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Les comparatifs "Typhoon vs Rafale", c'est pour comparer le Typhoon au meilleur avion du marché ? A une autre époque les fan du Typhoon se serait contenter de comparer leur Typhoon au F22 ou au F35.
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Les EAU sont probablement intéressé par un avion d'entraînement pour leur propre besoin (ils avaient hésité entre le M346 et le T50) mais aussi d'un chasseur léger et facile à entretenir pour leurs besoins de politique étrangère vis à vis des pays africains. Il n'y a pas très longtemps ils ont effectué un raid depuis la base égyptienne des 2000. L'exportation de white eagle leur permettra de disposer de base aérienne alliée disposant déjà de la plupart des équipements nécessaires à l'accueil de leur Rafale. La compatibilité avec le Rafale me paraissait être intéressante pour les pays pouvant souhaiter une intervention française (ex clients de l'alphajet, pays africains francophones...) devient aussi intéressante pour les pays musulmans souhaitant une intervention emirati (je part du principe que les EAU vont finir par acheter leur Rafale et que le White Eagle utilise un M88)
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La Gadget est resté au catalogue presque jusqu'en 95 donc il n'y avait de client pour un avion de ce style avant les années 2000. Depuis le marché a été assez restreint et le remplacement est tout juste d'actualité (je crois qu'on a encore le temps de développer le White Eagle...) Sinon sur le forum cité plus haut, on retrouve ceci :
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Concernant les EAU, ils n'avaient pas commandés des M346 ? (48 ?) Ce n'était pas déjà pour les EAU que le MAKO a failli être développé et qu'EADS a choisi le gros F414 ? Les EAU avaient 30 Alpha Jet, "donc" ils auraient besoin de 30 (48 ?) White Eagle. Le Qatar en avait 12 et l'Egypte 45, il y aurait donc (à terme) un marché pour une centaine White Eagle chez les utilisateurs export du Rafale. Le White Eagle parait avoir des capacités guerrière non négligeable, donc il arrivera aussi a trouver des clients chez les utilisateurs de F5, de Mig 21 ou de mirage 3. Si Dassault (et la France et qu'il s'agit bien d'un M88), je souhaiterais fortement qu'une version navale soit étudiée. Déjà cela permettrait d'avoir un biplace pour apponter sur le CdG et donc faciliter la formation de nos marins. Mais surtout cela crédibiliserait un second PA vu qu'on aurait de quoi l'armer (en partie avec des White Eagle) et on pourrait aussi former rapidement des pilotes de l'AdA.
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Bof, je ne crois pas que le M346 dispose d'équipement de contremesure. Faire du CAS avec risque d'être dangereux. Au moins un White Eagle ou T/A 50 permettrait de faire de la PO et d'envoyer les Rafale (habituellement chargé de la PO) faire du CAS. Sinon concernant le M346, je crois que son absence de concurrents crédibles (entre un hawk/T45 vieux de 30 ans et une production coréenne ...) contribue fortement à son "succès"
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Je n'y connait pas grand chose, mais il ne faut pas non plus confondre la formation et l'entraînement. Autant pour la formation de base, je conçois tout à fait qu'on se contente d'un avion à hélice qui reste bien plus performant qu'un simulateur au sol et de toute façon les élèves ne sont pas assez compétent pour se rendre compte de la différence. Mais pour l'entraînement ou la formation "très avancé" des pilotes de chasse qui savent déjà piloter, ça me parait beaucoup plus complexe. Par exemple, je doute que les sensations en dogfight soient les même dans un Rafale ou dans un PC21. Par contre un White Eagle (ou un T/A 50) devrait pouvoir assez bien simuler un Rafale. Pour la fin de formation (actuellement assuré en France par une trentaine d'alpha jet modernisé) la question qui se pose, c'est de combien d'heures de vols d'appareils à haute performance on a besoin pour finir la formation