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[Afghanistan] Archive
c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Ben tiens: un autre de cette excellence source =) http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/12/01003-20080912ARTFIG00020-pour-paris-cette-guerre-passe-aussi-par-le-pakistan-.php Pour Paris, cette guerre passe aussi par le Pakistan Isabelle Lasserre 11/09/2008 | Mise à jour : 23:13 | Commentaires 4 . La France est favorable à un changementde stratégie en Afghanistan. La nouvelle stratégie en Afghanistan annoncée par les forces américaines, qui s'octroient désormais le droit d'envoyer des forces spéciales attaquer les talibans dans les zones tribales du Pakistan, est plutôt bien accueillie à Paris. Depuis longtemps, la France, qui s'inquiète de la dégradation de la situation, réclamait un changement de stratégie en Afghanistan. Paris a toujours été un fervent défenseur de l'«afghanisation» du pays, c'est-à-dire du transfert des responsabilités concernant la sécurité aux policiers et aux militaires afghans. Mais l'embuscade meurtrière qui a coûté la vie à dix soldats français le 18 août a suscité de nouvelles questions sur l'intervention en Afghanistan. «S'interroger sur le meilleur moyen de stabiliser l'Afghanistan afin d'éviter qu'il ne redevienne une base pour le terrorisme» : c'est le but affiché de la mission d'information et d'évaluation sur l'Afghanistan, intronisée jeudi à l'Assemblée nationale par le socialiste François Lamy et l'UMP Pierre Lellouche. Les deux présidents de cette mission qui durera un an, et qui doit susciter un débat sur la présence française en Afghanistan, s'interrogent sur l'évolution de la stratégie de l'Alliance Atlantique, qui est selon eux «en train d'échouer». Ils ont aussi posé la question, justement, des bases arrière pakistanaises de l'insurrection talibane. «Les guérillas gagnent lorsqu'elles ont un sanctuaire. Elles perdent lorsqu'elles n'en n'ont pas», affirme Pierre Lellouche. «Un sujet majeur» Dans les milieux diplomatiques, la décision américaine n'a pas été une surprise. On considère d'ailleurs que les forces spéciales sont le meilleur moyen pour lutter contre une guerre de guérilla. Meilleur, en tout cas, que les bombardements aveugles des avions de l'Otan, dont les dégâts collatéraux minent la réputation des troupes internationales. Surtout lorsque, comme ce fut le cas le mois dernier, un bombardement allié a fait 90 morts parmi la population afghane. «Le Pakistan est un sujet majeur, car tout ce que nous faisons et que nous réussissons en Afghanistan peut être anéanti au Pakistan», a affirmé jeudi Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, au «Talk Orange-Le Figaro». Même son de cloche dans les milieux militaires, où l'on se dit persuadé que la guerre en Afghanistan ne peut se gagner sans une approche globale, qui inclut le Pakistan. L'élimination de deux chefs étrangers d'al-Qaida en début de semaine au Pakistan prouve l'efficacité de la méthode. Les incursions des forces spéciales américaines dans les zones tribales font cependant peser un gros danger politique au Pakistan, au moment où les successeurs du général Musharraf, chassé du pouvoir en août, ont du mal à affirmer leur légitimité. La tension est montée d'un cran jeudi entre Islamabad et Washington qui reproche à l'armée pakistanaise de ne pas fournir suffisamment d'efforts pour lutter contre al-Qaida et les talibans dans les zones tribales. Le chef de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Kayani, a prévenu quant à lui que ses troupes défendront l'intégrité territoriale de son pays «à n'importe quel prix» et qu'«aucune force étrangère ne serait autorisée à conduire des opérations à l'intérieur du Pakistan». En France, militaires comme politiques savent qu'aucune solution durable ne pourra être trouvée sans un accord avec le gouvernement et l'armée pakistanaise. «Il faut dialoguer avec le nouveau pouvoir pakistanais pour bâtir une stratégie en Afghanistan», poursuit Jean-David Levitte. Et comme le disait récemment un général français : «La guerre en Afghanistan ne se gagnera pas avec des troupes ou du matériel supplémentaires. Elle se gagnera avec les cœurs.» -
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Merci, j'avais oublié. J'ai d'autant moins honte de cette source que l'article est très intéressant ;) -
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur la défensive en Irak, al-Qaida revit en Afghanistan 10/09/2008 | Mise à jour : 21:44 | Commentaires 4 . A Kaboul, des soldats de la coalition sécurisent une zone urbaine, après l'explosion d'ne voiture piégée. Crédits photo : AFP Sept ans après les attentats du 11 Septembre, al-Qaida reste une menace pour l'Occident. Deux de ses responsables ont été tués lundi au Pakistan par des missiles américains. La «majorité» des insurgés qui ont tendu une embuscade aux soldats français le 18 août dernier dans la vallée d'Uzbeen «n'étaient pas afghans» a récemment affirmé le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant. D'où venaient-ils ? Surtout du Pakistan voisin. Mais aussi d'Irak, où les combattants islamistes arabes ont longtemps fait le coup de feu contre les troupes américaines. Tous les spécialistes le reconnaissent : derrière l'insurrection pachtoune qui veut chasser d'Afghanistan les troupes «d'occupation» étrangères se profile l'influence d'al-Qaida et de Ben Laden. Chassés de Kaboul fin 2001 par la coalition internationale, les talibans sont bel et bien de retour en Afghanistan, où leur influence augmente mois après mois. «Al-Qaida s'est reconstruit sur les ruines de l'après-11 Septembre en bénéficiant du soutien des zones tribales», explique Dominique Thomas (1), spécialiste des mouvements islamistes à l'École des hautes études en sciences sociales, l'EHESS. Une zone à cheval entre le Pakistan et l'Afghanistan, peuplée de Pachtounes, qui circulent librement d'un pays à l'autre sans tenir compte de la ligne Durand, l'immense frontière de 2 400 kilomètres tracée par l'empire britannique en 1893. En quelques années, les talibans et leurs complices étrangers d'al-Qaida, Libyens, Marocains, Yéménites, Égyptiens… se sont recréé un nouveau sanctuaire au Pakistan. Ce pays nucléaire et instable, dont l'État central n'a jamais réussi à établir son autorité sur les zones tribales, est devenu le principal lieu de passage des djihadistes du monde entier, qui y sont entraînés dans des camps militaires. Deux hauts responsables étrangers des opérations d'al-Qaida ont d'ailleurs été tués lundi par des missiles américains. Transformé en une sorte de «“mini-Afghanistan” où sont appliquées les normes talibanes, les zones tribales pakistanaises sont le nouveau centre de gravité du terrorisme international, le nouveau quartier général d'al-Qaida et des talibans où sont préparées les opérations contre les Américains et les Occidentaux», explique Rohan Gunaratna, l'un des meilleurs spécialistes d'al-Qaida, expert dans un centre consacré au terrorisme international à Singapour (2). Cette reconstitution du djihad international au Pakistan, réserve infinie de combattants enthousiastes à l'idée de se battre contre les forces étrangères en Afghanistan et d'y mourir, va de pair avec l'échec