-
Compteur de contenus
16 276 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
268
Tout ce qui a été posté par Alexis
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pffft, tu oublies le reste ! Il va aussi mettre fin au chaos au Moyen-Orient Et empêcher la troisième guerre mondiale A noter que mettre fin au chaos au Moyen-Orient ne fait pas partie des douze Travaux d'Hercule Je veux dire, la mythologie c'est bien, mais il faut quand même rester un minimum vraisemblable. Les auteurs du récit des exploits d'Hercule le savaient bien -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L'accord américano-ukrainien signé hier pourrait s'avérer d'un intérêt limité - pour dire le moins Accord sur les minerais avec Washington : les promesses douteuses du sous-sol ukrainien (...) Autour de lui, les machines semblent d’un autre âge. « Tous nos équipements datent de la construction de l’usine, en 1964, quand le gisement a été découvert », commente Valery Kharkivets, le directeur de l’installation. Entre les immenses tuyaux fatigués des centrifugeuses, il hausse les épaules devant la vétusté des installations (...) Kiev rappelle fréquemment que l’Ukraine dispose d’un sous-sol sans pareil. « 5 % des “matières premières stratégiques” mondiales se trouvent en Ukraine, qui n’occupe que 0,4 % de la surface de la Terre », déclarait ainsi Svetlana Grinchuk, vice-ministre de la Protection de l’environnement et des Ressources naturelles de l’Ukraine, lors d’une réunion de la commission économique des Nations unies pour l’Europe (...) Même si les États-Unis disposent eux aussi de minerais critiques, ils ont longtemps préféré externaliser leur extraction et leur transformation, en raison de normes environnementales strictes, de coûts salariaux élevés et d’opportunités jugées plus rentables à l’étranger. Cette politique a accentué leur dépendance aux importations, en particulier en provenance de Chine Seulement, si ces chiffres présentent l’Ukraine comme un eldorado, la réalité est plus nuancée. 18 % des réserves minières potentielles de l’Ukraine et 33 % des ressources en minéraux stratégiques se trouvent dans des territoires actuellement occupés par la Russie (...) « Depuis quinze ans, aucune campagne d’exploration d’envergure n’a été menée (sauf rares exceptions). Résultat : il est aujourd’hui impossible d’évaluer objectivement les gisements dits “prometteurs” (terres rares, lithium, scandium, etc.) », note le professeur Volodymyr Mykhailov, directeur du département de géologie de l’Université nationale Taras Chevtchenko de Kiev. « L’infrastructure minière et les équipements (pour exploiter ces nouveaux matériaux stratégiques) sont quasiment inexistants, et l’industrie ukrainienne n’est absolument pas prête pour un traitement moderne de ces ressources, juge-t-il. Ce n’est qu’au bout de sept, huit, dix, voire vingt ans, selon le type de minerai, que l’on peut espérer imaginer un retour sur investissement », ajoute Ksenia Orynchak, directrice de l’Association nationale des industries extractives. (...) Les estimations du sénateur Lindsey Graham, selon lesquelles l’Ukraine disposerait de métaux et de minéraux d’une valeur comprise entre 2000 milliards et 7000 milliards de dollars, semblent largement surestimées, selon de nombreux experts. « C’est un fantasme. Je n’arrive pas à croire que quiconque à Washington puisse réellement croire qu’il soit judicieux d’obtenir des minéraux critiques en Ukraine, s’étonne même Jack Lifton, président exécutif du Critical Minerals Institute au Canada. Si vous cherchez des minéraux critiques, l’Ukraine n’est pas le bon endroit », balaie-t-il Ce ne serait pas la première fois pour Trump. Déjà lors de son premier mandat il avait vanté les ressources de l'Afghanistan en lithium, alors que les spécialistes décrivaient des ressources fantasmatiques, théoriquement importantes, mais en pratique inexploitables... -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Fil intéressant de Stéphane Audrand - Troupes européennes en Ukraine : on ne peut pas tout demander à la France et au Royaume Uni On ne peut pas tout demander à la France et au Royaume Uni. Alors certes, les difficultés de Paris et Londres sont réelles pour déployer plus de 5000 