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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Pas mal, pas mal ... Bon, il manque la bière, tout de même...
  2. Alexis

    Boeing

    "Nous sommes attristés par le décès de M. Barnett et nos pensées vont à sa famille et à ses amis." (Boeing) Un lanceur d'alerte sur les procédures qualité défectueuses de Boeing... se suicide entre deux témoignages auprès de la justice John Barnett a travaillé pour Boeing pendant 32 ans, jusqu'à sa retraite en 2017. Les jours précédant sa mort, il avait témoigné dans le cadre d'un procès intenté à l'entreprise par un lanceur d'alerte (...) L'homme de 62 ans est mort d'une blessure "auto-infligée" le 9 mars et la police a ouvert une enquête (...) Boeing a nié ces affirmations. Toutefois, un examen effectué en 2017 par l'autorité de régulation américaine, la Federal Aviation Administration (FAA), a confirmé certaines des préoccupations de M. Barnett. (...) Au moment de son décès, M. Barnett se trouvait à Charleston pour des entretiens juridiques liés à cette affaire. La semaine dernière, il a fait une déposition officielle au cours de laquelle il a été interrogé par les avocats de Boeing, avant d'être contre-interrogé par son propre avocat. Il devait se soumettre à un nouvel interrogatoire samedi. Lorsqu'il ne s'est pas présenté, des recherches ont été effectuées à son hôtel. Il a ensuite été retrouvé mort dans son camion sur le parking de l'hôtel. (...) Son décès survient à un moment où les normes de production de Boeing et de son principal fournisseur, Spirit Aerosystems, font l'objet d'un examen minutieux. Heureusement que John Barnett n'était pas russe et qu'il n'est pas tombé d'une fenêtre Sinon, on pourrait se méprendre, et on jaserait...
  3. C'est peu factuel, je dois le reconnaître. Les deux arguments que je peux citer tout de même : - Il ne semble pas être dans l'intérêt de Zelensky de dissuader publiquement Macron de faire quelque chose qui pourrait aider l'Ukraine sur le terrain, même un peu et indirectement (puisqu'à l'arrière) Il y a donc quelque chose de surprenant, et il doit bien pourtant y avoir une explication - Les dirigeants de l'OTAN les plus clairement opposés à l'idée mise en avant par Macron (je pense avant tout à Biden et Scholz) le sont avant tout à cause des risques perçus, y compris de fil en aiguille peut-être pour eux-mêmes. Ils pourraient rechercher un moyen de contrer l'idée du président français, et ils ont une certaine influence sur Zelensky Ces deux points ensemble sont loin d'être une preuve, à me relire. Je vais le ranger dans le rayon de mes suspicions...
  4. Rôoooh tu es dur avec toi-même Je ne suis pas sûr que tu sois un si mauvais sujet que ça ...
  5. Je vais faire mon complotiste Si, si, parfois... il faut. Parce que parfois y a des gens qui causent et qui s'entendent hors caméra. Et s'entendre sans le dire, c'est une forme de complot (même si ce n'est pas forcément un complot très honteux) Donc supposer que dans tel cas des gens se sont entendus sans le dire, c'est du complotisme Je me demande si certains pays alliés de l'Ukraine n'auraient pas pu demander au président Zelensky de bien vouloir éloigner l'idée émise par ce gêneur de président français. Parce qu'on lui a bien dit qu'on ne voulait pas. Et il n'écoute pas, il continue à en parler, alors qu'il doit se taire. Et si c'est un pays qui fournit à l'Ukraine la très grande majorité de son renseignement opérationnel et stratégique qui le demande à Zelensky (même si actuellement il n'envoie plus d'aide)... Ou si c'est le pays européen qui fournit le plus d'aide à l'Ukraine (même s'il refuse de lui envoyer des taureaux)... Serait-il raisonnable pour le président ukrainien de ne pas les écouter ? Bon, personnellement je ne pense pas que c'était une bonne idée, donc je ne vais pas me plaindre. Mais quand c'est cousu de fil blanc, autant le dire...
