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La Tranche 5 de 45 exemplaires doit être prévue. Pour la suite, rien n'est encore définitif. Tant que le Rafale est en production, on garde toujours la possibilité d'en produire de nouveau. Officiellement, je crois qu'on est passé à 225 avions (type Rafale) "en ligne" (donc plus si on compte la réserve). Tant qu'on peut conserver des 2000 (D ou -5) on peut se contenter de 225 Rafale, mais quand il faudra remplacer les derniers 2000, il faudra commander des Rafale supplémentaires. Officiellement rien n'est décidé, mais je doute qu'on remplace les 2000D par des drones. A mon avis, tant que le Rafale est toujours en production, il sera toujours possible de produire des B, des C ou M. Maintenant la marine va avoir 45 avions, c'est peut-être suffisant pour pouvoir en déployer 25 sur un PA disponible à peine 70% du temps. Enfin ce qui est sur, c'est que tant que le Rafale est toujours en production, il reste possible d'en commander des exemplaires supplémentaires. Dassault a décidé d'augmenter sa cadence de production, il est donc possible qu'on finisse par en commander 22 ou 30 par ans moins les exemplaires destinés à l'export. Chaque années sans livraison export, on devrait pouvoir constituer un nouvel escadron.
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Mouais... C'est peut-être juste que c'est plus facile de faire un drone de ravitaillement qu'un drone d'attaque. En plus ils vont avoir des F18E/F/G et des F35C, donc ils ne vont pas manquer d'aéronef d'attaque.
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Normalement, c'est le cas pour les avions militaires. Mais si c'est le cas, je ne comprend pas pourquoi on se plaint d'un problème d'alimentation. Ou alors ça veut dire que c'est l'alim du F35 qui merde. Je me demande ce qui serait le plus grave, que le F35 soit mal conçu au point d'avoir besoin d'un groupe de démarrage très spécifique (ce qui ne pose vraiment de problèmes que pour le F35B, pour les A ou C ce sera rarement significatif) ou que son alimentation interne soit un élément défaillant de plus à changer.
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Ce qui est surprenant, c'est que l'avion a besoin d'encore plus d'infrastructure au sol. Donc si je "résume", pour le F35B, il peut décoller depuis n'importe ou... tant que le sol est capable de résister à très haute température (donc que ce n'est pas du goudron) qu'il est assez solide pour supporter un avion de presque 30 tonnes (sur 3 roues, donc c'est plus exigeant qu'un camion de 35 tonnes) et qu'il y a une centrale électrique aux normes "F35"... C'est assez loin de ma définition d'aérodrome de campagne.
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construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Les distances entre deux systèmes solaires risquent d'être toujours trop importante. Même si on arrive à échanger à la vitesse de la lumière, ça fera quand même 10 ans pour "communiquer" avec le système le plus proche. C'est suffisant pour des expériences scientifique, mais objectivement c'est beaucoup trop pour du commerce ou de la politique. Ensuite si le système solaire est trop petit pour notre population ou qu'il n'est plus viable... bah ça coûtera toujours moins cher de faire un "vaisseau de colonisation" sans moteur qu'avec. Ce sera toujours moins cher de faire des habitats spatiaux que de faire un vaisseau. A mon sens quelque soit le système économique rêvé, ça coûtera matériellement toujours plus cher d'envoyer un vaisseau que ce que ça ne pourrait rapporter. Pour qu'un vaisseau puisse être "rentable" il faudrait pouvoir lui faire faire plusieurs rotations entre les deux systèmes (en un temps limité, si on parle d'une rotation tous les 1000 ans, ça risque d'être un investissement rentable en 10 000 ans...) et surtout qu'il consomme assez peu (pour que la marchandise transporté puisse justifier son transport) Maintenant envoyer une unique expédition pour coloniser un autre système stellaire peut se "justifier" juste parce que c'est dans nos moyens. Coloniser un autre système solaire nous permettrait d’exister sur deux planètes (donc ne plus dépendre du soleil, ne plus risquer l'extinction suite à un "accident" planétaire qui pourrait très vite contaminer les autres colonies du système solaire) et suivant la faune et la flore de la planète de destination, ça pourrait aussi nous rapporter des connaissances