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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    [Rafale Marine]

    Au fait, le Rafale M peut servir de nounou. Mais à part le Rafale, on sait qui peut se faire ravitailler par le Rafale ? Je me doute que ravitailler un A400M qui passerait à proximité du porte-avions est presque inutile. Par contre la question pourra bientôt se poser pour les E2D. Ils auront une autonomie relativement modeste et des réservoirs assez petits. Un ravitaillement sur Rafale pour récupérer quelques tonnes de carburant permettrait de passer de 5 heures de vols à beaucoup plus. Ensuite, même si je n'y crois pas, la possibilité de ravitailler un hélicoptère chargé des missions CSAR pourrait être particulièrement utile.
  2. ARPA

    Ici on cause MBT ....

    J'ai envie de dire que justement, ce n'est pas parce que les polonais choisissent américains pour leurs avions qu'ils ne peuvent pas choisir européen pour remplacer leurs plus de 200 Léopard 2. Ils sont à la frontière russe et les chars lourd sont dur à projeter loin. Ils ne peuvent pas espérer qu'on déploie rapidement des centaines de chars pour les défendre, ils doivent avoir les leurs. En pratique, ils ont des effectifs en char lourd équivalent à ceux de la France ou de l'Allemagne.
  3. ARPA

    Usage des mines antipersonnel

    Bah... c'est juste interdit par un traité qu'on a signé. Bon, si les mines anti-personnels sont vraiment à haute technologie, c'est possible que le risque de blesser des civils puisse être fortement réduit donc que ce soit autorisé... mais ça reste douteux. La France a fait partie des pays qui ont rédigé le texte sur les sous-munitions. Donc une arme à sous-munitions a plus de 10 munitions (c'est nous qui avons imposé le plus de 10) ou dispose de munitions de sous-munitions de moins de 20 kilogrammes. Légalement, le missile APACHE n'était pas une arme à sous-munitions. Si on regarde du point de vue opérationnel, c'est évident que les mines (ou les pièges légalement, ça revient au même) comme les armes à sous-munitions sont utiles, mais politiquement, on (la France et d'autres pays civilisés, mais ni la Chine, la Russie ou les USA) a décidé qu'il fallait s'en passer.
  4. ARPA

