Vu le temps de vol sur 300km, ça deviens vraiment extrêmement compliqué, car il faut des mise à jour de la trajectoire du missile* (alors qu'il est hors de portées visuelle, les systèmes de liaisons de données classiques sont donc inopérant) ce qui rend l'exercice sinon impossible, de moins réellement tordu, et plus la distance augmente, plus ça devient tordu**. Ça demande un entrainement très lourd, et des forces en conséquence. La portée de 300km est en fait plus définie par l'attaque d'objectif sur le littoral que par un besoin de portée pour le combat anti-navire, car après tout, si on a un hélico ou un avion qui désigne la cible, pourquoi il ne tire pas un missile lui même ? Après tout, les appareils capable de désigner et susceptible d'être doté d'une liaison de donnée, sont également capable de porter et tirer un missile AN.
*A moins que le navire qui a repéré un avion/hélico en train de le pinguer au radar garde une trajectoire rectiligne à vitesse constante, ce qui serait sacrément con...
**Les missiles de croisières n'ont pas ce problème : ils visent des cibles fixe qui, par définition, ne bougent pas.