-
Compteur de contenus
15 143 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
246
Tout ce qui a été posté par Alexis
-
L'état des sondages sur la présidentielle américaine La moyenne des dernières enquêtes d'opinion donne +1,7 point du vote national pour Harris par rapport à Trump Naturellement, l'élection ne se joue pas au plan national comme en France, mais dans chacun des Etats fédérés. Le dernier décompte des mandats de grands électeurs tenant compte des enquêtes d'opinion locales donne 276 pour Harris contre 262 pour Trump Cependant, ce même jour en 2016, Clinton avait 2,3 point d'avance sur Trump. Et elle a perdu Tandis qu'en 2020, Biden avait 7,1 point d'avance sur Trump. Et il a gagné oui... mais de justesse ==>Si on s'en tient à l'état actuel des enquêtes d'opinion, on conclura donc qu'à un peu plus de 7 semaines de l'élection Harris a un très léger avantage sur Trump ==>Et si on tient compte des exemples historiques, c'est-à-dire de la tendance vérifiée deux fois à ce que le vote Trump soit un peu plus fort que ce que les enquêtes d'opinion indiquaient à la mi-septembre, on conclura que Trump a un avantage sur Harris ... Bon personnellement, ma conclusion c'est qu'à ce jour c'est du 50-50 !
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi j'en compte bien deux, et seulement deux ==>Le bloc occidental en effet. Non pas autour du noyau AUKUS je dirais, mais plutôt le noyau AUKUS ...et encore, je reste gentil pour A et UK j'aurais pu les faire plus petits. Des personnes simplistes parleraient simplement de bloc américain, mais nous ne sommes pas simplistes, n'est-ce pas ? ==>Le bloc Russie-Chine oui. Ou avec la même convention d'écriture, le bloc Russie-Chine ? Simpliste, moi, au point de parler de bloc chinois ? Que nenni, j'aurais bien trop peur de peiner Vladimir... Les non-alignés, ben par définition ce n'est pas un bloc... Plutôt une collection de fortes individualités, et collection n'égale pas bloc. L'Inde en est évidemment un membre, la France... ma foi elle en a le potentiel et les éléments fondamentaux, mais en avons-nous suffisamment la volonté ? Je dirais en étant optimiste que nous l'avons de manière assez décousue Un "bloc arabo-musulman" ? Oh il est bô ce bloc ... Quelle cohérence ! Quelle solidarité mutuelle ! Pas de doute, entre Saoudiens et Syriens c'est l'amour fou, les Emiratis et les Yéménites sont de grands copains, les Palestiniens tout le monde les aime tout le monde les accueille sur son territoire, et les Marocains et les Algériens sont d'accord sur tout. Et en élargissant au-delà des pays arabes, eh bien Iraniens et Saoudiens par exemple sont dans une alliance indéfectible, et les Ouïghours musulmans comment que les pays musulmans font des démarches diplomatiques appuyées auprès de la Chine pour assurer le respect de leurs droits ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas pris cette affirmation comme équivalente à "les Français ne produisent plus de Scalp". Plutôt "La production est très faible, au minimum pour garder une chaîne fonctionnelle" Quelle est la réalité ? Je n'en sais rien. Tu dis qu'il y a encore des clients étrangers à livrer en Scalp... donc des clients récents ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon le ministre des affaires étrangères polonais Radosław Sikorski, la Russie a détruit "environ 70%" de la capacité ukrainienne de production d'électricité et de chaleur Nous savons déjà que les Russes ont détruit, estime-t-on, environ 70 pour cent de la capacité ukrainienne à produire de l’électricité et de la chaleur Pire estimation que j'aie lue jusqu'ici L'hiver sera très dur en Ukraine. Et la capacité de combat pourrait potentiellement en être encore diminuée - ça dépend si les installations militaires obtiennent ou non une priorité pour leurs besoins -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le documentaire de Trofimova n'est encore disponible sur aucune plateforme de streaming Naturellement je ne suis pas allé voir s'il est disponible en téléchargement illégal, puisque ce n'est pas légal. Mais une connaissance m'a dit que non il ne s'y trouve pas ... Nous sommes donc bien d'accord que tous ceux qui s'expriment, en bien comme en mal, sur ce documentaire, parlent sans savoir ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est intéressant de prendre connaissance de ces tiraillements Cela dit, il me semble qu'il y a deux catégories de pays - Ceux où on peut mettre en garde, dénoncer voire brailler contre les tendances dictatoriales de Macron ou de Zelensky. D'ailleurs, on ne se retrouve pas au bagne de l'île du Diable - Ceux où on ne peut pas brailler ni même dénoncer les tendances dictatoriales de Poutine. Ou alors on prend le risque de se retrouver en prison dans un endroit très