avec une bio diversité (l'équivalent de la patate qui est un des plus grand succès de la "colonisation" de l'Amérique). Financièrement, il faut apprendre à relativiser. Il y a quelques temps j'ai entendu qu'une expédition habitée sur Mars ne coûterait "que" 1 000 milliards. C'est énorme, mais c'est aussi une somme à répartir sur plus de 10 ans et qui peut impliquer plusieurs pays. Pour une colonisation d'un autre système solaire, il serait peut-être possible de dépenser 1% du PIB pendant un siècle (et rien que pour la France, ça représentera une somme assez considérable) Je ne dis pas que c'est la meilleure façon de dépenser de l'argent, mais si ça peut servir de programme politique pour un pays, c'est beaucoup moins cher que de faire une guerre (la décision de Bush en 2003 se monterait à plusieurs milliers de milliards de $). Dans mes scénarii les plus fous, un vaisseau spatial (type ORION de plusieurs milliers ou millions de tonnes) peut être construit sur terre et être conçu comme navette de secours par un gouvernement qui prévoit de s'en servir pour quitter la terre en cas d'attaque sur son pays. L'existence d'un vaisseau spatial permettant de fuire la terre est peut-être un des atouts qui crédibiliserait une dissuasion nucléaire en prouvant que le dirigeant du pays est prêt à prendre la responsabilité de détruire la Terre. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Concernant les ordres de grandeurs, il peut y en avoir plusieurs rien que sur la taille de la "charge utile". Entre une petite ville avec quelques centaines/milliers d'habitants et ses champs ou une grande "maison" avec son "robot producteur de nourriture" on doit déjà avoir un rapport de 1 à 1000. Et il serait peut-être même encore possible de réduire si on a une machine qui élève les embryons qui serviront à la colonisation. Ensuite quand on parle du temps de vol, on doit pouvoir avoir un rapport de 1 à 10 voir plus. C'est déjà presque hors de portée d'envisager un vol de plus de 50 ans (donc ou l'équipage de départ doit former l'équipage qui colonisera la planète) ce ne sera peut-être pas tellement plus compliqué de prévoir un vol de 100 ou de 10 000 ans. D'ailleurs si on peut se permettre un vol plus long, ça permet d'aller plus loin (à vitesse égale) et donc d'avoir plus de chances de trouver une planète qui ne demande aucune terraformation. Je caricature, mais si on doit prévoir un équipage de 200 000 spécialistes qui doivent arriver sur la planète dans moins de 100 ans pour pouvoir coloniser avant de perdre les données enregistrées dans les ordinateurs de bord, ou si on peut se contenter d'un robot de quelques tonnes qui pourra dans plusieurs milliers d'années commencer la colonisation en élevant les embryons qu'il a emporté, on a déjà un écart de 5 à 10 ordres de grandeurs. -
Bof, l'avion peut être prêt au combat mais pas son équipage (pilotes, mécaniciens et toutes la logistique derrière) Ensuite même si le F35B est opérationnel dans une unité de l'USMC parfaitement opérationnelle, il faut encore que l'unité soit déployé. Actuellement il y a combien d'AV8B+ de déployés au combat ? Je ne connais pas vraiment le rythme d'OPEX pour les unités américaines d'avions STOVL, mais ce n'est pas forcement surprenant qu'une unité mette plus de 2 ans pour aller au front. A moins que l'avion serve à combler une grosse lacune (comme les Rafale MF1), il est peut probable qu'il soit immédiatement envoyé au front ou ça veut dire que c'est plus pour de la com que pour des raisons opérationnelles. Par rapport aux AV8B+, les F35B apportent un gain capacitaire surtout en cas d'opposition aérienne ou de conflit de forte intensité. Actuellement l'utilisation du F35B ne se justifierait que pour de la com ou parce que c'est le tour de l'unité qui en est équipé.
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Ou alors vu qu'il s'agit de l’Élysée ça veut dire qu'il n'y a pas de faute d'orthographe. C'est juste qu'on est pas encore au courant que le nom propre "Rafale" est devenu un nom commun (donc qui peut avoir un S au pluriel) pour décrire un avion de combat moderne. Sur le Livre blanc, on parlait déjà de chasseurs "type Rafale" plutôt que de Rafale. Le nom propre "Mirage" était presque devenu un nom commun vu qu'entre les III, IV, 5 F1, G, 2000, un mirage est juste un nom commun qui décrit un avion de combat (presque quelque soit le modèle) produit par Dassault entre 1955 et 2000.
