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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Je suis déjà parti en vacances en Crimée figure toi ! En 2002. Je ne crois pas que j'y retournerai de sitôt...
  2. Quand je dis grave je ne veux pas dire "très" grave. Je ne suggère évidemment pas que les intérêts vitaux de la France seraient en jeu. En revanche, il y a lieu de se méfier de l'onde de choc sur nos voisins de l'Est. Pologne, pays scandinaves, voire Allemagne. Et de leurs réactions. Militarisme certes. Prolifération nucléaire peut être. Est-ce que ça pourrait être pire ? Je ne pense à aucun scénario spécifique. Mais je me méfie. Il y a dix ans, la Russie quoi qu'on en dise n'était pas dans le délire. Aujourd'hui, il y a des éléments délirants dans son idéologie, dans l'idée qu'elle se fait d'elle même - je n'ai pas dit qu'il n'y avait que ça bien sûr ! Ces éléments délirants... ont des conséquences très concrètes, et très négatives. Tel pays européen aujourd'hui très pacifique et propre sur lui, d'ailleurs aucunement délirant, pourrait il connaître lui aussi des bouffées de délire s'il était soumis à fort stress ? Le genre de stress auquel on peut aussi réagir efficacement - mais ce n'est pas assuré d'avance. Peut être que rien de tout cela n'arriverait. Peut-être simplement que tout le monde répéterait à l'occupant de la Maison blanche à quel point on l'aime d'amour - et encore une base sur mon territoire, c'est possible ? Tous frais payés ! Mais je préfèrerais ne pas courir le risque. La stabilité et prévisibilité en Europe - certes relatives, je n'oublie ni Yougoslavie ni Donbass - nous ont bien servi. 2022 leur a déjà fichu un sacré coup. Mais si l'Ukraine est absorbée par un Empire, façon Pologne 1795... Adieu, stabilité, ne sais quand te reverrai !
  3. Ça fait certainement partie de la "psychologie" du pays, ou plutôt de l'idée qu'il a de lui-même et de l'idée que ses succès et échecs passés - au cours de toute son Histoire - peuvent contribuer à renforcer. Quelques points culturels ou "signaux faibles" - L'hymne national affirme de la Russie que "Volonté puissante et gloire élevée sont en tes mains à toute époque" (Могучая воля, великая слава - Твое достоянье на все времена!) Les Français affirment qu'ils se battent pour la liberté et contre la tyrannie - c'est automatique, ça fait partie de la définition du pays. Les Russes affirment eux que leur pays a une volonté puissante, une volonté de fer - En août dernier, le chanteur populaire Shaman sortait une chanson patriotique "Je suis russe". Les paroles en sont intéressantes "Je suis russe, je vais jusqu'au bout (...) Je suis russe, en dépit du monde entier" (Я русский, я иду до конца (...) Я русский, всему миру назло) Ces paroles étaient d'actualité... L'été 2022, on pouvait se demander si Poutine choisirait de temporiser ou d'escalader. Cette chanson a été pour moi l'un des critères qui portaient à penser que Poutine escaladerait - et de fait avec les annexions et la mobilisation ça a été son choix. Shaman a t il su capturer l'esprit de l'époque et l'esprit du président ? A t il été "aidé" et "incité" à le faire ? Peu importe au fond. Au fait, la chanson fait un tabac... Si un Russe se penche sur l'Histoire de son pays, il verra aussi la Première guerre mondiale, l'échec, la désunion - et la révolution catastrophique de 1917 comme sanction. Il verra l'Afghanistan, le retrait - et juste après, l'effondrement du pays. Cela peut très facilement motiver une conclusion "Même si cette guerre était une erreur - même si je pense moi-même que Poutine est un c...ard fini de l'avoir commencée - pas d'autre choix que de l'emporter, quoi qu'il en coûte. Sinon le pays s'effondre comme en 1917, comme en 1991" Idée qui ne pousse pas non plus exactement à baisser les bras devant la difficulté... Perso, je suis comme tout le monde évidemment je ne connais pas l'avenir et comme toute personne pas totalement déraisonnable je n'exclus pas d'être surpris. Mais mon impression est que seuls deux scénarios permettent à l'Ukraine de survivre comme Etat indépendant : - Guerre de N années, N n'étant pas petit, avec soutien