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Tout ce qui a été posté par c seven
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P'tin merde, le CAC a fait +2% aujourd'hu et pas de banque en faillite =(. Faudrait pas qu'ils perdent le rythme, ce qu'on veut c'est une effondrement un vrais. Ne paniquons pas, gardons notre sang froid en ce jour difficile, il y a encore plein de mauvaises nouvelles financières à venir =D. En commençant par le rendement des SICAV qui va être catastrophique. De ce fait, plein de gens vont ré-orienter leur épargne, d'où moins de fond pour les SICAV... on connait la suite. On est bien d'accord: le système financier est un prestataire de service important. Seulement c'est QU'un prestataire de service et lorsque ce prestataire de service pompe la majeure partie de la valeur ajoutée créée par l'économie, il faut s'en débarrasser au plus vite et passer à autre chose. Et pour s'en débarasser il n'y a qu'une chose à faire: ne rien faire. Ca secouera un peut mais il y a moyen de mettre en place en urgence des solutions provisoires pour le financement des PME (via la DRIRE par exemple qui fait déjà ça plus ou moins) et au bout du compte tous le monde s'en portera que mieux avec cette ponction en moins à supporter ...sauf ceux qui touchaient précédemment des bonus à 6 chiffres tout les ans et qui iront pointer aux resto du coeur (j'espère) La nature a horreur du vide et faut arrêter de croire les annerie catastrophistes des intermédiaire financier pour sauver leur peau. On peut très bien avoir le même service pour beaucoup moins cher.
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Mythes et arnaques chauvines; gros mythos nationalistes
c seven a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Histoire militaire
+1 De ce côté là le front de l'Italie - qui était le deuxième front à l'Ouest - est bien plus significatif avec 400 000 allemands autrement aguerris sous les ordre du marechal Kesserling (même si ce n'est pas aussi significatif stratégiquement parlant, on est d'accord) Mais enfin, comme 80% de l'armée allemande était sur le front de l'est, les 20% restants pouvaient pas être partout à la fois non plus. Sans rien enlever aux ricains, on a quand même affaire à de la grosse mythomanie bien costaux au bout du compte car 98% de leur population est absolument persuadée qu'ils ont fait 80% du boulot pour vaincre le 3è reich... Les mythes allemands qui-se-sont-battus-jusqu'au-bout-mais-écrasé-sous-le-nombre me font bien marrer aussi. -
Oui ben moi je sabre le Champagne ce soir. Je jure que je le fait =) Pour ceux qui voient le monde sous l'angle capitalisme/socialisme, je rappel que ce sont les républicains américains qui ont refusé le plan Paulson alors qu'Obama était prêt à signer la nationalisation des pertes moyennant quelques ajustement cosmétiques. Au delà des problème conjoncturel, à la base la fin du système financier actuel sera une ponction de moins sur l'économie réelle. Ca ne peut qu'être favorable à terme à la création de vrais richesse: infrastructure, investissements concrets, pouvoir d'achat de ceux qui ont une compétence technique et qui sont les créateurs de valeur, investissement dans les énergies alternatives, aide aux développement de nos alliés du tiers monde,... défense et industrie d'armement (comme quoi c'est pas si HS que ça sur le long terme) C'est tout un problème de partage de la valeur créée. L'hypertrophie des marchés financiers était finalement une verrue parasitaire, comme peut l'être aussi l'hypertrophie de l'état. Voici en tout cas grosso-modo le point de vue des républicains qui ont voté contre, point de vue que je partage. Faut lever le nez du guidon des problèmes conjoncturels de temps en temps.
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http://www.lefigaro.fr/marches/2008/09/27/04003-20080927ARTFIG00177-pas-de-cheque-en-blanc-pour-wall-street-.php «Pas de chèque en blanc pour Wall Street !» Florentin Collomp 26/09/2008 | Mise à jour : 20:08 | Commentaires 4 . Plusieurs centaines de personnes ont défilé jeudi devantle New York Stock Exchange. Plusieurs centaines de personnes ont défilé jeudi devantle New York Stock Exchange. Crédits photo : AP Manifestations, pétitions, l'opposition d'Américains moyens au plan de sauvetage a compliqué les discussions au Congrès. De notre envoyé spécial à New York Une manif à Wall Street, ce n'est pas tous les jours. Plusieurs centaines de personnes ont défilé jeudi devant le New York Stock Exchange pour protester contre le plan de sauvetage de la finance discuté au même moment à Washington. «Pas de chèque en blanc pour Wall Street» , clamait une pancarte. Ouvriers casqués, chauffeurs de bus, enseignants… l'Amérique moyenne protestait contre un plan destiné selon elle à sauver «les plus fortunés» .«Le gouvernement Bush veut nous faire payer la facture d'un plan de sauvetage de Wall Street qui ne commence même pas à s'attaquer aux racines de notre crise» , s'indignait John Sweeney, président de la puissante confédération syndicale AFL-CIO. Présenté le week-end dernier sous forme d'un document de trois pages par le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, et le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, le plan a suscité de très vifs débats parlementaires et une opposition croissante dans le pays. Si les Américains sont convaincus qu'il faut agir pour sauver leur économie, ils se montrent très divisés sur la réponse à apporter. Selon un sondage USA Today-Gallup, 78 % d'entre eux pensent que le Congrès doit approuver un plan, mais 22 % seulement sont d'accord avec celui proposé, 56 % se prononçant pour une solution différente. Selon un autre sondage CBS-New York Times, seuls 16 % sont d'accord avec le plan, 38 % se disant contre et 42 % s'avouant perplexes. Plusieurs pétitions circulent Les parlementaires, conscients de cette sensibilité de leurs électeurs sur le sujet, n'ont pas voulu engager leur vote à la légère à un peu plus d'un mois des élections. Leurs permanences sont assaillies de milliers d'e-mails et de coups de fils d'électeurs concernés. Plusieurs pétitions contre le plan ont recueilli en quelques jours des dizaines de milliers de signatures. Paradoxalement, ce sont les républicains, très divisés et perturbés par les volte-face de McCain sur la question, qui ont le plus de mal à adhérer aux propositions du gouvernement. Certains refusant le projet par opposition à toute forme d'étatisme, d'autres par inquiétude sur son efficacité. Les démocrates, eux, en rang serré derrière Obama, se sont satisfaits des amendements ajoutés à leur demande à la version initiale, notamment des dispositions limitant les rémunérations dans la finance. Les démocrates ont parallèlement proposé un plan de 56,2 milliards de dollars d'aide aux familles en difficulté - une somme modeste en comparaison des 700 milliards destinés à racheter les actifs financiers pourris. Ces 700 milliards, qui reviennent à 2 300 dollars par Américain, équivalent à l'ensemble des dépenses engagées pour les guerres en Irak et en Afghanistan. «Fournir une couverture médicale à 9 millions d'enfants, ce qui coûterait peut-être 6 milliards de dollars par an, revenait trop cher. Mais à l'évidence, rien n'est trop beau pour sauver ces sales types de Wall Street. C'est le socialisme pour les riches et le capitalisme sauvage pour le reste d'entre nous» , s'indigne Arun Gupta, éditorialiste du journal alternatif new-yorkais The Indypendent.
