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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. N'exagère tout de même pas ! Je rappelle la caractéristique essentielle qui distingue le bon chasseur
  2. Il y a là un soubassement, ou du moins une réminiscence religieuse claire. Evangile selon St Matthieu 5,14-15 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison
  3. Une vue réaliste ? Peut-être "Lorsque nous avons 1 porte-avions, nous sommes une source de préoccupation. Lorsque nous avons 2 porte-avions, nous sommes une menace régionale. Lorsque nous avons 3 porte-avions, nous sommes une menace croissante. Lorsque nous avons 4 porte-avions, nous sommes une menace existentielle. Lorsque nous avons 5 porte-avions, nous sommes un partenaire mondial dans le dialogue sur la sécurité. Lorsque nous avons 6 porte-avions, nous sommes de chers amis." En tout cas, elle semble bien être celle des dirigeants chinois
  4. Absolument. Je rappelle les faits principaux quand on les compare Eux à Nous
  5. Je suis d'accord que l'ours est très mal en point. Mais je ne dirais pas qu'il est à l'agonie ultime. Il reste possible que nous soyons en train d'assister à un grand déballage réciproque et épreuve de force publique qui ne soit que le prélude à un nouvel accord Il reste la solution : Développement du NGF suivant la méthode nEUROn comme le veut Dassault (concession de Berlin) + Équilibrage sur les autres piliers le nuage de combat et le drone ailier (concession de Paris) Je ne dis pas que j'y crois tout à fait, mais je ne l'exclus pas. Ça doit bien avoir 20-30% de chance je dirais : - Concéder à Dassault d'appliquer une méthode de travail efficace ne serait qu'une concession limitée pour Berlin, étant donné que l'alternative GCAP n'est guère fonctionnelle le train étant déjà parti et que travailler avec Saab laisserait des trous dans la raquette du point de vue technologique, tandis que l'effet sur coût et qualité du NGF (que l'Allemagne a priori a prévu d'acheter) serait positif... il doit bien y avoir des gens à Berlin pour se rappeler que l'histoire des "80%" demandés par Dassault n'est qu'un mensonge issu d'ailleurs d'une source gouvernementale allemande ? - Des concessions sur le drone ailier seraient largement indolores pour la France étant donné que de toute évidence nous ne l'achèterons pas Si, elle marche, parce que ce sont les Etats-Unis qui disent "Seul le F-35 peut tirer la B61-12" Et comme ce sont eux qui fournissent, ce sont leurs règles qui s'appliquent "Article 1 - Le chef a toujours raison Article 2 - Dans les autres cas, se rapporter à l'article 1"
  6. Une interprétation entendue sur les deux guerres mondiales du point de vue de l'Allemagne est qu'elle a perdu ces guerres car elle était supérieure (en moyenne bien sûr) aux niveaux inférieurs de la guerre, mais inférieure aux niveaux supérieurs, qui sont plus déterminants Schématiquement : - Tactique, meilleure au monde - Opératif, excellente - Stratégique, mitigé - du très bon au très mauvais - Grand-stratégique, exécrable Le niveau grand-stratégique est celui où la stratégie interfère avec la définition qu'on a de soi-même. Et il faut reconnaître que de 1890 (départ de Bismarck) à 1904 Berlin a essentiellement démoli de ses mains le système politique européen qui lui était favorable, puis n'a rien trouvé de mieux en 1914 que de se précipiter vers la guerre pour rapidement réparer tout ça. Pour ne rien dire naturellement de l'effet de l'idéologie nazie sur la politique étrangère, penser les relations internationales comme une guerre des races et soi-même comme promis à la domination mondiale est le meilleur moyen de faire se liguer beaucoup de monde contre soi ! Cela dit, je ne vois pas pourquoi ce serait une caractéristique permanente de la politique allemande ? Bismarck ou Frédéric le Grand n'étaient pas exactement des brêles en matière de stratégie A mon avis la difficulté que semble avoir l'Allemagne actuellement est plutôt qu'elle n'est pas encore sortie intellectuellement de la période d' "irresponsabilité stratégique" sous direction américaine commencée en 1949. Et en même temps beaucoup d'Allemands me semblent avoir bien compris que c'est nécessaire. Mais... Comment on fait, au juste ? C'est un problème qui devrait s'atténuer avec le temps