froid, voire pire Franchement, je préfère être citoyen d'un pays du premier groupe -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne réponds ici qu'à un point de ton post - il y a beaucoup d'autres choses - mais je trouve cette information sur le mécanisme par lequel les Etats-Unis bloquent l'utilisation par l'Ukraine de missiles de croisière français ou britanniques sur le territoire russe Il ne semble pas s'agir finalement de la question des composants ITAR présents dans les exemplaires les plus anciens du missile, ni de celle du soutien nécessaire en renseignement satellitaire - d'ailleurs Paris et Londres ont certains moyens, même si évidemment Washington en a davantage. Mais bien de pressions exercées sur l'Ukraine lui-même, comme Zelensky lui même l'a indiqué en mai dernier Le président Biden, craignant une escalade, a interdit à l'Ukraine de le faire - et pas seulement avec des armes américaines, mais avec toutes les armes données. Le président Zelensky a déclaré au Guardian en mai que, malgré les signaux du Royaume-Uni indiquant que l'Ukraine pouvait défendre son territoire comme elle l'entendait, elle ne pouvait toujours pas utiliser les missiles de croisière Storm Shadow pour frapper la Russie sans l'approbation de Washington. M. Zelensky a souligné à Reuters que son pays avait respecté toutes les conditions imposées par les donateurs d'armes occidentaux, faute de quoi « l'ensemble du volume d'armes serait menacé » Le marché mis par Washington dans les mains de Kiev est à ce jour on ne peut plus clair. N'utilisez pas sur le sol russe y compris les armes longues portées que d'autres vous ont données, sinon nous pourrions reconsidérer l'ensemble de notre aide militaire La nouvelle des derniers jours c'est que Washington semble être en train de discuter la possible levée de cette interdiction... du moins en ce qui concerne les missiles français et britanniques. La décision pourrait être annoncée aujourd'hui. Et il semble que Paris et Londres quant à eux aient donné leur accord il y a un certain temps déjà Avant la réunion, les responsables américains ont déclaré qu'ils ne s'attendaient pas à ce que M. Biden donne immédiatement son accord pour que les systèmes de missiles tactiques de l'armée fournis par les États-Unis (ATACMS) soient lancés sur des cibles à l'intérieur de la Russie, loin de la frontière ukrainienne. Toutefois, à l'instar des États-Unis, le Royaume-Uni a envoyé ses propres missiles Storm Shadow à longue portée à Kiev. Leur utilisation, ainsi que celle d'armes similaires fournies par la France, est actuellement limitée à l'intérieur de l'Ukraine, et tout changement nécessitera l'approbation des États-Unis - une question qui sera débattue lors des discussions de vendredi Si cette interdiction est effectivement levée, Kiev sera cependant obligé de faire des choix cornéliens sur les cibles contre lesquelles tirer ces missiles... car il n'en reste pas beaucoup, et il n'est pas prévu d'en produire beaucoup d'autres L'Institute for the Study of War a identifié au moins 225 cibles potentielles que l'Ukraine pourrait frapper immédiatement. Il s'agit notamment d'aérodromes militaires, de bases d'entraînement, de centres logistiques et de sites de production qui jouent tous un rôle dans le soutien de la machine de guerre russe (...) Des doutes subsistent également quant au nombre de missiles Storm Shadow que l'Ukraine possède encore dans son arsenal, et qui ont été utilisés par Kiev en Ukraine depuis le printemps de l'année dernière. La Grande-Bretagne ne produit plus d'armes Storm Shadow en grandes quantités, et la production française de son missile jumeau - Scalp-EG - est sous assistance respiratoire, a déclaré Colby Badhwar, analyste en matière de sécurité et de défense. S'il y a une véritable pénurie de missiles, l'Ukraine devra choisir ses cibles avec beaucoup de soin, afin de ne pas gaspiller les ressources restantes, a déclaré M. Savill Enfin, il faut signaler une communication russe un peu différente de d'habitude concernant la réaction potentielle de Moscou à des frappes dans la profondeur de son territoire avec des missiles occidentaux C'est le président lui-même qui a parlé, non un officiel quelconque ou un propagandiste, et dans des termes inhabituellement clairs : il a rappelé que le tir de tels missiles est impossible sans participation directe de militaires occidentaux (c'est en effet exact), qu'une telle décision signifierait donc que des pays européens et/ou les Etats-Unis "(feraient) la guerre à la Russie", que la guerre alors "changerait de nature", et que la Russie "prendra des décisions basées sur les menaces contre nous" Son échange avec un journaliste dans les rues de Saint-Pétersbourg, sous-titré en anglais Je m'attends personnellement à ce que