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Bof, ça va être dur pour ceux qui bossent dans l'économie réelle pendant quelque temps mais ils s'en remettront vite car les besoins sont toujours là. Alors que ceux qui ne savent que faire du papier vont se retrouver à la soupe populaire et ce sera bon débarras: ce sera une ponction financière de moins sur ceux qui produisent de la valeur. Excellente chose, bravo aux républicains américains qui ont eu les c..illes de ne pas céder au chantage.
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Rejet du plan Paulson: YAAHHOOOO Ils ont eu 1000 fois raison de refuser le chantage de ces connards de banquiers. Leur truc c'était "si on fait faillite: vous faites faillite aussi". Et bien le congrès lui a répondu: "on en a rien a cirer de faire faillite du moment que vous vous êtes ruinés: c'est ce qui nous intéresse le plus" Bravo =)
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Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce qu'il y a de bien avec loki, c'est qu'il fait l'argumentaire de nos adversaires. Comme ça on peut réfléchir à la question et avoir toujours un coup d'avance =) Par contre ce qui m'inquiète c'est que je soupsonne qu'un certain nombre de gens comme lui font aussi l'argumentaire de nos adversaires au plus haut niveau de la haute administration. Ils jouent les dames patronesse du XIXè siècle avec nos impots alors que la seule chose qu'on leur demande c'est de défendre nos intérets .... et les dames patronesse le faisaient avec leur pognon, elle (ou plutôt celui de leur mari) Le truc que t'as pas saisis (où tu as mal suivit le fil) c'est que les zoreilles sont destinés à rester sur place. Ce sont des techniciens (la plupart du temps) qui sont bien souvent venu seul, se sont marié sur place (comme mon frère marié à une indonésienne), bossent et sont complètement intégrés à la population ... caldoche. Un type comme ça en France tu lui donne son passeport sur simple demande. Donc s'ils n'ont pas le droit de voter, voici ce qu'il va se passer: - l'indépendance risque d'être votée, - les zoreilles demandent le passeport Calédonien. Si on leur refuse c'est une ségrégation pure et simple. Si on l'accepte, dans la minute qui suit les Caldoche+zoreillle font un référendum (majoritaire cette fois) pour demander le rattachement à la France. - autre alternative: on va au bord de la guerre civile et la Nouvelle Calédonie est coupée en deux: le nord aux Canak et le sud aux Caldoche + zoreille. Vachement intelligent hein? Pas de soucis: les bobos qui ne vont pas sur AD n'auront pas réalisé que différents points de vue existent dans la nature, et traiteront tout ces gens de méchant p'tit blanc colonialistes. Ils dormiront bien mais les choses n'auront pas avancé d'un iota. Le mot clé c'est "à un moment donné". Et il fallait effectivement apaiser la situation et faire des efforts de tous les côté. Mais maintenant 30 ans après la situation est différente. Ceci étant, même avec le corp électoral actuel, le maintiens dans la république à de bonnes chance de l'emporter, d'ailleurs si on entend parler de rien c'est que c'est le cas. Mais il y a plutôt intéret parce que sinon ça va être une belle m..de à gérer. -
[Afghanistan] Archive
c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Effectivement. Et si on met ça en relation avec l'article du post #2729 de ce fil, (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/09/19/kaboul-parie-sur-les-traditions-pachtounes-pour-lutter-contre-les-talibans_1097080_3216.html#ens_id=1088193) on constate que le régime de Kaboul est loin d'être aussi démuni que ça et grenouille probablement auprès des Pashtoun pakistanais pour les soulever contre les Taliban. A ce sujet je pense qu'on fait une erreur de considérer le pouvoir de Kaboul comme des supplétifs de la coalition. C'est plus que ça: c'est aussi le pouvoir des chef de tribut Pashtoun contre les Taliban importés. L'ANA tiens bien le choc mine de rien et si une génération de gens compétents arrive à s'extraire de ce merdier à Kaboul, je ne serais pas complètement surpris que ce soit eux qui ressortent vainqueurs de cette histoire contre toute attente. En réunissant les Pashtoun Pakistanais et Afghan. Peut probable, mais pas à exclure, ça dépendra des hommes, un grand général Afghan par exemple. Un autre article concernant le Pakistan et les combats qui y font rage en ce moment. J'espère pour eux que c'est pas le dernier trou à rat où Al Qaida peut se réfugier parce que ça chauffe pour eux. http://www.gulfnews.com/world/Pakistan/10248278.html Militants conscript sons of tribal families AP Published: September 27, 2008, 23:40 Islamabad: Militants battling security forces in a tribal region bordering Afghanistan have forced families to give up sons to fight alongside Islamist extremists, a Pakistani military official said. New violence in the Bajur tribal region yesterday reportedly killed 16 insurgents, while police said they caught 35 militant suspects on the outskirts of the northwest city of Peshawar. Overall, more than 1,000 alleged militants have died since Pakistan launched a military offensive in Bajur in early August, officials said. The effort has won praise from US officials, who say Al Qaida and Taliban fighters involved in attacks on US and Nato forces in Afghanistan use Bajur and neighbouring tribal regions as a safe haven. More problems The offensive, which could last up to two more months, proceeds as Pakistan struggles with economic problems, power shortages, and violence throughout the country, including a massive attack that devastated the Marriott Hotel in Islamabad a week ago. Insurgents had a stranglehold on Bajur prior to the offensive, officials said. The militants converted schools into Islamic courts, set up a traffic control system, and imposed taxes on the timber and marble industries, the region's two main industries. On Friday, a Pakistani