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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Trump change-t-il de direction ? Se prépare-t-il à agir avec détermination contre la Russie ?
  2. Les postures et les actions changeront on est d'accord. Je dirais pas du fait de l'UE qui n'a aucune compétence ni légitimité pour la défense, quels que soient les envies expansionnistes de la bureaucratie de Bruxelles, ça ne peut être que du fait des Etats - mais c'est un autre sujet Le problème, c'est le temps. Il faut beaucoup de temps pour définir une stratégie, puis définir les capacités nécessaires, puis construire ces capacités et les rendre pleinement opérationnelles (sans parler du temps pour se coordonner au préalable) C'est pour cela que je disais que des choses seraient sans doute possibles (pas pour l'Ukraine, si c'est "au pied du mur", cela veut dire "après sa défaite", ce serait pour les autres) ...Possibles, mais difficiles et délicates Et même s'il en fallait le double... Poutine les aurait sans trop se fouler. Voir la suite par ici je propose d'en faire un sujet distinct
  3. Là où nous en sommes rendus en ce mois de juin 2025, je crois que le principal facteur ce sont les Etats-Unis Le souci en effet, c'est que tout cela pourrait arriver beaucoup plus tôt et beaucoup plus fort que plusieurs ne semblent l'imaginer. Sauf bien sûr si Washington démontre qu'il est toujours prêt à faire la guerre pour défendre les pays Baltes. Peut-être qu'ils le démontreront ou du moins qu'ils s'arrangeront pour qu'un doute sérieux subsiste, mais peut-être qu'ils démontreront le contraire Je vais proposer un scénario qui sera peut-être démenti mais qui me paraît vraisemblable et modéré, et a le mérite au moins de permettre de parler un peu concrètement : - A la fois Boudanov et Patroushev ont tort de craindre ou d'espérer un effondrement de l'armée ukrainienne cette année. Il ne surviendra que l'année prochaine, sous l'effet de l'affaiblissement continu notamment humain des uns et du renforcement continu des autres. C'est-à-dire qu'au plus tard à la fin 2026 l'armée russe contrôlera l'ensemble de l'Ukraine - A ce moment, les FAR en Ukraine seront encore plus fortes que maintenant, c'est-à-dire bien plus qu'en 2022. Il y aurait actuellement ~600k soldats russes sur le front, ils seront plus nombreux, et j'ai du mal à imaginer que plus du tiers de ce total soit nécessaire pour occuper et contrôler le territoire ukrainien sur le moyen-long terme. Donc au moins 400k soldats deviendront immédiatement disponibles - Si Poutine a des raisons solides de croire que les Etats-Unis n'interviendraient pas en faveur des Etats Baltes (c'est un "si" bien sûr, on pourrait avoir une bonne surprise... mais ce serait une surprise), alors sachant qu'une masse de manoeuvre entraînée est disponible maintenant, sachant que les Européens sont en train de réagir (renforcement de leurs défenses) donc l'occasion pourrait disparaître d'ici trois ou cinq ans... ce n'est pas "dans cinq ans après avoir reconstruit son armée" qu'il prendra la décision "Protectorat sur les Baltes, Da ou Niet". Ce sera plutôt en 2027 voire fin 2026 Et sa décision pourrait très bien être "Niet" ! Son idéologie peut le pousser à aller jusque-là, l'euphorie de la victoire peut l'encourager... mais il peut aussi choisir la prudence. Parmi la longue liste de conquérants sanguinaires du passé de l'Humanité, certains ont su s'arrêter et ne pas se laisser entraîner par leur épée. Certains ==>Le vrai blocage c'est Washington. Si ils le décident Un "test" du type protectorat sur Narva nécessiterait peu de forces. Le protectorat sur les pays Baltes ce serait davantage, peut-être 100k ou 200k ? ...Même s'il en fallait 400k Poutine les aura sans se fouler Je vois difficilement les Européens à eux seuls - c'est le point crucial - dissuader une action russe