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Tout ce qui a été posté par Alexis
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La position de Trappier me semble assez confortable en fait Il a déjà dit qu'il est tout à fait prêt à suivre l'État pour ce qui est de dépenser de l'argent En revanche, s'il n'a pas les moyens de prendre des engagements de résultat - si la méthode de "construction d'avion par comité" exigée par Airbus DS est adoptée - alors il ne les prendra pas Tout simplement Position à la fois parfaitement logique. Et inattaquable L'État ne pourra rien y faire Même si, comme on peut effectivement le craindre, il est sur ce coup au service non de la France, mais d'intérêts étrangers. Du fait de l'idéologie européiste du dirigeant "Plan B" qui ne sera probablement qu'un leurre temporaire avant l'abandon pur et simple Pour mémoire : - L'Allemagne a la main sur le pilier Nuage, ce qui avait du sens puisque la France avait la main sur le pilier Avion. Si ce dernier est abandonné, la répartition des tâches devra être renégociée complètement sur le pilier Nuage. D'où délais et nouvelles discussions à n'en plus finir. Il est beaucoup plus logique de clore au plus vite ce triste chapitre - Pire encore, un nuage souverain ne pourrait que difficilement intégrer des F-35 car les Américains ne donneront pas les clés. Ni probablement les drones américains que Airbus DS s'apprête à présenter comme "allemands". Et l'Allemagne l'accepterait ? 18 mois à tirer Quelle que soit l'orientation politique du prochain président, il ou elle mettra fin à ce programme cauchemardesque Sauf si Merz s'y résout le premier, ce qui semble heureusement probable Je suis très étonné par cette suggestion. Les gouvernements Macron successifs ont fait preuve en général d'une telle compétence... Cette suggestion détonne, vraiment ! Il faut dédramatiser tout cela, qui n'est pas grave, et qui est en fait attendu Berlin s'est retiré de toutes ses coopérations militaires avec Paris, avion de patrouille maritime, Tigre 3, MGCS laissé en plan pendant que l'Allemagne met les bouchées doubles à côté... Sauf le SCAF, jusqu'ici Il est tout sauf surprenant que Berlin se retire de celle là aussi
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Je ne sais pas quelle position choisira le gouvernement, mais j'ai franchement du mal à imaginer qu'un gouvernement sans majorité à l'Assemblée et un président à 11% d'approbation avec encore à peine 18 mois au pouvoir soient en mesure de forcer une entreprise privée à prendre une décision qui serait absurde Je n'exclus pas tout à fait une surprise dans le sens "Finalement un accord est trouvé" (et Trappier a le sourire) Tout le monde semble penser que ce serait impossible, à mon sens c'est juste improbable (5 ou 10% de chance ?) Une surprise dans l'autre sens, je ne vois pas
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Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Je me demande si la traduction en anglais, que j'ai traduite en français plus bas, est fidèle au ton employé par le chancelier J'ai dit au président américain que l'Allemagne avait mis en place de nouvelles politiques en matière d'immigration et d'asile et que nous avions déjà réduit de moitié environ le nombre de demandes d'asile. Je lui ferai part à nouveau de ces résultats lorsque nous nous rencontrerons. J'ai écouté ce que dit Friedrich Merz, mais mon allemand est trop limité je ne peux ni confirmer ni infirmer que le ton est bien rendu Si oui... Je ne parle pas du sujet, diminuer l'immigration non choisie - quoi qu'on en pense, ce n'est pas le sujet. Mais bien du ton employé, le chancelier allemand semble prendre la position du subordonné qui va rendre compte à son supérieur du succès de ses actions ! @Manuel77, qu'en est-il, est-ce que la traduction est correcte ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon, cette caricature n'est pas vraie Je veux dire, aucune caricature ne l'est bien sûr, parce qu'il y a forcément exagération comique, mais il me semble celle-là tout particulièrement Cela dit... je la trouve trop drôle, je ne vais pas pouvoir me retenir de la poster (Sorry !) -
C'est normal, il donne la position d'Airbus Donc : - Sur les piliers où on a été désignés chefs, c'est nous le chef - Là où c'est Dassault qui a été désigné chef, nous pourrions à titre de concession exceptionnelle envisager de prendre en compte leur avis à la marge
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Là je ne sais même plus quoi dire Sinon "Le ridicule ne tue pas". Heureusement pour les dirigeants de IG Metall IG Metall en faveur d'un avion de combat allemand indépendant sans Dassault "Nous sommes fermement convaincus que Dassault s'est totalement disqualifié en tant que partenaire fiable en Europe en période de menace aiguë », écrit Jürgen Kerner, vice-président du puissant syndicat et président du comité d'entreprise d'Airbus (...) D’autres entreprises françaises pourraient également participer, mais pas Dassault (...) Dès le départ, les responsables politiques et industriels allemands ont fait des concessions concernant FCAS. « Pourtant, Dassault n'a cessé, depuis le début, de nous discréditer, de nous freiner et de nous nuire. C'en est trop. Nous n'avons plus confiance en Dassault », indique la lettre. Les employés refusent désormais tout compromis. Dassault bafoue la coopération européenne." Ce n'est pas le titre qui est ridicule. Si Berlin décidait de faire un avion de combat seul, pour la première fois depuis 80 ans, ce serait certes difficile, long et coûteux, mais ce serait respectable, aussi Mais pas avec un tel discours d'inversion de la réalité. Pas avec le ton d'un enfant de cinq ans Le pompon étant sans doute la proposition de coopérer avec des entreprises françaises, "mais pas Dassault" A qui pensent ils ? Renault peut-être ? Il est vrai que c'est une entreprise sérieuse, Renault. Bien sûr, leurs produits ne volent pas très bien, mais...