d'al-Qaida en Irak. En 2003, la guerre américaine contre le régime de Saddam Hussein avait d'abord fourni un sanctuaire idéal aux combattants apatrides d'al-Qaida. L'insurrection irakienne sunnite avait accueilli à bras ouverts les renforts d'al-Qaida contre les troupes américaines qu'il fallait à tout prix chasser du pays. Piètres stratèges Cette amitié a depuis fait long feu. Le changement de stratégie imposé par le patron des forces américaines en Irak, le général Petraeus une augmentation des troupes et le retournement des tribus sunnites irakiennes contre al-Qaida , a fini par payer. Au cours des derniers mois, le nombre d'attaques a été divisé par dix. La violence a considérablement baissé d'intensité. Mais les raisons profondes de cette amélioration sont surtout internes. Elles trouvent leur origine dans une rupture entre djihadistes, apparue au moment des sanglants attentats perpétrés par al-Qaida à Amman, en novembre 2005. En voulant exporter le djihad en Jordanie, le chef d'al-Qaida en Irak, al-Zarqaoui, tué en 2006 par les forces américaines, a précipité la crise. Les rebelles sunnites irakiens n'ont pas seulement été choqués par la violence aveugle des djihadistes étrangers de Zarqaoui et par les méthodes totalitaires d'al-Qaida. «Ils refusent la vision globale du djihad, qui pour les dirigeants d'al-Qaida doit être porté en dehors des frontières. Les insurgés irakiens ne veulent pas exporter le djihad, ils veulent un djihad irakien», explique Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po (3). Et lorsqu'en octobre 2006, les affiliés de Ben Laden ont créé un «État islamique en Irak» dirigé par l'Égyptien al-Masri, les insurgés sunnites de l'armée islamique ont dénoncé les «pratiques illégitimes» d'al-Qaida et son «arrogance». L'organisation de Ben Laden et du mollah Omar, qui voulait bâtir en Irak, au cœur du monde islamique, une base centrale d'où la lutte serait étendue aux pays voisins et à Israël, a subi d'énormes revers, en hommes et en influence. Elle n'a pas disparu d'Irak, mais elle est désormais sur la défensive. Même déconvenue en Arabie saoudite, où l'organisation terroriste n'est plus que l'ombre d'elle-même. «La répression du pouvoir saoudien mêlée à une approche globale de la lutte antiterroriste, basée notamment sur un généreux programme de réhabilitation des djihadistes, a fini par fonctionner», poursuit le spécialiste du terrorisme international Jean-Pierre Filiu. Contraints à se réfugier dans la clandestinité, les réseaux d'al-Qaida en Arabie saoudite n'ont pas commis d'attentat depuis 2006. Ils continuent cependant d'alimenter le djihad en envoyant des recrues et des fonds en Irak et en Afghanistan-Pakistan. Désavoué par les tribus sunnites d'Irak, al-Qaida n'a pas réussi à créer un État islamique, comme il le voulait. Les lieutenants de Ben Laden ont échoué à faire tomber les régimes politiques modérés qui étaient dans leur collimateur dans le monde musulman. Malgré la percée et la radicalisation des mouvements islamistes, l'Égyptien Moubarak ou l'Algérien Bouteflika tiennent toujours les rênes du pouvoir. Commentaire de Jean-Pierre Filiu : «Les djihadistes d'al-Qaida sont de très bons tacticiens mais de piètres stratèges. Normal, car ce sont des idéologues.» Une propagande organisée Il faudrait pourtant se garder de crier victoire trop vite. Car la pieuvre, même si elle s'est tapie dans l'ombre, reste prête à bondir. Au Pakistan, donc. En Irak, où l'organisation demeure «dangereuse», de l'avis même du général Petraeus. Au Yémen, la patrie de Ben Laden, où les islamistes reprennent du poil de la bête. Au Maghreb, où les candidats pour la guerre en Afghanistan sont de plus en plus nombreux. En Mauritanie et dans le Sahara, où leur implantation et les menaces qu'ils font peser sur les intérêts occidentaux furent à l'origine de l'annulation du Paris-Dakar en janvier dernier. Mais le véritable succès d'al-Qaida depuis deux ans est sans doute politique. «Ils ont imposé leur label. Dans le monde entier, les groupes islamistes salafistes se placent sous la bannière d'al-Qaida. Ils ont réussi à disséminer leurs idées et leur mode opératoire partout, c'est une grande victoire», estime le spécialiste Dominique Thomas. C'est ainsi qu'en 2007 l'ancien GSPC algérien, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, s'est transformé en Akim, al-Qaida au Maghreb islamique. En quelques années, la nébuleuse a réussi à internationaliser, grâce à une forte propagande, le discours de plusieurs groupes locaux ou régionaux. Dans le viseur Si elle a résisté aux coups de boutoir qui lui ont été assénés, c'est aussi parce que la nébuleuse a su s'adapter aux changements dans le monde et tirer profit de la globalisation. Comme une méduse se laissant porter par les courants et les vagues, elle évolue en fonction de la situation internationale. Très en pointe sur Internet, maîtrisant parfaitement sa communication, ne lésinant jamais lorsqu'il s'agit d'exposition médiatique, al-Qaida recrute sur la Toile des milliers de sympathisants mâles, qui n'appartiennent pas directement à l'organisation, mais peuvent passer à l'action quand il le faut. Soit pour leur propre compte, soit pour celui des djihadistes internationaux. L'organisation, dont le cœur est formé de quelques centaines de membres seulement, basés pour la plupart dans les zones tribales pakistanaises, a également gagné en souplesse. Elle tisse sa toile dans le monde et diffuse son virus en sous-traitant certaines actions aux groupes nationaux ou en s'associant de loin avec des petites cellules locales tentées par l'idéologie du djihad global et les tactiques d'attentats suicides. Les militants peuvent même être entraînés par al-Qaida sans appartenir officiellement à l'organisation. Et pour déjouer la vigilance des polices antiterroristes, al-Qaida utilise de plus en plus, notamment en Irak, les services de femmes, de handicapés mentaux et de marginaux, candidats plus discrets pour les attentats suicides. Sept ans après le 11 septembre 2001, les États-Unis bien sûr, mais aussi l'Europe, sont toujours dans son viseur. L'ancien GSPC algérien qui a rallié al-Qaida a un agenda clairement antieuropéen et antifrançais. Si le «Londonistan» a été démantelé après les attentats de 2005 à Londres, les spécialistes s'accordent à dire que les sympathisants du djihad global dans les capitales occidentales se sont radicalisés et peuvent passer à l'action du jour au lendemain. Ainsi, pour Rohan Gunaratna, al-Qaida reste «la plus grande menace pour les Occidentaux». Une menace d'autant plus dangereuse que les services de renseignement occidentaux estiment que l'organisation n'a pas renoncé à organiser un jour un attentat chimique, biologique ou nucléaire. Au jour anniversaire du 11 Septembre, en plein ramadan, le mois des attentats, du sang et de la terreur pour al-Qaida, alors qu'approche l'élection présidentielle américaine, les services de renseignement sont, plus que jamais, sur le qui-vive. 1. Dominique Thomas : « Les Hommes d'al-Qaida », Michalon, 2005 2. Rohan Gunaratna : « al-Qaida, au cœur du premier réseau terroriste mondial », Autrement, 2002 3. Jean-Pierre Filiu : « L'Apocalypse dans l'islam », Fayard, 2008 -
Interet d'un gros bombardier ?
