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Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Oups, je n'ai pas assez relu la traduction automatique C'est une coquille du robot. La phrase d'origine est Pistorius betonte aber, dass es ausschließlich der Abschreckung diene Dont une traduction plus conforme est Cependant, Pistorius a souligné que cela avait uniquement un but de dissuasion -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Berlin participe au programme ELSA pour concevoir et fabriquer des armes à très longue portée en coopération européenne avec la France Berlin a aussi parlé de concevoir et fabriquer de telles armes en coopération européenne avec la Grande-Bretagne Et maintenant Boris Pistorius fait une demande d'achat aux Etats-Unis de lanceurs Typhon aptes à porter des Tomahawks terrestres Le ministre de la Défense souhaite « améliorer la capacité de dissuasion de l'Allemagne ». Le système de missiles américain Typhon devrait y contribuer. Lors de sa visite à Washington, Boris Pistorius a soumis une demande d'achat Le gouvernement allemand a l'intention d'acquérir le système de missiles américain Typhon pour combler une lacune au sein de la Bundeswehr . Ce système d'arme peut tirer des missiles d'une portée d'environ 2 000 kilomètres. « En termes simples, il s'agit de lanceurs terrestres capables de tirer divers missiles guidés à différentes distances », a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius ( SPD ) aux journalistes lors de sa visite à Washington Ce système d'arme pourrait également atteindre des cibles en Russie. Cependant, Pistorius a souligné qu'il servait uniquement à dissuader les États-Unis. Les systèmes Typhon devraient être déployés jusqu'à ce que les États-Unis disposent de leurs propres systèmes de ce type. L'achat n'est pas encore finalisé. Les États-Unis étudient actuellement leur volonté de fournir ces équipements. Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a salué cette demande lors d'une réunion, a déclaré Pistorius Le point crucial est que la portée de ces systèmes d'armes est nettement supérieure à celle dont dispose actuellement l'Europe , a déclaré Pistorius. « L'Allemagne peut donc accroître considérablement ses propres capacités de défense, ainsi que ses capacités de dissuasion, mais aussi celles de l'Europe, ce qui est crucial. » (...) Bon, bien sûr, la fin de l'article donne un contexte important, je dirais probablement crucial Comme l'a rapporté l'agence de presse Reuters, la discussion a également porté sur un éventuel retrait des troupes américaines d'Europe. Hegseth a assuré son homologue allemand qu'une approche coordonnée serait adoptée dans un tel cas. Pistorius se rend aux États-Unis pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir de l'administration Trump en janvier. Je pense qu'il faut être prêt à comprendre que la liberté d'action de Berlin est entravée par sa dépendance perçue envers les troupes américaines qui stationnent en Allemagne, et qui contribuent à sécuriser le pays. Bref, si l'Allemagne choisit finalement de s'éloigner de la coopération européenne pour s'engager davantage encore dans la dépendance envers les Etats-Unis, non seulement c'est évidemment leur droit, mais cela peut être compris, même si ça ne fait pas nos affaires ==>Ce que j'aimerais bien en revanche, et je ne pense pas être le seul, c'est que Berlin cesse de jouer au "chat de Schrödinger" ! L'Allemagne à la fois coopère pour davantage d'indépendance avec ses voisins européens ET s'enfonce encore plus dans la dépendance envers Washington. Les deux fonctions d'onde sont superposées, les deux états coexistent même si parfaitement contradictoires. Et non seulement quand on ouvre la porte de la boîte c'est l'un ou l'autre qui est choisi au hasard, mais surtout si on réouvre la boîte un peu plus tard ça peut être un autre état qui apparaît... mais qui changera encore la fois d'après ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce compte fournit une compilation utile de réactions de commentateurs russes à la décision de Trump. Je coupe la partie propagande du type "c'est nous qui voulons la paix" qui n'est pas intéressante, le reste l'est davantage, il permet d'apprécier à quel point on tremble dans ses bottes à Moscou Force est de constater que... pas trop, en fait Les « élites » russes et les « correspondants militaires » populaires réagissent aux « 50 jours » de Trump « Trump a donné 50 jours à la Russie pour libérer enfin quatre de nos régions : Kharkiv, Odessa, Dnipropetrovsk et, idéalement, Kiev. Il a ensuite promis de se mettre en colère et d'imposer des droits de douane de 100 % sur nos clients en pétrole, l'Inde et la Chine. La menace est sérieuse. Nous