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C'est la très grande force des US. Malgré les handicaps qu'ils se trainent: ça on ne leur enlèvera pas. C'est extraordinaire la perméabilité qu'il y a par rapport aux nouveaux entrants. Nous c'est le contraire (mais on a aussi nos points fort, allez...) Absolument. Elles se prennent des casseroles pas possibles avec des grands comptes mais ne sont pas prêtes à prendre des risques sur des montants important avec les petites/moyennes. Pas outillées pour (intellectuellement parlant)
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Tu as raison Darkjmfr, il y a effectivement bien souvent un problème de ce côté. Mais en l'occurence, le Homeland Alerter 100 est bien issu des travaux de C&T (me rappel plus où j'ai vu ça, un entrefilet dans A&C probablement), la valeur de l'innovation est dans les hommes la plupart du temps, beaucoup plus que dans un quelconque brevet, et il n'y a pas de soucis à se faire pour les créateur de C&T AMA (d'ailleurs ça transparait dans l'article) D'une manière plus générale j'ai vécu une situation de ce genre personnellement. Plus qu'un quelconque complot, l'analyse que j'en ait fait tiens plus à la tournure d'esprit de nos élites. Plus précisément, les dirigeants des grandes société sont bien souvent issus des grandes écoles et ça entraine 3 choses: - il ont un mal de chien à concevoir que quelque chose d'innovant puisse venir de 'petits' ingénieurs ou de pas ingénieur du tout. Alors que c'est très souvent le cas. - leur profil de sélection dans le système éducatif font d'eux des gens très intelligents, certe, mais avec un profil "d'appreneur" et non pas "d'entrepreneur". En gros on sélectionne aussi des gens qui sont capables de rester des années à ingurgiter lorsque d'autres ont des fourmies dans les jambes et veulent bouger, - lorsqu'ils vont aux USA ou en Asie ou ailleurs, ils conçoivent très bien que des gens puissent avoir une culture différente mais en France c'est des chieurs. Si on fait pas partie d'une caste bien particulière on ne mérite pas de gagner plus de pognon qu'eux et ils proposent des accords ridicules en conformité à l'idée qu'ils se font d'eux même et de la piétaille environnante. Bref, dans notre cas c'était une société française leader mondiale dans son secteur qui étaient prête à passer commande pour 20 systèmes à 100 000€ pièce "pour voir". Mais le temps que les 14 personnes du boad se grattent la tête, on est passé à autre chose et on a bien fait. Le plus drôle c'est que leur soucis principal était la "pérénité" de la société. Effectivement la société était relativement petite par rapport à la taille du marché mais on avait beau leur expliquer qu'avec toutes ces commandes: pas de soucis à se faire sur la pérénité, rien à faire. On les a envoyé chier. Finalement ils ont racheté une petite boite de la cote ouest des US, (ça fait beaucoup plus classe de faire un OPA sur une start-up de la west coast des Iouesse) mais au jour d'aujourd'hui on ne voir rien venir sur le marché et c'est une petite boite italienne qui ramasse la mise =D (notons que les performance de notre système sont supérieures au système italien par bien des points) En stand-by pour le moment. Mais "on reviendra" comme dirait Arnold Swartzeneger dans Terminator >:( ;) Bref: pas besoin de chercher des complots. Mais "nul n'est prophète en son pays".... surtout en France. Tout système a ses limitations, celui-ci ne fait pas exception. Disons qu'avec ce système on est à la limite entre détection et ELINT. Dès lors que SPECTRA est capable d'effectuer un cartographies des sources de rayonnement EM, on doit pas être bien loin de la détection de stealth via les perturbations sur ce rayonnement.
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Disons que le système fait des progrès et on ne peut pas exclure une rupture technologique qui le rendrait viable pour le tir. Car même avec une précision moyenne, on peut imaginer que ce soit suffisant pour envoyer un missile IIR qui finaliserait son lock "after launch" sur la piste IR de la cible une fois arrivé à proximité.
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L'histoire du Homeland Alerter 100 est peu banale. C'est une toute petite PME francilienne, C&T, qui a développé ça sur fonds propres et elle était en train d'effectuer une percée face aux Gloliath internationnaux sur un marché de l'OTAN! (la Norvège en l'occurence) Tout d'un coup la DGA s'est réveillé et a mis le grapin dessus avec un gros tampon "Confidentiel défense" dessus. Par la suite la PME a été reprise par Thales (à mon avis: pas trop de soucis à se faire pour les créateurs de ladite PME...), Thales a finalisé le projet puis l'a mis dans le pot commun de son association avec Raytheon. Belle histoire non? Voici l'histoire complète: page 2: http://img.photobucket.com/albums/v645/cesm1/radar1-2.jpg Quoi qu'il en soit, ceux qui ont tout misé sur le stealth (suivez mon regard...) risquent de l'avoir bien profond si le système gagne en portée et efficacité, jusqu'à ce qu'on puisse faire un lock sur une piste radar de ce type =D Maintenant mon avis perso c'est que ce type de système existent depuis un certain temps et ne sont visibles sur le marché que sous la forme de système dégradés. Je ne serais pas étonné que spectra puisse faire ça. Pure spéculation là, évidemment.