d'un pilote. Si le nombre est assez réduit, c'est peut-être plus pragmatique de commander quelques biplace de combat supplémentaire qui assureront la fin de la formation en même tant que la transition opérationnelle. A mon avis l'ETR aura un peu plus de travail si ses élèves n'ont jamais piloté d'avions performant (bon il en aura beaucoup plus si ses élèves n'ont jamais piloté d'avions avec une avionique moderne simulant un Rafale) Par contre pour l'entraînement, c'est un autre sujet. Si Dassault produit le White Eagle, on risque vite de décréter que nos pilotes opérationnels n'ont plus besoin de faire 180H sur le Rafale, mais qu'ils gagnerait à faire 100 heures sur Rafale et 150 sur un White Eagle simulant le comportement du Rafale. Vu le rythme actuel des OPEX, on pourrait presque dissocier notre flotte d'avions de combat entre ceux participant aux OPEX et ceux restant en métropole tant que la flotte métropolitaine reste suffisamment performante pour former et entraîner nos équipages. Il est peu probable qu'on soit amener à organiser un "raid" (ou une série de raid durant moins d'une semaine) mobilisant tous nos avions de combat, mais il est fort probable qu'on ait besoin de tous nos avions pour se permettre d'en avoir XX en permanence en mission de guerre et qu'on utilise tous les autres disponible pour former les pilotes qui assureront les missions suivantes. Concernant les capacités au combat d'un avion d'entraînement... soit on est dans un pays type "tiers monde" et ça ne pose pas de problème, il suffit de pouvoir embarquer un minimum de charge utile. Soit on est dans un pays riche et il faut trouver une mission qui permette d'employer un avion dénué de système d'autoprotection. A mon avis, un avion d'entraînement supersonique (avec canon interne, liaison de donnée, un petit radar et missile air-air) peut aussi servir pour la PO. Si on parle d'un avion d'entraînement subsonique, il sera impossible de s'en servir pour une mission air-air (même aussi basique que la PO) et il sera dangereux de s'en servir pour du simple CAS au dessus de son propre sol (il suffit que les terroristes/dealers/orpailleurs se procurent un Stinger) PS: Si les performances de l'appareil ne compte pas pour la formation et l'entraînement, il y a encore moins cher que le PC21, c'est le simulateur de vol.
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Je me suis mal exprimé. C'est juste que depuis les années 90, Dassault a arrêté de sortir des prototypes (à part le Neuron et les Duc). Cela peut s'expliquer par une absence de programme ou parce que les prototypes ne sont plus utiles. Le Falcon 7X est sorti directement en version de série, il n'a pas eu besoin de prototype. En étant optimiste, j’espère que Dassault a continué de faire tourner son bureau d'étude, même si à part le Neuron et la série des Falcon X ça n'a rien donné.
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Pour la puissance, à sec les 2 réacteur d'un M346 pousseront un peu plus qu'un M88. Maintenant c'est sur qu'avec la PC le M88 poussera plus, mais il devrait permettre des vitesses supersonique (donc des performances supérieure) et on peut toujours interdire aux élève de s'en servir pour faire des économies. On peut aussi dire que les 2 réacteur du M346 sont plus lourd (donc plus cher ?) qu'un M88. Pour la sécurité... on se contentera de vols locaux probablement en territoire "ami", si on décrète qu'il faut un biréacteur pour faire ça, il faudra m'expliquer comment on peut vendre le F35. Enfin c'est sur que ce n'est pas la configuration qui me parait idéal pour un avion d'entraînement, mais il s'agirait aussi d'un avion de combat donc il faut quand même quelque chose de plus gros qu'un alpha jet. J'ai du mal à croire qu'on puisse passer du PC-21 au Rafale... Mais de toute façon c'est sur qu'il ne faut pas espérer remplacer les 175 Alpha Jet français par un jet type White Eagle. Par contre il est peut-être possible de remplacer les Alpha Jet (et T45 utilisés par la marine) par des PC-21 et quelques White Eagle.
