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  1. ARPA

    Luftwaffe

    Tu veux dire, leur envoyer une lettre de 2 ou 3 pages écrites en français pour leur dire à quel point ils sont non alliés et qu'on peut leur faire une proposition à base de Rafale ? Ou leur écrire une véritable proposition de plusieurs livres décrivant l'avion et se basant sur une relation stratégique profonde (permettant l'intégration de la B61 sous 10 ans si les américains ne s'y opposent pas) ainsi que l'intégration de l'outil industriel allemand (le Typhoon n'étant construit qu'à 33% en Allemagne, le Rafale pourrait faire mieux)... livres qui ne seront jamais lus parcequ'on interdit aux commerciaux américains de l'étudier...
  2. ARPA

    Luftwaffe

    Il y a quelques mois, j'ai eu un écho contraire. Le Rafale F5 devant servir de pré SCAF avec les nouvelles liaison de donnée mais aussi le remplaçant de l'ASMP/A... Je ne sais pas à quel point c'est vrai, mais j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de flou. De toute façon, pour les FAS (et non la FANu) il reste de la marge, que ce soit en masse ou en longueur. Faire plus gros risquerait d'être en limite de capacité même pour un SCAF et imposerait de passer à l'A400M ou à l'A330MRTT.
  3. ARPA

    Luftwaffe

    L'état major de la Luftwaffe est complètement responsable. Le SCAF leur est peut-être imposé, mais ils n'avaient qu'à réagir avant. Cela fait depuis le début des années 90 qu'ils savent qu'il faudra remplacer le Tornado et ils n'ont pas du attendre très longtemps pour réaliser que le Typhoon ne pourrait pas le faire. Le sujet sur le SCAF date déjà de 2017 et ils ne se sont toujours pas décidés. Au dernière nouvelles, il est juste acté qu'il ne sera rien décidé avant 2021 ou 2022. Ce n'est que dans quelques années que les allemands pourront se décider à commander (ou pas) du F18 pour larguer des B61. Le temps que les F18 allemands soient produit, leurs pilotes formés et la bombe B61 homologuée ... on sera probablement en 2030. D'ailleurs si la décision avait été prise il y a quelques années, le Typhoon aurait probablement pu larguer des B61 dès 2025... La question du F18 est assez complexe. On parle d'une micro-flotte qui posera très vite la question de son remplacement ou plutôt de sa crédibilité comme bombardier nucléaire. Si les allemands s'équipent du SCAF, ils auront très vite un bombardier nucléaire nettement plus performant (pas homologué pour la B61, mais pour l'ASMP, ce sera un peu trop officiellement une question administrative) La carrière comme bombardier nucléaire du F18 SH pourrait ne durer qu'une dizaine d'années. En plus, les USA ne garantissent pas de dates pour la capacité nucléaire du F18. On parle d'une micro-flotte qui va coûter cher (sur 40 ans de carrière) pour ne servir réellement que 10 ans. Politiquement, l'importation de FXX est très complexe et mal vu. A mon avis, les F18 ne sont pas encore vendu. L'abandon des B61 me parait tout à fait envisageable. Et une solution tardive (en 2030 quelques mois avant le retrait des derniers Tornado) avec une location d'avions déjà aptes à l'emport de B61 me parait tout à fait envisageable. Des F15, F16 ou même F35 loués pour 10 ans suffiront pour répondre au besoin de bombardier nucléaire.
  4. ARPA