à 10 000 hommes dans le cadre des forces de réassurance, c'est vrai C'est lié à notre modèle de forces respectif, qui a fait le choix de troupes terrestres très professionnelles, plutôt peu nombreuses, déployables loin, mais ne disposant pas d'une masse importante. Un choix cohérent dans les années 90-2000 et qui sera très long à faire évoluer (si on le souhaite, pas certain). Mais en parallèle, n'oublions pas que Français et Britanniques font beaucoup d'autres choses... - Les rares "enablers" européens (Awacs, avions de GE, satellites), c'est surtout nous qui les avons - De même, nous devons maintenir notre dissuasion et les forces conventionnelles qui la protègent - Nous avons aussi des marines qui doivent protéger les approches maritimes de l'Europe et ses voies lointaines d'approvisionnement On ne peut pas nous demander de tout faire. Dans le graphique du Time, le plus gros problème n'est pas que France et le Royaume Uni ne soient qu'à 10 000, mais que les autres soient à ZERO Il y a là un mélange d'incapacité nationale et de manque de volonté politique. C'est un énorme problème. Mettons de côté nos amis finlandais, exposés au premier chef en première ligne et qui ont une défense territoriale plutôt dépendante de réservistes Mais que les autres refusent, c'est très problématique. Espagnols et Italiens sont dans la sécurité stratégique, leurs forces nationales sont limitées mais professionnelles, ils "pourraient" contribuer, au moins de 5000 à 10 000 hommes chacun Idem pour l'Allemagne, même si le contexte politique est incertain jusqu'à l'intronisation du nouveau chancelier. Une contribution allemande de 10 000 hommes semblerait un minimum. 20 000 serait idéal Idem pour la Pologne. Ce n'est pas la peine de se "payer" une force terrestre gigantesque et de demander des assurances collectives pour ne rien faire et rester chez soi. Alors là encore, le contexte électoral est délicat. Espérons que Varsovie évolue bientôt On touche bien là aux limites de l'effort européen actuel, qui ne rend pas optimiste : 1) France et RU sont sur-sollicités par rapport à leurs capacités. Nous ne sommes pas de petites Amériques. On ne peut pas tout nous demander de faire en Europe à la place de l'US Cavalry 2) Les Européens qui ont "perdu un protecteur gratuit" en cherchent un autre, pour continuer de ne rien faire, alors qu'il faut prendre un destin collectif en main, ce qui est une révolution mentale difficile à faire avancer dans l'esprit des dirigeants et des peuples 3) La dépendance aux processus électoraux en matière de politique de défense est un défi de continuité. S'il faut ne plus rien dire 6 mois avant les élections et qu'un engagement dans une force en Ukraine dépend pour sa pérennité du jeu électoral, on n'avancera jamais. Le fait est que nous devons trouver collectivement des mécaniques engageants sur le plan capacitaire et contraignants une fois lancés (des traités capacitaires) pour relancer la machine collective, avec ou sans les Américains Ces atermoiements n' incitent donc guère à l'optimisme et on a l'impression que l'espace européen s’embourbe et tourne en rond. Beaucoup de pays font des annonces de dépenses tonitruantes en n'ayant manifestement ni idée de modèle de force, ni volonté politique d'implication Il s'agit pour certains (Espagne, Italie, peut-être Allemagne) de faire un chèque pour calmer Washington, tout en ménageant des opinions publiques vivant encore dans le confort d'un pacifisme illusoire qui espère que "tout va finir par s'arranger" Tandis que d'autres (les Polonais ? ) semblent s'enfermer dans une stratégie obsidionale de dissuasion conventionnelle qui, là encore, attend tout des autres sans vouloir s'impliquer en échange. Compliqué à faire vivre. Et tout ce petit monde, dans le même temps, reproche à la France et au Royaume Uni de ne pas assez "mettre de moyens sur la table". Mais on ne peut pas tout nous demander. Protéger le navires marchands contre les Houthis, assurer la dissuasion pour nous et les autres et assurer demain peut-être le maintien durable d'une force aéroterrestre en Ukraine, impliquant d'être en capacité d'affronter la Russie, sans certitude manifeste que nos "alliés" européens viendraient à notre aide en cas de pépin