l'autorisation soit confirmée. Les déclarations des derniers jours ressemblent à une "préparation médiatique" La réaction effective de la Russie pourrait prendre diverses formes. J'ai du mal à imaginer qu'il n'y en ait aucune, car faire tirer des militaires britanniques et/ou français sur le sol russe c'est tout de même passer un seuil, mais enfin il y a des degrés divers envisageables à cette riposte : 1. Au plus bas, des frappes supplémentaires sur l'Ukraine 2. Plus grand, des frappes sur des installations militaires occidentales (la base américaine en Syrie par exemple ?) par des alliés de la Russie tout à coup dotés d'armes adéquates et pas du tout aidés par des conseillers militaires russes 3. Davantage, les mêmes frappes mais assumées ouvertement par Moscou 4. Plus encore, des frappes sur les installations militaires polonaises relayant l'aide militaire américano-européenne vers l'Ukraine 5. Plus encore, des frappes au missile de croisière sur des installations militaires en territoire français ou britannique 6. Le maximum du maximum, une volée de missiles de croisière lancés par un SNA de type Yasen-M (comme celui qui a visité Cuba au mois de juin) contre une cible militaire sur le territoire américain A mon sens, Moscou sera plutôt dans les gradations minimalistes, parce que la guerre va dans leur sens, les missiles de croisière européens aideront certes l'Ukraine mais probablement pas au point de changer le cours de la guerre, donc il est plus prudent de choisir de gagner avec juste un peu plus de difficulté plutôt que de choisir une riposte certes émotionnellement très tentante mais ouvrant aussi une porte sur l'inconnu. Et Poutine m'a plutôt l'air d'un calculateur froid que d'un chaud-bouillant Enfin, on verra... de toute façon, ce n'est pas la Troisième guerre mondiale, le pire scénario c'est une série d'échanges de missiles de croisière, un peu comme Israël et Iran se sont envoyés des amabilités (et des coups) ces derniers mois, et ce n'est pas le plus probable -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une mauvaise blague, donc je ne vais pas la faire Et puis c'est injuste pour lui, il ne mérite pas ça à l'évidence, donc je ne vais pas la faire Non non pas question, je ne peux pas la faire quand même ... Oh et puis zut, c'est juste impossible de ne pas la faire ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
En réalité Poutine n'est remonté qu'à l'année 862. Pratiquement hier, tu en conviendras En revanche, la rumeur publique veut que Tucker Carlson hésite à proposer le même exercice à Xi ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas tant de petites flèches que cela en fait. L'entretien est intéressant, non seulement à cause des vérités dérangeantes que rappelle le ministre, mais aussi à cause des zones aveugles qu'il présente. Je recopie quelques passages Tout dépend de l’objectif recherché. Est-il que l’Ukraine gagne – j’entends par là qu’elle recouvre le contrôle de ses frontières internationales – ou bien qu’elle endure ? Le problème de cette seconde stratégie est que la capacité de Kiev à endurer n’est pas infinie. Sikorski pointe à raison le problème de la théorie actuelle de victoire ukrainienne "Kiev continuera à endurer et Moscou finira par se lasser". De fait, la capacité de Kiev à endurer n'est pas indéfinie, d'autant plus que le soutien matériel qu'il reçoit est très très insuffisant pour cela, sans parler de ses pertes humaines qui pèsent davantage sur un peuple beaucoup moins nombreux que les Russes, ni de ses autres désavantages structurels vulnérabilité aérienne et innovation militaire beaucoup plus faible Mais il n'offre aucune théorie convaincante alternative. "Kiev va atteindre ses frontières internationales et il aura gagné" n'est pas convaincant du tout, qu'est-ce qui empêcherait Moscou de continuer la guerre quand même jusqu'à ce que Kiev lui-même se lasse, c'est-à-dire que ses forces militaires craquent ? De plus, c'est un simple objectif, sans examen réaliste des moyens de l'assurer - Sikorski semble supposer qu'il suffit de donner beaucoup de soutien militaire et ça va marcher, sans se préoccuper de la disponibilité de ressources militaires suffisantes pour cela, ni des autres aspects pratiques L’invasion de février 2022 par la Russie a été condamnée par l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), à l’une de ses plus fortes majorités. Cela veut dire que la victime de l’agression a le droit de se défendre, y compris sur le territoire de l’agresseur. Ce vote consacre non seulement le droit de l’Ukraine mais aussi l’obligation de la communauté internationale de prendre des contre-mesures pour rétablir l’application du droit international que le président russe, Vladimir Poutine, a violé de manière flagrante Non. Le