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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Israël et voisinage.
Alexis a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Bien vu. Tu as tes entrées à l'état-major de Tsahal et tu nous le cachais ? Bon, c'est une frappe plus importante qu'en avril, mais seulement sur des cibles militaires. Pas l'industrie pétrolière, pas le programme nucléaire, ceci "à la demande des Etats-Unis" "L'attaque contre l'Iran est terminée, ses objectifs ont été atteints" : tels étaient les objectifs 20 sites, en 3 heures d'attaque : Tsahal a annoncé que tous les avions ayant participé à l'opération "Days of Retribution" sont rentrés sains et saufs à la demande des États-Unis, seules des cibles militaires ont été attaquées - installations de production de missiles, systèmes anti-aériens. et des sites de production de missiles sol-sol. Le message adressé à l'Iran par le porte-parole de Tsahal : « Si vous faites une erreur et lancez un nouveau cycle, nous serons obligés de répondre » C'est un raid du genre le plus modeste que Jérusalem pouvait lancer en représailles à l'attaque du 1er octobre. Ce qui est probablement le plus sage Et ce sont les installations de productions de balistiques qui ont été visée - effectivement les cibles les plus intéressantes pour réduire la capacité de Téhéran à agresser Israël Reste à savoir bien sûr le degré de succès de ces frappes... si on en sait un jour quelque chose Selon i24News, "plus de 100 avions" étaient impliqués L'ensemble de l'opération est gérée depuis le bunker de l'armée de l'air dans la Kirya, où sont réunis les hauts responsables de l'armée de l'air, le commandant de l'armée de l'air et le chef d'état-major. Plus de 100 avions israéliens ont mené l'opération Même en comptant dans le lot des ravitailleurs et des chasseurs chargés de la protection, cela suggère que chacun des 20 sites visés a reçu plusieurs frappes. On parle probablement de "sites" étendus, pas des cibles ponctuelles -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Et pourtant, en 2000, deux itérations de propositions israéliennes d'accord de paix, à Camp David et à Taba. La deuxième en pleine campagne terroriste palestinienne Sont pas très doués les Israéliens... Ils avaient vraiment essayé de voter contre le processus de paix en 1996... Mais ça n'a pas marché, le processus de paix a continué quand même de leur côté ! Ah là là c'est dur on n'est pas aidé Coalition extrêmement fragile en effet. Et cependant, Barak a pu l'année suivante faire ces deux itérations de processus de paix ! Ah là là vraiment pas doués ces Israéliens, ils font tout pour arrêter le processus de paix... et ils le continuent quand même La logique est imparable. Un type visite un édifice religieux musulman (qui se trouve être sur le site où anciennement se trouvait le Second Temple) Ah oui, ce type est juif. Pas de doute, la seule solution est de faire exploser des terroristes dans les bus pour massacrer le plus de civils israéliens possibles ! Le rapport entre un juif qui visite une mosquée et une campagne terroriste pour massacrer des juifs est tellement direct, tellement évident, que la conclusion s'impose d'elle-même : c'est le juif visiteur de mosquée qui est le coupable. Haro sur le baudet ! Et oui je pense qu'il aurait mieux valu que Sharon s'abstienne. De là à le rendre coupable ? Imaginons que je ne veuille pas voir de juif dans la cathédrale de Paris (ce n'est pas le cas, mais c'est pour l'exemple) Et voilà, y a ce type juif qui y va quand même. Provocation ! Du coup, je me mets à poser des bombes partout où il y a des juifs, tout en criant "Jésus est Seigneur !" Et y a des morts. Qui est coupable ? Pas moi, bien sûr... j'ai été provoqué, voyez. Non c'est ce type juif qui est entré dans la cathédrale ! C'est lui qui a causé toutes ces souffrances Il faut avoir à l'esprit que les Arabes et les musulmans sont des gens au fond tout à fait semblables à tous les Français, les Chinois, les catholiques et autres hindouistes ou athées. Et comme ils sont semblables, c'est le même niveau de rationalité et de bienveillance qui peut être attendu d'eux. Trouver normal que quelqu'un massacre des civils juste parce qu'un juif a visité un édifice religieux alors qu'on aurait préféré que cet édifice reste judenrein ("propre de tout juif", un joli mot que qui vous savez a légué à la langue allemande), c'est en apparence être très favorable aux Arabes et aux musulmans, mais en réalité c'est les insulter car cela revient à penser qu'ils ne peuvent être jugés à la même aune que les Brésiliens et tous les autres Congolais et Thaïlandais Barak continuait les négociations, essayant désespérément de trouver un accord de paix, alors même que les civils israéliens mourraient du fait des terroristes palestiniens. A un moment, les attentats continuant... c'est devenu impossible, en effet Note que si Arafait avait stoppé net les attentats, les négos auraient sans doute pu continuer C'est d'ailleurs dommage que les attentats n'aient pas cessé, voire même qu'ils aient commencé... Quand on essaie