L'équation sécuritaire en Europe reste donc bien incertaine. On ne peut pas "inventer" une nouvelle architecture de sécurité qui nous protège même en cas de défaillance de Washington si aucune volonté n'est là d'agir La déconstruction des mécanismes de mesure de la force et d'action armée est profonde et durable. Au delà de manifestations collectives de volonté abstraite, on peine à transformer l'essai. Espérons que la persévérance de Paris paye. Londres semble se lasser, espérons aussi qu'il ne faille pas attendre une nouvelle agression russe pour avoir une nouvelle prise de conscience. Avec de sérieux doutes. L'Italie ou l'Espagne viendraient-elles au secours de Baltes ? Ou accepteraient-elles leur destruction et par là même celle de l'UE ? Au delà du besoin de réparer notre modèle de forces, il ne faut donc pas se lancer dans la chimère d'une France omnipotente. Il faut faire comprendre à nos alliés qu'avoir des forces c'est bien, mais oser s'en servir, même pour d'autres, c'est indispensable Certes, ce sujet n'aura pas de concrétisation de toute façon, puisqu'il n'y aura pas de cessez-le-feu en Ukraine la Russie le refusant sauf à gagner d'abord, et il n'y aura donc pas de troupes européennes chargées de le "surveiller" ==>Mais les difficultés et blocages cités par Stéphane Audrand se manifesteront ailleurs, à chaque fois qu'il sera question d'opération de défense entre Européens un peu plus consistante que de poser pour une photo Ces difficultés et blocages sont d'un format à se cogner la tête contre le mur... Audrand avoue dans un post suivant en être "amer", je le comprends Il pose des questions dures, en apparence provocatrices... en fait peut-être pas tant que cela ==>Faudra-t-il, après potentiellement un départ d'Europe des Etats-Unis et une victoire de Moscou en Ukraine, attendre une invasion russe réussie des pays Baltes, par exemple en 2026 ou 27, avant que des pays comme Italie et Espagne ("peut-être Allemagne") fasse la "révolution mentale" consistant à "prendre (son) destin collectif en main" ? Et oui, comme il le rappelle très justement, il ne faut pas s'égarer dans la chimère d'une France omnipotente. Espérer que "la persévérance de Paris paye", c'est-à-dire que les "alliés" deviennent des alliés en participant à une autonomie partagée, oui bien sûr, et continuons de persévérer à tenter de convaincre Mais si rien ne fonctionne, et que les plus grands pays européens restent à faire du rien, à la seule exception de France et Royaume-Uni... Londres se lasse déjà, participerait-il à une éventuelle défense des pays Baltes je ne sais, mais je ne vois pas pourquoi Paris se mettrait seul en avant dans ce cas ==>De mon point de vue, c'est soit du collectif et la France n'est qu'un parmi plusieurs. Soit c'est l'accueil des réfugiés Baltes, après les Ukrainiens -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Beaucoup de réserves doivent être faites sur cette étude - Taille de l'échantillon, 100 personnes, donc un écart type de l'ordre de +-10% - Sa représentativité, les militaires n'ont pas pu être choisis au hasard l'enquête étant évidemment secrète - Possibilité que ce média russe oppositionnel donc militant, fondé en 2022, déforme ou sélectionne des données Mais c'est quand même intéressant. Sans parler des citations "texto". Voici à ma connaissance la première enquête d'opinion sur la guerre auprès des militaires russes Ils veulent la paix, ils ne comprennent pas les objectifs du « SVO » et ils ne s’attendent pas à ce que cela se termine bientôt : que pensent les militaires russes d’une éventuelle trêve ? "La plupart des militaires russes sont favorables à un arrêt des hostilités, mais ne croient pas que cela se produira de sitôt. Telles sont les conclusions auxquelles sont parvenus Verstka et un groupe de sociologues indépendants qui ont souhaité rester anonymes pour des raisons de sécurité. Nous avons interrogé plus de 100 militaires pour connaître leur point de vue (...)" Pas mal de choses intéressantes, notamment la différence entre militaires de carrière, dont la majorité pense que la guerre était inévitable, et les autres, surtout les mobilisés qui pensent majoritairement qu'elle aurait pu être évitée Les réponses sur les objectifs de la guerre sont globalement conformes à la propagande, mais ça part un peu dans tous les sens quand même : on se contente de "protéger" les Russes, on change le gouvernement, ou on annexe le tout... les versions divergent -