    Le successeur du CdG

    Est-ce que ça ne pourrait pas justement être le contraire ? Si on profite de la double propulsion pour avoir une vitesse "correcte" sur un seul réacteur (par exemple les 20 noeuds qui seraient suffisant pour la plupart des missions) et une vitesse vraiment élevée avec toute la puissance (30 noeuds +, comme les CVN américains), ça veut dire qu'on a une puissance conventionnelle plus élevée ou au moins équivalente que notre puissance nucléaire. On a donc la possibilité d'utiliser le PA (avec des limitations comme une vitesse maximale très réduite et une forte consommation) même si le réacteur nucléaire a du être arrêté après l'usure du combustible. Opérationnellement, ça permettrait de repousser l'IPER de plusieurs mois, le temps de finir la guerre ou l'opération. Et on pourrait aussi garder le PA en "réserve", avec le réacteur inutilisable mais conserver une capacité opérationnelle le temps d'avoir les moyens de payer l'IPER. Bon, une fois que l'IPER est commencée, c'est trop tard, on doit attendre qu'elle finisse. Avec une flotte de 2 PA à propulsion hybride nucléaire et conventionnelle, on pourrait avoir : * Le PA1 qui sort d'IPER avec son réacteur fonctionnel (donc si c'est avec un K15, on est dans les 7,5 années qui suivent l'IPER) * Le PA2 dont le réacteur est inutilisable donc soit en configuration porte-hélicoptère soit en PA de secours (donc si on parle du K15, pendant 6 ans, entre 7,5 et 16,5 années après l'IPER) soit en IPER (pour 18 mois, donc après 13,5 ans d'activité) Par rapport à la configuration "classique" avec 2 réacteurs nucléaires, on a 2 petites IPER tous les 15 ans plutôt que 2 grosses IPER tous les 9 ans. En fait si on se limite au coût du nucléaire et qu'une IPER pour 2 K15 coûte deux fois plus cher qu'une IPER pour un seul K15, on arrive à 30% du coût d'une flotte à 2 PAN. En fait, ce serait même moins cher (pour la partie nucléaire) qu'un unique PA avec 2 K15. En plus le porte-avions ne va passer que 10% de son temps en IPER plutôt que 17% de son temps. Bon, pour que mon raisonnement soit valable, il faudrait aussi qu'un K15 (d'un PA hybride) fonctionnant presque tout le temps à 100% dure autant de temps que le même K15 (installé en double sur un PAN) tournant souvent à seulement 50 ou 60% de sa puissance. Si on a en réalité un K15 qui ne fonctionne plus que 4 ans, on perd une grosse partie de l'intérêt. Si 50% de la puissance maximale est assurée par le réacteur, la consommation est divisée par deux. Et si le PA navigue souvent à une vitesse "modeste", la consommation sera encore plus réduite. Si on n'utilise que 60% de la puissance, ça veut dire qu'on consomme 6 fois moins qu'un PA 100% conventionnel. Il faudra toujours se ravitailler, mais même si les réservoirs de carburant sont plus réduits que ceux d'un PA 100% conventionnel, les ravitaillement seront nettement moins nombreux. Et vu qu'il faut dans tous les cas avoir un ravitaillement en munitions et en kérosène pour le groupe aérien... la contrainte tactique devrait finalement être mineure. Ce sera évidement plus contraignant qu'un vrai PAN, mais on devrait quand même être bien plus proche du PAN que du PA conventionnel. En détail, les réacteurs sont d'un modèle "standard" et ils ne sont pas conçu pour un PA. Si on veut un minimum de production en série, on récupère les réacteurs moderne des sous-marins (cas français) ou au risque d'avoir un réacteur obsolète, on utilise le même modèle de réacteur pendant 40 ans (cas américains). Cela veut dire qu'on va avoir un réacteur avec une puissance qui ne répond pas parfaitement aux besoins du porte-avions. La solution est donc d'avoir un porte-avions qui se retrouvera sur-motorisé (donc trop cher, cas de l'Enterprise, mais aussi des autres CVN américains qui ont une grosse réserve de puissance) ou sous-motorisé (cas du CdG et sa vitesse réduite) La classe Queen Elizabeth va disposer d'une puissance de 80 000 MW. Si on est limité à des K15 de 30 000 MW, il faudra donc 2 K15 (donc seulement 60 000 MW) ou 3 K15 ce qui augmenterait le coût avec un PAN de 90 000 MW. La solution intermédiaire avec un ou deux K15 et des moteurs conventionnels (disponibles en quantité et avec une large gamme de puissance sur le marché civil) pour 20 à 50 000 MW. Il ne faut pas non plus exagérer. Les K15 sont utilisés sur des SNLE qui embarquent à peine une centaine de personnes. Sinon sur Wikipédia, ils disent même qu'il n'y a que 55 personnes (et non 2 centaines) pour s'occuper des 2 K15. Donc un seul K15, ce serait même moins. Et je doute fort que sur les CVF, il n'y ait qu'une dizaine de personnes pour s'occuper de la motorisation. Une propulsion hybride serait évidemment plus complexe, mais j'ai l'impression que c'est quand même une solution très performante.
  5. Le F35A peut (enfin) assurer la PO aux Pays Bas. Un déploiement serait même prévus cette année dans les pays baltes. https://www.avionslegendaires.net/2020/04/actu/la-chasse-neerlandaise-desormais-operationnelle-sur-f-35a-lightning-ii/ Bon, j'ai du mal avec l'article. Les F35A néerlandais sont une version spécifique ? A ce que je comprend, ils sont capables de se ravitailler en vol sur les Voyager KC2, ça voudrait dire qu'ils disposent d'une perche de ravitaillement contrairement aux F35A américains. Ou que ce sont les A330 anglais qui disposent d'une perche et non juste de nacelles.
  6. ARPA