avons donc 50 jours pour terminer tout ce que nous n'avons pas terminé ces 25 dernières années. Je pense que dans les circonstances actuelles, n'importe quelle arme peut être utilisée à n'importe quelle fin. Nous avons 50 jours pour gagner.» - Douguine La déclaration du président des États-Unis n'a manifestement pas répondu à la promesse de « chaleur émotionnelle » divulguée par les médias américains. Trump n'a annoncé ni mesures antirusses immédiates ni confiscation d'actifs de la Fédération de Russie illégalement bloqués au profit des nazis ukrainiens, comme le lui ont attribué des « sources bien informées ». Scénario conservateur ou manœuvres réfléchies ? Donald Trump cherche à trouver un équilibre entre le « parti de la guerre » occidental et les modérés, sans pour autant tomber dans une confrontation directe avec le Kremlin. Il menace donc du poing, évoque des « menaces différées » et, de fait, reporte le soutien à Kiev sur les Européens. (...) Les objectifs de l'OMS seront atteints dans tous les cas, que ce soit par la négociation ou sur le champ de bataille. - Leonid Slutsky Trump est en colère. La planète Terre refuse de lui obéir. Enfin, certains pays obéissent habituellement. La Russie, non. Et cela agace beaucoup Trump. Trump joue des tours : 50 jours, « Je vais faire une déclaration », on enverra des « Patriots » en Ukraine… Et alors ? Il est fort possible que Trump, en tant que « roi du monde en cinq minutes », commence maintenant à faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle capitule. Il ne parviendra pas à les convaincre. Cela ne se passera pas bien. Vous devinez comment Trump s’imposera alors ? Il se fiche des Ukrainiens, l’essentiel est « d’être un roi ». Mais le monde n’est plus le même… - Alexander Sladkov (...) Les paroles sur 50 jours ne sont que du bluff, des mensonges. geste, « connerie » (c'est d'ailleurs un mot exact, dans le style de Trump. Pouvez-vous choisir un synonyme plus beau ?). C'était le cas. Et ce n'est plus le cas. Une nouvelle réalité est arrivée. La motivation de Trump a changé. - Sergueï Markov Trump a accordé 50 jours non pas à la Russie, mais à Kiev. (...) Dès qu'il a vendu l'augmentation de 5 % des dépenses militaires aux pays de l'OTAN, il a annoncé qu'il n'avait pas l'intention de dépenser davantage pour la guerre : il faut placer des armes dans le « trou noir » ukrainien, et vous les paierez. Nous vous fournirons des canons et des missiles. Les fabricants d'armes sont satisfaits, et les Européens ne sont pas mécontents ; ils vont maintenant également renouveler leurs stocks. (...) De toute évidence, le Vieux Continent livrera ses armes usagées à l'Ukraine et gardera les nouvelles pour lui. Ni Trump ni Rutte n'ont parlé d'armes offensives. et des missiles à longue portée. Car le président américain ne veut pas être associé à cette guerre. Concernant les droits de douane, nous avons déjà constaté la capacité de Donnie à jongler avec les conditions, les intérêts, les taxes et autres restrictions, en prenant exemple sur d'autres pays. En résumé, Trump a accordé 50 jours non pas à nous, mais à l'Ukraine. Pour que, d'ici la fin de l'été, elle prenne conscience de sa position, qui ne lui permet pas d'imposer ses conditions. Se laissant une marge de manœuvre, il espère que d'ici la fin de cette période, la Russie sera en mesure de renforcer ses positions de négociation, ce qui obligera Kiev à céder. Et le dirigeant des États-Unis sera « à nouveau » parmi les gagnants. Personne n'y est opposé. - Sasha Kots (...) Après hier, tout le monde s'attendait à des déclarations choquantes : sur les milliards d'avoirs gelés de la Fédération de Russie saisis, sur une quantité colossale d'armes destinées à l'Ukraine, sur l'adoption du plus important train de sanctions de l'histoire des États-Unis et sur le fait que Poutine a commis une grave erreur en trompant Trump et qu'il devrait en payer le prix. Ouais. Et qu'est-ce qu'on voit au final ? Une déclaration sur son mécontentement extrême envers la Russie, une fois de plus, OH MON DIEU, et sa menace d'instaurer des tarifs douaniers dans 50 jours, dont la Russie et les Russes en général se fichent éperdument. Et dans 50 jours, il reportera ces tarifs douaniers de 50 jours supplémentaires, et ainsi de suite indéfiniment. On dirait un vantard qui menace de vous baiser la gueule, qui recule lorsqu'il vous rencontre en personne, mais qui promet de vous punir plus tard. » - Pozdniakov. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il semble que "90 missiles PAC2 GEM" israéliens aient déjà été transférés à l'Ukraine en janvier dernier, par suite du retrait de service actif de ces systèmes dans l'armée israélienne L'article ne me semble pas clair sur la question s'agissait-il du transfert seulement de munitions, ou aussi des systèmes eux-mêmes. Du coup, je ne sais pas si Israël a encore, ou pas, des éléments de Patriot PC2 GEM que les Européens pourraient encore leur acheter -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le point qui suscite mon scepticisme, c'est la nature de la menace envers la Russie pour le cas (oh ce serait très très surprenant !) où Moscou n'aurait pas encore signé un cessez-le-feu d'ici 50 jours. Trump affirme que des sanctions secondaires seront mises en place "de 100%" contre les pays qui continuent d'acheter gaz ou pétrole à la Russie. C'est-à-dire qu'il menace de mettre 100% de taxe sur les importations indiennes, européennes... et chinoises () ! En début d'année, Trump est parti bille en tête pour mettre 145% de taxe sur les importations chinoises. Après que les principaux capitaines d'industrie américains lui ont expliqué quelles seraient au juste les conséquences sur leur activité (rien moins que cataclysmiques, vu la quantité de fabrications chinoises incluses dans les produits américains), il a prudemment réduit ce chiffre à 30%. En somme, il avait envisagé de se tirer dans le pied au M16, et on lui a expliqué que ce n'était pas la toute toute meilleure idée Et il reprendrait le M16 pour se tirer dans le pied... pour les beaux yeux de l'Ukraine ??? Si je dis que la crédibilité est nulle, serai-je accusé d'anti-trumpisme primaire ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon Axios (je n'ai pas d'avis sur la crédibilité de ce site), - Trump se préparerait à annoncer de grosses livraisons d'armes américaines à l'Ukraine, entièrement payées par les Européens, incluant non seulement des Patriot mais des armes à longue portée capables même d'atteindre Moscou (... Des Precision Strike Missile alors qu'ils viennent juste d'entrer en service ? Des JASSM-ER, plus probablement ?) - Ceci alors que Poutine aurait dit à Trump le 3 juillet que dans les 60 jours il lancerait une nouvelle offensive à grande échelle contre l'Ukraine (Ouverture d'un nouveau front du côté de Cherhihiv ? Poussée majeure vers Zaporijjia ?) "Le président Trump annoncera lundi un nouveau plan d'armement de l'Ukraine, qui devrait inclure des armes offensives, ont indiqué à Axios deux sources proches du dossier. Pourquoi est-ce important : L'envoi d'armes offensives constituerait un changement majeur pour Trump, qui s'était jusqu'à récemment efforcé de ne fournir que des armes défensives afin d'éviter une escalade du conflit. Les responsables américains, ukrainiens et européens espèrent que ces armes modifieront la trajectoire de la guerre et les prévisions du président russe Vladimir Poutine concernant un cessez-le-feu. Deux sources ont indiqué à Axios avoir des raisons de penser que le plan inclurait probablement des missiles longue portée capables d'atteindre des cibles situées en profondeur sur le territoire russe, y compris Moscou. Cependant, aucune des deux sources n'était au courant de la décision finale. « Trump est vraiment furieux contre Poutine. Son annonce de demain sera très agressive », a déclaré à Axios le sénateur Lindsey Graham (Républicain-Caroline du Sud). À la une : La nouvelle initiative, qui sera dévoilée lors d’une rencontre entre Trump et le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, impliquera le financement par les pays européens d’armes de fabrication américaine destinées à l’Ukraine. La Maison Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaire. En coulisses : Le projet a été proposé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet de l’OTAN il y a deux semaines. Des responsables américains et ukrainiens ont déclaré que la rencontre entre Trump et Zelensky lors du sommet était leur meilleure jusqu’à présent. « Zelensky est venu comme un être humain normal, pas fou, et était habillé comme quelqu’un qui devrait être à l’OTAN. Il était accompagné d’un groupe de personnes qui ne semblaient pas folles non plus. Ils ont donc eu une conversation enrichissante », a déclaré un responsable américain. Zelensky portait un costume lors du sommet pour la première fois depuis 2022. L’autre côté du rideau : Trump est de plus en plus frustré ces deux dernières semaines face à la réticence de Poutine à s’engager vers un cessez-le-feu et à l’escalade des attaques russes contre Kiev et d’autres villes. L'un des éléments qui a convaincu Trump d'emprunter cette voie a été l'appel téléphonique du 3 juillet, au cours duquel Poutine a clairement indiqué son intention d'intensifier la guerre. Poutine a indiqué qu'au cours des 60 prochains jours, il redoublerait d'efforts pour occuper des territoires jusqu'aux frontières administratives des régions ukrainiennes où la