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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Très bien ! La seule condition qui reste à remplir (minime, pas d'inquiétude) est de convaincre le président de la Fédération de Russie de bien vouloir arrêter de faire la guerre destinée à satelliser l'Ukraine. Donc d'abandonner son objectif depuis plus de trois ans, celui pour lequel il a mis la Russie en ordre de guerre Moi je dis que si on lui demande gentiment, il pourrait se laisser fléchir. "S'il vous plaît, M'sieur Poutine !"
  2. Ce serait intéressant d'avoir l'avis de @Stark_Contrast sur le sujet Je suis d'accord avec toi que l'ensemble de ces signes dessine un tableau inquiétant. La question fondamentale étant reste t il un espace suffisant pour qu'un autre parti (Démocrates probablement) puisse construire et défendre devant les électeurs un projet alternatif, concourir dans des élections libres et honnêtes et en cas de victoire l'appliquer ? Si cet espace suffisant demeure, alors la démocratie américaine n'est pas en danger Mais toi comme moi ne sommes pas sur place. Et même si nous souhaitons du bien aux Etats-Unis, nous ne sommes évidemment pas engagés au même degré que Stark
  3. Franchement, non, je n'en vois pas. Et ça m'exaspère aussi, grandement. D'où ma tirade, sans doute...
  4. Il y a quelques jours, Trump promettait de prendre une décision d'ici deux semaines entre sanctions massives contre la Russie et abandon de l'Ukraine. A cette occasion, à ma connaissance pour la première fois, il formulait l'alternative de l'abandon : "Nous ne faisons rien et disons c'est votre combat" Hier il a fait cette remarque Avec la guerre, on ne sait jamais. Les guerres sont très délicates, très horribles, avec la guerre vous ne savez jamais, les choses changent. Les gens partent en guerre, pensent qu'ils vont gagner, puis ils se font botter les fesses, perdent leur pays et des millions de vies. Personne ne part en guerre en pensant qu'il va perdre. Je suis sûr que l'Ukraine pensait qu'elle allait gagner. Vous allez battre quelqu'un qui fait 15 fois votre taille. Biden n'aurait pas dû laisser cela se produire [tirade contre Biden] Ce qu'a dit Trump est équivalent à "L'Ukraine a perdu la guerre, et elle va perdre son pays" Si vraiment Trump se dirige vers une décision nette - il pourrait encore temporiser - je pense que les chances de l'option "sanctions massives contre la Russie" sont faibles. C'est l'autre option qui tient la corde, l'abandon franc
  5. Mark Rutte un jour rangeait des vieilleries dans son grenier et il est tombé sur une lampe. Qu'il a frotté, comme elle était bien sale Un être fantomatique mais à l'air bienveillant en est sorti "Bonjour, je suis le génie de la lampe ! Tu m'as libéré, tu as droit à un voeu" "Fantastique, Monsieur le génie ! Je voudrais une autoroute qui traverse l'Atlantique entre Amsterdam et New York, ça facilitera mon travail en tant que secrétaire général de l'OTAN" "Hein ? Euh attends, je suis génie moi, pas magicien ! Sois un peu plus réaliste quand même, tu en demandes trop" "Ah ? Eh bien alors je voudrais des garanties de sécurité occidentales crédibles pour l'Ukraine" Le génie prit l'air peiné. Puis : "Deux fois trois voies ou deux fois quatre voies, ton autoroute ?"