vote à l'assemblée générale de l'ONU ne consacre aucune obligation légale d'aucune "communauté internationale" de rétablir les frontières internationalement reconnues de l'Ukraine. Je comprends que Sikorski souhaiterait qu'il existe une telle obligation, mais ce n'est pas vrai Je comprends l’argument de ceux qui ont besoin de contrôler la température de ce conflit. Mais ce qui m’inquiète, c’est qu’on est constamment interrogés sur les « lignes rouges » de Vladimir Poutine, jamais sur les nôtres. Sikorski utilise volontiers le pronom "nous", pour parler de "nos" lignes rouges. Et il n'est pas le seul, ce pronom est vraiment populaire. Le problème c'est qu'il est très imprécis... et permet un peu trop facilement de conserver en zone aveugle certaines réalités dérangeantes. On parle de qui, en pratique ? Ceux des pays européens qui se reposent trop volontiers sur le bras protecteur de la puissante Amérique et parlent trop facilement en termes de "nous" pourraient bien s'entendre rétorquer (suivant le mot de l'Amérindien Tonto dans The Lone Ranger) "Que veux-tu dire par 'nous', visage pâle ?" Il n'y a pas de 'nous'. Les Américains décident de leur implication dans ce conflit et de leur degré de soutien à l'Ukraine en fonction de leurs propres intérêts. Ce qui est d'ailleurs parfaitement normal ! Et ça vaut aussi pour les "lignes rouges", qui ne sont pas celles de "nous" l'Occident, mais de "nous" les Américains. Du moins pour celles qui comptent, et elles comptent à mesure de la puissance du principal concerné. Celles de la Pologne comptent beaucoup moins. Et celles de l'organisation de défense des nations européennes comptent encore moins... parce que cette organisation n'existe pas ! Lorsqu’un missile arrive à portée de notre espace aérien, mon avis personnel, c’est que nous avons le droit d’autodéfense. Ces missiles n’ont absolument rien à faire ici. Imaginez la réaction de l’opinion publique si des missiles russes approchaient de l’espace aérien français Parfaitement d'accord avec le ministre, la Pologne a le droit le plus absolu d'abattre un missile à portée de son espace aérien ... Pourquoi ne le fait-elle pas, d'ailleurs ? Ah oui, c'est parce que Varsovie souhaite avoir l'assentiment de l'ensemble de l'Alliance atlantique. Enfin, surtout de son pays membre le plus puissant. On en revient au point précédent... Et oui, si un pays se permettait ce genre de choses à proximité de l'espace aérien français, je serais partisan d'abattre ces missiles, et éventuellement leurs avions porteurs, sans demander aucunement l'autorisation de Joe, Donald ni Kamala, ni d'ailleurs du Pape ! Mais il est vrai que c'est plus facile pour moi, parce que mon pays dispose d'une dissuasion nucléaire donc assure le cœur de sa défense sans dépendre d'un quelconque protecteur, aussi puissant-il La même chose que ce qui a mis fin à la plupart des guerres coloniales : imposer un tel coût humain et matériel à l’envahisseur que la puissance coloniale décide que l’objectif ultime ne le vaut pas. Vous, les Français, vous en savez quelque chose avec le Vietnam et l’Algérie. Les Britanniques en Malaisie, les Portugais au Mozambique aussi. C'est la théorie de la victoire ukrainienne "Kiev continuera à endurer et Moscou finira par se lasser"... précisément celle que Sikorski critiquait à raison un peu plus haut ! Et non, comme il le disait, la capacité de l'Ukraine à endurer n'est pas infinie. Cette théorie est tout sauf convaincante Il faut absolument tenir le cap jusqu’à ce que Vladimir Poutine comprenne qu’il ne peut pas gagner. C’est seulement là qu’il sera prêt à s’engager dans une vraie négociation. Pour le moment, il demande essentiellement à l’Ukraine de capituler. Très juste, c'est bien la position de Poutine, inchangée depuis février 2022. Et l'objectif idéal serait de convaincre Poutine qu'il ne peut gagner. Le problème étant qu'il faudrait d'abord le rendre impossible dans les faits, avant de prétendre en faire prendre conscience Poutine Et on en revient au problème avec la théorie de la victoire ukrainienne, peu convaincante comme Sikorski l'a expliqué, et à l'absence de proposition d'une théorie alternative convaincante Le Monde : L’Allemagne, la France et la Pologne ont voulu resserrer leur relation au sein du triangle de Weimar, mais Paris et Berlin sont affaiblis par leurs problèmes intérieurs et Varsovie met sur pied la première armée d’Europe C'est aller vite en besogne. D'une part Varsovie est en train de mettre sur pied et cela prendra un certain nombre d'années. D'autre part il s'agira de la première armée de terre d'Europe. En matière d'armée de l'air, de marine de guerre et de dissuasion nucléaire les projets de Varsovie sont beaucoup plus modestes voire inexistants -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
