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Tout ce qui a été posté par Alexis
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[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui. Ce qui bien évidemment n'implique pas que ses thèses seraient au-dessus de la critique. Je le cite non parce que je l'approuverais dans tous les détails, mais parce qu'il semble bien être proche du coeur du "logiciel" réaliste / anti-interventionniste de l'administration Trump, il est l'un de ceux qui fournissent le soubassement intellectuel de cette politique. Que ce soit parce qu'il est influent et suivi, ou parce que d'autres personnes sont influentes et lui se trouve être d'accord et s'exprimer davantage, importe au fond assez peu Je suis bien d'accord, être un "bon protectorat" au sens de Maitra n'est guère attirant puisque d'une part ça coûte cher en temps de paix, d'autre part en temps de paix vous avez au mieux du mieux c'est-à-dire Israël et la guerre de 12 jours une contribution à votre défense antimissile et une attaque ponctuelle (probablement largement inefficace) contre votre ennemi qui vous permet juste d'arrêter la guerre la tête haute. Et au pire vous pouvez avoir comme l'Ukraine une proposition à votre ennemi de geler la situation au moment où le sort des armes commence à lui être favorable, ce qu'il refuse bien sûr, suite à quoi l'Hégémon fait... une grosse dose de rien Mais le fait que c'est ça que les Etats-Unis proposent est notable et utile à bien comprendre Et il faut noter d'ailleurs que le fait que cette position de "bon protectorat" ne soit pas satisfaisante ne va en rien contre les thèses de Maitra. La réponse est alors "Ca ne vous plaît pas ? Eh bien, soyez un allié alors ! C'est-à-dire soyez forts par vous-mêmes" -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Je comprends Je note cependant que la volonté ça se travaille. Ca se travaille même assez facilement en France, si on demande aux Français "voulez-vous que le pays soit indépendant et se tienne debout en défendant lui-même ses intérêts, ou voulez-vous qu'il soit une dépendance et un protectorat loyal des Etats-Unis", je ne doute pas de la réponse majoritaire En revanche, il manque à notre classe politique c'est vrai une certaine clarté d'esprit, la clarté suffisante pour ne pas fuir devant toute question et tout effort en criant "L'Europe, l'Europe !" en sautant comme des cabris Mais là encore, une classe politique, ou du moins la partie de notre classe politique qui est en mode cabri, ça se remplace Pour le coup, ce sont plutôt des signes de bon sens. L'Espagne dit que sa sécurité ne passe pas par payer 5% de son PIB pour faire face à la Russie, et elle a raison -
Un très très mauvais esprit, alors !
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A part les Etats-Unis, sont membres du G7 : Allemagne, Canada, France, Italie, Japon et Royaume-Uni - Quatre de ces pays sont des protectorats des Etats-Unis au sens de Maitra, ils attendent de Washington la protection et se situent à divers degrés de panique face au risque de ne pas l'obtenir - Le Royaume-Uni n'est pas un protectorat au sens strict, mais pour des raisons diverses (notamment langue anglaise, illusion de pouvoir rester une puissance impériale "par procuration") l'habitude y a été prise de se comporter comme si on l'était - La France n'est pas un protectorat mais n'a plus actuellement la combinaison de volonté et de réalisme qui lui permette non seulement de définir mais de tenir une position indépendante. Le plus souvent, nous commençons par définir une position indépendante, dont nous nous rappelons vaguement que nous avons les moyens, puis nous nous dégonflons rapidement en voyant que les autres pays européens préfèrent suivre même si cela signifie être piétiné (voir la sortie du JCPOA par Donald Trump en 2018 par exemple). Nous avons peur d'être à l'écart du troupeau des autres pays européens (nous avons peur de notre ombre à vrai dire) aussi nous préférons rentrer dans le rang ==>Bref, chacun pour ses raisons propres, tous ces pays ont un comportement de protectorat Evidemment, les Etats-Unis en profitent. Les relations internationales, ce n'est pas le monde des Bisounours, et pour un dirigeant américain, ne pas en profiter serait pratiquement une faute professionnelle ! La particularité de Donald Trump est son mélange de clinquant et d'honnêteté. Il dit les choses comme elles sont, il dit à voix haute ce qui se faisait autrefois discrètement derrière les sourires et les déclarations d'amitié indéfectible. Fait-il pire ? Pas forcément, du moins c'est discutable. En revanche, il aime que ça sonne et que ça en jette Trump est un révélateur, au sens photographique du terme. Il fait apparaître l'image réelle