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La Place de la France dans un monde de blocs
Alexis a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Excellent résumé par Stéphane Audrand des relations internationales dans la nouvelle période qui commence. En réaction à la NSS américaine, mais comme Audrand le montre cette "nouvelle" stratégie n'est pas le plus important C'est très riche, il va falloir que je continue à y penser d'ailleurs Rapidement, mes deux cents sur la stratégie nationale de sécurité américaine que tout le monde commente : Je crois que Gérard Araud a raison de rappeler que certaines opinions qui sont dans ce document sont très anciennes et qu'elles représentent une tendance importante mais pas unique de la pensée américaine en matière de relations extérieures. L'implication américaine en Europe est récente à l'échelle de l'histoire : ils sont en Asie de manière continue depuis 1898 (Philippines), en Europe depuis 1917 et en permanence depuis 1949. Ils se sont impliqués dans la résolution de la guerre russo-japonaise de 1905, pas dans celle des Balkans de 1912... On pourrait multiplier les exemples. L'Asie a été au cœur de la politique étrangère américaine depuis le milieu du XIXe siècle, l'Europe, non. Récent également est l'attachement des Etats-Unis à un ordre international négocié et qui s'imposerait à eux. Avant 1945, ils ont toujours été très, très méfiants envers ce tout qui pourrait entraver ou contraindre leur souveraineté. Et c'est assez bipartisan. Et durable. Le consensus a été fragile après la seconde guerre mondiale : Roosevelt a un peu forcé l'adhésion à l'ONU. Sitôt le Sénat perdu, l'adhésion au cadre multilatéral s'est enrayée (échec de la charte de la Havane instituant un organisation internationale du commerce). Le traité de l'Atlantique nord et l'OTAN ont été acceptés de justesse, avec beaucoup de garanties qu'un engagement mili américain ne serait pas automatique. Surtout, il y avait accord entre les libéraux "idéalistes" et les "réalistes" pour y voir un intérêt pour les Etats-Unis. La vraie rupture est là, dans la NSS 2025 : c'est un document qui n'évoque même plus le cadre international, l'ONU, le droit international. On revient à une vision purement transactionnelle et horizontale des relations internationales. Ce qui, forcément, sert les forts. Et si le monde redevient, au moins dans l'esprit de certains dirigeants, un jeu à somme nulle, cela veut dire que pour qu'il y ait des gagnants, il faut des perdants. C'est assez basique, mais redoutable en pratique. Cela veut dire que tout doit être défendu. Rien n'est acquis Je l'ai déjà dit souvent ici, tout ça est cohérent avec le moment politique que nous vivons à l'échelle mondiale et nationale : nous sommes au bout des "compromis de 1945" : le compromis de l’État social en ordre interne, le compromis de l'ONU en ordre externe. Ces compromis qui permettaient de résoudre les tensions nées de l'entrée dans la modernité reposaient implicitement sur l'idée que le monde allait être en croissance, ne serait plus un jeu à somme nulle, et qu'il fallait "organiser" ce développement par un ensemble de règles. L'idée prévalait qu'il y en aurait "pour tout le monde", que les pauvres sortiraient de la pauvreté sans que les riches s'appauvrissent, que les petits États pourraient vivre sans être agressés par les gros, mais aussi que les puissants accepteraient cet équilibre profitable. L'arrivée de l'arme nucléaire a bien servi la stabilité stratégique et aidé à décourager la recherche du conflit par les grandes puissances : la guerre avait un cout trop élevé, et on pouvait avoir par le commerce bien plus que par l'agression. Mais nous sommes au bout de ces compromis, et la NSS américaine le montre. Dans nos nations, l’État social craque de tous les côtés. A l'échelle internationale, un nombre croissant de dirigeants pense que le monde redevient un jeu à somme nulle. Dans ces conditions, il est presque "normal" que les grandes puissances recommencent à se comporter comme des Empires, avec un centre qui entend contrôler sa périphérie, décourager ses rivaux, tenir ses alliés en laisse courte. Il ne faut pas se décourager néanmoins et rappeler qu'on peut très bien être une démocratie vivante dans un environnement international peu régulé. la IIIe république y est parvenue. La jeune république américaine aussi. La démocratie britannique de même. On peut aussi avoir un État social sans démocratie et inversement (Bismarck et la sécu, Napoléon III et le droit de grève). On peut également coopérer et faire du commerce international dans un environnement chahuté et instable. Mais cela se fait "le fusil sur l'épaule". Historiquement, les puissances européennes, même de taille réduite, savaient naviguer dans cet environnement plein de défis. Même avec des interdépendances. Même avec des rivalités. C'est presque notre ADN de savoir vivre dans un monde chaotique. Le défi pour nous est de savoir résister aux pressions des empires sur le plan international, tout en maintenant une cohésion nationale