Espagne ,politique intérieure et extérieure
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sans doute, mais tu n'es pas sans savoir que la politique énergétique espagnole a été définie bien avant -
Espagne ,politique intérieure et extérieure
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
"Une idée folle, donnons un pays aux Habsbourg et un pays aux Bourbon et voyons le résultat 500 ans plus tard" Ah non, ça c'est bas... Non vraiment, il faut pas... () La passion Habsbourg pour les énergies intermittentes a des conséquences. Les Bourbon sont nucléaires et s'en portent fort bien -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est vrai. Autrefois c'était les Américains qui étaient sataniques, nazis, voulaient la troisième guerre mondiale, et tout et tout Aujourd'hui ce sont les Européens On ne pourra pas dire que le gouvernement russe ne sait pas s'adapter ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le grand-rabbin d'Ukraine Moshe Azman, dont le fils a été tué au combat en septembre dernier, influent en Ukraine notamment du fait de son action humanitaire, a enregistré une chanson "Donald Trump, il est temps de combattre, au nom de la lumière" Je ne crois pas qu'il réussira à faire changer la politique américaine vis-à-vis de son pays. Mais c'est plutôt bien fait -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il "devra" y avoir une telle explication seulement dans un seul cas. Sinon, l'explication sera inutile Si l'Ukraine remporte la guerre, c'est-à-dire si la Russie finit par se décourager de sa guerre pour subjuguer l'Ukraine (au bout de combien d'années de combats infructueux et d'un front qui ne s'affaisse toujours pas ?), alors il subsistera après la fin de la guerre un Etat ukrainien souverain et indépendant, dont il sera possible de discuter de son entrée dans l'UE (qui ne sera pas forcément plus simple ni plus rapide que celle d'autres pays, Belgrade toujours dans la salle d'attente après avoir été reconnu candidat en 2012 vous salue bien) Dans l'autre cas, c'est-à-dire si l'Ukraine ne parvient pas à tenir le front envers et contre tout pendant des années encore, ceci avec le seul soutien militaire que les autres pays européens voudront bien lui fournir et continuer à lui fournir des années durant - puisque le soutien militaire américain se termine très bientôt - l'UE refusera très probablement d'envisager l'intégration de l'Etat ukrainien croupion sous influence directrice de Moscou qui résulterait de la guerre J'ai vraiment l'impression que trop de bande passante est utilisée à parler de ce que nous ferons après avoir tué l'ours, et combien nous allons vendre sa peau... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Raaaaah ! Tu m'as devancé d'un quart d'heure ! Non, hélas, je ne suis pas surpris. Lavrov a raison sur un point : il s'agit d'un simple "rappel". Rien de tout cela n'est nouveau. Moscou n'a jamais changé de discours, ni en propagande interne ni externe -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est précisément le seul véritable moyen de pression dont dispose l'Amérique sur la Russie, et celui que Washington n'utilisera certainement pas L'objectif américain est de mettre fin à l'engagement des États-Unis dans cette guerre, en aucun cas de le faire perdurer, sans parler de l'approfondir -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Très intéressant, merci La citation complète de Trump est plus éclairante "Il n'y avait aucune raison pour que Poutine tire des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours", a écrit M. Trump. « Cela me fait penser qu'il ne veut peut-être pas arrêter la guerre, qu'il ne fait que me balader, et qu'il doit être traité différemment, par des »sanctions bancaires« ou des »sanctions secondaires« ... ». Trop de gens meurent !!!" Le problème dans la notion de "traiter différemment" Poutine est quels moyens de pression au juste Trump pourrait il utiliser Le président américain n'est pas très loin d'être à poil sur le sujet, et