matériel massif et prolongé du bloc atlantique qui seul pourrait éventuellement rendre possible à l'Ukraine de tenir, aboutissant à "fatigue" du peuple russe et solution négociée - Bâton et carotte mêlés - et une dose de bâton est indispensable, et seule la Chine dispose d'un bâton - aboutissant à solution négociée, peut-être plus tôt Chacun de ces scénarios est sujet à caution, pour dire le moins. Il me semble que Macron cherche à contribuer à chacun d'eux. En dehors de ces deux scénarios incertains, le scénario central est l'absorption de l'Ukraine sous domination russe, très probablement pas cette année, mais d'ici 1 à 3 ans. Catastrophique pour l'Ukraine de toute évidence. Grave pour les autres pays européens, nous y compris
  4. Ils ne peuvent peut-être pas, mais ils font des efforts. Dans la joie et la bonne humeur. Voir par exemple l'inauguration du Commandement spatial de la Bundeswehr. Y avait du beau monde ! Voici donc l'armée allemande d'aujourd'hui Au sujet de ne pas respecter les objectifs calendaires... Suis-je le seul à imaginer le ministère de la défense Boris Pistorius visiter le chantier de la transformation de la Bundeswehr et annoncer aux responsables en retard qu'ils ont auront l'occasion de s'en expliquer directement avec Olaf Scholz... puisqu'il va bientôt visiter le chantier ! "Le Chancelier va venir ?" "C'est exact, commandant. Et il est très mécontent de votre absence de progrès" "Nous allons... redoubler nos efforts !" "Je l'espère, commandant, pour votre bien. Le Chancelier n'est pas aussi indulgent que moi"
  5. C'est ce qui est dit noir sur blanc dans le document fuité "(12) combat credible BDEs can be generated for the Spring offensive" Ces 12 unités bénéficieraient effectivement de l'environnement des forces ukrainiennes existantes, tenant par exemple le reste du front à gauche et à droite de la ou les pointes offensives. Mais pour l'offensive elle même, 12 unités point, dont 3 non détaillées fournies par l'Ukraine et considérées comme "crédibles" par les États-Unis. Sauf encore une fois si ce document est une ruse destinée à tromper la Russie, en cachant l'existence de puissantes forces ukrainiennes se préparant à une contre offensive
  6. Voici les 4 images qui constituent cette fuite. L'image 3 contient les estimations de perte, et il s'agit de la version originale, non trafiquée par les médias russes La source est ce tweet et celui-là, mais il y en a d'autres Quelques remarques : - L'ensemble pourrait être une véritable fuite, mais il est aussi possible qu'il s'agisse d'une "fuite". La ruse et la tromperie font partie intégrante de la guerre, et les services américains pourraient chercher à induire en erreur la Russie en faisant filtrer des informations fausses - Si ces documents sont authentiques, les estimations de perte sont surprenantes En effet, alors que les chiffres de pertes russes 35k à 44k morts soit 140 à 180k pertes totales (blessés inclus à raison de 3 blessés pour 1 mort) au 1er mars correspondent à peu près aux estimations qu'on peut entendre et recouper de diverses façons, les chiffres de pertes ukrainiennes 16k à 18k morts soit 65 à 75k pertes totales au 1er mars s'écartent fortement de ce que disait le CEMA américain Milley soit "à peu près autant que les (100 000) pertes russes" en novembre dernier ou d'autres estimations plus récentes autour de 120k pertes - Les forces que l'Ukraine mettrait en réserve pour une offensive de printemps seraient de 12 "équivalents brigades", dont 9 équipés par les pays de l'OTAN et 3 équipés par l'Ukraine. Parmi les 9 équipées par l'OTAN, 6 seraient prêtes au 31 mars et les 3 autres au 30 avril - Ces 9 brigades totaliseraient 253 chars, 381 véhicules de combat d'infanterie et 480 véhicules transport de troupes ainsi que 147 pièces d'artillerie. Ce qui est vraiment peu, s'il s'agit de brigades au sens classique ukrainien / russe / soviétique c'est-à-dire des unités de 4 à 5 000 hommes - on parle de 30 chars et moins de 100 véhicules d'infanterie par brigade Cependant, l'image 1 détaillant la situation au 1er mars indique sur l'axe de Donetsk du côté ukrainien 8 "équivalents brigades" et "10 