aujourd'hui très très faible. A ce titre, les errements de la classe politique française me préoccupent bien plus que ceux de Trump. Il ne faut pas "surjouer" cette NSS américaine : d'abord cela ne reflète pas la totalité des convictions américaines, ni dans la forme, ni dans le fond. Ensuite, le comportement de "chef de file" entendant tuer dans l’œuf l'autonomie stratégique européenne est très ancien. Il est juste moins poli et plus menaçant, mais Madeleine Albright ne disait pas autre chose dans les années 1990 : en substance, poliment, "armez vous, mais gardez-nous comme chefs". Au moins, Trump, Vance et Hegseth sont clairs. Les problèmes les plus impérieux sont chez nous, pas à Washington ou à Moscou. En France, les déficits structurels, les lubies radicales d'une partie de la classe politique, l'exercice présidentiel solitaire du pouvoir sont, notamment, bien plus graves. Un mot pour conclure : je sais que les fédéralistes vont encore nous agiter l'idée que "l'Union est la seule voie possible pour l'Europe". Je ne crois pas. Pour longtemps l’État nation sera le cadre que les peuples d'Europe préfèrent. Ils ne veulent pas de fédéralisme. La NSS américaine nous désole quand elle parle de déclin européen ? Ce déclin et objectif. Alors peut-être pas pour les causes qu'ils invoquent, bien entendu. Mais nos vieilles démocraties sont en crise de tous les côtés. C'est indéniable. Elles ont encore, en revanche leur carte à jouer dans ce siècle. Ensemble quand elles le peuvent, séparément si elles le doivent. Et, hélas, j'ai bien peur aussi que les rivalités sur le continent ne reviennent bien vite, même entre États proches aujourd’hui. Il ne faudra pas les nier mais les affronter Bref : retour au XVe siècle, mais avec le changement climatique et l'arme nucléaire, internet et l'Euro. La solution n'est pas de détester Trump, mais de réformer nos systèmes politiques et de réapprendre à vivre, commercer, échanger dans le monde avec le fusil sur l'épaule. C'est très bien vu Même si j'aurais personnellement dit retour au XVIIème-XVIIIème siècle, avec le Monde dans le rôle de l'Europe "classique" d'alors, les superpuissances chinoise et américaine dans le rôle des France, Autriche et Espagne d'alors, et pour la France le défi de se tailler à l'échelle du Monde une place semblable à celle de la Suède ou des Pays-Bas dans l'Europe d'alors - c'est-à-dire une puissance qui n'est certes pas parmi les plus grandes, mais avec laquelle même les plus grands doivent compter, grâce à sa cohésion interne, à son excellence sur un ou plusieurs domaines et à l'habileté et au réalisme de sa diplomatie J'aurais aussi donné une autre liste de changements fondamentaux : l'arme nucléaire et la crise écologique certes, mais encore l'IA et la robotisation Quoi qu'il en soit une excellente conclusion, j'ai presque envie de l'encadrer tant elle résume l'obligation de réalisme dans un monde redevenu chaotique, un monde sans "blocs" même si bien sûr les empires tenteront d'instrumentaliser la France (comme ils le font depuis des siècles, les empires ça va ça vient, et la France reste), un monde où les principales menaces sur la France sont celles sur sa cohésion : "Quand nous ne formerons en Gaule qu'une seule volonté, le monde entier ne pourra nous résister", Vercingétorix à Gergovie, 52 avant Jésus Un monde où à la fois la coopération et la force auront une place majeure Réapprendre à vivre, commercer, échanger dans le monde avec le fusil sur l'épaule -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est important de rester prudent et de s'attacher aux faits, tu as raison de le rappeler Cependant, en l'occurrence, ce n'est pas seulement l' "intime conviction" qui est en cause mais : - La répétition de tels faits - Les observateurs qui sont a priori qualifiés, ce sont des militaires, pas des promeneurs du dimanche "Oh une lumière ça doit être un OVNI !" - Et surtout l'aspect chronologique : une série d'observations à des endroits différents dans un intervalle de temps très court (quelques semaines) Même en gardant à l'esprit le conseil de prudence rappelé dans cet article, il reste que comme l'écrit l'auteur lui-même Mais là encore, au milieu des plaisantins ou activistes qui veulent juste braver les interdictions et « titiller » les autorités, des actions réellement hostiles peuvent se cacher, et se cachent sans aucun doute. Toute la difficulté consiste à les reconnaitre et s’en prémunir. Il est tout à fait possible que certaines occurrences d'observations soient des fausses alertes, ou des plaisantins qui veulent faire les malins ==>Mais s'il n'y avait que cela, alors pourquoi une série d'observations au-dessus de sites militaires (et pas qu'en France !) en quelques semaines voire jours ? Tous les plaisantins de France et de Navarre se sont donné le mot ? Ou pourquoi des illusions en rafale type "J'ai vu un OVNI", les militaires sont-ils vraiment dénués de sang-froid comme d'expertise ? A partir du moment où on reconnaît que le plus probable est qu'une grande partie voire la majorité des