de négocier une solution pacifique, il est recommandé de s'abstenir de réduire en bouillie les femmes et les enfants de ceux d'en face, ou du moins de faire une petite pause. Ca aide à ne pas trop gâcher l'ambiance D'une part le Likoud, parti démocratique beaucoup plus sceptique que la gauche israélienne sur le processus de paix en effet et continuant l'extension des colonies de Cisjordanie, cependant capable aussi de dégager les colons de Gaza sans contrepartie... D'autre part le Hamas, organisation consacrée d'une part à établir une dictature islamiste sur les Palestiniens d'autre part à détruire Israël et chasser les juifs du Moyen-Orient (on a eu un aperçu le 7 octobre 2023)... Pas de doute, le parallèle est parfait Joab a déjà répondu au point 6) -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
(la phrase que tu cites a été écrite par moi) Oui, il est possible de vivre en paix sans être qualifié de djihadiste. C'est même assez simple : il suffit de ne pas faire le djihad Pour rappel, entre 2005 leur arrivée au pouvoir à Gaza et 2023, le Hamas a eu de nombreuses chances de simplement cesser de bombarder Israël à tout bout de champ. Ils auraient pu à tout moment décider que le développement économique était leur priorité ainsi qu'améliorer le sort des Palestiniens de Gaza. Ils ne l'ont pas fait A partir du 7 octobre 2023, ils n'avaient plus ce choix. Ils avaient en revanche le choix de libérer leurs otages et de se rendre, ce qui vaut mieux que mourir. Ils ne l'ont pas fait Quant au Hezbollah, à tout moment jusqu'au 8 octobre 2023 ils auraient pu choisir de s'occuper d'autre chose que de préparer la guerre contre les Juifs et plus généralement obéir à Téhéran, par exemple aider à développer leur pays le Liban. Ils ne l'ont pas fait. A partir du 8 octobre, ils ont eu de nombreux mois pour cesser leur bombardement d'Israël qui avait forcé à évacuer 1% de la population israélienne (l'équivalent d'un département pour nous), et pour appliquer la décision ONU de 2006 en se retirant du sud du Litani. Ils ne l'ont pas fait -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le 6 octobre 2023, Israël semblait proche d'une alternance politique, et en tout cas ne songeait nullement à partir en guerre pour faire perdre au Hamas le contrôle de Gaza ni pour repousser le Hezbollah au-delà du Litani Ce qui s'est passé depuis, je n'appelle pas ça une "séquence mortifère", mais une guerre destinée à atteindre les deux objectifs que j'ai cités. Deux objectifs difficiles à l'évidence, mais des objectifs que Jérusalem n'a pas été chercher... ils se sont imposés à lui. Du fait des actions des organisations djihadistes Hamas et Hezbollah Beaucoup pensent ces objectifs irréalistes. Je pense le contraire, mais à la limite pas vraiment nécessaire d'en discuter, parce que la réalité finira par détromper certains d'entre nous de toutes façons Même si on pense ces objectifs irréalistes, je ne vois pas comment on pourrait valablement l'attitude israélienne une "séquence mortifère" -
Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Même chose pour moi. La nuit et le jour en effet... On ne rappellera jamais assez non plus que 1) L'Intifada N°2, c'est-à-dire une campagne d'attentats suicide contre les civils israéliens qui a tué des centaines et des centaines de personnes, a été lancée en 2000 alors que les négociations de paix continuaient. Par des terroristes palestiniens, et non israéliens. Et que les efforts désespérés du premier ministre israélien Ehud Barak, appuyé par le président américain Clinton, pour négocier malgré tout un réglement global (on est alors cinq ans après l'assassinat de Rabin), alors même que la campagne terroriste continuait, n'ont abouti à rien parce que Yasser Arafat a juste dit non. Sous le prétexte d'un "retour" en masse des descendants de Palestiniens exilés en 1948 parfaitement irréaliste sauf à détruire Israël, plus de sombres disputes sur la propriété du sous-sol du Mont du Temple à Jérusalem La suite c'est Israël qui en conclut que la seule politique possible est sécuritaire et élit Ariel Sharon 2) Lequel malgré son orientation "sécurité + pro-colons" réalise tout de même le retrait complet de Gaza avec expulsion manu militari des quelques colons qui s'y étaient établi, laissant les Palestiniens de Gaza décider comment se gouverner eux-mêmes Et ils choisirent le Hamas, l'organisation visant la destruction d'Israël et refusant tout processus de paix, qui a continué la guerre contre Israël (bombardements contre des civils) depuis 2005, culminant dans leur attentat de masse réussie le 7 octobre 2023 3) La suite, c'est aussi l'alternance politique en Israël qui amène au pouvoir un premier ministre recherchant à nouveau un accord de paix Ehud Olmert, avec une proposition d'accord complet au chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas en 2008. Qui la rejette. Cette offre incluait le retrait de la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem sous mandat international Réponse : Nan Je lui ai dit : « Souvenez-vous de mes paroles, il faudra attendre 50 ans avant qu'un autre