  6. Du point de vue russe, les conclusions sont - Raison supplémentaire de refuser d'arrêter la guerre tant que Kiev ne s'est pas rendu à nos exigences (déjà que nous n'en avions nulle intention !), puisque si nous arrêtions des troupes de pays de l'OTAN apparaîtraient et il faudrait recommencer la guerre pour les faire fuir - La quasi-totalité des pays européens ont déjà dit qu'ils n'iront pas en Ukraine si les combats ne sont pas déjà arrêtés, et Washington a toujours été extrêmement clair sur le sujet. Seul Macron ne l'a pas dit explicitement. Au cas où il le fasse, cette tentative ne durerait pas longtemps, puisque les trois quarts de la population française sont contre : il suffirait de tuer quelques centaines ou milliers de soldats français pour que Paris renonce. Prévoir quand même quelques réserves supplémentaires à tout hasard (bon on est déjà en train d'augmenter notre puissance militaire aussi vite que possible, donc en fait pas grand chose à changer) Aucune guerre n'est terminée tant que l'ennemi ne dit pas qu'elle est terminée Nous pouvons penser qu'elle est finie, nous pouvons le déclarer, mais en fait l'ennemi a le droit de vote
  7. C'est en fait assez simple. Une solution possible en deux étapes pourrait être 1. Décider la règle "Taux de douane UE uniforme sur tous les produits américains = Taux de douane américain maximal sur une catégorie quelconque de produits UE" 2. Ne plus prendre les appels de Trump - sur l'exemple de Modi On peut toujours rajouter des fioritures et décorations, comme une démarche vers Pékin afin de négocier un accord commercial euro-chinois, ou un responsable allemand qui lance le débat faut-il démanteler la base américaine à Ramstein est-ce qu'on a vraiment toujours besoin des Américains. Juste pour enfoncer le clou Mais ces deux étapes 1. et 2. suffiraient à elles seules
  8. Bon, cela dit, le type à la casquette rouge n'est pas très malin sur certains sujets... mais il réussit mieux sur d'autres ! Sabine Weyand, directrice générale du commerce et de la sécurité économique de la Commission européenne, a évoqué avec une "franchise inhabituelle" (oh la jolie litote ... en réalité elle a tout simplement craché le morceau, elle a tout dit) comment l'accord commercial entre Etats-Unis et Commission a été "négocié" « Ce n’étaient pas des négociations » Si vous ne m'avez pas entendue utiliser le mot “négociation”, c'est qu'il n'en s'agissait pas (...) « Il n'y a eu aucun échange de demandes ou d'offres », déclare Mme Weyand. Lors d'un entretien avec SZ Dossier au Forum européen d'Alpbach, elle a donné un aperçu rare de la conclusion de l'accord avec Trump. « La partie européenne était soumise à une pression énorme pour trouver une solution rapide afin de stabiliser les relations transatlantiques, notamment en ce qui concerne les garanties de sécurité. » (...) « Nous sommes engagés dans une guerre terrestre sur le continent européen. Et nous dépendons entièrement des États-Unis. Les États membres n'étaient pas prêts à prendre le risque d'une nouvelle escalade, qui aurait été la conséquence des contre-mesures européennes. » (...) Le prix économique est élevé, mais le calcul politique était clair "Le danger était que les Etats-Unis en retour ne remettent en question le partenariat de sécurité". C'est là la Realpolitik du Zeitenwende (du changement d'époque) Que cela plaise ou non, Trump qui échoue avec l'Inde réussit avec l'Europe à transformer le "partenariat de sécurité" - c'est-à-dire le protectorat américain sur de nombreux pays européens - en racket de protection - Le prix de la "protection" accordée à ceux de nos voisins qui font reposer leur sécurité sur la présence de bases américaines chez eux inclut pour l'instant des droits de douanes inégaux entre EU et UE, 15% dans un sens 0% dans l'autre. Il inclut des engagements d'investissements européens énormes aux Etats-Unis - engagements que la Commission européenne n'a certes pas le droit de prendre, mais qui ont cependant été entendus comme tels à Washington. Et comme ce sont les Etats membres qui ont décidé - Sabine Weyand le dit elle-même ! - c'est eux-mêmes qui auront à coeur de pousser leurs entreprises à réaliser ces investissements, afin de "ne pas prendre le risque". C'est le prix... pour l'instant - Le prix augmentera bien sûr rapidement. Car il n'y a aucune raison pour que Trump se retienne ! Bien au contraire, la faiblesse attire le mépris et le désir d'aller plus loin. Puisque j'ai obtenu la main, j'obtiendrai aussi le bras. Déjà il est question de baisser les standards sanitaires afin d'accepter la "bonne" nourriture américaine (- 3 ans d'espérance de vie, pour plusieurs raisons certes, mais celle-là en est une), et d'accepter tout ce que les GAFAM