  6. C'est personnel, mais je continue d'avoir du mal à ne pas identifier les rouges avec les cocos... Ne le dites pas aux Républicains, surtout ... Visiblement, M'dame Skabeeva a sa petite idée... C'est la méthode secrète par laquelle Trump compte mettre fin au conflit en 24 heures. Cette méthode nous convient Bon, méthode "secrète"... On se doutait bien de quelque chose hein, ce n'est pas totalement une surprise Si encore y avait des images ! ==> [ ]
  7. A Paris c'est la Tour Eiffel. A Cologne la cathédrale. A Londres Big Ben. A Rio la statue du Christ. ...Et à Oulan-Oude sa tête géante de Lénine. Ça se tient. A chacun son truc
  8. Pour renforcer la capacité de projection de puissance à distance de tous les pays européens qui attachent du prix à cette capacité. Ça fait du monde... - La France - Le pays des Grenouilles - La Belgique du Sud - La partie ouest de l'Empire de Charlemagne - La patrie des droits de l'homme - La Gaule transalpine - La Suisse de l'Ouest ... et j'en oublie !
  9. Faut mettre le son. Si, si... mettre le son
  10. Selon le New York Times, l'Ukraine pourrait mettre en oeuvre des F-16 dès le mois de juillet. Mais seulement 6 parmi 45. Si tout va bien. Seuls 12 pilotes sont en cours d'entraînement pour l'instant, et seuls 6 chasseurs seront livrés initialement. Et il reste d'autres soucis à régler, et des délais à clarifier Les jets sont prêts et les instructeurs de vol attendent dans un nouveau centre de formation en Roumanie, créé pour apprendre aux pilotes ukrainiens à piloter l'avion de guerre F-16. Mais il y a un hic : Les pilotes ukrainiens ne sont pas encore arrivés, malgré les déclarations de l'été dernier selon lesquelles le centre jouerait un rôle crucial en leur permettant de prendre l'air pour défendre leur pays contre les frappes russes de plus en plus meurtrières. On ne sait toujours pas quand les pilotes ukrainiens commenceront à s'entraîner au centre. (...) Cela ne veut pas dire que les pilotes ukrainiens ne sont pas préparés. Jusqu'à présent, douze pilotes - moins qu'un escadron complet - devraient être prêts à piloter des F-16 au combat d'ici l'été, après dix mois d'entraînement au Danemark, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Mais d'ici à ce que les pilotes retournent en Ukraine, seuls six F-16 auront été livrés sur les quelque 45 avions de combat promis par les alliés européens (...) Les fonctionnaires ont convenu que de nombreuses incertitudes subsistent quant à la date à laquelle chaque pays enverra ses avions, au nombre d'avions envoyés, à la rapidité avec laquelle les pilotes pourront être formés et à la manière dont l'Ukraine disposera d'un nombre suffisant de personnes capables d'assurer la maintenance des avions de manière appropriée. (...) Jusqu'à présent, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Belgique se sont engagés à envoyer environ 45 jets en Ukraine, soit suffisamment pour trois petites escadrilles. Le Danemark enverra les six premiers à la fin du printemps, et 13 autres sont prévus pour le reste de l'année et jusqu'en 2025 Si ce n'était pas une tragédie, ça pourrait être un sketch...
