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  1. Pour la piste, les 1200 à 1400 m sont les données théoriques qu'on trouve pour l'A400M. C'est quand même censé être (aussi) un avion tactique. Sinon techniquement, avec un budget illimité, il est possible de le faire à la chinoise (ou à la monégasque) et de rallonger de 2 km en important de la terre. Même sans faire de trop gros travaux, je pense qu'on doit vraiment s'approcher de la distance nécessaire à un A400M à pleine charge même sans vent. Sinon, on pourrait aussi (ça a été étudié) construire une autre piste perpendiculaire à l'ancienne et ça laisserait presque 3 km de disponible (mais pas dans l'axe du vent dominant) Techniquement ça pourrait se faire pour autoriser les A330MRTT, mais je n'en vois pas l'intérêt vu que les A330MRTT n'auront pas besoin de faire une escale. Bon, pour une relève, ce serait peut-être plus pratique avec un A330MRTT qui n'aurait pas besoin de se ravitailler avant de repartir, mais ça reste gros (un avion de 230 tonnes avec 250 passagers pour une île aussi petite) et je ne suis pas sur que ce soit vraiment plus économique qu'utiliser un A400M. A mon avis, le problème est bien plus financier et politique que technique. Le coût des travaux initiaux risque d'être assez élevé et ensuite il faudra régulièrement demander à un "gros" navire de faire un détour pour livrer quelques centaines de tonnes de carburant. Et s'il n'y a pas assez d'activité (moins d'un passage tous les 4 ou 6 mois) il faudra de temps en temps envoyer un avion pour soutenir l'île ce qui va coûter cher. En plus, il faut être honnête, cette île n'aura jamais des infrastructures aéroportuaires au niveau de celles d'Hawaï. Si on utilise régulièrement Clipperton comme escale, on risque un jour d'avoir un accident avec une sortie de piste ou une panne moteur au décollage suite à l'ingestion d'oiseaux ... et les conséquences seraient bien plus grave que sur un aéroport équipé de pompier et d'un hôpital à proximité.
  2. Presque... L'installation du plot logistique sera fait surtout à partir de navires. Puis il faudra aussi une liaison "régulière" avec un "gros" navire pour livrer le carburant (à presque 50 tonnes par escales, on arrive vite à une quantité assez importante) et tous les équipements lourds ce qui risque d'imposer une infrastructure portuaire. Les A400M serviront uniquement pour la relève de personnels (autour de 10 pax) et éventuellement pour quelques "petits" colis. Et de préférence, ce serait même une charge utile bonus, en complément des presque 20 tonnes de charge utile volumineuses qu'on envoie en Polynésie. Pour une livraison en A400M à destination de la Polynésie, on doit se contenter de 2 escales (française) si on passe par Clipperton mais 3 ou 4 voir plus si on passe par l'Est. On doit économiser plus de 10 heures de vol par escale, c'est à dire au moins 100 000 € (et je suis optimiste, l'A400M doit coûter bien plus que 10 K€ par heure de vol) ce qui fait vite plus d'un millions d'euros de budget annuel si on compte 5 aller et retour annuels. Maintenant juste pour l'exploitation de l'île et la relève des équipements "civils", il sera nettement plus économique de louer un avion civil partant du Mexique. On partant du Mexique, on n'a plus besoin de ravitaillement sur place et on peut utiliser d'autres modèles d'avions (ATR, C130...) C'est sur que si on a l'autorisation d'utiliser des bases américaines, ça coûtera moins cher de passer par Hawaï que de créer une base à Clipperton... L'intérêt économique ne se voit que si on ne peut pas utiliser des bases étrangères et qu'on fait un gros détour en passant par l'Est. Une base (même peu utilisée) à Clipperton doit aussi se voir comme un vecteur d'indépendance. Si on passe par les USA, ce sera parce qu'on en aura envie, pas parce qu'on en aura besoin. Si un jour, on veut transporter une charge confidentielle en A400M dans le Pacifique, on pourra se limiter aux terrains français. D'ailleurs un aéroport "théorique" pouvant servir de piste de déroutement permettrait de crédibiliser un vol avec ravitaillement