military commander accused insurgents of forced conscription. "All families were asked to give their one male child to this movement, and this was done forcibly, and if somebody doesn't do it, his house would be destroyed," said General Tariq Khan of the paramilitary Frontier Corps. It is nearly impossible to independently confirm the details provided by Khan and others in the military. Journalists' access to Bajur is restricted, and the area is remote and dangerous. The government has traditionally had limited authority in the area, allowing tribes to wield tremendous influence, although that has suffered as militants have grown in power. In a briefing to reporters visiting the region Friday on a special army-organised trip, Khan showed photos of militant tunnel systems and trenches and said Bajur had become a "centre of gravity" for all sorts of insurgents from throughout the region. Khan expressed "respect" for the militant fighters, saying they had good communications and command and control systems, as well as "top of the line" tactical understanding of the terrain. "They are not people who are just picked up from the streets and haven't gone through any kind of formal training," Khan said. "I would have liked to have some of these people taken to our infantry school and teach some of our officers," he said. "My timeframe for Bajur is anything from between one and a half to two months to bring about stability," Khan added. Government official Iqbal Khattak said security forces backed by helicopter gunships killed 16 insurgents and wounded another 20 in Bajur yesterday. Pakistan's military effort in Bajur has not kept the US from launching its own operations, including missile strikes, in the tribal areas, prompting Pakistani protests. On Thursday, a murky five-minute firefight between US and Pakistani forces along the often-contested border further deepened tensions, though officials have since urged calm. Violence in Pakistan's northwest has seeped well beyond the tribal areas, even encroaching on Peshawar, a major hub in the region. Peshawar police Chief Mohammad Suleman said yesterday that authorities imposed a daylong curfew on several villages on the city's outskirts. Police and paramilitary forces destroyed 14 houses allegedly used by militants and arrested 35 suspected insurgents, he said. "We did this operation to purge these areas from anti-state elements," said Suleman, who listed no specific allegations against the detained. The Pakistani Taliban have claimed responsibility for recent suicide bombings they called revenge for the Bajur offensive and other military crackdowns in the northwest. Analysts say the Pakistani Taliban or Al Qaida could have been behind the Marriott blast, though the top Pakistani Taliban commander has denied any role. Only a little-known group - Fedayeen Al Islam (Islam Commandos) - has claimed credit. -
Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En l'occurence l'Algérie était une colonie turque où la population était maintenu dans un état d'arriération et de pauvreté absolument épouvantable: mauvais exemple! Mais bon, on s'éloigne, on s'éloigne.... -
Philippe, je voulais juste signaler que ce qui a l'air de surprendre tout le monde n'est jamais que l'exécussion du LB Si on en était resté à ce qui est annoncé en enlevant tout le bruit et la fumée qui sont fait autour, on avait grosso-modo l'info. Et je mettais en exemple l'Air Sarko One pour pointer du doigt que ces "spéculations" c'est bien souvent n'importe quoi. Personne n'avais l'intention d'aller plus loin, ça en était resté là, et je dirais que c'est plutôt toi qui relance. (Mais on sait que tu n'aime pas tout ce qui va vers le HS, et c'est tout à ton honneur d'observateur avisé au dessus de la moyenne ;)) Mais bon, permet moi de penser que la manière dont est traité l'information dans ce pays pose un problème et ça a une petite place ici dans la mesure où on en a beaucoup parlé concernant ces FREMM avec tout et son contraire.
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Philippe, c'est surtout l'exécussion du livre blanc conformément à ce qui avait été annoncé, ni plus, ni moins. C'est à dire l'accent mis sur l'équipement compensé par des réorganisation du soutiens; et la vente d'actif pour faire la soudure entre l'effet desdites réorganisations et les besoins en matériel. Le problème c'est que certains (par forcément ici, c'est général) pensent qu'on parait beaucoup plus expert et calé quand on se la joue "t'es naïf mon vieux, on me l'a fait pas à moi qui suis bien au courant des rouages de l'arnaque". Résultat: c'est les pessimistes qui sont bien souvent dans les choux mais ça personnes ne vient leur chercher des noises pour toutes les aneries dites précédemment. Par contre si quelqu'un avait fait une hypothèse optimiste et qu'il se trompe alors là, c'est un concert de satisfaction sur le registre "voyez, zettiez naïf, je vous l'avais bien dit, bla, bla, bla". Je vise personne, c'est un travers constant du microcosme médiatique parisien qui semble très moralement déprimé quand même actuellement (on les comprend: leur journaux sont tous en faillite les uns après les autres et les audiences TV chutent grave =D) Le cas le plus caricatural c'est celui de l'Air Force One de NS où on a vraiment vu tout et n'importe quoi, y compris une flotte d'A330 plaqué or. Finalement ça se fini avec un A330 d'occase acheté à Air Caraïbe. Personne ne verse dans l'autosatisfaction inverse ceci dit. C'est trop peu, trop lentement. Mais on est très loin des scénario carrément hystériques annoncés parfois. C'est étonnant le nombre de gens qui sont absolument persuadés qu'on est en phase de chute du budget défense, la fin de la France comme puissance militaire, voir la fin de la France tout court. Y compris dans l'armée. Au bout du compte les pessimistes paraissent toujours plus crédibles, mais sont très loin d'avoir toujours raison.