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construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
C'est la volonté qui manque pour ça, je ne suis pas sur que ce soit bien différent pour le reste. Le cas de l'informatique est assez représentatif. Nos composants électroniques ne tiennent que 5 à 10 ans parce que au bout de 10 ans ils sont obsolètes et peuvent être remplacés par des composants nettement plus petits. Mais techniquement si on voulait construire un "ordinateur" ayant la taille et les performances de ceux des années 50 ou 60 (suffisant pour développer des réacteurs nucléaires), on devrait y arriver et avoir une fiabilité assez importante bien plus importante que celle de nos ordinateur actuels. Pour la capacité de mise en orbite ou la taille du vaisseau, c'est surtout une question de volonté. Techniquement on ne fait que des fusées de moins de 3 000 tonnes, pourtant on arrive à faire des pétroliers pouvant approcher le million de tonne dont presque 90% de la masse est représentée par du carburant. En caricaturant, il suffirait presque d'installer un gros moteur fusée pour mettre un pétrolier (de plus de 50 000 tonnes) en orbite. Enfin il restera toujours le problème du moteur. Si on veut atteindre 0,05 c, et qu'on veut avoir moins de 99% de la masse du vaisseau représenté par le carburant, on a besoin d'une ISP de 70 000. Rien que ça pose un gros problème... Ou alors il faut accepter d'avoir une charge utile de plus en plus réduite (de l'ordre de 0,0...01% de la masse globale du vaisseau) -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je crois que c'est là l'astuce. En fait, si on veut faire des économies, ce n'est pas un SSK qu'il nous faut mais un petit SNA. C'est sur que les Suffren de 5300 tonnes vont coûter plus cher que des Scorpène de 2000 tonnes, mais c'est en grande partie parce qu'ils sont plus gros et qu'ils ont plus d'équipements. Maintenant si on arrivait à faire un SNA de 2000 tonnes (les rubis sont encore les SNA les plus petits du monde) on pourrait avoir un prix assez comparable. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Pour la partie agricole, par rapport à une culture terrestre, on doit pouvoir au moins doubler le rendement (il y a toujours de la lumière et non seulement 12H par jours) Ensuite il doit être possible d'augmenter encore le rendement vu que sur terre à nos latitudes on doit avoir des périodes d'hiver ou rien ne peut être produit. Il reste enfin la grosse inconnue du rendement avec une gravité plus faible. Sur Terre, on arrive à avoir un rendement suffisant pour nourrir 1 000 personnes par km2. Si on double, on a besoin de 500 m2 par personne. Avec une production sur des étages de 50 cm, on a besoin de 250 m3 ce qui fait à peine 100 m2 d'équivalent "habitable" (avec 2,50 m sous plafond) A titre indicatif, sur l'ISS, on a 900 m3 de pressurisés, ce serait assez grand pour nourrir un équipage de 3 personnes. La navette spatiale avait une soute de 300m3 et un habitacle de 71 m3, ce serait probablement suffisant pour une personne. Actuellement on a un gros tabou (que j'estime justifié) sur la production de nourriture et on se "contente" de manger des végétaux qu'on a fait pousser ou de la viande issue d'animaux qu'on a élevé ou chassé. On a du mal à concevoir une "usine" qui directement à partir d'énergie (donc de la centrale nucléaire embarquée) et de matière première permettrait de produire des protéines, des glucides, des lipides... C'est une technologie qu'on trouve souvent dans les films de science fiction probablement pour éviter d'avoir à "sacrifier" une grande partie du vaisseau pour la production de nourriture, mais c'est aussi une solution technique probablement bien plus facile à développer que de construire un vaisseau géant. Actuellement ce serait étudié pour la production de viande (ça permet de commercialiser de la viande sans élever et tuer d'animaux ce qui permet de vendre aux "végétariens") mais pour que ça ait du sens pour les végétaux, il faudra faire une révolution énergétique (parce que remplacer des champs de blés par des champs de panneaux solaire n'a pas trop de sens, on ne va pas gagner de place) ou se trouver dans des conditions extrêmes (cas d'un SNLE qui préfère une petite usine de nourriture que 6 mois de nourriture) -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