en vol des Antilles à la Polynésie française. Clipperton est actuellement le seul lagon d'eau douce... mais je ne suis pas sur que ce soit très naturel. Le lagon ne se serait fermé qu'il y a moins de 200 ans... ce qui a entraîné un désastre écologique. S'il faut le rouvrir pour avoir une sorte de port naturel permettant de se ravitailler plus facilement en carburant et créer puis maintenir une activité économique pour une micro population, ça ne me choquerait pas plus que ça. Pour les réservoirs de carburant, s'ils sont semi enterrés ou immergés et apportés par navires (donc assez peu de limites de volume ou de masse) elles devraient pouvoir résister aux conditions météo. Je regarde l'intérêt "stratégique" donc une escale d'A400M, mais si on permet une escale aux avions civils, cela permettrait de réduire le coût d'exploitation d'une ligne entre la Polynésie et les Antilles avec l'utilisation d'avions à court courrier plutôt que long courrier.
  3. Au cas ou il y ait un doute, il me paraît évident qu'en l'état, sans "gros" travaux, on ne pourra pas opérer d'A400M. Je ne suis pas capable de chiffrer le coût de ces travaux, mais je suis presque sûr que c'est possible. D'après Wikipedia, l'A400M a besoin d'une piste de décollage de 1150 m et d'après mes souvenirs c'était 1400m. Ça reste cohérent avec une piste d'au moins 1200m dont la reconstruction pourrait la rallonger. La construction d'une "escale" pour A400M demanderait une véritable infrastructure, des logements pour l'équipage ou les passagers... Mais c'est vrai que même sans A400M, il est possible de justifier l'utilisation de cette île. Dans le rapport que tu mets en lien, on constate qu'il date de 2016, quand l'A400M était à peine en service (seulement 8 exemplaires livrés depuis moins de 3 ans pour le plus vieux) mais aussi qu'aucun représentant de l'armée de l'air n'a participé au rapport (alors que la Marine a été impliquée avec plusieurs officiers) Je pense que l'intérêt de Clipperton comme escale pour A400M a été complètement ignoré. Il se base sur un accord avec les pays voisins pour économiser fortement le coût du vol (moins de distance donc on peut se permettre un avion nettement plus petit qui n'aura pas besoin de se ravitailler) mais aussi pour gagner en réactivité en cas d'ÉVASAN. Même avec un A400M décollant en urgence d'Orléans et des équipages se relayant, il faudrait compter sur presque 30 heures pour qu'un blessé soit amené à l'hôpital français le plus proche alors qu'en 5 ou 6 heures, ça doit être largement réalisable par le Mexique.
  4. Petite question, est-ce que l'arrivée en nombre significatif de l'A400M pourrait avoir une influence sur l'île de Clipperton ? Je pense qu'il pourrait y avoir un lien assez fort entre Clipperton et l'A400M. Je m'explique, cette île française au milieu de nulle part est actuellement inhabitée. Vu que nos autres îles (comme celles des Éparses) sont habitées pour une ZEE plus réduite, on aurait "besoin" d'avoir une présence (symbolique) sur cette île pour confirmer notre souveraineté. Jusqu'à un passé récent, c'était inenvisageable vu que si on déploie du monde sur cette île, il faudrait aussi pouvoir les soutenir, donc assurer un ravitaillement par air ou une EVASAN. On pourrait disposer d'une piste rustique. L'île étant loin de tout, (pas trop du Mexique, mais c'est hors sujet s'il s'agit de défendre notre souveraineté, mais à presque 6 000 km des Antilles ou de la Polynésie) la piste doit servir pour des avions à long rayon d'action. Et vu qu'il s'agira d'une piste rustique (avec un péril aviaire significatif), il faut aussi exclure les avions à réaction. En pratique, l'île de Clipperton risque de ne pouvoir être desservie que par des A400M (ou des avions étrangers, mais c'est hors sujet) Bon, cela aurait quand même un "coût" significatif avec une vingtaine d'heures de vol par rotation d'A400M depuis les Antilles (en supposant qu'on profite d'un passage de l'A400M aux Antilles ou en Polynésie sinon ça double presque le coût) ce qui est donc nettement plus cher que la même mission avec des CASA