à 20 000 personnels" Ce qui indiquerait plutôt des "brigades" de 1 500 à 2 500 hommes ! - Les chars sont un mix de très moderne (Leopard 2 A6 ou Challenger 2) et... beaucoup moins (T-72 et jusqu'à du T-54 !). Certains chars sont "TBD" et on précise à droite qu'il manque à cette unité autant de chars. L'artillerie est essentiellement tractée M119 américains et D30 soviétiques - L'entraînement de beaucoup de ces "brigades" est au 1er mars indiqué comme à peine entamé (10%, 20% - voire 0%) Pourtant toutes sont censées être prêtes au 30 avril. C'est donc qu'il s'agit d'entraînements accélérés en 6-8 semaines ... La force préparée pour l'offensive de printemps inclurait donc (en supposant que les 3 brigades équipées par l'Ukraine soient équivalentes aux 9 équipées par le bloc atlantique) environ 18 à 30 000 hommes, 350 chars, 1200 véhicules d'infanterie et 200 pièces d'artillerie... le tout seulement en partie moderne, et entraîné assez rapidement. Que cette force parvienne à des résultats ne peut être exclu. Que ces résultats soient importants... euh ... Quelques autres infos à noter - si on part de l'hypothèse de l'authenticité de la fuite ! - dans la dernière image - Moyenne des consommations quotidiennes dans les 7 derniers jours (au 1er mars) = 2 700 obus de 155 mm et 14 GMLRS - 97 soldats de forces spéciales OTAN en Ukraine au 1er mars dont 14 Américains, 15 Français, 17 Lituaniens, 1 Néerlandais et... 50 Britanniques !
  7. Attention à la syntaxe, tout de même L'expression consacrée est : Coïncidence ? Je ne crois pas !
  8. Tu m'étonnes beaucoup Parce que dans la vie courante, je suis connu comme quelqu'un de très fin, qui perçoit toujours les nuances et les sous-entendus des discours. L'ironie je la détecte sans faille dès les premiers mots
  9. Ce n'est pas le fil idéal pour ce post, mais c'est probablement le meilleur puisqu'il s'agit des relations franco-chinoises et euro-chinoises, lesquelles ont nécessairement un impact sur le sujet le plus important à la fois pour Pékin et pour Washington - leur rivalité. Voici l'éditorial du Global Times au sujet de la visite du président français en Chine. Rappel : le Global Times est considéré généralement comme une voix "semi-officielle" du gouvernement chinois, dans un sens plutôt "dur". Je sélectionne les passages qui me semblent les plus intéressants - mais en fait je n'ai enlevé que deux ou trois paragraphes. La visite de Macron en Chine incarne la valeur de l'autonomie stratégique : Éditorial du Global Times (...) Il convient de noter que diverses forces en Europe et aux États-Unis accordent une grande attention à la visite de M. Macron et exercent une influence dans différentes directions. En d'autres termes, tout le monde ne souhaite pas que la visite de M. Macron en Chine se déroule sans heurts et avec succès. Parmi les puissances occidentales, la France a relativement plus de points communs avec la Chine. Les points de vue de la Chine et de la France sur le soutien au multilatéralisme, au libre-échange et à la gouvernance mondiale sont cohérents, ce qui a contribué à maintenir une dynamique de développement stable dans les relations bilatérales depuis l'établissement des relations diplomatiques. La recherche d'un terrain d'entente tout en mettant de côté les différences et la poursuite d'une coopération mutuellement bénéfique sont les principaux thèmes des échanges entre la Chine et la France. Cela apporte non seulement des avantages durables aux peuples des deux pays, mais fournit également un exemple positif et une expérience précieuse aux autres pays occidentaux sur la manière de s'entendre avec la Chine. Aujourd'hui, à l'heure où la division et même la confrontation se profilent à l'horizon, la valeur de l'amitié entre la Chine et la France est encore plus grande. Dans un sens, il s'agit également d'une responsabilité à l'égard du monde. Le peuple chinois a toujours apprécié l'autonomie stratégique et l'esprit diplomatique indépendant dont la France a fait preuve dans un paysage international en pleine mutation. À l'époque, l'ancien président français Charles de Gaulle s'était engagé à mener une politique étrangère