De fait, l'indice de fécondité était de mémoire remonté aux alentours de 1,8 en Russie, mais il est depuis redescendu à 1,4 Il se compare tout à fait à celui des autres pays européens En Ukraine, c'est véritablement catastrophique. Non seulement le pays avait l'un des indices de fécondité les plus bas d'Europe avant la guerre, 1,22 en 2020, mais c'était déjà un pays d'émigration plutôt que d'immigration Et depuis bien sûr, il y a émigration de plusieurs millions de personnes, perte durable voire définitive de plusieurs millions d'autres demeurés dans les territoires contrôlés par la Russie, chute supplémentaire de la fécondité (en dessous de 1 sauf erreur), plus les morts militaires et civils de la guerre ... En 1991, l'Ukraine avait une population comparable à celle de la France, 52 millions contre 58. Aujourd'hui, même dans le meilleur scénario où la Russie ne progresserait plus, la guerre se terminerait et la majorité des émigrés reviendraient (toutes choses pour le moins incertaines), il est optimiste d'imaginer que l'Ukraine puisse conserver 30 millions de personnes, et avec moins de jeunes dans le lot qu'auparavant -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça me rappelle le communiqué de la Direction retransmis par le journal américain de référence The Onion en septembre 20O1 Dieu clarifie avec colère la règle « Tu ne tueras pas » « Écoutez, je ne sais pas, peut-être que je ne me suis pas bien exprimé, alors pour mémoire, le voici à nouveau », a déclaré le Seigneur, son visage divin trahissant une émotion visible lors d’une conférence de presse près du site des Twin Towers effondrées. « D’une manière ou d’une autre, les gens continuent à penser que je veux qu’ils tuent leur prochain. Eh bien, ce n’est pas le cas. Et pour être honnête, j’en ai vraiment marre. Mettez les choses au clair. Non seulement je ne veux pas que quiconque tue qui que ce soit, mais je vous ai spécifiquement ordonné de ne pas le faire, en termes très simples que tout le monde devrait pouvoir comprendre. » (...) « Je me fiche de la sainteté de quelqu’un », a dit Dieu. « Si une personne vous dit que c’est Ma volonté qu’elle tue quelqu’un, elle a tort. Vous avez compris ? Peu importe votre religion ou votre ennemi, je vous le répète une fois de plus : plus jamais de meurtre, en mon nom ou au nom de qui que ce soit d’autre. » On notera que les conférences de presse de ce genre sont nécessaires assez souvent ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que les paramètres civilisationnels principaux sont plus profonds et plus stables que telle ou telle question du jour, du type mariage homosexuel oui ou non, ou transsexualisme oui ou non. D'ailleurs, le "cosmopolitisme occidental" dénoncé par Moscou et d'autres est loin d'être unanime, voir la diversité des positions actuelles aux Etats-Unis, ou le million de personnes dans les rues il y a une dizaine d'années en France pour défendre la conception traditionnelle du mariage, ou la position de la majorité des Polonais ou des Hongrois etc. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon le Financial Times, le gouvernement Biden est divisé sur la question d'autoriser les Ukrainiens à frapper dans la profondeur du territoire russe avec les ATACMS. Le Département d'Etat est pour, le Pentagone et les services sont contre Bref les diplomates sont en mode Annihilate Kill Kill Kill pendant que les militaires et les espions sont à Woodstock et se mettent des fleurs dans les cheveux Le Royaume-Uni a demandé aux États-Unis d'autoriser l'Ukraine à utiliser des armes à longue portée fournies par ses alliés occidentaux à l'intérieur de la Russie et estime que Kiev devrait être en mesure de cibler des sites et des biens russes. La signature des États-Unis est nécessaire pour que l'Ukraine puisse utiliser les missiles Storm Shadow fournis par le Royaume-Uni pour des frappes à longue portée à l'intérieur de la Russie. Alors que le département d'État américain est plus réceptif aux arguments de l'Ukraine et de nombre de ses alliés occidentaux, le Pentagone et la communauté du renseignement américain ont mis en garde contre l'utilisation des armes à longue portée à l'intérieur de la Russie. Cette dernière a récemment estimé que 90 % des avions russes avaient été déplacés vers des aérodromes situés à au moins 300 km du territoire contrôlé par l'Ukraine, hors de portée des ATACMS. « Je ne pense pas qu'une capacité spécifique sera décisive [...] nous savons que les Russes ont déplacé leurs avions qui utilisent les bombardiers planeurs hors de portée des Atacms », a déclaré le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, lors d'une réunion du groupe de contact pour l'Ukraine à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, la semaine dernière. Il a ajouté que l'Ukraine pourrait viser des cibles stratégiques à l'intérieur de la Russie avec des drones et d'autres armes produites localement. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Très juste, je dirais. Tout pays a une Histoire, et ses citoyens n'en sont certes pas comptables, mais ils en sont héritiers. La guerre d'agression de 2022 fait partie désormais de l'Histoire de la Russie Et bien sûr, accuser les Russes dans leur ensemble pour cette guerre d'agression ne fait qu'aider Poutine contre ses opposants Du point de vue pragmatique, accuser un peuple entier au sujet d'une guerre d'agression ne peut fonctionner que si l'on a par ailleurs le moyen de vaincre ce pays. Or la Russie ne peut être vaincue, le mieux qui pourrait être fait (malheureusement le rapport de forces est loin d'être favorable...) est de la faire renoncer à la guerre parce qu'elle lui coûterait trop cher pour des avantages discutables, de même que Washington a fini par renoncer au Vietnam et Paris à l'Algérie. Il est donc inutile pragmatiquement d'accuser l'ensemble du peuple russe, et c'est par ailleurs de toute évidence aider la propagande du pouvoir Vrai. C'est à entendre aussi, pour l'avenir. Lointain je le crains, mais enfin cet avenir arrivera, même si beaucoup d'entre nous risquent de ne pas le voir vu les délais qu'il est permis de craindre Ce point que j'ai mis en gras est vraiment essentiel je crois L'une des manières de comprendre cette guerre - pas la seule, mais c'est une dimension importante - est qu'il s'agit d'une lutte entre deux tendances majeures de l'Histoire russe, le courant "occidentaliste" et le courant "eurasianiste". Plus précisément, la guerre actuelle serait impensable si le courant occidentaliste était au pouvoir, c'est la compréhension eurasianiste de la Russie par elle-même qui est au pouvoir, de manière écrasante je dirais Il me semble tout à fait raisonnable d'escompter un retour de balancier, car la réalité est que 80% des Russes vivent en Europe géographique, la réalité est que c'est par rapport aux autres pays européens qu'ils se comparent et se comprennent. Les Russes qui émigrent, les Russes qui partent en vacances... le font en Europe avant tout, non en Chine ni en Iran ni en Inde, quoi que puissent en penser les théoriciens eurasianistes Le problème bien sûr, c'est que ce retour de balancier pourrait prendre de nombreuses années, voire une génération ou davantage. Ce n'est pas une solution à la menace gravissime sur l'indépendance de l'Ukraine -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il serait bon oui. Mais comme cela n'arrive pas... Et les morts de la guerre d'Ukraine se comptent déjà en centaines de milliers Tout le monde sera obligé de rejoindre l'URSS, enfin de la reformer sous l'égide de la même capitale quoique avec une idéologie toute différente ? Je n'y crois pas. Le Kazakhstan par exemple, et par extension les Stans plus au sud, devrait parvenir à maintenir son indépendance, grâce essentiellement à l'influence de Pékin, qui ne me paraît pas avoir très envie d'une quelconque "opération militaire spéciale" près de ses frontières. Je ne vois pas non plus les pays Baltes subir leurs propres OMS, même dans le cas où les Etats-Unis se dégageraient d'Europe, les pays européens devraient augmenter leur puissance militaire et conjointement ils représentent une puissance militaire tout sauf négligeable Le cœur slave de l'Empire, les "trois Russies", il est probable qu'ils passent sous un pouvoir unifié à Moscou oui. Ukrainiens et Biélorusses seront obligés en effet... Vrai. Je m'arrête là -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il existe sans doute une possibilité réelle que l'idée que "la guerre des années 2020 était juste" demeure un élément fondateur de l'Histoire telle qu'elle s'écrira en Russie dans les générations à venir. Au Japon, la conscience des souffrances que leur occupation de la Chine a fait subir aux civils (pas très dissemblable des souffrances des Slaves sous occupation du Reich hitlérien) n'est paraît-il pas vraiment développée... En Turquie il reste passible des tribunaux de rappeler le génocide arménien de 1915... Après, il existe naturellement des Russes tout à fait conscients de ce qui se passe, mais c'est comme les poissons volants, ils ne constituent pas la majorité du genre -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Une grande partie de toute cela est au fond logique, du fait que les Russes pensent sincèrement que le bon côté c'est eux. Par conséquent : - Pas de crimes de guerre de notre côté, et si les Ukronazis ou OTANiens disent le contraire c'est de la propagande et de la manipulation - Nous traitons bien les prisonniers, évidemment - Possible surprise du bon traitement reçu, puisque