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AIR-DEFENSE.NET

Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. A la source, voici les déclarations du MinDéf russe Le matin du 14 mars de cette année. au-dessus des eaux de la mer Noire dans la région de la péninsule de Crimée, le contrôle de l'espace aérien des forces aérospatiales russes a enregistré le vol d'un véhicule aérien sans pilote américain MQ-9 en direction de la frontière d'État de la Fédération de Russie. Le vol du véhicule aérien sans pilote a été effectué avec les transpondeurs éteints, violant les limites de la zone du régime temporaire d'utilisation de l'espace aérien, établi dans le but de mener l'opération militaire spéciale, communiquée à tous les utilisateurs de l'international l'espace aérien et publiée conformément aux normes internationales. Afin d'identifier l'intrus, des chasseurs des forces de défense aérienne en service ont décollé. À la suite de manœuvres brusques vers 9 h 30 (heure de Moscou), le véhicule aérien sans pilote MQ-9 est entré en vol incontrôlé avec perte d'altitude et est entré en collision avec la surface de l'eau. Les chasseurs russes n'ont pas utilisé d'armes aéroportées, ne sont pas entrés en contact avec le véhicule aérien sans pilote et sont retournés en toute sécurité à leur aérodrome de base. L'une des deux parties, Etats-Unis et Russie, ment. Voire les deux...
  2. J'y vais de ma petite théorie du complot. Peut être que le Su-27 a tout simplement abattu le Reaper. Au canon de 30 mm, ça ne serait pas bien difficile, et plus sûr que de jouer à touche touche avec l'hélice. Le Pentagone ne donnerait une version édulcorée que pour justifier le refus de toute escalade. Dans ce scénario, Moscou signifierait de manière dure son déplaisir face au soutien américain en renseignement à l'Ukraine. Ce n'est bien sûr qu'un scénario.
  3. Le Guardian britannique rapporte la même info Un avion de chasse russe Su-27 est entré en collision avec un drone militaire américain au-dessus de la mer Noire, provoquant l'écrasement du drone, selon l'armée américaine. Le drone américain MQ-9 Reaper et deux SU-27 Flanker effectuaient une opération de routine dans l'espace aérien international lorsque l'un des avions russes a intentionnellement volé devant le drone sans pilote et y a déversé du carburant, selon un responsable américain au fait de l'incident. Oui. Au moins c'est une agression avec du carburant... Ce n'est pas la poubelle que le Su-27 a déversé sur le passage du Reaper, ça aurait été carrément moche
  4. Tucker Carlson, journaliste de droite vedette aux Etats-Unis, a envoyé un questionnaire aux candidats potentiels à l'investiture républicaine sur leur position vis-à-vis de l'Ukraine. Huit d'entre eux ont répondu, dont l'ancien président Trump, l'ancien vice-président Pence et De Santis le gouverneur de Floride dont l'étoile monte. Même s'il y a souvent une distance entre les positions de campagne et la politique effective... la tendance est forte et claire ! A l'exception de Pence et dans une moindre mesure de Scott et Christie - mais est-ce eux qui ont les meilleures chances ? - la majorité des potentiels candidats républicains pour 2024 et notamment les deux poids lourds De Santis et Trump veulent sévèrement limiter l'aide américaine à l'Ukraine. ==>Si cette guerre continue au-delà de 2024, l'Ukraine court un fort risque de perdre le plus clair du soutien militaire et économique américain dès 2025 Voici le fil Twitter détaillé avec le texte complet des réponses des différents candidats potentiels Quelques extraits notables (c'est très partiel) Trump : Dites à l'Ukraine qu'elle ne recevra plus guère d'argent de notre part, à moins que la Russie ne continue à poursuivre la guerre. Le président doit rencontrer chaque partie, puis les deux parties ensemble, et trouver rapidement un accord. Cela peut se faire facilement si le président est le bon. (...) Il faudrait voir quelle est la direction prise par la Russie. Je veux qu'ils s'arrêtent, et ils le feront, en fonction de celui qui transmettra ce message. De Santis : Les États-Unis ont de nombreux intérêts nationaux vitaux - assurer la sécurité de leurs frontières, résoudre la crise de l'état de préparation de leur armée, assurer la sécurité et l'indépendance énergétiques et contrôler la puissance économique, culturelle et militaire du parti communiste chinois - mais s'empêtrer davantage dans un conflit territorial entre l'Ukraine et la Russie n'est pas l'un d'entre eux. Le financement de ce conflit par l'administration Biden, sous la forme d'un chèque en blanc, "aussi longtemps qu'il le