d'envergure sur les Baltes (divergence avec @gustave sur ce sujet). Et si elle n'est pas dissuadée, si elle commence, je n'imagine pas que les Européens restent l'arme au pied, mais je peux les imaginer perdre cette guerre. Et même si en définitive nous la gagnions, le simple risque qu'elle ait lieu est un risque majeur A noter aussi que la СВО-Б (OMS-B, l'Opération Militaire Spéciale - pays Baltes) serait probablement présentée comme une malheureuse nécessité pour défendre la Russie vu le refus par les Européens de ses demandes légitimes et modérées. Tout comme l'OMS originelle de 2022 a été présentée Il est d'ailleurs possible que ce ne soit pas une seconde OMS à proprement parler, mais une simple continuation de la première. Les demandes "légitimes et modérées" ont en fait déjà été émises fin 2021 : le retrait des forces de l'OTAN des pays Baltes. La neutralité des Baltes et leur démilitarisation pourront y être ajoutées facilement. Quant à la question des russophones persécutés en Estonie et en Lettonie, elle a déjà été citée par la propagande russe interne... Je peux imaginer une proposition de Moscou aux trois pays Baltes de signer un traité garantissant leur neutralité, leur démilitarisation, l'absence de toute force étrangère sur leur territoire, et l'égalité des langues nationale et russe pour faire bon poids. Sinon, "action militaro-technique" Disons pour fixer les idées que nous sommes en octobre 2026, que les forces russes sont en train de nettoyer la ville de Lvov, et que Moscou émet une telle "proposition" ... On fait quoi ?
  4. Oui, c'est une mauvaise action. Je joue à nouveau les oiseaux de mauvais augure. Mais enfin comme nous l'avons déjà discuté plusieurs fois, la guerre d'Ukraine est sur une trajectoire dangereuse pour l'indépendance de Kiev, la stratégie russe d'attrition de l'armée ukrainienne jusqu'à éliminer sa capacité à tenir le front présente des signes clairs de progrès (renforcement humain et matériel d'un côté, affaiblissement humain de l'autre et aide matérielle occidentale qui diminue), cette trajectoire paraît très difficile à changer (je ne dis pas "impossible", mais certainement très difficile à envisager) et son terme serait la défaite pure et simple de l'Ukraine et sa satellisation forcée par Moscou Or comme le rappelait récemment @olivier lsb Toutes les agences de renseignement des pays de l'UE concluent dans la même direction, sur la volonté russe de tester à brève échéance les défenses européennes La région où ces défenses pourraient être "testées", voire plus ambitieux, serait à l'évidence les pays Baltes L'objectif de ce fil est de discuter ce risque, sa nature, son ampleur, le déroulement s'il se réalisait, les réactions possibles / probables / envisageables des pays occidentaux devant de tels événements (En espérant que ça restera indéfiniment théorique )
  5. Bien d'accord avec ça, mais la diplomatie parallèle ou secrète est menée par le gouvernement, seul légitime à le faire J'ai beaucoup de mal à imaginer que Stegner soit missionné par Merz
  6. Pas la peine, on est d'accord que les États-Unis sont Number One pour cela aussi Le fait que les États-Unis ne sont pas en train d'agresser un pays européen, ni de commencer à menacer des pays européens et alliés (je pense aux Baltes) L'espionnage américain vise à obtenir des avantages économiques. Il faut s'en défendre évidemment, mais pas nécessairement leur en vouloir. Je veux dire, qui ne le fait pas ? C'est une menace "tout venant" De mon point de vue : plus dangereux pour nous que les Russes. Leur projet islamiste en soutien des Frères musulmans nous menace directement, tandis que la Russie menace certains de nos alliés ce n'est pas une menace directe