    Luftwaffe

    Comme un Rafale ou un Typhoon. A priori le F18 est moins exigeant pour les liaisons de données, il sera plus facile d'en intégrer une compatible avec le SCAF.
  5. Quelques précisions sur le kit MEROPE de l'A400M : https://www.air-cosmos.com/article/arme-de-lair-kit-de-ra-sur-airbus-a400m-atlas-22963 Sinon, l'A400M devrait arriver en Polynésie le samedi 25 au soir. Et il ne serait pas encore parti d'Orléans. On devrait bientôt savoir s'il part le 23 au matin avec 2 escales aux USA, ou s'il part le 24 au matin pour une escale aux Antilles puis une mission extrême (ravitaillement en vol ou mission record avec usage de réservoir de soute) vers Tahiti. La mission avec ravitaillement en vol pourrait aussi être doublée d'une grosse livraison de fret aux Antilles (le C135FR a une bonne capacité de transport) mais vu qu'il n'y a pas eu de com, je n'y crois pas trop.
  6. Si on reste dans l'optique d'un dérivé civil du K22, tout l'intérêt est justement de l'installer en mer (sur une barge ou dans un sous-marin) et de pouvoir le ramener en France pour faire le gros de l'entretien. Évidement, il faut pouvoir résister à un Tsunami, mais ce n'est pas forcement le plus dur.
  7. La réunion, c'est peut-être le site le plus crédible. Les besoins énergétiques sont importants et un réacteur nucléaire de 80 MW ne va pas déstabiliser le réseau. Les autres sites français isolés du réseau sont 2 à 3 fois moins peuplés donc avec des besoins plus réduits. Une centrale de 80 MW risque d'être surdimensionnée.
  8. Les réacteur 1 et 2 ne sont pas des EPR. Ils sont de la génération précédente, un peu moins puissante. L'EPR, c'est le réacteur n°3 donc de 4500 MW. En pratique, il ne faut pas regarder un seul réacteur EPR ou K22, mais regarder à l'échelle du réseau. On a déjà des sites avec plusieurs réacteurs. En France, on a des sites avec entre 2 et 6 gros réacteurs. Et ces sites sont reliés électriquement entre eux. On a 57 réacteurs qu'on peut démarrer ou couper (presque) aussi facilement que des K22. Avec 57 réacteurs dont la puissance peut varier de 80 à 100% ou être à 0%, on a déjà une bonne variation de puissance. J'ai peur que la flotte de mini-réacteur va plus augmenter le risque associé à la prolifération (avec un grand nombre de zone à surveiller, protéger... un attentat sur un des 1000 K15 sera envisageable) qu'elle ne va vont réduire les conséquences associés à un accident. Au niveau européen, on aurait besoin d'une flotte de quelques centaines d'EPR. Passer à des mini-réacteur nucléaire va imposer d'avoir un vraiment très grand nombre de réacteur. On critique le coût des EPR, mais s'il faut comparer avec 20 K22, je ne suis pas sur qu'il soit très cher. Et même pour la fiabilité, notre vingtaine de réacteurs nucléaires embarqués a eu assez peu de problèmes, mais ils en ont quand même eu. Le secret défense, leur isolement, le faible niveau de pollution (on parle de "petits" réacteurs) et le faible nombre de réacteur limite l'impact médiatique de ces incidents nucléaires, mais on ne peut pas dire qu'il n'y en a pas eu. A mon avis, il ne faut pas vouloir comparer une flotte de 200 petits réacteurs nucléaires à celle d'une dizaine de gros réacteurs. Les petits réacteurs ne sont utiles que quand le réseau n'est pas dimensionné pour des gros. Si on veut s'en servir pour encourager le nucléaire (et réduire la consommation de pétrole) il faut viser des îles (mais avec quand même des besoins importants pour que la centrale de 80 MW ne représente pas plus de 30% de la capacité de l'ile) voir éventuellement des (très gros) navires. En ordre de grandeur, un réacteur fournissant 80 MW en continue, c'est l'équivalent de 60 000 tonnes de pétrole.
  9. Je crois qu'on n'est pas dans un cas comparable avec la France. Là, d'après l'article, je comprend que la marine Taïwanaise a contribué à importer le virus dans le pays. Donc l'armée représente une des vulnérabilités du pays. C'est le contraire de ce qu'on demande à l'armée. Si les marins transmettent le virus, on pourra finir par conclure qu'il y a XX taïwanais tués par leur armée. Le cas français, c'est plutôt que l'armée a pris des risques et va probablement avoir des morts. Mais on parle de "pertes au combat" pas d'avoir causé la mort de civils français.
  10. ARPA

    Luftwaffe

    Au moins, ça complique le message. Avant on disait : "c'est l'Europe de la défense, tout le monde prend le F35"
  11. C'est du détail, mais l'EPR ne fait pas 1600 MW, il fournit 1600 MWe et produit 4500 MWth alors que le K22 serait bien à 220 MWth. Il faudrait donc 20 K22 pour remplacer un unique EPR. Et à Flamanville, l'EPR va compléter les 2 réacteurs existant, à terme, on aura peut-être 3 EPR donc il faudrait les remplacer par un complexe à 60 K22 ? Au moins, on aurait des économies d'échelles, mais si on prévoit de remplacer les plus de 50 réacteurs français par 1000 K22, on va statistiquement avoir des risque d'accident. Et l'expérience de la marine avec seulement 500 années/réacteurs n'est pas représentative par rapport à une exploitation sur 50 ou 100 ans d'une flotte de plus de 1000 réacteurs.
  12. ARPA