  11. Orban a rencontré Trump qui lui a parlé de son plan pour mettre fin à la guerre d'Ukraine. Il "n'en parle pas" parce qu'il "n'y est pas autorisé". Mais... il en dit un peu tout de même. C'est du brutal Orbán décrit les plans détaillés de Trump pour mettre fin à la guerre : il ne donnera pas un centime "Il a une vision très claire avec laquelle il est difficile d'être en désaccord. Il dit ceci : premièrement, il ne donnera pas un seul centime pour la guerre russo-ukrainienne. C'est pour cela que la guerre va se terminer, parce qu'il est évident que l'Ukraine ne peut pas tenir debout toute seule. Si les Américains ne donnent pas d'argent et d'armes avec les Européens, la guerre s'arrêtera. Et si les Américains ne donnent pas d'argent, les Européens ne pourront pas financer cette guerre seuls. Et alors la guerre s'arrêtera". "Le problème, a ajouté M. Orbán, c'est que les États-Unis ne veulent pas financer la sécurité de l'Europe. Si les Européens ont peur des Russes ou s'ils veulent bénéficier d'un niveau élevé de sécurité en général, ils doivent payer pour cela. Soit en construisant leur propre armée et leur propre équipement, soit, s'ils font appel aux Américains pour cela, en payant à ces derniers un prix, le prix de la sécurité. La version en vidéo avec sous-titres anglais Comme le remarque Orban, Trump a beau ne pas être encore président, son parti empêche déjà les démocrates de continuer à financer l'Ukraine. Tout cela n'est pas une surprise. Mais c'est une confirmation claire. La position comme quoi soit les Européens financeront leur propre défense, soit ils devront financer l'Amérique pour qu'elle l'assure à leur place, n'est pas une nouvelle non plus. Mais c'est une confirmation claire Il reste la possibilité que Orban ait interprété trop largement ce que lui a dit Trump, ou que Trump ne soit pas élu, ou qu'une fois élu il se prenne les pieds dans le tapis et n'arrive pas à se faire obéir. Tout ceci n'est pas certain Mais c'est un scénario tout à fait possible
  12. Pour comprendre la déclaration du pape, il est utile de rappeler un point de la doctrine catholique de la guerre juste, qui date au minimum du Moyen-Age, et est d'ailleurs l'ancêtre des conceptions laïques qui ont été élaborées jusqu'à nous. L'une des conditions pour qu'une guerre puisse être déclarée juste est qu'il existe un espoir raisonnable de succès, c'est-à-dire d'améliorer la situation, ou de limiter les dégâts, par la poursuite de la guerre. L'espoir n'a pas besoin d'être prépondérant. Mais il doit être raisonnable. La phrase centrale dans ce qu'a dit François est celle-ci « Quand on voit qu’on est vaincu, que ça ne va pas, il faut avoir le courage de négocier » C'est-à-dire que le pape déclare que l'Ukraine est déjà vaincue, qu'elle n'a donc pas d'espoir raisonnable de succès. Auquel cas, si on suit la doctrine de la guerre juste, il faut alors emprunter la voie de la négociation non comme reddition (François a de toute façon eu tort de parler de "drapeau blanc"), mais comme meilleure chance restante de limiter les dégâts. Si vraiment on est dans la situation où poursuivre la guerre ne présente pas d'espoir raisonnable de limiter les dégâts. En somme le pape a raison, ou le pape a tort, suivant l'appréciation de là où en est la guerre, et de l'espoir qui peut rester à l'Ukraine. Appréciation qui ne peut être ni religieuse, ni morale, ni une question de droit Toute personne raisonnable peut être d'accord me semble-t-il sur le fait que la guerre menée par la Russie est immorale, qu'elle viole le droit international, et qu'elle va contre l'enseignement de Jésus. Là n'est pas la question. La question est l'appréciation militaire, stratégique et politique du cours de la guerre, et des espoirs que la poursuivre présente pour l'Ukraine, par rapport à l'alternative qui est de demander à la Russie ses conditions. Le pape n'a pas davantage qualité que n'importe qui à faire cette appréciation, naturellement. Il faut noter aussi que toute personne qui comprend la question sur le plan moral ou le plan du droit n'a pas qualité spéciale non plus à la faire. Les seuls qui aient le droit de la faire sont les Ukrainiens eux-mêmes Les autres ont le droit de conseiller. De demander à Moscou ses conditions, comme le font certains, François notamment. De continuer à se défendre, comme le font d'autres Dans les deux cas, les Ukrainiens ont intérêt à se rappeler que les conseilleurs ne sont pas les payeurs
  13. Je dirais plutôt à la paranoïa moscovite Note que pour ça ils n'ont besoin de personne. Rien d'étonnant s'agissant d'une nation qui retrouva son indépendance début XXème siècle sous l'égide du concept géopolitique de l'Intermarium, l'union d'entre-mers... ==>[ ]
  14. Au sujet de l'option de déploiements militaires occidentaux sur le territoire ukrainien, confirmation supplémentaire du fait qu'il s'agirait plutôt de déploiements franco-baltes. L'Italie s'est prononcée on ne peut plus clairement (Le ministre de la Défense italien) Crosetto : "Pas de militaires en Ukraine, la France ne parle pas au nom de l'OTAN" "Nous devons activer les voies diplomatiques avec plus de force. La conversion de la Russie à une économie de guerre la rend plus agile que l'Occident"
  15. En effet. De mémoire, les Allemands ont donné 3 de leurs 12 systèmes Patriot - difficile pour eux d'imaginer donner davantage sans effectivement se mettre plutôt à poil. De leur côté, les Américains ont donné 1 de leurs 60 systèmes. Les uns n'ont toujours pas tant que ça à donner. Les autres n'ont toujours pas tellement envie de donner beaucoup. Telle est la réalité, et elle est dure pour l'Ukraine.