  7. Ce n'est pas la question, mais plutôt les réunions avec des proches ou inféodés à Poutine Ne soyons pas naïfs, ce genre de réunion est un moyen d'influence pour la Russie, et entreprendre une démarche de quasi-diplomatie parallèle pose une question de loyauté Si Stegner se contentait de dire "Changeons de politique, le MAE de notre pays doit aller dans telle direction", alors quelles que soient ses propositions il serait évidemment légitime à les faire
  8. Ou au minimum comme une diplomatie parallèle à celle de l'Allemagne Stegner est bien ministre de l'intérieur du Land de Schleswig-Holstein, mais je ne crois pas que cela donne le droit à établir une diplomatie parallèle
  9. C'est vrai, mais ce scénario ne tient pas compte de ce fait que nous connaissons tous : aucun pays européen n'est prêt à faire la guerre contre la Russie pour le compte de l'Ukraine. Surtout pas si c'est en l'absence de tout soutien américain - et Washington a été très clair sur ce point Si les Polonais, Roumains, Finlandais etc. étaient prêts à faire la guerre à la Russie, et seuls, là ça pourrait changer la donne oui. Ou du moins ça compliquerait les choses pour Moscou. Mais c'est de la politique-fiction
  10. On peut tout à fait trouver cela inadmissible en effet. Deux fois éventuellement. Même davantage, pourquoi pas ? Le problème est que le sentiment "C'est inadmissible !" n'est pas une action et ne change pas la réalité. La question intéressante est plutôt ce que tel ou tel pays européen, ou groupe de pays européens, ou organisation internationale basée en Europe comme l'UE... peuvent y faire En pratique, dans le scénario où Moscou parviendrait à aller au bout de sa guerre, c'est-à-dire provoquer l'effondrement progressif de l'armée ukrainienne, d'où prise de contrôle directe ou indirecte de l'ensemble du territoire ukrainien, et la solution politique pour l'avenir de ce territoire serait décidée par un seul homme Vladimir Poutine, je ne vois pas comme aucun pays européen pourrait changer quoi que ce soit du sort de l'Ukraine La question est plutôt ce que les Européens pourraient faire pour les autres pays potentiellement menacés. Avec l'aide des Américains (si le Père Noël existe vraiment), ou sans leur aide (nous sommes tous des adultes je crois). Là, il y a sans doute des actions possibles. Difficiles, délicates, mais il y en a
  11. Non Au cas où tu aurais eu un doute, je veux dire Et Trump ne semble pas savoir pourquoi le Concorde a commercialement échoué et n'a eu aucun remplaçant : sa consommation démentielle de carburant
  12. Qui est Trump, au fond ? Eh bien c'est un aficionado de De Gaulle et MacMillan ! Car oui, ce sont ces deux dirigeants qui ont lancé le projet Concorde Et Concorde, Trump est un fan ! Le Concorde reste à ce jour l’une des plus belles œuvres d’art que j’ai vues
  13. Hmmm... Loin de moi de vouloir jouer les rabat-joie, mais je soupçonne que l'image générale est un peu plus compliquée et nuancée que "personne n'a confiance dans les US en ce moment". Si on résume la situation des trois pôles économiques principaux Etats-Unis : Politique commerciale brutale et brouillonne, fragilité financière, risque sur la monnaie Union européenne : Energie importée hors de prix, normes anti-économiques édictées par une bureaucratie idéologisée Chine : Stabilité politique et financière, énergie bon marché, créativité techno-industrielle, priorité au développement, tous les feux sont au vert. Ah oui, le gouvernement peut à tout moment changer les règles qui s'appliquent à votre investissement et vous n'aurez aucun recours Aucune de ces trois propositions n'a vraiment de quoi rassurer. Le troisième pôle va de toute évidence prendre de plus en plus l'ascendant économique dans les années qui viennent, mais si un investisseur étranger envisage d'en profiter, il serait avisé de regarder les conditions écrites en petits caractères... On peut certes regarder les acteurs plus secondaires tels Inde, Japon, Royaume-Uni, Canada, Corée du Sud, Brésil ou Australie mais...