    Le successeur du CdG

    Même sur une île département, le système électrique est beaucoup plus complexe. On a des centrales électriques "vertes" (éoliennes, hydrauliques, solaires...) qui représentent 30 à 50% de la puissance, des centrales hybrides (biomasse ou pétrole suivant ce qu'on a à faire brûler) et des centrales au fioul. Pour toutes ces puissances, on doit gérer l'énergie associé. On est parfois obligé de produire quand il y a du vent, donc il faut utiliser des batteries ou un barrage hydraulique qu'on remplit et on peut aussi réduire ou augmenter la puissance des centrales thermiques. Pour les centrales à biomasse, on peut se retrouver avec un stock de biomasse fixé pour l'année (on n'importe pas de biomasse et la forêt ou les cultures ont une production annuelle fixe) qu'on doit compléter par du pétrole. Dans tout ce mécanisme, il faudrait étudier au cas par cas l'impact d'un K22 représentant une puissance continue (sauf quelques mois par ans lors de gros travaux) de 10 ou 20% de la puissance électriques du département ce qui pourrait correspondre aussi à 30 ou 40 % des besoins énergétiques et permettre de réduire de 80 % les importations de pétrole pour la production d'électricité... Les chiffres seront évidemment variables suivant les îles, et il faut une île assez grande pour que son réseau puisse accepter un réacteur nucléaire à sa puissance nominale. En métropole, avec plus de 50 réacteurs, on peut gérer entre ceux qui fonctionnent et ceux qu'on coupe, mais avec un parc qui se limite à un voir exceptionnellement à deux, il faudra en pratique jouer avec les autres centrales thermiques (de préférence à biomasse) pour faire varier la puissance. La question sera peut-être plus d'actualité quand le boom des véhicules électriques augmentera les besoins électriques et permettra de faciliter la gestion du réseau.
  13. ARPA

    Le successeur du CdG

    J'ai toujours du mal avec l'argument de l'écologie. Le nuk c'est pas bien, mais le charbon ou le pétrole ce n'est pas mieux. Il faudra compter les morts dans quelques milliers d'années. La disparition des ours blancs sera à mettre au crédit des gaz à effet de serres et l'apparition de Gozilla au nucléaire...
  14. ARPA

    Le successeur du CdG

    Hors problème idéologique, si on estime qu'il faut construire des réacteurs nucléaire en France (métropolitaine), je ne vois pas pourquoi le même raisonnement ne pourrait pas s'appliquer dans les DOM TOM. Et si on veut des centrales nucléaires dans les DOM TOM, la puissance se rapproche de celle d'un K22 et il me parait presque obligatoire de chercher à mutualiser les frais de développement. Le progrès des K15 (s'ils deviennent vraiment 2,6 fois plus performant en version K22) pourrait peut-être les rendre envisageables pour un usage civil. On peut envisager que le marché civil permettrait d'avoir des économies d'échelles (pour les DOM-TOM, l'export ou même pour des paquebots ou porte-conteneurs) mais on peut aussi le voir comme un moyen pour la marine de rentabiliser ses navires à quai. Avec une douzaine de navires nucléaires, on doit en avoir en permanence plusieurs à quai (et hors ATM pour recharge de réacteurs) donc si les ports sont prévus pour revendre l'électricité, ça peut vite représenter une somme non négligeable. Et vu que l’électricité coûte plus cher en outre-mer qu'en métropole, on aurait financièrement intérêt à les baser loin. Cela ne justifiera probablement pas de baser un PAN ou un SNA outre-mer, mais ça compléterait l'intérêt opérationnel d'un intérêt économique. Et si la propulsion nucléaire devient nettement plus puissante, compacte, économique... on aura encore plus intérêt à équiper nos navires d'une propulsion nucléaire. En plus des PAN et SNA/SNLE, on pourrait peut-être même avoir des croiseurs nucléaires. Quoique, si le K22 fournit 80 MW, il ne pourra équiper que de très gros navires.
  15. ARPA