faudra", sans objectifs définis ni obligation de rendre des comptes, détourne l'attention des défis les plus pressants de notre pays. Pence : Lorsque les États-Unis soutiennent l'Ukraine dans sa lutte contre Poutine, nous suivons la doctrine Reagan et nous soutenons ceux qui combattent nos ennemis sur leurs côtes, afin que nous n'ayons pas à les combattre nous-mêmes. Il n'y a pas de place pour les apologistes de Poutine au sein du parti républicain. (...) Quiconque pense que Poutine s'arrêtera à la frontière de l'Ukraine n'admet pas la réalité de ce qu'il est. Nous devons être lucides sur la menace russe : la Géorgie, la Crimée et l'Ukraine sont simplement en tête de liste pour Poutine, ce ne sont pas les seuls pays qu'il vise. (...) Malheureusement, l'administration Biden a ralenti l'aide à l'Ukraine, chaque réponse a été trop lente, qu'il s'agisse de fournir des renseignements à l'Ukraine, de marteler la Russie de sanctions ou de fournir des équipements militaires et des avions de combat à l'Ukraine. Ramaswamy : Je crois en l'Amérique d'abord 2.0, et nous devrions enfin amener les Européens à l'Europe d'abord 1.0. Nous sapons activement cet objectif en offrant une aide sans limite à l'Ukraine (...) Je pense que les faits en janvier 2025 pourraient être très différents de ce qu'ils sont aujourd'hui. Mais permettez-moi d'être clair : si j'étais président à l'heure actuelle, je limiterais tout nouveau financement ou soutien à l'Ukraine. L'Ukraine ne figure pas parmi les cinq premières priorités de la politique étrangère américaine à l'heure actuelle, et pourtant, le simple fait de s'interroger sur l'efficacité de l'argent que nous avons dépensé pour la guerre ou peut-être même de prolonger la guerre est perçu comme un manque de loyauté Noem : Ce combat devrait être celui de l'Europe, pas le nôtre. Nous ne devrions pas gaspiller l'argent des contribuables au risque d'une guerre nucléaire. (...) Nous avons déjà dépassé nos limites dans nos largesses à l'égard de l'Ukraine. Et le gouvernement ukrainien n'est pas composé d'anges - il a une longue histoire de scandales de corruption, et les nouvelles récentes indiquent que ce problème est toujours d'actualité. Le gouvernement fédéral se rapproche des 200 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. Au cours des cinq dernières années, nous n'avons pas dépensé autant pour protéger nos frontières. Nous devons nous demander si nous devons soutenir un régime corrompu à notre propre détriment financier Abbott : La politique étrangère de chèque en blanc du président Biden en Ukraine n'a suscité que moquerie et dédain de la part de nos adversaires et a détourné des fonds destinés à répondre à des besoins essentiels aux États-Unis. Lancer de l'argent à l'Ukraine sans responsabilité ni objectif est clairement un échec Scott : Quel est l'intérêt vital de notre nation en Ukraine ? Et cela devrait commencer par la dégradation de l'armée russe, qui est dans notre intérêt vital national. En outre, nous n'allons pas nous contenter de dégrader l'armée russe. Nous allons devoir rendre compte de chaque dollar dépensé Christie : Notre objectif est d'aider suffisamment l'Ukraine pour lui permettre de vaincre les forces russes et de restaurer sa souveraineté. Il ne s'agit pas d'un changement de régime en Russie, mais du respect de la souveraineté des nations libres. Il s'agit également d'une guerre par procuration menée par la Chine, alliée de la Russie, contre les États-Unis. Compte tenu de l'aide apportée à la Russie et de l'action récente de la Chine au Moyen-Orient, il serait naïf d'y voir autre chose qu'une agression chinoise
  5. Il y a un point d'Histoire qui est peut-être utile pour comprendre cette position rigoureuse, ce sont les exportations d'armes de la Suisse pendant la seconde guerre mondiale. Voici le rapport d'une commission suisse sur le sujet (version française) Selon des statistiques douanières évaluées pour la première fois, la Suisse a exporté entre 1940 et 1944 des armes, des constituants d’armes et des munitions pour un montant de 751 millions de francs, soit 10,6% des exportations totales durant ces cinq années (tableau 24). Si l’on y ajoute les exportations de fusées mécaniques à temps pour au moins 228 millions de francs (tarif douanier 948a, tableau 23) et d’optique militaire pour quelque 38 millions de francs (tarif douanier 937, tableau 13), on constate que ces exportations ont atteint plus d’un milliard de francs, soit 14,3% des exportations totales durant cette période. (...) Entre 1940 et 1944, 84% des exportations suisses d’armes et de munitions étaient destinées aux pays de l’Axe, 