venant de la Réunion pour les Éparses. En fait l'A400M est l'avion idéal sauf que s'il doit desservir l'île de Clipperton, il faut qu'il puisse se ravitailler sur l'île vu qu'il n'aura pas assez d'autonomie pour faire l'aller et retour. Ce qui veut dire qu'il faut des réserves de carburant (presque 40 à 50 tonnes par escales) donc une présence permanente sur place pour protéger ce carburant et entretenir la piste, la station météo... On a donc besoin de l'A400M pour envisager une présence permanente à Clipperton et on a besoin d'une présence permanente (et un ravitaillement de temps en temps par navire) à Clipperton pour pouvoir utiliser des A400M. Jusqu'à présent Clipperton ne servait quasiment à rien. Mais s'il y a une escale possible pour les A400M (ce qui sera obligatoire si on veut pouvoir maintenir une présence sur place) ça veut dire qu'on peut aussi s'en servir pour relier la Polynésie. Ce serait à calculer, mais je pense qu'on gagne presque une vingtaine d'heures de vol sur une rotation France - Polynésie française en passant par Clipperton (et en se limitant à des escales françaises) plutôt que par l'Est (et en accumulant les escales étrangères). Et plus que le gain en heure de vol (donc gain financier), on devrait avoir un gain de temps donc un gain en réactivité. En plus, en cas de crise majeur (sanitaire ou politique), on n'aura peut-être pas le droit de faire des escales à l'étranger. Pouvoir relier la Polynésie (et la Nouvelle Calédonie) en A400M sans avoir besoin de faire une escale à l'étranger pourrait être un atout majeur. Suivant le nombre d'aller et retour annuel, on finit par avoir un gain financier significatif. Le coût d'exploitation de l'escale à Clipperton se limiterait quasiment à assurer une relève régulière de la dizaine de permanent sur place, sauf que ça pourrait être une mission annexe de l'A400M reliant la Polynésie française. Est-ce que vous savez combien de fois par ans un A400M va faire un passage en Polynésie ? A mon avis, même pour seulement 3 ou 4 passages annuels, ça pourrait justifier la création d'une escale à Clipperton. Si mes estimations sont correctes, pour chaque double escale (une à aller et une au retour) d'A400M en transit vers la Polynésie, on peut "financer" une escale supplémentaire pour desservir l'île. Bon, il faudrait probablement relativiser l'intérêt d'une escale à Clipperton. Je ne suis pas sur qu'il reste une charge utile très significative à un A400M prévoyant de faire un vol Orléans, Fort-de-France, Clipperton, Papeete si on prévoit calcul une autonomie suffisante pour relier un terrain de déroutement. Et faire des escales à l'étranger (quand on va en Polynésie par l'Est) n'est pas forcément un inconvénient vu que ça permet de renforcer les relations militaires. Et accessoirement si on veut faire une escale et non juste desservir l'île, on aura peut-être besoin d'un peu plus d'infrastructure ce qui pourrait être vite dissuasif (s'il faut les camions pompiers associés à la réception d'un aéronef de 140 tonnes et plus de 100 passagers...) D'ailleurs on ne pourra plus se contenter d'une visite annuelle d'une frégate Floréal, il faudra un navire plus gros pour livrer le carburant nécessaire aux A400M (à 40 tonnes par escales, on arrive vite à plus de 500 tonnes par an). Et en conséquence annexe à la création d'une escale à Clipperton régulièrement utilisée par des A400M, on pourrait avoir un besoin de ravitaillement en vol sur A330MRTT. Si suite à une augmentation des besoins en Polynésie (voir en Nouvelle Calédonie) on veut augmenter le nombre de rotation mais qu'on ne peut pas augmenter immédiatement la quantité de carburant sur place, ou qu'on veut augmenter la charge utile des A400M, on va avoir besoin de ravitailler les A400M mais vu les distances, ce ne sera pas possible sur un autre A400M. D'ailleurs avec la crise sanitaire actuelle, je crois qu'il serait assez dur d'envoyer un A400M en Polynésie (donc avec une autorisation d'escale dans 2 ou 3 pays étrangers) j'espère qu'on pourra se contenter des rotations d'A330MRTT ou d'avions civils.
  5. ARPA