c'est chez les méchants qu'on est prisonniers - Notre pays fait tout pour nous sortir de là - donc c'est bizarre qu'on ne soit pas encore échangés effectivement La honte d'avoir été capturés, je suis tenté de l'attribuer à un élément spécifique dans l'armée russe, héritage de la Grande guerre patriotique Comment les sortir de cette attitude ? Eh bien... c'est pas simple à imaginer. Il faudrait leur donner les faits et les éléments de preuve concrets montrant que la Russie mène une guerre injuste. Mais la source de ces éléments... sera suspectée. Donc ce n'est pas loin d'être impraticable Je peux espérer que dans une à deux générations, il y aura des historiens révisionnistes qui feront des thèses, voire des livres à succès, défendant l'idée que la guerre de 2022-202X était en fait injuste. Avant ce moment-là ? Pas totalement impossible, mais ... La question bien sûr c'est où en sera l'Ukraine à ce moment-là. Plus précisément s'il existera encore un pays indépendant portant ce nom L'enquête de CNN que je partageais hier me semble plutôt montrer que l'affaiblissement progressif de l'armée ukrainienne se poursuit, conformément à la stratégie de la Russie depuis l'automne 2022 qui consiste à broyer et user les forces ukrainiennes jusqu'à leur destruction et/ou leur effondrement à la longue, avec une victoire totale comme objectif -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, l'ogive est plus grosse 150 kg contre 90 kg, la portée est de 100 km contre 70 km... Même pas certain que l'effet militaire soit plus gros, car ça dépend aussi de la précision Et la masse au lancement est le triple. Grosse bête, bonjour la logistique ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Une enquête de CNN sur le terrain, des témoignages à hauteur d'homme Article assez effroyable Dépassée en nombre et en armement, l'armée ukrainienne est confrontée à un moral en berne et à des désertions Quelques extraits (...) En tant que commandant de bataillon, Dima était à la tête d'environ 800 hommes qui ont participé à certaines des batailles les plus féroces et les plus sanglantes de la guerre, dont la plus récente s'est déroulée près de Pokrovsk, la ville stratégique de l'est du pays qui est aujourd'hui sur le point de tomber aux mains de la Russie. Mais la plupart de ses troupes étant mortes ou gravement blessées, Dima a décidé qu'il en avait assez. Il a démissionné et a pris un autre emploi dans l'armée, dans un bureau à Kiev. (...) CNN s'est entretenue avec six commandants et officiers qui combattent ou supervisaient jusqu'à récemment des unités dans la région. Tous les six ont déclaré que la désertion et l'insubordination devenaient un problème généralisé, en particulier parmi les soldats nouvellement recrutés. (...) « Tous les soldats mobilisés ne quittent pas leur poste, mais la majorité d'entre eux le font. Quand les nouveaux arrivent ici, ils voient à quel point c'est difficile. Ils voient beaucoup de drones, d'artillerie et de mortiers ennemis », a déclaré à CNN un commandant d'unité qui se bat actuellement à Pokrovsk. Il a également demandé à rester anonyme. « Ils vont sur les positions une fois et s'ils survivent, ils ne reviennent jamais. Soit ils quittent leurs positions, soit ils refusent d'aller au combat, soit ils essaient de trouver un moyen de quitter l'armée », a-t-il ajouté (...) Au fur et à mesure que la situation sur le champ de bataille se détériorait, un nombre croissant de soldats ont commencé à abandonner. Au cours des quatre premiers mois de l'année 2024, les procureurs ont engagé des poursuites pénales contre près de 19 000 soldats qui avaient abandonné leur poste ou déserté, selon le parlement ukrainien. Plus d'un million d'Ukrainiens servent dans les forces de défense et de sécurité du pays, mais ce chiffre inclut tout le monde, y compris les personnes travaillant dans des bureaux éloignés des lignes de front. Il s'agit d'un chiffre stupéfiant et - très probablement - incomplet. Plusieurs commandants ont déclaré à CNN que de nombreux officiers ne signalaient pas les désertions et les absences non autorisées, espérant plutôt convaincre les troupes de revenir volontairement, sans risquer de sanction. Cette approche est devenue si courante que l'Ukraine a modifié la loi pour décriminaliser la désertion et l'absence sans autorisation, si elles sont commises pour la première fois. (...) S'adressant à CNN jeudi, le commandant en chef de l'Ukraine, Oleksandr Syrskyi, a admis que le moral des troupes était toujours bas et a déclaré qu'il s'agissait d'une « partie très importante » de son travail. « L'opération Koursk a considérablement amélioré le moral non seulement des militaires, mais aussi de l'ensemble de la population ukrainienne », a-t-il déclaré. (...) Horetskyi, un