les autres ingénieurs qui ne sont pas issues de la maison Dassault pour des c.. à ce qu'on m'a dit, alors pour ce qui est des politiques, des administratifs et des communicants... ... faut pas trop leur en demander) Politique industrielle ??!!
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Il est dit au moins quatre fois dans le débat parlementaire ci-joint que 60 Rafale allaient être commandée en 2009. Donc on devrait pouvoir compter là dessus (relativement) Le seul blème c'est que cette commande aurait dut être passé en 2008. Grosso modo on a une commande tout les 5 ans (99, 2004, 2009,2014) alors qu'avant on comptait un peut sur une commande tout les 4 ans (2004, 2008, 2012...) Concernant les livraisons, ce sont les Rafale F3 commandés en 2004 mais effectivement seulement 50 d'ici 2014 ça fait léger (c'est 59-8 probablement). Mais c'est pas impossible s'ils considèrent que le Rafale n'est pas prioritaire pour passer la "bosse". Et puis si les F3 de la commande de 2004 commencent seulement à être livrés, il faudra se dire qu'un batch est livrés tout les 5 ans, voilà tout. Comme chaque batch est de 50-60, ça donne une idée des cadences de production hors export.
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Tu m'étonne... Sérieux manivelle, si tu vit en France et que tu sais pas faire mieux: c'est grave.
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Ah oui, ce sport pour gentlmen en culotte courte avec des chaussette longue et des sandales... Quand tu les voit sur les pontons ils sont fières comme tout et on dirait qu'ils ont inventé le principe d'Archimède :lol: Mais ces bateaux ça se traine, c'est des veaux, ça coute cher, c'est fragile et ça avance pas. Dès qu'il y a plus de 15 noeud de vent ils annulent la compète et un 60 pieds de base (comme celui de Pascal par exemple) les enrhument. Edit: j'ai beau pas être fan, je dois bien admettre que les suisses ont fait fort quand ils ont enlevé le trophé au nez et à la barge des anglosaxon...
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N'oublions pas que le fascisme communiste sabotait tout effort de guerre de la France contre le fascisme nazi et que cette racaille mettait des poignées de boulons dans les boites de vitesse de B1bis sortant des chaines, sabottait les arrivés d'essence (ainsi que les canons) des D520D sortant des chaine eux aussi, a saboté la production des tourelles des B1bis et Somoa S35 (des centaines de chassis produits par Schneder attendaient leur tourelles venant des arsenaux complètement infestés de communistes), de même pour les canons de DCA. Il se même démerdé pour mettre la SNCF en grève pendant que les combats se passaient en Belgique, faut le faire =( Oui, je sais, une certaine droite c'était pas mieux! Mais la différence c'est que ceux-là il y en a eu 17000 de fusillé en 1945 (bon débarras). Mais que Zamorana ne vienne pas trop la ramener non plus car 17000 autres, communistes cette fois-ci, subissant le même sort en 1946 n'aurait pas été un luxe et m'aurait fait ni chaud ni froid personnellement. La seule chose qui les a sauvé c'est qu'ils se sont bien battu dans la résistance (c'est un fait indéniable) une fois que Staline a bien voulu leur en a donner l'ordre. Mais enfin Maurice Torez est quand même resté planqué en URSS pendant un certain nombre d'année après la guerre, sinon c'était 12 balles dans la peau qui l'attendaient...