    Service de Santé des Armées

    J'ai l'impression que le manque se limite aux lits en réanimation. Donc le reste des capacités du SSA ne sont pas nécessaires et ne doivent pas être déployés. En fait le nombre de lits concernés est assez réduit. On parle de 5 000 lits de réanimation au niveau national, donc le SSA avec 30 lit pour l'hôpital de campagne, une cinquantaine par PHA, un certain nombre dans ces hôpitaux mais aussi probablement 10 pour l'A330 Morphée et 1 ou 2 par Falcon MEDEVAC ... on arrive à un pourcentage non négligeable au niveau national.
  6. Pour le Tonnerre, il s'agira probablement (initialement) de transport entre la Corse la métropole. Pour les 2 autres, un transport de la Réunion ou des Antilles vers la France serait trop long (plusieurs jours, presque le temps de soigner les malades) donc j'imagine qu'ils serviront surtout d'hôpitaux de campagne.
  7. Sur téléphone, j'avais cru voir 6 bombes légères. Enfin même 6 magic avec leurs pylones, ça fait plus de 600 kg, c'est peu par rapport aux capacités maximales de l'avion, mais ce n'est pas rien pour un vol de démonstration ou on a plutôt l'habitude de voir une configuration lisse (ou avec juste un réservoir)
  8. ARPA

    US Air Force

    Comme les planeurs... sérieusement sur les planeurs il y a le même problème. Au décollage une troisième personne (autre que le pilote du planeur ou celui de remorqueur) doit tenir le bout de l'aile pour éviter qu'elle frotte le sol jusqu'à ce que le planeur ait une vitesse suffisante pour être contrôlable. En pratique vu que l'aile ne tombe pas très vite et que le remorqueur ou le treuil fournit une bonne accélération, il suffit d'accompagner le planeur sur 5 à 10 mètres. Pour l'atterrissage c'est la logique inverse. Les ailes restent contrôlable jusqu'à une vitesse assez réduite, après le touché des roues et le début du freinage. La distance parcourue entre le moment ou les ailes ne sont plus contrôlables et l'arrêt total du planeur est très réduite. Si tout se passe bien, l'aile se contente de tomber doucement sur le sol quand le planeur est à vitesse nulle. Dans le pire des cas, l'extrémité de l'aile doit traîner quelques mètres sur le sol avant l'arrêt du planeur. Pour l'U2, ça doit évidemment être plus rapide et ce sera sur du goudron bien plus râpeux qu'une belle piste en herbe qui laisse glisser le planeur, mais il devait être plus léger de renforcer les bouts d'ailes plutôt que de rajouter des roues.
  9. C'est depuis le mirage 4000 qu'on fait des démo en configuration mi-lourde ? D'ailleurs le mirage 4000 doit pouvoir se permettre 2 ou 3 tonnes d'armement pour avoir le même rapport puissance/poids qu'un 2000 à vide.
  10. Au début des années 2000, le mirage 2000 était encore crédible et il était sur le point d'être commandé par l'Inde, le Brésil, la Pologne... Je ne suis pas sur que ce soit vraiment l'Autriche qui ait préféré le 2000 au Rafale. En plus pour un pays souhaitant principalement un intercepteur, le mirage 2000 était probablement plus crédible (et moins cher) que le Rafale. À l'époque, le mirage 2000 avait encore un fort potentiel d'évolution. SNECMA était en train de développer le M53-PX3 promettant une baisse de la consommation et une augmentation de la puissance et avec une importante flotte de mirage 2000 "récent", il était presque évident que le RBE2 AESA finirait par être proposé sur 2000... Et puis si le MiG-29 a été envisagé comme avion de transition jusqu'en 2007 voir 2012, une proposition de Rafale aurait probablement dû s'appuyer sur un mirage de transition. Mais de toute façon, vu ce qu'ils ont choisi...
  11. D'ailleurs on remarquera que le Rafale n'était pas proposé... bon vu les soupçons de corruption, ce contrat était probablement inaccessible à la France, même avec une réponse dans les temps où une offre de Rafale.
  12. ARPA