c seven a répondu à un(e) sujet de Neowens dans Matériels: à l'épreuve du feu
Bien résumé. Au peut aussi ajouter l'option B1, B52 ou Tupolev acheté sur étagères dans les stock dispo. Quoi qu'il en soit, je prend l'option 3/: le A3X0. Notament pour la modularité. Un bombardier ça vole très très peu par rapport à un liner qui fait plusieurs rotations par jour. Donc 80% du temps un tel bombardier pourrait faire du fret. En cas de partenariat public/privé (type A330 MRTT britanique) il y aurait même moyen de le passer en leasing; donc en charge hors budget d'investissement. Reste à faire quand même les barillets, éjecteurs et tout le tra-là-là. -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
@Pascal C'était ironique. Ok: y avait pas assez de smiley disponibles ;) Je ne voit pas en quoi. Ma "démonstration" ne concerne pas ce point qui plus est mais les conditions pour arriver un jour à un compromis qu'on puisse accepter. Oui, et les fascistes avaient des grande casquettes alors que les Taliban n'en ont pas... :P La définition du fascisme est celle d'une idéologie absolue à vocation universelle, et tout ceux qui ne sont pas d'accord peuvent être tués. Et puis le terme 'fasciste' n'appartiens plus uniquement aux soixante-huitard, il a été remis à la mode depuis sous le vocable 'islamo-fasciste' notament. Quoi qu'il en soit le problème ce n'est pas que les Afghan soit d'un autre avis. A vrais dire, en Aout 2001 tout le monde en occident faisait preuve de "la plus grande tolérence des cultures" que tu suggère en s'en foutant royalement de voir les Taliban dilapider des femmes adultères dans des stades de 20000 personnes... Le problème c'est le côté absolu et universel de cette idéologie qui fait le 11/9 a eu lieu parce que les US sont en Arabie Saoudite. Quoi le prochain coup? Le fait qu'ils y sont toujours? Le fait qu'on est aux UAE? le soutiens à la lutte contre le GIA? Le voile islamique? Les caricature de mahomet? l'intervention des CRS à Villier le Bel? l'incarceration d'un islamiste? C'est ça qui est inacceptable. Le reste est inacceptable aussi mais à la limite on est prêt à l'accepter quand même après avoir bu le thé sur un tapis... Absolument pas. Ma "démo" dit même exactement le contraire. Je parle même de la majorité que constitue les "nationalistes, leader de groupe d'intéret, etc" plus "raisonnables" par rapport aux jusqu'auboutistes. La bataille se situe là en fait. C'est pas facile pour nous car on est l'occupant effectivement. Maintenant les "raisonnable" sauront se mettre sur le tapis et discuter si la voie des jusqu'auboutiste est sans issue (voir l'Irak). Pour celà, encore faut-il que cette voie soit effectivement sans issue. Si on fout le camp en refusant de combattre pour protéger nos valeurs (nos valeurs chez nous hein?, pas chez eux), ce sont eux les vainqueurs au contraire. Et la voie apparait non sans issue du tout mais bien plutôt comme une autoroute. Pour le reste, si on avait su la suite, on aurait aidé les Russe tiens :'( D'autant que l'URSS des année 80 n'était pas d'un "fascisme" insoutenable (contrairement au Stalinisme, Maoïsme, Pol Pot et compagnie). Les US ont continué à les combattre par habitude, ce fut une belle connerie... Ceci dit, comme le dit Roland, nous on a rien à voir là dedans, on était pote avec Massoud, c'est tout. Maintenant le monde étant ce qu'il est, il faut bien faire avec. Absolument pas. Et puis tiens: puisque tu me prête des modes de pensée aussi stéréotypé, je t'en prête un aussi: Ce n'est pas parce que nous on est riche et eux pauvres que c'est nous les méchants et eux les gentils. Un Taliban c'est vraiment un sale c.. Vraiment! ;) -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, t'as raison. Pour la France j'aurais du mettre: 'les seule lois qui vaillent sont les directives administratives'. -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
ZedroS, t'es ridicule. Tu me reproche de regarder les choses uniquement sous l'angle d'une dialectique de rapports de force. Mais c'est le cas, pas la peine de s'en prendre au messager. Déjà il y a une chose qui aurait du te mettre la puce à l'oreille, c'est le mot 'guerre'. Ensuite quel sont les forces en présence: 1- d'un côté une idéologie absolue, a vocation universelle, qui n'admet aucun compromis. C'est en celà qu'elle est fascisante et dangereuse. Pour la n-ième fois la justification du 11/9 c'était la présence US en Arabie Saoudite (Ca aurait pu être le voile islamique ou les caricatures de Mahomet depuis). Même le régime Saoudien est trop modéré à leur yeux. 2- de l'autre côté des gens qui pensent que les seule lois qui vaillent sont les lois votées conformément à la constitution de la république par les représentants élu du peuple. Pas ce qui est écrit dans un livre il y a 2000 ans et interprété de manière vicieuse par des tordus fascisants. Pire: ces gens ont aussi une vision absolue et universaliste: ils considèrent que les droits de l'homme (et de la femme) sont universels et non négociable. Si on demande au 1er ou se situe le bon compromis, ils nous répondent: "retrait des infidèle de toute terre d'Islam, lâchage d'Israel, autorisation du voile à l'école, piscine séparées pour les femmes et les hommes et extradition des auteurs des caricatures du prophète" Si on demande au second ou est le bon compromis, ils te répondent "mise en place d'un régime démocratique, égalité homme/femme, liberté du commerce, liberté de culte, laïcité". Le clash est inévitable. Maintenant oui ZedroS: si tu demande à moi, Tancrède, Akhileus, toi ou n'importe qui où se situe le bon compromis: on trouvera quelque chose autour de "on vous fout la paix mais vous empêchez les extrémiste de venir nous emmerder parce que nous pensons différemment qu'eux". Càd: "vous chassez les terroristes qui s'installent chez vous". Déjà ce serait déjà d'une certaine lâcheté de laisser des Pol Pot babus bafouer les droits de l'homme comme ça, mais ok, il faut bien trouver un compromis. Le problème c'est qu'on ne fait pas tourner une simulation