indépendante pour sauvegarder la souveraineté et l'indépendance nationales de la France. Aujourd'hui, nous pouvons également le constater chez le président Macron. Cependant, objectivement, il est devenu plus difficile pour les pays européens de mettre en œuvre l'"indépendance" et l'"autonomie". Cette fois-ci, Macron rencontre plus de pressions, de critiques et de questions dans le champ de l'opinion publique européenne et américaine que lors de ses précédentes visites. Ses efforts pour reconstruire la France et l'Europe en tant que "troisième voie" entre les États-Unis et la Chine ont été critiqués par certains comme étant "compromettants" avec la Chine. (...) Derrière l'opinion publique se cache une perception confuse et dépassée de la Chine, gravement déconnectée de l'époque. Certains Occidentaux ne peuvent se défaire du complexe de supériorité issu de l'histoire moderne, mais éprouvent un sentiment de perte et de manque de confiance engendré par la nouvelle ère. C'est pourquoi ils sont désireux d'adopter une attitude ferme face à la Chine, de peur d'être considérés comme "faibles". Cependant, cette "position dure" délibérée révèle le cœur d'une mentalité de faibles. Certains médias européens s'empressent de "critiquer sévèrement" ou de "mettre en garde" la Chine sur la question de l'Ukraine, ce qui ne leur permet pas de se placer dans la bonne position. Le véritable courage politique devrait se traduire par le fait de ne pas répondre à ces sentiments sociaux irrationnels, mais de les surmonter. Après tout, il n'y a pas de contradictions ou de différences fondamentales entre la Chine et la France, ni entre la Chine et l'Europe. La coopération entre les deux parties est bien plus importante que la concurrence, et le consensus est bien plus important que les différences. La dernière visite du président Macron en Chine remonte à 2019, lorsqu'il a assisté à l'Exposition internationale d'importation de la Chine à Shanghai et a personnellement fait la promotion des produits français. En 2018, il a également effectué une visite d'État en Chine. Lors de ces deux visites, Macron s'est principalement concentré sur la promotion de la coopération pratique entre la Chine et la France. Nous pensons que le voyage de trois jours cette fois-ci, sa troisième visite en Chine, sera tout aussi agréable, productif, fructueux et significatif que les deux précédents. L'efficacité de la diplomatie française dépendra de sa capacité à trouver une nouvelle voie d'égalité, de coexistence amicale et mutuellement bénéfique avec le monde non occidental, y compris la Chine. Il est clair pour tout le monde qu'être un vassal stratégique de Washington est une impasse. Faire de la relation Chine-France un pont pour la coopération Chine-Europe est bénéfique pour les deux parties et pour le monde. Ce texte sert bien sûr les intérêts de la Chine. Il n'en est pas moins intéressant, je trouve. La remarque sur la "mentalité de faibles", et sur sa véritable origine... est dure. Je soupçonne qu'elle n'est pas tout à fait fausse.
  10. Ce n'est pas une question glandulaire, c'est une question de distance. Si c'était l'Italie ou l'Espagne qui était attaquée et partiellement envahie, la France serait beaucoup plus active pour l'aider que nous ne le sommes pour l'Ukraine - et nous sommes déjà plus que modérément actifs. Seulement voilà, pour nous l'Ukraine c'est un pays à 2 000 km de Paris, pas le pays voisin comme ça l'est pour Varsovie. La raison pour laquelle l'Inde ne prend aucune mesure de guerre économique contre la Russie, et essaie plutôt de mettre à profit la situation pour développer la relation commerciale, n'a rien à voir non plus avec la taille des testicules. C'est juste que pour eux l'Ukraine c'est un pays à... 5 000 km de New Delhi. Donc l'Inde appelle à la paix - comme nous quand nous parlons de la guerre au Yémen ou en Ethiopie. La France pratique la guerre économique contre la Russie et envoie des armes avancées à l'Ukraine. Et la Pologne en plus de pratiquer la guerre économique... envoie tout ce qu'elle peut à l'Ukraine et double son budget militaire "Tout pour avoir la plus grosse armée de terre !"
