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Prochain client du Rafale ... réponse EAU
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
On connait les délais d'intégration des nouveaux chasseurs croates ? Parce que si c'est vers 2024-2025, on peut très bien remonter un peu la cadence de production des Rafale pour remplacer nombre pour nombre (voire avec quelques livraisons supplémentaires) les appareils livrés d'occasion en Croatie. Ceci étant dit, on est clairement pas les favoris et on pourra pas s'aligner sur une offre Gripen -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
De manière générale, les torpilles légères sont faites pour l'anti-sous-marin, et les torpilles lourdes pour l'anti-navire. Même si désormais elles sont toutes polyvalentes. La MU90 est une unique munition utilisée à la fois par les lanceurs internes de la FREMM et par ses hélicoptères, avec une seule soute commune. Tirée depuis la FREMM, elle sert d'arme d'autodéfense contre un sous-marin trop aventureux, même si a priori la frégate sera déjà morte le temps d'arrivée à portée de tir de MU90 (sauf très très vieux sous-marin). Pour le coup, la MU90 n'est offensive que depuis un hélicoptère ou fixée sur un missile, comme le font les italiens sur leurs FREMM ASM. La F21 est un peu différente. De base, c'est une arme antinavire comme toutes les torpilles lourdes (une MU90 ne suffit pas à couler un gros navire). Après, comme sur la quasi totalité des sous-marins occidentaux (sauf en Suède), les torpilles lourdes servent aussi de torpilles anti-sous-marines, car qui peut le plus peu le moins. Mais avec la F21, on arrive quand même vraiment sur une torpille intrinsèquement polyvalente. Contrairement à une Black Shark par exemple, la F21 peut être tirée à vitesse maximale et immersion maximale par son lanceur (Scorpène, Suffren, ou autre). Du coup on est un peu sur une "super torpille" capable d'être tirée dans un combat sous-marin de très haute intensité, à la fois pour attaquer et se défendre (tir "derrière l'épaule"). Mais ce n'est "que" une évolution du concept de torpille lourde 533mm. On notera cependant que les choses bougent un peu, notamment en Suède et aux USA, mais aussi en Italie, avec le développement de torpilles légères et ultra-légères pouvant être tirées depuis des sous-marins. Pour les torpilles légères suédoises, le but est clairement de disposer d'une torpille ASM adaptée aux mers fermées. Une F21 qui file à plus de 50km quand tu as rarement une ligne de visée de plus de 20 bornes ça ne sert effectivement pas à grand chose, ce qui fait que les A26 suédois pourront embarquer à la fois des torpilles lourdes et légères. Les torpilles ultra-légères par contre, ça a clairement deux nouveaux usages: servir de défense active contre les torpilles ASM, et détruire des cibles sous-marines et de surface légères et maniables, autrement dit des essaims de drones. On notera que la MU90 est disponible en option avec une capacité hard-kill anti-torpille, mais ça n'a pas été sélectionné par la marine nationale. Ce qui est un peu con sachant que c'est à peu près le seul usage tactique crédible qu'on pourrait faire des lanceurs de flanc des frégates -
Je pense que les configurations montrées sont des "suggestions de présentation" plus qu'autre chose. Je n'avais même pas fait gaffe aux torpilles sous voilure au départ, pour dire ! A mon avis, les configurations ASM les plus logiques seront soit du tout bouées (2 ou 4 pods), soit un mélange de bouées et de réservoirs externes, si le SeaGuardian garde cette capacité. ça restera avant tout un complément au PATMAR, et il sera chargé de la détection longue durée / longue distance en laissant aux MPA et hélicoptères le soin de frapper si nécessaire. Par contre, comme c'est dit dans l'article, une marine pourra aussi construire sa PATMAR avec uniquement des SeaGuardian. Un appareil gréé en surveillance avec une longue alonge pourra donner l'alerte à un SeaGuardian d'intervention, effectivement équipé d'un mix de bouées et de torpilles. C'est la théorie en tous cas. Dans la pratique, maîtriser à partir de zéro le combat anti-sous-marin en débutant directement avec des appareils sans pilote... ça me semble très complexe quand même (pas pour le SURMAR, mais pour l'intervention armée en tous cas)
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On se recentre s'il vous plait
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Prochain client du Rafale ... réponse EAU