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Est-ce que c'est si différent ? - Dassault espère le refourguer à la France pour remplacer les Alpha jet (sinon on va finir par importer des M346...) - Il y a (en théorie) un marché pour un chasseur léger/avion d'entraînement pour remplacer les T38 et les F5. Bon les capacité multi-cibles des chasseurs moderne ont tendance à rendre inutile une flotte importante de chasseur "peu performant" et leur facilité de pilotage rend aussi inutile un avion d'entraînement. - Dassault se remet à rêver à l'aviation militaire vu qu'il a du mal à produire assez de Rafale pour répondre à la demande. A mon avis, la seule chose qui rend se programme "un peu" crédible ce serait que le coût permettant de produire le premier prototype (biplace sans système d'arme, "presque" représentatif d'un avion école) soit assez réduit. Avec un "peu" de chance, les plans du novi avion (et "donc" du White Eagle) sont déjà disponible sur Catia, les ingénieurs de Dassault s'amusant régulièrement à retravailler dessus (comme à l'époque ou Dassault sortait un nouveau prototype tous les ans, sauf que depuis ils se contentent de prototypes virtuels) Le MAKO n'a pas eu de succès en partie parce qu'il est sorti trop tôt et qu'EADS n'est pas forcément très crédible. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de marché pour un appareil équivalent (et autre que le T/A50) Il n'y a pas très longtemps l'Italie s'est lancé dans le programme de M346 (on a une idée des coût de développement du M346 ou du T/A50 ?) Accessoirement, ce programme peut aussi être un moyen pour Dassault d'assurer sa crédibilité d'avionneur militaire. Si Dassault ne veut pas que le Rafale soit son dernier avion militaire, il faut penser à la suite. Un nouvel avion (même un simple avion d'entraînement avec des capacités de combat comparables aux avions de 3 ou 4eme génération) est peut-être un moyen de rester crédible à peu de frais en attendant que le neuron puisse être produit en série. La France a déjà raté un contrat de remplacement des Alpha Jet, il ne faudra peut-être pas tarder à lancer le remplaçant des Alpha Jet ou à reconnaitre que Dassault ne souhaite plus produire d'avions militaires. Et il faudrait espérer vendre combien d'avions pour ce programme soit justifié ?
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Je pense en effet que sans un soutien de Dassault et même de la France, un mini Rafale n'a presque aucune chance d’exister. Maintenant concernant les finances et les besoins de la France... la réponse était évidente il y a quelques mois, mais avec les récentes exportations du Rafale (qui en annoncent d'autres ?), Dassault a peut-être repris goût au militaire et la France a peut-être les moyens de financer un autre avion (vu qu'on va "économiser" presque un milliard par ans grâce aux non commandes de Rafale) Concernant les besoins, il manque toujours le remplaçant des Alpha Jet et on pourrait même dire qu'on a besoin d'avions pour des missions basiques comme la PO ou pour permettre l'entrainement économique. Par contre pour la Serbie... Concernant la carrière commerciale d'un tel avion... si on parle d'un avion particulièrement bien réussi (grâce à l'expertise de Dassault) qui sera parfaitement compatible avec un autre modèle plus performant (et que le Rafale va connaître un certain succès à l'export) on peut espérer des ventes bien plus importante que celles actuellement assuré par ces concurrents. Il est possible que ce salon et les différents Tweet (dont en particulier celui d'un des responsables de Dassault) soit aussi un test pour voir si des clients pourraient être potentiellement intéressés et justifier la construction du prototype Au fait les plans (et autres études) réalisés par SOKO lors du développement du novi avion appartiennent à qui ? Il ne s'agirait pas justement d'en conserver la propriété en relançant un programme qui les réutilise presque 25 ans plus tard ? De la part de Dassault, dessiner le White Eagle (des études en souffleries sont déjà disponible et il s'agit d'un avion très proche du Rafale) et écrire les commandes de vols ne doit pas être très compliqué ni très cher. Pour permettre au prototype de voler, on n'en demande pas beaucoup plus. Si c'est demandé, la France acceptera probablement de prêter un "vieux" M88 comme elle le faisait avec les M53 à l'époque du Mirage 4000. Pour l'instant s'il s'agit juste de faire voler un prototype pour participer à des compétitions internationales, l'investissement n'est peut-être pas excessif.