  7. Hegseth a en tout cas déjà viré pas mal de hauts gradés, selon des principes d'objectifs chiffrés "En mai, Hegseth a ordonné à l'armée de réduire de 20 % le nombre de ses généraux quatre étoiles, a demandé une réduction supplémentaire de 10 % du nombre de généraux et d'officiers supérieurs dans l'ensemble des forces armées, et a demandé à la Garde nationale de supprimer 20 % de ses postes les plus élevés." Il est tout à fait possible que les invités s'aperçoivent en arrivant qu'il n'y a pas assez de chaises... Ou bien au contraire Hegseth leur annoncera qu'ils sont les forces armées américaines de demain... parce que tous les généraux qu'il n'a pas invité sont virés
  8. Article intéressant de JD Merchet sur son blog Secret Défense, rapportant notamment les propos clairs d'une source officielle française - pas Dassault cette fois-ci ! Et la confirmation que les besoins opérationnels divergent... «SCAF ou pas SCAF...» : Paris n'exclut plus un retrait du programme européen d'avion du futur « SCAF ou pas SCAF, il n’y a pas de doute que la France disposera d’un avion de combat capable d’assurer la mission de dissuasion nucléaire en 2040. On a la capacité de faire l’avion tout seul, de manière souveraine et dans les temps », assure une source officielle française. Tant mieux. Trappier est vaillant, mais il était un peu seul jusqu'ici Le programme de Système de combat aérien du futur est entré dans une zone de fortes turbulences. Annoncé le 13 juillet 2017 - il y a déjà plus de huit ans ! - il associe la France, l'Allemagne et l'Espagne. D'importants désaccords se font jour entre ces partenaires, non seulement entre industriels (Dassault-Aviation d'un côté, Airbus-Allemagne et Airbus-Espagne de l'autre), mais également sur les caractéristiques de l'avion, le NGF - Next Generation Fighter, l'un des "piliers" majeurs du programme SCAF. En effet, le SCAF est à la fois un avion, mais aussi un moteur, des armements, des systèmes électroniques, des drones associées et un "cloud de combat" pour la connectivité de l'ensemble. Mardi, à l'occasion de l'inauguration d'une nouvelle usine à Cergy, le PDG de Dassault-Aviation Eric Trappier n'y est pas allé par quatre chemins pour exprimer sa position : «On peut le faire tout seul de A à Z. Je veux bien que les Allemands grondent. S’ils veulent faire tout seuls, qu’ils fassent tout seuls». Côté allemand, la pression monte également. Un responsable du Bundestag a ainsi récemment confié au Financial Times : « Mieux vaut une fin dans l’horreur qu’une horreur sans fin. Il y aura un avion de combat avec ou sans la France. » La presse évoque la possibilité de voir l'Allemagne rejoindre le programme concurrent GCAP Tempest. Le GCAP associe déjà le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon. Je pense que l'Allemagne pourrait avoir du mal à convaincre qu'on lui y laisse une place. Enfin qui sait ? Dassault-Aviation met en cause la gouvernance actuelle du NGF et exige de devenir le véritable maître d'oeuvre. Un récent audit, réalisé par la Combined Project Team, une structure étatique, a provoqué une crise de confiance entre les industriels. Airbus accuse Dassault de vouloir s'attribuer 80% du programme - ce que conteste vivement l'avionneur français, qui insiste sur la gouvernance et met en doute les capacités industrielles allemandes dans le domaine des avions de combat. Des questions de propriété intellectuelle restent non-résolues. Il y a urgence à sortir de l'impasse actuelle. En effet, la phase 1B du programme arrive à son terme et il faudrait lancer la