Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Alexis

Members
  • Compteur de contenus

    16 770
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    275

Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Il "devra" y avoir une telle explication seulement dans un seul cas. Sinon, l'explication sera inutile Si l'Ukraine remporte la guerre, c'est-à-dire si la Russie finit par se décourager de sa guerre pour subjuguer l'Ukraine (au bout de combien d'années de combats infructueux et d'un front qui ne s'affaisse toujours pas ?), alors il subsistera après la fin de la guerre un Etat ukrainien souverain et indépendant, dont il sera possible de discuter de son entrée dans l'UE (qui ne sera pas forcément plus simple ni plus rapide que celle d'autres pays, Belgrade toujours dans la salle d'attente après avoir été reconnu candidat en 2012 vous salue bien) Dans l'autre cas, c'est-à-dire si l'Ukraine ne parvient pas à tenir le front envers et contre tout pendant des années encore, ceci avec le seul soutien militaire que les autres pays européens voudront bien lui fournir et continuer à lui fournir des années durant - puisque le soutien militaire américain se termine très bientôt - l'UE refusera très probablement d'envisager l'intégration de l'Etat ukrainien croupion sous influence directrice de Moscou qui résulterait de la guerre J'ai vraiment l'impression que trop de bande passante est utilisée à parler de ce que nous ferons après avoir tué l'ours, et combien nous allons vendre sa peau...
  2. Raaaaah ! Tu m'as devancé d'un quart d'heure ! Non, hélas, je ne suis pas surpris. Lavrov a raison sur un point : il s'agit d'un simple "rappel". Rien de tout cela n'est nouveau. Moscou n'a jamais changé de discours, ni en propagande interne ni externe
  3. C'est précisément le seul véritable moyen de pression dont dispose l'Amérique sur la Russie, et celui que Washington n'utilisera certainement pas L'objectif américain est de mettre fin à l'engagement des États-Unis dans cette guerre, en aucun cas de le faire perdurer, sans parler de l'approfondir
  4. Très intéressant, merci La citation complète de Trump est plus éclairante "Il n'y avait aucune raison pour que Poutine tire des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours", a écrit M. Trump. « Cela me fait penser qu'il ne veut peut-être pas arrêter la guerre, qu'il ne fait que me balader, et qu'il doit être traité différemment, par des »sanctions bancaires« ou des »sanctions secondaires« ... ». Trop de gens meurent !!!" Le problème dans la notion de "traiter différemment" Poutine est quels moyens de pression au juste Trump pourrait il utiliser Le président américain n'est pas très loin d'être à poil sur le sujet, et le président russe le sait
  5. Remarque pertinente d'Olivier Kempf La photo de Trump et Zelensky, sur leurs chaises, dans la basilqiue Saint-Pierre, constitue une mise en scène évidente devant laquelle on ne s'extasiera pas. Chacun veut montrer en effet qu'il aura fait tous les efforts pour "trouver la paix" mais que s'il n'y est paq arrivé, c'est la faute de l'autre. Quand on est sérieux, on ne négocie pas devant les caméras, surtout dans de telles circonstances. L'image est belle mais qu'elle ne vous abuse pas : en fait, elle dit tout le contraire de ce qu'elle veut montrer