    A330 MRTT

    Pour le prix du litre... il faudrait comparer avec celui fournit par un C135FR décollant du Tchad ou du Niger. Donc on a un avion qui fait 3 000 km au lieu de 1 000 km, mais cela impose de faire le plein depuis une base avancée en Afrique plutôt que depuis Istres. Vu qu'on économise sur le prix du carburant mais aussi sur le soutien de l'avion qui n'est pas en OPEX, je ne suis pas sur que le surcoût soit vraiment significatif. Et surtout on compare un A330MRTT et des C135FR. Une mission de l'A330MRTT même depuis Istres va coûter moins cher qu'une mission de C135FR qui aurait presque plus sa place dans un musée au côté d'autres warbirds. Et déployer un de nos deux A330MRTT en OPEX est difficilement envisageable vu qu'on n'en a que deux donc que ça représenterait une grosse partie de notre capacité de projection. Et si on parle du coût du ravitaillement en vol, il faudrait comparer avec une augmentation du nombre d'heures de vols de chasseur mais aussi le coût de l'installation de bases aériennes plus nombreuses pour pouvoir faire le plein au plus près des zones d'opération.
  16. Suivant le niveau de la crise économique, la création d'un régiment permettant de réduire le taux de chômage pourrait être envisagé. Enfin ce qui est presque sur, c'est que les rêves d'achat ou de location de CH47 qu'on trouvait peu avant la crise peuvent être oubliés.
  17. ARPA

    Le successeur du CdG

    Il s'agit presque de "détail" technique. A une époque DCNS et AREVA avaient le projet Flexblue d'une centrale nucléaire dans un submersible relié par câble à la côte. Le gros du travail (recharge de réacteur, construction, déconstruction) peut être fait à la chaîne en France. Les contraintes associés à des problèmes sismique ou de transport de combustible ne sont pas forcement plus compliqué que la gestion de la quantité de pétrole équivalente à 6 mois ou un an de production du réacteur. Enfin, ce serait à étudier suivant le coût d'exploitation d'un K22. Même 2,6 fois plus économique (au KWH) que le K15, il sera peut-être plus cher qu'une centrale thermique, même pour les zones ou l'alimentation en carburant pose problème.
  18. ARPA

    Le successeur du CdG

    Je n'ai pas dit qu'il fallait installer du nucléaire sans y réfléchir. Mais ça permet d'avoir une option de plus. Actuellement le nucléaire est presque inenvisageable pour ces territoires vu que les réacteurs actuels de plus d'un GW sont largement surdimensionnés, mais avec une puissance plus réduite, ce sera plus facilement envisageable. Je suis d'accord que les énergies renouvelables seraient préférables, mais actuellement, on a entre 70 et 90% de la production énergétique qui est assurée par du pétrole importé. Avoir 10 à 30% de l'énergie produite par un petit réacteur nucléaire pourrait être bénéfique.
  19. ARPA

    Luftwaffe

    Et non... il aura peut-être un jour des B61 si les américains sont d'accord ...
  20. Merci, on a des valeurs chiffrés. Je m'attendais à plus. Pour le décollage court, on va gagner "seulement" 10% de la masse max en carburant. Enfin sur un H160, 10% ça fait 600 kg, ça augmenterait la quantité de carburant de presque 50%. Si on rajoute une économie de carburant de 15% lors d'un vol à 150 kt, on se retrouve avec une distance franchissable vraiment améliorée.
  21. ARPA