  14. Voici un blogueur russe influent sur Telegram, quoique original par rapport à la plupart, qui fait un résumé réaliste et sombre des conséquences de la guerre pour la Russie La fiche d'Igor Dimitriev qui est né Ukrainien à Odessa et était un homme politique dans un parti pro-russe avant de quitter le pays après 2014 et vit aujourd'hui à Moscou Son texte Même le souvenir de la brève euphorie qui a accompagné l'entrée de l'OTSC au Kazakhstan en janvier 2022 s'estompe peu à peu. Il semblait alors que la Russie était la garante de la stabilité, l'arbitre, le centre du pouvoir. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de ce sentiment. - Le Kazakhstan suit avec assurance sa propre voie et élabore sa propre stratégie de sécurité. Il a signé un plan de coopération militaire avec la Grande-Bretagne, incluant la formation d'officiers dans les académies militaires britanniques. Il construit avec ses partenaires singapouriens une usine de production de munitions de 155 mm, norme OTAN. Il met en place un système de réserve territoriale inspiré des modèles occidentaux. (Un scandale a même éclaté récemment avec un équivalent local du TCC.) Et tout cela dans un contexte où la Russie est perçue non pas comme un allié, mais comme une menace potentielle. - L'Azerbaïdjan a finalement liquidé l'Artsakh arménien sans égard pour l'OTSC et avec la mort de soldats de la paix russes. Et après la destruction de l'avion en décembre 2024, il a publiquement exigé des excuses et une indemnisation de Moscou, et a fermé les bureaux des agences gouvernementales russes. Aliyev joue la carte de la sécurité : il renforce sa coopération avec l'Ukraine, fournit de l'aide humanitaire et évite même toute neutralité formelle. - L'Arménie, autrefois principal allié dans le Caucase, a quitté l'orbite russe. Pachinian a annoncé à plusieurs reprises son retrait de l'OTSC, rappelé son représentant permanent auprès de l'organisation et fermé les canaux de propagande russes. - L'Ouzbékistan ignore l'OTSC depuis 2012, mais développe activement des partenariats avec l'Europe par le biais de sommets et d'accords sectoriels. L'année dernière, des tensions ont éclaté entre Moscou et Tachkent au sujet de la tentative d'assassinat d'un responsable gouvernemental et de la prétendue « connexion tchétchène » - Au lieu de la Finlande, pays neutre, il existe désormais une frontière de 1 300 km avec l'OTAN. La Suède, qui a maintenu sa neutralité même pendant la Seconde Guerre mondiale, participe aux exercices militaires de l'OTAN et fournit des armes à l'Ukraine. Toute l'Europe du Nord reconstruit ses forces armées pour des actions conjointes dans l'Arctique et la Baltique - L'Europe entière se transforme en une seule coalition antirusse. L'Allemagne réoriente sa capacité de production vers les commandes militaires. Les dépenses de défense de l'UE sont fixées à 5 % du PIB. Pour la première fois, un budget militaire européen unique a vu le jour. - La Syrie, qui a récemment joué le rôle de vitrine de l'influence géopolitique russe, est désormais une plateforme d'exécutions massives d'éléments pro-russes. Et les bases russes en Syrie constituent le point le plus vulnérable des initiatives africaines. En trois ans, l'architecture de sécurité en Eurasie a radicalement changé. La Russie n'est plus un leader régional, un centre politique ou un garant de la stabilité. Son poids géopolitique ne diminue pas seulement, il est en train de se réajuster. De fait, toute l'échelle de la politique étrangère russe se résume aujourd'hui à des batailles tactiques dans les régions de Donetsk et de Soumy. Ce qui était censé être un changement de régime rapide à Kiev s'est transformé en un hachoir à viande interminable dévorant la capitale géopolitique du pays. Toute