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En fait ça dépend de ce qu'on veut faire. Pour concurrencer le Rafale, oui un unique M88 c'est léger. Mais pour concurrencer le M346, c'est presque lourd. A mon avis, il ne faut pas vouloir faire un avion "performant" parce que quoiqu'il arrive il s'agira d'un avion moins performant que le Rafale. Donc le but c'est de faire un avion "économique" mais avec quand même quelques capacité de combat. Les gripen C/D se contentaient d'un F404 à peine plus puissant que le M88, le tejas se contente d'un Kaveiri d'une puissance comparable, même le FC1/JF17 n'est pas beaucoup plus puissant. Si l'avion est assez léger et bien dessiné (comme le Rafale) sa relative faible puissance pourra ne pas avoir d'impact opérationnel mais permettre d'afficher des coût à l'heure de vol assez réduit. Entre les gripen rafalisé, les mirage 2000 M88tisé, les Mako M88 et les Rafale mono-réacteur ... je crois que beaucoup de monde (dont moi) cherche un avion de combat "français" plus petit que le Rafale. C'est un peu pour ça que j'ai créé ce post. Si ça peut permettre d'avoir d'autre info sans être obligé d'attendre le Bourget...
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Je crée ce sujet pour parler des projets serbes (ou yougoslave) d'avions de combat mono-réacteur ressemblant beaucoup au Rafale et utilisant beaucoup de composants français. A l'origine c'était le novi avion (ou plus détaillé ici mais en serbe) qui est un programme assez peu connu (même pas de page wiki en français) Le terme même de "novi avion" est assez vague et décrit juste l'avion (yougoslave) du futur. Un projet d'avion de combat yougoslave (interrompu en 91) qui devait être produit à 150 exemplaires pour l'armée yougoslave (et "plusieurs" centaines pour l'exportation). Il s'agissait d'un avion ressemblant beaucoup par ses performances au futur Gripen et visuellement à un Rafale monoréacteur. Motorisé par un M88, équipé du canon de 30 mm du Rafale (ce n'est pas forcement précisé, mais c'est le seul canon français de 30 mm avec une cadence suffisante pour que ce soit crédible de n'en avoir qu'un en air-air) dont les missiles air-air devait être ceux disponible à France à l'époque (Magic 2 et les R530 devant probablement être utilisé en attendant la mise au point des premier MICA EM) l'armement air-sol n'est pas trop détaillé, mais il ne devait s'agir principalement de bombes lisses (de toute façon dans les années 80 c'était la norme) Pour le radar, je n'ai pas non plus d'information, le RBE2 du Rafale n'était pas encore disponible, mais une version du RDY aurait probablement pu convenir. En apparence il y aurait aussi eu un système d'autoprotection relativement "avancé" (mais je ne crois pas à un SPECTRA, on parle quand même d'une production yougoslave) Ce programme malgré une forte ressemblance visuelle avec le Rafale n'aurait pas été développé par Dassault mais par SOKO qui aurait eu une aide française (pour la plupart des équipements, mais aussi pour certaines études en soufflerie ce qui pourrait expliquer la ressemblance avec le Rafale ou permettre une aide discrète de Dassault) La fin de la Yougoslavie suite à une guerre (en partie contre la France) a entrainé la fin du programme en 91 alors que le prototype était prévu pour 92. Depuis, l'absence de moyens financier de la Serbie et son coté politiquement incorrect ont empêché le novi avion de voir le jour. Jusqu'à il y a quelques jours, je pensais que novi avion resterait au fond d'un carton et serrait juste bon pour des uchronies. Plus récemment au salon IDEF de mai 2015, la Serbie a "annoncé" le programme White Eagle dont j'ai encore moins d'info (je n'étais pas au salon). A priori, il s'agit d'un "avion de combat" qui réutilise une grande partie des plans réalisés pour le novi avion et il y a une très forte ressemblance visuelle. Il s'agirait toujours d'un mono-réacteur M88 avec post combustion, supersonique, delta