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
c seven a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Moi non plus, je ne voit pas bien le mécanisme dont il est question. Concrètement c'est quoi? Par contre j'ai toujours trouvé débile que les facturations à l'état se fasse TTC. C'est encore une entorse au droit commun. Toutes les facturation business to business se font HT (ou plus exactement: elles se font TTC mais on récupère la TVA payée) sauf.... l'état qui de se point de vue est assimilé à la ménagère qui fait ses courses à AUCHAN et non pas à une entreprise. Ca brouille complètement les cartes aux niveau des prix, ça défavorise tout ce qui est investissement (contrairement aux frais de structure/charges salariales où il n'y a pas de TVA) et de toute façon ça ne rime à rien dès lors que ça tombe dans la poche de Bercy au bout du compte. C'est comme si les ministères ayant de forts besoins d'investissement (comme la défense) payaient une taxe spéciale pour défavoriser cette tendance. Ca, plus le non amortissement des immobilisations dans la comptabilité publique (encore une entorse au droit commun...) et c'est structurellement catastrophique pour une gestion efficace de toute façon. Et surtout: défavorable pour tout ce qui est investissements de l'état. -
* Homeland Alerter 100 Description The Homeland Alerter 100 is a passive radar sensor using illuminators of opportunity provided by FM radio broadcasts*. * Possible extension with DAB (Digital Audio Broadcast), AVB (Analog Video Broadcast) and DVB-T (Digital Video Broadcast –Terrestrial) Mission Facing an ever evolving threat, mainly at low and very low altitude, the Homeland Alerter 100 has been developed to offer operational capabilities for homeland security or projection such as sensitive site (factories, airports,…) protection, high value event surveillance (particularly in an urban environment) and coastal surveillance. Principles Radio Frequency (RF) energy of transmitters is scattered from targets, correlated with the direct path signal to provide time difference of arrival (ellipsoide) and doppler measurements. Passive radar sensor utilizes civilian electromagnetic radiations in order to detect and estimate target parameters (location and speed). Features * Detection performances on 360°: o Range: class 100 km o Elevation: 90° o Ceiling: up to 20.000 ft * 24h/7 all weather surveillance * Configurable for mobile platforms or fixed sites: o Commercial or 4x4 military vehicle (using car driver licence) * Stand alone or in network operations * Connection to Command and Control Centers through Asterix/AWCIES protocol * Delivered with a software (Aneth) for deployment support and performance prediction Main benefits * Detection of low speed, low altitude and stealth flying targets * High mobility, rapid and flexible deployment * Totally discrete * Easy to operate * Installation allowed in areas where active radars cannot be deployed (explosive areas, …) * High availability and low life cycle cost due to civil technology (COTS) * Very low maintenance and logistics * No Electro-Magnetic Compatibility (EMC) issues * No ecological restriction (human safety, environment protection) In service The Homeland Alerter 100 has already been sold to several NATO countries. Calendar and Key events no news in this list. More Product details [Picture] Homeland Alerter 100 Click to zoom http://www.thalesraytheon.com/business-and-products/products/radars/passive-radars/homeland-alerter-100.html
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Très bonne nouvelle effectivement. Ca avance... Par contre je ne comprend pas très bien cette phrase: Est-ce que ça veut dire "le contrat pour l'AESA sera signé en même temps que le contrat pour les 60 Rafales mais ceux-ci seront équipé du RBE2 normal", ou "le fait que les 60 Rafales seront équipé de l'AESA est une des partie à noter dans la commande des 60 Rafales", ou même: "une partie des 60 Rafale seront équipés de l'AESA" Par contre, l'ambigüité que soulève TMor, je ne la voit pas trop. Il parle de l'AESA donc le petit paragraphe concernant la transmission de donnés via le radar concerne l'AESA certainement. Ce qu'ils ne disent pas par contre c'est que ça concerne la transmission d'images satellite ;) (petite spéculation perso...)
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Oui. TMor alias "Joe the Plumber" est un troll bien connu de ce forum qui fait que de démarrer des flame wars. Je porte plainte énergiquement!!! ;) Enfin.... personne n'arrivera à lui enlever ses 4421 post dont 4419 dans la section Rafale, c'est comme ça qu'on le reconnait =)
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"Grand Jeu", tendances historiques et fumisterie
c seven a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Histoire militaire