observations sont des drones issus d'un acteur étatique, on est facilement conduit à l'idée que le responsable le plus probable est la Russie. Qui justement maintenant peut être intéressée à intimider -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Des DIZAINES de personnes ? Waouh ! Pour surveiller une ligne de cessez-le-feu qui serait longue de plus de 1000 km, voilà qui est tout-à-fait sérieux -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Ca aide certes, je suis d'accord que c'est en fait indispensable Mais je crois tout à fait irréaliste d'imaginer que la nationalité d'une personne serait indifférente, juste parce que cette personne se trouve travailler pour une organisation internationale (ce qu'est l'UE) -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce seront en effet les limites si l'issue de la guerre est une victoire défensive de l'Ukraine C'est-à-dire si lorsque la Russie mettra fin à son agression l'Ukraine est encore un pays véritablement indépendant même si amputé d'une partie de son territoire Dans le cas contraire, les limites à la BITD ukrainienne seront incomparablement plus étroites, parce que décidées à Moscou -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
La défense européenne, c'est certes avant tout une question de tweets et d'arrestations - les posts précédents le montrent bien Mais on peut aussi parler d'armement et de stratégie industrielle. Si, si, j'insiste ! Voici l'article d'une revue ukrainienne sur la stratégie industrielle d'armement de la France Attention : ça ne nous casse pas du sucre sur le dos. C'est surprenant hein, étant donné que la France est tellement mauvaise pour la coopération comme nous le rappellent fréquemment les autorités gouvernementales et industrielles chez nos voisins Une armée d'ingénieurs et une indépendance totale. Comment la France est-elle devenue le leader industriel de défense de l'Europe ? Le Dassault Rafale est le symbole ultime de l'autonomie stratégique française. Il ne s'agit pas simplement d'un avion de chasse, mais du fruit de décennies de politiques gouvernementales ciblées, d'un soutien industriel constant et d'un travail acharné pour garantir l'indépendance technologique de la France. L'industrie de défense française est l'une des rares au monde à posséder des équivalents de la quasi-totalité des systèmes américains clés : du chasseur F-16/18 au système de défense aérienne Patriot, en passant par ses propres missiles de croisière, son artillerie et ses systèmes radioélectroniques. Aucun autre pays européen n'a conservé un éventail aussi large de compétences militaro-industrielles. Depuis le début de l'invasion à grande échelle, la France figure parmi les principaux soutiens militaires à l'Ukraine. Les chasseurs Mirage livrés sont déjà opérationnels et les canons automoteurs CAESAR sont devenus une référence pour le développement du système d'armement ukrainien Bogdana. Parallèlement, Paris est le principal acteur de la relance de l'industrie de défense européenne et de son indépendance vis-à-vis des États-Unis. « Oboronka » raconte comment la France est parvenue à construire une production d'armements véritablement indépendante, à maintenir sa compétence dans un certain nombre de types d'armes clés et à devenir le centre industriel de défense de l'Europe. (...la suite sur le lien...) C'est bien informé aussi - ils remontent jusqu'à Colbert Et l'angle sous-jacent est, évidemment vu les circonstances, de savoir ce qui dans cette politique pourrait être applicable à l'Ukraine -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Idéalement... oui Plus sérieusement, la grande majorité de la démographie et de l'économie de l'Europe ne se trouve pas plus à l'est que l'Allemagne. La Pologne n'est que la 6ème population d'Europe hors Russie, et la 7ème économie - ce qui n'empêche pas Varsovie d'être un géant démographique et économique à côté des autres Etats d'Europe centrale ! Qu'un Polonais représente l'UE pour la politique étrangère, pourquoi pas ? La Pologne a suffisamment de poids pour avoir sa propre politique, basée justement sur son propre poids Un représentant d'un mini-Etat dont la situation géographique très spécifique (et très inquiétante) va lui rendre extrêmement difficile de penser à autre chose qu'à la vulnérabilité de son pays n'est pas en bonne position pour représenter correctement le (très) gros de la puissance démographique et économique de l'Europe Il est parfaitement exact que la chute de la natalité est l'une des principales, si ce n'est LA principale menace sur l'avenir des peuples européens Le problème c'est... qui parle, au juste ? La chute de l'indice conjoncturel de fécondité est parallèle à celui de la France et le résultat est identique : actuellement à 1,6 Washington a une stratégie pour aider les Européens à faire plus d'enfants ? L'objectif est louable, mais où est sa stratégie pour augmenter la natalité aux Etats-Unis même ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La réponse complète de Bart De Wever est intéressante Le dossier des