phase 2 à la fin de l'année, afin de construire un démonstrateur du NGF, peut-être en 2029. Selon les sources officielles françaises, «un chemin possible serait de faire bouger les curseurs entre les différents piliers du programme ». Si la France et Dassault obtient satisfaction sur le pilier NGF, d'autres industriels (Thales, MBDA par exemple) pourraient devoir céder aux demandes allemandes et espagnoles. Ça c'est moins bon ! Enfin je suppose que la France pourrait abandonner toute participation à l'UCAV du SCAF, étant donné qu'il sera semi- américain et très probablement pas supérieur à celui que Dassault prépare pour 2035, donc de toute façon nous ne l'achèterons pas. Mais quoi en échange ? Juste un ou deux ans de répit avant que Airbus DS ne trouve un autre moyen de mettre des bâtons dans les roues de Dassault, avec le soutien de Berlin ? Pour les autorités françaises, la question essentielle est désormais celle du calendrier. Or, assurent-elles « l’organisation actuelle ne permet pas de le respecter ». Il faut donc la revoir. Autre sujet de préoccupation, vu de Paris : la masse de l'avion. L'accord initial portait sur un appareil de quinze tonnes à vide (contre un peu plus de 10 tonnes pour le Rafale). Or, les Allemands voudraient désormais un appareil plus lourd. Pas question pour la France : le NGF doit pouvoir être mis en oeuvre sur le prochain porte-avions - ce qui impose des limites de masse. Et surtout un avion plus lourd exigerait des moteurs plus puissants, qu'il faudra développer. Côté français, on reconnait que l'Allemagne a à la fois "le temps et l'argent pour le faire". Le temps, car developper un nouveau moteur est une prise de risque technique, qui pourrait retarder le programme. Où l'on retrouve bien la question de la navalisation. Eh oui, ça revient ! Alors que ça faisait partie des paramètres principaux du programme, connus du côté allemand depuis le début... Analyse - Une nouvelle fois, les besoins opérationnels entre la France et l'Allemagne semblent diverger, alors que l'on croyait le problème résolu entre état-majors depuis des années... La France pourrait-elle se lancer seule dans le développement et la production d'un avion de combat de sixième génération, comme elle l'avait fait, dans les années 80 avec le Rafale ? Les compétences sont là, nul n'en doute. Quant au coût, rien d'indique qu'un programme multinational soit moins cher qu'un projet national, comme la comparaison Rafale/Eurofighter l'a montré. La France veut aussi s'assurer de pouvoir exporter l'avion comme elle l'entend. De fait. Le NGF s'il se faisait ne serait pas exportable, parce que le Bundestag n'a pas renoncé à son pouvoir de bloquer n'importe quel contrat pour un oui ou pour un non, quelles que soient les conséquences sur les partenaires étrangers. L'ANG - avion de nouvelle génération - serait d'une part moins cher que le programme NGF, d'autre part il serait exportable, rapportant indirectement au budget de l'Etat Au cas où le programme Scaf serait abandonné, au moins dans sa partie NGF, les sources officielles françaises n'excluent pas de «faire appel à l’expertise industrielle chez nos partenaires » européens, en sous-traitance. Pour Paris et Dassault, il s'agit notamment de garder l'Espagne à bord - l'Espagne étant le dernier grand pays européen à ne pas être équipé du F-35. D'autres coopérations seraient envisageables, y compris hors d'Europe. De fait, la position de Madrid si Berlin sort du FCAS n'est pas encore connue Opinion - Le SCAF, comme son pendant terrestre MGCS, sont des programmes mal emmanchés depuis l'origine. Avant de correspondre à des projets militaires et industriels, ils sont d'abord l'expression d'une volonté purement politique d'afficher une ambition européenne. Sans renoncer à la coopération militaire et industrielle entre Européens, il faut sans doute avoir le courage de renoncer et d'explorer d'autres voies, avec plus de pragmatisme.