Rapido aussi, mais je reviendrais mettre mon grain de sel car j'aime bien les grande tendances historiques qui permettent de deviner (peut-être) l'avenir comme le ferrait Asimov dans sa saga Fondation, avec la psychohistoire =) Tout d'abord, bien que la mnomenclature des différents blocs européens soit logique et correcte, il y a à mon avis une séparation encore plus fondamentale que la pure géographie, c'est la séparation Europe Romaine et Europe "barbarre" (qui inclue les germains et les slaves - façon de parler, rien de péjoratif là) Cette séparation est beaucoup plus qu'ethnique car la romanité n'était absolument pas raciste. Et de fait, l'europe romaine inclue une bonne partie de l'Allemagne du sud ainsi que des slaves (crotes) Dans la continuité on retrouve le Saint Empire Romain Germanique qui comme son nom l'indique est on ne peut plus romaine, du moins dans son intention, et aussi la séparation catholicisme d'une part (côté romain) et d'autre part le Protestantisme (germain) et les orthodoxes (slave) Comme on le voit l'Europe romaine c'est beaucoup plus que la géographie et les ethnies. Notre cas est encore plus spécial puisque notre origine vient d'une tribu germaine romanisé - les Francs - qui se sont efforcé de porter les valeurs de la romanité dans un empire (culture, christianisme, le latin comme langue officiel, etc...). Ca il ne l'ont pas fait tout seul évidemment mais avec les "romains", de France notament. La différence essentielle AMA est la manière de traiter l'information. En caricaturant, dans la romanité l'information sert à la recherche de la vérité ultime via la philosophie, le débat poussé au plus haut niveau, et la science. Chez le "barbarre" germain, l'information sert à souder la tribu via des mythes communs. C'est caricatural évidemment mais c'est quand même très profond. Les schleux adorent être tous d'accord les uns avec les autres et quand on les cotoie ça saute aux yeux. Même quand c'est des idées très progressistes, les arguments dans un groupe vont plus être pour renforcer l'opinion commune. A côté de ça, si tout le monde semble d'accord dans un groupe de latin, il va toujours y en avoir un pour mettre son grand de sel de contradiction histoire de pousser le débat plus loin. Comment est l'Europe aujourd'hui? Et bien je dirais qu'elle a été très romaine jusqu'au 18e siècle mais qu'avec la poussé démographique du 19è siècle elle s'est germanisée (ou plutôt prussiffiée puisqu'on l'a vu, l'Allemagne est moitié romaine, moitié "barbarre" prussienne) Et ça va plus loin que ça. Les USA sont très allemandes contrairement à ce que beaucoup de gens croient. L'ethnie principale aux USA sont les allemands, et on a peine à imaginer à quel point l'influence allemande a été forte au 19è siècle; et même entre les deux guerres. Ce qui nous a sauvé c'est que les élites de la côte Est qui avaient les manettes sont très branchées "lumières" françaises et anglaises, d'une tradition plus romaine donc. A propos des anglais je dirais que c'est vraiment 50-50. Une haute société issue des élite normandes est très romaino/française dans ses traditions et ses modes de pensé, et la working class très barbarre quand même, pour ne pas dire "bourrin" dans leur cas... :lol: Bref: une Europe homogène dans ses shémas intéllectuels profonds regrouperait : - la France, le Sud de l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Italie, l'Espagne, la Roumanie, la Croatie, la Slovénie d'un côté, - l'Allemagne du nord, la Scandinavie, les Pays baltes de l'autre. - éventuellement un autre groupe avec la Hollande, la GB et l'Irlande. A moins que ceux-ci ne choisissent un des deux groupes précédent. - la Pologne, l'Ukraine, et les autres pays de l'Est. Le problème? Couper l'Allemagne en deux :lol: -
Non. Absolument pas. Ils ont des comptabilité hollé-hollé, leurs (sur)-investissements sont financés en empruntant à Paul pour rembourser Jacques et c'est tout des réseaux de copains et de coquains entre banquiers, chefs d'entreprise et autres sans réelle appréciation des risques et de la rentabilité. La banque chinoise la plus sérieuse (me rappel plus laquelle) a évaluée que 50% de ses engagements sont potentiellement à risque. Les autres c'est pire. Donc non, les entreprises chinoises ne font pas des marges énormes, loin de là. D'ailleurs il a suffit d'une petite hausse de la parité du Yuan de rien du tout, et d'une certaine hausse des salaires, dans des secteurs "mature" où il n'y a plus de bulle de croissance (comme le textile ou le jouet) pour que des entreprises chinoises se cassent la gueule comme des mouches.
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[Afghanistan] Archive
c seven a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Très bon article dans le Figaro sur l'Afghanistan http://www.lefigaro.fr/international/2008/10/29/01003-20081029ARTFIG00057-le-retour-de-la-contre-insurrection-.php Afghanistan : le retour de la contre-insurrection Par Isabelle Lasserre 28/10/2008 | Mise à jour : 20:41 | Commentaires 12 . Un soldat américain monte la garde près de la frontière pakistanaise, le 27 octobre dernier. Un soldat américain monte la garde près de la frontière pakistanaise, le 27 octobre dernier. Crédits photo : AP Le combat contre les talibans remet en vogue la guerre antiguérilla, sur le modèle que l'armée française a connu en Algérie. Seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis, pourrait-on dire si l'on voulait commenter les nouvelles relations entre les talibans afghans et les responsables américains, pourtant engagés dans une guerre impitoyable depuis le 11 septembre 2001. Ancien ministre des Affaires étrangères des talibans, Wakil Ahmed Muttawakil a clairement laissé entendre que son mouvement pourrait rompre ses liens avec al-Qaida en Afghanistan. «Al-Qaida ne sera pas autorisée à être un obstacle. Les Afghans ont le droit de négocier pour la paix», a-t-il récemment annoncé en rentrant d'Arabie saoudite, où il avait participé à des négociations sur l'avenir de son pays. Même révolution dans la bouche du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, qui a affirmé que Washington était ouvert à la réconciliation avec les talibans si celle-ci pouvait servir la paix. Responsable des forces américaines dans l'est de l'Afghanistan, le général Jeffrey Schloesser vient à son tour d'estimer que les tribus afghanes et les chefs de province pourraient