    Marine Vénézuélienne

    Le blindage résiste à une certaine énergie cinétique. Donc un obus d'une tonne a 1000 m/s pour les derniers cuirassés, c'est aussi équivalent à un paquebot de 10 000 tonnes à 10 m/s. Donc pour que le blindage de l'OPV résiste au choc avec le paquebot, il aurait fallu le doter d'un blindage digne des cuirassés lourds de 40 000 tonnes... Un Iowa n'aurait presque pas eu de dégâts, mais sur un petit patrouilleur...
  7. C'est marrant, je n’interprète pas pareil. Je viens de relire (en diagonale) son discourt, je n'ai pas vu ou il a utilisé le terme de "pré-stratégique". Et concernant ta citation, je ne vois pas en quoi elle fait référence à l'ASMP. Le dernier avertissement de nature nucléaire pourrait être fait par un ASMP ou un M51. Et en citation, je retrouve dans son discourt : J'ai donc décidé de maintenir une composante océanique et, une composante aéroportée. Aucune n'est dédiée à l'atteinte d'un objectif qui lui serait propre. Toutes deux concourent à l'ensemble des missions de la dissuasion et c'est leur complémentarité qui permet au chef de l'Etat de disposer, à tout moment, de la gamme d'options nécessaires et suffisantes et de ne jamais être tributaire d'un seul type de moyens. Pour moi, ça veut dire que les M51 comme les ASMP peuvent atteindre tous les objectifs et sont complémentaires, qu'il n'y a pas un vecteur stratégique et un vecteur "pré-stratégique". Il précise quand même que la composante aéroportée est plus visible que la composante sous-marine. Donc que les ASMP servent (aussi) à la gesticulation, mais j’interprète qu'il s'agit d'une gesticulation avant le tir. Et pour la composante sous-marine, il précise qu'elle est indispensable pour fournir une capacité de seconde frappe. Les 2 vecteurs ont une capacité spécifique, mais ça ne veut pas dire que les 2 ne sont pas stratégiques. Maintenant si j'ai lu trop vite, je veux bien l'extrait en question ...
  8. Je préfère commenter ici que dans le sujet "Rafale, faire face dans les forum". Sur internet, on parle beaucoup de l'ASMP comme d'une arme "pré-stratégique", mais je me demande si le terme de pré-stratégique est toujours d'actualité. J'ai l'impression qu'il n'a pas été officiellement utilisé depuis plusieurs quinquennats. Initialement quand on avait des armes nucléaires tactiques, le terme de pré-stratégique était cohérent, mais maintenant... Depuis on a supprimé de notre doctrine (et de notre arsenal) les armes nucléaires tactiques, donc soit on considère qu'on "triche" avec des armes à double emploi qui pourraient être tactiques comme stratégiques, soit on a réellement changé de doctrine et on a que des armes stratégiques. Pour un "ultime avertissement", le tir d'ASMP qui ne dévoile pas le SNLE est envisageable, mais le tir d'un unique M51 (mono-tête ou non) depuis un des deux ou trois SNLE aptes au tir (on est dans une situation de crise, avec 3 lots de missiles, ce serait surprenant qu'on ait qu'un seul SNLE apte au tir, surtout si on peut tirer à quai) me parait aussi cohérent. A mon avis, les ASMP sont stratégiques au même titre que les M51. Plus qu'une arme qu'il faudrait voir indépendamment de la FOST, les ASMP permettent de compléter très fortement les M51 de la FOST. Plus j'y réfléchis, plus je pense qu'on a une dissuasion cohérente en grande partie parce qu'on a les 2 vecteurs. En cas de frappe massive, on pense souvent à une frappe d'environ 80 TNO (d'environ 100KT chacune), soit le chargement d'un unique SNLE. Mais une frappe des FAS avec 40 