informatique là. On a affaire à des hommes. Et si tu fais tes valises maintenant, le compromis sera proche de là: Et nous on veut qu'il soit plus proche de là: Que faire? Et pour y arriver au compromis que NOUS trouvons raisonnable, c'est pas demain la veille. Et pourtant ce n'est pas négociable. C'est comme ça. De quoi se plaint-on de toute manière? Nos parents avaient des milliers de bombes atomiques pointés sur eux, se sont coltiné une idéologie fascisante aussi (le communisme) Et les parents de nos parents ont connu le nazisme et la guerre. On a pas à se plaindre. Ca fait chier mais c'est comme ça. Oui enfin... Quand on voit ce qu'on a fait des fameux dividendes de la fin de la guerre froide... Fait pas semblant de pas comprendre ZedroS. Tout l'objet ici c'est de dire qu'avant d'atteindre le compromis acceptable, il va falloir se battre. Pas de notre faute. Maintenant sur la nature du compromis: tout le monde ici a un point de vue assez proche finalement. Mais va expliquer ça à Al Quaeda et autres Taliban, leur dire qu'ils doivent disparaitre de la circulation. Trouve nous une solution à ça stp. Tu pourra bien faire preuve de valeur humanistes autant que tu voudra (et c'est louable), tu te ferra plaisir à toi même mais en vérité ça ne les ferra pas bouger d'un iota. Au contraire: pour eux 'le point d'équilibre' se situera d'autant plus de leur côté et les "raisonnables" de leur camp, nationalistes et autres, se rallieront à la cause des jusqu'auboutistes car c'est eux qui auront eu raison au bout du compte. D'une manière général je trouve le ton de ton post pleurnichard et il manque plus que les trémolos dans la voix pour te faire ressembler à .... ...'fin bref. -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai peur que ta vision soit elle aussi un peut sommaire et passe complètement à perte et profit toutes les interactions, les phénomène d'action/réaction que se produisent lors de tel rapport de force poussé au plus haut point comme la guerre en Irak. Tu va directement à la conclusion, c'est à dire: l'équilibre qui a été trouvé en Irak en ignorant complètement le choc de volonté qui a précédé. Mais pourtant cet équilibre *ahem* 'politique' n'a pu avoir lieu QUE parce que c'est l'aboutissement dudit rapport de force. Appliquer la recette qui a été trouvé hors de ce contexte n'a absolument aucun sens. C'est un peut le défaut de nos élite françaises: vouloir aller directement à la conclusion rationnelle (le compromis) en baclant le travail qui consiste à bien pétrir la pâte préalablement. Le "surge" qui a coincidé avec la nomination de Pretaeus a correspondu à eu niveau d'intensité nouveau dans la conduite de la guerre, avec des hommes en plus sur le terrain, certe, mais aussi avec un regain d'activité de ces hommes qui avaient fini par un peut trop se retrancher dans leur forteresse, à une concentration de ces moyens sur quelques régions ciblées, à la mise en place de nouvelle méthode (inspiré de l'Algérie, disons le carrément car c'est le cas: Pretaeus est un fan de Gallula). Face à celà, l'insurection a elle aussi haussé le niveau de jeu. Et c'est monté comme ça jusqu'à un parxisme où chacun a tout donné. Et ça a pas mal saigné. Les ricains ont su faire quelque coups de p.tes bien saignant à l'ennemi, lequel a répliqué avec d'autres coup de p.tes pas mal monté parfois: guerre des IED, guerre des snipers, guerre psychologique, guerre de la terreur, etc, partout coup pour coup avec les moyens que chacun avait à sa disposition. Et a l'issue de ça, quand chacun a plus que bien montré ses muscles, ils sont arrivé au compromis que tu décrit. Lequel est en vérité une victoire américaine, pas la peine de tourner autour du pot même si ça met dans les choux (une fois de plus) tout la cohote des péroquet qui prédisaient une défaite américaine (mais aussi la défaite de Bush en 2004, mais aussi la victoire d'Obama, etc, etc). Concernant l'Irak j'en fais aussi partie d'une certaine manière (défaite "politique" en l'occurance mais comme Mac Cain va gagner, je m'étais trompé) Pourquoi un tel compromis "politique" n'aurait pas été possible sans le terrible rapport de force qui a précédé? Parce que comme tout le monde le dit à raison, dans ces cas là il y a toujours une minorité de jusquauboutiste et une majorité de nationalistes, leader de groupe d'intéret, etc. Et les solutions proposés par les 1er (les jusqu'auboutistes) sont toujours séduisantes et mobilisatrices tant que ça reste des mots mais après cette bien mis sur la gueule, les "raisonnables" leur disent "votre solution était intéressante. C'est pourquoi nous l'avons évalué jusqu'au maximum de ce qu'on pouvait faire. Mais après s'être bien mis sur la gueule et avoir tout donné: ce n'est pas la solution que NOUS retenons" Et dès lors que chacun a pu constater dans sa chair que la solution extrème a été évalué jusqu'au bout de ce qui était humainement possible; et même plus loin encore, chacun se rallie à la solution "raisonnable" (... sauf quelques jusqu'auboutistes des jusqu'auboutiste qui sont dès lors chassés ou exterminés). Et c'est un accord stable qui en découle, relativement solide. Par contre si on va directement à la conclusion - le compromis politique - dès le départ, il y en aura toujours pour gueuler qu'il faut des combat glorieux pour résoudre tous les problèmes, que les "raisonnable" sont des traitres, etc, etc. C'est pourquoi parler de compromis "politique" maintenant en Afghanistan n'a absolument aucun sens. Ce serait bacler le boulot, c'est totalement in-négociable actuellement. Qu'est-ce que tu veut négocier alors que tu parle déjà de faire tes valises hors un traité de capitulation? La meilleur posture dans ces conditions c'est encore de ce dire que le Talibanisme est une forme de fascisme absolument répugnante, qu'en tant que démocratie il n'y a pas de question à ce poser face à une telle monstruosité: c'est la guerre. Et à partir de là se dire que si ça dure 3 ans c'est que le problème était douloureux, mais résoluble, que si ça dure 10 ans c'est que cette guerre il y avait vraiment besoin de la faire ... et que si ça dure indéfiniement, et bien c'était notre destin: un destin à l'Israélienne pour nous, nos gosses et les enfants de nos gosses. Amen. Mais j'y crois pas, un compromis sera trouvé avant ;) L'énnemi fasciste barbu est en déroute, il est usé jusqu'à la moelle. Il ne reste plus qu'à traquer les derniers spécimens de la bête immonde jusqu'au plus profond de son terrier. LOL. -