avoirs russes "gelés" vous prend énormément de temps et d'énergie. Est-ce juste ? La pression, dans ce dossier, est incroyable. J'ai une équipe qui travaille jour et nuit sur ce sujet. Ce serait une belle histoire : prendre l'argent du méchant, Poutine, pour le donner au gentil, l'Ukraine. Mais voler des avoirs immobilisés d'un autre pays, ses fonds souverains, cela n'a jamais été fait. Il s'agit de l'argent de la Banque centrale russe. Même durant la Seconde Guerre mondiale, on n'a pas confisqué l'argent de l'Allemagne. Pendant une guerre, on immobilise les avoirs souverains. Et, à la fin de la guerre, l'État perdant doit abandonner tout ou partie de ces avoirs pour dédommager les vainqueurs. Mais qui croit vraiment que la Russie va perdre en Ukraine ? C'est une fable, une illusion totale. Une évidence, que De Wever a raison de rappeler. Il s'agit ici de "perdre" dans le sens d'être forcé à abandonner des avoirs. La défaite russe qui reste envisageable (mais la perspective en est de plus en plus fragile) est de devoir arrêter la guerre par épuisement alors que l'Ukraine reste un pays véritablement indépendant. Une défaite russe où Moscou serait forcé d'abandonner ses avoirs (parce que les FAU font le siège de Moscou ?) a toujours été une fable Donc à la fin de la guerre, il faudra rendre ses avoirs immobilisés à Moscou. Et s'ils ont été utilisés entretemps... il faudra les rembourser Ce n'est même pas souhaitable qu'elle perde et que l'instabilité s'installe dans un pays qui a des armes nucléaires. Et qui croit que Poutine va accepter la confiscation des avoirs russes calmement ? Moscou nous a fait savoir qu'en cas de saisie, la Belgique et moi, personnellement, allions le sentir passer "pour l'éternité". Cela me semble une période assez longue… Je soupçonne que Poutine a pu faire savoir à De Wever que dans son cas personnel, "l'éternité" ça risquait d'être assez court. Bon cela dit ça ne peut pas être l'argument principal, la Belgique doit bien avoir les moyens de protéger un chef de gouvernement ou ancien chef de gouvernement ! La Russie pourrait aussi confisquer certains avoirs occidentaux : Euroclear a 16 milliards en Russie. Toutes les usines belges en Russie pourraient aussi être prises. Et si Biélorussie et la Chine confisquaient également les avoirs occidentaux ? A-t-on réfléchi à tout cela ? Non, on ne l'a pas fait. Voilà le risque principal, énoncé explicitement. Les avoirs russes qui seraient confisqués par les Européens pourraient être saisis par Chine, Inde, ou tout autre pays où Moscou attaquerait en justice la décision d'Euroclear "A-t-on réfléchi à tout cela ?" Voyons, c'est poser la question de la qualité des gouvernements européens... J'ai interrogé mes collègues européens afin de savoir s'ils étaient prêts à mutualiser les risques encourus par la Belgique. Seule l'Allemagne a dit qu'elle était prête à le faire… Sans cette mutualisation, je ferai tout pour bloquer ce dossier. Tout. Après cet épisode, si j'ai un job international après le "16", ce sera pour faire la vaisselle… Et avec tout cela, la Belgique n'a pas dit non ! Elle a seulement fait une demande d'une évidente justice : que les risques soient mutualisés. Et seul Berlin y était prêt. Je pense que ça resterait une mauvaise décision, mais enfin il faut reconnaître à l'Allemagne sa cohérence sur ce coup Comme il le dit en conclusion, De Wever fait effectivement passer les intérêts bien compris de son pays devant le genre de "job international" que les anciens dirigeants "bien en cour" peuvent se voir attribuer à titre de "récompense pour services rendus". Ca s'appelle le patriotisme le plus élémentaire -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est en effet leur carte par "affinité culturelle", voir la carte n°5 à la fin de ce document Je comprends qu'on cherche à faire ce genre de cartes, je comprends d'ailleurs qu'un institut allemand intègre l'Alsace et la Moselle à la même zone que l'Allemagne, l'alsacien est tout autant que le suisse alémanique un dialecte du Hochdeutsch Mais cette carte reste très critiquable. S'il s'agit de groupe linguistique, alors pourquoi diable les Pays-Bas ne sont-ils pas dans la même zone que l'Allemagne ? C'est aussi un pays à langue germanique. Pourquoi diable la Croatie est-elle séparée de la Serbie (c'est carrément la même langue) ? Si l'on parle d'Histoire longue, alors on peut comprendre que Croatie et Serbie soient séparées, parce que Mitteleuropa et Südost-Europa sont respectivement les zones du catholicisme / protestantisme et de l'orthodoxie. Mais bon il faudrait se moderniser, couper la Roumanie en deux c'est rappeler que l'ouest du pays était autrefois fortement peuplé de Hongrois, mais... ce n'est plus le cas Je suis tenté de voir dans ce découpage les règles générales : - Orthodoxe + autrefois part de l'Empire ottoman ==>Südost-Europa - Orthodoxe + autrefois part de l'Empire russe ==>Osteuropa - Extension maximale de l'ancien Empire allemand au Moyen-Age (le 1er Reich) ==>Mitteleuropa - Ca voyage en drakkar et c'est très blond ==>Nordeuropa - Tourné vers l'Atlantique mais ne touche pas la Méditerranée, et n'appartient pas aux zones précédentes ==> Westeuropa - Touche la Méditerranée, sans appartenir aux zones précédentes ==>Südeuropa Bref un salmigondis de règles religieuses, historiques et géographiques Et bien sûr du fait de sa double façade atlantique et méditerranéenne, il y a bien fallu couper la France en deux C'est le contraire C'est Moscou qui aligne sa rhétorique sur celle de Washington. Pas par conviction, mais par tactique - il s'agit de faire la cour de l'Amérique. Il est déjà arrivé à Moscou de jouer les pro-européens. Sauf quand il joue les eurosceptiques Moscou est indépendantiste européen quand ça arrange ses interlocuteurs. Et il reconnaît l'imperium américain sur l'Europe quand il parle avec les Etats-Unis Il est tiers-mondiste avec les tiers-mondistes. Sans oublier de rappeler aux identitaires européens qu'il est un pays blanc Chrétien avec les chrétiens. Musulman avec les musulmans Rien de tout cela n'est sincère. Mais si les autres le croient, s'ils se laissent amadouer voire fléchir... pourquoi s'en priver ? -
Politique étrangère des USA
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Absolument On enregistrera les pro-UE comme "agents allemands" et les UE-sceptiques comme "agents américains" -
Les leçons du programme Eurofighter ne semblent pas avoir "imprimé" dans l'esprit de tout le monde Bon vent à tous. Sérieusement : ce serait bien que tout le monde s'en sorte, la rancune n'est pas une jolie émotion Mais il est assez évident qu'après le SCAF, c'est la France qui se trouvera en bien meilleure position que les autres pays européens sur l'avion de combat du futur Tu n'as pas précisé que cette formule se rapporte à Ctulhu. L'une des plus puissantes histoires d'horreur jamais écrites ! Je ne sais plus quel Allemand disait au sujet du SCAF "Une fin horrible vaut mieux qu'une horreur sans fin". Je suis d'accord avec lui Je me pose aussi la question du point de vue de Tokyo. Si j'ai bien compris, c'est le Japon qui a dit いいえ à l'inclusion de l'Arabie saoudite dans le GCAP Je note aussi que l'Italie a exprimé en 2024 son mécontentement de la répartition 4:4:2 des responsabilités sur le GCAP entre Londres, Tokyo et Rome. L'entrée du Japon dans le programme de chasseurs GCAP de 6e génération limite le rôle de l'Italie ; Leonardo mécontent d'être considéré comme un « partenaire junior » Dans la course au développement d'un avion de combat de sixième génération dans le cadre du programme Global Combat Air Programme (GCAP), l'Italie semble se préparer à jouer un rôle de partenaire secondaire, le Japon et le Royaume-Uni se partageant la part du lion dans cet ambitieux projet. Il n'est pas forcément surprenant que Rome invite Berlin à entrer lui aussi dans le jeu. Ce pourrait être pour l'Italie un levier pour s'assurer un rôle plus "égal", ou "moins inégal" Il n'est pas assuré que Tokyo fasse preuve du même enthousiasme
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[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est précisément mon point : il y a des choix à faire Sauf à transformer la France en camp retranché, ce qui n'aurait aucun sens, nous n'aurons pas les moyens de tout faire. Si nous essayons, nous n'arriverons qu'à faire du saupoudrage, sans grand résultat Nous n'allons pas dépenser 8% du PIB pour la défense comme Israël. Car nous ne sommes pas dans la situation d'Israël, aucun adversaire potentiel n'est à nos frontières, la distance entre Strasbourg et la ville russe la plus proche Kaliningrad est > 1000 km Même en passant à 3% du PIB comme le conseille le général de Villiers, ce qui me semble nécessaire, nous n'obtiendrons des effets à la bonne échelle pour nous, donc intéressants aussi pour l'alliance de défense européenne, qu'en concentrant les moyens sur certaines capacités à faire grandir - sur celles-ci en revanche il faudrait "mettre le paquet" Il y a du sens à la fois pour la France et pour l'ensemble européen à ce que nous donnions la priorité aux domaines où nous avons des capacités rares en Europe - voire pour certaines uniques L'armée de terre n'en fait pas partie. Six brigades, plus la réserve associée, évidemment modernisées. Rien de plus -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
100% ! La France est l'un des très rares pays européens capable d'action navale lointaine à une échelle pas ridicule En pratique, l'un des deux seuls, et le Royaume-Uni est en très petite forme en ce moment (un seul de leurs 6 SNA serait opérationnel !) Pour contribuer utilement et efficacement à la sécurité de l'ensemble européen, ainsi bien sûr qu'à la sienne propre, le domaine prioritaire d'investissement pour la France devrait être la Marine océanique, c'est là que la puissance militaire du pays doit être renforcée, et pas un peu Dans d'autres domaines, typiquement l'armée de terre, nous devons bien évidemment moderniser, notamment face aux drones, mais il n'est pas nécessaire d'augmenter la taille de l'outil -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Allant