8% aux Alliés et 8 % aux pays neutres Tous les pays commettent des erreurs, voire ont dans leur passé des choses pas très reluisantes. La meilleure réaction est alors de faire le nécessaire pour éviter de recommencer. C'est peut-être une partie de la motivation du Conseil fédéral suisse pour appliquer une version de la neutralité disons un peu plus rigoureuse (c'est pas très dur ) que pendant la seconde guerre mondiale. Du point de vue de la manière de s'exprimer cependant, le président de la Confédération helvétique Alain Berset ne s'y est peut-être pas très bien pris ... Dans un entretien publié le 12 mars, non content de dénoncer une "frénésie guerrière", il a sorti cette magnifique trouvaille "Les armes suisses ne doivent pas être utilisées dans des guerres" Evidemment, les rieurs peuvent s'en donner à cœur joie ...
  6. Prigojine fait une déclaration surprenante. C'est le moins qu'on puisse dire ! M'est avis qu'à un certain moment, Poutine va perdre patience...
  7. Si je prends au premier degré la taille d'une balle de tennis, celle du Palais Bourbon et celle de l'océan Atlantique, j'obtiens une distance maximale de 800 mètres pour parvenir à détecter un SNLE français. C'est peu, effectivement. Surtout que ledit SNLE a ses propres moyens détection, il est en position de s'éloigner pour échapper à la détection. Ou en temps de crise ou guerre de tirer le premier
  8. C'est une question en grande partie d'hégémonie culturelle je dirais... Et aussi - surtout ? - une question militaire. Ça ce n'est pas Oncle Ben qui le dirait, mais plutôt Oncle Biden... Et Oncle Xi... Et Oncle Poupoute n'est certes pas en reste Et Oncle Napo en son temps n'aurait pas dit le contraire. Et quelques autres. Quant à Tonton Charles il exprimait cela avec une formule bien sentie, format Rome ancienne, le genre dont il avait le secret.
  9. Ben la même chose que pour New York, qui doit être rendue aux Lenape le peuple amérindien originel de l'endroit. Je ne comprends même pas que tu poses la question ? Plus sérieusement, la meilleure règle en la matière est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes... Mais elle est quand même loin d'être parfaite, car cela pose la question de qui est un peuple et qui ne l'est pas ...
  10. L'extrait qui va bien Hmmm faut que tu révises ton latin... En fait ça veut dire : "Y a six vis dans un Parabellum"
  11. Il ne faut pas en rester aux préjugés. Les Anglais savent aussi faire de l'élégance et du bon goût. Exemple le Buccaneer, avion britannique de l'époque du Mirage III. On ne peut qu'admirer la silhouette fine et élégante ... Sinon, on a des nouvelles du montage décidé pour AUKUS. Ce sera finalement cinq Virginia de seconde main quelque part dans la décennie 2030. - Les navires seront acquis à un prix qui sera défini par les Etats-Unis, mais qui sera inférieur aux 6,2 à 7,2 milliards US$ d'un bateau neuf (nouvelle estimation avec augmentation du prix) - L'Australie contribuera également aux coût de l'augmentation de la capacité de production des chantiers navals américains de 2 à 5 navires par an - A plus long terme des SNA "spécifiques AUKUS" seront construits en Australie, avec une participation britannique et les Etats-Unis fournissant notamment la propulsion nucléaire. Le calendrier n'est pas précisé, sinon que le programme durera au total "plus de 40 ans". Il est donc prévu que le 8ème de ces SNA spécifiques entrerait en service quelque part entre 2060 et 2070 Quelques points rapidement : - Le calendrier des SNA spécifiques contruits en Australie pourrait être quelque peu délicat... car les 5 Virginia de seconde main n'auront pas forcément un très grand potentiel, et il s'agira pour Canberra de mettre en service ces nouveaux SNA assez rapidement pour remplacer les anciens Virginia - Comme prévu, les Britanniques ont un rôle surtout décoratif - rien pour les Virginia évidemment, quant aux SNA futurs si on se souvient qu'ils n'avaient pu mettre en service leurs Astute que grâce à une aide américaine... il est probable qu'ils n'auront pas une grande part non plus - En revanche, les Australiens se font moins avoir que je ne l'aurais craint. Il y a une solution intérimaire sérieuse - qui leur coûtera cher, mais c'était évident - qui permettra d'éviter les ruptures de capacité après le retrait des Collins. Et les futurs SNAs seront construits chez eux, même si bien sûr la propulsion nucléaire restera US-only
  12. Mais... Euh... A toute faute miséricorde, non ? Et un weekend de tranquillité et repos non forumesque, suivi d'un retour lundi prochain frais et dispo, est ce que ça ne le ferait pas tout aussi bien ?