    Service de Santé des Armées

    Il y a quelques années, j'avais vu un système qui devait être rapidement déployable, en moins de 3 jours, avec toutes les contraintes que ça devrait impliquer sur le personnel (et le matériel, toujours révisé, les plein fait...) mais en pratique à moins de se déployer sur place (ce qui n'est pas très utile), il aurait fallu faire un convoi exceptionnel. Jusque là, rien de choquant, sauf quand on se rend compte qu'il faut bien plus que 3 jours pour obtenir l'autorisation de faire un convoi exceptionnel ... Bon la réglementation sur les convois exceptionnel avait peut-être changé (le système était en cours de remplacement par presque le même mais 20 cm plus court ce qui évite d'être un convoi exceptionnel) mais la réglementation et les procédures, ça prend vite du temps.
  13. ARPA

    A330 MRTT

    C'est vraiment pas clair... Si je comprend bien, il y a régulièrement un avion EVASAN qui va sans patient de la métropole vers la Réunion pour faire le trajet Réunion, métropole avec des patients. Et il ne serait pas envisageable que l'avion qui fait le trajet sans patient (mais avec le personnel et les équipement médicaux) de la métropole vers la Réunion en profite pour réduire la surcharge d'hôpitaux métropolitains alors que les hôpitaux réunionnais auraient de la disponibilité parce que les médecins et les avions ont autre chose à faire ... Bon, tu as changé de discourt, tu n'es plus sur une opposition de principe injustifiable (j'avais compris "NON, les zoreilles n'ont qu'à crever chez eux, c'est pas le problèmes des créoles !!!) mais sur une opposition pratique que tout le monde comprend (les hôpitaux locaux sont en temps normal plus saturés que ne pourraient l'être les hôpitaux métropolitains en pleine crise)
  14. Pour les pays qui ont peur d'entrer en guerre, une période de crise majeure (sanitaire puis économique) est aussi une période de vulnérabilité ou un voisin pourrait en profiter. Bon, j'avoue que ce n'est pas maintenant que j'achèterai un nouvel avion. De toute façon, le temps qu'il soit en service, la crise devrait être terminée. Et dans le cas contraire, c'est pas sur que la France puisse livrer ou que les finances le permettent... Enfin ça fait du bien de parler d'autres choses. Mais c'est vrai qu'on finit par dériver et on va parler de tous les pays qui pourraient potentiellement vouloir un avion de combat. Même si l'Indonésie a un jour (il y a 2 mois) envisagé des Rafale, l'article explique que suite aux pressions américaines les commandes de Su-35 sont abandonnées, puis que l'Indonésie a finalement rejeté la proposition de F16 et demandé des F35...
  15. En apparence, il n'y aurait pas de problèmes financiers vu qu'ils envisagent même des F35 : http://www.opex360.com/2020/03/18/indonesie-le-vice-ministre-indonesien-de-la-defense-evoque-lachat-possible-davions-de-combat-f-35/
  16. ARPA

    A330 MRTT

    Merci je lis : Seuls les déplacements aériens pour les motifs suivants restent autorisés : • Retour vers son domicile (personnes revenant de vacances de métropole et métropolitains en déplacement à La Réunion) ; • Regroupement des familles avec enfants ou personnes à charge (étudiants, personnes dépendantes…) ; • Obligations professionnelles strictement nécessaires à la continuité des services essentiels ; • Impératifs sanitaires ; • Déplacement pour des obsèques. Je pense qu'on est d'accord que les MORPHEE peuvent être utilisés. Maintenant l'intérêt opérationnel restera à être évalué, ce n'est pas parce que c'est possible que c'est pertinent.
  17. ARPA

    A330 MRTT

    Je prend note, il y a la France et la Réunion. Pour revenir au sujet j'espère que les MRTT serviront à toute la France, même si les alsaciens ont un patois difficilement compréhensible et qu'il faut les déraciner pour les soigner dans Sud dans une région où les locaux pratiquent une autre langue.
  18. ARPA

    A330 MRTT

    Euh... c'est du racisme ? S'il y a de la disponibilité dans un hôpital en France, il faut s'en servir. Il ne faut pas saturer une région avec les malades des autres régions au point de ne plus pouvoir soigner ceux de la région, mais si une région a une forte disponibilité, il serait choquant de ne pas s'en servir. Surtout que les lits disponibles ont probablement été financés par le budget national (voir européen) et non local. Les territoires outre mer ne doivent pas être qu'une charge, ils rapportent peu à la vie du français de métropole. Si pour une fois, on peut s'en servir... pour rappel, "on est en guerre", il est donc normal de mobiliser ailleurs qu'en métropole. Ou alors on fait une différence entre les français européens et ceux des autres continents ?
  19. ARPA