Premier ministre israélien ne vous offre ce que je vous offre aujourd'hui. Ne manquez pas cette occasion » 4) La suite, c'est enfin l'attentat de masse et le massacre du 7 octobre 2023, c'est-à-dire le Hamas qui enfin réussit à tuer de nombreux civils israéliens, alors que jusqu'ici les roquettes ça marchait moyen, imprécis et facile à intercepter Et la majorité des Palestiniens de Cisjordanie soutiennent le Hamas Et dans sa progression au Liban-sud en zone précédemment sous contrôle Hezbollah, Israël découvre des tunnels destinés au même genre d'opération de massacre mais lancée depuis leur frontière Nord plutôt que depuis Gaza Tout ceci permet à mon avis de mieux comprendre pourquoi Israël réagit comme il le fait. Et pourquoi il est complètement irréaliste d'espérer qu'ils s'arrêtent avant que le Hamas n'ait perdu le contrôle de Gaza et le Hezbollah été chassé du sud du Litani Il est permis d'espérer 1) que l'affaiblissement de ces organisations terroristes djihadistes ouvre la possibilité pour les Palestiniens de faire retour sur eux-mêmes, notamment de cesser de supporter le Hamas, et 2) que l'alternance politique en Israël ramène alors au pouvoir un premier ministre du genre de Rabin, Barak et Olmert, capable de faire le même genre d'offre que précédemment, et 3) que les Palestiniens disposent alors d'un chef capable de négocier et d'accepter une telle offre, à la différence de Arafat et de Abbas Mais ça fait de toute évidence beaucoup de conditions à remplir... toutes difficiles... Pour y croire, il faut être dans le spes contra spem. Espérer contre toute espérance. Ce qui est une description d'Abraham par Saint Paul, on est donc en pleine religion... la meilleure version bien sûr, pas les djihads et les massacres à l'islamiste (ou les croisades anciennement, mais ça c'est terminé) Ca n'a rien d'impossible cela dit. Olmert, retiré des affaires, et le politicien palestinien Al-Qidwa (neveu d'Arafat) ont bien publié une telle proposition récemment, basée sur ce qu'Olmert avait proposé en 2008. Plus facile quand on n'est pas au pouvoir bien sûr, mais l'option existe clairement. L'un des problèmes est qu'alors que ce que les Israéliens devraient faire est relativement facile - une alternance politique essentiellement - et ils l'ont déjà fait à plusieurs reprises dans le passé, ce que les Palestiniens devraient faire est beaucoup plus difficile. "Alternance politique" n'est pas quelque chose qu'ils ont déjà fait, et surtout l'alternance politique quand en face c'est une organisation terroriste djihadiste... -
Je parlais de coopération avec l'Allemagne, donc entre deux nations. Tous les domaines que tu cites sont fédéralisés, c'est un autre sujet, à voir avec le Centre fédéral Il n'y aura pas de défense coordonnée entre pays européens tant que les Etats-Unis n'auront pas pris la décision de se désengager de l'OTAN. En attendant, les Etats-Unis garantissent et assurent la défense, ce qui convient à la majorité de nos voisins qui du coup ne cherchent pas à faire quoi que ce soit d'autre, et tout naturellement c'est Washington qui organise l'ensemble (étant donné qu'ils apportent la grande majorité du total des capacités militaires de l'Alliance atlantique, ils seraient bien bêtes d'accepter autre chose !), sans que les pays européens aient à se coordonner par eux-mêmes La France, et d'une autre manière la Grande-Bretagne, garantissent certes leur défense par elles-mêmes, mais ce sont à ce stade des originalités relatives et des exceptions à l'échelle du continent. Et chacune se débrouille fort bien par elle-même pour cela, avec des coopérations sur certaines choses naturellement, mais sans besoin d'une défense coordonnée franco-britannique Ce qui se passera quand (si ?) Washington décidera de se désengager (suivant par exemple la vision de l' "OTAN dormante"), ça reste à voir. Si cela n'arrive pas, et si tout continue à aller pour le mieux dans le meilleur des OTAN possibles, alors pas de défense coordonnée européenne, situation sans changement, et ça nous convient finalement, après tout la situation où la France se défend elle-même et les autres non ça fait 60 ans que ça dure Si cela arrive, alors il y aura sans doute grondements et tremblements chez certains de nos voisins, lesquels se poseront pas mal de questions. Dans ce cas, je pense que nous aurions intérêt à en faire le moins possible, en tout cas à ne pas prendre les devants. Mieux vaut que ce soit eux qui y pensent eux-mêmes et nous adressent des demandes... après tout la politique de la France sur le sujet est suffisamment connue
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FRANCE : 5° puissance économique?
Alexis a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Economie et défense
Ca veut dire que la génération qui consomme le plus est celle des retraités, au détriment des actifs qui les soutiennent par leurs contributions Au contraire, c'est le signe d'un pays qui pour offrir un niveau de vie très élevé à ses retraités, sacrifie l'investissement dans l'avenir et obère la solvabilité de l'Etat -
FRANCE : 5° puissance économique?