Alors là, je sais pas ce qu'il a G4lly en ce moment .... je suis de plus en plus d'accord avec lui (depuis qu'il a pris sa carte à l'UMP tendance Alain Lambert certainement ... :lol:) J'ajouterais à toutes ces choses très juste un point. Si le surcout du made in France peut être parfaitement supportable pour toutes les raisons exposée brillament par le très perspicace G4 (n'en jetter plus ... :lol:), il peut toutefois en aller tout autrement s'il s'agit d'une société qui part à vaux l'eau en coopérative ouvrière CGT (voir la GIAT ou DCN années 90) A ce moment là les surcouts peuvent être énormes, jusqu'à X4 et je n'exagère pas. Bien souvent des politiciens, par lacheté, préfèrent liquider et acheter à l'étranger plutôt que d'avoir le courage de restructurer. L'autre point: mettre la pression sur les industriels, c'est bien, mais quand c'est une structure mamouthesque qui le fait, ça n'a aucun intéret. Par exemple quand c'est des étages entiers de bureaucrates DGA sur Paris qui économisent trois sous en grattant sur la marge des industriels, on a bien meilleur compte à restructurer le mamouth. On économise beaucoup plus d'argent qu'en poussant les industriels à délocaliser pour des raison de couts. On voit ça très bien avec le Rafale vs Eurofighter. Le Rafale est moins cher et plus optimisé au niveau de l'industriel, mais comme d'un autre côté notre armée est moins optimisée et a un budget de fonctionnement plus important par rapport au ratio équipement/ couts fonctionnement British, ben au final on en a autant :-[
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La dette de la France, son impact sur la Défense, tout ça...
c seven a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Waoww G4lly, alors là tu voit, pour une fois, on est parfaitement d'accord Chapeaux! Qu'est-ce qui t'es arrivé ? -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
Non. Les extrémistes sont en train de se ringardiser grave. Ils se sont déjà fait foutre dehors par la population irakienne à coup de pieds dans le c... et ils ne font plus recette. Même auprès des jeunes du monde arabe, ils n'ont plus le soutiens qu'ils avaient pu avoir un certain temps. L'escalade dans la morbidité où ils sont obligé d'aller pour prouver qu'ils existent encore choquent de plus en plus les populations les mieux intentionnées. Le modèle actuellement c'est plutôt le modèle Emirat Arabe Unit / Barein / Al Jazira / Novella Egyptienne à l'eau de rose où la culture se mari armonieusement avec le succès et la modernité. Ceux qui se radicalisent aujourd'hui sont ceux qui se seront radicalisé de toute manière et autant qu'ils le fasse maintenant. Par contre c'est vrais, en Afghanistan il faut faire attention et ne pas pas transformer le grand espoir qu'il y a eu après le départ des Taliban en déception. -
Cercle de réflexion
c seven a répondu à un(e) sujet de Kobalt dans Politique etrangère / Relations internationales
On peut ajouter aussi des cours accélérés pour apprendre le pachtoun à un maximum de soldats envoyé là-bas (ou du moins des rudiments aussi complet que possible). Il faudrait profitter de toutes les périodes creuse pour faire ça. Dans le cadre du "win heart and mind" ce sont le genre de chose qui peuvent compter beaucoup. Pareil pour les mules soit dit en passant. C'est une idée que j'aime bien aussi. Ca a un côté modeste et sympa; et puis ces mélanges modernes et anciens où on verrait une mule porter les systèmes de pointage d'un JTAC, - ou bien un drone - ... ça aurait de la gueule =) Et puis tant qu'on y est: même les mobilettes (en fait ce sont des 125 chinoises je croit). S'ils les ont adoptées, c'est que ça doit être pratique dans l'environnement Afghan après tout. Pour ce qui est du côté vestimentaire, sans aller jusqu'à se déguiser complètement en Pachtoun, il y a certainement des usages vestimentaires qui sont parfaitement adaptés à l'environnement afghan. Je sais pas, foulard, chaussure.... je sais pas trop quoi. Tout ça sans rien renoncer de la techno' quand celle-ce est utile bien entendu. Le 'win heart and mind" c'est souvent ce genre de détail qui montre le respect que l'on a pour les usages locaux, beaucoup plus que des cadeaux qu'on donnerait de manière condescendante où on se fait plaisir surtout à soit même en se donnant le sentiment de sa propre supériorité (supposée). On est pas des dames patronnesse du XIXè siècle non plus.... Et puis créer des fraternité d'arme forgés dans le combat aux côtés de tribus afghane opposées aux Taliban. Mais surtout: ils se préparent pendant un an avant d'aller en A-stan, il y a certainement moyen de caser du temps pour une méthode "cours de Pachtoun pour les nuls". Bref: se rapprocher le plus possible de la situation où on serrait une tribu Afghane de plus installé dans la durée, avec seulement nos particuliarités; et un agenda un petit peut particulier aussi... vis a vis des Talibans notament >:( -