le président russe le sait -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Remarque pertinente d'Olivier Kempf La photo de Trump et Zelensky, sur leurs chaises, dans la basilqiue Saint-Pierre, constitue une mise en scène évidente devant laquelle on ne s'extasiera pas. Chacun veut montrer en effet qu'il aura fait tous les efforts pour "trouver la paix" mais que s'il n'y est paq arrivé, c'est la faute de l'autre. Quand on est sérieux, on ne négocie pas devant les caméras, surtout dans de telles circonstances. L'image est belle mais qu'elle ne vous abuse pas : en fait, elle dit tout le contraire de ce qu'elle veut montrer -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Entretien Trump-Zelensky au Vatican ... Je me demande qui se confesse à qui ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le président américain le dit : "Vladimir, ARRETE !" -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est Duda qui disait récemment que le déploiement d'armes nucléaires françaises en Pologne oui on prend, les armes nucléaires américaines (s'ils changent d'avis) on prend aussi... il prend tout. Ce qui est d'ailleurs logique. Les Polonais semblent très conscients de la menace à terme pas si lointain sur leur pays Tusk quant à lui d'une part est ouvert à tout cela, d'autre part a annoncé le 7 mars que la Pologne développera des armes nucléaires. Ce qui même dans le meilleur des cas prendra pas mal de temps, et une solution est nécessaire pour faire la soudure Nous aussi dans les années 1950 et au début des années 1960 nous étions bien contents que les Américains soient en France pour "faire la soudure" -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Alexis a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Je me demande si Pékin ne se fait pas un peu plaisir au passage, ils sont presque en train de troller Elon Musk a évoqué des « problèmes d'aimants », des pièces industrielles fabriquées à partir de terres rares que Pékin exporte désormais au compte-goutte. « Nous sommes en train de régler cela avec la Chine. J'espère que nous obtiendrons une licence pour utiliser les aimants de terres rares », a précisé le dirigeant, qui est également conseiller à la Maison-Blanche. « La Chine veut avoir la garantie que ceux-ci ne sont pas utilisés à des fins militaires, ce qui, évidemment, est le cas. Ils vont juste dans un robot humanoïde. » Des pays sourcilleux pour qu'on leur apporte la preuve que tel de leurs produits exportés n'est pas utilisé à des fins militaires - et vous allez signer ceci, et nous donner telle information, et encore ça etc. - c'était jusqu'ici plutôt les pays occidentaux. Les Etats-Unis notamment La Chine est en train de leur (Américains) voire de nous (Occidentaux) rendre la monnaie de notre pièce Que ce soit à partir de technologies importées ou de technologies développées localement (je suppose un mix des deux), la Chine a su construire une position de quasi-monopole sur certaines terres rares bien choisies. Extrait de l'article posté par Pic de la Mirandoil : Il va falloir se poser des questions très concrètes, et surtout prendre des actions déterminées construire des filières autonomes, pour chacune de ces matières premières stratégiques. Idéalement à partir d'extraction réalisée en Europe, sinon au minimum dans des Etats non européens "amis" Ou bien, autre option, se résigner à n'être qu'un ballon que la Chine, un jour la Chine et les Etats-Unis quand ils auront créé leurs propres filières, font rebondir -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Times l'affiche clairement, le Royaume-Uni pourrait renoncer à envoyer des milliers de soldats en Ukraine Des sources britanniques ont déclaré qu'il avait été jugé « trop risqué » d'envoyer des forces terrestres en raison du risque d'élargissement du conflit en cas d'échec de l'accord de cessez-le-feu avec la Russie. (...) Une source impliquée dans les discussions sur une « coalition de volontaires » a déclaré à propos des plans pour une force de dizaines de milliers de soldats au sol : « Les risques sont trop élevés et les forces inadaptées à une telle tâche. « C'est ce qu'a toujours pensé le Royaume-Uni. C'est la France qui voulait une approche plus musclée ». (On appréciera