  6. Entretien Trump-Zelensky au Vatican ... Je me demande qui se confesse à qui ?
  7. Le président américain le dit : "Vladimir, ARRETE !"
  8. C'est Duda qui disait récemment que le déploiement d'armes nucléaires françaises en Pologne oui on prend, les armes nucléaires américaines (s'ils changent d'avis) on prend aussi... il prend tout. Ce qui est d'ailleurs logique. Les Polonais semblent très conscients de la menace à terme pas si lointain sur leur pays Tusk quant à lui d'une part est ouvert à tout cela, d'autre part a annoncé le 7 mars que la Pologne développera des armes nucléaires. Ce qui même dans le meilleur des cas prendra pas mal de temps, et une solution est nécessaire pour faire la soudure Nous aussi dans les années 1950 et au début des années 1960 nous étions bien contents que les Américains soient en France pour "faire la soudure"
  9. Je me demande si Pékin ne se fait pas un peu plaisir au passage, ils sont presque en train de troller Elon Musk a évoqué des « problèmes d'aimants », des pièces industrielles fabriquées à partir de terres rares que Pékin exporte désormais au compte-goutte. « Nous sommes en train de régler cela avec la Chine. J'espère que nous obtiendrons une licence pour utiliser les aimants de terres rares », a précisé le dirigeant, qui est également conseiller à la Maison-Blanche. « La Chine veut avoir la garantie que ceux-ci ne sont pas utilisés à des fins militaires, ce qui, évidemment, est le cas. Ils vont juste dans un robot humanoïde. » Des pays sourcilleux pour qu'on leur apporte la preuve que tel de leurs produits exportés n'est pas utilisé à des fins militaires - et vous allez signer ceci, et nous donner telle information, et encore ça etc. - c'était jusqu'ici plutôt les pays occidentaux. Les Etats-Unis notamment La Chine est en train de leur (Américains) voire de nous (Occidentaux) rendre la monnaie de notre pièce Que ce soit à partir de technologies importées ou de technologies développées localement (je suppose un mix des deux), la Chine a su construire une position de quasi-monopole sur certaines terres rares bien choisies. Extrait de l'article posté par Pic de la Mirandoil : Il va falloir se poser des questions très concrètes, et surtout prendre des actions déterminées construire des filières autonomes, pour chacune de ces matières premières stratégiques. Idéalement à partir d'extraction réalisée en Europe, sinon au minimum dans des Etats non européens "amis" Ou bien, autre option, se résigner à n'être qu'un ballon que la Chine, un jour la Chine et les Etats-Unis quand ils auront créé leurs propres filières, font rebondir
  10. Le Times l'affiche clairement, le Royaume-Uni pourrait renoncer à envoyer des milliers de soldats en Ukraine Des sources britanniques ont déclaré qu'il avait été jugé « trop risqué » d'envoyer des forces terrestres en raison du risque d'élargissement du conflit en cas d'échec de l'accord de cessez-le-feu avec la Russie. (...) Une source impliquée dans les discussions sur une « coalition de volontaires » a déclaré à propos des plans pour une force de dizaines de milliers de soldats au sol : « Les risques sont trop élevés et les forces inadaptées à une telle tâche. « C'est ce qu'a toujours pensé le Royaume-Uni. C'est la France qui voulait une approche plus musclée ». (On appréciera au passage la justification mise en avant "C'est trop dangereux, la Russie pourrait faire un truc". C'est l'état d'esprit de la FINUL au Liban, qui ne fait rien ni contre le Hezbollah ni contre Israël, et est réduite à compter les coups, quand ce n'est pas à en prendre) Je traduis : Londres a décidé de tenir compte du fait que la protection américaine qu'ils exigeaient pour tout déploiement britannique en Ukraine ne sera pas mise en place. Ou du moins de cesser de faire semblant d'y croire. Et de l'afficher Je continue la traduction : la France reste à ce jour le seul pays vraiment "européen" pour ce qui est de la défense, c'est-à-dire le seul qui croie à une défense coordonnée autonome des pays européens par eux-mêmes. Le seul qui croie en fait qu'il soit possible d'envisager une action de force européenne autonome, sans le soutien des Etats-Unis La France a-t-elle la force nécessaire pour la mettre en