    A330 MRTT

    C'est une solution pour répartir la charge des hôpitaux au niveau national. Vis à vis de nos territoires outre-mer, ça me parait indispensable, mais pour faire un trajet aussi court, il ne serait pas possible d'utiliser une simple ambulance ?
  20. ARPA

    Le F-35

    Pour moi, les essais du jour, c'est déjà être capable de décoller. Et décoller en étant opérationnel à 100% et non juste pour une partie des missions vu que le radar ou une partie du serait en panne. De mon point de vue, qu'on utilise internet ou un réseau spécifique revient au même. Si on a besoin d'une bande passante importante entre la Finlande et les USA, on a besoin d'une grande bande passante. Maintenant, si tu fais une différence entre internet et un VPN... je reconnais que oui facebook n'est pas du tout utile pour le Rafale. Il faut être honnête, les avions modernes sont comme les voitures, pour leur maintenance, ils ont besoin d'être connectés. Pour préparer une mission complexe, ils ont aussi besoin d'être connectés pour récupérer certaines informations. Il y a évidement une différence entre un F35 et un autre avion, mais tous les avions modernes dépendent de l'informatique. Le nombre et le type d'opération qui nécessitent le réseau doit être plus important pour le F35 que pour les autres, et un F35 peu fiable va demander beaucoup plus de maintenance qu'un autre avion donc dépend encore plus de l'informatique. Mais tous les avions dépendent plus ou moins de l'informatique. Les autres avions ne seront pas forcement coulé au sol immédiatement suite à une coupure de réseau, mais au bout de quelques jours, ils seront tous inutilisables.
  21. ARPA

    Le F-35

    Euh... une mission oui, mais combien et quel type de mission ? Enfin sans internet... mais pas sans réseau informatique ? Amasis ou harpagon tu connais ? Enfin pour être aussi affirmatif, j'espère que tu as des informations de première main.
  22. ARPA

    Le F-35

    C'est une information qui n'est pas dans le lien. Oui il y a eu problème lors du téléchargement des données nécessaires pour permettre à ce F35A de participer à une mission. Ça pourrait concerner la carte de la Finlande ou la doc technique du radar qui aurait subit une panne dans le vol précédent... En fait c'est plus complexe. Si tu estimes que tu n'auras pas beaucoup de besoin (juste 2 à 4 avions) et que la bande passante ne devrait pas poser de problème. Donc tu te contentes de déployer un minimum de spécialistes informatiques et tu fais tout en ligne. Quitte à passer par les USA pour faire un échange de données entre 2 PC situé en Finlande. Dans cette configuration, je suis presque sûr que les 2 F35A auraient téléchargé chacun le même dossier. Ce n'est pas que c'est impossible, c'est surtout parce que les techniciens sur place n'imagineront pas qu'il faut faire attention à la bande passante. Si tu déploies "beaucoup" d'avions (et de personnel) tu va renforcer l'architecture informatique et déployer un serveur. Vu le coût de la bande passante, il se peut même que ce soit plus économique de déployer une personne pour faire des transferts par clés USB. En pratique la bande passante nécessaire pour 2 F35A mal soutenus est peut-être plus importante que pour 4 normalement soutenus. Je ne vois pas le rapport avec le réseau informatique nécessaire au détachement américain. Si tu me disais que toutes leurs base aérienne ont la fibre donc un débit internet vers les USA très important, ce serait peut-être intéressant, mais savoir qu'il y a la 4 G... Vieux Retex professionnel (environ 10 ans) qui ne concerne pas forcément les avions mais le détachement associé. Je n'ai aucune donnée publique le confirmant, tu es libre de ne pas en tenir compte et considérer que le F35 est une anomalie informatique. Le transit était une autre mission. Et je ne suis pas convaincu qu'il s'agisse uniquement de la mission. J'ai peur que le dépannage (plus ou moins important suivant la durée du vol) se fasse en ligne. Donc non le téléchargement des fichiers missions ne pouvait pas se faire avant de partir des USA et oui un vol plus long entraîne plus de panne donc un téléchargement associé au dépannage plus important. Non, pas si on regarde en détail. Il s'agit d'un problème d'infrastructure, ça ne concerne donc que les déploiements improvisés. Il est tout à fait possible d'adapter l'infrastructure de chaque site potentiellement au F35B. Et en OPEX, c'est les USA (principalement) qui se chargeront de déployer l'infrastructure. Quand au besoin de bande passante, s'il faut que chaque avion puisse télécharger son fichier en moins de 10 minutes, on a quasiment les même besoins pour 2 ou 50 avions si les avions téléchargent les uns après les autres. Le problème du F35, c'est qu'il est devenu le standard de l'OTAN. S'il est difficile à déployer, il faudra optimiser nos installations pour être capable de recevoir des F35 alliés. Donc l'achat de F35 est presque obligatoire si on veut pouvoir être rapidement aidé par des alliés équipés de F35. C'est un peu comme le F16. Si on veut qu'un pays avec des F16 viennent nous aider, il faut que nos aéroports acceptent les avions à hydrazine. En France, on a fait l'effort d'adapter plusieurs bases aériennes aux F16. Donc les économies qui doivent être générées par un avion plus facile à déployer sont gaspillées par les contraintes de nos alliés.
  23. ARPA