Alexis a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Economie et défense
Voici un état prévisionnel 2030 de quelle génération dans chaque pays sera la plus grande consommatrice entre Bébé-Boumeurs, Génération X, Milléniaux et Génération Z Y a une tache orange au milieu de l'Europe La seule autre tache orange sur la carte est le Japon Et n'oublions pas que pendant ce temps-là, la dette publique continue d'augmenter, alors que beaucoup d'investissements sont à la peine (R&D, enseignement supérieur...) ==>Question : Dans quel pays européen le système est-il organisé en mode "Après nous le déluge ?" -
C'est assez vrai J'ai la faiblesse - est-ce de la naïveté ? - de penser que la franchise est préférable aussi pour les relations internationales. Mieux vaudrait à mon avis, puisque les objectifs sont si différents entre France et Allemagne, le dire ouvertement une bonne fois pour toutes, clore le sujet, et bon vent Il y a d'autres sujets sur lesquels la coopération pourrait être plus fructueuse avec l'Allemagne - la politique commerciale par exemple. La défense ça ne marche pas, l'énergie non plus évidemment, eh bien on se le dit et on passe à autre chose
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A ce stade, le fait que la partie française continue d'être traitée en paillasson est de notre faute Ça fait d'ailleurs un moment Claquer la porte avec fracas est depuis longtemps la seule solution digne
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BRICS - Coordination, Solidarité et Influence
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il n'y a pas que la Russie... Maintenant, Washington aussi s'y met ! -
Si on regarde en premier lieu les Etats pivots, où après tout se joue l'élection, la baisse des sondages pour Biden après le débat de fin juin n'était pas catastrophique en effet - elle est cependant bien visible Surtout, la performance de Harris y apparaît sous un meilleur jour. Impossible de savoir ce qu'auraient été ces chiffres si Biden était toujours candidat bien sûr, mais le fait est que Trump a seulement 1 point d'avance sur Harris dans les Etats pivots aujourd'hui, alors qu'il en avait 3 à 4 sur Biden au premier semestre 1 point d'avance c'est un avantage réel, mais qu'il paraît envisageable de rattraper. Davantage en tout cas qu'un retard de 3 voire 4 points
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BRICS - Coordination, Solidarité et Influence
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Écoute, moi sur le fond je ne jure que par le bitecogne, ou à l'extrême rigueur le métal jaune Donc dollar yuan euro roupie rouble, sol, écu ou rintintin à roulettes... C'est comme ces Messieurs voudront ! A la base c'est de toute façon juste de la monnaie fiduciaire Simplement j'ai trouvé vraiment clownesque pour Vladimir Vladimirovitch d'appeler à se passer du dollar sans être foutu de changer les monnaies de ses partenaires directement en roubles quand ils lui rendent visite -
Voici l'article de Opex360 qui en parle (@Patrick s'y intéressera probablement) (...) Ce 23 octobre, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont convenus de renforcer significativement leur coopération militaire en officialisant la signature d’un accord de défense inédit, appelé « Trinity House Agreement » (...) Le point qui pourrait faire couler le plus d’encre est l’engagement pris par les deux pays à développer et à mettre en réseau des « systèmes aériens sans pilotes ». Le ministère allemand de la Défense a pris le soin de préciser que ce travail serait mené en « étroite coopération » avec ses « alliés et partenaires », notamment la France. « Il est particulièrement important que nos avions actuels et futurs ainsi que les drones qui seront développés puissent communiquer entre eux », a-t-il expliqué. Outre-Manche, le ton est plus direct. « Nous travaillerons à la mise au point de drones qui pourraient opérer aux côtés de nos avions de combat, ainsi que de drones susceptibles d’être utilisés par d’autres forces armés », a indiqué le MoD. Pour rappel, au sein du SCAF, l’Allemagne dirige le pilier n°3, dédié aux drones et aux effecteurs connectés Au fond, ça n'est pas très surprenant. La France a lancé l'année dernière le développement national d'un drone de combat ailier pour le Rafale F5 à horizon 2035, un projet complet y compris furtivité et IA, dérivé du démonstrateur nEUROn de drone de combat sous l'égide de Dassault, avec une longueur d'avance sur les autres Européens. Berlin et Londres rassemblent leurs efforts pour travailler sur le même sujet Mais la conséquence est bien un début de détricotage du SCAF. Ira-t-il plus loin ? La décision de développer un drone ailier pour le Rafale F5 qui soit uniquement national était "forcée" par l'état du programme SCAF. Il ne pouvait être question d'attendre indéfiniment que le SCAF produise quelque chose, et Paris n'avait pas l'option d'accélérer le "pilier" drones étant donné qu'il n'était pas sous sa responsabilité. Le choix était seulement entre 1) ne rien faire, et laisser l'AAE sans drone de combat pour encore 20 ou 25 ans (et plus si affinités) et les conséquences sur la composante aéroportée de la dissuasion ben on verra bien après tout c'est pas comme si c'était important 2) faire quelque chose, en mettant à profit l'avance acquise par Dassault (et soigneusement mise de côté dans le cadre de la négociation des "piliers" du SCAF) Le Rafale F5, développé en mode "la forme extérieure ne change pas, à l'intérieur tout change", est d'ailleurs aussi un début de tricotage "obligé" du SCAF. Cet avion sera en effet une étape intermédiaire sur le chemin du SCAF... mais construite uniquement avec des "briques" nationales, par des équipementiers, radaristes, motoristes etc. qui du coup maintiennent et continuent de développer leurs compétences. Ceci alors que les "piliers" équivalents dans le programme SCAF sont sous la responsabilité d'entreprises allemandes ou espagnoles qui n'ont pas toujours les mêmes compétences car pas eu l'occasion encore de les développer, et n'auront pas forcément les budgets pour rattraper étant donné que SCAF a démarré à petite vitesse avec des budgets limitées