TNA (de 300 KT chacune) sera aussi destructive. Même si un ou deux SNLE contribuent à une frappe, les ASMP (des FAS et FANu) ne seront clairement pas négligeables. Une frappe massive sera probablement coordonnée avec nos 2 composantes donc beaucoup plus destructive. Notre capacité de destruction (avec 2 des 3 lots de missiles et plus de la moitié des ASMP) est nettement plus importante que celles des anglais. En plus, même si les TNA sont moins nombreuses, elles sont plus précises donc risquent d'être encore plus redoutables. Même sans envisager des missions sans retour, un raid avec 10 A330MRTT (sur 15, ce ne sera pas exceptionnel) permet d'envisager un rayon d'action très correct même pour une flotte de plus de 40 Rafale B/ASMP et leur escorte. La FOST ne "garantie" qu'un SNLE et ses 16 M51 donc 80 à 90 têtes. Les FAS rajoutent 40 têtes. Si on a "besoin" de plus de 100 têtes pour détruire notre adversaire, les FAS nous permettent d'avoir seulement 3 SNLE équipés de M51 plutôt que les 4 qui seraient indispensables pour garantir 2 SNLE en position de tir, ce qui augmenterait le coût de la FOST de 25%. Si on veut se protéger d'une surprise stratégique, les bases des FAS nous permettent de conserver un nombre significatif de tête nucléaire même après une frappe. Ensuite, il y a la précision et la puissance. Les ASMP seraient plus précis que les M51, si on a quelques cibles à frapper avec précision, l'usage d'ASMP nous permet d'économiser sur le système de guidage des M51. Et avoir des TNA à puissance réglable, ça permet aussi de s'en servir pour des cibles spécifiques qui seraient beaucoup plus complexe à atteindre autrement. En argument bonus, si 95% des cibles ne nécessitent que des têtes nucléaires autour de 100 KT, avoir la possibilité de traiter les grosses cibles avec nos ASMP permet à la FOST de se contenter de TNO de 100 KT même si quelques cibles mériterait une puissance autour de 300 KT. Politiquement, ça permet de réduire significativement (presque par 3) le puissance globale de notre arsenal nucléaire. C'est un détail, mais passer de 6000 fois la puissance d'Hiroshima à seulement 2 000 fois, ça nous rend un peu moins politiquement incorrect. C'est un détail, mais ça doit aussi permettre de gagner quelques kilo sur les TNO donc d'améliorer les performances (portée, nombre de têtes emportés) des M51. Dans les messages précédent, on parle aussi des cibles qui sont/étaient probablement pré-enregistrées sur les SNLE. Avec les ASMP, on peut avoir une cible d'opportunité. Si une surprise stratégique fait qu'on doit envisager de nouvelles cibles, c'est possible avec l'ASMP alors que ça pourrait demander au SNLE de faire une escale. Cette capacité nous donne la capacité d'atteindre des cibles "tactiques" comme des corps d'armées, mais ce n'est pas pour ça que ça en fait une arme tactique. Pour la capacité anti-flotte, c'est théorisé surtout sur les forum. En pratique, je ne suis pas sur que le système de guidage soit adapté. Bon, jusqu'à présent les "flottes cibles" étaient limités aux flottes russes et américaines, donc des pays à portée de tir et dont les flottes n'étaient pas le seul moyen offensif. Face à la Chine ou l'Inde, la question pourrait se poser. Leurs moyens offensifs vont se limiter à leurs flottes, donc une arme anti-flotte pourrait se justifier. Bon, les capacités du système de guidage de l'ASMP/A est évidement une information hautement classifiée, mais c'est le détail qui peut faire de l'ASMP une arme anti-flotte ou non.
  9. ARPA