devenir un allié clé pour lutter contre al-Qaida. C'est la première fois depuis les attentats contre le World Trade Center que les États-Unis établissent une différence entre talibans et al-Qaida, reconnaissant ainsi qu'il s'agit de deux organisations distinctes dont les agendas politiques peuvent aussi différer. La nouvelle stratégie américaine en Afghanistan, basée sur une réconciliation avec les talibans, commencerait-elle déjà à porter ses fruits ? Face à l'inquiétante dégradation de la situation, y compris à Kaboul où les talibans frappent désormais au grand jour, l'Administration américaine a été contrainte de revoir sa copie. Désormais persuadée qu'elle ne pourra vaincre sans passer un accord de compromis avec ses ennemis, elle a laissé carte blanche au général David Petraeus, le nouveau patron du Centcom, le commandement central, qui supervise les opérations militaires à l'étranger. Lorsqu'il chapeautait les forces américaines en Irak, Petraeus a en effet réussi à y stabiliser la situation en retournant les tribus sunnites contre les djihadistes d'al-Qaida. Après deux ans d'efforts, les violences ont diminué de 80 % et les perspectives d'implosion de l'Irak se sont éloignées. Les mêmes causes produisant parfois les mêmes effets, le général, devenu une star aux États-Unis, s'est vu chargé d'appliquer sa recette magique à l'Afghanistan : recruter les talibans modérés, ou pragmatiques, pour les pousser à combattre les militants d'al-Qaida et créer ainsi les conditions d'une paix durable. «Un défi majeur pour les pays occidentaux» Basées sur une manière classique - essentiellement militaire - de faire la guerre, les expériences irakienne et afghane ont rappelé à quel point le contexte stratégique a changé depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide. «Il existe quatre missions principales pour une armée : livrer une guerre interétatique, rétablir la sécurité intérieure, participer au maintien de la paix à l'étranger et faire de la contre-insurrection. Depuis 1815, en France, on glisse de l'une à l'autre. En général, une armée change de priorité tous les dix ou quinze ans», explique le lieutenant-colonel Goya, spécialiste de la guerre d'Algérie, et qui a beaucoup travaillé sur les questions de doctrine. La fin des années 1990, avec, notamment, les guerres dans les Balkans, était dominée par le maintien de la paix. L'Irak et l'Afghanistan ont replongé les armées occidentales dans la contre-guérilla. Et face aux actions des rebelles ou au terrorisme international, les stratégies utilisées à Sarajevo ou à Pristina, pour ne pas parler des capitales africaines où la France est si souvent intervenue pour sauver les pouvoirs en place, ne fonctionnent pas. C'est même le contraire : plutôt que de la réduire, l'augmentation des troupes étrangères sur les terrains irakien ou afghan nourrit la rébellion. «C'est un défi majeur pour les pays occidentaux : plus nous sommes puissants et plus, en fait, nous sommes vulnérables», résume le général Vincent Desportes. Pour le patron du Collège interarmées de défense (CID), il faut absolument «penser autrement» face aux «guerres hybrides» ou «irrégulières». S'assurer du soutien de la population Penser autrement, c'est-à-dire promouvoir une approche globale du conflit, davantage basée sur la politique et sur la population que sur l'action militaire. Dans une guerre conventionnelle, le principal enjeu est la puissance respective des adversaires. Pas dans les guerres de guérilla. «L'insurgé est dans le peuple comme le poisson dans l'eau», disait Mao. Pour le vaincre, il faut donc s'assurer du soutien de la population. La séduire en vivant parmi elle et en la protégeant pour la ramener au cœur du projet politique, promouvoir la réconciliation avec ses ennemis, soutenir et légitimer le pouvoir local, mais aussi détruire les éléments considérés comme irrécupérables. «Si l'intervention militaire reste indispensable à la résolution d'un conflit, c'est sa capacité à susciter un environnement stable qui est décisive pour conduire la paix», affirme encore le général Desportes. Voilà donc les principes de contre-insurrection, qui avaient déserté les conflits depuis la guerre d'Algérie, de retour en Afghanistan, après avoir fait leurs preuves en Irak. Pour les avoir utilisés en Algérie, en Indochine et dans les conflits liés à la décolonisation, les militaires français les connaissent bien. Ils ont même été théorisés par l'un des leurs, David Galula, saint-cyrien atypique, dans un livre - Contre-insurrection. Théorie et pratique - paru en anglais en 1963 et préfacé par le général David Petraeus. Peu connus en France à l'époque, les travaux de Galula ont en revanche fortement influencé la communauté militaire américaine, qui considère l'officier comme le principal stratège français du XXe siècle. «Le Clausewitz de la contre-insurrection», ose même David Petraeus, qui a rendu la lecture de Galula obligatoire aux officiers en partance pour l'Irak et a appliqué scrupuleusement toutes ses recommandations dans l'ancienne Mésopotamie. Très populaires aux États-Unis, les leçons de Galula ont été enterrées en France. «Son livre est paru au début de la Ve République, à un moment où la guerre psychologique, révolutionnaire, était très impopulaire en France et avait quasiment été i nter dite par de Gaulle», explique Michel Goya. La défaite en Indochine et la perte de l'Algérie y sont pour beaucoup. Mais aussi les débordements entraînés par la guerre subversive sur la population algérienne. «Il y a eu deux courants de pensée de la contre-insurrection : celui des maréchaux Gallieni et Lyautey, en