place à elle seule ? Dépensons-nous 8% du PIB dans la défense depuis dix ans, avec une armée de plus d'1 million d'hommes, la plus puissante du continent, Russie incluse ? Non. Nous ne sommes pas la France de Napoléon III, sans parler de celle de son oncle. Nous ne pouvons rien faire de vraiment sérieux sauf en coordination avec d'autres. Et les autres ne veulent pas. En fait, refusent mordicus de l'envisager On peut toujours argumenter et tenter d'entraîner les autres, bien sûr. On l'essaie depuis soixante ans et on n'est arrivé nulle part, certes, mais "ça finira bien par marcher" ? Grâce à la force de conviction de Paris à lui seul ? ... Bien sûr que non ! Fort heureusement, c'est Washington lui-même qui veut maintenant entraîner les pays européens à faire cela Et Washington a probablement davantage de chances d'y parvenir que nous (... enfin j'espère) Hegseth demande aux alliés de l'OTAN de prendre en charge la sécurité de l'Europe Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a appelé aujourd'hui les pays alliés de l'OTAN à (...) prendre l'initiative d'assurer la sécurité (...) de l'Europe JD Vance : Mon message à l'Europe L'Amérique ne veut pas d'un continent vassal « Il n'est pas bon pour l'Europe d'être le vassal permanent des États-Unis en matière de sécurité. (...) Le message de M. Vance au continent, dit-il, est le même que celui délivré par Charles de Gaulle au plus fort de la guerre froide, lorsque le président français insistait sur une bonne dose d'indépendance vis-à-vis de Washington De Gaulle n'a certes jamais réussi à se faire entendre des autres pays européens, mais c'est maintenant l'Amérique elle-même qui fait la propagande du gaullisme auprès des Européens. Le message de Washington se résume en "Ecoutez De Gaulle, merde !"
  11. Dans la scène originelle, ce sont deux intellectuels, et ça commence par une tirade comme quoi ils acceptent de mourir "mais avec un minimum d'effort", et qu'ainsi ils mourront "pour la fécondation du désert" Sur quoi l'une des deux brutes dit à l'autre "Allez tu viens, moi ils me ils me font chier". Et les brutes de se mettre en marche L'intellectuel complaisant avec son désespoir reprend alors courage "Je crois, docteur, que l'homme de Néanderthal est en train de nous le mettre dans l'os. Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche" (c'est la citation exacte) ... Et l'intellectuel de se lever lui aussi
  12. J'ai du mal à imaginer qu'un effondrement local du front débouche sur une "grande cavalcade" de colonnes blindées russes. En auraient ils seulement les moyens ? Pas forcément de cassure brutale donc, pas "les Russes à Kiev en deux semaines" Mais l'affaiblissement tendanciel de l'un, le renforcement de l'autre, peut être comparé à l'action d'un boa constrictor. A la fin, la cage thoracique craque. On arrive dans l'irréversible On peut encore rappeler que la première guerre mondiale a eu un vainqueur. Ce n'est que la guerre Iran Irak qui s'est terminée sur un "pat", et les deux armées n'étaient pas de forces dissemblables Or les forces respectives des armées russe et ukrainienne sont de plus en plus dissemblables
  13. Euh... Va vraiment falloir surveiller les mouvements du vice-président américain !
  14. Je ne m'explique pas que le gouvernement indien aille à une telle extrémité, et si rapidement La guerre est une affaire passionnelle, c'est enfoncer une porte ouverte que de le rappeler. Quel genre de passions peut déchaîner une menace sur une ressource vitale de son pays, et même un commencement de réalisation de cette menace ? S'il y a en Inde un dirigeant qui s'imagine qu'en leur mettant une "pression maximale" les Pakistanais vont venir "lécher le cul" des Indiens et que tout se terminera par un "good deal", c'est un Trump au carré ou au cube
  15. Bon Dieu, mais c'est du niveau de la guerre russe contre l'Ukraine ce truc ! S'en prendre à l'économie d'un pays entier, attaquer sa production d'électricité et jusqu'à son agriculture ! Des bombardements de camps terroristes semblent certes judicieux, bombardements contre l'armée pakistanaise je ne sais pas... Mais une guerre contre les moyens de subsistance d'un pays entier !!! Comment pourrait il s'agir d'une guerre juste ?