canard et entrée d'air façon Rafale. Une de ces missions serait la formation avancé donc on parle d'un biplace. Mais le coté chasseur est quand même clairement affiché avec 2 missiles air-air et 4 bombes (donc 6 des 11 point d'emport du novi avion sont utilisés) et ce White Eagle pourrait facilement être au moins aussi performant que les FA50 coréens. Le système d'arme n'est pas détaillé, mais si on extrapole à partir du F/A50, il y aura probablement un petit radar et un système d'autoprotection très réduit voir inexistant. Pour le radar, (s'il s'agit d'un radar français) ça pourrait être le RC400 (aussi disponible sur mirage F1 et envisagé sur JF17) ou en version moderne, un RBE2 AESA (avec presque deux fois moins de module que celui du Rafale pour s'adapter au petit nez, donc un radar moins puissant et avec une surface de détection plus réduite ce qui le rendra probablement incapable d'utiliser des météor sur autre chose que des liner mais devrait être suffisant pour exploiter pleinement des mica) La Serbie (presque aussi peuplée que la Suède) disposerait (selon wiki) actuellement de plus de 80 "avions de combat" (du G4 Super Galeb au Mig 29) il y aurait donc probablement un marché pour une grosse cinquantaine de White Eagle. Vu que les plans existent quasiment, le développement d'un avion Serbe n'est peut-être plus cher que l'importation d'avion de chasse. L'annonce d'une "sortie" dès l'an prochain laisse supposer que les plans du novi avion ("suspendu" à un an de la sortie du prototype) ont été repris. Pour réaliser leur avion (surtout avec un si court délai), les serbes auront besoin de s'allier avec un autre pays (pour le réacteur, pour le radar, pour l'armement, probablement pour les commandes de vol ...) Le fait qu'un des tweet transmettant l'info soit de Stéphane Fort (travaillant pour la com de Dassault) laisse espérer que la France n'y sera pas complètement étrangère. Concernant le choix du réacteur, le M88 offre l'avantage d'être un des plus petit réacteur moderne du marché. Ce sera problématique si SOKO veut produire un avion de combat à haute performance devant concurrencer les F35 ou les Typhoon (ce qui risque d'être très compliqué pour un petit constructeur), mais si le marché visé par le White Eagle se limite au remplacement des F5 et des avions d'entraînement avancé, le M88 permettra d'avoir un avion petit "donc" économique (à l'entretien au moins) Le choix de l'EJ200 impliquerait un avion presque 20% plus gros et celui du F414 (comme pour le gripen NG ou le Mako) un avion presque 30% plus gros. Les autres réacteurs disponibles, me paraissent vieux (comme l'adour) ou à peine assez puissant pour un mono-réacteur (le M346 a 2 F124). Le White Eagle avec un M88 aura une poussée à sec 10% plus réduite que celle du M346 et avec la post combustion il sera à peine 20% plus puissant. Le choix du M88 imposera de faire des effort sur le design du White Eagle pour avoir les performances attendu avec un "si petit" réacteur, mais c'est aussi ce qui permettra de ne pas avoir un avion trop cher. Pour le choix du radar, le RBE2 AESA du Rafale doit quand même être un des plus performants du marché. La conception d'un radar à module permet en plus d'en faire très facilement un dérivé plus petit (il "suffit" d'avoir moins de module) Concernant les études aérodynamique et les commandes de vols, il est évident que c'est Dassault le mieux placé (déjà c'est le concepteur du Rafale qui est l'avion qui se rapproche le plus du White Eagle et c'est aussi un des constructeurs qui maîtrise le mieux les commandes de vols) Reste le "problème" de l'armement. La France n'a plus de magic donc en missile air-air, il faudra se contenter du mica. J'ai peur que ce soit un peu cher, mais ça permettra aussi à l'avion d'être équipé pour du BVR alors qu'il n'emporte que 2 missile. En air-sol, l'AASM (un peu cher) permettra au White Eagle d'avoir une survivabilité correcte pour