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Oui je sais pas pourquoi ils ont rajouté ça. Je leur ai transmis le texte sans donner d’articles de référence (Sinon j’aurais plutôt cité Cabirol je pense), du coup ils ont dû penser que je m’étais basé sur le Monde ? (Ou alors c’est une question de référencement, ce qui est plus probable) Mais effectivement, c’était juste une brève basique dans un format contraint pour un public non initié, faut pas chercher beaucoup plus loin, je dis des choses bien plus intéressantes sur ce forum ;) Oublie pas que je sais ou tu habite toi ! :D -
C'est pourtant des calculs que font d'autres pays, notamment les USA. En prenant en compte le retour fiscal d'une production d'équipements neufs, il leur arrive d'estimer qu'un rachat de matériel neuf couplé à une vente d'occasion peut coûter moins cher qu'une remise à niveau de matériel ancien. Mais ça demande de penser en termes de budget national (recettes + dépenses) et non pas uniquement en budget de la défense, bien évidemment. Après oui, on est d'accord que si l'Etat revend des Rafale d'occasion et qu'il les remplace par des avions neufs pour l'AdlA, si le nouvel achat se fait sur le budget "régulier" (donc sans rallonge) ça sera perçu par la Défense comme une dépense nette (et non prévue en plus). Peu importe si les caisses de l'Etat sont positives ou à l'équilibre à la fin de l'opération.
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Prochain client du Rafale ... réponse EAU
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Alors perso, des Gripen C/D neufs, je demande à voir. Ça ressemble à des cellules stockées neuves mais vendues au prix de l'occasion, avec éventuellement des moteurs neufs, et on arrivera pas du tout à s'aligner en terme de tarif sur une offre comme ça. Après faut voir les besoins croates. Mais quelque chose me dit que si on accepte de refourguer jusqu'à 12 avions d'occasion à la Grèce, c'est parce qu'on espère pas spécialement en revendre un grand nombre à la Croatie non plus. Mais je peux me tromper (et vu que les clients du Rafale sortent souvent d'un chapeau de magicien, ça ne me surprendrait pas) -
Pour la vente de Rafale d'occasion, il me vient une réflexion. L'idée n'est peut-être pas si conne, pour peu que les appareils soient remplacés effectivement. Ces dernières années, on avait quand même une partie non négligeable de nos Rafale (notamment les B) qui étaient (sont) utilisés pour la conversion des pilotes Egyptiens, Qataris et Indiens. Or, la charge de travail destinée à la formation des pilotes export commence déjà à diminuer il me semble, mais devra nécessairement repartir à la hausse s'il faut former (rapidement) des pilotes Grecs. Idée: plutôt que de monopoliser un escadron ou un demi-escadron de l'AAE (ça sonne mieux que AdlAedlE, mais j'ai encore du mal) pour former des pilotes grecs, pourquoi effectivement ne pas leur vendre directement les appareils? Ils resteront quand même basés en France le temps de la formation (au moins au départ), et l'impact sur l'Armée de l'Air ne sera pas si différent d'une "location" des heures de vol d'avions français. Par contre, pour que cet impact reste minime, il faut effectivement qu'on puisse remplacer rapidement les appareils quand ils seront effectivement envoyés en Grèce, soit vers 2022 / 2023 j'imagine. Et là j'avoue que j'ai la flemme d'aller chercher des infos sur le plan de charge de Dassault. Je sais qu'ils ont leurs chaînes remplies jusqu'en 2024, mais était-il prévu de repasser à 11 avions/an autour entre 2022/2024 ? Si oui, il "suffirait" de maintenir une production à 22 avions/ans pour pouvoir remplacer les avions livrés en Grèce en quasi temps réel, et faire en sorte que l'impact sur l'AdlA soit quasi inexistant. Un argument qui, bien sûr, vient se rajouter à l'autre argument principal qui semble émerger depuis que l'idée d'une vente d'occasion en Croatie est apparue: plutôt que de payer un rétrofit (et l'immobilisation qui va avec) au F3R puis F4.1, autant revendre les F3 et racheter des F4.2 tout neufs. Oui parce que j'ai quand même un doute sur le fait que l'on "offre" les Rafale d'occasion. A 2 milliards les 18 appareils, même s'il y en a 12 d'occasion, ça permet de vendre : 6 Rafale neufs à 180 millions pièce (avec toutes les options, soit un prix similaire à celui de l'Egypte) = 1,08 milliards pour les avions neufs 12 Rafale d'occasion pour 76 millions pièce = 920 millions pour les appareils d'occasion Sachant que, contrairement à l'Egypte, la Grèce dispose déjà de l'armement qu'on retrouve sous le Rafale (Scalp, MICA, Exocet), ça ne me semble pas si aberrant que ça pour les avions neufs. Et pour les avions d'occasion, pareil. Il faudrait comparer "coût de prod d'un Rafale F3 + 2 rétrofit" vs "coût de fabrication d'un F4.2" pour voir si c'est vraiment une bonne affaire. Mais y'a moyen que la France ne perde pas de pognon du tout, et c'est sans compter le retour fiscal lié à la fabrication des avions. Bien sûr, pour peu qu'on les remplace bel et bien, évidemment.