  16. L'objectif qui me paraît (j'espère) réaliste, enfin qui n'est pas irréaliste à coup sûr, c'est d'empêcher la Russie de mener à bien sa stratégie de victoire. Qui depuis l'échec de l'offensive de 2022 consiste en l'attrition progressive de l'armée ukrainienne, afin d'arriver au moment où elle serait trop fragile pour tenir et le front commencerait à s'effondrer sous la pression Ceci jusqu'au moment où la Russie, découragée et ne se croyant plus capable à terme de vaincre l'armée ukrainienne et subjuguer l'Ukraine, s'ouvrirait à une solution négociée autour d'un compromis laissant demeurer un Etat ukrainien indépendant. Probablement des années encore. Peut-être de nombreuses années L'Ukraine est depuis 2024 en affaiblissement tendanciel, tandis que la Russie est en renforcement tendanciel. Pour empêcher la Russie de l'emporter, il est nécessaire de stopper ces tendances. De plus, l'arrêt des dons de matériels américains n'est pas encore compensé. Et l'arrêt du soutien américain en renseignement et communication est un risque sérieux Il y a donc beaucoup à faire pour empêcher l'affaiblissement ukrainien de continuer, risquant au final des ruptures voire un effondrement Ceci, rapidement J'imagine que les VCI et autres chars légers et mobiles tels AMX 10RC peuvent avoir un rôle dans l'éventuel colmatage de brêche justement. La contre-attaque de flanc sur une offensive en cours Je ne vois aucun réalisme dans des opérations ukrainiennes de reconquête du terrain
  17. Issu de la même source, un résumé des derniers développements Je remarque notamment que l'Inde appelle ses citoyens à quitter le Pakistan au plus vite... signe assez clair - L'hypothèse très optimiste est qu'il s'agit d'une tactique de pression de façon à obtenir des concessions concrètes du Pakistan (cesser de soutenir tel ou tel groupe terroriste, par exemple ?) Je ne suis pas sûr de beaucoup y croire. Ni, si c'était le cas, de croire que le gouvernement pakistanais aurait la sagesse d'obtempérer - L'hypothèse moins optimiste est un ensemble d'actions de guerre, des bombardements contre les camps terroristes au Pakistan ou dans la partie du Cachemire contrôlée par le Pakistan - et contre eux seulement. Rafale et AASM, entre autres, devraient entrer en action - L'hypothèse vraiment pessimiste est que les Indiens - qui de ce que je comprends ont un regard très favorable sur Israël et se perçoivent comme confrontés à des adversaires similaires - réagissent par une tentative de "résoudre le problème une fois pour toutes" en utilisant une force aussi écrasante que celle d'Israël à Gaza. Certains musulmans en expriment la crainte Les appels à une « solution » violente lancés par un célèbre présentateur indien ont amené de nombreux internautes à établir des similitudes entre les tactiques d'Israël et de l'Inde Je ne sais pas si cette crainte est fondée. L'article donne soit dit en passant le nom d'un Cachemiri, Adil Hussain Shah, mort parce qu'il tentait de désarmer l'un des terroristes. D'après son nom, il était très probablement musulman. Espérons que ce genre d'information aide à rappeler la distinction entre les terroristes, que l'Inde va frapper, et les gens ordinaires de confession musulmane...
  18. Voici un exemple de meurtre par ces terroristes La famille était recroquevillée de peur à l'intérieur d'une tente lorsque les terroristes sont arrivés. Ils ont demandé à Santosh Jagdale, 54 ans, de sortir et de réciter un verset islamique. Comme il n'y parvenait pas, ils lui ont tiré dessus à trois reprises : une fois dans la tête, puis derrière l'oreille et enfin dans le dos Il s'agit de meurtres anti-hindous, celui qui ne pouvait pas démontrer être musulman était abattu L'insistance du gouvernement pakistanais à créer des problèmes est quand même remarquable. Oussama Ben Laden a été abattu à moins de deux kilomètres de l'équivalent pakistanais de Saint-Cyr - où les autorités de toute évidence le protégeaient. Les Américains ne semblent pas avoir pris de mesures punitives contre le Pakistan, mais Islamabad ne pouvait pas le savoir à l'avance, ils ont pris le risque. Les attentats de 2019 en Inde étaient soutenus du point de vue logistique depuis le Pakistan. Il n'y aurait rien d'étonnant à ce que cet attentat l'ait été aussi Le gouvernement pakistanais pourrait juste rester tranquille, plutôt que de soutenir à répétition des terroristes. Mais non ...