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[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Le mot "Union européenne" me semble inutile, ce n'est pas une organisation internationale comme l'UE qui peut être le siège d'une volonté de défense, elle n'en a ni la mission, ni les compétences, ni la légitimité et surtout c'est contradictoire avec sa nature : une nation peut vouloir se défendre, une organisation internationale non Cela dit le constat est tout à fait juste en remplaçant "UE" par "la plupart des nations européennes" Et les conséquences au moment où la direction des Etats-Unis devient plus réaliste, et aussi moins hypocrite elle est prête à appeler les choses par leur nom, sont sans surprise. Voir le post juste au dessus de celui-ci pour une vue américaine réaliste de la situation ("La différence entre Allié et Protectorat") On peut suivre Maitra dans le constat que beaucoup si ce n'est la plupart des membres de l'OTAN sont de mauvais protectorats, non de bons protectorats. Et ils le savent. Et ils s'en inquiètent. D'où des tentatives assez désespérées de "faire patte blanche", quelque ridicule et peu convaincant ils puissent apparaître L'ultra-réaliste qu'est Maitra est moins pessimiste que toi Il considère que chacun des "E3" France Grande-Bretagne et Allemagne a la capacité d'être davantage qu'un protectorat, d'être plutôt un allié des Etats-Unis, même s'ils ne le veulent pas suffisamment pour que ce soit le cas, même la France quoique elle semble à ses yeux la "moins pire" des trois La politique étrangère de la France n'a pas pour vocation ni objectif principal de devenir un "bon allié" des Etats-Unis. Surtout, le mot "bon" est dangereux dans l'expression "bon allié" car trop de gens vont le comprendre de travers, comme synonyme de "docile" Reste qu'il serait bénéfique pour la France d'apparaître comme un "allié intéressant" aux yeux de Washington Un allié intéressant à mon avis, c'est d'abord un allié qui tient sur ses deux jambes (de ce côté nous y sommes, nous ne quémandons la protection de personne et le coût de notre protection pour le trésor américain est 0 $ et 0 cent), ensuite un allié qui par sa capacité d'action et d'initiative peut compléter utilement l'action de l'Amérique (si les intérêts coïncident ou du moins sont similaires), ou alternativement s'y opposer et la freiner (si les intérêts sont franchement divergents, si bien qu'il devient rationnel pour Washington dans ce cas de défendre certes ses intérêts propres, mais sans écraser totalement ceux des Français) Bref être un allié intéressant signifierait pour la France : renforcer sa capacité d'action en propre + maintenir une position "amicale mais droite" vis-à-vis de l'Amérique. Un ami, ça vous tend la main. Ca ne se prosterne pas. C'est petit certes (du point de vue de l'une des deux superpuissances, s'entend), mais comme c'est à la fois droit et actif, ça peut être intéressant de le prendre en compte. "On ne s'appuie que sur ce qui résiste" L' "Europe", adopter une telle position ? C'est irréaliste. "Europe", ce n'est pas un pays ! La France, ce serait possible Si le président de la République avait voulu appliquer cette politique : - Il se serait tenu à l'écart du groupe lors du dernier sommet de l'OTAN, n'aurait pas associé la France à la déclaration, voire n'aurait pas participé du tout au sommet vu la tournure lamentable qu'il prenait - Il aurait fait définir par les services concernés, présenté au peuple et fait adopter par l'Assemblée une trajectoire non pas d'augmentation des dépenses militaires (ce n'est pas un objectif ! L'objectif n'est pas de dépenser de l'argent, c'est d'avoir les bonnes capacités, et le moins cher possible !) mais d'augmentation de la puissance militaire du pays (certes elle coûterait de l'argent, mais ce n'est pas la bonne mesure de l'efficacité). Avec des objectifs clairs, chiffrés et placés dans le temps (déployer telle force navale dans telles conditions, bombarder à telle distance contre telle défense avec tels effets pendant telle durée, etc.) Nous en sommes hélas assez loin, à la fois en termes de dignité et en termes de volonté ... -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Article intéressant de Sumantra Maitra pour The American Conservative - La différence entre "Allié" et "Protectorat" Maitra est l'essayiste américain de tendance réaliste / conservatrice qui fut à ma connaissance le premier à produire des justifications intellectuelles et des propositions concrètes pour l'administration Trump 2 en politique étrangère. On peut repérer son action à partir de début 2023, il avait alors attiré une petite attention des médias, aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne, suite à des remarques de l'alors même pas candidat Donald Trump sur le thème "C'est quelque chose de ce genre qu'il faudrait faire" - je l'avais rapporté à l'époque sur le forum. La direction générale que lui et d'autres (Eldridge Colby, J.D. Vance...) ont pensée se retrouve dans le début du deuxième mandat Trump Ici, il écrit un texte de clarification des concepts, afin d'aider les Américains à penser leur politique étrangère, en nommant bien les choses. Il a raison, parce que "mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" S'agissant d'un intellectuel certes peu connu, mais visiblement représentatif du fondement théorique de l'administration Trump en politique étrangère, je crois ce texte particulièrement instructif. Je le reproduis donc en entier La différence entre "Allié" et "Protectorat" Nous devrions normaliser l'utilisation du terme « protectorat » au lieu d'« allié ». Cela contribuera à obtenir des résultats objectifs et réalisables en matière de politique étrangère Deux traits distinctifs dominent les calculs de politique étrangère du président Donald Trump : il comprend les optiques audacieuses et judicieuses, mais il déteste les conflits d’usure prolongés. Il apprécie les démonstrations de force à court terme ; il déteste l’idée que des Américains meurent sous sa surveillance et n’a aucun intérêt à se joindre à une mêlée qui pourrait y conduire. Nous avons pu constater ces traits lorsque l’Ukraine a saboté les négociations de paix avec la Russie, après une frappe de drone dévastatrice, planifiée de longue date, qui a détruit un tiers de la flotte de bombardiers stratégiques russes. Le président a été clairement impressionné par les frappes ukrainiennes, même si elles ont activement compromis sa diplomatie. Il a apprécié la première frappe israélienne contre l’Iran. Mais il a également été très impressionné par les missiles iraniens, dont la destruction nécessitait de nombreux moyens américains. Une démonstration de force visible l’attire et le dissuade à la fois de s’engager sur le long terme. Il aime ceux qui paient leur « juste part ». Il déteste ceux qui profitent des avantages de la situation et qui profitent des autres. Il adore les « accords ». Cela n'a été nulle part plus évident qu'au sommet de l'OTAN qui vient de s'achever en Europe. Le secrétaire général de l'OTAN, le rusé et classique Néerlandais Mark Rutte, a réussi à apaiser Trump et à organiser un sommet sans incident, qui a permis de faire avancer une promesse européenne potentielle de consacrer 5 % du PIB aux dépenses de défense – un objectif non contraignant qui passe de l'ambition actuelle de 2 % du PIB à 3,5 % d'ici 2035, et 1,5 % supplémentaire pour les infrastructures et autres dépenses liées à la défense. Les progrès seront évalués d'ici les prochaines élections générales américaines. Il lui suffisait d'appeler Trump « Papa ». Pour ce que ça vaut, il ne l'a pas appelé ainsi directement. Au contraire, lorsque Trump a décrit Israël et l'Iran comme deux enfants errants, Rutte a traduit mentalement ce qui était peut-être une excellente plaisanterie dans son esprit, et s'est retrouvé dans une situation étrange, confirmant une fois de plus la règle politique de base qui interdit aux Européens du Nord-Ouest (autres que les Anglo-Saxons) de plaisanter lors d'un sommet politique. La Grande-Bretagne s'est engagée à acheter des F-35 à capacité nucléaire, portant ses capacités de seconde frappe à des niveaux explosifs pour la première fois depuis la fin de la Guerre froide. Mais l'Espagne a refusé de consacrer 5 % de son PIB à la défense, et à juste titre. Elle ne fait face à aucune menace russe ; l'idée même est absurde. « Rachel Ellehuus, directrice du groupe de réflexion sur la défense Rusi, constate une répartition géographique des dépenses au sein de l'OTAN », a rapporté la BBC. L'engagement envers l'OTAN a