  9. Oui. Il est en plein dans l'esprit de John Q. Adams, 2ème président des Etats-Unis, dans un fameux discours en 1821 (...) Partout où le drapeau de la liberté et de l'indépendance a été ou sera déployé, son cœur, ses bénédictions et ses prières seront présents. Mais (l'Amérique) ne part pas à l'étranger à la recherche de monstres à détruire. Elle souhaite la liberté et l'indépendance pour tous. Elle n'est la championne et la défenseuse que de la sienne. Elle recommandera la cause générale par le soutien de sa voix et la sympathie bienveillante de son exemple. Elle sait bien qu'en s'engageant sous d'autres bannières que la sienne, même s'il s'agit des bannières de l'indépendance étrangère, elle s'impliquerait sans pouvoir s'en dégager dans toutes les guerres d'intérêts et d'intrigues, d'avarice individuelle, d'envie et d'ambition, qui revêtent les couleurs et usurpent l'étendard de la liberté. Les maximes fondamentales de sa politique passeraient insensiblement de la liberté à la force. Le diadème sur son front ne rayonnerait plus de la splendeur ineffable de la liberté et de l'indépendance, mais serait bientôt remplacé par une couronne impériale, brillant d'un éclat faux et terni, reflet trouble de la domination et du pouvoir. Elle pourrait devenir la dictatrice du monde. Elle ne serait plus la souveraine de son propre esprit. Bon, naturellement, Adams avait une qualité d'expression, hmmm, disons différente de Trump Mais l'esprit est le même
  10. Oui. D'ailleurs, à lire son dernier post au sujet de l'Ukraine sur TruthSocial Je pense que l'Ukraine, avec le soutien de l'Union européenne, est en mesure de se battre et de reconquérir l'ensemble de son territoire dans sa forme initiale. Avec du temps, de la patience et le soutien financier de l'Europe et, en particulier, de l'OTAN, le rétablissement des frontières d'origine, celles qui existaient avant le début de cette guerre, est tout à fait envisageable. (...) Quoi qu'il en soit, je souhaite bonne chance aux deux pays [ Ukraine et Russie ]. Nous continuerons à fournir des armes à l'OTAN afin que celle-ci puisse en faire ce qu'elle veut. Bonne chance à tous ! Dire que l'Ukraine avec le soutien des seuls Européens est en mesure de récupérer l'ensemble de son territoire légal est dire que c'est de la responsabilité des Ukrainiens et des Européens seulement. Le rôle des Etats-Unis est désormais de "fournir des armes à l'OTAN" (lire les Européens pour qu'ils puissent les donner aux Ukrainiens s'ils le veulent) - et de souhaiter bonne chance à tous C'est d'ailleurs une politique qui a l'avantage d'être claire (et d'ailleurs tout à fait défendable d'un point de vue américain, mais c'est là un autre débat) et que Washington peut maintenir indéfiniment. Je ne suis pas sûr qu'il y aura un nouveau revirement de Trump bientôt au sujet de l'Ukraine, pourquoi en aurait-il besoin il a trouvé une position sur laquelle il peut rester, et s'occuper d'autre chose Après un temps indéfini - Peut-être la Russie gagnera-t-elle la guerre, prenant le contrôle de l'Ukraine. Et alors, ce sera la faute des Ukrainiens et Européens n'est-ce pas, puisqu'ils auraient pu faire autrement - Peut-être la Russie se découragera-t-elle du fait de difficultés militaires ou économiques quelconques. Tant mieux probablement du point de vue de Trump, mais ça ne sera de toute façon qu'une bonne nouvelle secondaire
  11. Strictement rien, en effet. Cette déclaration ne change rien à la politique des États-Unis sur l'Ukraine : soutien à Kiev en renseignement, aucun soutien matériel, vente de matériel militaire aux alliés européens qui veulent le donner à l'Ukraine, aucune sanction supplémentaire contre la Russie Marco Rubio en revanche a apporté une précision utile, l'OTAN n'abattra pas les avions russes empiétant sur le territoire d'un pays membre sauf s'ils attaquent "Je ne pense pas que quiconque ait parlé d'abattre des avions russes à moins qu'ils n'attaquent. Je pense que vous avez vu l'OTAN réagir à ces incursions comme elle le fait toujours, c'est-à-dire que lorsqu'ils pénètrent dans votre espace aérien ou votre zone de défense, vous les interceptez. C'est ce que l'OTAN a fait et c'est ce qu'elle continuera de faire."