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Non, tout simplement parce que les réponses n'étaient pas satisfaisantes. Je cherche toujours ceci dit ;) Bref, tu es comme moi et tu sais pas... Pour la précision: on ne fait pas de l'artillerie non plus faut pas déconner. D'après l'article il faut emmener le missile dans une bulle de 18 km de rayon où l'autodirecteur 'accorche'. A part ça le Rafale est capable de positionner un spot laser sur une cible mouvante située à 25 km à l'aide de l'OSF.... Quand à la vitesse de la L16, d'abord il y a L16 et L16, ensuite le flot de donné pour effectuer une triangulation est particulièrement négligeable: azimuth, position. La puissance de calcul: je n'en parle même pas: une calculatrice de poche à 5€ est capable de faire le calcul de triangulation Ca ne tiens pas debout. Reste le problème de désambigüisation des cibles mais là le problème est le même pour tout les capteurs (et peut être même pire). Le problème est le même lorsqu'une cible indiquée par un AWACS via la L16 ne correspond pas exactement avec une piste issue de tes propres capteurs. Donc oui, je n'ai toujours pas la réponse à la question, mais merci quand même. Heuu... tu oublie un peut vite qu'il s'agit de système militaire et qu'on te fait savoir uniquement ce qu'on veut bien te faire savoir. Donc oui les suppositions (voir les spéculations) sont possibles. Ainsi concernant les moyens actifs pour rendre un avion 'invisible' au radar, certain ont pu glousser et paraitre très crédibles en disant que ce n'était pas possible car non basé sur "des faits démontrés" jusqu'au jour où les fuites d'un de-briefing sur Youtube on montré que ça fait partie des CME disponibles au catalogue... Donc hors de question de prendre tout ce qu'on veut bien nous dire au pieds de la lettre pour peut qu'on ait l'esprit un tant soit peu curieux. Il est ni con, ni abuseur de langage mais sa liberté de parole est limitée, au risque de voir un jour les hommes en noir débouller chez lui pour lui poser quelques questions... Enfin bref, pour moi la triangulation existe car elle semble évidente par contre elle n'est pas livrée à tout le monde. Quand au rangefinder il est là car conçu à une époque où la L16 n'avait pas pris l'importance qu'elle a maintenant et les Sukhoi et autre F14 en avaient. En extrapollant encore plus loin, je pense personnellement que le laser est peut-être un moyen de communication haut débit, 100% discret pour le coup, mais je n'oblige personne à s'aventurer aussi loin dans de telles spéculation. (voir même un moyen de communication satellite dans un futur assez proche...) Voir: http://www.defense.gouv.fr/dga/votre_espace/presse/articles/lola_une_liaison_laser_en_premiere_mondiale http://www.dailymotion.com/video/x2c9mg_liaison-optique-laser-aeroportee-lo_news
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faltenin, Ca nous dit toujours pas pourquoi ils avaient besoin du laser rangefinder. Je veut dire... la fusion des donnés des deux Rafale (direction de la menace EM via le Spectra - 1er Rafale - et direction de la piste OSF - 2è Rafale -) aurrait du être suffisant donner le range via une banale triangulation. Honnêtement, je n'y croit pas à cette histoire de "sending a few pulses from its laser rangefinder". En plus il y a une contradiction avec le: "It is possible now to have a fully passive detection capability and shoot down enemy aircraft without transmitting a single emission from the aircraft, says Chaltiel." Soit il dit vrais avec le "few pulse", soit il dit vrais avec le "fully passive" mais il faut choisir.
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Mouai... Ca m'explique toujours pas pourquoi les deux Rafale ne pourrait pas aussi faire une banale triangulation de leurs azimuth OSF pour avoir aussi le range :'( Je sais, on en a déjà parlé. Mais désolé, j'ai encore rien vu de satisfaisant comme réponse. <Mode X files On> Tout ça c'est du flanc, le laser rangefinder sert en réalité à communiquer avec le satellite =D <Mode X files Off>
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Voir la suite ici: http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11394.0
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M. le président. La parole est à M. Michel Sainte-Marie, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées, pour l’espace, les communications et la dissuasion, pour cinq minutes. M. Michel Sainte-Marie, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées, pour l’espace, les communications et la dissuasion. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le Livre blanc a donné une place éminente aux deux instruments clés de l'autonomie stratégique de la France que sont la dissuasion nucléaire et l'espace. La première est confortée, tandis que de nouvelles ambitions sont affichées en matière spatiale. Ce dernier point méritera d'être confirmé au cours de la prochaine loi de programmation militaire, car le projet de budget pour 2009 ne comprend pas de rupture en matière d'investissements spatiaux. S'agissant de la dissuasion nucléaire, la continuité l'emporte. En 2009, les crédits progressent fortement en raison de la conclusion de plusieurs contrats pluriannuels. De manière plus générale, il s'agit de faire face à la « bosse » de financements résultant des décisions prises les années antérieures, notamment en 2004 lors de l'entrée en phase de production du programme M51, pour limiter les appels de crédits au cours de la LPM 2003-2008. En ce qui concerne la composante océanique, sa modernisation se poursuit normalement ; elle est entièrement tournée vers l'échéance de 2010, qui verra arriver en service le M51 sur le SNLE Le Terrible. L ' essentiel des ajustements concerne donc la composante aéroportée, à la suite de la décision du Président de la République d'en réduire le volume d'un tiers. Cette mesure va permettre une économie évaluée à 92 millions d'euros s'agissant des programmes d'armement. En outre, à partir de 2011, une économie de fonctionnement de 56 millions d'euros par an pourra être réalisée. Je ferai une observation s'agissant de cette composante, observation partagée, je crois, par plusieurs de mes collègues. Les avions ravitailleurs jouent un rôle primordial pour les forces aériennes stratégiques et le grand âge des KC135 en service est une source d'inquiétude. Il me semble regrettable qu'aucune décision ne soit prise pour en assurer le renouvellement dans le projet de loi de finances pour 2009. M. Hervé Morin, ministre de la défense. Nous allons les prendre. M. Michel Sainte-Marie, rapporteur pour avis. J'en viens aux crédits affectés au secteur spatial. Si celui-ci a été présenté comme une priorité politique ces dernières années, force est malheureusement de constater que les effets de cet affichage ne se retrouvent guère dans les chiffres : la somme des écarts entre crédits votés et consommés représente 70 % d'une annuité moyenne des crédits destinés à l'espace. Cette tendance persistera en 2009, avec une baisse de 0,8 % des crédits de paiement. La prochaine loi de programmation débute donc pour le moins avec prudence, ce qui suppose ensuite une croissance particulièrement soutenue pour atteindre l'objectif fixé par le Livre blanc, c'est-à-dire un doublement des crédits en moyenne annuelle. Pour 2009, deux points sont à relever. Tout d'abord, la mise en service du deuxième satellite Hélios II est reportée pour des raisons techniques liées au lanceur. Attention, sous peine de prendre des risques accrus sur la fiabilité du satellite, la mise en orbite ne pourra pas être décalée au-delà de l’automne prochain. M. Hervé Morin, ministre de la défense. C’est ce qui est prévu. M. Michel Sainte-Marie, rapporteur pour avis. Tant mieux. Ensuite, une nouvelle réduction de la cible à atteindre pour les stations sol du système de communications Syracuse III a été décidée, ce qui est particulièrement préoccupant. Les dernières stations devraient être livrées en 2016, soit seulement un an avant la fin de vie prévisible des satellites. Surtout, on en arrive désormais au nombre minimum de stations sol compatible avec le contrat opérationnel et avec la capacité de la France à jouer le rôle de nation cadre dans des opérations extérieures. Un mot à ce stade sur le projet d'établissement d'un partenariat public-privé en matière de télécommunications spatiales, qui comprendrait notamment la cession des deux satellites Syracuse III à un opérateur privé. S'il ne faut pas s'interdire a priori ce type de solution, il faut, à mon sens, le faire sans remettre en question la coopération étroite avec l'Italie en matière spatiale militaire et en définissant un cadre juridique, opérationnel et financier intéressant pour l'État. M. Hervé Morin, ministre de la défense. Vous avez raison. M. Michel Sainte-Marie, rapporteur pour avis. Permettez-moi de terminer par des perspectives à plus long terme, pour lesquelles les sujets de satisfaction sont plus nombreux. Ainsi, alors que l'incertitude était encore grande l’an dernier, nous l’avions relevée ici, sur la capacité du programme MUSIS à assurer le remplacement d'Hélios II à partir de 2015, les études engagées par anticipation en 2008 permettent désormais d'envisager le lancement de la phase de conception dans les temps. Par ailleurs, les études nécessaires au lancement d’un programme de renseignement d’origine électromagnétique spatial, dit CERES, vont débuter pour une mise en service prévue à partir de 2016. Enfin, en matière d’alerte avancée, l’effort s’inscrit dans une perspective de plus long terme, avec la mise en place d’une première capacité opérationnelle en 2019. L’alerte avancée doit contribuer à l’autonomie française, voire à terme européenne, d’appréciation des situations ainsi qu’à la crédibilité de la dissuasion. Lors de l’examen des crédits de l’espace, des communications et de la dissuasion, je m’en suis remis à la sagesse de la commission. Celle-ci a émis un avis favorable à l’adoption de ces crédits.