été désacralisé après les années Biden, mais il était toujours considéré comme « à toute épreuve » par les États-Unis. L'Europe s'est engagée à souligner « son engagement souverain et durable à soutenir l'Ukraine », bien loin des jours grisants de 2022, où l'Ukraine était le théâtre d'une bataille pour la démocratie. « La déclaration officielle du sommet ne mentionnait aucune adhésion de l'Ukraine à l'alliance, un sujet de discussion de longue date. Une rencontre entre MM. Zelensky et Trump n'a donné lieu à aucune promesse précise de pourparlers de paix, bien que M. Trump ait déclaré qu'il était possible que les États-Unis envoient davantage de systèmes de défense aérienne Patriot en Ukraine », rapportait le New York Times. On ne comprend pas pourquoi les États-Unis devraient envoyer des Patriot en Ukraine alors que ce sont les Ukrainiens qui ont mis fin aux négociations entre les États-Unis et la Russie, mais personne n'était là pour le rappeler à Trump, compte tenu de l'affaire Iran-Israël. Malgré tous ces mots, aucune affaire n'a été réglée au sommet, ni aucune réorientation des fondamentaux de la grande stratégie américaine, car la tension théorique fondamentale demeure au sein de la politique étrangère américaine. La réalité est que les hégémons n'ont pas d'alliés ; ils ont des protectorats. Les empires et les grandes puissances classiques ont des alliés et des intérêts limités en raison de leur géographie. L'Empire britannique était un allié des États-Unis lors de la création de l'OTAN ; il disposait d'effectifs et d'une puissance militaire comparables. Les alliances témoignent d'une certaine forme de puissance relative et d'indépendance en matière de politique étrangère. L'Allemagne impériale et l'Empire austro-hongrois n'étaient pas égaux, mais ils étaient alliés. La Grande-Bretagne et la France sont aujourd'hui alliées. Mais les États-Unis et le reste de l'OTAN ne le sont pas. Certains pays d'Europe occidentale, notamment la France, mais aussi la Grande-Bretagne et l'Allemagne, ont peut-être la capacité d'entreprendre des actions indépendantes occasionnelles, mais ils n'ont pas souhaité le faire, à l'exception de la France en Afrique. Les autres pays sont essentiellement des protectorats. Il en va de même au Moyen-Orient. Les États-Unis ne sont confrontés à aucune menace hégémonique dans aucune de ces régions. En somme, à part les "E3" comme on les appelle, tout le monde en Europe est "essentiellement" (on pourrait dire aussi : sans discussion) des protectorats. Et encore parmi les E3 il n'y en a qu'un qui va au-delà de la capacité potentielle. Et encore, celui-là (Paris) ne va pas bien loin Les protectorats sont soit bons, soit mauvais. Les bons protectorats sont des multiplicateurs de force. Un hégémon peut venir les sauver lorsqu'ils sont menacés ou attaqués, en échange d'avantages structurels en temps de paix : matières premières et mines, ou main-d'œuvre et production. Les mauvais protectorats sont ceux qui cherchent à vous enchaîner dans une guerre de choix. La plupart des « alliés » des États-Unis sont, par définition, de mauvais protectorats. Soyez un "allié" des Etats-Unis, c'est-à-dire suffisamment puissant d'une part, suffisamment indépendant d'autre part Sinon, soyez un "bon protectorat", c'est-à-dire rendez vous utiles en apportant des avantages importants à Washington et bien sûr sans lui demander trop en échange, et surtout sans essayer de l'entraîner dans vos disputes et guerres - le maximum que l'Amérique pourrait consentir serait de vous venir en aide si vous êtes attaqués mais sans aucune action intempestive de votre part (n'empirez surtout pas vos relations avec vos voisins) et toujours à condition d'avoir fourni des avantages importants en temps de paix Sinon, vous êtes un mauvais protectorat. Et vous pouvez aller au diable Utiliser le terme « protectorats » au lieu d'« alliés » est utile, car il permet de distinguer clairement les affiliés bénéfiques de ceux qui sont nuisibles. Cela impose à ceux qui souhaitent la protection américaine la responsabilité de se rendre utiles à l'Amérique. Cela les dissuade d'entraîner leur protecteur hégémonique dans leurs rivalités ethniques ou régionales mesquines, en implorant sa protection lorsque les inévitables représailles se matérialisent. Cela prévient le développement d'un complexe d'Électre en politique étrangère. C'est une mesure réelle, objective et quantifiable permettant de déterminer