  16. Le Telegraph britannique - journal pas exactement connu pour des sentiments anti-OTAN ni pro-européens forcenés - publie cet intéressant article L'Europe doit se préparer à ce que les États-Unis quittent l'OTAN, avertissent des diplomates Le mois dernier, le Telegraph a révélé que le gouvernement britannique n'avait pas de plan d'urgence pour un tel scénario. Toutefois, d'autres capitales commencent à prendre conscience de la nécessité de se préparer. Un diplomate européen a déclaré que les commentaires de M. Trump étaient "bien sûr" une "préoccupation". "Personne ne sait ce qu'il va faire ensuite", a-t-on ajouté. Le fonctionnaire a déclaré que les pays de l'OTAN devaient "planifier" un scénario dans lequel M. Trump affaiblirait l'engagement américain envers l'alliance. "Des préparatifs doivent être mis en place". Toutefois, ils ont souligné que le nombre de pays respectant l'objectif de l'OTAN de consacrer 2 % du PIB à la défense avait augmenté de manière significative, ce qui signifie que les membres peuvent dire à M. Trump "qu'il a obtenu ce qu'il voulait". Un diplomate d'un autre pays de l'OTAN a déclaré que les commentaires de M. Trump avaient mis en évidence "le fait que nous sommes si excessivement dépendants des États-Unis". Ils ont déclaré qu'une "discussion" sur la manière de se prémunir contre le risque de retrait des États-Unis était "nécessaire". Des pays tels que le Royaume-Uni devraient assurer un leadership encore plus important en matière de sécurité européenne, car "si les États-Unis se retirent, il y aura un fossé énorme" (...) Dans un article paru le mois dernier dans Prospect, Lord Darroch, qui a également occupé le poste de conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni entre 2012 et 2015, a déclaré : "Si j'étais un fonctionnaire dans le bureau d'un premier ministre en Europe, je demanderais aux experts du gouvernement de commencer à réfléchir à l'aspect et au fonctionnement d'une OTAN sans les États-Unis, juste au cas où." En somme, d'un côté l'espoir que Trump s'il arrive au pouvoir puisse se satisfaire du fait que les pays européens dépensent 2% du PIB pour leur défense, c'est-à-dire la possibilité qu'il ne demande en fait que cela et soit prêt pour le reste à laisser l'arrangement actuel de l'OTAN en place Et de l'autre côté la prise de conscience qu'il est tout à fait possible que Trump décide vraiment de fortement réduire l'engagement actuel des Etats-Unis dans la défense du continent européen, même si tout le monde "paie ce qu'il doit". Prise de conscience qui touche jusqu'aux Britanniques conservateurs qui s'étaient décidé en faveur du Brexit Et qu'il est donc temps de commencer à réfléchir à ce qu'il faudrait faire alors. "Juste au cas où"
  17. Absolument. Du coup, ce sont les Français qui continueront à s'accorder sur un investissement en "vrai" PA (un ou deux, je ne sais), tout comme sur une dissuasion nucléaire indépendante de portée mondiale ou sur des armes hypersoniques et des armes spatiales. Et ce sont les Français et les Britanniques qui continueront à s'accorder sur un investissement en SNA Et peut-être les Français comme les Britanniques s'accorderont-ils à laisser une part (nettement) plus importante des investissements dans l'armée de terre à des pays comme l'Allemagne et la Pologne, étant donné qu'il n'y a aucune raison pour que l'investissement global dans la sécurité du continent soit très différent entre les différentes nations européennes... et que France comme Grande-Bretagne sont seules à tenir et à payer pour certains rôles indispensables
  18. En Europe, y a aussi les Russes. Bon bien sûr c'est un porte-avions qui se voit de loin ... En revanche, ce mode de propulsion serait très apprécié des Verts allemands, qui sont fana du charbon pour compenser l'intermittence de leurs éoliennes ==>[ ]