du CAS. La France pourrait aussi être intéressé par une sorte de White Eagle. La question peut actuellement se poser vu que l'avenir du Rafale est "assuré" par l'export et qu'on peut donc s'équiper d'un autre avion complémentaire. Déjà une version embarquée (10 exemplaires ?) permettrait de remplacer les T45 américain pour la formation à l'appontage. Pour l'armée de l'air, il faudra probablement aussi remplacer les Alpha jet par autre chose que du turbo propulseur (le rapport sur Cognac 2025 est sorti ?). Avec les CDVE, un White Eagle adapté par Dassault pourrait aussi être capable de reproduire presque parfaitement le comportement en vol du Rafale (au moins en configuration lourde) et donc permettre aux équipages de s'entraîner sur un avion deux fois moins cher à l'heure de vol que le Rafale. Pour la PO, ce White Eagle risque aussi d'être souvent suffisant. Son radar sera suffisant, le second siège permettra d'embarquer un OPJ (c'est pas encore d'actualité, mais on sait jamais) et vu les conditions permettant le tir, son absence de SPECTRA risque de toute façon de ne pas être pénalisante vu que le SPECTRA n'est pas magique et n’empêchera pas un Mig tirant à bout portant de faire mouche. Bon pour les PO à Djibouti (ou il faut repousser les Su27 des voisins) ou dans les pays Baltes (ou il faudra peut-être affronter une attaque russe) il faudra utiliser du Rafale. Mais les 5 slot de PO en France n'ont pas besoin d'un avion aussi performant que le Rafale. A l'export, le White Eagle permettra d'équiper des alliés peu fortunés et leur fera constituer des stock de M88, mica et AASM utilisables par un détachement de Rafale français. Les petits pays pourront aussi être crédible avec une flotte mixte de Rafale et White Eagle (avec pour la Suisse un remplacement des F5 par les White Eagle et des F18 par les Rafale) ça leur permettrait d'avoir des effectifs suffisants pour assurer une PO de longue durée mais aussi des avions assez performants pour les envoyer en OPEX. Est-ce que vous avez plus d'info sur le White Eagle ? et est-ce que vous pensez qu'il va aboutir à quelque chose ? (et avec une aide française ?)
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Le Rafale a aussi très tôt (pour pas dire dès le début) été conçu comme l'unique avion embarqué pour la marine française. Et même si la marine française se serait contenté d'un avion assez médiocre (de toute façon excellent par rapport aux SEM et Crusader) il fallait un avion polyvalent capable de missions air-air et air-sol. Pour la marine encore plus que pour les armée de l'air, les gros raid risquent de n'avoir que des effectifs très réduit.
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La politique américaine s'est aussi appuyé sur la technologie américaine. Pendant longtemps les américains avaient les avions les plus performants et même une panoplie suffisante pour que sans aucune pression politique l'avion le plus adapté au client soit une production américaine. Le succès du F4 est aussi du aux qualités de l'avion. Le succès du F16 est en partie du à une comparaison objective avec les mirage F1 et les Tornado. Maintenant le Rafale est probablement le premier avion de chez Dassault qui n'a rien à envier à ces concurrents américain. Bon c'est de la faute des politiques américain qui ont arrêté prématurément la carrière du F22 plutôt que d'en encourager l'exportation, mais le fait est que le meilleur avion actuel et pour la plupart des forces aérienne est le Rafale.
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Pourquoi faire ? Si on a besoin d'un char "lourd" on déploiera du Leclerc qui ne doit coûter "que" deux fois plus en logistique. Je ne suis pas sur que l'économie apporté par un char plus petit compense les surcout d'une micro flotte bien plus vieille. En plus on va avoir des Retex issus des opex non représentatif du matériel de première ligne. Et tout ça pour utiliser un char obsolète...