au passage la justification mise en avant "C'est trop dangereux, la Russie pourrait faire un truc". C'est l'état d'esprit de la FINUL au Liban, qui ne fait rien ni contre le Hezbollah ni contre Israël, et est réduite à compter les coups, quand ce n'est pas à en prendre) Je traduis : Londres a décidé de tenir compte du fait que la protection américaine qu'ils exigeaient pour tout déploiement britannique en Ukraine ne sera pas mise en place. Ou du moins de cesser de faire semblant d'y croire. Et de l'afficher Je continue la traduction : la France reste à ce jour le seul pays vraiment "européen" pour ce qui est de la défense, c'est-à-dire le seul qui croie à une défense coordonnée autonome des pays européens par eux-mêmes. Le seul qui croie en fait qu'il soit possible d'envisager une action de force européenne autonome, sans le soutien des Etats-Unis La France a-t-elle la force nécessaire pour la mettre en place à elle seule ? Dépensons-nous 8% du PIB dans la défense depuis dix ans, avec une armée de plus d'1 million d'hommes, la plus puissante du continent, Russie incluse ? Non. Nous ne sommes pas la France de Napoléon III, sans parler de celle de son oncle. Nous ne pouvons rien faire de vraiment sérieux sauf en coordination avec d'autres. Et les autres ne veulent pas. En fait, refusent mordicus de l'envisager On peut toujours argumenter et tenter d'entraîner les autres, bien sûr. On l'essaie depuis soixante ans et on n'est arrivé nulle part, certes, mais "ça finira bien par marcher" ? Grâce à la force de conviction de Paris à lui seul ? ... Bien sûr que non ! Fort heureusement, c'est Washington lui-même qui veut maintenant entraîner les pays européens à faire cela Et Washington a probablement davantage de chances d'y parvenir que nous (... enfin j'espère) Hegseth demande aux alliés de l'OTAN de prendre en charge la sécurité de l'Europe Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a appelé aujourd'hui les pays alliés de l'OTAN à (...) prendre l'initiative d'assurer la sécurité (...) de l'Europe JD Vance : Mon message à l'Europe L'Amérique ne veut pas d'un continent vassal « Il n'est pas bon pour l'Europe d'être le vassal permanent des États-Unis en matière de sécurité. (...) Le message de M. Vance au continent, dit-il, est le même que celui délivré par Charles de Gaulle au plus fort de la guerre froide, lorsque le président français insistait sur une bonne dose d'indépendance vis-à-vis de Washington De Gaulle n'a certes jamais réussi à se faire entendre des autres pays européens, mais c'est maintenant l'Amérique elle-même qui fait la propagande du gaullisme auprès des Européens. Le message de Washington se résume en "Ecoutez De Gaulle, merde !" -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la scène originelle, ce sont deux intellectuels, et ça commence par une tirade comme quoi ils acceptent de mourir "mais avec un minimum d'effort", et qu'ainsi ils mourront "pour la fécondation du désert" Sur quoi l'une des deux brutes dit à l'autre "Allez tu viens, moi ils me ils me font chier". Et les brutes de se mettre en marche L'intellectuel complaisant avec son désespoir reprend alors courage "Je crois, docteur, que l'homme de Néanderthal est en train de nous le mettre dans l'os. Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche" (c'est la citation exacte) ... Et l'intellectuel de se lever lui aussi -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai du mal à imaginer qu'un effondrement local du front débouche sur une "grande cavalcade" de colonnes blindées russes. En auraient ils seulement les moyens ? Pas forcément de cassure brutale donc, pas "les Russes à Kiev en deux semaines" Mais l'affaiblissement tendanciel de l'un, le renforcement de l'autre, peut être comparé à l'action d'un boa constrictor. A la fin, la cage thoracique craque. On arrive dans l'irréversible On peut encore rappeler que la première guerre mondiale a eu un vainqueur. Ce n'est que la guerre Iran Irak qui s'est terminée sur un "pat", et les deux armées n'étaient pas de forces dissemblables Or les forces respectives des armées russe et ukrainienne sont de plus en plus dissemblables -
Euh... Va vraiment falloir surveiller les mouvements du vice-président américain !