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Qui sera le cinquième client export du Rafale ?
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de gargouille dans Europe
Du coup doublon, je ferme -
Le prochain qui fait un hors sujet ou qui parle monnaie européenne, je ferme le topic et distribue les points d'avertissement
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Rafale Qui sera le quatrième client export du Rafale?
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Oui c’est bien ça. D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi il y avait cette distinction entre les réservoirs export et AdlA. Quelqu’un saurait-il le fin mot de cette distinction ? J’ai mes propres théories mais j’ai jamais rien lu de confirmé là-dessus. -
Ce qu'ils veulent, au delà des armements, c'est un accord stratégique, avec si possible un traité de défense mutuelle. Et ça tu ne l'obtiens pas en discutant avec des industriels.
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Alors, déjà il y a un monde au delà de la Tribune. Thibault du Fauteuil de Colbert est loin d'être un simple "blogeur" et il a des entrées (ainsi que des lecteurs) très haut placées dans la Marine Nationale. Mettre dans le même panier les rumeurs sur les Arleigh Burke/T23 avec les analyses qu'il fait de données chiffrées publiques françaises, c'est au mieux de la mauvaise foi. Quand à la Tribune, qui semble être la seule et unique source crédible selon toi, le dernier article en date parle bien du prix (que la partie française aurait accepté de baisser de 500 millions) et pas uniquement des taux d'intérêt ou des primes d'assurance. D'ailleurs, spoiler alert, le coût du programme en Grèce avait été révélé par le Fauteuil (et son confrère grec, qui est un journaliste sérieux que je connais également) dès le mois de mai, bien avant que Michel Cabirol ne décide de tirer le signal d'alarme dans la Tribune (d'ailleurs en Mai, le prix semblait si élevé que beaucoup d'analystes pensaient qu'il comprenait les options pour 2 FDI supplémentaires) En fait, je ne sais même pas ce que tu cherche à démontrer, à part que les Grecs sont des "vilains pas beaux qui ont qu'à payer ce qu'on leur dit de payer et si ils sont pas content ils vont voir ailleurs". Ce que Michel essaie de démontrer, ce que j'essaie de t'expliquer, c'est que la grogne grecque est légitime, et que ça fait aussi parti du jeu des négociations. L'article de Michel a pour but de secouer le cocotier et de prévenir que les choses partent en couille à Athènes, et ça semble avoir agit dans le bon sens puisque le coup de poing sur la table des Grecs (relayer par Michel Cabirol côté français) a poussé la France à prendre ces négociations au sérieux (implication de l'Elysée) et à revoir leur copie niveau budget (pour le moment on est pile poil entre ce que les Grecs demandent et ce qu'on leur accordait le mois dernier, donc ça progresse). Savoir qui a raison ou pas sur le prix des bateaux, on s'en cogne. Les derniers chiffres à notre disposition (très bien compilés par Fauteuil de Colbert, ne t'en déplaise) sont effectivement d'environ 800 millions d'euros par FDI (française) avec les coûts de développement (notamment le radar SeaFire qui coûte un bras à développer mais aura bien d'autres applications), et d'environ 450 millions en prix sur étagère (ce qui est cohérent avec le coût à la tonne de n'importe quel navire de surface moderne produit par Naval Group). Après, quand on vend à l'étranger, on se fait une marge, on rajoute des options, de la formation, de l'armement, etc. Et les factures augmentent, et c'est normal. Mais pas dans les proportions constatées, sachant que les coques seules étaient proposées à la Grèce pour plus de 800 millions d'euro pièce, je le répète encore et toujours. Dans tous les cas il y a eu un problème. Soit tout le programme a connu une dérive budgétaire inimaginable (j'en doute très fortement), soit l'état français a abusé de la bonté