Algérie, qui visait à conquérir la population, et celui venu d'Indochine, beaucoup plus brutal, qui a laissé de très mauvais souvenirs et a décrédibilisé pour un temps la guerre révolutionnaire», explique le lieutenant-colonel Goya. Avec le retour des guerres de guérilla sur la scène internationale, la contre-insurrection est redevenue à la mode à Washington, mais aussi à Paris et à Londres. Outre-Atlantique, elle a très largement inspiré le nouveau manuel de doctrine de l'armée de terre et du corps des marines, paru en 2006, et qui prône l'adaptation aux contre-insurrections du XXIe siècle. Le général David Petraeus prévoit d'appliquer le modèle irakien à l'Afghanistan après l'élection américaine : légère augmentation des troupes dans un premier temps afin de provoquer «un effet psychologique», ouverture de négociations avec les talibans non liés à al-Qaida et imbrication des militaires américains avec la population locale. Considérés, à l'instar des Britanniques, comme des spécialistes de la guerre de contre-insurrection, convaincus depuis longtemps que la solution est davantage politique que militaire en Afghanistan, les militaires français ne participeront pourtant que de loin à l'expérience américaine. «Avec 3 000 hommes seulement sur le terrain, des officiers qui tournent tous les quatre ou six mois, il est illusoire de penser qu'on puisse avoir un impact sur la population. Notre action est forcément superficielle, limitée à l'écume des choses. Pour comparer, nous avions 400 000 hommes en Algérie, pour une population de 8 millions de musulmans», regrette un officier proche du dossier. Mais cette insuffisance en effectifs ne concerne pas seulement la France. Comme Paris en Afghanistan, Londres a participé pour la première fois en Irak à une guerre de contre-insurrection sans en être le leader. Les deux capitales des anciens empires coloniaux n'ont pas toujours aimé les contraintes imposées par cette «coalition asymétrique», au sein de laquelle un seul grand pays, les États-Unis, fait véritablement la guerre. «Les armées européennes modernes sont trop petites pour être efficaces. Elles peuvent réussir dans de petits États comme la Bosnie ou le Kosovo, mais pas dans de grands pays comme l'Irak et l'Afghanistan. Il faut le reconnaître : nous sommes hors du coup, nous resterons marginaux…» Rien ne dit pour autant que l'armée américaine, malgré sa puissance et ses effectifs, reproduira en Afghanistan le succès irakien. La recette risque d'être plus difficilement applicable à Kaboul qu'elle ne l'était à Bagdad. Le caractère atypique des rébellions modernes Très puissant sous Saddam Hussein et donc plus facile à rebâtir, l'appareil étatique a toujours été très faible en Afghanistan. Autre différence : l'Irak n'a jamais bénéficié du réservoir à rébellion que constituent les zones tribales du Pakistan, véritable base arrière de l'insurrection, presque impossible à «étanchéifier». Les efforts américains risquent aussi d'être mis en échec par le caractère atypique des rébellions modernes. Depuis un demi-siècle, les insurrections sont devenues à la fois plus dures à réduire et plus dangereuses qu'avant, notamment sous l'effet de la globalisation et de l'influence des fanatiques religieux, plus compliqués à maîtriser que ne l'étaient naguère les rebelles nationalistes. Petraeus lui-même reconnaît que le succès en Irak reste «fragile». «Ce qui marche à un endroit peut ne pas marcher ailleurs et ce qui fonctionne aujourd'hui peut ne pas fonctionner demain», a-t-il prévenu lors d'une visite à Paris le mois dernier. Dans tous les cas de figure, il faudra du temps pour que la situation s'améliore en Afghanistan. «De la bataille à la paix, il s'écoule habituellement dix ans», rappelle le général Desportes. -
Je sais pas trop. La seule chose que j'ai lu de lui c'est son bouquin "L'étrange renoncement" dont le titre fait référence à "L'étrange défaite" de Marc Bloch évidemment. Grosso modo sa thèse c'est que les freins à nos ambitions viennent essentiellement de nous même et notament des élites post-68ardes qui s'en prennent plein la tronche dans le livre (à juste titre AMA) Depuis je le suit un peu, j'aime bien aussi son côté grande gueule pas politiquement correcte pour un sous ainsi que son nationalisme ombrageux vaguement eurosceptique. (Il est loin d'être un con cependant: il est énarque ;)) C'est lui qui a fait les discours de campagne de NS mais avant ça il avait aussi fait gagner Chirac en 95. La presse à retenu la "fracture sociale" évidemment mais je me rappel très bien que le discourt principal n'était pas là mais bien plutôt sur la "pensée unique" (tu m'étonne que la presse ne s'en souvienne pas...); et contre le "renoncement". Ce $%#! de Chirac: on sait ce qu'il en est advenu ensuite: le culte de l'immobilisme forcené et de l'encephalogramme plat. Et Guaino s'était barré au bout de 6 mois. Tant que Guaino reste à soutenir Sarkozy: ca veut dire qu'il y aura du mouvement. S'il se casse, ça sera très mauvais signe.
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Très flateur qu'on s'intéresse à mon identité secrète mais non. Millie et moi avons des divergeances ;) Par contre j'aime bien le mélange Guy Sormann/Marie-France Garaud. Pas mal ça. Mais faute de mieux je me contente pour le moment d'un Sarko mâtiné d'Henri Guaino. On fait avec ce qu'on a hein? LOL. =) @stephanesh Continu avec tes petits dessins, il y en a qui sont excellents. Pour le dernier, ça me fait penser à Scratt - l'écureuil du film l'Age de glace - en train de planter son gland de subprime dans la banquise du système financier mondial...