  12. Quinze jours... Plus un mois... Plus etc. C'est moi, ou c'est une série divergente, ça ?
  13. Beaucoup de gens s'interrogent sur l'origine de ces incidents en effet Voici quelqu'un par exemple qui n'a guère d'idée d'où ça vient - il trouve ça étrange
  14. Je ne peux ni confirmer ni infirmer. Je n'ai aucune source. En as-tu une ? Attention, le discours et les positions de Charlie Kirk sont un sujet très controversé. Pour cette raison, un certain nombre d'extraits hors contexte circulent, où une phrase de sa part est isolée de façon à la faire apparaître scandaleuse, tandis que visionner un temps plus long montre que c'est tout autre chose qu'il disait Si Kirk a vraiment dit "les femmes devraient rester au foyer plutôt que de prendre des places aux hommes en travaillant", si c'est confirmé par l'extrait long, alors il a bien évidemment tort (Si)
  15. Non, exactement le contraire Le fait est que Erika Kirk n'a pas attendu d'être mariée pour construire son succès. Elle n'a pas dépendu de son mari pour cela Et elle a continué une fois mariée, naturellement. Elle dirige une entreprise
  16. Le plan d'achats d'armements allemand pour l'année prochaine frôle les 83 milliards € Politico s'inquiète Le plan de réarmement allemand de 80 milliards d'euros met les armes américaines sur la touche Le nouveau plan d'approvisionnement militaire de l'Allemagne, obtenu par POLITICO, montre que Berlin orientera principalement son vaste programme de réarmement vers l'industrie européenne, avec seulement 8 % consacrés aux armes américaines. C'est un coup dur pour Donald Trump, qui a fait pression sur les pays européens pour qu'ils continuent à acheter des armes américaines malgré les turbulences géopolitiques émanant de la Maison Blanche. Le plan d'approvisionnement montre que l'Allemagne se prépare à conclure des contrats d'une valeur totale de près de 83 milliards d'euros au cours de l'année prochaine. La liste, établie pour la commission budgétaire du Parlement allemand, détaille 154 achats majeurs dans le domaine de la défense entre septembre 2025 et décembre 2026. (...) Les seuls contrats importants remportés par des entrepreneurs américains concernent environ 150 millions d'euros destinés à l'achat de torpilles pour les avions P-8A de Boeing et environ 5,1 milliards d'euros pour les missiles et lanceurs de défense aérienne MIM-104 Patriot de Raytheon. Si l'on ajoute les autres achats réalisés sous la houlette des États-Unis figurant sur la liste, des missiles AMRAAM et ESSM aux équipements radio, le total s'élève à environ 6,8 milliards d'euros, soit environ 8 % du plan de Berlin, le reste allant principalement à l'industrie européenne. (...) Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, les membres européens de l'OTAN ont acheté 64 % de leurs armes aux États-Unis entre 2020 et 2024. Trump souhaite que cela continue Après avoir conclu un accord commercial avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en juillet, Trump a vanté le fait que l'UE achèterait « d'énormes quantités » d'armes américaines pour une valeur de « centaines de milliards ». La déclaration commune issue de cet accord allait encore plus loin, promettant que l'UE « prévoit d'augmenter considérablement ses achats d'équipements militaires et de défense auprès des États-Unis, avec le soutien et l'aide du gouvernement américain ». Mais les dépenses de défense en Europe ne sont pas décidées à Bruxelles, elles sont décidées par les gouvernements nationaux. Et à Berlin, les chiffres racontent une toute autre histoire.
  17. C'est vrai, et il y a une décision toute simple qui pourrait être mise en place rapidement et qui aiderait déjà beaucoup Ce sont surtout les lits d'hôpitaux qui sont dangereux. Alors, pourquoi tout simplement ne pas installer les malades sur le sol de la chambre d'hôpital ? Parfois, ce sont les idées simples qui marchent le mieux
  18. Erika Kirk était une femme d'affaires à succès avant d'épouser Charlie Kirk Les commentaires cités par @Benoitleg sont de Stephen Miller, adjoint au chef de cabinet présidentiel