Dans 5-10 ans, quand il s'agira de commencer réellement le développement du successeur du Rafale F5 pour l'AAE, la plupart des piliers du SCAF seront donc sous la responsabilité d'entreprises encore plus en retard sur le meilleur du Rafale F5 qu'elles ne le sont aujourd'hui sur le meilleur du Rafale F4. Il y aura sans doute eu un démonstrateur du SCAF vers 2030, c'est-à-dire que la formule générale et les équilibres généraux seront déjà explorés, sous l'égide de Dassault et avec la coopération des partenaires allemand et espagnol ==>A ce moment, la France sera-t-elle vraiment prête à se satisfaire d'un chasseur SCAF qui serait de "deuxième qualité", puisque ses systèmes et radar ne bénéficieraient pas du niveau alors atteint pour le Rafale F5 ? Qu'il s'agirait pour les équipementiers concernés de rattraper (et on l'espère dépasser, sinon à quoi bon ?) de leur côté, avec les longs retards et grands surcoûts afférents ? J'ai de gros doutes. Je vois assez bien l'affaire se terminer avec un avion français qui sera le successeur du Rafale de même que ce dernier succédait au Mirage 2000. Et un avion "européen" issu du programme GCAP, qui sera le successeur de l'Eurofighter avec plus ou moins les mêmes partenaires mais le Japon en plus Le fond des choses il me semble c'est que le SCAF ne pouvait que être sous l'égide d'entreprises françaises, non du fait d'un supposé égocentrisme français mais à cause de l'avance qu'elles ont acquises dans un certain nombre de domaines... où la France a investi depuis très longtemps parce qu'ils sont indispensables à la dissuasion nucléaire A partir du moment où ce n'était pas le cas, et où les "piliers" étaient répartis en négligeant largement la répartition réelle des compétences à date en Europe, le programme ne pouvait qu'être beaucoup plus lent, et la France allait se retrouver tôt ou tard devant la nécessité de faire autre chose en parallèle... afin justement de maintenir l'excellence opérationnelle de sa dissuasion nucléaire Bref, c'est au fond l'existence de la dissuasion qui rend difficile le SCAF, et peut-être le condamnera (Bon ce n'est pas grave sur le fond )
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Merci pour ce contexte. J'ai regardé ce que veut dire ce sigle "BSW", je ne m'étais pas posé la question jusqu'ici (j'imagine que c'est évident pour toi). Eh bien ça annonce clairement la couleur , Bündnis Sahra Wagenknecht (Für Vernunft und Gerechtigkeit) - Alliance Sahra Wagenknecht (Pour la raison et la justice) En France, seul Emmanuel Macron a l'ego suffisamment développé pour donner ses initiales à son parti (En Marche) Nous n'avons ni Rassemblement Marine Le Pen, ni Alliance Jean-Luc Mélenchon. Je vois que Mme Wagenknecht, comme le président français, ne souffre pas d'un tel excès de modestie Pour le reste, c'est de la tactique électorale il me semble, en prévision d'échanges de boutiquiers entre telle mesure et telle autre, ce qui est assez ordinaire Le positionnement du BSW est différent de celui de l'AfD, cet article précise en quoi Le BSW a un an - et Wagenknecht dit ce qu'elle veut vraiment «Le BSW est particulièrement populaire parmi les salariés et les demandeurs d'emploi qui ont voté pour la gauche et l'AfD lors des élections fédérales de 2021», indique le journal du WSI. Les données de l'enquête d'Infratest dimap pour le Brandebourg montrent que les principales questions similaires comptent pour les électeurs de BSW et de l'AfD - bien qu'avec des pondérations différentes. Alors que l'immigration était en première position pour l'AfD et la politique de paix en quatrième position, cette dernière était la chose la plus importante pour les électeurs de BSW Les électorats se recoupent largement, mais BSW (gauche populiste) priorise la politique étrangère tandis que AfD (droite populiste) priorise l'immigration Je n'ai pas trouvé de trace d'une opposition de Wagenknecht au projet de missile longue portée en coopération européenne prévu pour succéder aux Tomahawks américains qui ne sont qu'une mesure temporaire. Bref elle ne semble pas s'opposer à l'armement européen. Ai-je manqué quelque chose ? Je ne sais pas si on peut parler de "subversion". Il faudrait que la Russie paye des Allemands pour servir ses intérêts au détriment de leur pays, je ne vois rien de tel ici En revanche, il y a bien tactique de pression. Utilisant un point du traité 4+2 qui n'a pas forcément grand chose à voir. Et mettant en oeuvre tous les leviers possibles, attaquant toutes les vulnérabilités potentielles de la cible choisie "Vous voulez prendre le chemin de vos arrière-grands-parents ?", "On est à cran là, et on a des armes nucléaires... soyez prudents", avec en filigrane même si ce n'est pas répété "Il en dit quoi Trump au sujet de continuer à vous défendre ? Tiens d'ailleurs c'est quoi les derniers sondages ?" Merci. On n'affiche pas de photo d'identité sur le forum, mais grâce à cette remarque j'ai pu trouver une image de toi Ah c'est bien Me voilà rassuré, j'avais craint un instant que tu ne sois plus le même Vrai en général, avec certaines limites tout de même sur certaines matières premières. Notamment le pétrole, dont 60% des réserves restantes se trouvent dans la région du Golfe. Ce n'est pas pour rien que la région est l'un des trois points focaux des armées de la superpuissance, avec Extrême-Orient et Europe les deux principales régions industrielles en dehors de l'Amérique du Nord Nous aurions beaucoup de mal à nous fâcher avec tous les pays du Golfe à la fois, ou encore avec la puissance qui tient les mers du globe. Mais bien sûr nous ne faisons ni l'un ni l'autre, ce n'est pas ce dont il s'agit ici -
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Exactement, Der Postillon est l'équivalent du Gorafi en France, ou de The Onion (gauche) et Babylon Bee (droite) en France -
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
La Russie condamne énergiquement la décision de Séoul -
Et voilà, quelqu'un pose la question, dans The Hill Et si Joe Biden était le meilleur candidat depuis le début ? Bon c'est une opinion, pas un éditorial. Mais il semble bien que Harris ne déclenche pas l'enthousiasme des foules...