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Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui c'est vrais. Je reconnais avoir un peut carricaturé ta position et c'est pô bien. Il n'empêche que je ne voit pas en quoi il serait illégitime que la majorité des européens qui sont là-bas (Caldoche ET zoreille) veuillent vivre avec un drapeaux français au dessus de leur tête. A ce moment là autant dire qu'ils prennent leur indépendance, que les zoreille prennent la nationnalité calédonienne s'ils sont destiné à rester là-bas (ce qui est le cas), puis qu'ils fassent un référendum majoritaire pour demander le rattachement à la France. Ce serait n'importe quoi tu l'admettra, alors autant trouver un accord avant pour que le Nord puisse bénéficier de l'autonomie la plus large (ce qui est déjà le cas dans une certaine mesure) et qu'on arrête avec ces rétoriques victime / colonialisme pour se comporter en gens adultes, intelligents et respectueux (pour une fois) -
Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Rapport de cause à effet.... Merci pour l'article, très intéressant (et il confirme tout ce que je disait sur la NC, y compris le scandale du statut des fonctionnaires) Par contre la conclusion que t'en tire est nulle (de mon point de vue s'entend) Comme le disait Tancrède pour le moment tout le monde est trop occupé à bosser pour se préoccuper du référendum de 2014. Mais la question commence à se poser pour les zoreilles et se posera de toute façon si les donnée ne sont pas équitables. Il y aura tensions et un certain rapport de force. La conclusion que t'en tire par avance c'est qu'il faudra baisser sa culotte. Je veut bien. Mais moi je préfère la version ou on accepte qu'il y ait un certain nombre de tensions temporairement sans le nier, que chacun montre un peut ses muscle s'il le faut, puis qu'entre gens intelligents on se mette autour d'une table pour trouver un compromis. De la même manière qu'on parlait de "intangibilité des frontières" vs "droit des peuples à disposer d'eux même", il y a aussi "droit du sol" vs "droit du sang" Si on admet que le "droit du sang" stricto sensus s'impose en NC, c'est aussi la porte ouverte pour dire la même chose en métropole où on trouverait alors normal de mettre à la porte les immigrés qui sont présent depuis 20 ans, et qui travaillent et vivent ici, le jour où ça nous chante. Non: toutes ces notions sont légitimes et il faut juste trouver les solutions pour que tout le monde puisse vivre et prospérer en bonne intelligence. Vouloir imposer une des notions de manière dogmatique c'est la porte ouverte à la guerre civile et à la scission de la NC... avec plein de bonnes intentions humanistes au départ évidemment. La plupart qui sont allé là-bas ne sont pas des fonctionnaires envoyés par l'état: ce sont des techniciens et gens qualifié qui sont allé bosser (comme je le disais et comme le dit l'article) S'ils ont le droit de les mettre à la porte, alors c'est exactement comme si on disait que nous avons le droit de mettre à la porte 1 million d'immigré parce que ça nous chante. -
Et celui là: tu fait comment pour expliquer que +10,7% c'est en fait moins quelque chose ? Quand aux recettes exceptionnelles non récurentes c'était prévu au départ. C'est du one shot effectivement mais ensuite ce sont les économies réalisées sur les frais de structure qui prennent le relais. Comme prévu quoi (jusqu'à là, pourvu que ça dure)
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Ben pour nous Rhône-alpins, l'Afrique commence à Valence aussi :lol: Ces régions européennes c'est n'importe quoi. C'est le rêve fédéral de constituer des régions qui soient aussi grosses que les petits pays européens, histoire de pouvoir intégrer tout ça un jour dans un grand ensemble fédéral "débarrassé" des nationalismes des grands pays fauteur de guerres. C'est n'importe quoi, et ça a déjà commencé à partir à la poubelle de l'histoire. Rhone-Alpes avec l'Afrique PACA c'est tout vu et c'est non. Avec la Bourgogne, on étudiera ça le jour où on voudra être une puissance agricole, pour le moment on s'en fout. Nos vaches préfèrent les Alpes de toute façon. Et avec la Franche-contée c'est une mauvaise plaisanterie? C'est hors de question. Pourquoi pas avec la Suisse tant qu'on y est? De toute façon personne ne veut de la région parisienne alors... (je taquine ;))
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Entièrement d'accord avec ça. Sauf pour la fusion de grosses régions, c'est pas la peine AMA. De plus, bien que le système centralisé soit inefficace actuellement, c'est plus une restructuration dont il a besoin qu'une remise en question radicale. Après politiquement, ça va se faire mais en fait le département ne va pas disparaitre formellement (pas assez de c...lles pour oser ça). Par contre ça va se faire dans les fait avec une subordination du département à la région, en gros les services départementaux vont devenir des sub-divisions de la région qui a autorité sur eux. A eux ensuite d'optimiser leur mille feuille qui aura été regroupé sous un même toit pour permettre une meilleure gestion... si la région à les c...lles et s'ils le veulent et si..., et si ..... C'est "politique" mais c'est comme ça et c'est mieux que rien (si ça se fait effectivement s'entend...)