  13. Le Pentagone bloque le partage avec le tribunal de La Haye des preuves d'éventuels crimes de guerre commis par la Russie WASHINGTON - Le Pentagone empêche l'administration Biden de partager avec la Cour pénale internationale de La Haye les preuves recueillies par les agences de renseignement américaines sur les atrocités commises par la Russie en Ukraine, selon d'anciens et d'actuels responsables informés de la question. Les chefs militaires américains s'opposent à l'idée d'aider la Cour à enquêter sur les Russes parce qu'ils craignent de créer un précédent qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites contre des Américains. Le reste de l'administration, y compris les agences de renseignement et les départements d'État et de la justice, est favorable à la remise des preuves à la Cour, ont indiqué ces responsables. En décembre, le Congrès a modifié les restrictions légales qui pesaient depuis longtemps sur l'aide américaine à la Cour, autorisant les États-Unis à participer aux enquêtes et aux éventuelles poursuites liées à la guerre en Ukraine. Mais au sein de l'administration Biden, un différend politique sur la question de savoir s'il faut le faire continue de se dérouler à huis clos. (...) De nombreuses démocraties ont adhéré à la Cour pénale internationale, y compris de proches alliés des États-Unis comme la Grande-Bretagne. Mais les États-Unis ont longtemps gardé leurs distances, craignant que le tribunal ne tente un jour de poursuivre des Américains. Les administrations des deux partis ont également estimé que la Cour ne devait pas exercer sa compétence sur les citoyens d'un pays qui n'est pas partie au traité, comme les États-Unis et la Russie, même lorsque les crimes de guerre présumés ont lieu sur le territoire d'un pays qui a signé le traité, comme l'Ukraine et l'Afghanistan. (...) Une disposition relative à la Cour pénale internationale incluse dans l'important projet de loi de finances adopté par le Congrès à la fin du mois de décembre, n'a guère retenu l'attention à l'époque. Cette disposition était pourtant importante. Alors qu'il est toujours interdit au gouvernement américain de fournir des fonds et d'autres formes d'aide à la Cour, le Congrès a créé une exception qui lui permet d'aider "les enquêtes et les poursuites engagées contre des ressortissants étrangers en rapport avec la situation en Ukraine, notamment pour soutenir les victimes et les témoins". En somme, le Congrès américain a créé une exception limitée à la règle d'interdiction d'aider la CPI, valable seulement pour le cas de l'Ukraine. Mais le Pentagone craint toujours que cette exception puisse être utilisée par la suite pour concéder à la CPI un droit de regard quelconque sur les opérations militaires américaines, c'est pourquoi il bloque.
  14. Merci pour le témoignage. C'est dommage que BHL n'ait pas été avec toi... Pour ce qui est de faire des grands discours sur la liberté, la démocratie etc etc. il n'est certes pas le seul, mais il est un certain "type", on pourrait presque dire un étalon de mesure. J'imagine que tu devais être à peu près à un déci-BHL au pire du pire, peut-être seulement un centi- voire milli-BHL. Mais ça suffit déjà à rendre maussade
  15. Selon ce tweet, l'une des cibles des Kinjal à Kiev était la centrale électrique N°5, l'une de celles qui dessert la capitale ukrainienne (pas la plus puissante cependant, qui est la centrale Trypilska) A voir les lieux sur Google Maps, ça semble avoir la même configuration en effet. Je me demande si la Russie n'est pas en train de "passer à la vitesse supérieure" pour la mise hors service du réseau électrique ukrainien, en ciblant les centrales elles-mêmes, plutôt que les installations de transport d'électricité qui étaient l'essentiel des cibles précédemment ? Si c'est le cas, ce serait une escalade de plus ...