quels pays sont utiles et lesquels ne le sont pas. Et les responsables autour de Donald Trump, ou les influenceurs médiatiques qui lui sont liés, devraient commencer à utiliser ce terme pour influencer davantage la prise de décision du président. L'équilibre des grandes puissances est la plus grande vertu des relations internationales. C'est aussi la position la plus conservatrice de toutes. Comme en Europe de l'Est, au Moyen-Orient aussi ; la principale cause d'instabilité réside dans des protectorats imprudents qui entravent les efforts de paix. Ukraine, à quoi servez-vous ? Israël, à quoi servez-vous ? Voici l'architecture intellectuelle d'une affirmation de l'Amérique comme grande puissance ou hégémon "classique". America nova Roma ? -
Je n'en suis pas sûr La démonstration de capacité avec un essai nucléaire est la plus convaincante naturellement. C'est aussi celle qui convainc l'homme de la rue. Mais ce qui compte ce sont les décideurs, eux doivent savoir que vous avez une force nucléaire, l'homme de la rue c'est moins important Si Téhéran se contente de passer son programme en mode opaque, dès l'année prochaine les services de renseignement évalueront comme "probable" que l'Iran ait des armes fonctionnelles. Dans quelques années ils diront "quasi-certain" Israël a des armes fonctionnelles depuis au plus tard le début des années 1970, ils ne l'ont jamais confirmé, ils n'ont jamais fait d'essai nucléaire officiel, à ce jour encore leur politique est l'ambiguïté. Et ils reçoivent l'entier bénéfice de la possession d'un arsenal nucléaire, tout le monde suppose qu'ils l'ont, et en tient compte Il y aurait un intérêt pour l'Iran à mon avis à ne pas faire s'écrouler totalement la fiction trumpienne du "Veni, vidi, vici", afin d'éviter le risque d'une réaction désordonnée du président américain
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Ah si, on peut affirmer avec certitude que ce plutonium n'existe pas Puisqu'il s'agit d'uranium enrichi ==>[ ]
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Voici une remarque du président des Etats-Unis, qui contient certaines critiques - mesurées, hein - contre le guide suprême iranien Pourquoi le soi-disant « Guide suprême », l'ayatollah Ali Khamenei, de l'Iran déchiré par la guerre, affirme-t-il de manière aussi flagrante et stupide qu'il a gagné la guerre contre Israël, alors qu'il sait pertinemment que sa déclaration est mensongère. Homme de grande foi, il n'est pas censé mentir. Son pays a été décimé, ses trois sites nucléaires ont été ANEANTIS, et je savais EXACTEMENT où il se cachait, et je ne laisserais ni Israël, ni les forces armées américaines, de loin les plus grandes et les plus puissantes du monde, le tuer. JE L'AI SAUVE D'UNE MORT HORRIBLE ET IGNOMINIEUSE, et il n'a pas besoin de dire : « MERCI, PRÉSIDENT TRUMP ! » En fait, lors du dernier acte de la guerre, j'ai exigé qu'Israël rapatrie un important contingent d'avions, qui se dirigeaient directement vers Téhéran, en quête d'un jour de gloire, peut-être du coup de grâce final ! Des dégâts considérables auraient été causés et de nombreux Iraniens auraient été tués. Ce serait de loin la plus grande attaque de la guerre. Ces derniers jours, je travaillais sur la levée éventuelle des sanctions, entre autres, ce qui aurait donné à l'Iran de bien meilleures chances de se rétablir rapidement et complètement. Les sanctions sont cinglantes ! Mais non, au lieu de cela, j'ai été assailli par une déclaration de colère, de haine et de dégoût, et j'ai immédiatement abandonné tout travail sur la levée des sanctions, entre autres. L'Iran doit se réinsérer dans l'ordre mondial, sinon la situation ne fera qu'empirer. Ils sont toujours si en colère, hostiles et mécontents, et voyez ce que cela leur a apporté : un pays ravagé, ravagé, sans avenir, une armée décimée, une économie dévastée et la mort tout autour d'eux. Ils n'ont aucun espoir, et la situation ne fera qu'empirer ! J'aimerais que les dirigeants iraniens comprennent qu'on obtient souvent plus avec du MIEL qu'avec du VINAIGRE. PAIX !!! Je soupçonne personnellement que l'Iran ne permettra pas la reprise des inspections de l'AIEA. Il y aura peut-être des discussions avec les Etats-Unis, des négociations publiques, mais je ne les vois pas aller nulle part
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[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi le candidat le moins pire c'est celui qui prévoit de construire le plus grand nombre de PANG. Chacun ses priorités hein... ==>[ ] -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