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BRICS - Coordination, Solidarité et Influence
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le sommet des BRICS 2024 s'est ouvert aujourd'hui à Kazan. La Russie reçoit de nombreux pays, membres ou observateurs pour 3 jours de sommet. Moscou va tenter de convaincre les autres participants de progresser vers l'objectif de dédollarisation et généralement d'indépendance vis-à-vis des monnaies de pays occidentaux (l'euro également donc) Le site consacré à l'événement donne bien évidemment aussi les détails pratiques pour les participants. Notamment les questions de change (...) En Russie, dans la plupart des banques, seules les espèces en dollars américains ou en euros peuvent être librement échangées contre des espèces en roubles (...) Préparez votre voyage au Sommet : Échangez des devises dans votre pays de résidence et emportez avec vous des espèces en dollars américains, en euros ou en roubles russes pour votre première fois en Russie Vladimir ! Y a encore du boulot ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le désastre est gigantesque en effet. D'autant que les réfugiés sont surtout des femmes et des enfants. D'une part cela contribue encore davantage à l'effondrement de la natalité déjà traditionnel lors des guerres "de haute intensité", à partir d'une base déjà très basse dans le cas de l'Ukraine, d'autre part ceux des réfugiés qui resteront à l'Ouest seront rejoints par leurs mari / père, creusant encore le déficit démographique pour l'Ukraine Je n'ai aucune idée de qui a raison dans cette guerre de chiffres. Mais je noterais que la population a baissé dans la partie de l'Ukraine contrôlée par Kiev pour trois raisons : 1) Emigration vers l'ouest 2) Emigration vers la Russie 3) Prise de contrôle par la Russie (Donbass, sud de l'Ukraine). Ca fait beaucoup Cela me rappelle l'analyse qu'avait proposée le chroniqueur américain David Goldman (pseudonyme Spengler) en avril 2022, racontant son entrevue avec le fantôme de Richelieu qui lui a "expliqué Vladimir Poutine", en l'occurrence expliqué comment on détruit un Etat et écrase un peuple (sa vision de Richelieu comme une sorte de génie du mal laisse évidemment à désirer du point de vue de l'analyse historique, mais enfin comme artifice rhétorique elle fonctionne assez bien) Ce genre de réflexion est sombre et cruel. Mais il peut être éclairant Et la politique internationale, ça peut être extrêmement cruel, il suffit de regarder les exemples historiques « Cette comptine vient de la guerre de Trente Ans en Allemagne », dit le fantôme du cardinal : « Maikäfer flieg ! Der Vater ist im Krieg. Die Mutter ist in Pommerland, und Pommerland ist abgebrannt » Ou, dans votre langage barbare : « Coccinelle, vole ! Le Père est parti à la guerre. La Mère est en Poméranie, et la Poméranie est incendiée. » « Éminence », ai-je balbutié, « je connais la comptine, mais qu’est-ce que cela a à voir avec l’Ukraine ? » « Cela, Spengler, devrait être évident pour un écrivain qui écrit avec tant d’assurance sur l’extinction des civilisations. Les dilettantes comme les Américains pensent à éliminer un régime. Les vrais connaisseurs du pouvoir s’arrangent pour éliminer des provinces entières. Je comprends Poutine ; d’une certaine manière, je l’envie (...) « Mais, Éminence, protestai-je, la Russie a fait piètre figure dans sa guerre contre l’Ukraine. Elle est embourbée dans un lourd bilan de pertes humaines et a laissé passer sa chance de remporter une victoire rapide. Elle n’a réussi qu’à unir l’ensemble de l’Occident contre elle. » « J’attendais mieux de vous, Spengler, que de répéter les bêtises qu’on lit dans les journaux (...) Une victoire rapide, vraiment ? Et qu’est-ce qui vous fait croire que Poutine a jamais voulu une victoire rapide ? » Cela me laissa perplexe. « Pardonnez mon effronterie, Éminence, mais si Poutine ne voulait pas une victoire rapide, que voulait-il ? » « Le temps est l’arme ultime », dit Richelieu, « Je l’ai compris, et Poutine a bien appris sa leçon. Clausewitz avait en général raison lorsqu’il disait que la guerre était la continuation de la politique par d’autres moyens, mais il y a des occasions où la guerre elle-même est la politique (...) Finalement, je murmurai : « Qu’arrivera-t-il à l’Ukraine ? » « Poutine laissera l’Ukraine dans le même état que la Tchétchénie – même si Boris Eltsine mérite une bonne part du mérite : il a dirigé la première guerre de Tchétchénie en 1994, au cours de laquelle un demi-million des 1,3 million d’habitants de la Tchétchénie ont été déplacés, peut-être 100 000 civils ont été tués et la moitié du pays a été ruinée. Peut-être 100 000 autres civils ont péri – tant de