    Le successeur du CdG

    Je ne suis pas sur de vraiment comprendre ce que ça voudrait dire. Si je comprend bien, ça pourrait vouloir dire qu'avec le même volume, on passe d'un réacteur nucléaire de 150 MWth à 220 MWth. Mais surtout qu'avec un rendement de 37% on se retrouve ensuite avec 81 MWe par réacteur. Actuellement sur le CdG, les 2 réacteurs ne fournissent que 61 MWe c'est à dire 30,5 MW chacun. Le réacteur de nouvelle génération pourrait fournir une puissance 2,6 fois plus importante que ceux du CdG. Avec cette évolution, la propulsion nucléaire deviendrait nettement plus "performante" par rapport à une propulsion classique. En fait, on pourrait même se contenter d'un unique réacteur pour propulser un porte-avions 30% plus puissant que le CdG. En conséquence "annexe" de ce gain de puissance, on pourrait atteindre une rentabilité économique pour une centrale électrique utilisant ce réacteur. Donc ça pourrait justifier son déploiement comme centrale nucléaire dans nos DOM TOM (pour la métropole, ça sera moins performant qu'un IPER) et permettre d'avoir une petite production en série ce qui réduirait le coût de production unitaire. Le surcoût du nucléaire pourrait être un peu moins net pour un porte-avions. Et on pourrait aussi envisager de s'en servir comme centrale électrique quand il sera à quai. Cela permet de réduire d'autant le surcoût du nucléaire. Il suffit d'adapter les ports prévus pour le PAN avec un câblage permettant la revente de l'électricité. C'est du détail, mais avec notre douzaine de réacteurs nucléaires (PAN, SNA, SNLE...), ça pourrait permettre d'avoir des rentrées d'argent conséquentes et peut-être même justifier d'avoir des navires en réserve ou un léger sureffectif. Sinon en retex suite à l'épidémie qu'à connu le CDG (mais aussi les CVN américains) on doit s'attendre à ce que la prochaine génération de PA français laisse nettement plus de place à l'équipage. Je ne dis pas qu'il faudrait que des chambres individuelles, mais un peu moins collectives. C'est du détail, mais ça risque de rajouter du volume pour le prochain PA.
  22. En conséquences du COVID, l'aviation civile fait des missions à la limite de ses capacités techniques et bat quelques records. On avait eu le record du "vol domestique le plus long" avec une arrivée à Paris (Roissy) et maintenant on vient de battre le record du vol avec le chargement le plus volumineux qui est arrivée là aussi à Paris (Vatry). https://www.aerobuzz.fr/breves-transport-aerien/lantontov-225-de-retour-sur-le-sol-francais-bat-un-record-mondial/ Ce chargement de 1000 m3 (et de 150 tonnes) dans un An225 risque de ne pas être battu rapidement. Les avions avec une soute plus grande (747LCF, Beluga XL) risquent de ne pas pouvoir transporter une masse compatible avec un chargement aussi volumineux.
  23. Le Racer base toute sa portance sur sa voilure quand il sera à grande vitesse vu que toute sa puissance sera sur ses moteurs avant. Donc, on pourrait presque espérer qu'à grande vitesse, on pourrait presque doubler la masse maximale. Et on n'a pas besoin de doubler la masse maximale pour doubler la charge utile ou plutôt l'autonomie. En pratique, si on veut pouvoir atterrir verticalement, la charge utile reste la même, c'est juste la quantité de carburant qu'on veut augmenter. Sur la plupart des hélicoptère récent, on a une charge utile (carburant compris) équivalente à la masse à vide. Et le carburant représente souvent autour de 20% de la masse maximale au décollage. Il suffit de pouvoir augmenter la masse au décollage (et/ou en vol) de 20% pour doubler la quantité de carburant emportée. Et si les ailes permettent aussi de réduire la consommation (à vitesse économique) on pourrait voir la distance franchissable vraiment augmenter. Le gain en charge utile pose la question de la vitesse de décollage qu'on peut avoir. Vu qu'il sera surmotorisé par rapport aux avions, on devrait avoir une bonne accélération. Et depuis un porte-avions ou PHA, on peut rajouter une bonne vitesse initiale. Une vitesse de décollage assez importante devrait être envisageable dans la plupart des configurations (depuis un pont plat ou depuis un petit aérodrome) Je ne pense pas qu'une comparaison avec l'AW609 ou le V22 soit vraiment représentative. Leurs rotors sont quasiment à la vertical lors du décollage donc assez peu de puissance sert à l'accélération. Avec le Racer, on va avoir le moteur à fond pour lancer le rotor principal (qui obtient donc une bonne vitesse) puis pendant la distance de décollage toute la puissance va aller sur les 2 propulseurs qui fourniront donc une bonne accélération. Et ce n'est qu'au moment du décollage qu'on rééquilibre la puissance entre le rotor principal (pour la sustentation, en plus de la portance des ailes) et la propulsion (pour maintenir la vitesse et non accélérer) Je pense qu'on peut compter sur une vitesse de décollage de bien plus que 100 noeuds et non de 50. A mon avis, on peut espérer gagner bien plus que 7%.