D'accord avec Arnaud Bertrand En tant qu'Européen, le fait que la Maison Blanche utilise désormais le commentaire de Rutte sur le « papa » dans sa propagande représente le point le plus bas de la dignité de notre continent. Ils célèbrent littéralement la soumission de nos dirigeants pour divertir leur public national. C'est la version sur les réseaux sociaux des défilés triomphaux romains, où les dirigeants vaincus étaient traînés dans les rues pour le plaisir du public. Sauf que dans notre cas, nous les remercions pour les chaînes et demandons à payer pour des chaînes plus lourdes. Un point essentiel à garder à l'esprit. Ce n'est pas Donald Trump qui est responsable de cela. Aucun Américain n'est responsable de cela ==>Les responsabilités sont uniquement et totalement en Europe Et bien sûr, il serait trop facile d'accuser les dirigeants européens. Seulement, tous les pays concernés ont des régimes démocratiques. Les dirigeants en question ont été élu par leurs peuples respectifs, ils ont été réélu, ou bien remplacés mais par des dirigeants semblables, d'accord avec eux pour cet abaissement et cette indignité -
Israël et voisinage.
Alexis a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils étaient visiblement complètement dépassés par le Mossad... et maintenant ils ont arrêté 700 de ses correspondants en quelques jours ? La courbe d'apprentissage est raide, dis donc ! Fort à parier que la plupart d'entre eux sont arrêtés pour faire du chiffre et n'ont rien à voir avec tout ça... -
Le problème pour Israël et que même si on a pas de chiffre précis, il semble bien que leur stock d'antimissiles soit proche d'être vidé. Il en reste probablement mais dans les derniers jours de la guerre Israël commençait visiblement à rationner, et les livraisons depuis les États-Unis ne suffisaient pas à compenser Or les antimissiles c'est beaucoup plus difficile à produire et cher que les missiles balistiques. Et le stock d'antimissiles qu'avait Israël le 13 juin avait été produit sur un certain nombre d'années J'ai donc beaucoup de mal à imaginer que Israël puisse produire suffisamment pour compenser les productions iraniennes de missiles balistiques La guerre des 12 jours a montré qu'en matière balistique l'épée est très supérieure au bouclier. Sauf à ce que les forces intrinsèques des pays concernés soient très dissemblables, ce qui n'est pas le cas entre Israël et Iran, c'est l'épée qui l'emporte J'imagine très mal Israël être en mesure de recommencer une guerre comme celle-là contre l'Iran
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[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
La Maison Blanche décrit officiellement l'arrivée du président Trump au sommet de l'OTAN... Sur la chanson "Daddy's home" -
Les petits messages amusants de Donald Trump Il poste sur son réseau TruthSocial une vidéo sur fond de "Bomb Iran"
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[UK] Renouvellement de la dissuasion nucléaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Dissuasion nucléaire
Waouh... Mais waouh... Rappelons que le Royaume-Uni avait autrefois lui aussi des bombes nucléaires à gravitation les WE177. Des bombes à lui Il a d'ailleurs eu ce type d'arme avant que la France n'en ait Et aujourd'hui retour non pas à la case départ, mais à une situation où des appareils payés par la Grande-Bretagne auront des armes nucléaires oui... Mais dès armes nucléaires américaines, sous le contrôle des États-Unis ! Bon Dieu mais les Britanniques pourraient ils se souvenir qu'ils furent le plus grand empire au monde et le pays qui démarra la révolution industrielle ? Qu'ils nous créaient beaucoup de problèmes oui, mais qu'ils étaient admirables aussi ? Nous aussi Français sommes nettement en dessous de ce que nous fûmes. Mais bon Dieu on essaie quand même de ne pas tomber au 36ème dessous ! Ce serait trop demander aux enfants de Britannia d'essayer quand même un peu d'être dignes de leurs ancêtres ? Put some effort, merde ! -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici un beau titre Un de ces titres qu'il il y a quelques années encore je n'aurais jamais imaginé trouver ailleurs que dans le Gorafi ou The Onion Et pourtant. Et pourtant c'est vrai Le chef de l'OTAN clarifie ses précédents commentaires sur Trump : « Je ne l'ai pas appelé papa » On vit une époque formidable Et encore. Et encore, la traduction ne rend pas justice au double sens de Daddy,qui dans un contexte de dépendance peut être le nom par lequel une femme entretenue appelle son "protecteur" -