d'Athènes, comme ils avaient essayé de le faire avec les Rafale marocains dans les années 2000. Au bout d'un moment, quand on veut vendre des armements stratégiques sans impliquer les industriels dans les négociations, c'est ce qui arrive. Contrairement au Maroc, cette fois-ci, l'Elysée semble reprendre le dossier en main et redonner un rôle aux industriels dans les négociations, ce qui devrait apaiser un peu la situation, on l'espère. Mais avant d'accuser le client d'être un mauvais payeur, il serait tant de balayer devant notre porte. Si on l'avait fait au début des années 2000, le Rafale aurait connu ses premiers succès export une décennie avant l'heure, mine de rien.
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Et tes tonnes de sources elles parlent de quel prix? Avec ou sans développement ? les données citées par le FdC viennent des sources parlementaires publiques, pas d’obscures blogs grecs! Il n’y a pire aveugle que celui qui refuse de voir...
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Modernisations des La Fayette et Floréal
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de Vinia dans Europe
Oui, une bille de verre à cette vitesse suffit largement à détruire le moindre missile antinavire. Comme le dit @seb24, ce qui compte c'est le contact, pas la puissance de la charge. Un missile plus petit emporte moins de charge, mais est plus maniable et peu donc mieux se rapprocher de la cible. Pour de l'antimissile, la seule différence fondamentale entre un gros et un petit missile, à technologies égale, ce sera donc la portée. -
Naval Group ne factura pas de frais de dev en plus à la Grèce parce que l'accord a été négocié de gouvernement à gouvernement (donc ça peut être facturé à la Grèce par l'Etat français, pas par NG). Pour que les modifications demandées par Athènes puissent être intégrées à temps sur leurs FDI, il a été négocié une configuration commune Grèce/France (moins les équipements que les Grecs pouvaient intégrés seuls), notamment les MDCN (que la MN voulait mais n'avait pas réussi à intégrer dans le budget). -Les Grecs pensaient alors que ces modifications communes seraient intégrées aux frais de développement français et donc pas répercutés sur le prix de leurs frégates (l'argument se tient), en accord avec ce qui s'était dit chez NG au tout début des discussions -Bercy a au contraire jugé bon de les facturer indirectement aux Grecs, en gros comme si Athènes avait forcer la main de Paris (ce qui est moins facile à défendre, puisque ça revient à facturer à la Grèce ce qu'on voulait mais n'avait pas les sous pour acheter) A cela il faut ajouter le coût des modifications en question, que la Grèce trouve incohérent avec la communication de NG qui parlait d'options quasiment "plug and play" (sachant que la faute ne revient pas qu'à Naval Group, mais aussi à la DGA notamment. En gros intégrer un truc sur une frégate MN coûte plus cher que sur une frégate export, inertie administrative oblige). Et là on peut pas leur en vouloir. Pour un truc "prévu pour dès l'origine dans le design", se retrouver avec des coûts d'intégration de MDCN (+ autres options) plus cher qu'une corvette Gowind entière, ça fait mal par où ça passe ! Mais ce qui passe mal aussi, c'est aussi le coût de fabrication des frégates elles-mêmes, sans armement ni option, mais avec la marge de Naval Group (et celle de Bercy). Sur la facture présentée à la Grèce, on dépasse les 800 millions par coque, sans armement, sans options, et soi-disant sans intégrés les coûts de développement. Soit plus cher que le prix français AVEC coût de développement (environ 750 M€). Et surtout plus cher que l'offre que Naval Group leur avait fait à l'époque pour des FREMM considérablement mieux équipées ! D'où l'impression de se faire enfler par l'Etat français (et pas par Naval Group, encore une fois!) Après Laurent peut bien dire ce qu'il veut, ce n'est PAS Naval Group qui négocie (et fixe les prix) mais l'Etat français. Et