C'est une donnée, qui n'est probablement pas capitale mais qu'il faut prendre en compte. Actuellement à ma connaissance, on saurait stocker des informations sur des bandes magnétiques réputés fiables pour 200 ans (alors que pour les disques optiques ça se compte plutôt en année ou décennie). C'est un détail, mais on pourrait avoir une limite temporelle de ce type et avoir seulement 200 ans pour arriver sur la planète et développer la civilisation avant que l'ordinateur du vaisseau soit inutilisable. La limite peut être la durée de vie du système informatique ou la durée de vie des embryons représentant la diversité génétique que le vaisseau emporte (pour les humains mais aussi pour la faune et la flore terrestre qui a été emporté) Enfin, de toute façon ce sont les colons qui vont "décider" de leur taux de croissance démographique. On peut avoir prévu ce qu'on veut lors du lancement du vaisseau, mais 100 ans plus tard l'équipage qui n'a jamais connu la Terre fera bien ce qu'il veut. Je ne sais pas, ça me paraissait être un sujet un peu trop fictif (pour qu'on y réfléchisse vraiment il faut qu'on trouve une planète habitable pas trop loin) Pour les autres participants, qu'est ce que vous en pensez ? Malheureusement si, la priorité de l'équipage sera toujours sa survie. L'avis des terriens situés à plus de 5 années lumières aura assez peu d'intérêt. Par contre, on peut très bien changer l'objectif de la mission. Le vaisseau de colonisation va devenir un vaisseau diplomatique dont le but sera de créer des relations "diplomatiques" avec l'autre civilisation. Par contre pour communiquer il faut être deux et il est possible que le problème se trouve plutôt au niveau de la Terre (qui peut faire une guerre, changer de gouvernement et vouloir faire oublier le succès du gouvernement précédent, se faire coloniser par des extraterrestres...) Et la Terre va devoir attendre plusieurs siècles pour avoir un véritable retour sur investissement (le temps que le vaisseau revienne avec un peu d'ADN extraterrestre) donc c'est probable qu'on "oublie" le vaisseau de colonisation. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Je sais que je suis complètement amoral... Mais déjà que c'est compliqué de faire un vaisseau de colonisation, ça me parait encore plus dur de le faire en restant politiquement correct. Il faudrait un vaisseau assez grand pour emporter toute une civilisation (plus d'un million d'habitant ?) mais qui coûte assez peu cher (industriellement, financièrement, politiquement et écologiquement...) pour que ça n'impacte pas le niveau de vie de la population restant sur Terre. Malheureusement, on va être obligé d'avoir le vaisseau le plus petit possible (pour qu'il soit moins cher ou aille le plus vite possible) mais assez performant pour qu'il puisse permettre la reconstruction assez rapide d'une civilisation. Les exemples historiques décrivent des civilisations qui pouvaient exister à l'échelle familiale. Maintenant avec notre civilisation, il faudra probablement plusieurs millions d'habitants pour retrouver une civilisation correcte (et ça restera une micro civilisation technologiquement très loin de celle de la Terre) donc autant limiter au "maximum" (moralement acceptable par la nouvelle civilisation) le temps de transition entre un équipage de vaisseau écrasé sur une planète déserte et une planète en pleine croissance. Enfin ça ne reste qu'un "détail", je voulais juste dire que techniquement, on est déjà capable de recréer rapidement une population à partir d'une unique femme. Il me parait plus dur de trouver le moyen d'éduquer une population que de construire une usine à bébé. Enfin rien qu'arriver à faire un vaisseau de colonisation capable de transporter une femme sur plusieurs années lumière, ça risque d'être très compliqué. Dans le papillon des étoiles, un équipage de 144 000 personnes se retrouve 1000 ans plus tard avec une seule femme (qui meurt sans descendance peu après son arrivée sur la planète) -
Les nouvelles positives du programme JSF F-35
ARPA a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Bof, la question se posera en 2025/27. Le BPE aura plus de 15 ans et sera donc à mi-vie. Je ne suis pas sur que ce soit raisonnable de baser la construction d'une aéronavale sur un PA déjà à mi-vie qui vaut à peine le prix de 2 ou 3 F35B. Pour le prix d'une vingtaine de chasseurs, ça coûtera peut-être moins cher de faire commander un PA STOBAR et des Rafale M plutôt que de payer la modernisation du Juan Carlos et acheter des F35B. Une fin de carrière du BPE comme porte-hélicoptères serait tout à fait honorable. L'achat de F35B coûtera tellement cher que le prix d'un PA STOBAR (ou même CATOBAR) ne sera pas dimensionnant.- 883 réponses
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Je crois qu'il parlais plutôt du Qatar qui a acheté 36 Rafale (dont 12 encore en option) pour remplacer (quand l'option sera prise ?) ses 12 mirage 2000-5. Sinon l'Inde a acheté une grosse quarantaine de mirage, mais sa commande de 126 mirage est "toujours" en négociation depuis 2003.