    Le F-35

    Attention à ne pas surinterpréter le problème. Alis doit avoir besoin d'une bande passante très significative (c'est déjà le cas pour les F16 ou le Rafale, donc je ne m'avance pas beaucoup) donc si le réseau informatique militaire américain qui a été déployé pour une semaine était un peu juste, on peut vite avoir des difficultés. En plus les F35A ont commencé leur évaluation après un vol transatlantique particulièrement long contrairement aux chasseurs européens qui sont venus en voisins. Statistiquement, vu la faible maturité du F35 (en espérant que ça s'améliore dans quelques années...) il était donc tout à fait possible qu'un des 2 F35A nécessite un téléchargement particulièrement volumineux qui sature la bande passante lors de l'arrivée du détachement. Cela montre surtout qu'un déploiement improvisé d'un petit détachement sur une base isolée risque d'être compliqué. Pour les finlandais qui pourraient adapter leurs bases aériennes (y compris les sites secondaires) ce ne sera pas forcément un problème. Même pour les OPEX, le F35 risque d'être déployé massivement au sein d'une coalition avec des bases aériennes avancées composées de dizaines de F35. Les contraintes informatiques seront donc fortement atténuées (il faudra presque la même infrastructure informatique pour 2 ou 60 F35, le coût par F35 sera donc réduit) Bon ça reste globalement peu encourageant pour le F35, mais ça rappelle les vulnérabilités informatiques des chasseurs modernes. Le déploiement en OPEX n'est pas une priorité de la Finlande, mais ça veut aussi dire que s'ils veulent des renforts, ce sera plus facile d'accueillir des chasseurs utilisant le même réseau informatique que leur chasseur. Cette lacune du F35 pourrait presque devenir un avantage, c'est une subtile forme de chantage. Si la Finlande veut espérer la protection des F35 (américains, mais aussi européens) il faut qu'elle s'équipe de F35.
  24. ARPA

    Mirage 2000

    Bof, il s'agit quand même des plus vieux mirage 2000, des avions presque quadragénaires. Le système d'arme est obsolète et même les réacteurs sont les vieux M53-5 qui ne sont plus en service dans aucune armées. Par rapport aux classiques mirage F1 au système d'arme modernisé, je ne suis pas sur que ce soit un "red air de luxe". Bon, ça reste un avion plus gros que les mirage 3, F1 ou MiG-21 qu'on trouve habituellement, mais ça reste un avion comparable. Probablement plus économique que des F4. Ce sera à vérifier, mais les 2 mirage 2000B pourront aussi servir à la formation (des pilotes "agresseur" des 2000C mais aussi et surtout à la conversion sur 2000 pour les 60+ mirage 2000-9 des EAU) et les 10 mirage 2000C pourraient aussi servir de réserve de pièces de détachées pour le reste de la flotte.
  25. https://www.aerobuzz.fr/transport-aerien/air-tahiti-nui-etablit-un-record-de-distance-pour-un-vol-domestique/ Parmi les conséquences du covid-19, on évite de faire des escales à l'étranger. Et la France obtient a le vol domestique le plus long avec 16 000 km.
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