  16. Les bombardements périodiques du réseau électrique semblent insuffisants pour supprimer totalement l'alimentation électrique en Ukraine, mais ils suffisent à la maintenir à niveau bas - avec des effets économiques en cascade j'imagine. Ce qui est nouveau, ce sont ces 6 Kinjal qui ont frappé Kiev. Il y avait donc là des cibles que la Russie voulait détruire à coup sûr, au prix de l'utilisation de missiles peu nombreux et chers. Les rares fois que la Russie a utilisé le Kinjal, c'était d'ailleurs une poignée de missiles, au maximum trois à la fois... cette fois-ci c'est plus sérieux.
  17. J'ai cherché à nouveau les références que j'avais citées de mémoire. Wikipédia n'est certes pas parole d'Evangile, mais c'est tout de même plutôt fiable et dans ce cas sourcé. Voilà leur récapitulatif des pertes sur le Front de l'Est. En résumé : - Axe (essentiellement Allemagne) 4,4 millions de tués et disparus + 0,8 million morts en captivité - Alliés (essentiellement Union soviétique) 6,9 millions de tués et disparus (hors partisans irréguliers) + 3,3 millions morts en captivité Hors prisonniers maltraités et massacres à grande échelle de civils, on est sur un rapport de 1 contre 1,5 environ. Une différence réelle, mais pas du tout écrasante, dans les pertes subies et infligées. Pour comparer, on peut citer les pertes militaires de la première guerre mondiale, tous belligérants confondus (donc beaucoup plus "moyennés" évidemment) qui s'établissent à 4 millions de tués chez les Puissances centrales et 5,7 millions chez les Alliés, soit un rapport de 1 contre 1,4 environ. Pas très différent du Front de l'Est pendant la guerre mondiale suivante donc - du moins en ce qui concerne les pertes militaires, pour les pertes civiles c'est très différent car la première guerre mondiale n'a pas vu de génocides et massacres à très grande échelle, parce que le nazisme n'existait pas encore. Sur le risque, à mon avis très important, que la Russie gagne cette guerre c'est-à-dire "éteigne" la souveraineté ukrainienne, on est d'accord. Je n'ai pas assez de connaissances pour comparer les talents militaires respectifs des généraux russes et ukrainiens d'aujourd'hui avec ceux de leurs prédécesseurs d'il y a 80 ans, donc je préfère ne rien en dire
  18. Tu peux garder le silence. Assure-toi simplement d'éviter toute absence illégale. Surtout avec Von Ungern-Sternberg dans les parages
  19. Tout cela rappelle agréablement Corto Maltese en Sibérie
  20. On rigole, on rigole, mais en fait le drame a été évité de justesse ! Fort heureusement, le seul spectateur, un journaliste, était installé à l’autre bout de la salle, à l’opposé de l’endroit où la bombe avait été déposée. Il ne souffre que de quelques contusions et de violents maux de tête, ces derniers étant plutôt dûs, selon lui, « aux vingt minutes du film » qu’il a eu le temps de visionner. Le drame a été évité de justesse car, selon le projectionniste « il y avait le double de spectateurs lors de la séance précédente.» Tu veux dire que le doute était couché ? (Equipe First Degree, toujours prêt !)