-
Inde : politique intérieure et internationale
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne m'explique pas que le gouvernement indien aille à une telle extrémité, et si rapidement La guerre est une affaire passionnelle, c'est enfoncer une porte ouverte que de le rappeler. Quel genre de passions peut déchaîner une menace sur une ressource vitale de son pays, et même un commencement de réalisation de cette menace ? S'il y a en Inde un dirigeant qui s'imagine qu'en leur mettant une "pression maximale" les Pakistanais vont venir "lécher le cul" des Indiens et que tout se terminera par un "good deal", c'est un Trump au carré ou au cube -
Inde : politique intérieure et internationale
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon Dieu, mais c'est du niveau de la guerre russe contre l'Ukraine ce truc ! S'en prendre à l'économie d'un pays entier, attaquer sa production d'électricité et jusqu'à son agriculture ! Des bombardements de camps terroristes semblent certes judicieux, bombardements contre l'armée pakistanaise je ne sais pas... Mais une guerre contre les moyens de subsistance d'un pays entier !!! Comment pourrait il s'agir d'une guerre juste ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L'objectif qui me paraît (j'espère) réaliste, enfin qui n'est pas irréaliste à coup sûr, c'est d'empêcher la Russie de mener à bien sa stratégie de victoire. Qui depuis l'échec de l'offensive de 2022 consiste en l'attrition progressive de l'armée ukrainienne, afin d'arriver au moment où elle serait trop fragile pour tenir et le front commencerait à s'effondrer sous la pression Ceci jusqu'au moment où la Russie, découragée et ne se croyant plus capable à terme de vaincre l'armée ukrainienne et subjuguer l'Ukraine, s'ouvrirait à une solution négociée autour d'un compromis laissant demeurer un Etat ukrainien indépendant. Probablement des années encore. Peut-être de nombreuses années L'Ukraine est depuis 2024 en affaiblissement tendanciel, tandis que la Russie est en renforcement tendanciel. Pour empêcher la Russie de l'emporter, il est nécessaire de stopper ces tendances. De plus, l'arrêt des dons de matériels américains n'est pas encore compensé. Et l'arrêt du soutien américain en renseignement et communication est un risque sérieux Il y a donc beaucoup à faire pour empêcher l'affaiblissement ukrainien de continuer, risquant au final des ruptures voire un effondrement Ceci, rapidement J'imagine que les VCI et autres chars légers et mobiles tels AMX 10RC peuvent avoir un rôle dans l'éventuel colmatage de brêche justement. La contre-attaque de flanc sur une offensive en cours Je ne vois aucun réalisme dans des opérations ukrainiennes de reconquête du terrain -
Inde : politique intérieure et internationale
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Issu de la même source, un résumé des derniers développements Je remarque notamment que l'Inde appelle ses citoyens à quitter le Pakistan au plus vite... signe assez clair - L'hypothèse très optimiste est qu'il s'agit d'une tactique de pression de façon à obtenir des concessions concrètes du Pakistan (cesser de soutenir tel ou tel groupe terroriste, par exemple ?) Je ne suis pas sûr de beaucoup y croire. Ni, si c'était le cas, de croire que le gouvernement pakistanais aurait la sagesse d'obtempérer - L'hypothèse moins optimiste est un ensemble d'actions de guerre, des bombardements contre les camps terroristes au Pakistan ou dans la partie du Cachemire contrôlée par le Pakistan - et contre eux seulement. Rafale et AASM, entre autres, devraient entrer en action - L'hypothèse vraiment pessimiste est que les Indiens - qui de ce que je comprends ont un regard très favorable sur Israël et se perçoivent comme confrontés à des adversaires similaires - réagissent par une tentative de "résoudre le problème une fois pour toutes" en utilisant une force aussi écrasante que celle d'Israël à Gaza. Certains musulmans en expriment la crainte Les appels à une « solution » violente lancés par un célèbre présentateur indien ont amené de nombreux internautes à établir des similitudes entre les tactiques d'Israël et de l'Inde Je ne sais pas si cette crainte est fondée. L'article donne soit dit en passant le nom d'un Cachemiri, Adil Hussain Shah, mort parce qu'il tentait de désarmer l'un des terroristes. D'après son nom, il était très probablement musulman. Espérons que ce genre d'information aide à rappeler la distinction entre les terroristes, que l'Inde va frapper, et les gens ordinaires de confession musulmane...