  19. J'ai mon petit côté OSS 117, je dois avouer Quand on me dit "respect mutuel", je réponds "d'accord, faisons comme ça"
  20. Voici un message important de la part du secrétaire au Trésor américain Scott Bessent "Je tiens à être clair : « America First » ne signifie pas « l'Amérique seule ». Au contraire, il s'agit d'un appel à une collaboration plus profonde et à un respect mutuel entre les partenaires commerciaux" La politique de l'administration Trump est donc basée sur le respect mutuel entre partenaires commerciaux. Comme peuvent en témoigner d'ailleurs Canadiens, Danois, Panaméens et tous les autres Chinois. C'est rassurant Je ne maîtrise pas nécessairement toutes les expressions idiomatiques anglaises, mais je crois que "respect mutuel" là-bas se dit kiss my ass
  21. Je penserais au modèle de don utilisé pour les Caesar en 2022-23, c'est à dire donner un quart du stock français, en même temps que commander aux industriels une accélération de la production afin de reconstituer le stock rapidement et réduire la fenêtre d'affaiblissement Ce modèle pourrait être applicable notamment à - VBCI (soit 150 blindés) - AMX 10Rc (environ 50, en commandant davantage de Jaguar) - AASM (peut-être 500) - Scalp EG (dont la production ne semble pas avoir encore été accélérée ) - Probablement d'autres Bien sûr, en ajoutant le temps de formation/ prise en mains, on arriverait sans doute même dans le meilleur des cas à de nombreuses semaines (6-8 ?) Mais même si la Russie entamait son offensive juste après le 9 mai, comme le craint Kempf, cela reste un délai pertinent il me semble
  22. Très intéressant, merci L'hypothèse d'Olivier Kempf expliquerait en effet à la fois l'impatience américaine, l'intransigeance russe, l'inquiétude ukrainienne (voir Budanov il y a quelques semaines expliquant que la prolongation de la guerre au-delà de l'été ferait courir un risque existentiel à l'État ukrainien) mais aussi le refus ukrainien à ce stade de boire la potion amère des concessions - car la défaite n'est pas encore évidente ==> S'il a raison, alors l'offensive russe de printemps-été 2025 aura bien lieu. Dont Poutine pourrait avoir des raisons valables d'espérer beaucoup (il n'est pas le seul, Patroushev disait en début d'année que l'État ukrainien pourrait ne pas survivre à 2025) Et comme il le dit, même si l'Ukraine est en position très dangereuse, rien n'est décidé à l'avance. Il est encore possible, même si peut-être assez peu probable, que l'offensive échoue et que l'Ukraine se retrouve dans une position de négociation un peu meilleure, plutôt que largement pire Si le gouvernement français partage une telle analyse, la seule chose à faire est de fournir en urgence aux Ukrainiens (délai en semaines) toute l'assistance matérielle qui est encore possible. Du point de vue de la France, même faire passer les chances de l'Ukraine de 20% à 25% (par exemple) justifierait un effort majeur Ce n'est pas la même Europe dans laquelle nous vivrons ces prochaines années, suivant que l'entreprise russe en Ukraine se limite à une demi-victoire, ou si elle débouche sur une victoire totale
  23. Je pense que la France peut le cas échéant garantir militairement la sécurité de l'Ukraine à elle seule Etant donné que le chef de l'Etat est depuis quinze ans Jean-Christophe Bonaparte, sous le nom de Napoléon VIII, étant donné surtout que la France consacre depuis plus de dix ans 8% de son PIB à sa défense et que son armée, basée sur un service militaire de deux ans, est la plus nombreuse la mieux équipée et la plus puissante d'Europe, Russie incluse, nous pouvons tenir en respect Moscou à nous seuls. Vladimir Poutine est féru d'Histoire, il sait ce qui s'est passé la dernière fois que la Russie et la France ont été en guerre (du temps de Napoléon III), il n'aura pas envie de se frotter à Napoléon VIII ... Vous dites ? Limiter la cocaïne et le LSD ? Comment ça, Emmanuel Macron, c'est qui lui ?