la machine militaire est focalisée sur l'assaut des villages ukrainiens. Toutes les ressources sont vidées au profit d'un front qui peine à avancer La direction était claire en 2022. Pourtant, les dirigeants de la Fédération de Russie martèlent la défense de l'Ukraine avec une obstination maniaque. Apparemment, le Kremlin pense que s'il parvient à détruire l'Ukraine, tous les problèmes se résoudront d'eux-mêmes et 2021 reviendra. Pourtant, d'ici l'effondrement de l'Ukraine – si tant est qu'elle s'effondre – le monde autour sera complètement différent. Eh bien, oui, nous n'avons même pas abordé la question des sanctions, de la perte de marchés, de la dépendance totale à la Chine. Qu'obtient la Russie en retour ? Des compliments d'un président américain incompétent et des visites de dirigeants africains. Oh, et des appels et visites réguliers de dirigeants mondiaux proposant de… tout arrêter. Auparavant, la Russie était entourée d'une zone tampon de neutralité formelle ; Elle est désormais entourée d'un système d'alliances défensives, où Moscou n'a souvent ni alliés ni intermédiaires. De tels bouleversements tectoniques sont irréversibles. Ce fait même suggère que l'« opération spéciale » géopolitique a abouti à l'effet inverse. C'est un résumé cinglant, et exact en ce qui concerne les voisins immédiats de la Russie. Même en Asie centrale, même dans le Caucase On pourrait tenter de nuancer en rappelant l'influence confirmée de Moscou au Moyen-Orient, mais cette influence existait déjà en 2021, il ne s'agit pas d'un gain venant compenser les pertes d'influence dans d'autres régions plus proches, plutôt d'un domaine qui n'a pas été touché. Ou bien on pourrait parler des quelques pays africains inféodés à Moscou... Dimitriev lui-même ironise sur cette "contrepartie" J'en tire personnellement une conclusion et une question - Poutine et les gouvernants russes ont tellement sacrifié pour l'objectif de prendre le contrôle de l'Ukraine qu'il est totalement irréaliste d'espérer qu'ils l'abandonnent sauf à y être strictement contraints, soit par une défaite militaire nette soit par un blocage du front pendant de nombreuses années sans affaiblissement du camp ukrainien (ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui à l'évidence) - Dans le cas où la défense ukrainienne finirait par s'effondrer et l'objectif serait atteint, ils semblent supposer que la situation géopolitique de la Russie s'améliorera ensuite, qu'en quelques petites années peut-être la Russie pourra compenser ce qu'elle a perdu. Peut-être pas exactement dans les mêmes domaines, par exemple la neutralité de la Finlande ne reviendra pas, mais les gains induits par la victoire compenseraient les pertes dans d'autres domaines ==>Ont-ils raison ou ont-ils tort ? J'envisage pour ma part les deux réponses. Je ne pense pas que la réponse soit évidente ni facile en tout cas
  15. Comment ça, tu ne proposes pas de le recevoir en confession ? ==>[ ]
  16. Une partie de la différence d'opinion entre par exemple Boule75 et vous (quoique probablement pas tout) a des racines culturelles Il faut garder à l'esprit que la France est un pays latin. Ou du moins un pays en termes européens "à la fois du Nord et du Sud", ni tout à fait italien ni tout à fait allemand. De ce que je perçois de votre pays, les Etats-Unis en revanche, au moins sur le plan de la loi, sont un pays au minimum allemand. Voire : ultra-allemand D'une manière générale et en simplifiant outrageusement, l'application de la loi aux Etats-Unis se fait avec le signe "=". En France, c'est plutôt "~" Ou encore, quand à Washington on dit "Dura lex, sed lex", la loi est dure mais c'est la loi, à Paris bien souvent c'est "Dura lex, mais on peut discuter" (*) Bien ou pas bien, ça peut se discuter justement, mais les sensibilités ne vont pas tout à fait dans le même sens (*) Sauf avec le service des impôts bien sûr. Certaines choses ne se discutent pas