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Les appareils de fabrication "indigène"
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Reste du monde
la question est différente différente. Le Rafale existe et a commencé sa carrière à l'exportation. Un nouvel avion moins cher et surtout développé pour (par?) un client export pourrait être nettement moins performant et plus proche des avions écoles que des avions de combat. Les italiens ont bien financé le développement d'un avion militaire d'une poussée à sec supérieure à celle d'un M88, (tout en participant aux développements des typhoon et F35) Si c'est le M88 qui est choisi, on pourra avoir l'avion "de combat" le plus petit de sa génération. Même les gripen, les tejas, les T/A 50 ou les JF17 ont des réacteurs plus gros et puissant. Les capacités d'un avion de chasse motorisé par un unique M88 risquent d'être assez limité et donc de ne pas faire trop d'ombre au Rafale (qui est déjà assez petit par rapport à la concurrence) je pense que la France aurait tout intérêt à participer à ce programme (si la Serbie veut vraiment développer son avion) -
Les appareils de fabrication "indigène"
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Reste du monde
S'il ne s'agit que de plan ou de projets et que la phase d'industrialisation n'a pas commencé, Ils n'ont pas encore eu besoin d'acheter le réacteur. Mais ça veut aussi dire que le choix du réacteur n'est pas encore définitif. Enfin vu l'absence d'information sur ce projet, je ne suis même pas sûr que ce ne soit pas un bireacteur. Vu que la France a enfin réussi à exporter des Rafale, on a peut-être les moyens financiers de contribuer au développement d'un nouveau programme d'avions. -
Les appareils de fabrication "indigène"
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Reste du monde
On a plus d'informations à ce sujet ? C'est un novi avion biplace ? (donc avec M88 et canon du Rafale) ou c'est juste un nouveau projet qui ressemble vaguement au novi avion ? Si on parle d'un avion d'entraînement réutilisant des composants français, la France pourrait être intéressée et participer au développement (ce serait utile à un très petit nombre pour la formation en remplacement des alpha jet et T45, mais surtout à l'exportation pour permettre d'équiper nos alliés de mica, de M88 et d'AASM ce qui facilitera nos OPEX) -
Les CFT peuvent aussi servir à améliorer la polivalence de l'avion. Pour le rafale, on a un chasseur avec 4 tonnes de carburant en interne (suffisant si on le compare aux gripen mig29 ou mirage), mais en configuration Bombardier (ou long rayon d'action), il pourrait avoir 6 tonnes en interne. Cela permet d'avoir quasiment 2 avions différents. Concernant l'après rafale, on parlera probablement d'un avion optionnellement piloté. Donc la version biplace me paraît absurde. Si on veut faire une mission particulièrement sensibles ou complexe, on rajoute déjà un pilote qui n'est pas très utile alors rajouter un second pilote ça me paraît vraiment riche. Ou alors on prévoit de s'en servir comme avion de liaison... Je verrai aussi un avion assez petit presque mono mission. Avec l'avion drone, on va avoir moins besoin d'une charge utile importante vu que les bombes pourront être emporté par les drones d'escortes. Les chasseurs/drones pouvant finir par être utilisé comme de simples missiles de croisière on risque d'apprécier un avion économique donc relativement petit. Le chasseur dont on remplace le pilote et son siège éjectable par 150 à 200 kg d'explosifs pourrais faire un parfait missile de croisière. On pourrait assez facilement demander à l'après Rafale de remplacer aussi les SCALP ou les ASMP (quoique pour l'ASMP, on pourrait plutôt faire le contraire pour avoir une petite flotte de chasseurs hypersonique voir spatiaux)
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Justement, vu qu'ils ont pu acheter 150 avions, ils pourront bien en acheter quelques dizaines de plus. Si on peut démontrer que le Rafale est bien plus performant que les Tournados et que son rapport qualité prix est exceptionnel, rien n'est impossible.
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Quelle industrie aéronautique militaire européenne ? A part le Harrier de la génération du mirage 3, l'industrie européenne c'est contenté d'avions relativement "médiocre". Le Tornado ou l'AMX ne sont pas ce que je qualifierais de réussite. Les dernier Harrier sont quasiment des AV8B américains construit sous licences donc je ne suis pas sur qu'on puisse parler d'industrie européenne.