comme au Maroc en 2003, ça fout la merde justement ! Tiens, toi qui veut des chiffres, un extrait du Fauteuil de Colbert: "Le coût d'une FDI est de 795,6 millions d'euros (2019) en tenant compte des frais d'études et de 439,6 millions d'euros (2019) hors frais d'études. Les données récoltées au sujet de l'enveloppe grecque allouée à la commande des deux FDI est de 660 à 750 millions d'euros par frégate." https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2020/05/accord-financier-pour-les-fdi.html Comme qui si tu veux des sources (notamment qui ne vont pas dans ton sens), il suffit de chercher un peu
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Oui, j'ai des sources privilégiées chez Naval Group, ceux qui me connaissent ici le savent. Les prix des FDI (avec ou sans coûts de développement) ainsi que les propositions faites à la Grèce ont déjà été détaillées, notamment par Fauteuil de Colbert, je ne vais pas revenir dessus. Après j'ai autre chose à faire de mes journées que de te convaincre toi personnellement. Je ne dis pas que la France essaie de voler la Grèce, je dis juste que la première proposition qui leur était faite était du niveau de ce qu'on propose aux EAU ou au Qatar, et que dans le même temps la France a fait des gestes commerciaux de dingue au Maroc et à l'Egypte sur les FREMM. Etant donné le contexte politique entre la France et la Grèce en ce moment, Athènes avait légitimement le droit de se sentir flouer. Aux dernières nouvelles, les négociations auraient reprises et la France aurait accepté de baisser le prix à 2 milliards (contre 2,5 milliard à l'orgine, et 1,5 milliard pour la proposition grecque), ce qui montre bien qu'il y avait de la marge. Il y a fort à parier que certaines options ne seront pas intégrées pour atteindre ce prix, mais dans ce cas là il faut légitimement remettre en question la communication qui a été faite par NG sur la Belharra. Parce que si ça coûte 500 millions d'intégrer des MDCN ou un CIWS soit-disant "prévu dès le design", nos clients vont vite se barrer chez la concurrence !
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Je ne parle pas de la TVA finale. C'est un raccourcis pour dire que toute production industrielle sur le sol français rapporte à l'Etat en faisant vivre l'économie réelle, et toute la chaîne de consommation qui va avec, les emplois directs et indirects, etc.
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Je t'avais déjà repris dans le topic Rafale, mais j'en remets une couche ici. Tu ne semble pas comprendre les subtilités des contrats d'armements, notamment celui qui concerne la Grèce, mais pas seulement. Depuis la fin de la Guerre froide, les vendeurs d'arme qui font la pluie et le beau temps sur leurs clients, c'est terminé, à l'exception des USA dans leur pré carré. Pour les industriels européens, le client est roi, tout simplement parce qu'il y a quasiment autant d'industrie lourde à faire tourner qu'en 1989, mais avec un marché naval au bas mot divisé par 10. Le marché est ultra concurrentiel, et le client le sait. Donc il vaut mieux ne pas chercher à l'entuber. Dans le cas de la Grèce, il y a en plus de cela des facteurs hautement politiques à prendre en compte. On ne peut pas se permettre de vendre une FREMM au Maroc sans se faire la moindre marge pour, quelques années plus tard, se faire une marge de malade sur le dos de la Grèce, membre de l'OTAN et de l'UE, que l'on soutient publiquement et diplomatiquement dans une crise historique avec la Turquie ! Diplomatiquement, politiquement, ça n'a aucun sens ! Encore une fois, les demandes grecques sont PLUS QUE RAISONNABLES ! En gros, à la truelle, une FDI française c'est autour de 750 millions avec les frais de développement et la marge de Naval Group. Sur étagère, à produire, c'est nettement moins de 500 millions, sans armement. Et depuis le lancement du programme, Naval Group n'arrête pas de dire que l'intégration de CIWS et/ou de MDCN (ce que demandent