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Pascal, certes, mais pour le moment c'est plus l'internationale du terrorisme qui se regroupe en Afghanistan. Tous les rapports vont dans ce sens, on le voit bien aussi avec les méthodes employées. Les Taliban se réorganisent sous le leadership d'Al Qaeda, ...et ça les perdra. Et beaucoup détestent tout autant les combattants étrangers (Saoudiens, Tchétchènes, Kashmiri, Yemenites, Pakistanais...) qui viennent faire leur jihad chez eux. Pour le moment ceux-là comptent sur le fait que les Afghans les craignent plus que la coalition mais c'est à courte vue (voir le "ça les perdra" ci-dessus) Il faut probablement arrêter quelques conneries avec les bombardements aériens merdiques et porter le fer sur le terrain de l'ennemi. Maintenant tu as raison de ne pas assimiler Pashtoune=Taliban car ce n'est pas le cas. Par contre il faut se faire une raison, on est très proche de Taliban=Al Qeada j'ai l'impression. Tu plaisante? On dépense 40 Mds d'€ par ans pour la défense, c'est pas pour avoir à déterrer le vieux Lebel du jardin quand des tordus à l'idéologie fascisante menacent à 5000 km d'ici de faire pêter tout ceux qui sont pas d'accord avec eux. Ceci dit ceux qui dans l'armée voulaient juste une place tranquille nourri-logé-blanchis tout en faisant du sport vont devoir réviser leur plan de carrière effectivement. Mais ce n'est pas le cas. Paroles d'or d'un grand gaulliste "canal historique". -
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c seven a répondu à un(e) sujet de Kobalt dans Politique etrangère / Relations internationales
Un deal avec Idriss Deby (le président démocratiquement élu du Chad) pour qu'en échange de notre protection il nous prête loue 300 hommes. Histoire de reconstituer (partiellement) l'épopée des troupes coloniales qui étaient formidables. + les moyens modernes: ça devrait pulser =) -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
Le général Petraeus, stratège en chef au Moyen-Orient ici: http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/09/01003-20080909ARTFIG00006-le-general-petraeus-stratege-en-chef-au-moyen-orient-.php -
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
D'un côté on a des gens qui pensent qu'il faut partir de ce merdier au plus vite et qui en sont parfaitement convaincus. On en a d'autres qui pensent qu'il faut faire de la reconstruction, du "win eart and mind" et qui en sont très convaincus. D'autres, plus sciniques, qui pensent que ça ne marche pas que ça débouche inévitablement sur de l'Algérie/Irak (tendance Petraeus) mais qu'il faut l'assumer parce que maintenant la version V2.0 fonctionne. Et ils en sont parfaitement convaincu. Etc. Moi j'en sais rien et je ne suis convaincu de rien. Tout ce que je sais c'est que dans ce genre de situation le mieux c'est encore de s'appuyer sur des principes solidement charpentés. Et un de ces principes c'est que le fascisme ça se combat. On réfléchira après. En 40 certains détestaient tellement les Anglais qu'ils se sont retrouvés à trahir sans s'en rendre compte malgré leur nationalisme. Certains détestaient tellement le front pop'/communisme qu'ils se sont retrouvés à trahir tout autant, certain détestaient tellement le capitalisme qu'ils se sont retrouvé à mettre des poignées de boulons dans les boites de vitesse de B1 bis parce que le fasciste Hitler était pote avec le fasciste Staline. ... et au milieu de tout ça il y en avaient, avec des principes solidement charpentés, qui ont choisis de se battre contre le fascisme. Est-ce que c'était plus facile de la faire avec les Anglais après Mer el Kebir que de le faire maintenant avec Bush après le French-bashing? non. Est-ce que c'était plus facile de le faire contre le nazisme et la ruche industrielle sur lequel il pouvait s'appuyer que contre l'Islam radical d'aujourd'hui? Non. Mais le fascisme ça se combat, point, c'est la croix que doit porter la démocratie, c'est notre destin. Et on a un siège au Conseil de Sécurité pour ça. Les Talibans/Al Qaeda sont une insulte à l'humanité, c'est le niveau le plus bas de ce que peut engendrer le genre humain, ils égorgent ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, sont mortifères, envoient des gosse de 14 ans faire des attentat suicide sur des marchés uniquement pour démontrer que l'ordre n'est pas rétabli. Il n'y a pas d'autres justifications pour assassiner des femmes, gosses, civils par centaines. Notons bien: 3 paysans Pashtoune ont été égorgés à Surobi parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec eux après les évènements qui s'y sont produit. C'est l'énnemi à combattre partout, sans calculer, et sans relache. Même si on se trompe à la limite (on est convaincu de rien après tout). Même s'il y a 70% de chance qu'on se trompe, il vaut mieux faire des victimes innocente que de prendre le risque inverse. Alexis: cet argument serait valable si le but était de "convaincre" les Afghan et de les ramener à notre cause. Mais ce n'est pas le cas. Le seul but de cette guerre est qu'elle existe, c'est de combattre là une nouvelle forme de fascisme plutôt qu'ailleurs... plus prêt. Par ailleurs assimiler Islam et Taliban+Al Qaeda est sacrément insultant pour cette religion. Ce qui est visé c'est une interprétation dévoyée, vicieuse, absolue, dont le champ d'action se prétend universel. Rappelons que la justification du 11/9 était la présence des US en Arabie Saoudite. La prochaine fois ce sera quoi? Qu'ils y sont toujours? Que la France est aux UAE? Le voile islamique? Les caricatures de Mahomet? Si ce n'est pas en Afghanistan la ligne de front sera là. -
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est toi le munichois (bien involontairement certainement, t'as pas les outils pour, c'est tout). Et Chirac aussi. Les fascistes ça se combat, c'est tout. On réfléchiera à faire de la haute stratégie quand on aura exterminé le dernier de ces rats au fond de son terrier. Et pour ceux qui nous disent "ce sont juste de pauvre pecnot pashtoune qui défendent leur terre", je les invite à voir la situation Pakistanaise où les attentat font des victime par cinquantaine, encore 30 hier... juste parce qu'il y en a qui ont des désacords sur des nuances à la marge dans l'interprétation de l'Islam. C'est maintenant qu'on est riducule. Quand on voit l'état d'impréparation de l'armée, l'état d'impréparation de l'opinion publique et le manque d'aguerrissement général du pays, on se dit qu'il vaut mieux être ridicule maintenant contre de "pauvres pecnots pashtoune" que plus tard avec du plus sérieux. J'espère que ça durera 10 ans et même 20 ans plutôt que trois ans. Parce que ça voudra dire qu'on aura tué plus de ces rats. Le principal intéret de cette guerre c'est qu'elle existe. Mon dieux mon dieux. Bonjour l'argument munichois pour ménagères de plus de 50 ans. Quand ça aurra fait plus de victimes que le nombre d'accident de la circulation durant les permissions (120) on en reparlera. -