Russie a une présence significative. « Il veut tout prendre », a déclaré Trump au président français Emmanuel Macron peu après son appel avec Poutine, selon une source proche du dossier. Dans les jours qui ont suivi, le projet d'armement est passé du stade d'idée à celui de projet plus concret. Ce qu'il dit : Trump a déclaré aux journalistes dimanche soir que les armes qu'il enverrait à l'Ukraine via les pays européens comprendraient « divers équipements militaires très sophistiqués », dont des batteries de défense aérienne Patriot. Trump a déclaré que les pays européens « nous les paieraient à 100 %. Ce sera une affaire pour nous ». Il a ajouté qu'il était « très déçu » par Poutine, qui a déclaré vouloir la paix et intensifié ses attaques contre l'Ukraine." Encore une fois, je ne sais pas ce que vaut ce site. Mais comme ils font une prédiction précise du contenu de l'allocution de Trump aujourd'hui, ils seront aujourd'hui soit démentis soit confirmés Et dans ce cas on pourra parler du reste. L'offensive majeure qu'aurait annoncée Poutine, notamment -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
The Guardian citait une interview de Lecornu par La Tribune Dimanche La voici, avec le passage concerné "Mais, dans l'immédiat, l'Ukraine a surtout besoin de protéger son ciel... C'est vrai et c'est pour cela que nos échanges continuent avec les États-Unis pour maintenir un niveau d'aide important sur le volet sol-air. C'est évidemment le domaine dans lequel l'aide américaine est la plus déterminante puisque la disponibilité des systèmes Patriot reste sous dépendance américaine. De notre côté, nous sommes dans un moment de trou capacitaire, car les choix du passé nous conduisent à devoir attendre 2026 et la nouvelle génération de dispositifs de défense sol-air SAMP/T-NG" Sauf erreur, le premier tir de qualification SAMP/T-NG a eu lieu fin 2024. Les premiers systèmes seront livrés en 2026. C'est donc à ce moment qu'il deviendra possible de fournir à l'Ukraine d'anciens systèmes SAMP/T devenus excédentaires Lecornu a raison, il s'agit des "choix du passé". En l'occurrence la diminution du nombre de SAMP/T, de 12 à 10 batteries sous Sarkozy, de 10 à 8 sous Hollande. La France est donc "à l'os" alors que nous n'en avons donné qu'un à Kiev A noter que les 12 batteries NG doivent être livrées entre 2026 et... 2035 (!) Heureusement que l'Europe est parfaitement en paix et qu'aucune guerre impliquant la France n'y est envisageable d'ici dix ans ! Sinon, s'il fallait par exemple imaginer une agression russe contre un pays Balte menant à affrontement contre Moscou en vertu du traité de l'alliance atlantique, avec donc potentielles frappes conventionnelles sur le territoire national au Kalibr, Kinjal ou Zircon, il faudrait craindre l'impossibilité de protéger suffisamment les principaux sites militaires et de la BITD française, par manque de batteries en nombre suffisant. Vous imaginez ? Heureusement, heureusement que c'est tout à fait improbable ! -
C'est un peu étrange, on est d'accord Je finirais presque par croire que le PR n'a pas de majorité à l'Assemblée pour le soutenir ...
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Макронить (macronit') - Néologisme. Verbe. Dérivé du nom du président français. Faire de grandes déclarations qui s'avèrent en définitive vides de sens Ce mot existe à la fois en russe et en ukrainien Non,ce n'est pas une blague. Ce mot existe vraiment "Vladimir, il est pô gentil. Alors je suis colère ! Je vais envoyer une batterie Patriot avec vingt missiles supplémentaires" Macron qui macronise, Trump qui trumpise ? Tout va bien
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J'ai beaucoup de mal aussi, les antécédents historiques sont tout sauf encourageants Sans l'exclure toutefois, parce que Musk vise au fond une position "centriste", qui est naturellement forte lorsque d'un côté comme de l'autre les folies sont allées assez loin En gros, Musk n'a rien pour plaire aux idéologues qui nient l'identité sexuelle et la fantasment malléable, ou qui imaginent combattre le racisme par un autre racisme. Des gens qui s'appellent "de gauche", mais qui sont plutôt "bande de fous N°1" Et rien pour plaire aux ahuris qui regardent le président américain comme Notre Sauveur Trump et remplacent la loyauté à son pays par la loyauté envers le Chef. Des gens qui s'appellent "de droite", mais qui sont plutôt "bande de fous N°2" (L'avis de quelqu'un comme @Stark_Contrast serait d'ailleurs intéressant, étant un "Démocrate très modéré", il semble être en plein "coeur de cible" de la tentative de Musk) Les obstacles sont redoutables cependant... Envoyer des hommes sur Mars, par comparaison, c'est quand même beaucoup plus simple Bien vu !