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Un des points forts du F35 est qu'il a une maniabilité médiocre (ce qu'il peut se permettre grâce à sa furtivité) et qu'il devrait subir peu de G lors de sa carrière. Donc ça peut permettre d'espérer une durée de vie importante, les 15 000 heures envisagées pour les F15 pourraient être largement dépassées. Cette durée de vie "excessive" peut justifier un coût assez important si on prévoit de payer plusieurs modernisation à "mi-vie". Si on compare avec le Rafale, les F1 ont eu un surcoût de presque 30% pour le passage au F3. Un avion qui prévoit de rester à la pointe de la technologie pendant plus de 50 ans (15 000 ou plus à 300 H par ans) pourrait subir 3 ou 4 grosses modernisations et donc coûter plus que le prix d'origine rien qu'en modernisation.
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Ils n'ont pas beaucoup de Su27 ou Su30 et certains ont une vingtaines d'années. On peut difficilement dire qu'il s'agit de leur avion principal. C'est sur que les Su30 ont un léger avantage par rapport au Rafale, mais le Rafale est aussi un avion bien plus moderne. Je ne connais pas assez les finances vietnamiennes, mais je doute fort qu'ils envisage sérieusement de remplacer leurs Mig21 et Su22 à un pour un.
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Le but de vendre même avec 0 bénéfice est aussi tout simplement de vendre. Un chasseur correspond à plusieurs milliers d'heures de travail, même si on ne fait aucun bénéfice dessus, si l'exportation permet de créer ou conserver des emplois, ça peut-être suffisant pour justifier une exportation. Une vente à perte (en dessous du coût de fabrication) pourrait même être envisagé vu que ça permet de faire tourner l'économie et donc de rapporter XX% à l'état. Si on considère qu'une non exportation imposera de payer des indemnités chômages et va creuser un peu plus la balance commerciale ce qui risque de faire chuter la monnaie et donc de déséquilibrer un peu plus la balance commerciale ... une vente à perte pourrait tout à fait se justifier.
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construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
En fait il s'agit encore d'une nouvelle technologie qu'on est pas sur d'arriver à développer. Et je ne suis pas sur qu'elle soit indispensable pour une colonisation. A l'origine de ce sujet, je le place dans un futur très proche ou on décide pour une raison X ou Y de lancer un vaisseau de colonisation. En point dur, on a la propulsion, mais c'est une technologie qu'on "maîtrise" à une autre échelle. Ensuite il faut faire fonctionner le vaisseau très longtemps, mais ça reste à notre portée, il "suffit" juste d'une structure surdimensionné et une quantité "suffisante" de pièces de rechanges. En caricaturant, je pense qu'il aurait "suffit" de faire un programme Apollo 100 ou 1000 plus gros pour arriver à faire un vaisseau de colonisation. Dans les années 70, ça aurait coûté plusieurs fois le PIB de la planète (pour un risque important d'échec) Dans les années 60 la NASA avait "étudié" un vaisseau type super Orion (8 millions de tonnes) qui aurait eu besoin de "seulement" 3000 tonnes de carburant et 1000 bombes H pour aller sur Mars. Mais si on y met tous les moyens de la planète (donc au moins 100 000 bombes H soit à seulement 0,3 millions de tonnes de "carburant") on obtient au moins une vitesse de 0,01 c ce qui commence à être crédible pour un vaisseau de colonisation. Maintenant l'estimation américaine de 1960 d'un vaisseau "interstellaire" de 8 millions de tonnes pourrait peut-être être affinée et réduite. En caricaturant, si on peut se contenter d'un vaisseau 1 000 fois plus petit et moins cher, on arrive à un vaisseau financièrement raisonnable. Quand on parle du vaisseau de colonisation, je trouve peut-être plus crédible d'envisager un équipage de moins d'une dizaine de femmes (avec une naissance programmée tous les 10 à 20 ans) ce qui devrait permettre d'avoir toujours plusieurs femmes en âge de faire des enfants plutôt que d'envisager une population de plusieurs centaines/milliers d'habitants qui vont imposer un vaisseau nettement plus cher qu'on risque de ne jamais construire. Maintenant si un utérus artificiel peut exister, ça vaudrait le coût d'envisager un vaisseau inhabité dont les embryons congelés pourront être éduqué par des robots. On pourrait donc se passer d'un vaisseau habitable ce qui réduire significativement la masse du vaisseau. En plus vu que le vaisseau ne va pas servir pendant tous le voyage, on pourrait peut-être même se passer de source d'énergie (on se contente de panneau solaire qui vont refonctionner en arrivant à destination) et on pourra encore réduire la charge "utile" et une centaine de tonne serait peut-être suffisante. La principale difficulté sera de trouver une "civilisation" de robot capable de survivre jusqu'à la destination (et les 15/20 ans qui seront nécessaire à l'éducation des embryons) -
Il n'y a pas des avions de transport ou des hélicoptères pour ça ? Bon en France il y a moins de distance à parcourir, je doute qu'il y ait souvent 450 km donc un Transall d'alerte devrait être suffisant.