  19. Ça aurait pu aller dans la section Humour, mais ça a aussi sa place ici ... Voici la reconstitution d'une possible méthode utilisée pour le sabotage de North Stream
  20. Après la réalité est qu'en Europe nous sommes bien en train de préparer 2 types différents d'engins hypersoniques l'ASN4G et le V-Max. Donc Breton ne faisait que se projeter... "en dynamique", auraient dit certains Et il est vrai qu'en Europe nous savons faire porte-avions nucléaire et sous-marins nucléaire lanceurs d'engins. De même que missile balistique intercontinental ou arme nucléaire Il est vrai aussi qu'en Europe, nous parlons le français. "Le français est la langue de la République", c'est dans la constitution de cette Europe là ... dont la capitale est Paris
  21. Sachant que ces missiles ont été mis en service en 1955 et 1958, je crois que je peux deviner de quel conflit il s'agissait...
  22. Je n'ai pas accès à la totalité de l'article, mais les premières phrases sont, disons, "intéressantes" "Armés des vieux logiciels productivistes du passé , les socialistes rennais reprennent à leur compte le greenwashing de Safran. Pourtant, les moteurs produits sur ce site fonctionneront bien à l’énergie fossile (...)" Cela dit, je ne contesterai pas le fait que les moteurs d'avion ça fonctionne avec du combustible. Ni qu'une usine, en général, ça sert à produire des trucs... Hmmmoui mais Europe se trouve en plein dans la ceinture de radiations de Jupiter. La quantité de radiations y est telle qu'un être humain y mourrait en quelques heures, voire plus rapidement encore. Alors, certes, il y a l'océan interne, où les radiations ne pénètrent pas... ne serait-ce que parce qu'il est sous une épaisseur de glace estimée à 50 km On va plutôt laisser ça à nos descendants du XXIIème ou du XXIIIème siècle !
  23. Je ne sais pas dans quelle mesure Biden est encore dans une tentative de convaincre les élus républicains du Congrès de voter les 60 milliards d'aide pour Kiev - et si oui avec quels arguments et surtout quelles contreparties ? Et dans quelle mesure il est simplement en train de faire tout ce qu'il peut pour dévier la responsabilité d'éventuels événements graves en Ukraine cette année vers les républicains idéalement. Et dans tous les cas vers tout le monde... sauf lui-même et les démocrates
  24. Cet article du Financial Times de Londres en tout cas n'évite pas quelques sujets qui fâchent. Et puis l'illustration vaut son pesant de cacahuètes Noter que l'Australie n'est pas seule dans la position du poussin... La semaine dernière, le Global Times chinois a publié un article qui spéculait sur la possibilité que le Japon rejoigne le pacte, tout en proclamant avec espoir qu'"Aukus s'effondre". Il s'agit là d'une grave exagération. Mais il est vrai que l'on soupçonne de plus en plus que l'argumentaire initial dissimulait de graves problèmes de détail. (...) Les inquiétudes concernant la viabilité d'Aukus se répartissent en trois catégories principales : stratégique, politique et technique. Sur le plan stratégique, les critiques accusent l'Australie d'avoir fait un pari insoutenable sur le maintien de la primauté américaine dans le Pacifique. Hugh White, un universitaire influent, affirme que : "Le changement massif de pouvoir et de richesse depuis 1980 rend impossible la perpétuation de l'ancien ordre dirigé par les États-Unis". M. White craint également que l'Australie ne se soit tacitement engagée à se battre aux côtés des États-Unis dans une future guerre avec la Chine. Sur le plan politique, la question de savoir si les États-Unis sont encore un allié fiable suscite une inquiétude croissante. Si Donald Trump remporte un second mandat, l'hypothèse selon laquelle l'Amérique peut maintenir un soutien stable pour ses engagements stratégiques mondiaux semble beaucoup plus discutable. Et pourtant, l'engagement devra être maintenu, car Aukus est un projet qui s'étale sur plusieurs décennies. Sur le plan technique, l'acquisition et l'entretien de sous-marins