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P'tin, imaginer une femme faire un créneau avec un Merkava.... ?? .... ça fait peur.... Bon je =>[] =)
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C'est que le début. Ca va secouer grave au niveau des monnaies et les écarts qu'on a en ce moment c'est du pipi de chat par rapport à ce qu'on aura à moyen terme. Tout simplement parce que les bulles ont fait qu'on s'est éloigné des fondamentaux là aussi de manière totalement ridicule. Vous avez aimé la crise financière? Vous allez adorer: 1/ les secousses sur la valeur des monnaie, 2/ l'effondrement de la bulle financière chinoise. Pour le moment on en parle pas parce que les comptes chinois sont totalement trafiqués mais ça va être un véritable feu d'artifice! (tradition chinoise oblige après tout) La bourse de Shangaï a perdu 75%, même nous on fait pas mieux et maintenant tout ce petit monde virtuellement ruiné va devoir rembourser des dettes pour des sur-investissements dans du n'importe quoi qui dépasse l'entendement :lol: Que du bonheur à moyen terme =D .... mais en attendant attacher vos ceintures ça ve secouer. Mais restez cool, c'est du tout bon à terme =) Chez nous c'est le décollecte des SICAV qui commence à se voir... Ca va se décanter comme ça gentillement, pendant encore six bons mois, bonnes mauvaises nouvelles catastrophique après bonnes mauvaises nouvelles catastrophique et après un avenir magnifique s'ouvrira à nous, un monde boursier de bonheur, de plénitude et de volupté pour 20 ans =D
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C'est pas incompatible. Peut-être que les dalles seront prêtes mais que c'est plus une question de logiciel pour exploiter les fonctionnalités de l'AESA? D'un autre côté ils avaient le DRAA pour s'avancer de ce côté. J'sais pow :P
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Bien vu. Et puis il vaut mieux un OSF optimisé A/A et un Damoclès optimisé A/S qu'un truc qui prétend tout faire mais mal. Quand on voit que l'OSF a déjà été divisé en deux éléments pour les tache FLIR et IRST, l'optimisation pour faire de l'A/S doit réclamer des optimisations encore très différentes. A mon humble avis il n'y a pas que le fait que l'OSF soit dessus le nez qui rentre en ligne de compte là. Faut se faire une raison: il est fait pour l'AA et c'est très bien comme ça. Pour l'AESA DRAAMA, il vole depuis mi-2007 sur M2000 il semblerait. Et d'après ce que j'ai pu comprendre, il est monté sur Rafale au printemps 2009. Essais "presque terminé" début 2011 (pffff... c'est long :P) C'est uniquement à cette date qu'il pourra participer à des évaluation style Inde ou autres.
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Bon aller, on va pas s'étendre là dessus au risque de pourrir le sujet. Juste un ou deux points pour te répondre: Nan mais tu plaisante? Je suis très bien là. Je fais seulement comme tout le monde: je ne lit plus les journaux et je ne regarde pas la télé (sauf quand il y a un vrais bon film) Je ne suis pas le seul remarque, tous les journaux font faillite les uns après les autres, c'est un désastre LOL. Et les émissions "journalistiques" font des scores désastreux et son virés de l'antenne les unes après les autres re-LOL. Le lectorat des journaux en France est le plus bas de tous les pays développé. Qu'ils en crèvent, bon débarras. A côté de ça les magazines spécialisés (aviation, bricollage, voyage, chasse/pêche, camping, etc, etc...) sont au contraire en croissance permanente et sont les plus diffusés de tous les pays industrialisé. Ce que tu ne dis pas c'est que c'est la DGA qui achète le tournevis et qui le revend à l'AdA ..... avec un coeff' 5! On l'entend souvent ça? Hummm? Qui est informé et qui fait de la désinformation dans l'histoire? De plus, le jour où les services de l'état auront ne serait-ce que la moitié de l'efficacité de "l'assembleur", t'inquiète pas: des Rafale et des tournevis on pourra en acheter autant que tu voudra. Le sénateur/magnat n'est peut être pas un clone socialiste politiquement correct, mais il sait gérer sa boutique lui au moins. Personne dément quoi que ce soit. Tu veut de l'info? La voici: Les marins ont eu le Rafale avant les autres donc il le connaissent mieux. Résultat: le taux de disponibilité est de 75%. Aussi simple que ça. La maintenance de ce système est non seulement nouvelle, mais ça change complètement des procédures précédentes. C'est un système complexe et il faut le temps de le prendre en main. De plus, si l'état avait investis un peut plus dans l'opérationnel au lieu "d'investir" dans la bureaucratie, la maintenance serait peut-être un peut mieux organisée. Actuellement pour 1 type qui bosse il y a tout une *ahem* "chaine logistique" de 4 bureaucrates pour approvisionner la pièce... pièce qu'on a pas parce que le 4 bureaucrate il faut bien les payer uh? et la pièce elle coute la poduku de toute façon avec les coeff' de la DGA. Il faut faire des choix. C'est pas le tournevis à 800€ qui coute cher, c'est les 3 bureaucrates de trop. Quoi qu'il en soit les couts de maintenance ont explosés dans la LPM 2003-2008 c'est pas pour autant que la dispo s'est améliorée. C'est bien qu'il y a un problème d'organisation qq part. On remarque à ce sujet que la marine à des circuits de décision beaucoup plus court par nécessité (opération sur porte-avions) et ça se passe mieux. Donc facile de taper sur Dassault ou mendier toujours plus de moyen (comme d'hab'), mais la vérité c'est que le problème n'est pas là. .... et comme on nous dit rarement où se situe le vrais problème, on est pas informé en réalité malgré ta presse "libre". CQFD Quand à la presse rebelle "contre-pouvoir", fait moi pas rire stp. C'est eux qui se prennent pour le pouvoir maintenant. Et contre-contre-pouvoir ça s'appel comment? Le pouvoir élu! (bon, je me comprend) Oui, vu. Quelques erreurs dans l'article aussi (comme le Damoclès pour tirer l'AASM :-X) Pour l'AESA ça trainouille à mon gout mais on apprend quand même qu'il sera monté sur Rafale pendant le 1er semestre 2009.