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Echange nucléaire stratégique Etats-Unis <> Russie, conséquences ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Conflits probables
Le seul problème, c'est si après l'EMP on voit débarquer l'armée adverse... Notre armée en panne de radio, de téléphones, de véhicules, d'ordinateur... risque d'avoir du mal à résister bien longtemps. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Actuellement je suis pas loin de croire qu'on est incapable de construire un ordinateur capable de tenir plus de 20 ans mais on est quand même capable de construire des monuments qui tiennent plusieurs milliers d'années (pyramides, cathédrales...) Avec un équipage qui entretien le vaisseau, il n'est peut-être pas beaucoup plus dur de faire un vaisseau capable de voler 1000 ans (avec des "révisions" tous les 200 ans) que de faire un vaisseau capable de voler 200 ans et de servir ensuite de camp de base. J'ai lu, mais il s'agit d'une technologie encore à développer (surtout pour passer de 0,1c à une vitesse correcte) alors qu'on doit déjà être capable d'envoyer une sonde basique (mais qui tombera probablement en panne dans quelques années...) J'ai peur que la société soit de toute façon totalement déformée par son voyage puis la phase de repeuplement. On risque d'avoir une micro-société pendant plusieurs générations (le temps du voyage) qui va limiter au maximum sa population et donc contrôler au maximum ses naissances (de façon naturelle ou artificielle) et on risque même de voir pour les 2 ou 3 dernières générations une surreprésentation des femmes. Ensuite une fois arrivé sur la nouvelle planète, toutes les femmes risque d'être considéré comme des "pondeuses" pour pouvoir atteindre assez rapidement une taille critique pour que la planète puisse avoir une civilisation. A moins d'envisager un vaisseau vraiment géant, on va avoir besoin d'une croissance démographique importante et pendant une longue période. Si on veut passer de 10 (ou 100 ou 10 000) femmes à plus d'un million, on va avoir besoin de multiplier par plus de 100 la population. Avec une moyenne de 10 filles par femmes (avec une faible mortalité, ça peut être presque naturel, mais il faudra quand même piocher dans la réserve d'embryons pour avoir une biodiversité), ça demande plus de 10 générations donc ça laissera plusieurs siècles de "crises" avec une civilisation sous peuplé. Si on envisage une croissance vraiment artificielle avec une moyenne de 100 filles par femmes (de 13 à 60 ans des grossesses en continue avec insémination artificielles avec plusieurs embryons féminins par tentatives) qui serait associée avec une éducation de masse (uniquement en "internat") on pourrait avoir une période "crise" pendant quelques décennies puis avoir une population suffisante (mais fondamentalement traumatisé) pour constituer une civilisation. Si on compte une croissance démographique "normale" (moins de 5% pour ans) il va falloir plusieurs siècles avant d'atteindre le million d'habitants. Il sera peut-être moins traumatisant pour la civilisation d'avoir pendant une "courte" période un comportement vraiment anormal (que des filles, des grossesses qui se suivent) que d'avoir un comportement assez bizarre pendant plusieurs siècles au point que la civilisation va considérer que c'est normal. A la fin des années 50, le projet Orion envisageait même un vaisseau de 8 millions de tonnes (pour une petite ville et seulement 3 000 tonnes de carburant ce qui aurait été suffisant pour aller sur Mars) Ce type de propulsion est inenvisageable pour des missions multiples, mais s'il s'agit juste de lancer un vaisseau de colonisation par siècle, c'est tout à fait envisageable. Ensuite si on décide de détourner un astéroïde (pour s'en servir de carburant ?), on peut largement dépasser le milliard de tonnes. D'ailleurs si le vaisseau est construit sur la Lune ou sur Mars ou qu'on dispose d'un ascenseur spatial, on peut assez facilement avoir des masses vraiment importante. Si on veut comparer avec les constructions actuelles, on a la Pyramide de Kheops qui aurait une masse proche des 5 millions de tonnes (et qui a "fonctionné" pendant plusieurs milliers d'années) -