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[Afghanistan] Archive
c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.ttu.fr/francais/Analyses/afghanistanl%27omb.html ANALYSE Afghanistan: l’ombre des “commandos de chasse” Par Arnaud Kalika, Rédacteur-en-chef de TTU Depuis l’embuscade qui a coûté la vie à dix soldats, les perceptions de cette guerre ont connu trois phases. La première fut celle de l’émotion, amplifiée par les médias, avec la remise de la Légion d’Honneur à titre posthume aux sous-officiers et hommes du rang tombés au champ d’honneur. Une charge émotionnelle exploitée par les sites Internet djihadistes pour pointer la France du doigt en tant que maillon faible du dispositif Otan. Cette phase suscita certaines réponses sèches d’anciens officiers généraux (le général Cann…) et d’officiers d’active, rappelant que l’émotion de l’embuscade de Bedo (Tchad) en 1970, qui coûta la vie à onze Français (le détachement ne dû sa survie qu’au sang-froid du lieutenant Raffenne), fut traitée bien plus discrètement. La seconde phase fut la prise de conscience, étonnamment tardive, qu’il fallait aux Français engagés des matériels de nouvelle génération, afin d’être efficaces et soutenir le moral des troupes. D’où la réaction de l’état-major et de la DGA pour lancer au plus vite les crash programmes nécessaires (TTU n° 683). Certaines anciennes décisions concernant l’armée de terre furent alors stigmatisées. Pourquoi avoir ôté les mortiers de 120 mm à l’infanterie pour finir par dissoudre l’artillerie dans la nouvelle carte militaire ? Pourquoi le 8e RPIMa ne manœuvre-t-il plus en ouverture de route avec des mortiers de 120 mm (13 km de portée), dont la mise en place prend moins d’une minute et permet de protéger la section en fixant l’ennemi pour mieux le contourner ? La troisième phase se déroule actuellement. Elle s’interroge sur la façon de conduire la vraie guerre. Pas celle des actions civilo-militaires, humanitaires ou de maintien de la paix au Tchad, où les adversaires sont souvent très jeunes et inexpérimentés avec, selon nos informations, la présence de femmes au combat. Mais la guerre dont le CEMA a fait la clé de voûte de ses discours depuis son arrivée. Le Train, les unités de marche du Tchad sont-elles les mieux armées pour l’Afghanistan ? Ne faudrait-il pas réunir l’ensemble des unités d’élite (COS, 27e BIM, régiments de Légion, parachutistes, TDM) sous un commandement unique en effectuant des rotations jamais inférieures à un an ? Derrière ces interrogations, posées par des opérationnels bien loin des querelles d’états-majors et autres guerres des boutons, la «Grande Muette» se remet en question. Il y a ceux qui estiment que le général Puga a finalement raison, lorsqu’il souligne que dix morts pour une embuscade tendue par plus de 120 combattants (environ 40 insurgés tués), ce n’est pas un échec. Il y a également ceux qui attendent des ordres clairs. Aller faire la guerre en Afghanistan, ce n’est ni rechercher un avantage matériel (une solde améliorée) ni viser les honneurs. C’est avant tout porter les armes pour l’exécution d’une mission de guerre. Contrairement aux rumeurs qui courent jusqu’à Saint-Germain, l’armée française sait encore conduire la guerre. Elle attend simplement des directives. Parce qu’en Afghanistan, l’armée française n’est plus là seulement pour la formation et pour une assistance humanitaire aux populations qui conduisent, avec le temps, à l’enlisement. Dans une stratégie de lutte anti-guérilla, la passivité favorise l’attentisme et le soldat pense plus à la relève qu’à la mission. Face à l’échec des opérations combinées, d’aucuns préconisent, pour faire basculer la peur dans le camp taliban, la création de commandos de chasse dans la lignée du général Bigeard, des commandos Griffon du 23e Spahis ou Cobra. Certes, il ne s’agit pas, pour la France et l’Otan, d’une guerre coloniale, mais il serait spécieux de croire que, dans l’esprit des pachtounes, l’Alliance n’est pas perçue comme une force d’occupation. Composé d’une centaine d’hommes sous les ordres d’un officier subalterne, ce type de commandos interviendrait en fonction d’une délimitation de zones interdites (les zones à contrôler) et d’espaces à renseigner (emploi de mini-drones ?). Ils banniraient les cantonnements fortifiés pour des bases arrières mobiles à la vue dégagée (la grotte n’est pas réservée aux talibans). Si, comme le Livre blanc nous le suggère, la guerre n’a plus de fronts, il convient d’adopter des modes d’actions sans front, à l’instar des Marines américains. Le port du casque lourd et encore moins les systèmes numérisés ne seraient pas indispensables pour ces commandos avec un habillement disparate visant à faire le guet parfois en se fondant dans un village (cela suppose des hommes parlant le pachtou). «Les talibans ne sont pas les moudjahidin des années 80. Ce ne sont pas non plus des Tchétchènes. Il ne faut pas surévaluer un ennemi qui refuse systématiquement le contact en préférant les IED. Il faut renforcer les bureaux renseignement et le chasser sur ses bases arrières», précise un officier. La chaîne renseignement doit s’assouplir en permettant notamment à la DRM de renforcer ses cellules. Il ne s’agit pas de recruter deux civils sortis des instituts régionaux d’administrations, mais de mobiliser jusqu’à une centaine de personnels déjà en poste, mais mal employés, sur un seul théâtre (Afghanistan). C’est l’un des enjeux du coordinateur renseignement, Bernard Bajolet, qui devra s’interroger sur la pertinence pour la DRM de produire de la géopolitique, alors que la DAS traite souvent à l’identique les mêmes sujets, dont la portée pour les forces engagées est nulle. -
Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