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Il y a quelques années, les meilleurs B747 volaient jusqu'à 14H par jours. Sinon l'avion d'occasion ne coûte pas forcément moins cher qu'un avion neuf sur du long terme. Un avion d'occasion dont on ne connait pas parfaitement l'historique risque de coûter assez cher à entretenir vu qu'on ne saura pas optimiser les maintenances. Si on rajoute qu'en plus il sera presque impossible de trouver 12 A330 d'occasion ayant la même version et presque le même âge et le même état d'usure. Accessoirement on ne demande pas le même niveau de maintenance pour Air France que pour l'armée de l'air. Air France doit pouvoir faire le plus grand nombre d'heure de vol (à moindre prix) alors que l'armée de l'air doit avoir le plus grand nombre d'avions prêt à partir pour une mission de longue durée. A priori je dirais que les avions d'une compagnie aérienne doivent avoir moins de maintenance préventive que ceux d'une armée de l'air dont les avions volent assez peu (mais doivent être disponible à plus de 90%)
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Le but des munitions Qatari sera aussi d'équiper les Rafale égyptiens, français ou indiens qui participeront à la défense des intérêts qatari. Donc il y aura peut-être une relativement grande quantité de munitions. Ensuite, il y a le prix de nos bases de données pour SPECTRA et de nos accords d'alliances. Les qatari ont actuellement de quoi exploiter 18 "avions de combat" (en comptant les 6 alpha jet) dans le coût du programme pour 24/36 Rafale (qui se rajoute à la flotte actuelle ?) il y a peut-être l'adaptation de la base aérienne.
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J'aurai tendance à dire que le Rafale était un succès technologique, opérationnel et même financier avant les premières exportations. Le Rafale est plus performant et moins cher que la concurrence donc (pour l'instant) même sans exportation il s'agit d'une réussite. Malheureusement, en l'absence d'exportation, on finirait par fermer la chaine de production du Rafale. La chaine de production du Rafale risque de fermer prématurément ou plus exactement avant qu'on ait estimé avoir besoin de remplacer nos derniers mirage 2000. Je ne suis pas sur qu'on aurait dépassé les 180 Rafale. Cela impliquerait donc à terme que l'aviation française doive se contenter d'une cellule de plus en plus vieille et on risque de se poser la question de sa modernisation surtout que ça ne concernera qu'un nombre de plus en plus réduit d'avions. En l'absence de client à l'export, on va être obligé de dépenser notre budget d'investissement de l'armée de l'air dans la commande de nouveaux Rafale ce qui veut dire que l'on va finir par ne plus pouvoir investir dans la modernisation de nos avions. En résumé, en l'absence d'exportation, on va se retrouver avec peu de Rafale et ils seront vite limités au standard F3R. Dans 30 ans, on se retrouve avec une armée de l'air (et une aéronavale) vieillissante qui se contente de moderniser régulièrement ses avions de moins en moins nombreux (vu qu'on ne peut plus en commander de nouveaux) et dont chaque modernisation coûte de plus en plus cher (surtout par rapport aux autres avions dont les modernisations sont amortis sur beaucoup plus d'avions) Avec l'export, la chaine de production du Rafale ne va pas fermer. Ce qui veut dire qu'on va pouvoir pendant très longtemps commander du Rafale du remplacer nos vieux chasseurs. Paradoxalement, c'est à cause de l'absence d'exportation qu'on a reçu autant de Rafale, mais ce sera grâce à l'exportation qu'on aura autant de Rafale dans 30 ans (ou 50 ans ?) vu qu'on va pouvoir en commander dans 20 ans. L'exportation du Rafale nous permet à moyen terme de moderniser le reste de notre aviation (transport, 2000, nouveau standard ...) A long terme l'exportation du Rafale nous permettra de le moderniser en partageant les coûts de la modernisation avec l'export ou de bénéficier des modernisations qu'ils auront demandés. Actuellement, on peut dire que le Rafale est un succès (avec ou sans export) mais en l'absence d'exportation, le Rafale aurait fini par ne plus être un succès et peut-être même un échec si le Rafale reste l'unique avion de combat français et finit par coûter plus cher que la concurrence (produite en plus grand nombre et plus moderne ?) A mon avis, il suffit que le Rafale trouve assez de clients pour rester en production (à 11 exemplaires par an) pour que ce ne soit pas un échec. Dès que le Rafale est suffisamment exporté pour être produit à plus de 11 exemplaires par ans, il s'agit d'un véritable succès (financier/politique/industriel...) qui consolide sa crédibilité à long terme.