  21. Stephen Kotkin fait des déclarations intéressantes mais... maîtrise t il son sujet ? 1. Les 27 millions de Soviétiques tués pendant la 2ème guerre mondiale étaient essentiellement des civils, à cause de la politique d'occupation de nature génocidaire du Reich contre les peuples slaves, qui dans l'idéologie nazie étaient la deuxième cible, juste derrière les Juifs. Environ 3 millions des militaires tués l'ont été dans les camps de prisonniers, où ils étaient exterminés à petit feu, à la différence de leurs camarades français ou néerlandais, toujours à cause du racisme antislave des Nazis. Les militaires soviétiques tués au combat étaient 7 à 8 millions, ce qui est évidemment énorme, mais assez comparable aux 4 à 5 millions de soldats de l'Axe tués au combat ==>Il n'y a pas de spécificité stalinienne ni russe à accepter un "hachoir à viande". Il y a d'une part le racisme antislave exterminateur des Nazis, d'autre part la dureté extrême des combats, vérifiée pour les deux camps 2. Les démocraties ne font pas de guerre "hachoir à viande" ? Kotkin a t il entendu parler de la première guerre mondiale, sait-il ce qu'étaient les pertes françaises ou britanniques dans cette guerre ? Bien sûr, ni France ni Grande-Bretagne n'ont fait intentionnellement cette guerre, c'est Allemagne et Autriche-Hongrie qui l'ont déclenchée... mais c'est tout aussi vrai de l'URSS qui s'est vu imposer la guerre le 22 juin 1941 ! ==>Il n'y a pas de facteur spécifique "nature du régime politique" dans la dureté d'une guerre. Démocraties comme dictatures peuvent mener des guerres très meurtrières 3. Kotkin imagine un traité de paix où la Russie accepterait que l'Ukraine entre en partenariat de sécurité dans l'OTAN ou avec les Etats-Unis. Il a raison de dire qu'il s'agirait d'une victoire ukrainienne, mais réalise t il à quel point ? Forcer l'Ukraine à un traité de neutralité est l'objectif N°1 de la Russie dans cette guerre - même si de toute évidence pas le seul. Si on veut imaginer que l'Ukraine impose à la Russie de renoncer à cet objectif, pourquoi alors ne pas imaginer que Kiev arrive à faire accepter à Moscou la reconquête de la Crimée, comparativement (un peu) moins inacceptable ? ==>Il n'y a pas de traité de paix laissant ouverte l'option de "garanties" occidentales pour l'Ukraine hors le scénario d'une victoire militaire totale de Kiev Heureusement qu'il est précisé que Kotkin est historien... je n'aurais pas deviné ! Ça devrait aller sans le dire... mais ça va mieux en le disant Le G20 est la bonne instance. On y trouve : - Les 15 nations les plus puissantes économiquement (étant donné que l'Espagne est "invitée permanente") - Les 4 BRICS - Les 5 membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU et les 6 principales puissances nucléaires - Les 4 pays les plus peuplés Il totalise 80% de l'économie mondiale et les deux tiers de la population Le G7... je ne sais pas à quoi ça sert, franchement. Un "club de riches" et d'amis des Etats-Unis, au mieux c'est inutile, au pire ça énerve dans le Grand Sud - c'est un argument supplémentaire dans le dossier de l'arrogance, réelle et / ou supposée, des pays riches - et il vaudrait mieux arrêter les frais tout de suite
  22. Dans le cas de Caesar et autres Mistral, il s'agit d'engins parfaitement au point et éprouvés, avec une chaîne de production fonctionnelle. Augmenter le rythme de production - tripler pour les Caesar de 2 à 6 par mois - dans ces conditions est déjà une belle performance. Accélérer la mise au point finale d'un prototype et la création de sa chaîne de production ? C'est autre chose. On verra, mais dans ce genre de circonstances je craindrais plutôt de perdre du temps en voulant aller trop vite, en sautant les étapes... et en générant des problèmes imprévus. On peut toujours imaginer que les informations publiques soient fausses, afin de tromper l'adversaire. A voir, là aussi. Si c'est faux, alors la réalité pourrait être plus courte... ou plus longue. Le Hrim-2 a l'air d'un engin intéressant en effet. Même s'il semble avoir été encore au stade du prototype en 2021, on peut imaginer effectivement qu'il ait été porté en urgence au stade opérationnel, peut-être avec aide technique, du moins avec financement étranger. Ce n'est cependant pas le même besoin que l'artillerie type M31 GMLRS (80km) / GLSDB (150km). Les M31 sont de calibre 227 mm et pèsent 300 kg, un camion HIMARS en transporte 6, on parle de munitions relativement chères et rares, mais pas du tout au même degré qu'un missile balistique courte portée comme le Hrim-2 dont la masse est 3 tonnes. Bref, si le Hrim-2 est au point, l'Ukraine pourra peut-être répéter périodiquement les explosions à Saki et Belbek, mais ça ne permettra pas le genre de campagne prolongée et systématique - la même intensité de feux - que les M31, peut-être l'année prochaine les GLSDB, rendent possible.
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