  19. It's not a bug, it's a feature Encore heureux que les États-Unis commandent dans l'OTAN ! Rappelons que : - Leur puissance militaire est quelque chose comme le double de la somme de tous les autres pays - Surtout, la grande majorité des pays européens se reposent sur les États-Unis pour leur défense Il faut tenir un peu compte du point de vue américain tout de même. Il ferait beau voir que Washington ne commande pas, vu l'arrangement qui est la base même de l'OTAN ! Depuis 60 ans la France propose aux autres pays européens de s'organiser pour se défendre mutuellement sans compter en premier lieu sur la protection des États-Unis mais en comptant d'abord sur soi et en considérant l'alliance américaine comme un simple "bonus" Nos présidents successifs l'ont proposé chacun à sa manière La réponse a toujours été la même C'est comme ça. Les décisions, et encore les décisions qu'on ne prend pas, ont des conséquences Vance le voudrait-il ? Peut-être. Colby le voudrait sans doute Mais c'est Trump le président Et la plupart des autres pays européens, aussi inquiets voir scandalisés soient-ils devant Trump, craignent encore davantage Vance, qu'ils désignent comme le Grand Méchant Car aujourd'hui encore la plupart des pays européens n'ont toujours pas changé de stratégie. Leur plan A reste de convaincre les États-Unis de continuer à les défendre, quitte à faire le nécessaire pour amadouer Trump, dans l'espoir qu'il soit favorable. Qu'il s'agisse de signer un traité commercial léonin ou de prendre des engagements de dépenses au niveau défini par Trump. Sautez ! dit-il, et eux de répondre : A quelle hauteur ? ==>Quant au plan B, ils n'en ont pas La France est une exception. La Grande-Bretagne également, d'une autre manière. Finlande et Suède sont des exceptions, car pendant des décennies elles étaient hors de l'OTAN et ne pouvaient se reposer sur l'Oncle Sam. Et la Pologne a décidé de le devenir, ce n'est pas encore tout à fait le cas mais c'est clairement en chemin Et... C'est à peu près tout Cela ne changera pas avant quelque événement véritablement traumatique. Comme un retrait des forces américaines d'Europe, ou la conquête réussie par Moscou des pays Baltes. Je ne suis pas sûr que la victoire complète de Moscou en Ukraine suffirait J'espère que cela n'arrivera pas, mais en dehors de cela je ne vois pas
  20. A propos du discours de Stephen Miller, voici les 2 meilleures minutes, grâce à l'IA traduites en allemand Pourquoi en allemand ? Eh bien... Ça rend bien en allemand ! Ça permet peut-être aussi de mieux identifier la tonalité, le vocabulaire... Il reste des sous-titres en anglais, si votre allemand comme le mien est plutôt rouillé Le résultat est plutôt pas mal. D'ailleurs, quand il a parlé de "siegen" (vaincre) j'ai trouvé ça très entraînant... (Il va de soi que je ne suis pas en train de troller les Allemands, mais bien M. le "communicant" Stephen Miller. Ou dois-je dire démagogue ?)
  21. Il y avait clairement plusieurs tonalités très distinctes au rassemblement en mémoire de Charlie Kirk - Sa veuve, à écouter son discours (30 minutes, disponible en intégralité ici) est clairement une chrétienne pratiquante, je veux dire pratiquant les enseignements du Christ, en même temps qu'une militante religieuse et politique, sur la base d'un conservatisme religieux je dirais assez classique. Elle veut amener les jeunes Américains d'abord à la religion chrétienne, puis au conservatisme, dans cet ordre. Je suis tenté aussi de l'appeler la force faite femme Bref, qu'on s'en sente proche ou éloigné sur les plans religieux et/ou politique, c'est une personne très respectable - D'un autre côté, avec l'adjoint au chef de cabinet présidentiel Stephen Miller (4 minutes particulièrement remarquables ici https://www.youtube.com/watch?v=_MLRcf3diso), l'ambiance est différente. L'homme est un communicant, et il est là pour faire "se lever" une foule, pour lui dire qu'elle est "tempête", que c'est elle qui est héritière de tout ce qui est beau et grand du passé "Athènes" et "Rome" et des millénaires de "guerriers", et que ceux d'en face "n'ont aucune idée de ce qu'ils ont réveillé", de "l'armée" qu'ils ont suscité. Les parallèles que l'on voit fleurir sur les RS avec un discours spécifique du Dr Goebbels lui aussi au sujet de "tempête" me semblent un peu capillotractés (enfin je dis bien : un peu... l'air de famille est difficile à nier complètement), mais il est indubitable que nous sommes face à un chauffeur de salle, qui est là pour mobiliser face à "nos ennemis", car "le dragon est réveillé" pour "sauver la civilisation", pour des enfants et petits-enfants qui seront "forts" Et cet homme, quoi que l'on en pense, n'est pas un conservateur. Et ses références ne sont pas chrétiennes, ce sont les "guerriers" et les "bâtisseurs", les "créateurs" du passé. Sa tonalité franchement fait plutôt penser à un radical de droite Une salle... deux ambiances, au moins !