personnes ont fui qu’il est difficile de le dire. Les troupes russes ont rasé la capitale Grozny en 1999, au prix de lourdes pertes. (...) Il n’y a qu’une seule façon de gouverner la Russie, et elle ne nécessite pas de napperons en dentelle. » Le cardinal s'esclaffa. « Aujourd'hui, mon naïf ami, Poutine commande des troupes de choc tchétchènes en Ukraine. Poutine comprend que « l'exploitation systématique du temps est la plus mortelle des armes ». L'Ukraine était vide avant le début de la guerre. Elle avait l'un des taux de natalité les plus bas du monde, et son taux de natalité va encore baisser. Douze millions d'Ukrainiens, soit la moitié de la population active en âge de travailler, sont partis avant le début de la guerre. Cinq autres millions ont fui. Alors que l'artillerie russe pilonne les villes ukrainiennes, d'autres fuiront. Combien reviendra-t-il ? De grandes parties de l’Ukraine tomberont en ruine. Des siècles de ressentiment des Ruthènes à l'égard des seigneurs russes, incrustés au fil des siècles, seront consommés en quelques semaines de guerre, et à leur place, il n'y aura rien d'autre qu'un morne sentiment d'horreur ». (...) « Vous êtes un monstre », ai-je lâché. « Vous m'avez demandé conseil, Spengler, parce que vous ne supportez pas la moralisation satisfaite des personnes bien intentionnées qui ont déclenché cette tragédie, et que vous êtes consterné par les hommes d'action qui nettoient les dégâts laissés par les adeptes de la politique de la vertu. Ayez l'estomac plus solide si vous voulez voir ce qui se passe sous la surface de l'histoire - y compris l'histoire qui se déroule sous vos yeux dégoûtés » Cette interprétation de l'objectif de Poutine - l'objectif sur lequel il s'est rabattu lorsque la victoire rapide a échappé à ses troupes - est-elle correcte ? L'idée d'épuiser une armée et un peuple semble en tout cas bien être là Et à qui se donne l'objectif d'écraser la volonté d'indépendance d'un peuple, de la "consommer", une stratégie est possible : puisqu'ils se défendent avec grand courage, continuer la guerre jusqu'à que ceux d'entre eux qui sont prêts à mourir plutôt que de se soumettre et de s'assimiler de force aux vainqueurs... soient morts ou trop blessés pour continuer. Donc mener une guerre d'attrition, de destruction systématique des forces et de la volonté de combattre pour l'indépendance, jusqu'à parvenir à ce résultat. C'est ainsi que le Nord a vaincu le Sud, l'Union a vaincu et détruit la Confédération lors de la guerre civile américaine : 20% des hommes d'âge militaire du Sud étaient morts en 1865, sans compter les blessés hors de combat Le 21 février 2024, trois jours avant le lancement de l'invasion à grande échelle, Poutine commentait la destruction par l'Ukraine des statues de Lénine, que le gouvernement ukrainien nommait "décommunisation", affirmant que c'est pourtant Lénine qui a donné structure d'Etat à l'Ukraine et donc "créé l'Ukraine" En fait, comme je l’ai déjà dit, c’est à la suite de la politique bolchevique qu’est née l’Ukraine soviétique, que l’on peut encore aujourd’hui à juste titre appeler « l’Ukraine du nom de Vladimir Ilitch Lénine ». Il en est l'auteur et l'architecte. Ceci est entièrement confirmé par des documents d’archives, notamment les directives strictes de Lénine sur le Donbass, qui s’est littéralement enfoncé dans l’Ukraine. Et maintenant, des « descendants reconnaissants » ont démoli des monuments à Lénine en Ukraine. Ils appellent cela la décommunisation. Voulez-vous la décommunisation ? Eh bien, cela nous convient plutôt bien. Mais il ne faut pas, comme on dit, s’arrêter à mi-chemin. Nous sommes prêts à vous montrer ce que signifie pour l’Ukraine la véritable décommunisation. Ce dont Poutine menaçait ouvertement l'Ukraine c'est bien de la destruction de leur Etat, de la disparition de la structure d'Etat apparue à la faveur de la révolution bolchevique il y a plus de cent ans. Et écraser un peuple, en effet, "ne nécessite pas de napperons en dentelle", suivant l'expression utilisée par l'essayiste ci-dessus Quant à la manière dont Poutine a prononcé les dernières phrases plus haut, pas besoin de comprendre le russe je pense pour percevoir la colère froide et la jouissance par avance de l'écrasement de l'adversaire dans ces 18 secondes de Poutine ce 21 février 2022 Ils appellent cela la décommunisation. Voulez-vous la décommunisation ? Eh bien, cela nous convient plutôt bien. Mais il ne faut pas, comme on dit, s’arrêter à mi-chemin. Nous sommes prêts à vous montrer ce que signifie pour l'Ukraine la véritable décommunisation -