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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
"Mais jusqu'où s'arrêteront ils ?" (Je cite le professionnel ) -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce post a été publié sur le compte X officiel de la Maison Blanche Je répète : le compte OFFICIEL -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Bientôt, le président français qui s'extasie sur le niveau de français en Côte d'Ivoire, ou en Haïti Aussi, le chancelier allemand visitant l'Autriche "Mais vous parlez bien l'allemand, où l'avez-vous appris ?" -
Japon
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
L'ancien conseiller national à la sécurité sous Abe s'exprime au sujet de la relation nippo-américaine Je n'ai pas accès à l'article originel, mais voici un résumé en anglais sur X Tenant compte de la manière japonaise tendant à parler doucement même pour dire des choses fortes, il me semble que c'est assez décapant "Yachi a expliqué que le traité de sécurité nippo-américain était suffisamment symétrique à l'époque, mais qu'il a conduit à la question constante, des années plus tard, de savoir s'il s'agissait d'une relation véritablement égale. Il a ajouté qu'il y avait un élément qui faisait que les États-Unis regardaient le Japon de haut. Yachi a déclaré que lorsqu'il est devenu NSA sous Abe, il a proposé que l'un des principaux objectifs de l'administration soit de parvenir à des amendements constitutionnels et à une relation de sécurité égale entre le Japon et les États-Unis. Il a ajouté qu'il existait toujours une asymétrie dans ces relations. Yachi a déclaré que le Japon ne pouvait pas envoyer le message qu'il n'avait besoin que des États-Unis et que le Japon devait prouver aux États-Unis qu'ils avaient besoin du Japon pour concurrencer la Chine. Il a ajouté que les États-Unis doivent avoir le sentiment que le Japon pourrait les abandonner. Yachi a déclaré que la leçon à retenir pour l'avenir est qu'il faut se défendre, et que l'idée d'une défense minimale et d'une priorité donnée à l'économie ne fonctionne pas. Il espère que le Japon pourra plaider en faveur de relations égales en termes de contributions et parfois de sacrifices." Je ne pense pas avoir entendu dans la bouche d'un quelconque responsable allemand que les États-Unis doivent avoir le sentiment que l'Allemagne pourrait les abandonner -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme le dit Olivier Kempf Pour qu'on en vienne à le préciser, c'est que la situation est des plus inquiétantes. Vient un moment où les dénégations sont des confirmations La démilitarisation de l’Ukraine est une «ligne rouge absolue» pour les Européens, affirme Sébastien Lecornu À la veille d’une réunion de la «coalition des volontaires» sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a déclaré pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles que «notre ligne rouge absolue, c’est la démilitarisation de l’Ukraine». «Il faut être cohérent. On ne peut pas refuser que l’Ukraine rentre dans l’Otan et en même temps accepter qu’elle n’ait plus d’armée. Les Ukrainiens doivent pouvoir assurer leur propre sécurité. C’est une donnée clé car, dans le cas inverse, je ne donne pas cher de la sécurité des pays voisins», plaide Sébastien Lecornu. Malgré les paroles du ministre, c'est bien parce que Moscou est cohérent que la démilitarisation de l'Ukraine est son exigence fondamentale, à égalité avec la fin de toute coopération de défense avec les pays occidentaux. C'est en effet la combinaison de ces deux exigences qui garantit la satellisation indéfinie de l'ensemble de l'Ukraine, qui est depuis le début l'objectif de la Russie dans cette guerre Les exigences territoriales sont relativement moins importantes, car il ne s'agit que de décider quelle partie de l'Ukraine sera contrôlée directement - sachant que la totalité sera de toute façon contrôlée indirectement. Les exigences culturelles et politiques (place de la langue russe, réautorisation de l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, interdiction des organisations ukrainiennes décrétées nationalistes par Moscou) sont aussi de deuxième rang, parce qu'une fois la totalité de l'Ukraine désarmée donc complètement dépendante de la bonne volonté de Moscou pour ne pas être envahie à nouveau, il sera de toute façon facile de les imposer, ou encore d'en imposer d'autre si le besoin - ou le caprice - s'en fait sentir Quant à la couleur de la ligne, rouge, écarlate voire rouge fluo, ce n'est pas la question qui se pose, mais ce que feront la France et les autres pays européens si elle est franchie, si l'Ukraine est démilitarisée de force On approuvera le ministre sur ce point «(Alors), je ne donne pas cher de la sécurité des pays voisins» En effet - Le sort de la Moldavie serait alors évident - Quant aux pays Baltes, tant que les Européens n'auront pas mis en place une dissuasion conventionnelle propre non pas à leur sembler convaincante