  24. En fait, non... sur ce coup, c'est Trump qui est plus pertinent que Zelensky. Voici ses dernières déclarations Le président Trump a lancé un avertissement sévère au président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, déclarant que le dirigeant de Kiev se trouvait dans une situation « désastreuse » et qu'il « pouvait faire la paix ou se battre pendant encore trois ans avant de perdre tout le pays ». M. Trump, 78 ans, réagissait au fait que M. Zelensky avait déclaré mardi à la presse que « l'Ukraine ne reconnaîtra pas légalement l'occupation [russe] de la Crimée », un élément clé du plan de paix proposé par les États-Unis et discuté mercredi à Londres avec des responsables ukrainiens, britanniques et européens, et une condition qui constitue depuis longtemps une ligne rouge pour Kiev. « Cette déclaration est très préjudiciable aux négociations de paix avec la Russie, car la Crimée a été perdue il y a des années sous les auspices du président Barack Hussein Obama et n'est même pas un point de discussion », a fulminé le président sur Truth Social. « Personne ne demande à Zelenskyy de reconnaître la Crimée comme territoire russe, mais s'il veut la Crimée, pourquoi ne se sont-ils pas battus pour elle il y a onze ans, lorsqu'elle a été cédée à la Russie sans qu'un coup de feu ne soit tiré ? La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré aux journalistes quelques heures plus tard (...) « Il veut faire ce qui est bon pour le monde », a poursuivi l'attaché de presse. « Il veut la paix. Il veut que les massacres cessent, mais il faut que les deux camps soient prêts à le faire et, malheureusement, le président Zelensky semble aller dans la mauvaise direction. » Trump dit clairement que les Etats-Unis ne demandent pas à l'Ukraine de reconnaître la Crimée comme russe. Ils envisagent de le faire pour eux-mêmes semble-t-il, mais le plan de réglement qu'ils proposent ne prévoit pas que l'Ukraine le fasse Or Zelensky refuse ce plan en parlant de la Crimée, que l'Ukraine ne reconnaîtra "jamais" comme russe... Alors que Trump ne demande rien de tel ! Y a t il malentendu ? Ah flûte on s'est pas compris c'est ballot hein ? Inimaginable, il y a eu des semaines de discussion entre conseillers Il n'y a pas de malentendu. C'est donc que Zelensky utilise la Crimée comme un prétexte, comme un écran de fumée pour refuser le plan Trump ==>Les vraies raisons de son refus sont ailleurs Quelles raisons ? Je soupçonnerais l'absence de "garanties", que la vice-premier ministre ukrainienne mettait en avant aujourd'hui, et sur lesquelles Zelensky insistait auparavant. Car il n'y aura pas de garanties sérieuses si les Etats-Unis ne les donnent pas... et ils ne les donneront pas. Et c'est un véritable problème pour l'Ukraine, le risque de nouvelle agression russe à l'avenir serait important. Contrairement à la question de la Crimée, qui depuis longtemps déjà ne se pose plus Je ne comprends pas la stratégie de Zelensky ??? - Il n'obtiendra pas de "garantie de sécurité" américaine, ni européenne étant donné que tous les pays européens concernés conditionnent leur participation à de telles "garanties" à être chapeauté par les Etats-Unis. Sauf la France semble-t-il, mais soyons un peu sérieux tout de même, notre budget militaire n'est pas à 8% du PIB depuis dix ans et nous n'en avons pas les moyens seuls ! - Il n'obtiendra rien sur la Crimée bien entendu. La seule chose accessible est d'éviter l'humiliation de devoir reconnaître l'annexion, et elle lui est déjà évitée - Et il prend un risque très grave Celui que les Etats-Unis non seulement arrêtent leur soutien en matériel (c'est déjà