    Le successeur du CdG

    En effet, taille égale n'est pas crédible. Mais coût égal ou performance égale ? Dans tous les cas, le PA conventionnel va être plus grand que le PA nucléaire. Tu a trouvé tes chiffres ou ? Sur le CdG, j'avais retenu que c'était moins de 1000 m3 et 1000 tonnes par réacteurs. D'ailleurs 2500 m3, pour un réacteur qu'on retrouve sur un SNLE, ça fait beaucoup. Pour les SNLE, sur wiki, on trouve même Le modèle K15 peut être aménagé dans un tronçon de coque de 12 mètres de diamètre. Sa cuve mesure environ 3 mètres de large et 5 mètres de haut. Donc ce ne serait que 180m3 par K15. Euh... le porte-avions nucléaire a quand même besoin de carburant. Je doute qu'on s'amuse à avoir de l'eau de mer dans un PA. On peut remplir les réservoirs de gasoil (pour l'escorte) ou de carburant kérosène pour le parc aérien. Tu ne peux pas à la fois dire que le PA nucléaire de permet pas d'avoir de gagner du volume pour des réservoirs de kérosène et qu'il faudra lui installer des réservoir d'eau de mer pour remplacer les réservoirs de carburant d'un PA conventionnel... Par contre je comprend que ça fausse tes calculs, les réservoirs qui permettent 2 semaines d'autonomie devront en réalité toujours être remplis entre 50 et 80% pour maintenir une protection liquide donc au lieu d'avoir 2 semaines entre 2 ravitaillement, on risque de devoir se limiter à 3 jours. L'autonomie entre 2 ravitaillement est bien plus réduite que ce que les chiffres peuvent le laisser espérer.
  10. ARPA

    [PATMAR & SURMAR]

    Le principal défaut des quadriréacteur, c'est le coût humain de l'entretien. On a 4 réacteurs donc presque 2 fois plus d'heures de maintenance qu'un bireacteur. Pour une armée de l'air, la question du coût humain ne se calcule pas de la même façon que pour une compagnie aérienne.
  11. ARPA

    Bulgarie : Armée de l'air

    Il n'est pas 100% européen, c'est sur. Mais il n'est pas non plus aussi américain que les F16 ou les F18. Et dire que la Grèce se limite au F16, c'est aussi ignorer ses mirage 2000. La présentation "tout américain" est quand même un peu exagérée. Sinon on peut aussi dire que 100% des avions de détection aéroporté de plus 50 tonnes en service en Europe sont d'origines américaines... mais c'est encore une solution pour exclure les solution européenne. Au niveau global de l'UE, les Gripen, Typhoon, Rafale, Tornado, Mirage 2000 doivent représenter presque 50% des effectifs (mais pas forcément des dépenses) En effet c'est évident que les USA s'intéressent fortement au marché européen. Peut-être un peu moins militairement, mais du point de vue commercial, ils vont rester agressif. Pour l'armement, les avions de combat sont ce qui coûte le plus cher et c'est le domaine de prédilection des américains. Mais dans les autres secteurs (ravitailleurs, transport, équipement naval ou terrestes) l'UE s'équipe principalement en interne. Il ne faut pas être trop défaitiste. Et le pire, c'est que même les avions de combat "américains" sont parfois des occasions issus de pays européens (cas des roumains dont les F16 sont à leur 3eme utilisateur de l'UE) donc politiquement il s'agit presque plus d'avions européens que d'avions américains.
  12. ARPA

    Bulgarie : Armée de l'air

    Donc 10 pays européens, 3 sans aviation, 1 avec un avion européen, 5 avec des avions américains, 1 qui conserve un double approvisionnement européen/américain. Je ne suis pas sur que cette proportion soit plus importante que dans les pays non européen (et non client des russes)
  13. ARPA