à eux, mais à sembler convaincante aux yeux de l'autocrate russe, ils dépendraient alors directement de la seule volonté américaine à assurer leur sécurité par la guerre Un peu semblables à de petits enfants visitant un zoo, à un mètre d'un fauve féroce, protégés par une grille qui jusqu'ici semblait solide et inamovible. Mais qui pourrait bien être enlevée sans préavis -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Quelques détails sur la "stratégie du fou", version Trump 1) Contexte historique : en 1972, Nixon tente d'appliquer au Nord-Vietnam ce qu'il nomme la stratégie du fou Je veux que les Nord-Vietnamiens croient que j'ai atteint le point où je peux tout faire pour arrêter la guerre. On leur dira simplement : « Bon sang, vous savez que Nixon est obsédé par le communisme. On ne peut pas le contenir quand il est en colère – et il a la main sur le bouton nucléaire. » Et Hô Chi Minh en personne sera à Paris dans deux jours pour implorer la paix. ... Deux jours plus tard, Hô Chi Minh n'était toujours pas arrivé à Paris. L'année d'après, les dernières troupes américaines quittaient le Sud-Vietnam, et en 1975 le Nord-Vietnam réunifiait par la force le Sud-Vietnam et y imposait la dictature communiste La "stratégie du fou" était un échec complet 2) De nos jours : Trump a déclaré qu'il avait menacé de bombarder Moscou si Poutine attaquait l'Ukraine, comme le montrent les enregistrements de la collecte de fonds de 2024. Et il l'a dit aussi à Xi en cas d'attaque de Taiwan. Tout ceci lors de son premier mandat. Trump est persuadé que c'est pour cela qu'il n'est rien arrivé de grave à l'Ukraine avant l'élection de Biden Donald Trump a déclaré l'année dernière, lors d'une réunion privée de donateurs, qu'il avait un jour cherché à dissuader le président russe Vladimir Poutine d'attaquer l'Ukraine en menaçant de « bombarder Moscou à mort » en représailles, selon un enregistrement audio fourni à CNN. « J'ai dit à Poutine : "Si vous allez en Ukraine, je bombarderai Moscou à mort. Je vous dis que je n'ai pas le choix" », a déclaré Trump lors d'une collecte de fonds pour 2024, selon l'enregistrement. « Et puis [Poutine] m'a répondu : "Je ne vous crois pas." Mais il m'a cru à 10 %. » Trump a ensuite affirmé avoir transmis un avertissement similaire au président chinois Xi Jinping concernant une éventuelle invasion de Taïwan, lui annonçant que les États-Unis bombarderaient Pékin en réponse. « Il me prenait pour un fou », a déclaré Trump à propos de Xi, avant de préciser que « nous n'avons jamais eu de problème ». (...) Trump a fait référence à ses conversations avec Poutine et Xi tout en affirmant qu’il aurait évité les conflits en Ukraine et à Gaza s’il avait été président à la place de Joe Biden – une affirmation qu’il a continué à répéter alors qu’il lutte désormais pour mettre fin aux deux guerres. Je n'exclus pas que Poutine puisse continuer à ne pas croire que Trump est fou Et qu'il ne soit pas à Paris dans deux jours pour implorer la paix -
Musk a affirmé (sur X) qu'il appliquera pour le parti America la même stratégie qui a permis à Epaminondas de mettre fin au mythe de l'invincibilité de Sparte à la bataille de Leuctre en 371 avant Jésus J'ai bien entendu révisé en catastrophe mon histoire de l'Antiquité et qu'est-ce qui s'était passé à cette foutue bataille fait appel à ma grande culture générale innée pour comprendre qu'il parlait d'appliquer une force maximale concentrée sur un endroit très réduit En pratique, concentrer les forces du parti de l'Amérique sur une poignée de sièges de sénateurs et une à peine plus grosse poignée de sièges de parlementaires, afin d'obtenir une position de levier
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Puisqu'on parle du sieur Tebboune, j'ai retrouvé un petit extrait qui vaut son pesant de cacaouètes Tebboune qui s'adresse à Poutine au Forum économique de Saint-Pétersbourg en 2023 "Monsieur le président, vous êtes l'ami de toute l'humanité, vous êtes l'ami de tous les pays du monde..." Et même Poutine a l'air de trouver que c'est trop ! Il est habitué à ce qu'on lui fasse la lèche bien sûr, mais Tebboune va trop loin -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu poses la bonne question : le fera-t-il vraiment ? Ou plus exactement : combien le fera-t-il ? Attendons de voir. Je serais surpris qu'il prenne la suite de Biden et lance des livraisons d'armes de dimension comparable à celles qu'ordonnait son prédécesseur. Je m'attends plutôt à ce qu'il mette un coup de barre dans ce sens-là oui, probablement parce qu'il est embarrassé de s'être trompé sur la souplesse de Poutine dans la négociation et parce qu'il cherche quoi faire - navigation à vue à ce stade - mais sans la force de conviction et la dimension qui serait nécessaire pour avoir un impact significatif sur le cours de la guerre Mais nous verrons. A Kiev, on doit reprendre (un petit peu) d'espoir -