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Vu dans lors de la discussion à l'assemblé du budget 2009: http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2008-2009/20090056.asp#INTER_19 Dans le domaine aérien, la montée en puissance des escadrons de Rafale se poursuivra avec la livraison de quatorze appareils. Soixante autres exemplaires du Rafale seront également commandés, pour un montant de 4,7 milliards d'euros, ainsi que 1 000 armements air-sol modulaires. Ca fait 78M€ unitaire!!? Alors que dans la commande passée fin 2004 pour 59 Rafale le cout unitaire était de 50M€~. Est-ce que les armement sont inclus dans le prix? Un contrat de maintenance constructeur? (on en parle) M. Jean-Michel Fourgous, rapporteur spécial. Ce budget va dans le bon sens. Il tend notamment à améliorer le rapport entre dépenses opérationnelles et dépenses administratives, et leurs parts respectives de 40 et 60 % vont s’inverser. Je vous en félicite, monsieur le ministre. Désolé: c'est mon dada Pour nos industriels, c’est peu de dire que les clignotants ne sont pas au vert. Les ingénieurs de l’A400 M sont mobilisés sur l’Airbus et on ne connaît pas vraiment le maître d’œuvre de son moteur ; les mises au point du NH90 marine sont interminables ; les drones ont du mal à voler en dehors du SIDM qui marche parfaitement – avec cinq ans de retard. M. Yves Fromion, rapporteur pour avis. C’est faux ! M. Jean-Michel Boucheron, rapporteur pour avis. Comment c’est faux ? M. Yves Fromion, rapporteur pour avis. Le Sperwer fonctionne parfaitement ! Il a été utilisé en Afghanistan ! M. le président. Mes chers collègues, pas de dialogue ! M. Jean-Michel Boucheron, rapporteur pour avis. Comme exemple de réalisation européenne, vous repasserez, cher collègue ! Le temps nous a donné raison et nous n’avons finalement pas à regretter de ne pas être monté sur le radeau de l’Eurofighter, dont la catastrophe financière et technique s’annonce majeure. Et pan sur le bec des coopératives ouvrières européenne :lol: Profitons-en pour saluer ici les performances opérationnelles du Rafale, dont on dit qu’elles sont le double de celles du Mirage-9. C'est noté et salué. En ce qui concerne l’OTAN, la position franco-allemande arrêtée à Bucarest était juste. Il s’agit de stopper un élargissement inconsidéré aux conséquences juridiques incertaines et vécues par la Russie comme une tentative américaine d’étouffement. Le bouclier antimissile est à remiser au placard des provocations inutiles. ... En conclusion, le budget de la défense est l’un des éléments de la posture internationale de la France. Il est constitutif de notre influence politique, dont personne ne peut évaluer les retours. Le monde dans lequel nous entrons est un monde dont les ressources naturelles seront de plus en plus rares et disputées, un monde de grandes tensions. Ce budget tente de dégripper une machine budgétaire bloquée et d’entreprendre des réformes que beaucoup attendaient depuis longtemps. C’est un pari difficile. Personne ne peut vous reprocher de le tenter et la commission des affaires étrangères en espère le succès. Il est bien ce Jean-Michel Boucheron (socialiste) M. le président. La parole est à M. Jean-Claude Viollet, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées pour l’air, pour cinq minutes. M. Jean-Claude Viollet, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées pour l’air. Publié en juin 2008, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a globalement confirmé les missions de l'armée de l'air et consacré sa prééminence dans la maîtrise de la troisième dimension. Dans un contexte stratégique de plus en plus complexe, la capacité de mobilité et de réactivité des forces aériennes est en effet essentielle pour répondre aux menaces les plus diverses avec précision et rapidité. Un mois plus tard, le Gouvernement a rendu public le plan de réforme du ministère de la défense qui décline les conclusions de la révision générale des politiques publiques engagée depuis 2007. L'armée de l'air apportera une forte contribution à cet effort de restructuration, dans la foulée des réformes déjà réalisées pour la mise enœuvre du plan AIR 2010. Parallèlement, le budget de la défense pour 2009 s'insère dans une double démarche pluriannuelle : celle de la loi de programmation des finances publiques et celle de la loi de programmation militaire 2009-2014 qui vient d'être déposée sur le bureau du Parlement. C'est pourquoi, si mon avis retrace, comme il est de tradition, les moyens humains, matériels et financiers de l'armée de l'air en 2009, je mettrai l'accent, dans cette période charnière, sur les programmes d'équipement qui lui permettront de remplir avec efficacité son contrat opérationnel, fixé par le nouveau Livre blanc. Quelques mots, tout d'abord, sur les moyens de préparation et d'emploi des forces inscrits au programme 178 : comme le recommande le Livre blanc, les personnels ne seront plus que 50 000 en 2014-2015. Ce resserrement débute dès 2009 avec une réduction de 4 382 emplois, et s'accompagnera d'un effort d'optimisation de l'administration générale et du soutien commun. Au total, ces restructurations devraient engendrer une réduction de 15 900 aviateurs d’ici à 2015, soit 25 % des effectifs de l'armée de l'air, ce qui est considérable. L'accompagnement