    Le successeur du CdG

    Le but était aussi de développer un réacteur différent pour maintenir la capacité de développement de DCNS. En gros, DCNS veut pouvoir développer un réacteur "régulièrement" (on a eu la 1er génération en 1971 pour le premier SNLE, la 2eme avec le K48 des SNA en 83, la 3eme avec le K15 des SNLE et du CdG en 97, la 4eme avec un dérivé du K15 pour les Suffren en 2020...) ce qui nous permettra d'être capable de développer un 5eme type de réacteurs pour la prochaine génération de sous-marins. A ce niveau, construire des séries plus longue de SNA ou SNLE serait presque contre-productif. Bon, plutôt que développer un réacteur nucléaire pour un prochain PA, on (EDF/DCNS) pourrait développer des centrales nucléaire sur barge (ou sous-marine) pour nos DROM dont l'électricité est principalement produite par des centrales électriques thermiques. Et l'indépendance énergétique de nos DROM pourrait être presque aussi stratégique que d'avoir un PA à propulsion nucléaire.
  14. Non, je compte avoir une voiture "hybride". Donc full électrique pour mes "petits" trajet (avec recharge sur EDF) mais pour les "grands" trajets j'utiliserais le "prolongateur d'autonomie" qui recharge la batterie. En pratique ce "prolongateur d'autonomie", c'est juste un groupe électrogène qu'on installe sous le capot et qu'on n'utiliserait que pour les grand trajet. Si c'est prévu pour une petite voiture et des trajets "économiques" (pas d'autoroute) le moteur thermique d'appoint n'a pas besoin d'être très puissant pour augmenter significativement l'autonomie. Et en cas de crise, avec une panne d'électricité dans le logement, on peut utiliser ce groupe électrogène pour fournir la maison en électricité. Enfin faut avoir une maison adaptée, mais c'est une solution pour avoir un groupe électrogène qui sert régulièrement et qui fonctionnera donc le jour ou on en a besoin. Bon, faudra toujours trouver du carburant en cas de coupure EDF.
  15. Enfin, il était temps. Et ça pourrait être positif pour la résilience de la population. Vu qu'on peut avoir un "convertisseur d'énergie transformant l'énergie chimique (énergie d'entrée) en énergie électrique (énergie de sortie)" plus communément appelé groupe électrogène, qui sera presque indispensable pour avoir une autonomie correcte, ça permettrait à une grande partie de la population d'avoir un groupe électrogène régulièrement utilisé à son domicile. Je crois que je vais suivre les kit qui seront proposés pour ma citadine.
  16. Un article du 1er avril sur les capacités fret de l'A380... j'ai préféré ne pas tenir compte de ce qu'il y a d'écrit.
  17. C'est peut-être aussi pour ne pas le confondre avec les "indigènes". Il était culturellement français métropolitain, il devait donc être considéré comme un français métropolitain. C'est ce qui s'est passé en Allemagne. Mais en Algérie, sa ressemble physique avec les locaux l'aurait fait passer pour un indigène ou au minimum un futur pied-noir. Pendant son service, il risquait de ne pas être traité comme un métropolitain ce qui aurait pu poser problème. Et puis, il fallait aussi du monde en Allemagne...
  18. ARPA