Oui, et la France va tanguer un peu pour trouver un plan B pour le MGCS, et l'Allemagne tanguer pas mal pour trouver un plan B pour le SCAF Cela dit, je pense que nous pourrons définir quelque chose autour du projet de nouveau canon Ascalon de Nexter Berlin cherchera à rejoindre le GCAP c'est clair. Ce programme cependant ne couvre que la partie Nouveau Chasseur, il n'inclut pas les drones ailiers ni le nuage de combat, je suppose que Berlin et Madrid continueront donc les deux piliers correspondants du SCAF, cette fois-ci sans le partenaire français Je ne sais pas trop où en est le GCAP par rapport au SCAF, ni à quoi ressemble sa gouvernance, mais à première lecture de la fiche Wikipédia (OK, j'ai pas travaillé du tout , merci de me corriger si je dis n'importe quoi) j'ai l'impression que la principale différence est que la Grande-Bretagne semble s'occuper un peu toute seule du démonstrateur volant et banc d'essai de technologies, suivant le principe bien connu "Qui m'aime me suive" avec le sous-titre "My way or the highway" (en français : si ça ne vous plait pas allez vous faire voir ailleurs) Si j'ai bien compris le montage, je peux imaginer dans un coin Eric Trappier hochant vigoureusement du chef "Voilà des gens raisonnables !" Je peux aussi imaginer que Berlin en passant du SCAF au GCAP découvrira qu'il est tombé de Charybde en Scylla... Il est possible que le SCAF vivote encore pendant deux ans (et prenne encore deux ans de retard) C'est ce qui se passera si le président de la République refuse de reconnaître que le lancement de ce programme était une erreur - il est probablement difficile pour lui de le reconnaître Cela dit, le SCAF est tellement mal parti qu'au plus tard en 2027, quel que soit le nouveau président français il débranchera le respirateur Sauf si Berlin devait s'y résoudre le premier. Ce qui aurait sans doute une certaine logique aussi, on doit s'apercevoir en Allemagne que ce programme n'a pas d'avenir, et Merz n'a eu aucune responsabilité dans son lancement il lui est donc psychologiquement plus facile d'y renoncer Il n'y aura en Europe que deux programmes de nouvel avion de combat - Le GCAP britannique, successeur de l'Eurofighter mais géré différemment. Londres semble avoir tiré les leçons du programme précédent, et il conservera la haute main sur son programme - Le SCAF français, géré à la Rafale. Paris une fois de plus aura échoué à conserver des partenaires, là où nos voisins d'outre-Manche se seront bien mieux débrouillés. Sauf si nous arrivons à intéresser un ou deux pays (La Grèce ? Y aurait-il une chance avec l'Espagne ?), mais ce n'est pas du tout donné d'avance
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C'est une clarification bienvenue qui se dessine Les questions qui bloquent se sont posées dès le début du projet SCAF en 2017. Elles n'ont jamais été résolues au fond, la poussière a été mise sous le tapis, ce qui était une erreur, que ce soit du point de vue français ou du point de vue allemand Le résultat est un projet qui prend progressivement le visage d'un successeur de l'Eurofighter, un avion fonctionnel certes, mais nettement inférieur au Rafale tout en étant plus coûteux. Or la France ne peut accepter qu'un successeur du Rafale, en matière aéronautique l'excellence nous est indispensable - nous sommes après tout un pays de "deuxième rang" en termes de masse, très loin des deux géants Etats-Unis et Chine, tout en visant à faire jeu égal avec eux en matière d'avions de combat Un successeur du Rafale pourrait être construit en coopération, comme le démonstrateur nEUROn l'a été. Mais seulement si Dassault est maître d'oeuvre, c'est tout simplement la seule entreprise européenne qui en a la compétence, et seulement s'il peut faire les choses comme il l'entend, en choisissant systématiquement le meilleur partenaire pour chaque partie de l'avion, sans règle de "retour géographique" Pour des raisons de préséance il est très probable que le partenaire allemand refusera. Le SCAF ne se fera donc pas, ou plus exactement il se fera comme projet seulement français Il est dommage d'avoir perdu tant de temps, que ce soit pour la France, pour l'Allemagne ou pour l'Espagne. La responsabilité première en incombe à Macron et Merkel, ceux qui choisi au début de "mettre la poussière sous le tapis"