  22. Tu pars de l'hypothèse implicite que la Russie ne lance une guerre d'agression que quand elle se sent menacée. Que par exemple en février 2022 c'est parce qu'à Moscou on se sentait menacé. Vraiment menacé hein Oh my sweet summer child ... Dans les détails de l'opération étudiée ici, il reste un intérêt pour la Russie à interdire l'usage des ports estonien et letton. Il est secondaire par rapport à l'objectif prioritaire d'interdire le renfort par la trouée de Suwalki nous sommes d'accord, étant donné que la Russie peut déjà lutter contre les renforts maritimes OTAN grâce à ses batteries côtières de missile et ses drones
  23. La question n'est pas de dissuader le fait accompli, mais de l'empêcher physiquement Si les forces des Etats Baltes, les forces OTAN prépositionnées dans ces pays, leurs potentiels renforcements en urgence envoyés lorsque le regroupement de forces russes préalable à l'invasion est détecté, ainsi que la 16ème division mécanisée polonaise suffisent à empêcher la Russie de fermer Suwalki - alors il n'y a pas de fait accompli Sinon, fait accompli il y aura. Et nous semblons d'accord pour dire que le coût pour l'inverser serait très élevé, militairement et politiquement. Aucune idée de si les pays européens seraient prêts à le payer, mais le risque est réel que Poutine se convainque que non, ils n'y seraient pas prêts Je rejoins sur ce point l'analyse de scénario que je pointais déjà un peu plus haut La stratégie russe est avant tout une course contre la montre. - Phase 1 : au cours des 30 premiers jours, Moscou chercherait à surprendre l'OTAN : s'emparer de Vilnius, couper Suwałki et consolider un pont terrestre vers Kaliningrad - Phase 2 : si l'OTAN l'en empêche, la guerre passe à une deuxième phase de 1 à 6 mois, lorsque les brigades de renfort européennes arrivent et que Kaliningrad passe d'un atout à un handicap, car elle est elle-même assiégée. Le rythme des opérations est déterminant : la Russie doit rapidement réduire la distance qui la sépare de Kaliningrad, sinon l'équilibre basculera. Encore une fois, rien n'assure que Poutine serait prêt à tenter une telle offensive après une éventuelle victoire en Ukraine. Il se pourrait fort bien qu'il privilégie la prudence, même si le fait accompli semble tout à fait possible, avec la maxime "Aucun plan ne survit au premier contact avec l'ennemi" Mais compter sur la seule prudence de Poutine me semblerait un pari dangereux
  24. Aujourd'hui a lieu un rassemblement en mémoire de Charlie Kirk, un grand stade est rempli à craquer. L'ambiance n'est pas à la sobriété. Pas exactement... On en est à comparer Charlie Kirk et Moïse () « La Bible nous dit que lors de son dernier jour, Moïse gravit le sommet de la montagne, regarda de l'autre côté du Jourdain et vit la Terre promise. Il y conduisit son peuple, mais il ne la traversa pas lui-même, car il fut emporté et mourut sur cette montagne. Et il fut conduit au royaume de Dieu. » « Le dernier jour de sa vie, Charlie Kirk se trouvait au sommet d'une montagne. Et Charlie Kirk nous y a conduits. Et Charlie Kirk nous a amenés vers la Terre promise. » Et bientôt, Jésus-Christ ? Je pense qu'ils éviteront tout de même un ridicule de ce genre, d'ailleurs blasphématoire, mais sait-on jamais ?
  25. Toute la question est là, en effet La menace européenne de faire la guerre à la Russie afin de renverser un fait accompli que Moscou aurait réussi à créer dans les pays Baltes - en pratique la fermeture de la trouée de Suwalki et la prise de contrôle des trois pays - ceci en face de forces russes qui se prépareraient à repousser cet assaut c'est-à-dire au prix de grandes pertes et d'une possible guerre d'usure, et sans aide au sol des Etats-Unis, voire avec une participation américaine négligeable... serait-elle suffisamment crédible aux yeux de Vladimir Poutine ? Il y a un élément psychologique qui reste forcément inconnu, car personne n'est dans la tête du président russe. Mais il y a aussi des éléments géographiques, matériels et opérationnels très concrets. J'ai partagé ici un essai que je trouve intéressant sur le sujet
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