Blog secret defense (vs. Athena et moi)
c seven a répondu à un(e) sujet de xav dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
D'accord Fenrir, mais je te fais quand même remarquer que M. Merchet a du fermer les commentaires sur son blog à cause de l'abondance de commentaires insultants, ultra-politisés (ou plutôt politisé ultra). On retrouve la même chose sur les espaces mis à la disposition des lecteurs au Monde, au Figaro, etc, pour ne parler que des tribunes libres des journaux. J'ai dis ce que j'en pensais, chacun peut être d'accord ou pas. C'est tout. Ceci dit, j'arrête, c'est toi le chef. -
Blog secret defense (vs. Athena et moi)
c seven a répondu à un(e) sujet de xav dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Bravo fusilier, t'as gagné au ricanement mais t'as rien prouvé du tout. Un certain nombre de ces types passent leur temps à détourner tout les espaces de liberté d'expression dont ils disposent pour faire leur propagande et si tu regarde les commentaires du Figaro tu jurerais que 90% du lectorat du Fig' est d'extrème gauche :lol: Les étrangers sont atterrés quand ils voient ça et s'imaginent que la France est à la veille du grand soir pour la mise en place de la dictature du prolétariat. Pour les américains il faut installer une cellule de soutiens psychologique =) D'ailleurs il y en a un qui travaille dans l'ombre à la solde de l'anti-France sur Air-défense. Il s'appel Fusilier (ça va Akhi, je plaisante) Merchet doit très bien savoir ce qu'il en est ceci dit, au delà du politiquement correct d'usage. Résultat: les commentaire qui étaient un espace de liberté = fermé. Qu'est-ce t'en sait d'abord? Tu fais partie des RG? de la DGSE? tu peut pas nous le dire sinon il faudra que tu nous tue? =D Ahkileus: avec tout ce qu'il a vu le pauvre Merchet comme conneries de gauche, je suis sur que quelques conneries de droite ça lui fait des vacances. Quand aux appel aux meurtre de masse, j'ai dit que la fenêtre d'opportunité était passé =) Je te fais remarquer que nous, nos cons, on a fait ce qu'il fallait en 1945 avec 17000 cons/collabo fusillés. Ceux qui mettaient des poignés de boulon dans les boites de vitesse de B1 bis cévissent toujours, eux par contre. Pas équitable ça.... A corriger au plus vite (détend toi Akhi, manière de parler.... Ceci étant: non, je ne ferrais pas mon autocritique ;) ) -
Blog secret defense (vs. Athena et moi)
c seven a répondu à un(e) sujet de xav dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Toutes les tribunes libre d'expression sont squatés par l'extrème gauche, notament trotskiste. Ils font de l'entrisme partout et sont endoctrinés pour ça. Même les tribunes libres du Figaro y ont droit, c'est dire.... Il en est de même pour les syndicats, les assos', les partis politiques (de gauche). Les libre antenne des radios sont pollués par cette chienlit également et les animateurs doivent les shooter dehors régulièrement, quand ils ne renoncent pas complètement à ces espaces d'expression libres comme l'a fait Merchet. Comme en plus 80% sont profs qui bossent 18h par semaine (et les autres 20% sont fonctionnaires de toute façon), ils ont le temps pour commettre leurs nuisances. Ca fait peut-être parano, mais à quoi ça ressemble on s'en fout à la limite, la seule chose qui compte c'est la réalité ou pas. Et c'est la réalité. On a oublié de fusiller 17000* de cette chientlit quand il était temps, c'est pas maintenant qu'on va le faire. Mais faut apprendre à vivre avec, comme le choléra, les termites et le réchauffement climatique. -
Oui. De manière plus général, on a un sérieux problème de sélection des élites en France depuis Napoléon. Un gros, gros problème. C'est un vrais problème récurant, et tant qu'on aura pas trouvé une solution à ça, on ira à chaque fois jusqu'au bout de l'erreur avant d'éventuellement remonter à la surface si la connerie ne nous a pas tué avant. A chaque fois qu'on a eu des élites potables, il a fallu faire table rase des abrutis médiocres qu'on se coltinait avant. L'exemple le plus caractéristique est celui de l'après guerre qui a correspondu à une période assez faste (reconstruction d'une industrie aéronautique civile et mili de 1ère classe, programme nucléaire civil et mili de 1ère classe, fusée Ariane, croissance économique à la chinoise, etc, etc... tout en ayant un budget excédentaire) Ben avant il a fallu se débarrasser des élites d'avant guerre qui s'étaient disqualifiée d'elles même par leur connerie. A croire que le principal savoir-faire des élites parisienne en temps de paix c'est de se mettre à l'abrit de la sélection darwinienne qui élimine la médiocrité et promeux l'excellence. Le problème vient probablement de là. J'en vient à penser que plus la France est sur le grill et sous pression, mieux c'est, surtout si cette pression ne tue pas. N'en déplaise, la connerie est majoritairement localisé dans la sphère publique car au niveau du privé qui est soumis à une pression sélective permanente, le français démontre son excellence aujourd'hui comme hier (malgré la barque surchargé de stupidité que les entreprises doivent se coltiné en permanence, le taux de productivité des entreprises françaises reste un des plus élevé au monde) Pareil avant guerre où les entreprise françaises ont fait des miracle tout simplement impressionnants au niveau de l'effort de guerre, mais des centaines de SAMOA S35 fabriqués par Schneder attendaient leur tourelles fabriquée par les arsenaux infestés de communistes. Pareil pour les Dowetine 520 qui attendaient leur canon de 20, les canons de DCA, plus toute la connerie crasse, récurente, profonde et définitive qu'on trouvait à tous les étages quand à l'exploitation désastreuse du matériel et des hommes d'exceptions qui avaient été mis à la disposition de l'état.