  11. Pu-Tin ? Tiens ? Y a t il un rapport avec Tin-Tin, comme dans Je prends le même chemin ! Enfin d'abord une petite remarque sur cette réaction bien marquée de nos amis du gouvernement russe Je constate pas mal de messages des comptes Twitter pro-russes dans le sens de faire semblant de croire que Macron menacerait la Chine sur le ton "Éloignez-vous de la Russie sinon gare, y aura des conséquences !" Une évidente caricature et déformation de la véritable démarche franco-européo-, et j'ajouterais -germano et -italienne. Quoi qu'on pense du PdlR, qui peut imaginer qu'il soit assez stupide pour ça ? Cette déformation est naturellement intéressée. Sait-on jamais, et si Xi se montrait réceptif ? D'autant que le plan de paix chinois avait été adressé en avant-première à la fois à Berlin, Paris et Rome... il y a donc déjà eu aussi des signaux dans l'autre sens. Et si les Chinois ont quelque chose qui peut intéresser les Européens - leur puissante influence sur Moscou - les Européens ont aussi quelque chose qui peut intéresser les Chinois - leur faculté à ne pas suivre aveuglément les impulsions anti-chinoises de Washington. Pour des raisons différentes, gêne convergente de la part des plus pro-américains et des mieux OTAN-alignés. Si la guerre russo-ukrainienne débouchait sur une solution où la Chine participait activement, bref si la Chine se rapprochait des Européens voire devenait en quelque sorte aussi une puissance européenne (au sens où les Etats-Unis sont aussi une puissance asiatique)... ce serait très embarrassant pour Washington, autant que l'accord entre Riyad et Téhéran que Pékin a impulsé.
  12. Donc c'est M. Fu Cong qui a parlé. L'ambassadeur chinois auprès de l'UE. Et comment s'appelle celui qui dit que les déclarations à l'UE ne sont que rhétorique ? ... L'ambassadeur chinois auprès de la Russie, je veux dire
  13. Quoiiiii ? Ne sais tu pas que notre président s'appelle Nayib-Emmanuel Bukele Macron ?
  14. Le gouvernement prend une décision... inattendue et qui fera du bruit France : le gouvernement utilise le 49.3 pour imposer le Bitcoin comme monnaie ayant cours légal Hier soir, le gouvernement a surpris tout le monde en faisant usage de l'article 49.3 de la Constitution française pour faire du Bitcoin (BTC) une nouvelle monnaie nationale de la France. Cette décision inattendue a été prise sans aucun débat parlementaire ni consultation publique, et a immédiatement provoqué des réactions mitigées dans tout le pays. (...) Le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a salué cette décision historique comme étant « un pas important pour la France dans la modernisation de son économie ». Il a ajouté que le gouvernement avait travaillé en étroite collaboration avec les acteurs de l'industrie des cryptomonnaies pour s'assurer que cette transition se déroule sans accroc A mon sens, la NUPES risque d'appeler à une grève générale...
  15. Ça trolle sec à Francfort ... sur le siège de la BCE Les petits malins semblent bien s'être amusés hier soir...