décideront, etc. etc. Et pas seulement l'Amérique ! La faiblesse des Européens sera évidente pour tous, y compris à Pékin, Moscou etc. "Les Européens sont faibles, profitons-en !" Tout cela pourquoi ? Parce que plusieurs de nos voisins (Madame Weyand est de même nationalité que Madame Von der Leyen, je dis ça en passant bien sûr...) non seulement n'ont pas été foutus de penser un tant soit peu leur sécurité en dehors du protectorat américain, mais ne sont toujours pas capables de le faire ! (l'Allemagne n'est probablement pas le seul pays européen derrière la décision de "ne pas prendre le risque", mais c'est le plus influent) ==>A cause d'eux, et à cause de l'existence de l'UE, la France va se retrouver à payer le pizzo des vassaux européens de l'Amérique alors que Paris a justement fait le nécessaire depuis soixante ans pour ne plus être un protectorat américain, comme nous l'étions entre 1945 et 1966 Le résultat final est que l'UE, au lieu d'être comme l'imaginaient les européistes un levier pour obtenir de meilleures conditions commerciales vis-à-vis des pays tiers devient pour la France un levier de soumission aux appétits d'une puissance tierce... Je ne sais pas ce que deviendra cet accord Etats-Unis - Commission. Il peut encore être refusé par le Conseil européen, où siègent les chefs d'Etat et de gouvernement. Malheureusement, le système de la "majorité qualifiée", qui a remplacé l'unanimité, fait que la France n'a pas le pouvoir à elle seule de refuser l'accord, il lui faut le soutien d'autres Etats pour construire (contre Berlin) une minorité de blocage. Ce n'est pas perdu d'avance, le fait même que Sabine Weyand crache le morceau et dise la vérité montre que même outre-Rhin il existe des réticences et un malaise, mais le succès n'est pas certain Mon impression est que nous nous trouvons à l'un de ces croisements où l'Histoire peut prendre une direction, ou l'autre. Si l'accord est adopté par le Conseil, je ne pense pas que l'UE cessera d'exister le lendemain, les choses humaines ont une forte inertie. Mais je ne suis pas sûr que l'UE y survive au final L'option de transformer l'UE en quelque chose de plus conforme à l'objectif initial d'une "Europe des nations" disparaîtra pratiquement, et le coeur n'y sera plus. La radicalisation des eurosceptiques en mode Caton l'ancien "Unio Europaea delenda" est probable à terme, et pas seulement en France
  9. Le Canard Enchaîné (pour les contributeurs étrangers : hebdomadaire spécialisé dans les indiscrétions et rumeurs, sorte de "version off" des médias français, fondé durant la première guerre mondiale en réaction notamment à l'intense propagande de l'époque) rapporte une "indiscrétion" intéressante "Le ministère de la Santé mobilise les hôpitaux pour la guerre Sur ordre de Catherine Vautrin, les hôpitaux doivent se tenir prêts à accueillir des milliers de soldats blessés en cas de conflit armé généralisé en Europe. « Le Canard » a mis la palme sur des documents internes demandant aux agences régionales de santé de préparer les soignants à un possible « engagement majeur » Macron plaide pour la fin de la guerre en Ukraine, mais y croit-il vraiment ? Son gouvernement, en tout cas, s’arme pour un conflit généralisé. Juste au cas où, bien sûr. « Le Canard » a mis la palme sur une instruction du ministère de la Santé adressée aux directeurs des agences régionales de santé le 18 juillet. Tous sont invités à se préparer, d’ici au mois de mars 2026, pour un possible « engagement majeur » – comprendre, la guerre. Garde à vous ! Sous mandat du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, dépendant de Matignon, le ministère de Catherine Vautrin envisage de créer des centres médicaux afin d’accueillir des patients de retour de la zone de combat. Ces centres devront être situés à proximité d’une gare routière ou ferroviaire, d’un port ou d’un aéroport pour « permettre le réacheminement vers leur nation d’appartenance » de soldats étrangers. Environ 100 troufions par jour pendant deux mois consécutifs (...)" A partir du moment où l'on considère qu'il existe un risque non négligeable de guerre en Europe où des troupes françaises seraient impliquées, il va de soi qu'il faut s'y préparer. Difficile de ce point de vue de critiquer cette initiative Tout cela contribue toutefois à une assez sale ambiance... Au passage, 100 blessés par jour pendant deux mois consécutifs, ça fait 6 000. Et mars 2026 c'est dans six mois
  10. C'est du bon sens effectivement. Si on admet la participation de la Turquie, pays qui conteste la souveraineté de deux pays membres de l'UE Chypre et Grèce sur certaines parties de leurs territoires, et est allé jusqu'à l'intimidation militaire en 2020... à quand celle de la Russie ?