ZeusIrae: Il y a deux grands principes qui s'opposent: l'intangibilité des frontières et le droit des peuples à disposer d'eux même. Généralement les états mettent en avant la version qui les arrangent le plus à un instant donné. Le cas le plus "drôle" c'est quand les russes passent la Tchétchénie au Napalm au nom de "l'intangibilité des frontières" et envahissent l'Osténie du sud au nom du "droit des peuples à disposer d'eux même" :lol: Non, effectivement: ils ne doutent pas, pas d'inhibition chez nos amis russes ;) Sans aller jusqu'à ces extrémités, de là à promouvoir le droit des peuples à disposer d'eux même quand c'est en notre défaveur (la Nouvelle Calédonie) puis dans le même souffle défendre l'intangibilité des frontières quand c'est aussi en notre défaveur (la Wallonie), il y a quand même des limites à l'autoflagellation.... Maintenant pour la NC que je connait un peut (mon frère est installé là-bas et j'y suis allé), l'ile est vraiment coupé en deux nord-sud. Les Canak au nord et les européen au sud. Donc soit il y a un arrangement, soit il y aura Nouvelle Calédonie du sud et Nouvelle Calédonie du nord. J'y voit pas autrement. Mais à mon avis il y aura un arrangement car ça c'est bien appaisé de tous les côtés là-bas. De plus l'ile connait un boom économique grace au dynamisme de ses habitants d'une part, mais aussi grace au Nickel dont le NC est le deuxième producteur mondial. Et avec le boom du prix des matières première.... Notons que le Nickel n'est pas vendu brut mais est transformé sur place. Notons aussi que les industriel caldoche ont introduit une révolution technologique dans la manière de transformer le Nickel ce qui a fait leur fortune. Il y a aussi une agriculture non négligeable. Le caldoche est peut être un peut bourrin mais ya pas: c'est un bosseur. En NC il y a quatre catégories: le canak, le caldoche, le zoreil et le métro. Le zoreil c'est le métro installé depuis longtemps, bien intégré, qui bosse sur place et qui sera caldoche à la prochaine génération. Mon frère est zoreille. Le métro c'est le fonctionnaire généralement qui n'est pas destiné à rester sur place. Le cas le plus caricatural ce sont ceux qui mettent toute leur (scandaleuses) primes d'expat' de côté pour se payer la barraque de retour en France, dépensent rien sur place et restent entre eux. Il y a effectivement un flux financier important entre la métropole et la NC via les fonctionnaires mais ça n'explique que pour une petite part le dynamisme calédonien. Le canak ont une culture très particulière quand même et ils ont quand même du mal dans une société occidentale. Ils se font avoir, sont pas pragmatique pour un sou (selon nos standards), sont incapable de gérer leur argent et quittent leur boulot du jour au lendemain s'ils ont une contrariété. Voilà pour schématiser très grossièrement la société NC. Mais c'est très agréable à vivre, c'est bon enfant, et s'il y en a qui ont une compétence technique (électricien, plombier, maçon ou autre) et qui s'ennuient ici, il trouveront du boulot très rapidement là-bas et auront une belle vie très agréable en y gagnant bien leur vie. Nota: les Caldoches plus zoreille sont maintenant majoritaires. Il y a eu un gros afflux de zoreil ces 20 dernières années (surtout dans les métiers techniques d'ailleurs, les fonctionnaires ne restent pas). Mais seul les caldoche de souche auront le droit de voter en 2014 mais AMA ça va ruer dans les brancards si ça reste en l'état; et ça va être remis en question. Comment interdire à un zoreil installé depuis 20 ans, parfois marié sur place de voter? C'est son pays maintenant. -
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c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
:lol: Rappelez moi de ne pas vous confier mes intérets les gars. Parce que des gens qui se laissent entuber comme ça de bonne grace et de bonne humeur, faut le voir pour y croire :lol: Bon, Pascal va encore dire que je joue encore le rambo (au fait, Pascal, j'ai édite mon post précédent à propos de l'aviron) Quoi qu'il en soit, voici un mot d'ordre que vous allez apprendre par coeur dans votre stage de ré-éductation: "On lache rien!" Ca c'est la 1ère étape. Ensuite, quand c'est bien rentré, on passe à l'étape suivante: "la contre-offensive". Ok c'est bon? =D Edit: c'est peut-être tout simplement parce que ta phrase est mal tourné looping, mais on ne doit rien aux Australien. Point. Par contre qu'on ait une coopération militaire avec eux c'est une très bonne chose. Ca veut tout simplement dire qu'on fait partie intégrante du paysage dans le Pacifique, et en tant que français je trouve ça très bien. -
Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas l'article, ni même la présence éventuelle autralienne qui m'a énervé. C'est certains commentaires ci-dessus où certains considéraient comme allant de soit un nouveau recul, une nouvelle petite capitulation, comme si c'était une déduction logique de l'article et quelque chose de tout naturel (pu d'sou, gna, gna, gna, misère, etc). Ca commence à m'énerver de plus en plus d'ailleurs, et je me demande même si c'est pas ce forum et son ton pleurnichard qui me gonfle tout court =( Edit: Oui bien. Petit problème de synchronisation au début (les autres je veut dire, pas moi =D) mais c'est bien rentré du 1er coup. Et physiquement, c'est vraiment bien. -
Une base Australienne en Nouvelle-Calédonie
c seven a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
'Tain mais j'y croit pas :O Après avoir dilapidé l'héritage, ne pas avoir entretenu l'existant et s'être quand même débrouillé pour endetter le pays comme au sortir d'une guerre mondiale, il y en a qui sont prêt à donner des territoires français comme ça, il suffit de demander gentillement... Quel fighting spirit! Quelle gnac, on sent la personne résolue prêt à la bagarre là.... C'est qui qui vous a donné cette mentalité de looser à ce point? L'éducation nationale? Mai 68? Votre propre médiocrité que vous extrapollez au reste de la population? Lamentable et pitoyable. Vraiment. Une promo sur les drapeaux blanc quelqu'un? Cet apparté étant fait, il faut pas raconter n'importe quoi sur la Nouvelle Calédonie non plus: je connait! Ce pays est en plein boom, et c'est un TOM c'est à dire qu'il a déjà une large autonomie (notament par rapport à la furie administrative paperassière française et sa réglementation sociales de m...) Autre point: il y a eu un afflux important de métro' depuis dix ans, des gens qualifiés et de bon niveau d'éducation généralement (les RMIstes, maliens analphabètes est exciseurs de petites filles et autre intermitant du spectacle: on se les gardent généralement) C'est une petite Australie où ça bosse, fait du sport et profitte de la vie. De ce fait la population européenne est majoritaire et fonctionne plutôt bien avec une forte croissance économique et démographique (due à l'immigration européenne principalement). La population mélanésienne est très séparée géographiquement, elle a du mal, c'est vrais, c'est beaucoup un problème culturel qui fait que leur culture traditionnelle leur donne un comportement apragmatique dans notre société. Mais il y a beaucoup d'aide, et ça se passe pas trop mal. Le pb effectivement c'est que la loi électorale a figée le corp électorale en 89 (si je me souvient bien) et que la croissance de la population européenne n'est théoriquement pas prise en compte. Mais 1: le climat apaisé fait qu'une bonne partie de l'électorat mélanésien à peut-être changé d'avis et 2: les métro qui sont maintenant nombreux risquent de pas l'entendre de cet oreille. A mon avis on va aller vers une sorte de statut cosmétique qui ne changera rien mais donnera quelques autonomie en plus au mélanésiens. En cas d'indépendance dure, pas d'illusion, la Nouvelle Calédonie sera coupé en deux Nord-Sud. Quand au fantasme de donner des parcelles de territoire français aux Australiens parce que les petite trahison bénines sont du plus grand chic dans les salon: vous pouvez vous assoir dessus. C'est un accord militaire, sans plus (au contraire, les Australiens sont maintenant content de la présence française dans le Pacifique) -