à propulsion nucléaire impliquent un saut technologique important et très coûteux pour l'Australie. Aukus se déroulera en trois étapes complexes. Tout d'abord, l'Australie remettra en état ses sous-marins conventionnels actuels. Puis, au début des années 2030, elle prendra livraison de sous-marins nucléaires d'occasion de classe Virginia, fournis par les États-Unis. Dix ans plus tard, les premiers sous-marins de classe Aukus - conçus en Grande-Bretagne, dotés de la technologie américaine et construits au Royaume-Uni et en Australie - seront déployés. L'establishment australien de la défense est discrètement consterné par le rôle important joué par le Royaume-Uni dans la construction des SSN-Aukus. La confiance dans la base militaro-industrielle britannique est bien moindre que celle dans les capacités américaines. Ces doutes se sont accrus à la suite des difficultés rencontrées par les porte-avions britanniques et de l'échec d'un récent essai de missile nucléaire britannique Trident. Elizabeth Buchanan, de l'Académie militaire de West Point, affirme sans ambages que "le SSN-Aukus ne verra probablement pas le jour". Les détracteurs australiens d'Aukus craignent que le pays ne s'engage sur une voie longue et coûteuse qui ne mène nulle part.(...) Même certains défenseurs d'Aukus reconnaissent qu'il existe de réels doutes quant à la dernière pièce du puzzle, à savoir la construction des nouveaux sous-marins nucléaires. Ce n'est pas seulement la capacité des Britanniques à les construire qui est remise en question. Il s'agit également de l'évolution de la technologie militaire. Il est tout à fait possible que les sous-marins nucléaires habités aient perdu leur utilité dans 30 ans et qu'ils soient remplacés par des véhicules sans équipage. Mais le mérite d'une alliance qui dure depuis des décennies est de pouvoir s'adapter. Aukus ne concerne pas seulement les sous-marins. Le deuxième pilier du pacte concerne le partage de technologies militaires avancées dans des domaines tels que l'hypersonique, la cybernétique et l'intelligence artificielle. Au fur et à mesure que la technologie militaire évolue, Aukus peut évoluer avec elle. C'est assez dur pour les Britanniques, cet article ... On est assez loin de Rule, Britannia Je ne ferai pas remarquer qu'en concluant que si les sous-marins ça ne marche pas, bon c'est pas grave il reste d'autres technos, l'article est en train de suggérer de remplacer la sous-marinade australienne par des engins hypersoniques dotés d'I.A...
  25. C'est une question ouverte, mais autant conquérir une ville peut être difficile et long en face d'une résistance acharnée même par une force nettement inférieure, à preuve Marioupol en 2022, Gaza, ou Avdiivka que les Russes ont été obligés d'aplatir pour contrôler. Autant tenir une zone urbaine ne semble pas leur avoir posé de si gros problèmes jusqu'ici. A la mi-2022 il ne devait pas y avoir beaucoup plus de 150 ou 200 000 soldats russes sur le terrain, et ils ne semblent pas avoir eu besoin de détourner une grande partie de cette force pour tenir Marioupol ville d'un demi-million d'habitants (enfin ce qu'il en restait ) Kharkiv c'est 1,5 million, Dnipro 1 million, Zaporijjia 800 000, donc c'est certes plus gros. Mais les Russes ne doivent pas avoir loin d'un demi-million de pax sur le terrain (3x plus qu'en 2022), et si on suppose qu'ils ont pu conquérir ces villes c'est que l'armée ukrainienne doit être dans un très sale état donc l'effort pour la combattre pourrait occuper moins de monde La difficulté serait de conquérir ces villes. Si la conquête ressemble davantage à la première bataille de Kherson fin février 22, même à l'échelle de villes plus grandes ce ne sera pas difficile. Si la conquête ressemble plutôt à celle de Marioupol... Moscou même si l'armée ukrainienne est très affaiblie aura besoin de beaucoup de temps
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