  11. Soyons tout de même clair : il s'agit d'une théorie du complot Je suis surpris que tu la défende @herciv car elle me semble très fragile. Les dirigeants européens ressemblent davantage à des poulets qui courent dans le poulailler dans toutes les directions en caquetant qu'aux organisateurs moindrement compétents d'un quelconque complot S'agissant de l'avis des Français sur ces différentes considérations, projets voire éventuellement complots, il n'a toujours pas bougé. 78% sont contre envoyer des soldats français pour combattre en Ukraine. Ce que Emmanuel Macron sait très bien "Malgré le désengagement américain en Ukraine, les Français, à une très large majorité, ne souhaitent pas que l’armée française s’implique sur le terrain, selon un sondage Odoxa réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 72% à redouter le déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe dans les années à venir" Quant aux autres pays européens, je n'ai pas regardé les sondages, mais j'imagine facilement qu'ils ne sont pas très différents
  12. En effet, ça ne date pas d'hier... En 1990, "Donald Trump wearing a gold hard hat given to him by construction workers at the Trump Palace" Et en 2014, Trump se rappelait affectueusement le compliment reçu de son paternel "Tout ce qu'il touche se transforme en or !"
  13. Trump signale sa frustration et décide de mettre en pause ses efforts de paix en Ukraine. Il indique qu'il décidera dans deux semaines "de qui c'est la faute", ce qui sera une "décision très importante", parce qu'il ira "soit d'un côté soit de l'autre" « Je ne suis satisfait d'aucun aspect de cette guerre. Rien. Je ne suis pas satisfait du tout », a déclaré Trump aux journalistes dans le Bureau ovale vendredi. Il a ajouté qu'il prendrait une décision importante concernant l'avenir du conflit dans « deux semaines », une expression qu'il utilise souvent non pas pour préciser un délai précis, mais pour indiquer qu'il souhaite reporter sa décision pendant un certain temps. Après cette période, a-t-il déclaré, « nous saurons quelle direction je vais prendre, car je vais choisir l'une ou l'autre option ». (...) Malgré toute cette pompe diplomatique, toutefois, peu de progrès ont été observés, Moscou résistant à toute proposition visant à mettre fin à ses attaques contre l'Ukraine ou à accepter quoi que ce soit de moins que ses objectifs maximaux pour la guerre. Des analystes extérieurs ont suggéré que la Maison Blanche avait mal compris les objectifs de Poutine et avait peut-être été influencée par des vœux pieux. (...) Si aucune réunion n'a lieu, « je verrai à qui incombe la responsabilité », a déclaré M. Trump, répétant à plusieurs reprises qu'il y avait deux acteurs impliqués lorsqu'on l'a interrogé sur les attaques soutenues de la Russie contre l'Ukraine cette semaine. Il a laissé ouverte la possibilité d'imposer des sanctions économiques à la Russie ou de laisser l'Ukraine se débrouiller seule. « Ce sera une décision très importante », a déclaré Trump. « Et il s'agit de savoir s'il faut imposer des sanctions massives ou des droits de douane massifs, ou les deux, ou si nous ne faisons rien et disons : « C'est votre combat » ? », a déclaré Trump. (...) « Nous verrons bien ce qui se passera. Je pense que dans les deux prochaines semaines, nous saurons comment les choses vont évoluer. Et j'espère que je serai très satisfait. » (...) Trump a exprimé sa frustration face au fait que le conflit ukrainien s'avère plus difficile à résoudre que d'autres conflits. Cette semaine, il a commencé à s'attribuer le mérite d'avoir résolu sept conflits mondiaux, contre six la semaine dernière. Vendredi, il a porté ce nombre à dix, en ajoutant trois « pré-guerres » non identifiées. « Je pensais que ce conflit serait au milieu du lot en termes de difficulté », a-t-il déploré. Ce n'est certes pas la première fois que Trump reporte