  24. Au fait quels seraient les performances "militaire" d'un racer ? Déjà sa masse maximale, c'est sa masse maximale pour un décollage vertical ? Si le racer peut décoller depuis un PA, un BPC ou d'une base aérienne avancé, on pourrait décoller en mode avion donc selon toute probabilité avec une masse maximale plus importante. Même si le terrain de destination (le "client" qu'on doit livrer ou récupérer) est trop court et impose un atterrissage vertical, la distance franchissable devrait augmenter significativement. Si la mission consiste à faire un vol aller, puis du vol vertical/stationnaire pour charger/décharger l'hélicoptère et revenir au point de départ, on pourrait presque doubler la quantité de carburant vu qu'on veut juste être à la masse maximale "VTOL" à la destination. Toujours dans l'optique d'un usage militaire, (et depuis le PA), on se retrouve avec un hélicoptère avec une vitesse assez proche de celle d'un avion comme le Transall. Le ravitaillement en vol sur A400M sera presque une formalité et il devrait même être possible de se servir d'un Rafale nounou comme ravitailleur (le Rafale peut se ravitailler à la vitesse du C160 le contraire devrait être envisageable) l'autonomie pourrait donc être très conséquente et on pourrait presque envisager un Racer en mission CSAR qui suit un raid dangereux. C'est du détail, mais on pourrait se retrouve avec un aéronef qui pourrait doubler sa capacité d'emport entre un décollage court plutôt que vertical puis un ravitaillement en vol. Le Racer pourrait aussi servir de ravitailleurs d'hélicoptères. C'est marrant, moi, je verrais plutôt le racer optimisé pour les missions "logistiques" avec des livraisons rapides, loin et massive. Plus que de remplacer nos hélicoptères légers actuels, je penserai plutôt à remplacer les hélicoptères lourds qu'on ne peut pas avoir et pour compenser la capacité STOL de nos avions de transport vu que l'A400M est nettement moins adapté que le C160 pour ça) On pourrait le voir dans l'autre sens. Déjà le racer pour être accompagné par des Rafale plutôt que des Tigre. Ensuite le Racer pourrait servir de soutien plutôt que de se faire escorter. Déjà sa charge utile importante permettrait d'emporter un peu de carburant pour augmenter l'autonomie des hélicoptères d'escorte. Ensuite ce n'est pas parce que le racer peut voler à 400 km/h (avec une consommation kilométrique importante) qu'il ne va pas choisir de voler à une vitesse économique (avec une consommation nettement plus réduite) Et si on se place dans l'optique d'un raid comme ceux en Libye lors d'Harmattan, le Racer pourrait accompagner le raid pendant toute la durée du raid contrairement aux autres hélicoptères qui vont régulièrement devoir quitter le raid à tour de rôle pour aller se ravitailler. Sans oublier qu'un Racer avec une bonne quantité de carburant pourrait servir à ravitailler les autres hélicoptères qui n'auraient plus besoin de quitter la formation. Évidemment l'argument de l'escorte n'est valable qu'à court terme, pendant une phase de transition. Si on prévoit un Racer qui sera comme le HIL avec plusieurs version, transport mais aussi combat, le Racer n'aurait pas besoin de s'adapter aux autres aéronefs. Si le Racer remplace les 40 HIL de l'armée de l'air, une partie de ceux de la marine, les PC6 et les hélicoptères "logistique" de l'ALAT, on arrive vite à un petit marché. Pour l'armée de l'air, je pense que quasiment tous les hélicoptères pourrait y gagner à être remplacé par la formule hybride. Enfin surtout si le racer voit ses performances améliorés par un décollage STOL plutôt que VTOL.
  25. Par rapport au cuirassé, on peut se passer de la cuirasse, il ne me parait pas envisageable de vouloir un navire capable de résister à plusieurs coup au but. Et avec un système avec rechargement "automatique" ou au moins relativement rapide, on n'a plus besoin d'avoir un grand nombre de canons, un unique canon devrait même être suffisant. Et si on parle d'armes à longue portée (plusieurs centaines de km) on peut même planifier des trajectoires distinctes et prévoir que les plusieurs missiles atteindront la cible en même temps. Éventuellement 2 canons permettraient d'avoir un minimum de redondance, de réduire d'autant la cadence et de faciliter les tirs de saturations. Et si on prévoit des canons d'au moins 380 mm, on a des obus de la masse d'un missile de croisière et vu la longueur du canon on arrive même à une accélération relativement modeste, compatible avec des missiles de croisières. En pratique, on a plus besoin de "monitor" que de cuirassé, donc on se retrouve avec une masse compatible avec nos frégates.
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