  17. Ca me rappelle un reportage de Fox News en 2015 sur les "No Go Zones" à Paris, ces endroits qui ressemblent à l'Irak et à l'Afghanistan, où les Français n'osent pas aller parce que les musulmans y font la loi, où les gens soutiennent ouvertement Ben Laden en préparant la guerre sainte Malheureusement pour eux, ils avaient eu l'imprudence de fournir une carte Un magazine télévisuel français "Le petit journal" avait bien sûr fait un reportage ... D'où demande à deux filles attablées à un café si ce quartier ressemble à Irak ou à Afghanistan ("Bah... Non ?"), enquête auprès de passants s'ils avaient déjà vu des gens avec un Tshirt Ben Laden ("Ben, plutôt à l'effigie de clubs de foot") Fox News n'avait pu éviter de présenter des excuses ... Mais bien sûr, Fox News n'est pas le seul avec de telles pratiques
  18. Une majorité parlementaire suit le plus souvent les nominations proposées par le président issu de leur propre parti, sauf à ce qu'elles soient absurdes Ce qui n'était pas le cas en l'espèce. "Huître grotesque" est une insulte amusante, mais aucune des nominations à ces postes n'était grotesque. Des gens comme Peter Hegseth ou Tulsi Gabbard peuvent déplaire, par exemple à qui ne pense pas comme eux, mais leur nomination était tout à fait compréhensible Encore heureux ! Il faut noter que le parti perdant les élections a généralement le dessous dans le gouvernement ensuite It's not a bug, it's a feature Une insurrection ? Y a aussi : gagner les élections C'est une méthode classique certes, d'aucuns diraient conventionnelle. Mais elle a fait ses preuves De ce que je comprends, lorsque la Garde Nationale est déployée dans un seul État, le gouverneur la commande "d'habitude". Quand elle est déployée au niveau national, c'est le président qui commande Aucune idée si le commandement par le gouverneur est une règle ou un simple usage. Même si c'est une règle, Trump dispose d'un contournement légal aisé, la déployer au niveau national Sur le fond, il faut noter qu'il y a une tendance séculaire à la centralisation aux Etats Unis. Il y a bien eu un mouvement décidé pour la contrebattre, commencé en 1861, mais il ne s'est pas trop bien fini... Cette tendance lourde n'est pas partisane, Démocrates comme Républicains y participent
  19. Je pense que c'est précisément ça L'entourage de Trump peut avoir ses illusions, mais je ne les crois pas assez allumés pour imaginer que la Russie se range du côté des États-Unis contre la Chine
  20. Zelenskyy critique les États-Unis pour l'absence d'offre sur l'achat de systèmes de défense aérienne "Nous nous efforçons de renforcer la défense aérienne de l'Ukraine. Les signaux positifs des États-Unis et les signaux concrets concernant la défense aérienne sont très importants. Nous attendons toujours une réponse à la proposition d'acheter des systèmes qui peuvent nous aider. Des signaux concrets, pas seulement des mots", a déclaré le président ukrainien. (...) Il s'agissait en particulier d'acheter 10 unités Patriot ou d'obtenir une licence pour leur production. En avril, M. Zelenskyy a indiqué qu'il avait chargé le ministère ukrainien des affaires étrangères d'essayer de parvenir à un accord avec les États-Unis concernant les systèmes Patriot. "Approbation concernant les Patriot pour l'Ukraine. Nous sommes prêts à acheter le nombre requis de systèmes Patriot pour notre pays. Il ne s'agit pas de charité. Nous avons proposé des options concrètes pour protéger notre peuple. J'ai demandé aux diplomates d'intensifier les efforts concernant la réponse sur les systèmes Patriot", a déclaré le président