social et professionnel d'une telle réforme sera donc essentiel, tant pour les départs que pour le recrutement et la fidélisation. Nous y reviendrons d'ailleurs avec l'examen de deux amendements du Gouvernement, en avance sur l'examen de la loi de programmation militaire, et sur lesquels a travaillé notre commission. Autre conséquence de la réforme du ministère, les implantations seront densifiées et des bases de défense expérimentales seront constituées. L'armée de l'air passera ainsi de trente-sept implantations en 2008 à vingt-neuf en 2012. En 2014, toutes les implantations seront intégrées aux soixante-dix-huit bases de défense métropolitaines, dont vingt seront commandées par des aviateurs. Dès 2009, quatre bases de défense expérimentales seront constituées sur les bases aériennes de Creil, Avord, Nancy et Djibouti. Le plan de fermeture permettra de dégager, à terme, 5 700 postes. Toutes ces évolutions auront un impact important sur les infrastructures, qu'il conviendra de bien prendre en compte si l'on veut assurer le succès final de la réforme. Comme pour les autres armées, les crédits de fonctionnement courant, hors dotations carburant, connaîtront une forte réduction en 2009. Pour l'armée de l'air, cela correspondra à une nouvelle économie de 8 millions d'euros, qui se traduira forcément par des difficultés dans le fonctionnement quotidien des bases. Il serait regrettable que la première année de mise en œuvre de la réforme et de constitution des bases de défense soit associée, pour les personnels, à une dégradation de leurs conditions de vie et de travail. Je serai plus positif sur le MCO, qui recevra en 2009 un volume de crédits en net accroissement. Cette évolution devrait permettre de stabiliser la disponibilité des matériels aéronautiques, mais elle ne sera pas suffisante pour améliorer la situation très dégradée des stocks de rechanges. Dans ce domaine, la SIMMAD et l'expertise du SIAé jouent un rôle essentiel pour garantir la cohérence du MCO et la maîtrise des coûts. Un point d'inquiétude, cependant : l'ancienneté d'une partie des aéronefs de l'armée de l'air pèse sur le niveau global de la disponibilité et rend le MCO de plus en plus complexe et coûteux. C'est une donnée qui ne devra pas être oubliée par la LPM car il serait dangereux de sacrifier l'entretien de l'existant au profit des nouveaux équipements. J'en viens justement aux équipements prioritaires pour l'avenir. Le Livre blanc a conforté l'armée de l'air dans l'ensemble de ses missions tout en procédant à une réduction de son format. Afin de respecter son contrat opérationnel, elle doit concentrer ses efforts autour de deux axes : la modernisation des moyens pérennes et l'adéquation des équipements nouveaux au juste besoin, tout en ayant soin de mesurer systématiquement le rapport coût-efficacité. J'espère que ce sera la ligne de conduite de la prochaine LPM, qui devra prendre un certain nombre de décisions en matière capacitaire, donner aux armées les moyens de les réaliser et de s'y tenir. Les priorités s’imposent d'elles-mêmes : Il s'agit tout d'abord de consolider l'aviation de combat, autour du Rafale F3 et de la remise à niveau des Mirage 2000 D et 2000 N, afin notamment de tenir la posture de dissuasion aéroportée, avec les deux escadrons équipés du missile ASMPA, et d'atteindre d'ici à 2015 l'objectif fixé par le Livre blanc d'un parc unique de 300 avions de chasse polyvalents, dont 270 en ligne. Pour conforter dans l'avenir la supériorité du Rafale au combat et ses chances à l'exportation, la France doit également s'engager rapidement dans la commande de missiles METEOR. Il convient ensuite de renouveler les moyens de l'aéromobilité, avec les programmes A400M et MRTT. Je ne reviendrais pas ici sur le retard de l’A400M, et ses causes, nous en avons beaucoup parlé. Je veux toutefois apporter mon soutien à cet avion, qui sera très utile aux armées lorsqu'il sera livré, et insister pour qu'en attendant, nous trouvions une solution qui nous permette de réduire notre déficit capacitaire en matière de fret. J'ai eu l'occasion d'évoquer l'acquisition, ou la location, d’A 330-200 en version cargo, rapidement disponibles, et qui pourraient ultérieurement être « rétrofités » en MRTT. Enfin, dans le cadre de la fonction stratégique de « connaissance et anticipation », il convient d'avancer dans l'équipement en drones. Le SIDM devrait enfin être opérationnel au début de l'année 2009 et faire son baptême du feu en Afghanistan, mais il s'agit d'un système intérimaire qui n'a pas vocation à durer au-delà de 2015-2016. Une décision doit être prise en 2009 si l'on veut éviter une rupture capacitaire. M. le président. Merci de conclure, monsieur Viollet. M. Jean-Claude Viollet, rapporteur pour avis. Je ne saurais conclure sans dire quelques mots sur le renouvellement de la flotte gouvernementale. Je ne conteste pas la nécessité de disposer d'un système de communications gouvernementales modernes, variées et sécurisées. Je m'interroge simplement sur la méthode utilisée pour passer commande, durant l'été 2008, de deux Falcon 7X et d'un A330, sans aucun débat budgétaire préalable. Alors que l'armée de l'air souffre de carences capacitaires avérées qui menacent la réalisation de ses contrats opérationnels, je voudrais être certain que le renouvellement de la flotte d'avions à usage gouvernemental ne se fera pas au détriment d'autres équipements, tout aussi prioritaires pour la nation. La commission de la défense nationale et des forces armées, à la sagesse de laquelle je m’en étais remis, a majoritairement émis, le 28 octobre dernier, un avis favorable à l’adoption de ces crédits. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe UMP.) M. le président. La parole est à M. François Cornut-Gentille, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forcées armées, pour l’équipement des forces, pour cinq minutes. M. François Cornut-Gentille, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées, pour l’équipement des forces. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, pour tenir compte de l'environnement international comme de la réalité financière, le Livre blanc a procédé à des réajustements significatifs pour l'équipement des forces. L'objectif demeure néanmoins très ambitieux et c'est lui qui justifie la réorganisation dans les années à venir de notre défense. Pour 2009, les autorisations d'engagement passent de 10,7 milliards d'euros à près de 21 milliards, soit une hausse de près de 95 %. Quant aux crédits de paiement, ils progressent de 7,7 %, passant de 11,3 milliards d'euros à 12,2 milliards d’euros. Dans les commandes majeures, on trouve soixante exemplaires du Rafale et 16 454 équipements FELIN. Il faut également insister sur la commande du deuxième sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda et de trois frégates FREMM. Enfin, pour l'armée de terre, on peut souligner les commandes de cinquante-trois véhicules à haute mobilité, de 332 VBCI, de cinquante véhicules de transport logistiques et, enfin, la commande de vingt-deux NH 90 qui aurait dû intervenir en 2008. En ce qui concerne les livraisons, il faut principalement signaler deux aéronefs spécialisés dans le recueil du renseignement électromagnétique, huit Tigre, soixante-quinze torpilles MU 90, quatorze Rafale, trente-quatre canons Caesar, une deuxième frégate anti-aérienne HORIZON ainsi que plusieurs équipements d'information et de communication particulièrement utiles en opération. La pression sur le MCO, qui voit ses crédits passer de 2,2 milliards d'euros à 3 milliards, demeure extrêmement forte. Je souhaite pointer du doigt quelques difficultés d'inégale importance sur les équipements. Tout d'abord, l'absence de décision concernant les MRTT risque, si elle se prolonge, de peser sur les capacités françaises de dissuasion. De la même manière, on semble repousser encore davantage les décisions concernant les drones. Enfin, dans le spatial, le discours très volontariste du Livre blanc n'a pas encore sa véritable traduction financière. Plus grave, les déboires sur le programme décisif de l’A400M se révèlent chaque jour plus importants. J’ai vu, monsieur le ministre, que vous vous engagiez fermement pour sortir de l'ornière. Je voudrais que vous puissiez non pas nous rassurer mais nous dire la vérité sur ce programme. À ce jour, y voyez-vous plus clair sur les capacités de l'industriel à produire l'avion, et dans quel délai ? Êtes-vous assuré de la détermination de tous les partenaires européens à faire aboutir le programme ? En quelques mois, les problèmes techniques rencontrés sur l’A400M ont dégénéré d'abord en problèmes opérationnels pour nos armées, puis en problèmes industriels. Aujourd’hui, ils prennent une dimension politique. J’aimerais que vous nous fassiez le point sur cette question. Enfin, sur le MCO, la fidélisation des personnels constitue un sujet d'inquiétude. La réforme actuelle donne les moyens d'engager la déflation des effectifs. Elle n'apporte aucun outil pour maintenir les compétences nécessaires. Je voudrais insister sur le fait que plusieurs états-majors sont préoccupés sur cette question. Par ailleurs, je souligne que le bon déroulement de la programmation militaire est largement conditionné par une série de cinq facteurs qu'il importera de suivre au fil des mois, étant entendu que le poids de la crise financière pèsera certainement sur ce budget. L'exécution du budget 2008 est décisive et l'importance des reports à l'aube de 2009 sera une première indication sur notre capacité à tenir la ligne annoncée. Le budget 2009 prévoit 1,6 milliard de recettes exceptionnelles, fondées notamment sur les recettes immobilières, principalement la cession de l'îlot Saint-Germain. Pouvez-nous confirmer, monsieur le ministre, qu'elles seront au rendez-vous ? Si ce n'était pas le cas, quelles en seraient les conséquences ? Je me réjouis que l'on progresse encore dans la budgétisation des OPEX. Néanmoins, quelques incertitudes demeurent, notamment sur notre capacité à effectuer quelques retraits pour être crédibles budgétairement. L’autre point décisif sur le programme, c’est évidemment l’importance de l’export pour trouver l’équilibre sur certains