une décision à "deux semaines". Peut-être est-ce qu'il ne faut pas accorder trop d'importance à cette nouvelle itération ? D'un autre côté, il me semble que c'est la première fois que Trump formule explicitement les deux options entre lesquelles il dit qu'il choisira vers le 6-7 septembre. D'une part "sanctions massives". D'autre part, et c'est nouveau qu'il le dise clairement : abandon de l'Ukraine "Nous ne faisons rien et disons c'est votre combat" Trump en tout cas, en rappelant qu'il a résolu six conflits mondiaux, non sept, attendez j'en oubliais c'est dix, il semble répondre comme par avance aux critiques de son abandon de l'Ukraine... si du moins c'est la décision qu'il s'apprête à prendre Ca pose d'ailleurs une question plutôt brûlante je dirais. Si le 7 septembre (ou deux semaines plus tard, hein) Trump arrête le soutien à l'Ukraine en termes de renseignement, de communication (Starlink), de MCO et pièces détachées... Les Européens font quoi ? J'ai peur de deviner la réponse :
  14. Oui c'est juste. C'est une condition absolument minimale - l'occupation entière du pays était acceptée par les Japonais ! - mais il y en avait bien une. En ce sens, la capitulation japonaise de 1945 n'était pas tout à fait aussi complète que celle de l'Allemagne ou de l'Italie
  15. La place du moral et de la volonté collective étant à l'évidence primordiale dans toute grande épreuve, comme une guerre à grande échelle, voici une réalité à bien garder à l'esprit Parmi les Français, le degré d'attachement à la France de préférence à toute autre communauté non seulement est prépondérant, mais croissant Le degré d'attachement à l'UE de préférence à toute autre communauté non seulement est le plus bas, mais décroissant ==>Il ne peut pas y avoir d' "Europe de la défense" La seule possibilité de coopération est une coordination entre la défense de la France par les Français, celle de l'Allemagne par les Allemands, Grande-Bretagne, Pologne etc. de façon à rendre plus efficace l'ensemble par effet de synergie
  16. Dans la série Avant / Après, voici l'intérieur du Bureau Ovale. On pourrait parler aussi du jeu des 7 différences, sauf que... y en a beaucoup plus !
  17. Le tout est de savoir s'il reviendra effectivement... S'il a deux sous de bon sens, Netanyahou ne laissera pas cet homme échapper à la justice américaine, et le renverra aux Etats-Unis pieds et poings liés s'il le faut. Enfin je ne connais pas les conventions d'extradition entre Israël et les Etats-Unis, j'ose espérer que ça existe
  18. En un sens en effet, Chuikov qui dit à Krebs "Берлин должен безоговорочно капитулировать" (Berlin doit se rendre sans condition), c'est bien une négociation. Puisqu'ils se parlent ! De même entre les Américains et les Japonais qui venaient de se prendre deux bombes atomiques sur la tronche... Je pense que si la guerre Russie-Ukraine se termine bientôt, disons dans quelques mois ou peu d'années, ce sera par une "négociation" de ce genre (enfin pas la version atomique) Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Avec Kiev dans le rôle de Berlin ... Ou encore une "négociation" comme à Appomatox en 1865 Ou bien l'équivalent dans le wagon de Rethondes en 1918 Ou encore comme dans le même wagon en 1940, les rôles étant inversés D'autres exemples pourraient être le troisième partage de la Pologne en 1795, où il y a bien eu négociation pour le coup... mais entre Russie, Autriche et Prusse pour se partager le gâteau "Pologne". Les Polonais, étant dans le rôle du gâteau, n'avaient évidemment pas voix au chapitre - a-t-on déjà vu un gâteau négocier la manière dont on va le manger ? ==>La réalité historique, n'en déplaise à Vance, c'est que beaucoup des guerres à enjeu le plus important ne se terminent pas par une négociation Et la guerre d'Ukraine est une guerre de ce genre Si l'Ukraine parvient à préserver son indépendance, ce ne sera qu'après avoir découragé la Russie, lorsque la classe dirigeante à Moscou sera convaincue que la guerre est ingagnable. Difficile à envisager avant la prochaine décennie, et après le remplacement de Poutine - au mieux à partir de 2030 la fin de son mandat actuel. Pour cela, pas d'autre voie ni moyen que pour l'Ukraine de résister militairement et de tenir le front encore 5 à 10 ans