L'impact des Américains dans la deuxième bataille de la Marne
c seven a répondu à un(e) sujet de Charles XII dans Histoire militaire
Extrais du livre de Pierre Jardin: "Aux racines du mal : 1918 Le déni de défaite" http://www.amazon.fr/Aux-racines-mal-1918-d%C3%A9faite/dp/2847341587/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1222012714&sr=8-1 L'échec de la 1ère phase de la "bataille de France" a privé l'armée de son élite et a porté un coup à son moral. Les répercussions se font sentir assez rapidement. Le phénomène ne fait que s'accélérer avec le retournement de juillet. L'armée allemande entre alors dans un processus d'usure accélérée, même si elle conserve en apparence une cohésion relative. Cette cohésion est essentiellement due au fait que l'avance alliée est prudente, "processionnelle". Cette lenteur prive peut-être les alliés de résultats immédiats spectaculaires; elle tient cependant constamment en haleine des unités allemandes qui doivent "compter chaque jour avec des attaques ennemi de grand style". Dans ces conditions, le repli prend des allures précipité et Köberle va jusqu'à parler de "confusion permanente" (...) La fatigue, ce sont aussi les pertes. La défensive, Lunderndorf l'a dit dès juin, n'est pas moins couteuse en homme que l'offensive. Les chiffres ici sont clairs, même si les sources ne sont pas toujours concordantes. D'après les tableaux mensuels de l'OHL, on dénombrait 5 835 150 officiers et soldats tués, blessés ou disparus au 31 juillet, et 6 490 423 à la fin de la guerre: l'augmentation globale a donc été de 11,2% sur un peut plus de trois mois. La grande histoire de la guerre publié par le Reichsarchive indique que l'armée a perdu 211 600 hommes en mars 1918, 212 300 en avril, 120 800 en mai, 143 900 en juin, 191 500 en juillet, 228 000 en aout, 236 200 en septembre: il y a bien une augmentation à partir du moment ou l'armée s'est retrouvé en position d'attaquée. (....) Sur la base de quelques états établis par les armées, on peut toutefois relever qu'il existe une différence d'appréciation considérable entre leurs estimations et celles que fait pour sa part l'OHL. (....) Les officiers supérieurs sont de plus en plus conscients de commander une armée de fantomes. Rupprecht revient à plusieur reprise sur la faiblesse de ses effectifs, soulignant qu'il n'a plus aucun espoir de combler les vides. Le 4 septembre, dans une lettre à son père, il parle de bataillons qui comptent entre 40 et 400 hommes (dotation normale: entre 6 et 700), le premier chiffre étant, dit-il le plus fréquent, ce qui laisse supposer que la situation de son groupe d'armée est pire que ce que les documents que nous avons cités laissent entrevoir. Le général von Einem parle d'une armée menacée de "mourrir d'épuisement" et écrit "Les français pourraient être depuis longtemps à Vouziers: ils n'ont qu'à avancer". Et il note l'illusion dans laquelle vit le haut commandement: "l'OHL opère encore avec des masses de divisions, mais pour ce que j'en vois ici, ce sont des restes pitoyables qui atteignent à peine la force d'un bataillon" (....) Le 30 septembre, le général von Kemmnitz qui vient de quitter le commandement d'une division, parle dans une lettre à von Seeckt de compagnies réduites à quelques dizaines d'hommes, de régiments aux effectifs moyens de 600 hommes, état major et section spécialisées inclus. On a envoyé en première ligne, dit-il, "le ban et l'arrière ban", des hommes de plus de 42 ans, les derniers fils survivants de familles décimées, les soutiens de famille, tout ce qui devrait échapper au service armé en vertu des textes en vigueur. Appliquant la "politique de l'autruche", l'OHL continue à attribuer aux régiments des effectifs théorique de 1500 hommes et manoeuvre une armée qui n'existe plus que sur le papier. Le plus étonnant pour Kemnitz, c'est que l'ennemi ne semble pas avoir conscience de la faiblesse insigne de cette armée fantomatique et, du coup, l'OHL peut continuer à ignorer une situation dont l'armée, elle, a un conscience aiguë car "il va de soit que le moral au front se ressent de ce qui saute aux yeux du plus borné des simple soldats" Cette réalité, les historiques de régiments parus après la guerre permettent de la réstituer et de conclure que les récits que font les permissionnaires de ce qu'ils ont vécu n'ont rien d'exagérés. Il suffit de citer quelques exemples pour s'en convaincre. Le 2è régiment de la garde prussiènne, mis au repos du 1er au 21 aout et complété avec des hommes issus d'une division dissoute, est remis en ligne le 22 entre Albert et Le Cateau. Le 27, il voit un de ses bataillons "à peu près anéantis". Le 1er septembre, un second bataillon est lui aussi "à peu près anéantis". Il a perdu en 10 jours 25 officiers et 750 hommes et ne subsiste que sous la forme d'un bataillon de 10 officier et 750 hommes. Le 6 septembre ce bataillon forme le noyau d'un régiment reconstitué à trois bataillons, dans lequel on a intégré des hommes venant des dépots et du train: il ne compte que 650 hommes mais bien équipés eb moyen défensifs. Cette nouvelle formation n'a qu'une brève existance. Le 18 septembre le régiment a de nouveau deux bataillons "a peu près anéantis". Il ne survit à la fin du mois que sous la forme d'une unité appelée "bataillon de combat" (Kampfbataillon) à 5 compagnies et d'un effectif total de 14 officier et 160 hommes. (....) On pourrait multiplier ces exemples. Ils attestent le haut degré des pertes subies et montrent que, pour tenter de combler les vides, le commandement récupère des hommes dans les services, le train, les transmissions, ce qui a pour effet de désorganiser les arrières. En même temps, ces apports sont de faible valeur, ils fragilisent plus qu'ils ne renforcent des unités qui, engagées presque en permanence, ne peuvent parvenir à les incorporer vraiment, et ils en altèrent la cohésion. Ce manque de cohésion explique de nombreuse défaillances. Les historiens de régiments jettent généralement un voile pudique sur ce