    Bulgarie : Armée de l'air

    Livraison (prévu) en 2027...
  19. La France avait des (un ?) CM30 pour ses A330 MRTT Phoenix, c'est probablement le même système qui a été adapté/homologué sur l'A400M. Pour ceux qui cherchent, on trouve l'info dans la page actualité du site ou chez ligne de défense : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/
  20. Excellente question... En soit, ça ne rajoute que quelques caractères par cibles. Pour une frappe unitaire (un tir d'avertissement, ou sur un "petit" pays), ça ne doit pas être très problématique. Mais si on prévoit une frappe massive à 80 têtes nucléaires, ça va significativement augmenter la quantité de donnée à transmettre par rapport à "frappes A". De toute façon pour une frappe massive, il s'agit presque d'un "acte réflexe" en riposte à une acte nucléaire, on n'aura pas forcément le temps ou les moyens de choisir 80 cibles pertinentes. Il faut que le travail soit déjà fait en amont. Sur les SNLE, la bande passante associée à l'ordre de tir est très réduite (il faut que ce soit extrêmement sécurisé et on parle d'une communication à très longue distance) donc je ne suis pas sur qu'on puisse (tout le temps) se permettre de transmettre les coordonnées. Du point de vue de la communication, pour une cible non prévue, il doit être possible de donner l'ordre de remonter à une profondeur périscopique pour pouvoir recevoir une mise à jour des cibles potentielles via une liaison satellitaire. Mais on perd en réactivité et le SNLE devient (un peu et pas longtemps) vulnérable. Maintenant entre ce qui pourrait techniquement être possible et ce qui est fait... il y a une marge assez impressionnante. Pour les SNLE français, je doute fort que quelqu'un qui connaisse la réponse te la donne sur ce forum. Pour les SNLE anglais, il y a quelques temps, il y a eu un petit "scandale" au Royaume Unis quand il a été reconnu que les cibles étaient paramétrées par les américains. Les anglais ont la capacité de choisir s'ils tirent ou non et vers quels cibles... mais uniquement dans une liste définie par les américains. Pendant certaines périodes de la guerre froide, la liste se limitait même à Moscou. Il me parait évident que cette liste a été réalisée en coordination, que les anglais ont pu demander à rajouter certaines cibles. Mais ça veut aussi dire que les américains ont un droit de véto, les villes américaines ne doivent pas être sur la liste par exemple. Du point de vue technique, je comprend que la liste de cible est enregistrée en dur dans les missiles ou au moins dans le SNLE et que les coordonnées ne sont donc pas transmises en même temps que l'ordre de tir.
  21. ARPA

    [Rafale]

    Pour l'Afrique aussi, les mission nounou du CdG... En fait, même pour se montrer face aux russes ou aux chinois, on pourrait préférer se faire renifler nos PESA pour se garder la possibilité de monter en qualité si besoin.
  22. ARPA

    [Rafale]

    Cela aurait peut-être été possible sur le mirage 2000. Gros coût de développement, ça aurait pu être financé par la France pour la modernisation des 2000D en 2000 polyvalent avec RBE2/PESA (aussi bien que l'Antilope en air-sol, moins performant qu'un RDY en air-air mais suffisant) et permis de proposer des modernisations des 2000-5 ou -9 export avec des RBE2/AESA. Pour un autre avions, je n'y crois pas. Il faudrait qu'un pays étranger nous rachète nos RBE2 d'occasion pour moderniser ses avions. C'est déjà une solution assez complexe et peu probable vu qu'on risque d'être un peu trop tenté par proposer des RBE2 AESA neuf. Ensuite il faudrait trouver l'avion à moderniser. Les mirage 2000-5 ou -9 avec des RDY ne vont pas véritablement gagner en performances en passant au RBE2 PESA. Pour les autres mirage 2000, la flotte est trop vielle/pas assez nombreuse pour justifier le coût de développement. Et j'ai du mal à le concevoir sur un avion non "Dassault". Maintenant je leur verrai plutôt une seconde carrière dans une armée de l'air de "second ordre" sur des Rafale loués ou revendus d'occasion.
  23. ARPA

    Le F-35

    En même temps, le but d'un avion de combat n'est pas juste de voler. Enfin initialement, je reconnais que c'est juste ce qu'on demande aux warbirds et que le F35 finira comme ça, enfin ...
  24. ARPA

    Les portes-avions géants

    Non, c'est juste que c'est comique, donc ils ont repris d'anciens sujets. Dans le topic des Ford, on parle régulièrement des WC...
  25. De toute façon, je doute que le porte-avions soit le meilleur vecteur de la dissuasion nucléaire. Si on veut s'en servir, il risque d'être trop loin (il ne faut pas compter sur les A330MRTT sinon c'est que les FAS peuvent intervenir, donc on doit se limiter à 3 000 km de portée) donc le temps de le faire venir sur zone il risque d'être la cible à abattre. Et si le CdG se déploie sur zone en avance de phase pour être en position de tir, il devient aussi la cible prioritaire de notre cible et risque d'être plus notre prétexte que notre vecteur nucléaire...
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