décidé) mais aussi leur soutien en renseignement et communication où personne ne peut les remplacer. Leur décision dépendra certainement de l'opinion qu'aura Trump de l'échec du processus de paix, il est crucial pour l'Ukraine que Trump comprenne que c'est Poutine qui l'a refusé (et l'échec est déjà certain car le plan Trump préserve un Etat ukrainien souverain, il est très en-dessous des objectifs radicaux de la Russie, si Kiev accepte Moscou dira non) ... Or, il donne des raisons à Trump de penser que c'est l'Ukraine qui fait échouer le processus ! Il se prépare à faire à Poutine cet énorme cadeau de ne pas être celui qui dit "Non" à la proposition de paix ! Je crains que les conséquences soient graves pour l'Ukraine. D'autant que la description que fait Trump de la situation de Kiev est à la fois brutale et juste : si la guerre continue trop longtemps, c'est toute l'Ukraine qui pourrait être perdue
  25. Il semble que la réunion ministérielle prévue à Londres a été annulée sur initiative américaine. Rubio a renoncé à faire le déplacement, et les ministres des affaires étrangères français britannique et allemand ont suivi. Les discussions entre les conseillers se poursuivent A voir les déclarations très claires de la vice-première ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko, Zelensky semble refuser le plan américain "en une page, meilleure proposition à prendre ou à laisser" Comme l’a souligné Svyridenko, l’Ukraine n’acceptera pas un accord qui donnerait à la Russie l’occasion de se regrouper et de « revenir avec plus de violence ». « Aujourd’hui, lorsque la délégation ukrainienne rencontre ses partenaires à Londres, nous confirmons notre position de principe : l’Ukraine est prête à négocier, mais pas à se rendre », a-t-elle souligné. Selon Svyrydenko, un cessez-le-feu complet sur terre, dans les airs et en mer est une première étape nécessaire, et si « la Russie préfère une pause limitée, l'Ukraine répondra de la même manière ». « Notre peuple n'acceptera pas un conflit gelé déguisé en paix. Nous ne reconnaîtrons jamais l'occupation de la Crimée. Et si l'Ukraine refuse l'adhésion à l'OTAN, elle aura besoin de garanties de sécurité contraignantes, suffisamment solides pour dissuader toute agression future et suffisamment claires pour assurer une paix durable », a-t-elle conclu. Il était prévu que des négociations se tiendraient à Londres le 23 avril au niveau des ministres des Affaires étrangères de l'Ukraine, des États-Unis, de la France, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne. Cependant, le ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé mercredi que les discussions au niveau ministériel ont été reportées , les réunions ayant lieu à la place au niveau des hauts fonctionnaires. Entre-temps, les médias ont rapporté que l'administration du président américain Donald Trump a remis à l'Ukraine un document d'une page à Paris la semaine dernière, qui a été présenté comme une « proposition finale » pour un règlement pacifique - les principaux points de cette proposition sont décrits dans cet article. Les "garanties de sécurité" consistantes que Kiev continue à exiger sont impossibles car seul Washington aurait la puissance nécessaire pour les donner, et il le refuse. Les pays européens n'ont pas forcément cette puissance, et en tout cas ils s'y refusent ("sauf si Washington nous soutient", ce qui revient à les exiger eux aussi !) L'Ukraine reste sur la proposition "cessez-le-feu complet sans conditions, ensuite on négocie" - que la Russie refuse Il est probable que les Etats-Unis se retirent prochainement des négociations
×
×
  • Créer...