point, évoquant plutôt le fait qu'il a fallu rompre le combat parce que le ou les voisins ont laché pied - avec tout ce que celà peut comporter de réglement de compte, entre contingents d'états différents: lorsqu'un régiment prussien doit céder du terrain, c'est que son voisin bavarois s'est débandé, ou réciproquement. Ainsi l'historique du 12è régiment de grenadiers prussien attribue la mésaventure de ce régiment qui a un bataillon pratiquement anéanti le 30 septembre au fait que son voisin bavarois a laché pied, permettant ainsi aux français de tourner la position. La fragilité des unités mal amalgamées explique aussi le taux de perte, dues essentiellement à des disparition d'hommes qui se sont retrouvés coupés du gros et n'ont pu rejoindre. Mais au travers de ces avatars, il reste des noyaux durs, rompus aux techniques du combat rapproché et capable d'offrir une résistance étonnante dans les pires conditions. Soudés autour de quelques vétérants et chefs énergiques, ces noyaux jouent le role d'aimants et rallient à eux d'autre hommes qui se sont retrouvés coupés de leur unité, format ainsi des "section de combat" qui se substituent progressivement aux régiments classiques. Nous reviendrons plus loin sur ce phénomène. Ces hommes constituent une exception. Globalement, on peut dire avec Köberle que la succession des replis "a profondément entamé l'assurance des troupes". Rien d'étonnant dès lors à constater de grandes défaillance collectives. C'est ce qui se passe par exemple lors de l'affaire de Saint-Mihiel. Le succès des assaillants s'explique moins par leur veleur propre, même si les américains veulent faire leur preuve avec allant, que par le fait que certaines unités allemandes refusent de se battre et attendent d'être prises. L'abandon du saillant, officiellement présenté comme un mouvement de "repli méthodiquement mené", s'opère en fait en catastrophe à la suite d'une percée inattendue des américains, percée qui s'explique par le fait que la 77è division d'infanterie a purement et simplement "disparu" du champ de bataille. Le cas se reproduira sur la Meuse le 25 septembre. etc, etc. Le paragraphe d'introduction du livre: ... La légende permet ainsi de reconstruire sur le mode héroïque l'épisode final de la guerre qui avait été rien moins que glorieux. Cela les Allemands le savent. Ils ont vu revenir au pays les derniers vestiges de leur armée, des unités exangues qui avaient survécu au formidable rouleau compresseur allié qui les poussait devant lui depuis juillet 1918. Décrivant le passage dans sa ville en décembre d'une division revenant de la région de Verdun, Ernst von Salomon écrit ainsi: « les soldats marchaient . Un groupe, un deuxième groupe, un troisième. Un espace. Un grand espace. C'était donc un compagnie? Toute une compagnie? Trois groupes? L'une après l'autre les compagnies passèrent par petits groupes tassés et séparés entre eux par de grands espaces . Pas un drapeau. Pas un signe de victoire. Les voitures du train arrivaient déjà. C'était un régiment entier. » Bien loin des ton triomphalistes que la presse choisit d'adopter pour porter aux nues le magnifique retour des troupes, ce spectacle a quelque chose d'accablant. Mais il n'y a rien d'étonant. En fait, au moins depuis aout, l'Allemagne est prévenue, pour avoir suivit pas à pas le calvaire d'une armée qui se fait laminer. L'ampleur de cette catastrophe militaire n'a pas toujours été correctement perçue dans ce qu'elle a de radical. De ce point de vue il est légitime de parler de la « fin de l'armée allemande ». Cette armée est parvenu au stade terminal d'un processus de désagrégation physique et morale, processus qui s'est enclenché relativement tôt, à la suite des premiers échecs subis par Lundendorff lorsqu'il lance, en mars 1918, la « grande bataille de France ». A ce stade terminal, en novembre 1918, l'armée est en état de mort clinique. Dans la mesure où il se laisse reconstituer, ce processus offre un schéma causal autrement significatif pour rendre compte de la défaite que celui de la révolution interne. Nous disons bien « dans la mesure » Les historiens se sont heurtés à une énorme difficulté lorsqu'ils ont voulu reprendre les aspects militaires: la disparition à peut prêt complète des archives prussiènnes, victime des bombardements alliés de 1943-1944. Contourner ces obstacles n 'était pas une mince affaire. Nous pensons y être arrivés en faisant systèmatiquement appel aux archives des états allemands et en croisant les données avec les sources secondaires. Cette enquête conduit à faire des derniers épisodes des opérations militaires un tableau bien différent de celui qui est couramment dressé. Elle ne fait au demeurant, comme on l'a déjà dit, que corroborer ce que la grande masse du peuple allemand sait depuis longtemps en novembre. .... -
Dans exactement le même genre d'idée, bien de chez nous cette fois, il y a ce défilé militaire géant à Berlin en 1938 avec plein de superbes Panzerdivisions. Et là, au beau millieu, il y a un Panzer qui est tombé en rade mettant un souk pas possible dans le magnifique ordonancement teuton. Les généraux français se sont pissé dessus de rire et ils ont continué à rigoler comme ça jusqu'en mais 1940. ... là il ont moins rigolé... :'(
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[Afghanistan] Archive
c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est toujours aussi vrais. si on avait le taux de dépense publique de l'Allemagne (qui comme chacun sait est un enfer de capitalisme sauvage épouvantable...), nous aurrions... 60 Mds d'€ de marge de manoeuvre annuellement soit 170 FEMM par ans!!! (et amortis sur 20 ans: 3400 LOL) Pareil s'il était dans la moyenne de l'UE. Quand à Bercy, si le cout pour collecter un € d'impot en France était équivalent à celui de la Suède (qui comme chacun sait est un régime neo-libéral d'une duretée inimaginable...), tu peut déjà mettre la moitié des fonctionnaires qui y travaillent à la porte sans qu'on remarque seulement la différence. Bref: ici c'est pas le non remplacement d'un départ à la retraite sur deux qu'il nous faudrait mais la suppression d'un poste sur deux =D Edit: comme Pako (je pense), c'est pas contre ceux qui bossent dans les administrations qu'on en a, c'est contre ceux qui ont laisser la France partir en couille comme ça depuis 30 ans. Bon chacun s'est laché? retour à l'Afghanistan? -
[Afghanistan] Archive
c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est peut-être ce que tu achète mais ce n'est pas le but de guerre "stratégique". C'est juste un aspect "tactique". Voir plus haut, c'est déjà expliqué mieux que je ne le ferais.