dans le même sens, le général américain et SACEUR Alexus Grynkewich a déclaré que L'Europe s'en sortira très bien avec moins de troupes américaines La réduction des effectifs militaires américains en Europe ne compromettra pas la défense du continent, a déclaré le général Alexus Grynkewich, commandant suprême des forces alliées de l'OTAN en Europe, balayant ainsi les inquiétudes concernant l'engagement des États-Unis envers l'alliance. « J'ai confiance dans les capacités » de l'Europe et du Canada, a déclaré le général américain quatre étoiles depuis le vaste commandement opérationnel militaire de l'alliance situé dans le sud de la Belgique. « Nous sommes prêts aujourd'hui à faire face à toute crise ou éventualité. » Au demeurant ce général a raison. Il est justifié d' "avoir confiance" dans les capacités des Européens (et Canadiens). Surtout depuis que Washington les traite à grands coups de pied dans le fondement ! Cela ne concerne pas naturellement ceux des Européens qui, chacun à sa manière, avaient déjà construit leurs défenses nationales sans faire l'hypothèse que l'Amérique les défendrait forcément. C'est-à-dire France et Royaume-Uni, également Suède et Finlande (ces deux derniers parce qu'ils ne faisaient pas partie de l'OTAN jusqu'en 2022 et étaient bien obligés de s'occuper de leur défense eux-mêmes !) Pour les autres, eh bien la version pessimiste est que les coups de pied dans le derrière ça fait mal Et la version optimiste, c'est que c'est salutaire -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Etats-Unis commencent à être plus clairs - je dirais très clairs - sur la manière dont ils envisagent le fonctionnement futur de l'OTAN Surtout, ils donnent des dates Les États-Unis demandent à l'Europe de prendre en charge « la majorité » des capacités de défense de l'OTAN d'ici 2027 Les États-Unis souhaitent que l'Europe prenne en charge la majorité des capacités de défense de l'OTAN d'ici 2027, ont déclaré cette semaine des responsables du Pentagone à des diplomates à Washington. Ce message, rapporté par cinq sources proches des discussions, dont un responsable américain, a été transmis lors d'une réunion qui s'est tenue cette semaine à Washington entre le personnel du Pentagone chargé de superviser la politique de l'OTAN et plusieurs délégations européennes. Le transfert de cette charge des États-Unis vers les membres européens de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord modifierait considérablement la manière dont les États-Unis, membre fondateur de l'alliance d'après-guerre, collaborent avec leurs partenaires militaires les plus importants. Lors de cette réunion, les responsables du Pentagone ont indiqué que Washington n'était pas encore satisfait des progrès réalisés par l'Europe pour renforcer ses capacités de défense depuis que la Russie a déclenché sa guerre contre l'Ukraine en 2022. Les responsables américains ont déclaré à leurs homologues que si l'Europe ne respectait pas l'échéance de 2027, les États-Unis pourraient cesser de participer à certains mécanismes de coordination de la défense de l'OTAN, ont déclaré les sources, qui ont demandé à rester anonymes pour pouvoir discuter de conversations privées. (...) Les capacités de défense conventionnelles comprennent les ressources non nucléaires, des troupes aux armes, et les responsables n'ont pas expliqué comment les États-Unis mesureraient les progrès réalisés par l'Europe pour assumer la majeure partie de la charge. (...) Plusieurs responsables européens ont déclaré que l'échéance de 2027 n'était pas réaliste, quelle que soit la manière dont Washington mesure les progrès, car l'Europe a besoin de plus que de l'argent et de la volonté politique pour remplacer certaines capacités américaines à court terme. Parmi les autres défis à relever, les alliés de l'OTAN sont confrontés à des retards de production pour les équipements militaires qu'ils tentent d'acheter. Si les responsables américains ont encouragé l'Europe à acheter davantage de matériel fabriqué aux États-Unis, certaines des armes et des systèmes de défense américains les plus prisés prendraient des années à être livrés si elles étaient commandées aujourd'hui. Les États-Unis apportent également des capacités qui ne peuvent pas être simplement achetées, comme des services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance uniques qui se sont avérés essentiels à l'effort de guerre ukrainien. Si j'essaie de bien comprendre l'objectif que veulent atteindre les Etats-Unis, il ne s'agit pas que les Européens fassent la totalité. Ils ont bien dit la majorité. Je pense donc que ce n'est pas un problème du moins vu de Washington que certaines capacités cœur demeurent principalement voire en très grande majorité américaines. Ce ne sont pas forcément celles qui coûtent le plus cher, et de plus conserver le monopole pratique sur ces capacités là permettra à Washington de conserver le contrôle sur les actions et la défense des Européens... même s'ils n'en paient plus qu'une petite partie. Le meilleur des deux mondes, en