les Grecs) est "fitted for but not with", et que donc y'a quasiment rien à développer/payer. Ce que les Grecs attendent logiquement, c'est donc un prix pour 2 navires compris entre le prix sur étagère et le prix français, plus ce qu'ils rajouteront bien entendu pour leurs propres modif. En gros, entre 1 milliard et 1,5 milliards €. Le juste prix pour ce type de frégates. Et voilà t'y pas que, Ô surprise, la facture présentée par le gouvernement français est de 2,5 milliards € !! Et que dans ce prix, on leur facture le prix fort les coûts de développement et d'intégration des missiles de croisière (qui étaient soit-disant pratiquement plug and play). Alors que dans le même temps on reconnaît que si les Grecs achètent les MDCN, alors on intégrera la modif dans nos propres FDI. Concrètement, on cherche à faire financer par les Grecs une partie de NOTRE développement, de NOS frégates ! Personnellement, j'appelle ça du foutage de gueule. Pour moi, cette vente n'est pas morte. Mais si on veut lui donner corps, il faudra mettre les bouchées doubles niveau politique, inclure la ventre des FDI dans un package global, réduire le niveau d'entuberie vis-à-vis de la R&D, et surtout leur faire un geste commercial ailleurs (sur des Rafale d'occasion par exemple). Parce que NON, ce n'est pas au client export de payer les frais de développement d'un équipement militaire conçu pour NOS armées ! Si on avait prolongé la série de FREMM au lieu de faire une FDI, les Grecs auraient pris des FREMM déjà amorties et on aurait pas cherché à leur faire payer quasiment un milliard de R&D. Donc non, il ne s'agit PAS DU TOUT de vendre à perte. La marge se fera sur la vente du matériel. Mais PAS sur les frais de développement payés par l'Etat français, c'est juste pas comme ça que ça marche. L'Etat se rembourse en récupérant la TVA, et de manière général sur le retour fiscal induit par la production industrielle, mais il n'a pas de base à rembourser ses investissements sur l'export (après il y a des exceptions avec les pétromonarchies notamment, qui "achètent" une partie de la diplomatie française en acceptant de payer le prix fort certains équipements, mais c'est pas le contexte du marché grec)
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Rafale and other european jets [English only]
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de seb24 dans Europe
:D That's my article ;) I wrote this almost a year ago, but sadly we sill have no further (confirmed) details about the F4 standard. We'll probably have to wait to know more. But don't forget that there are other upgrades currently in development that are not part of the F4 contract (but could/will be integrated on the F4 nevertheless). And there are even more options for export customers !- 291 réponses
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Rafale Qui sera le quatrième client export du Rafale?
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Alors. Pour les MEKO, les Grecs seraient en effet assez intéressés par une modernisation des frégates par le biais de l'industrie française. A voir la forme que ça prendra, mais Thales (voire Naval Group) pourrait être impliqué, et certains armements pourraient être confiés à MBDA (Exocet, et peut-être MICA-NG VL). Si le dossier FDI se débloque et que le Grecs prennent en plus des Rafale, ça pourrait considérablement augmenter la part française dans ce rétrofit des MEKO, histoire d'avoir une communalité maximale des systèmes de combat et armements. La demande égyptienne en Italie était très sérieuse, et n'avait rien de "rêve". Par contre la réalité de la situation géopolitique en Libye et en MEDOR a changé entre-temps la donne, en éloignant Rome du Caire, et en permettant à Paris de renouer les liens avec l'Egypte. Donc les Typhoon etc ne semblent plus vraiment d'actualité, mais les FREMM italiennes en Egypte semblent toujours sur les rails pour le moment. -
Rafale Qui sera le quatrième client export du Rafale?
