Patrick

Dans tous les cas il faudra revoir le partage industriel sur la foi de qui achète quoi. Pièces primaires et pièces détachées. On nous fait avaler des couleuvres au format boa constrictor depuis trop longtemps. Quand je pense au coup qui a été fait à la France sur Ariane 6 au motif que sur une période temporelle très courte les financements français de l'ESA avaient un peu chuté... C'est bien la preuve que d'autres ne se privent de rien.

Évidemment, puisqu'il faudrait qu'ils mettent en place une structure industrielle leur permettant de produire les éléments de cellule et les pièces détachées en question, en violant au passage un paquet de brevets, sauf à réinventer le tiers de l'avion à partir de rien, en clair refaire un nouvel Eurofighter (2.0) à partir d'éléments existants et en les greffant sur un nouveau tronçon central de fuselage développé de A à Z. Et oui, les britanniques sont coincés, et toute procédure "d'exclusion" de l'Allemagne ne saurait survenir sans refonte complète du programme. Les deux seules options des britanniques c'est de soit chercher d'autres prospects ailleurs dans le monde qui ne dérangent pas les allemands, soit de faire plier l'Allemagne d'une manière ou d'une autre. J'ai étrangement le sentiment que la formule magique "vous risquez de faire gagner les français" n'a pas fonctionné, ce qui est étonnant, mais peut-être pas tant que ça, puisqu'en plus de retirer une épine du pied des allemands, ça leur permettrait de justifier de prendre leurs distances avec la France sur le SCAF comme ce qui se fait déjà sur le MGCS. Ce sont aussi les mêmes qui ont refusé la motorisation duale sur Eurofighter quand la France était encore partie prenante du programme avec soit RR - Eurojet, soit Snecma, puis qui ont obtenu cette motorisation duale sur F-35 avec soit F135 soit F136, puis qui se sont vus retoquer "leur" moteur GE/RR sans oser même protester vigoureusement à ce propos. Il y a comme qui dirait de l'écho.