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Non, je crois pas. oui. Bon aller, un peut de spéculation: Avec toute les conneries qui ont été faites, il y a eu une telle désindustrialisation qu'il y a toute une nouvelle révolution industrielle à refaire. Un potentiel de croissance pour 20 ans. Celle-ci va être basé sur des petites unités très automatisées et on va quitter le modèle de type: "on continu comme avant sauf que les usines sont en Chine plutôt qu'à Maubeuge". Ca c'est du moyen terme évidemment mais ce qui compte c'est le point d'inflexion. A la base, si le système est remis sur le tapis, le problème gigantesque qui se pose c'est la sous-évaluation du Yuan de 440% par rapport à sa valeur PPP (Parité de pouvoir d'achat) Après les banques, les bourses, etc, ça va êtres les monnaies où ça va tanguer fort et ça commence déjà. Tant mieux. Au sortir de ça il n'est pas concevable que cette distortion de 440% avec le Yuan chinois subsiste alors que l'écart $ / PPP des 8 plus grandes économie mondiale ne dépasse pas 10% par ailleurs. Ca va secouer si au final les prix chinois se retrouvent 4X plus cher. Mais ce serait aussi un potentiel de croissance absolument extraordinaire avec des alternatives compétitive de qualité possibles en face des toutes les merdes chinoises!
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=) Pas tout à fait, soyons précis en ce domaine. N'est-ce Jean-pierre Gaillard/G4lly? :lol: J'ai dit : Ce qui veut dire qu'il va y avoir une forte volatilité avec de gros écart mais que la moyenne sera un pente descendante vers les 2800 pts qui seront atteind dans 6 mois. Par contre il est possible que lors d'un gros écart, on tangeante les 2800. Mais si c'est avant 6 mois: c'est pas le bon. Vous verrez, souvenez vous bien: 2800 points ;) Lorsque ce point sera ateind: trois choses à faire. 1-Acheter, 2-acheter et 3-acheter. On va se gaver grave. comme toujours, c-seven attire votre attention sur le fait que les conseilleurs ne sont toujours pas les payeurs alors ne venez pas vous plaindre si vous vous planter ok? :lol:
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Sarkozy envisage de ceder les parts FR d'EADS
c seven a répondu à un(e) sujet de Kenwod dans Economie et défense
Un excellent article en anglais. Totalement hors sujet mais il illustre bien cette mentalité de fusion/acquisition, de "groupe de classe mondiale", "économies d'échelle" et autres anneries qui n'ont entrainé que perte de diversité, pertes de savoir-faire et au bout du compte: désastres industriels. A tous les coup 1+1=1,5 puis -2 au bout de 10 ans. Le management actuel de EADS c'est ça aujourd'hui. Ce genre de CEO viennent indiferemment de Rank Xerox, BAE ou Walt Disney, et c'est une autre époque qui tire à sa fin (il était temps) dans l'effondrement des bulles les unes après les autres. Traditionnellement Airbus, Aérospaciale, Lagardère étaient de pures sociétés d'ingénieurs. Dassault l'est encore. La seule chose qui reste à faire aujourd'hui c'est de retrouver cet esprit avant qu'il ne soit trop tard et retrouver aussi le foisonnement de sociétés et de projets, c'est bien plus important que ces mécano "de classe mondiale" qui font en réalité des échecs "de classe mondiale". http://www.theglobeandmail.com/servlet/Page/document/v5/templates/blog?hub=WBdriving Jeremy Cato, 21/10/08 at 11:31 AM EDT General Motors, according to various reports, is negotiating a merger with Chrysler LLC's majority owner, Cerberus Capital Management LP. Why? Because the bosses at GM and Chrysler are deal makers who just can't help themselves. The simple truth is, it is easier to make deals than do the nuts and bolts of building cars and trucks people want to buy. So even as GM loses a billion dollars a month, even as its market share continues to deteriorate, even as jobs are lost, plants are closed and one of the pillars of North American industry crumbles, the deal makers at GM look to make yet another deal. The deal-making culture at Detroit's auto makers, in particular at GM, was nicely described five years ago in a book by reporter Micheline Maynard called The End Of Detroit: How The Big Three Lost Their Grip On The American Car Market. Maynard argued then, and the argument holds up today, that Motown lost its grip on the car business because the Detroit Three failed to dedicate themselves to making the cars and trucks many people want to buy. Instead, Ford and GM have busied themselves buying and selling companies or parts of companies. Ford is apparently out of that game, having sold for pennies on the dollar what it spent billions buying on in the 1990s – Jaguar, Land Rover, Aston Martin. Apparently Mazda is now in play and Volvo would be if it were profitable and desirable as an acquisition for another auto maker. Ford spent $6.5 billion for Volvo less than a decade ago and now it is an auto maker in search of profits (all figures in U.S. dollars). Ford has done all this selling to raise needed cash to fund its current turnaround. What a mess. Then there is GM. For much of the 1990s and into the early part of this decade, GM spent billions building its global holdings even as its market share plummeted and critics slammed its products. At one time, GM owned big chunks of Isuzu, Suzuki, Subaru and