programmes, je pense en particulier au FREMM et au Rafale. Enfin, depuis août, les Français ont compris que nous étions engagés en Afghanistan dans des opérations à haute intensité. Il est évident que c'est à la lumière de cette réalité que nous devons suivre le programme 146. M. le président. Merci de conclure, monsieur Cornut-Gentille. M. François Cornut-Gentille, rapporteur pour avis. Cela m'amène à faire, pour conclure, monsieur le président, deux propositions sur lesquelles je souhaite recueillir, monsieur le ministre, votre réaction : D'une part, renforcer le contrôle du Parlement dans le recours à la procédure dérogatoire d'acquisition pour urgence opérationnelle. En 2008, 100 millions d'euros seront dépensés dans ce cadre. Je pense qu’il est normal d’avoir une information sur le sujet. D'autre part, moderniser les procédures de validation opérationnelle pour garantir à la fois la rigueur de leur évaluation mais aussi leur plus grande réactivité lorsque le besoin opérationnel se fait pressant. Guy Teissier, le président de la commission de la défense et des forces armées avait insisté sur deux sujets sur lesquels les termes du débat ne sont pas d’une clarté absolue, à savoir le Tigre et le FELIN. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
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Vu comme ça je suis d'accord. C'est une critique constructive. On aurait du liquider les hara nationaux pour financer les navions. Et sur le parc foncier disponible, construire une centrale nucléaire (en touchant de l'argent de l'EDF au passage évidemment) =D
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Nous y revoilà, ça faisait longtemps =) Ca c'est ce que j'appel un argument 'fusilièsque'. Je parlais des hara nationaux parce que le cout annuel est équivalent à celui de l'A330 qui fait polémique... à la différence que l'A330 il y en a pour 20 ans alors que les hara nationaux c'est tous les ans... Maintenant si tu veut des montants plus important, c'est pas ce qui manque, et j'en ai plein en tête que seule le côté trop HS m'empêche de citer LOL =D Avant 1974 il y avait deux fois moins de fonctionnaires: la France était le Burkina Faso et un enfer néo-libéral probablement. Un Burkina Faso néo-libéral avec un état régulateur qui investissait dans un programme nucléaire civil et militaire de 1ère classe, investissait dans une industrie aéronautique de 1ère classe, lançait le programme Ariane, le TGV, un budget de la défense à 4,5% du PIB .... ...et avait un budget équilibré! Il pouvait même se permettre des échecs comme le concorde (au moins ça faisait un bel avion) Le socialisme c'est vachement mieux: des emplois publics dans les services sociaux pour s'occuper des gens qui n'ont pas de travail...
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Et les hara nationaux, c'est une priorité première peut être? (oui, l'état est éleveur de chevaux) C'est 42 millions d'euros par ans et un patrimoine immobilier immobilisé de 1 100 hectares et 200 000 mètres carrés de batiments. Soit un A330 par ans (il est acheté d'occase à Air Caraïbe pour 45 M€)
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Je ne voit pas en quoi. Il a la même partie cycle que les blocks précédents mais un moteur upgradé (Pratt & Whitney F100-PW-220E). Depuis le F16 est peut-être plus puissant mais il s'est empatté, a pris du poids et la portance ne suit pas. J'ai cru comprendre que les blocs initiaux, MLU ou pas, sont meilleur dogfighter que les dernier blocs, notament les 50+ (avant c'était un peut une brique a basse vitesse et à haute altitude, maintenant c'est une enclume) Ceci étant je ne suis pas un super spécialiste du F16, tu aura peut-être une explication. Enfin ça m'étonnerait qu'ils aient envoyé les rookies de la National Guard contre le Rafale. Dans une école il y a aussi des instructeurs... Je ne parlait pas de 'communication hostile' en terme de link16 et autres mais en terme de communication média et 'd'esprits pré-formatés'. Le Rafale ne pouvait se permettre aucun risque. Le coup d'avant lors d'un TCP un Rafale s'était fait 'descendre' par un coup heureux d'un Jaguar et on avait retrouvé l'info sur le net d'abord, puis dans une certaine presse grand publique anglos. L'Internet est souvent un précurseur de la presse plus généraliste et une info comme celle-ci (en cas de perte invitable s'ils étaient allé au dog durant red flag) aurait été mise de côté, puis ressortis, et exploité, à un moment appropriée par la presse anglosaxone. Le Rafale ne peut pas se permettre de prendre de risque alors qu'ils commence réellement sa carrière commerciale. Si c'est pour se prendre un coup de couteau dès qu'on a le dos tourné quand on veut jouer avec les petits "camarades" autant faire le service minimum et bosser pour notre pomme. C'est comme ça que je le comprend. What goes around, comes around... Nota: l'info de 6 vs 2 ne vient pas des pilotes français mais d'un journaliste TF1. Les pilotes se sont contenté de dire "ça s'est bien passé" avec un grand sourire ;) Edit: et l'Eurofighter il en prend des risques lui? et le F22?