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Visiblement, tu ne connais pas très bien le sujet de l'économie de la défense. Les prix français sont avec coûts de développement + la marge de Naval Group (ou Dassault Aviation, ou autre). ON paye les coûts de développement parce que ces navires sont destinés à NOTRE Marine, leur conception est de NOTRE ressort, en terme de design et de coûts. On peut en récupérer une partie au fil des ventes export, peut-être, mais ce ne sont pas à nos clients de payer pour NOS choix ! Ps systématiquement. Parce que à ce rythme là, nos clients auraient sans doute préféré acheter des FREMM aux frais de dev déjà plus ou moins amortis plutôt que d'être pris pour des dindons avec des FDI trop chères. Et d'ailleurs, si on traite tous les prospects Belharra de cette façon, ils vont pas se gêner pour acheter des FREMM italiennes (et bientôt US), et ils auront tord de se gêner. Certains clients acceptent de payer plus cher pour qu'on rentabilise nos coûts de développement, notamment au Moyen-Orient, et en échange on altère un peu notre politique étrangère et surtout on leur développe des systèmes inédits (pod Sniper sur Rafale qatarie, Mirage 2000-9 aux Emirats, etc.) Et parfois, à l'inverse, on refourgue des équipements à perte comme les Leclerc aux mêmes Emirats ou la FREMM au Maroc, notamment pour trouver un premier client export, même si c'est pas les clients les plus pauvres. Et en réalité, il n'y a pas vraiment de perte sur certains de ces contrats, puisque effectivement les productions en France rapportent dans les caisses de l'État (même sans marge, même sans remboursement des coûts de développement) via le retour fiscal direct et indirect et, effectivement, le non versement du Pôle Emploi dans certains cas critiques. Dans le contexte économique actuel, quand on prend les précédents récents, surtout quand on rajoute le fait qu'on cherche à créer une grande alliance anti Erdogan avec eux, RIEN ne justifie le prix demandé à la Grèce si ce n'est une tentative de leur faire payer NOS coûts de développement, dès le premier client export. Surtout que ça commence à se voir quand les spécificités qu'ils demandent (MDCN, les CLÉS coûtent rien) se retrouvent sur les plaquettes de la Marine nationale juste derrière ! Au final, on va se retrouver à devoir payer nous même plus rapidement les 5 FDI qu'on espérait pouvoir étaler un peu dans le temps. Point négatif, mais pas dramatique, puisque pour le coup ça laissera un peu plus de temps pour trouver d'autres clients. Et si dans le même temps on arrive à vendre du Rafale à la Grèce (et ailleurs ?), on pourra peut-être étaler un peu plus les commandes françaises (ou en tous cas éviter d'anticiper des livraisons qu'il faudra financer) et on s'y retrouvera Financièrement, tout en ayant marqué un coup très symbolique. Affaire à suivre donc, mais c'est bien plus complexe que ce qu'on pourrait croire de prime abord (et ça ressemble pas mal à ce qui s'est passé au Maroc en 2003) Ah, et les Grecs n'ont jamais vraiment voulu de Arleigh Burke, c'est totalement overkill pour leurs besoins! C'était une manoeuvre de com politique reprise en boucle sur les réseaux Grecs, rien de sérieux. Et de la même manière, les Grecs se satisferaient très bien de 4 à 6 Gowind pour le prix de 2 FDI, c'est NOUS qui avons insisté pour leur vendre la FDI ! -
Autant pour moi, j'avais pas vu qu'on parlait de Paveway III, j'avais confondu avec les GBU-12 (PW II) vs GBU-49 (GPS + PW II). D'ailleurs en 250kg aussi il y a de la PW III, la GBU-22, qui est il me semble intégrée sur M2k (et Rafale?), mais contrairement à la GBU-24 d'une tonne j'ai pas souvenir de l'avoir vue à par pour des essais d'intégration
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Rafale Qui sera le quatrième client export du Rafale?
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Ah bah moi je veux bien, mais je suis pas sûr qu'on trouvera un ministère (ou certains gros industriels Fr d'ailleurs) cherchant à embaucher qui que ce soit qui ne rentre pas déjà dans leur moule foireux, c'est bien ça le problème ! -
Elle n'est pas moins précise dans l'absolu, elle peut juste être tirée dans des conditions bien plus dégradées. En mode guidage laser, la précision est la même. En mode guidage GPS, la GBU-50 n'a pas la précision d'une GBU-24 (ou d'une GBU-50 d'ailleurs) guidée par laser. Mais c'est juste que dans de telles conditions, la GBU-24 n'est tout simplement pas tirée du tout. Donc moins précise en moyenne, mais pas moins précise dans la pratique, au contraire.