Fiat. Not any longer. GM sold out its interests in all of them for one reason or another, but at a loss. The most egregious deal-making disaster had to be GM's purchase of a 20 per cent interest in Fiat. The initial buy was priced at $2.5 billion, but that was just the start of this nightmare. Shortly afterwards, GM decided that Fiat would never become profitable and lost interest. Fiat, sensing how much GM wanted out, threatened to trigger the “put” option in the deal. This would have forced GM to buy the remaining 80 per cent of Fiat it did not own. To free itself of Fiat, GM paid the Italian auto maker another $2.5 billion. This was a kind of ransom not to trigger the put option GM wanted in the first place. Fiat used that money to fund a remake of its product line and now Fiat is a money-maker. So tally it up. GM spent $5 billion to buy and sell an interest in Fiat and got virtually nothing out of the deal -- except embarrassment. The management that did the Fiat deal is, essentially, the same group working on the apparent deal for Chrysler. In fairness, GM's acquisition of South Korea's bankrupt Daewoo looks like a good deal. Daewoo now supplies affordable small cars to GM's operation around the world and a product development centre in Korea is doing good work. Nonetheless, GM's board of directors should not allow the current leadership to pursue a deal that involves Chrysler. GM has enough on its plate without adding a merger with Chrysler. GM should focus solely on making great vehicles as efficiently as possible and marketing them with innovative campaigns. But that's the boring stuff of actually running a car company. Nothing sexy there. So I am betting that the deal makers at GM will not be able to resist the excitement of making yet another deal with Chrysler. Too bad. -
Ouai ben heureusement que le Rafale n'a pas des capacités limitées et n'est pas super cher parce que je me demande ce qu'on entendrait... Oui ben justement, j'avais lu des articles assez sanglants sur le Gripen. Pas joli-jolie. C'était sur ce forum justement et venant de nos amis suisse effectivement. Il faut vraiment être initié pour apprendre ça. Il était où cette tête à claque de Merchet là? Par contre sert lui sur un plateau une babiole contre le Rafale et Serge Dassault qui-s'en-met-plein-les-fouilles; et ce fouille merde va se prendre un érection soudaine en béton armé. Les press agent de tous nos concurrents ne vont pas s'en priver, ici et ailleurs. peut plus le(s) supporter ces cons ... peut plus....
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Le 8°RPIMa perd un poste de tir MILAN et deux missiles en Afghanistan
c seven a répondu à un(e) sujet de Service de semaine dans Europe
Il y a un truc qui m'échappe complètement là. Une grenade sur le bazard et on en reparlait plus. C'est pour ça que je me demandais s'il n'y avait pas qq'un qui avait paniqué dans l'affaire, et/ou qui aurait été gravement négligeant par rapport aux procédures dans ces cas là. Quand aux accu, AMA s'il y a bien quelque chose qui se bricole pour ces bricoleurs de géni c'est bien ça, ...et quand à l'expertise pour tirer ce genre d'engin je fais beaucoup plus confiance aux Afghans pour ça que pour utiliser une seringue en vue vacciner les gosses. 'fin bref, espérons qu'il n'y aura pas 10 morts un jour à cause d'un VAB tiré par un Milan... A part ça j'ai rien contre ceux de la 8, bien au contraire. -
Le plus intéressant dans l'histoire c'est de voir comment les service PR, agents d'influence, agent de presse et autres journaliste d'influence vereux se réveille à cette occasion. Une fois qu'on a bien intégré ce fait... Et Eurofighter est beaucoup plus fort à ce petit jeu que pour fabriquer des avions. Et ce qui est désolant c'est de voir que la presse française (et les blog genre SD), plutôt que de faire des investigation là dessus pour mettre en lumière les manipulations de l'information pour influencer l'opinion publique, en profitent au contraire pour saisir au bond toute les petites polémiques inespérées qui leur sont servie sur un plateau. Quand c'est pas les Taliban afghan qui les manipulent c'est les iraniens et quand c'est pas les iraniens c'est la mafia Eurofighter. Bref: tout le monde les manipulent sauf le gouvernement et le lobby militaro-industriel français. C'est pour ça qu'ils se croient indépendants....
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Le 8°RPIMa perd un poste de tir MILAN et deux missiles en Afghanistan
c seven a répondu à un(e) sujet de Service de semaine dans Europe
Oui c'est bizarre. Plus j'y pense, plus j'en viens à me demander si c'est pas un coup de p..te adressé aux Talib' de Surobi avec les Milan qui vont leur sauter à la geule quand ils seront tous réunis pour fêter l'évènement... Des fois que certain chez nous n'auraient pas bien digèré les FAMAS exhibé triomphalement la dernière fois. On en saura plus très bientôt: si les Milan n'apparaissent pas en première page du Nouvel Obs', c'est qu'ils ont sauté à la gueule de ces idiots =D (remarque, ils peuvent aussi faire sauter les journalistes par la même occasion... d'une pierre deux coups...) Ce serait bien dans la manière de la DGSE quoi qu'il en soit, et c'est plus plaisant de penser à cette éventualité qu'à un simple lamentable foirage.