officier spécialement formé pour apporter un soutien moral et psychologique aux troupes, fait partie du plan visant à remonter le moral des troupes. (...) Dans la monotonie de la guerre, toute rupture avec la routine peut être utile. Il peut s'agir d'une vraie douche, d'une coupe de cheveux ou d'une baignade dans un lac. « C'est une toute petite chose, mais cela leur permet de sortir de la routine pendant une demi-journée, cela les rend heureux et ils peuvent retourner à leur poste un peu plus détendus », a expliqué M. Horetskyi. (...) Les rangs du bataillon de Dima se sont de plus en plus clairsemés, jusqu'à ce que l'unité disparaisse. Ils n'ont jamais reçu suffisamment de renforts, explique Dima, ce qu'il impute entièrement au gouvernement et à sa réticence à recruter davantage de personnes. Le bataillon a subi de lourdes pertes au cours de l'année écoulée. Il a combattu sur plusieurs lignes de front avant d'être envoyé à Pokrovsk sans aucun repos. Dima a vu tant de ses hommes tués et blessés qu'il en est devenu insensible. Pourtant, il a déclaré à CNN qu'il était déterminé à retourner sur les lignes de front, mais qu'il allait d'abord procéder à un changement. « J'ai pris la décision de ne plus m'attacher émotionnellement aux gens. C'est une approche pourrie, mais c'est la plus sensée », a-t-il déclaré. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Cette personne a interviewé, un par un, une dizaine de soldats russes en captivité ukrainienne. Elle rapporte, sans commentaire, ce qu'elle a vu et ce qu'ils lui ont dit Intéressant témoignage "à hauteur d'homme", sur ce que croient ces soldats -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Trump a une réputation d'imprévisibilité. Qu'il a d'ailleurs volontairement construite et renforcée, cela fait partie de sa théorie sur "l'art du compromis" (art of the deal) Cela dit, aller là où Biden lui-même a exclu dès le départ et dans les termes les plus fermes d'aller jamais, c'est-à-dire une guerre directe contre la Russie (même si pas sur le territoire russe), ce serait un retournement tellement extrême... je ne pense pas que Poutine aurait raison de beaucoup le craindre Il ne faut pas être trop dur pour les Russes de SJCF. Ils ont de bonnes intentions, puisqu'il s'agit en fait de missionnaires des valeurs traditionnelles, qui viennent expliquer aux populations occidentales confites dans le stupre et la corruption comment mener une vie saine, juste et droite dans la modération et la prière ... Enfin c'est ce qu'on m'a dit ? La question qui continue à se poser pour tout dirigeant occidental qui envisagerait une action vraiment plus dure contre la Russie en Ukraine, c'est non pas ce que dit Poutine, ni ce qu'il suggère penser, mais ce qu'il pense vraiment Le dirigeant russe a certes brouillé les repères intentionnellement, il a voulu mettre à profit l'incertitude qui en résulterait chez l'adversaire. Pas sûr qu'il ne soit pas allé trop loin, jusqu'à se prendre les pieds dans ses différentes feintes et discours... Mais il y a bien un certain degré de violence, certains actes de la part de dirigeants occidentaux qui amèneraient Poutine à étendre la zone de guerre. Lequel au juste on ne sait pas, on peut faire des hypothèses plus ou moins assurées ou incertaines sur le sujet... Quoi qu'il en soit, ce degré existe -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
David Lisnard, peut-être ? Poutine n'a en effet jamais refusé des négociations... à partir du moment où il est entendu que leur résultat assurera d'atteindre l'ensemble de ses objectifs de guerre Cela dit, je suppose qu'il serait prêt à faire des concessions sur la longueur de la table -
On dira ce qu'on voudra de Vladimir Poutine, mais il a une qualité dont on ne parle pas assez souvent Il est discipliné Parlant des différents candidats à la Maison Blanche, Poutine a noté le rire de Kamala Harris : « Si elle rit de manière si contagieuse, c'est qu'elle se débrouille bien. » Dans le même temps, il a rappelé que Trump, en tant que président, a imposé un très grand nombre de sanctions contre la Russie. » « J'ai dit que nous avions le président sortant M. Biden comme favori, il a été retiré de la course, mais il a recommandé à tous les partisans de soutenir Mme Harris, alors nous ferons la même chose - nous la soutiendrons », a déclaré M. Poutine
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, enfin si on utilise un scooter on peut quand même, non ? Je ne pense à personne en particulier bien entendu Begin a renforcé la disposition naturelle irrépressible de Sadate pour la paix en lui concédant le Sinaï Remplace Sinaï par Ukraine, et je vois un grand avenir à la diplomatie russo-américaine ... Je visualise déjà le discours de Poutine devant la Knesset le Congrès à Washington