Ou alors c'est une première commande qui se justifiera quand il y aura beaucoup plus d'avions. Sinon, on a 36 Rafale à 150 M€ l'unité. Et pour chaque Rafale, 2 M88 à 3 M€ chacun (seulement ?), plus de 8 SCALP à 0,9 M€ (ça fait donc plus de 4 raids) plus de 20 Mica (à plus d'un million l'unité) et plus de 8 Météor (à 2,5 M€) Avec les 72 M88, on pourrait presque envisager une série d'une grosse cinquantaine de Tejas M88. Ou alors les Indiens prévoient d'utiliser des M88 gonflés (à 90KN ?) avec une fiabilité réduite qui impose d'avoir des rechanges.
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construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Personnellement je trouverais "esthétique" de pouvoir faire le plein Deutérium-Hélium dans une "planète jovienne". On pourrait avoir un navire qui se "contente" de faire des bonds entre les différents système solaire pour se ravitailler puis pour repartir vers un système solaire plus lointain. Le coût du vaisseau risque d'être tellement élevé que ce serait pratique qu'il puisse resservir pour d'autres vols et par exemple servir pendant plusieurs millénaires pour assurer des liaisons "commerciales" entre les 2 systèmes solaires. La sonde peut être bien plus légère. 100 tonnes pour un satellite, c'est vraiment énorme. Rien qu'une sonde de quelques kg devrait pouvoir nous décrire l'atmosphère ou au moins nous envoyer des photos. Ensuite une sonde n'a pas besoin de s’arrêter à destination. Donc avec la même proportion de carburant, on peut aller deux fois plus vites (pas besoin de ralentir) On peut aussi rajouter qu'une sonde inhabitée peut se permettre des accélérations vraiment importante. Si on utilise une propulsion nucléaire pulsée, on peut presque se permettre de supprimer l'amortisseur. Se serait à vérifier mais une unique explosion nucléaire bien canalisée (par exemple dans une sorte de canon géant) serait peut-être suffisante pour propulser quelques kg à une vitesse relativiste. Pour le nombre "minimum" de colon, si on utilise massivement une éducation par ordinateur (donc pas besoin de garder une population pour l'éducation) et que pour la diversité génétique on utilise des embryons congelés, il faudra juste qu'on garde assez de colons pour faire fonctionner le vaisseau et qu'il y ait toujours au moins une femme pour pouvoir renouveler l'équipage et ensuite peupler la nouvelle planète. Maintenant j'ai vraiment du mal à savoir ce qu'il faudra pour construire une civilisation. Personnellement je pense que c'est plus une donnée fixe assez indépendante de la taille de l'équipage. Plutôt que de dire que ça correspond à 100 tonnes par personne, je dirais que ça correspond à X tonnes et que pour le maintenir opérationnel jusqu'à destination on a besoin d'un équipage de Y personnes ce qui rajoute quelques tonnes par personnes. Il sera peut-être plus dimensionnant de décider de transporter une vache (donc un troupeau assez grand pour qu'il ne disparaisse pas par accident avec presque 10 génération par siècles) que de transporter l'équipage. La définition du minimum nécessaire risque fortement de dépendre de la planète en question. Si son atmosphère est équivalente à celle de la Terre et qu'il y a même une faune et une flore compatible, on n'a besoin de presque rien. Mais s'il faut aussi terraformer et construire des abris, ça va tout compliquer.