  16. La formation par l'étranger ce sont des dizaines de milliers de soldats ukrainiens. Leurs effectifs sur le terrain c'est des centaines de milliers. Les Ukrainiens et les Russes sont d'accord sur un point : l'ennemi a au moins 5 fois plus de pertes qu'eux... La crédibilité, c'est autre chose. Un témoignage partiel à un endroit du front peut d'ailleurs être véridique au sens où le témoin dit ce qu'il croit être vrai. Mais d'une part la surestimation des pertes de l'ennemi est un grand classique ("J'en ai abattu 5 et on les a plus revus ! 5 ennemis en moins, chef !"... alors que 3 d'entre eux se sont en fait baissé et ont ensuite attaqué ailleurs), d'autre part un témoignage exact à un endroit du front à un moment donné n'est pas forcément généralisable. Enfin une grande partie des pertes doit être par artillerie... et les seuls témoins, les soldats qui ont assisté à la perte de leurs camarades, ne vont pas forcément se répandre sur les réseaux sociaux. C'est la différence avec les Russes, clairement. Ce qui ne résout ni les questions d'équipement, ni celles de l'entraînement. Oui. Et au-delà de la difficulté à reprendre les territoires occupés, le risque pour l'Ukraine ce sont les forces que la Russie entraîne pendant longtemps (une partie des mobilisés) et la montée en puissance de son industrie militaire pour les équiper. En somme le risque qu'au printemps ou à l'été ou plus tard - le peuple suit grosso modo, Poutine a du temps - l'armée russe ne reparte à l'offensive avec des forces nouvelles préparées à l'écart du front, en face de forces ukrainiennes qui sont progressivement usées par l'attrition (tout comme les forces russes, mais à partir d'une base plus petite)
  17. C'est possible. Ça l'était d'ailleurs déjà les dernières fois que le renseignement britannique a annoncé une nouvelle mobilisation russe. Qui sait, ça finira peut-être par devenir une réalité ? Les horloges cassées après tout indiquent l'heure juste deux fois par jour... L'Ukraine a parait-il réussi à passer de 200 à 700k pax dans son armée de terre, ceci à partir d'une population 4 fois inférieure à celle contrôlée par la Russie (Ukraine - Crimée - moitié du Donbass = 37 millions, Russie + Crimée + moitié du Donbass = 150 millions) Si la Russie décide une nouvelle mobilisation - c'est un si - ils devront effectivement résoudre ces problèmes. Mais ça devrait leur être moins difficile que ça ne l'a été à l'Ukraine. L'armée pro + la réserve active russes ça fait du monde... Et une partie des pertes au combat ne sont pas définitives : blessés légers, blessés plus lourds mais qui peuvent se remettre en quelques mois. L'armée russe c'est en effet de plus en plus des gens sans expérience militaire sérieuse. Mais c'est loin d'être exclusif. Et c'est à un moindre degré que l'armée ukrainienne, qui a subi des pertes équivalentes ou au mieux un peu moindres, mais à partir d'une base de soldats professionnels nettement plus petite. Toutes les évaluations sont sujettes à caution. Mais celle-là tout particulièrement : on parlait récemment de 150 à 180 000 pertes au total, y compris une bonne partie de gens qui s'en remettront et pourront éventuellement retourner sur le front.
  18. Absolument. La version MiG-29K permet même d'aller dire bonjour aux p'tits poissons. Même s'il est vrai que sur ce sujet Sukhoï fait jeu égal, le dernier déploiement en date du Kuznetsov - 2016-17 au large de la Syrie - ayant vu la perte et d'un Mig-29K et d'un Su-33 On dira ce qu'on voudra, mais ni Rafale ni F-18-E/F ne font aussi bien !
  19. Je vais être plus précis : les trois exemples que j'ai donné sont les trois seuls génocides reconnus par l'ONU. Qui défend davantage la mémoire et la compréhension de ce qu'est le crime spécifique de génocide que ne le fait l'Assemblée nationale française...
  20. C'est un détail, mais ce prétendu mot de Gagarine est apocryphe. Il ne l'a jamais dit. Gagarine était chrétien orthodoxe
  21. S'agit-il d'un chiffre basé sur des témoignages, à valeur donc essentiellement locale, et il faut alors poser la question de savoir si ces chiffres sont aujourd'hui, étaient à l'automne, vérifiés à d'autres endroits du front, ou pas. Ou s'agit-il de chiffres consolidés sur l'ensemble du front ?