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Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne serais pas si sévère. Hoffman est trop optimiste à mon avis sur le % des productions américaines de Patriot que les Européens pourraient obtenir d'acheter, mais il ne néglige tout de même pas les difficultés ce n'est pas "tout ira bien l'Amérique vendra tout ce qu'on voudra lui acheter" C'est ce que j'ai compris aussi. Hoffman a tout à fait raison je pense de souligner que la stratégie du bouclier "On a suffisamment d'antimissiles, les missiles assaillants ne passeront pas !" est sans espoir. Les chiffres sont clairs, la production de balistiques est trop grande pour que les antimissiles puissent faire face A cela une raison simple, il est beaucoup plus facile de construire un balistique qu'un antimissile, et c'est moins cher. Un Sejjil c'est plus économique qu'un Arrow ou un Thaad. L'épée a donc l'avantage sur le bouclier La guerre de 12 jours renforce cet argument : Israël a l'un des meilleurs sinon le tout meilleur système antimissile au monde, et même eux ont tiré la langue, et si la guerre n'avait pas été arrêtée leur défense aurait pu ployer tout à fait La conclusion tout à fait justifiée de Hoffman est que la seule stratégie possible est d'avoir soi-même une épée pour pouvoir aussi frapper les oeuvres vives de l'adversaire. Une grosse épée de préférence, afin que Moscou soit dissuadé Depuis la région de Berlin jusqu'à Kazan aux portes de l'Oural c'est 2500 km. Depuis la Pologne moins de 2000 km Oui c'est loin, oui ça suppose des balistiques d'assez longue portée, du type du Sejjil iranien. Mais ce genre de missiles peut se produire en grand nombre pour pas si cher - l'Iran y arrive bien, et l'Iran est loin d'avoir la productivité de l'Allemagne ou d'autres pays européens Je considère de mon côté que des aérobalistiques de 1000 km de portée portés par Rafale seraient plus efficaces car nettement moins cher donc plus nombreux. Mais c'est aussi parce que la France a déjà développé la capacité de bombardement à plusieurs milliers de kilomètres (dans la foulée de la deuxième composante de la dissuasion), capacité qu'il ne devrait pas être trop compliqué de massifier, avec une grosse production d'aérobalistiques moins cher que les sol-sol envisagés par Fabian Hoffman, et aussi de Scalp de portée moindre 500 km mais probablement moins chers encore et variant les profils d'attaque L'option sol-sol est plus naturelle pour les pays qui n'ont pas déjà développé une capacité de type "Poker". Et elle serait fonctionnelle - demandez aux Iraniens ! Cela peut contribuer, mais attention depuis la Biélorussie avec 2500 km de portée c'est l'ensemble du territoire français qui est sous le feu. Et depuis l'ouest de l'Ukraine (oui... je suis pessimiste...) presque tout le territoire espagnol est sous le feu aussi Donc il ne faut pas penser que la France serait protégée de ripostes russes - loin de là ! Ce serait simplement plus cher pour la Russie de frapper en France qu'en Pologne, mais encore tout à fait possible. Paris est moins vulnérable que Varsovie - mais c'est une question de degré c'est tout La protection active (antimissiles) voire aussi passive (enfouissement) d'éléments du CMI français sera de toute façon indispensable Là... je trouve Hoffman très optimiste Et l'Asie ? Le Moyen-Orient ? Les forces américaines elles-mêmes ? Beaucoup moins que la moitié sera disponible à l'achat par les Européens Non, l'article date d'hier le 6 juillet, sur Substack aussi -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que tu n'as peut-être pas eu le mémo Attention, "ça vient de très haut" ! L'Allemagne a pris la décision d'investir à grande échelle dans ses forces armées. Pour des raisons géographiques (au centre de l'Europe, intérêts limités outre-mer), comme de tradition, il lui semble naturel de se centrer sur l'armée de terre. Sans doute Fabian Hoffman ne s'en satisferait pas, et @Manuel77 non plus, mais c'est tout de même la direction choisie A partir de là, il n'est pas très surprenant qu'on arrive à des chiffres plutôt élevés en termes de chars lourds comme de VCI. Ils ne sont d'ailleurs pas si élevés que ça en fait, la Pologne prévoit à peu près autant de chars lourds alors que son économie est 5 fois plus petite que l'économie allemande, et Bonn avait environ 3 000 chars lourds du temps de la Guerre froide de mémoire Je suppose que c'est le recrutement qui bloque. Sauf à rétablir le service militaire au sens plein du terme, mais si je comprends bien ce n'est pas (encore ?) le plan -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, il y a aux Etats-Unis un dirigeant vantard, bavard et assez peu cohérent, qui a bien aimé que les dirigeants européens se vautrent devant lui au dernier sommet de l'OTAN, et qui consent à leur laisser quelques espérances d'appliquer vraiment le cas échéant l'article 5 de l'OTAN en échange de gros achats d'armes américaines. Ou du moins il est prêt à faire semblant, puisque tous ses affidés européens lui disent qu'il est génial Mais il y a aussi des gens beaucoup plus sérieux et cohérents, qui pensent stratégiquement, qui ont déjà effectué dans leur tête le basculement de "Nous défendons et l'Europe et l'Asie, Russie et Chine sont nos adversaires" à "Nous ne nous occupons que de l'Asie, la Chine est notre adversaire, la Russie nous importe peu", et qui commencent à le réaliser dans les faits Certes, le vantard incohérent se trouve être président, et les gens sérieux et cohérents doivent le convaincre et l'entraîner. Ce qui ralentit quelque peu la manoeuvre Je ne suis pas sûr toutefois qu'il soit vraiment prudent de se fier trop à ce ralentissement...