  19. Le vice-président américain JD Vance rappelle lors d'un entretien avec une journaliste que toutes les guerres se terminent par une négociation Si vous revenez à la Seconde Guerre mondiale, si vous revenez à tous les conflits majeurs de l’histoire de l’humanité, ils se terminent tous par une sorte de négociation Il a bien sûr parfaitement raison. Même si certes une négociation ça peut être un peu "chaud"... genre 13 kt et 22 kt par exemple On peut aussi rappeler la scéne de "La Chute" où le général allemand Krebs rencontre le général soviétique Chuikov peu après le suicide de Hitler pour lui proposer "des négociations de paix"... La réponse est bien sûr d'exiger la capitulation inconditionnelle (il y a des sous-titres en anglais)
  20. Oui, une comparaison qui ne me plaît guère, d'ailleurs. Wunderwaffen, tout ça... Elle a de quoi donner un petit sourire à Poutine, évidemment Les deux limites potentielles que je vois (a priori) sont - Absence de guidage terminal, d'où une ECP sujette à caution. Certes une charge de 1 tonne ça tape sec, mais si l'ECP est de l'ordre de la centaine de mètres voire pire, seules les grosses cibles industrielles seront accessibles. Il est vrai que c'est précisément l'objet de ce genre de missile que d'attaquer la BITD russe - Plus ennuyeux, absence de suivi de terrain, donc survivabilité plus limitée que par exemple un Scalp-EG. A 300 mètres d'altitude, par exemple, l'horizon radar est à 60 km. Il faudrait aussi voir quelle est la vitesse de croisière, est-ce bien du haut subsonique L'utilité opérationnelle réelle de cette arme dépendra de l'équilibre entre d'un côté prix de revient plus bas et production plus importante qu'un missile de croisière classique, de l'autre survivabilité et létalité plus réduite (1 tonne à 100 mètres c'est moins dangereux qu'une demi tonne à 3 mètres)
  21. Oui ! Franchement, à lire quelques uns des derniers posts, je peux imaginer tel ou tel membre de la Modération débloquer la sécurité de la 12,7 mm ...
  22. Nous sommes d'accord oui. Et reconnais que tu as commis là un très bel argument de l'épouvantail Ce procédé rhétorique consistant à attribuer à l'adversaire une affirmation déformée jusqu'à l'absurde, pour mieux le contrer Oui, mais en l'état la situation reste défavorable pour nous : - Il existe plusieurs cibles militaires ou de la BITD française que nous ne savons pas aujourd'hui protéger contre des Kinjal. Je pense aux usines Dassault, à celles de KNDS à Bourges, à la base navale de Toulon... Même avec un petit nombre de Kinjal (dizaines) la Russie pourrait nous faire très mal - Nous n'avons pas les moyens de faire aussi mal à la Russie. Nos Scalp-EG ne portent qu'à 550 km au maximum et j'ai du mal à imaginer des Rafale pénétrer loin au-dessus de la Russie (sauf mission nucléaire où on se fiche un peu des pertes, mais ce n'est pas le sujet) Or les principales usines de la BITD russe se trouvent dans l'Oural, à > 2000 km La défense de la future limite entre l'Empire russe et les pays européens libres devra se faire sans beaucoup d'aide américaine. Vance a été très clair à ce sujet, et il n'y a pas de raison d'imaginer que les Démocrates voudraient autre chose. Il faudra donc une contribution plus forte de la France, tout comme des autres pays ==> La contribution la plus efficace de la France serait de se rendre capable de frapper durement la BITD russe, tout en se protégeant des contre-coups russes sur la France Il y faudra une épée, et un bouclier - Le bouclier à court terme