  22. Je trouve ça dommage. L'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine ne devrait pas être un prétexte à adopter des résolutions qui déforment l'Histoire et déforment le sens des mots. Le Holodomor n'est pas un génocide - il n'y pas d'ambiguïté à ce sujet. C'est une politique ayant entraîné la mort par la faim de plusieurs millions d'Ukrainiens, mais ce n'est pas un génocide parce que l'élément le plus crucial de la définition du génocide est absent. La définition internationalement acceptée du génocide est rappelée par l'ONU, extraite de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. L'élément qui différencie le génocide des autres massacres est l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel Le Holodomor est une partie des hécatombes provoquées par la politique de collectivisation soviétique des années 1930, qui a provoqué la famine de 1931-1933 avec mort de 5 à 8 millions de personnes. Environ la moitié de ces personnes étaient des Ukrainiens, les autres étaient Russes, Kazakhs ou d'autres peuples. Le peuple le plus touché était les Kazakhs, davantage que les Ukrainiens. Lesquels étaient davantage touchés que les Russes parce que la production agricole était davantage chez eux. Les criminels qui ont conçu et exécuté cette politique ne visaient pas les Ukrainiens en tant que tels. Ils visaient les paysans riches - les Koulaks, et avoir une vache suffisait à faire de vous un Koulak. Et ne pas être Ukrainien, être par exemple Russe ou Kazakh, ne vous sauvait absolument pas ! Au contraire, face aux Nazis, ne pas être Juif ni Tsigane signifiait échapper à la Shoah. Face aux Jeunes Turcs, ne pas être Arménien signifiait échapper au massacre. Face aux extrémistes hutus, ne pas être Tutsi signifiait échapper au massacre. Ce sont là les trois exemples de génocide internationalement reconnus. Les criminels qui ont fait le Holodomor n'étaient d'ailleurs pas des suprématistes ethniques, mais des communistes. Les catastrophes démographiques qu'ils ont provoquées sont une partie et un exemple des catastrophes démographiques et des famines provoquées par les communistes - l'exemple le plus meurtrier est celui des maoïstes qui provoquèrent la Grande famine chinoise de 1959-1961, au bilan diversement estimé entre 15 et 55 millions de morts On dit que "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du Monde". Le problème à qualifier de génocide un crime qui ne l'était pas, c'est que l'on perd de vue la spécificité de ce qu'est un génocide. Et il y a pourtant des raisons de ne pas la perdre de vue... Si on a créé le mot "génocide", c'est parce qu'à la découverte de la Shoah la conviction s'est répandue que c'est un mal spécifique qui était apparu. Mal qui a été ensuite reconnu a posteriori dans le génocide arménien. Mal qui a été aussi reconnu dans l'extermination des Tutsis du Rwanda en 1994. Ce mal est spécifique. Ne changeons pas sa définition pour la commodité du moment. Il y a d'ailleurs assez d'arguments pour dire que l'invasion russe est criminelle, sans avoir besoin de déformer l'Histoire pour cela. Les votes à l'Assemblée sont assez déprimants Nous avons donc 168 personnes qui se trompent, 2 personnes qui ont raison... et 407 faiblards
  23. Extension du conflit indo-pakistanais au Royaume-Uni ! L'Inde et le Pakistan se sont fait trois guerres à grande échelle entre 1947 et 1971, plus un conflit plus limité à Kargil en 1999 et d'autres affrontements de frontière. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce conflit menace de s'étendre à l'île de Grande-Bretagne ! En effet, Humza Yousaf va devenir le dirigeant de l'Ecosse. Un dirigeant indépendantiste. Yousaf est d'ascendance pakistanaise. Quant au dirigeant britannique Rishi Sunak - d'ascendance indienne - selon son porte-parole (Il) se réjouit de travailler avec M. Yousaf, mais n'autorisera pas la tenue d'un nouveau vote sur l'indépendance Rappelons que le grand-père de Charles III le roi d'Angleterre actuel c'est-à-dire Georges VI était à ses heures perdues... Empereur des Indes. The times, they are a'changing... Ah ben non en fait, c'est déjà bien changé !
  24. C'est une interprétation possible oui. Autre option, l'algorithme a fait son choix, le robot affiche "UKR = USA" parce qu'il est devenu pro-russe
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