Moldavie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Je vois que les coutumes ont un peu changé depuis cette époque, mais pas tant que ça au fond Moi j'aurais dit "P'têt bien qu'elles ont changé, et p'têt ben qu'non, j'peux pas dire". Mais bon, à chacun ses particularités -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans une interview avec le Wall Street Journal, Donald Trump a expliqué ce qu'il aurait dit à Vladimir Poutine du temps qu'il était président « Utiliseriez-vous la force militaire contre un blocus de Taïwan ? » Trump : « Je n'aurais pas à le faire, parce que (Xi) me respecte et il sait que je suis fou » Vladimir Poutine le sait aussi, selon les dires de M. Trump Trump : « J'ai dit à Poutine : « Vladimir, nous avons une excellente relation ». Je me suis très bien entendu avec lui. C'est un personnage différent, je vous le dis, bien différent de tous ceux qui étaient sous - je le connais très bien. Je lui ai dit : « Vladimir, si tu t'en prends à l'Ukraine, je vais te frapper si fort que tu n'y croiras même pas. Je vais te frapper en plein milieu de ce putain de Moscou ». J'ai répondu : « Nous sommes amis. Je ne veux pas le faire, mais je n'ai pas le choix. Il m'a dit : « Pas question ». J'ai dit : « Question ». J'ai dit : « Tu vas être frappé très fort, et je vais t'enlever ces putains de dômes de la tête ». Parce que, vous savez, il vit sous les dômes » Franchement, je ne sais pas quoi penser de cet extrait. Est-ce Trump est vraiment (à demi) fou, ou est-ce qu'il fait semblant ? BIen sûr il fait semblant il ne l'est pas vraiment, mais... est-ce que c'est si sûr que ça ? La partie rationnelle de mon esprit n'a aucun doute, c'est un simple jeu d'acteur. La partie a-rationnelle n'est pas tout à fait satisfaite... Plus important, s'il revient à la présidence, qu'en penseront Xi et (surtout) Poutine ? En d'autres termes, quelle sera leur évaluation de cette question "Fait-il vraiment semblant ?" Qui est couplée à cette autre question "Est-ce que j'ai vraiment envie de le savoir ?". Dans les termes de Trump : est-ce que Poutine le "respecte", c'est-à-dire est-ce qu'il pense que Trump est fou ? J'en viendrais presque à ne plus tout à fait exclure que Trump parvienne à limiter les dégâts pour l'Ukraine ? (Bon cela dit, c'est peut-être parce que je n'ai pas l'entraînement du KGB... peut-être que Poutine, qui lui l'a eu, rit à gorge déployée de ce qu'il voit comme une tentative transparente de se faire passer pour un "dur") -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici un commentaire intéressant de Joe Biden sur la politique internationale de la Russie. C'est tout à fait construit, c'est dit sans aucun à-coup, l'homme n'a visiblement aucun problème cognitif Il faut dire que ça date de 1997 Où iraient-ils ? J'ai eu une conversation intéressante avec Zyuganov, répétée avec Lebed. Ils disent qu'ils ne veulent pas de cette expansion de l'OTAN "Ce n'est pas dans leurs intérêts de sécurité" et ils continuent et continuent encore et ils disent "Si vous faites cela nous pourrions être obligé de nous tourner vers la Chine" et je n'ai pas pu m'empêcher (de répondre) à Zyuganov "Bonne chance ! Et si ça ne marche pas, essayez l'Iran !" (Rires) (...) Et tout le monde sait que ce n'est pas une option, (et ils) n'aiment pas ça, mais ils ont BESOIN de regarder vers l'Ouest L'auditoire a ri. Et Biden lui-même prenait visiblement du plaisir à faire étalage d'arrogance ... Cela dit, je ne suis pas sûr qu'à Kiev on goûte la plaisanterie -
Israël et voisinage.
Alexis a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Autre possibilité, il était prévu d'aller plus vite mais la "fuite" organisée subie par les Etats-Unis a forcé une réorganisation donc un délai Ou encore la "fuite" est en fait une feinte, d'accord avec les Etats-Unis Ou encore Israël attend que Washington soit dans la phase de transition entre ancien et nouveau président Peut-être en effet faut-il attendre la batterie THAAD pour renforcer la protection de Dimona, que Téhéran a menacé de cibler ... La lenteur peut aussi faire partie de la vengeance "Vous ne savez ni le jour ni l'heure" -
Israël et voisinage.
Alexis a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Figaro propose ses conseils pour permettre à Macron et Netanyahou de se réconcilier (...) Plutôt que de se chamailler, les deux hommes échangeront les bonnes pratiques comme des adultes. Emmanuel Macron suggérera à Israël de démanteler les barrières de sécurité (le repli sur soi n’étant jamais la solution) et de demander aux Palestiniens de signer des auto-attestations s’engageant à ne pas commettre d’attentats. Benyamin Netanyahou conseillera à la France d’envahir Molenbeek, par précaution (...) Pas mal comme idées Cela dit, à mon avis, ce sont plutôt les Belges qui devraient envahir Molenbeek