Je comprends que lorsque @Stark_Contrast parle, c'est l'empire qui parle ? Bien, voici donc une photo de Stark - j'ai piraté sa caméra Plus sérieusement, il m'arrive d'être assez fier, mais je ne pense pas que lorsque je parle c'est la France qui parle Mais... c'est que tu es vraiment vicieux ! Tu devrais être diplomate
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Le spectacle continue ! Le catch c'est super ! Et en même temps tout cela est parfaitement logique. D'une part le programme est détruit pour des "décennies" comme l'a rappelé le Daddy de Mark Rutte, donc discuter d'un accord serait inutile D'autre part Shia Khamenei Strong a eu le dessous face à MAGA Donald, il reconnaît sa défaite, MAGA Donald lui tend la main, ils sont copains maintenant... Alors il n'y a plus aucun sujet
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[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai pas la référence, pour le cap d'Agde Mais le mot "Daddy" a sauf erreur un sens dans le monde de la prostitution. Les caricatures seraient faciles à faire ... Même si, avec tout mon respect à Rutte, en tant que jolie jeune femme il laisse quelque peu à désirer Je soupçonne que les historiens de l'avenir qui étudieront cette période hésiteront entre l'effarement et le fou rire -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un honneur pour l'Espagne d'avoir été honnête "Non on ne va pas le faire" Dommage que nous ne le partagions pas -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Rutte n'est pas le seul Tous les dirigeants européens se sont abaissés autant que Rutte. Le président de la République pas moins qu'un autre Signer une telle déclaration est une insulte à la France. Comme à chacun des pays dont les représentants ont signé Mais peut-être en particulier pour les pays qui ont une alternative évidente Si l'Estonie signe une déclaration aussi honteuse... A t elle vraiment un autre choix, vu sa situation géographique et sa faiblesse intrinsèque ? Mais dès pays comme la France, l'Espagne ou l'Italie n'ont aucune excuse Madrid du moins a dit qu'elle signait, mais qu'en fait non elle ne va pas le faire. Le gouvernement espagnol n'est pas tout à fait dans la position paillasson -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Presque envie que Donald nous sorte un de ces tweets dont il a le secret, afin que cette bande de poulets s'égaille en désordre tout en caquetant L'hypocrisie est tellement étouffante... Pas seulement la gendarmerie. Les travaux publics, la R&D publique, même l'éducation nationale contribuent à assurer de la "résilience" D'ailleurs nous dépassons très largement la barre des 1,5% sur ce critère. Si nous n'atteignons pas les 3,5% sur le budget de la défense, il faudra en tenir compte, du moment que la somme de tout ça est supérieure à 5% Oui, c'est c.., mais pas plus que cette déclaration -
Je ne m'inquiéterais pas pour les performances. Mais la tenue à l'environnement spatial (radiations...) peut poser question
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Je vois ça d'ici ... Chers Turcs, Saoudiens, etc. on peut vous vendre de l'uranium enrichi à 90% si vous voulez ? Ca n'arrivera pas bien sûr. Mais si Khamenei voulait troller, il pourrait se faire plaise Je trouve plus probable que l'Iran adopte une politique plus prudente. Après tout, ils ont de quoi se réjouir d'être d'accord avec Washington pour ne pas se faire la guerre mais se contenter de faire semblant ("Oh les vilains ils ont fait des petits trous dans notre montagne, tiens on leur envoie une petite quantité de missiles de techno inférieure en les prévenant à l'avance, ça leur apprendra !") Il peut apparaître préférable de continuer à jouer le jeu et s'abstenir de tout essai nucléaire Parmi les 9 puissances nucléaires, il y en a d'ailleurs une qui n'a jamais effectué d'essai nucléaire (enfin officiellement il y a un doute sur un événement bizarre en 1979 dans le Pacifique sud mais ce n'est pas sûr), et pourtant personne ne doute qu'ils en soient. Israël ! La position officielle de Jérusalem est qu'ils "ne seront pas les premiers à introduire des armes nucléaires au Moyen-Orient". Téhéran pourrait adopter le même discours...