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/Mode troll on/ Je ne savais pas si je devais mettre ça dans la section 'Avions' ou la section 'Bateaux'. Finalement je le met dans la section 'Avion' parce que ça vole; et Philippe Perrier, ex-Directeur Technique du programme Rafale de Dassault Aviation a participé au programme. Source: http://sports.linternaute.com/cmc/voile/200810/hydroptere-les-grandes-dates-du-projet_169967.html Et puis je l'ai mis dans la section Suisse parce que on voit aussi un drapeau Suisse au cul de la bête (sais pas trop pourquoi d'ailleurs, qq'un a l'info?) Et puis ils n'ont pas souvent l'occasion de voir la mer alors... ;) Enjoy http-~~-//fr.youtube.com/watch?v=xFJocBvj-_w 52 noeud, reccord mondial explosé! =D Pour les modo, par pitié, attendez que Pascal voit ça avant de faire le ménage si vous voulez. Petite note au passage: la video c'est le précédent record à 47,2 noeud, la video des 52 noeuds n'est pas encore disponible. /HS off/ Edit: j'y suis pour le drapeau Suisse.
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Du tout. Reste. Merci pour les info. Disons que les falcon 50 étaient un peut juste niveau représentation (le cuir élimé et l'ambiance 70's c'est cool mais bon...) Par contre c'est parfait quand on a bazardé tout ça pour le remplacer par du matos électronique (comme ces liner en fin de vie qu'on transforme en cargo) Pour le reste on ne peut pas dire qu'on fait dans l'exubérance bling bling quand même puisqu'il s'agit de l'achat d'un A330 d'occase, qui se paye pratiquement tout seul par la vente de deux A319 (très demandés en ce moment) Et l'achat de Falcon 7X neufs qui représentent quand même la technologie française partout dans le monde... Et puis m..., si le moindre présentateur du 20h, footbaleur ou pilote de F1 peut se permettre un tel joujou, c'est quand même la moindre des choses que le président de la république française ne passe pas pour un clodo.
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Source: http://www.lesechos.fr/info/france/afp_00089872-l-assemblee-adopte-le-budget-2009-de-la-defense-dans-un-climat-consensuel.htm ;)
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Exact. Là par contre, il ne faut pas raconter d'âneries non plus (t'es pas visé Sidewinder, mais tu répète une exploitation foireuse qu'on a entendu ici ou là) L'exercice contre les F16 était spécifiquement dédié au dogfight, dans une unité école où on fait que ça (où on élabore les doctrines et où on envoie les pilote en stage faire des piqures de rappel du dog) ...et le Blk 25 est meilleur dogfighter que les bloks plus récents de toute façon.... Ceci dit quand on voit l'atmosphère hostile (niveau comunication entre autre) on comprend parfaitement que dans ce contexte les Rafales se soient contenté du service minimum et aient fait de l'ELINT histoire de ne pas avoir fait le déplacement pour rien. Car pas d'illusion: si le Rafale était allé au merge et avait subit quelque pertes inévitables (y compris -et surtout- contre un F5 bien placé...) l'histoire aurait été exploité. Rien qu'à voir l'histoire construite autour de la dispo faute de mieux...
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http://aviationweek.com/aw/generic/story.jsp?id=news/RED11058.xml&headline=USAF%20Pilot%20Critiques%20Red%20Flag%20Action&channel=defense Pour les anglophobes: ça confirme que ce n'est pas un fake. D'après Aviation Week c'est un debriefing auprès de généraux de l'USAF à la retraite qui s'est retrouvé sur Youtube on ne sais comment... Un joli scoop quand même. On y apprend énormément de choses. J'ai noté entre autre l'importance des contre-mesures électronique. Le gar nous casse un peu comme quoi on aurait passé notre temps à faire de l'espionnage électronique sans vraiment participer. Il est bien gentil mais nous aussi on a pas mal d'anecdote concernant les ricains à ce sujet. Et puis m... on a pas été invité à Red Flag depuis 2003 à cause de l'Irak, ils ne s'attendaient pas à ce qu'on arrive avec des fleurs et tout si?
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C'est peut-être un fake mais très sincèrement, je pense pas. Concernant la connaissance des pilotes (ou plutôt leur non connaissance) concernant des caractéristiques techniques, vous serez surpris de voir à quel point ils sont souvent bien moins informés que les fan Internet sur certains points... C'est ce que j'ai entendu plusieurs fois. Ils peuvent être très bien informés du système complexe qu'ils pilotent, très bien informés des tactiques de combat, mais pas savoir le nom du moteur du Rafale ou le nom du radar du SU30MKM. Maintenant pour ce qui est des français, on ne peut pas leur en vouloir d'avoir été prudent. Si le Rafale avait eu un kill, on aurait pu compter sur les PR des compétiteurs pour le faire savoir hors contexte (déjà l'histoire de la disponibilité...) Ils ont fait les missions que je sache? Il y a pas à chercher plus loin. Après, la collecte ELINT, tout le monde en fait et il n'y avait pour nous rien de mieux à faire compte tenu du contexte potentiellement hostile au niveau de la communication.