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
... et po lourd =) -
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c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
D'accord avec le commentaire sur secret défense et l'appréciation qui en est faites ici concernant l'exploitation de l'émotion, toussa. Par contre pour le moment ça n'a pas de conséquence. Au contraire même, ça crée du débat et les réponse qu'on a maintenant, ce sera des questions qu'on aura pas à se poser plus tard. L'ajustement se fait à tous les niveaux, civils et militaires, et si on est optimiste par rapport à son pays (ce qui est mon cas), ce qui ressortira de ces secousses sera positif. Pour le moment ça crée un sacré débat, ça génère des ajustements dont on avait besoin et ça met en lumière nos différentes lacunes. Ce type (NS) a vraiment le chic pour exacerber les débats et les oppositions - ici comme ailleurs - ce qui n'est pas une mauvaise chose pour secouer la France. C'est la différence entre un con qui a un bon instinct et un type de très haut niveau d'éducation qui n'en a pas (on va dire pour faire plaisir à grinch que le président se situe dans la 1ère catégorie ;) ). Pour faire plaisir à tout le monde on va même dire que l'intervention en A-stan était une connerie mais que compte tenu de toutes les lacunes que ça met en lumière, c'est finalement une bonne chose pour la France pour faire face à l'avenir au monde moins cool qui nous attend. (pas mon avis ceci dit) -
Stratégie afghane: la guerre qui est et celle qui vient?
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Politique etrangère / Relations internationales
Je remet ici l'interview du General François Cann trouvée par philippe car elle est vraiment intéressante par rapport au sujet http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/reportages/afghanistan-le-coup-de-gueule-du-general-cann/(gid)/49642 interview de notre envoyée spéciale à Castres Caroline Fontaine Combattant de la guerre d’Algérie sous les ordres de Bigeard et chef du corps expéditionnaire français à Beyrouth en 1983, le général François Cann s’insurge. Paris Match. Notre stratégie en Afghanistan est-elle appropriée? Général Cann. Elle est inadaptée. Complètement. L’Otan n’est pas faite pour ce genre de guerre : des opérations immuables, des convois blindés, mécanisés qui sillonnent un pays au réseau routier précaire dont vous ne pouvez vous écarter. Les talibans tiennent le terrain, ils nous attendent. Quelle stratégie faudrait-il adopter? En Algérie, nous avons renversé l’insécurité en laissant les blindés au garage pour s’immerger sur le terrain et prendre la place des rebelles. La partie a été gagnée lorsque nous avons repris l’initiative et qu’ils ont découvert l’insécurité. La France a une grande expérience de la contre-guérilla. Il faut en profiter. Nous devons faire peur à l’adversaire. La jeunesse de nos soldats, leur inexpérience peuvent-elles être mises en cause? La jeunesse n’a rien à voir avec l’ancienneté et l’expérience. Il n’y a pas de vieux soldats dans l’infanterie. En revanche, il est vital à la guerre de ne pas toucher aux structures qui se sont rodées à l’entraînement. La 4e compagnie était détachée auprès du régiment de marche du Tchad, dont la valeur n’est pas en cause. Mais a-t-on déjà vu une équipe de rugby entamer un match avec des joueurs qu’elle ne connaît pas? Notre armée semble aussi manquer cruellement de renseignements. Comment y remédier? Les informations données par les habitants, terrorisés par les talibans, sont inexistantes. En gagnant cette contre-guérilla, vous gagnez peu à peu leur confiance. C’est l’enjeu de la guerre. Il nous manque aussi tous les moyens intermédiaires du renseignement : forces spéciales noyées dans la nature, hélicoptères et drones pour lesquels il faut un effort urgent. Il est criminel de laisser crapahuter nos unités terrestres en aveugle. Il faut aussi une opération de pacification, qui consiste à quadriller le terrain pour redonner confiance aux habitants, les aider à travailler, et... construire des réseaux routiers, donner des soins médicaux, scolariser les enfants. Certains éléments de l’armée afghane auraient trahi les forces de l’Otan. Comment travailler avec eux? On renverse les populations facilement. C’est une question de rapport de force. Les talibans font pression sur les familles des soldats. Il est donc important que la contre-guérilla aboutisse. Nos harkis étaient nombreux et fidèles. A la fin de la guerre, les déserteurs du FLN qui venaient vers nous étaient plus nombreux que les Algériens qui allaient vers eux. Sommes-nous réellement préparés à cette guerre? Notre adversaire connaît notre talon d’Achille : l’opinion publique. Encore deux embuscades et l’engagement français risque d’être compromis. En Indochine pendant huit ans et en Algérie pendant sept ans, on a perdu chaque jour dix hommes en moyenne sans que ces deuils, aussi émouvants et respectables soient-ils, ne déstabilisent la nation. Douze paras sont morts en opérations extérieures depuis 1963. Dans le même temps, cent vingt ont été tués en voiture en retour de permission! Un deuil est douloureux, mais la mort au combat est inscrite dans le devoir du soldat. Pensez-vous vraiment que l’opinion publique acceptera de payer le prix humain des combats? Les Canadiens, les Américains ont subi des pertes plus lourdes. Pourtant, ils sont restés discrets. En affichant cette charge émotionnelle, on s’affiche comme les plus vulnérables. Comment peut-on gagner cette guerre? Il faut doubler nos effectifs et ceux de l’armée afghane afin de contrôler tout le terrain. Il n’y a aucune raison qu’Al-Qaïda ne s’arrête dans le temps et aux frontières de la France. Or l’Afghanistan est son sanctuaire. Notre survie est engagée là-bas. -
Embuscade à Surobi
c seven a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pensais à un truc qui serait peut-être pas si con par rapport à Idriss Déby. Comme on lui a filé un coup de main la dernière fois, peut-être qu'il pourrait nous prêter un centaine d'homme pour l'Afgha? Ce serait dans les grandes tradition des troupes coloniales françaises (toujours parmis les plus redoutables) tout en créant des liens de frère d'arme avec le Chad et en établisant une relation d'égal à égal avec sa population. Mmmm ce serait pas con ;) Bof... quand on faisait 80h par semaine en BE, on était on ne peut plus privé ;)