ukrainien dans l'une de ses allocutions du soir. Vendre, au prix fort, de jusqu'à 10 systèmes de défense aérienne, s'il s'agissait d'un autre pays Washington sauterait sans doute sur l'occasion. Dans ce cas, il semble que l'Ukraine attendra longtemps la réponse... Je vois deux interprétations au désintérêt manifeste des Etats-Unis 1. Les capacités de production sont encore plus limitées que ce qu'on peut soupçonner, et Washington ne veut pas faire trop de publicité à cette réalité dérangeante. Kiev ne peut tout simplement pas recevoir 10 systèmes Patriot dans un délai moindrement pertinent 2. Washington refuse sur le fond une telle vente, qui s'opposerait à l'objectif d'obtenir l'arrêt des combats, même s'il faut en définitive que les Etats-Unis en viennent à forcer l'Ukraine à consentir aux conditions draconiennes de la Russie ==>Dans ce deuxième cas, l'idée mise en avant par plusieurs que les Européens achètent des armes aux Etats-Unis pour le compte de l'Ukraine afin de continuer de la soutenir militairement en dépit de leurs propres carences en rythme de production d'armes (Combien de systèmes SAMP produits par an ? Quelle marge par rapport aux besoins prioritaires des pays constructeurs France et Italie et du troisième client européen le Royaume-Uni, tous prioritaires ?), cette idée est une impasse Notons que même dans le plus optimiste premier cas, cette idée pourra être fonctionnelle sans doute, mais dans des limites étroites seulement...
  21. Bon, s'agissant de Los Angeles, il faut quand même garder en tête les ordres de grandeur Il y a une heure - Dix arrestations en lien avec les affrontements au centre-ville - Morts = 0, Arrestations = 10 (mais ça continue !) Il y a trente-trois ans - Emeutes de Los Angeles en 1992 - Morts = 63, Arrestations = 12 111 Y a encore beaucoup de marge avant qu'on en arrive à quelque chose de grande ampleur
  22. Attends, je déclenche le @Stark_Contrast - signal...
  23. Selon Musk, la dispute avec Trump est juste "une petite chose", "qui sera terminée demain" Il s'agit bien sûr de Errol Musk - le père du fondateur de SpaceX. Selon lui "Elon a fait une erreur", mais il est "fatigué", il voulait "éviter de donner de l'argent aux Démocrates" mais Trump "doit le faire pour avoir leurs voix" et c'est lui qui prévaudra car "c'est lui qui a été élu président" Est-ce que j'envisage que Musk père se soit coordonné au préalable avec Musk fils ? Euh, oui, pourquoi ? Mais voici le plus bizarre : Errol Musk s'exprimait depuis Moscou Qu'est-ce qu'il y fait, je n'en sais rien Est-ce que ça signifie que de même que la Turquie s'est proposée pour négocier la paix Russie - Ukraine, la Russie pourrait offrir ses bons offices pour négocier la paix Trump - Musk ? Hmmm ...
  24. Un petit détail, et plutôt du genre lamentable voire pitoyable, le genre de choses qui aurait sa place sur un fil "Russie - criailleries" s'il y en avait un Voici Francis Lalanne qui interprète avec la chanteuse d'opéra Elena Maximova la chanson "Ma Russie", avec les enfants d'un théâtre musical Chanson qui a évidemment un sens tout à fait spécifique dans le contexte actuel. Lalanne porte d'ailleurs un sweatshirt "Front populaire", l'organisation créée par Vladimir Poutine et qui se vante d'être la seule à avoir le chef de l'Etat comme président, plus le ruban de Saint-Georges qui en Russie signale le soutien aux militaires Et à 3'29'', Lalanne montre ce qu'il faut faire avec le drapeau russe - l'embrasser, bien sûr Tout ça est assez triste. Je n'ai jamais été un fan de Lalanne, mais enfin je n'ai pas de raison de penser que son oeuvre était sans valeur dans les années 1980-90 C'est une sorte de déchéance
  25. Je vois qu'ils ont déjà été enlevés. Merci
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