somme ==>Reste bien sûr la difficulté pratique à produire - ou se faire livrer par les Etats-Unis pour les pays qui envisagent de rester dépendants comme l'Allemagne pour les missiles anti-aériens Patriot qu'elle préfère à l'option européenne Aster - suffisamment d'armes d'ici 2027. Sans parler de formation, d'entraînement, d'opérationnalisation de ces capacités militaires nouvelles Cela dit, même si les gouvernements européens se trouvent "pris de court" par la pression directrice reçue d'outre-Atlantique, par le changement stratégique mis en place par les Etats-Unis, la réalité est qu'ils ne devraient pas être pris au dépourvu Si un simple forumeur comme moi a pu comprendre et écrire dès mars 2024 que les Européens devaient avoir pour objectif d'être capable de se défendre sans l'Amérique en 2028 au plus tard... alors quelle est au juste l'excuse des gouvernements qui ne l'ont pas compris au plus tard à ce moment-là, voire plus tôt étant donné qu'ils sont censés avoir des informations beaucoup plus complètes que celles qui sont dans l'espace public ? Les Européens doivent s'organiser maintenant pour être capable de faire face à un éventuel éloignement de Washington de la sécurité du continent européen (par exemple "On vous garantit toujours la sécurité maritime, vous nous laissez des bases aériennes, et équilibrer la Russie c'est à vous de vous débrouiller", comme le propose le stratège MAGA Sumantra Maitra) Et il s'agit d'y être prêt pour 2028, car si un plan de ce genre est réalisé le gouvernement Trump voudra garantir que les Etats-Unis peuvent se dégager avant la fin du 2ème mandat de Trump Enfin voilà où on en est -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Les fusiliers marins ont tiré sur des drones au-dessus de la base navale de l’Île Longue, abri des sous-marins nucléaire français Un dispositif de lutte anti-drones et de recherches a été mis en place. Le bataillon de fusiliers marins, qui assure la protection de la base, a effectué plusieurs tirs anti-drones, selon la même source Plusieurs drones ont survolé jeudi soir la base sous-marine de l’Île Longue, (Finistère), qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française, selon la gendarmerie citée par l’AFP. Cinq drones ont été détectés techniquement jeudi soir, vers 19 heures 30, au-dessus de la base, qui borde la rade de Brest Les survols de drones dans cette zone interdite ne sont pas rares. Dans la nuit du 17 au 18 novembre, un survol de drone «au-dessus de la presqu'île de Crozon», dont fait partie l'Île Longue, avait été signalé, mais sans survol d'emprise militaire. Sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, la base de l'Île Longue est protégée par 120 gendarmes maritimes en coordination avec les fusiliers marins Survols "pas rares", mais le survol direct de la base navale comme jeudi soir est visiblement plus rare Pas de détail sur la nature des drones, "de type militaire" comme ceux qui ont visé (et manqué) l'avion de Zelensky lundi soir à Dublin, ou au contraire des drones civils à 1000 € ? Quoi qu'il en soit, je ne crois pas qu'il y ait eu à aucun moment le moindre danger sur les SNLE, même avec un drone militaire pratiquant le lancer de grenade, même avec un Geran-2 à 50 kg de charge utile, parce que la base a aussi des protections passives Reste que la dimension provocation et surtout intimidation est évidente (Pourquoi je le mets dans le fil guerre Russie Ukraine ? Eh bien... comment dire... ) -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, et pour compléter le contexte il est utile de rappeler que l'Irlande a un PIB équivalent à celui de pays comme Israël ou la Suède Certes, l'Irlande n'est pas dans le même environnement que la Suède située en face de la Russie, pour ne rien dire d'Israël. Sa population n'est d'ailleurs qu'un peu plus de la moitié de celles de la Suède ou d'Israël. Il est compréhensible que ses forces armées ne soient pas équivalentes aux forces armées suédoises avec leur centaine d'avions de combat, dizaine de corvettes et cinq sous-marins, pour ne rien dire de Tsahal. Il lui est après tout commode de se blottir dans l'ombre protectrice d'Albion - les Anglais c'est pas bien hein, mais c'est parfois bien pratique quand même Mais bon même en tenant compte de tout cela il est permis de penser que Dublin pousse vraiment le bouchon ! Leur nombre d'avions de combat est en effet de 0 (zéro). La marine irlandaise ne compte que des patrouilleurs et aucun sous-marin... -
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Je rigole, mais je rigole un peu jaune. L'expression utilisée par le Département d'Etat pour qualifier Trump "the greatest dealmaker in our nation's history"... On explose le niveau de la flatterie, on dépasse peut-être même la flagornerie. C'est la tonalité "Phare de la pensée" et autre "L'Orient est Rouge" Faudra-t-il dire "L'Occident est Rouge" ? L'Occident est Rouge, le soleil se lève L'Amérique a vu naître Donald Trump Il œuvre pour le bonheur du peuple Hourra il est la grande étoile sauvant le peuple L'original ici