ce sont des batteries Aster 30 B1NT, qui entrent en service l'année prochaine, mais il devraient être en nombre suffisant. Plutôt une vingtaine que les 12 aujourd'hui prévues. Plus des défenses à plus courte portée contre missiles de croisière et drones. Et l'amélioration constante de ces moyens, car la Russie aussi progressera - L'épée c'est d'une part des Scalp en grand nombre (milliers) pour les cibles peu profondes en territoire russe, d'autre part et peut-être surtout des missiles aérobalistiques longue portée (2500 km pour atteindre l'Oural depuis la Mer noire), descendants du démonstrateur V-Max. Très certainement des centaines, voire plus. Et quand même deux ou trois escadrons de Rafale supplémentaires Nous n'y sommes pas. En l'état, nous n'avons pas les moyens d'exercer une pression forte sur Moscou pour l'inciter à ne pas attaquer nos alliés (Baltes, Finlande, Pologne, Roumanie)
  23. Meloni ne pourra faire participer son pays à cette garantie, c'est à dire engager l'Italie à faire la guerre à la Russie si ce pays agresse l'Ukraine, que si l'Italie est protégée d'un chantage nucléaire russe. Et pas par les armes nucléaires américaines, comme déjà expliqué Sauf à ce que Rome crée une dissuasion nucléaire crédible en un tournemain - c'est foncièrement irréaliste - la seule option restante est une protection nucléaire française Les Rafales stationnés en Italie, avec un stock d'ASMP-AR en Italie sous contrôle d'une unité militaire française spécialisée dans un bunker dédié ? Je le croirai quand je le verrai Encore une fois : la réalité, pas les illusions Ce que tu imagines n'est pas physiquement impossible. Cela pourrait être réalisé en quelques petites années si la volonté, et les actions déterminées à l'échelle et en urgence, était là Comme elles n'y sont pas, ce que tu imagines sera au mieux réalisé en quelques décennies. Si les autres États européens changent d'orientation - car ils sont partis dans une toute autre direction ! Ou bien ça ne le sera pas
  24. L'UE est une organisation internationale, la question de sa crédibilité militaire ne se pose pas Les pays membres de l'UE ne peuvent envisager d'intervenir en Ukraine qu'à condition d'être protégés du chantage nucléaire que la Russie ne manquerait pas d'agiter. Et pas par des armes nucléaires américaines prépositionnées ! Car Washington ne manquerait pas de faire valoir son refus absolu de participer à la guerre d'un pays européen contre la Russie, même indirectement. Refus qui n'est pas celui de Trump, Biden avait la même position, c'est un consensus outre-Atlantique Il n'y a donc qu'un seul pays de l'UE qui pourrait l'envisager. Plus leurs cousins britanniques. Rien que Paris et Londres Si la France était aussi puissante militairement à son échelle qu'Israël l'est à la sienne - 8% du PIB pour la défense depuis toujours, deux ans de service pour les filles, trois pour les garçons - nous pourrions tout à fait l'envisager. La Russie ne serait pas la première puissance militaire européenne, ce serait la France. Le chef de l'État ne serait d'ailleurs alors pas Emmanuel Macron, mais Jean-Christophe Bonaparte, alias Napoléon VIII Mais nous n'avons pas choisi d'être cette France là Quoi qu'on en pense, cette réalité s'impose. La France n'est pas en mesure de "garantir" la sécurité de l'Ukraine, les autres États de l'UE encore moins. Et le Royaume-Uni n'est pas en meilleure forme que nous Le sujet de l'Ukraine, plus généralement de la sécurité européenne, est extrêmement grave ==>Avant tout, se garder des illusions. Ne pas faire semblant. On peut dire n'importe quoi sur pas mal de sujets sans conséquence vraiment grave, mais pas sur celui-là (je ne parle d'aucun de nous gens ordinaires qui postons ici, mais bien de nos dirigeants qui sont très souvent dans le n'importe quoi... et non, pas Trump seulement)
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