Traduction Google du second article. Un peu pourrie mais parfaitement compréhensible. Une délégation de haut rang de l'armée de l'air croate est en France ces jours-ci, afin de découvrir de première main les avions de combat Rafale que la France a proposés à la Croatie dans le cadre de l'achat de nouveaux avions de combat polyvalents. La délégation croate comprend le commandant de la HRZ, le général Michael Križanec, le commandant de la 93e escadre de la HRZ à la base de Zemunik, le général de brigade Željko Ninić, et le commandant de l'escadron de chasse de la HRZ, le colonel Christian Jagodić. Comme Slobodna Dalmacija l'a appris, ils "testeront" personnellement, c'est-à-dire vérifieront l'état technique de 12 avions Dassault Rafale d'occasion selon le dernier standard opérationnel F3R, proposés à la Croatie pour environ un milliard d'euros. Selon l'analyste militaire Jan Ivanjek, l'avion français est sans aucun doute l'avion le plus puissant et le plus meurtrier proposé à la Croatie. Rappelons que les Américains nous ont proposé des F-16 Block 70 neufs pour 1,8 milliard de dollars, les Suédois nous ont proposé des Gripena C/D d'occasion pour environ un milliard d'euros et les Israéliens nous ont proposé des F-16 Barak d'occasion pour environ un milliard de dollars. Pas de détails pour l'instant - Le départ que vous mentionnez s'inscrit dans le processus global de trois mois d'évaluation et de validation des offres reçues pour l'acquisition d'un avion de combat polyvalent - nous a confirmé le ministère de la Défense. - Étant donné que les processus susmentionnés font référence à des données classifiées, tant de notre côté que du côté du soumissionnaire, alors que le processus d'évaluation et de sélection est en cours, nous ne sommes pas en mesure de présenter aucun détail au public. Après la fin du processus, la commission interministérielle prendra une décision et la proposera au gouvernement de la République de Croatie, et le public en sera informé en temps opportun - a répondu brièvement le ministère de la Défense, à qui nous avons demandé pour plus d'informations sur le programme de séjour de nos experts militaires en France et leur expérience avec les avions de combat Rafale, qui, en raison de leurs performances impressionnantes, sont considérés par beaucoup comme idéaux pour les besoins croates. Selon Jan Ivanjek, les Rafale proposés disposent encore de plus de la moitié de leurs ressources de vol, qui s'élèvent actuellement à 7 000 heures de vol. La Croatie, en revanche, bénéficierait de ressources étendues de 9 000 heures de vol. L'avion de combat français n'est entré en service opérationnel qu'en 2007 et la France a l'intention de l'utiliser jusqu'en 2060. Comme le F-16 américain, le Block 70 appartient à 4,5 générations d'avions de combat et dispose des systèmes de radar (AESA, RBE2 AA) et de capteurs (IRST, OSF dans le nez de l'avion) les plus modernes, capables de détecter des cibles aériennes jusqu'à 100 kilomètres. loin, sans aucune émission électromagnétique. Le Rafale est le seul parmi les candidats conçu comme un avion avec une réflexion radar réduite, qui n'est que de 0,1 mètre carré, alors que la réflexion du F-16 est d'environ 1 mètre carré. Guerre électronique L'une des principales caractéristiques de l'avion français est le système de guerre électronique intégré SPECTRA, qui réduit en outre sa réflexion radar (furtivité) et détecte et avertit de l'arrivée de missiles, guidés par radar, infrarouge et laser, localise les émissions électromagnétiques ennemies et interfère avec les radars. Par rapport aux autres candidats, le Rafale est le seul à disposer de deux moteurs Snecma M88 d'une puissance totale la plus élevée de 150 kilonewtons, ce qui lui permet d'emporter la charge la plus meurtrière, jusqu'à 9 500 kilogrammes sur 14 points de suspension. Grâce à la puissance du moteur et à l'aérodynamisme, c'est le seul candidat capable de faire du supercruise, c'est-à-dire de maintenir une vitesse supersonique sans combustion supplémentaire, jusqu'à Mach 1,4 avec six missiles air-air. Les Rafale ont démontré leurs capacités lors d'opérations de combat en Libye, où ils ont été les seuls à mener à bien leurs tâches sans l'escorte d'autres chasseurs et avions d'action anti-radar et de suppression de la défense aérienne. Selon les experts militaires, le temps de vol de la version Rafale d'occasion proposée à la Croatie ne devrait pas dépasser 17 à 18 mille euros. Lors de la dernière tentative d'acquisition d'avions de combat, des experts militaires croates se sont rendus en Israël et ont découvert une version modifiée du F-16 américain appelée Barak, qu'ils ont finalement dû abandonner. La nouvelle tentative d'achat comprend évidemment une visite de tous les soumissionnaires et une présentation directe des modèles et des avions proposés à la Croatie. 22 milliards d'"arguments" Nos interlocuteurs soulignent que l'offre française n'est pas apparue par hasard au moment où la Croatie recevait une aide financière généreuse de l'Union européenne pour surmonter la crise économique provoquée par la pandémie de coronavirus. Bien que les États-Unis aient fait don d'armes et d'équipements militaires à la Croatie ces dernières années pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, les 22 milliards d'euros provenant de l'aide européenne à la Croatie constituent un argument bien plus fort dans le contexte de la décision de la Croatie de choisir des avions de combat. Non seulement parce que la France, avec l’Allemagne, est le principal axe européen de l’Union européenne et de l’alliance de l’OTAN, mais aussi en raison du fait notoire que le président américain Trump a consacré tout son mandat à aggraver les relations avec cette organisation militaire internationale. Dans une telle constellation de relations et dans les élections américaines incertaines de novembre, la décision de la Croatie concernant le Rafale serait un message fort d'engagement stratégique envers les valeurs de l'UE et de l'alliance de l'OTAN, conclut Slobodna Dalmacija.

Je sais pas ce qui est le plus ridicule. L'article, les commentaires hors-sol des lecteurs, ou les réponses du sieur au commentaires hors-sol. Je ne te remercie pas d'avoir pollué mon temps de cerveau disponible!

On espère que la Suisse ne va pas demander à faire partie du SCAF elle aussi...

Oui l'emplacement reste crucial. Tu as de la chance, d'autres n'en auront pas autant. D'autre part tes besoins sont couverts le reste du temps par des sources pilotables, et tu as encore une fois la chance qu'EDF rachète ta production à un tarif garanti et ne te dise jamais qu'ils ne veulent pas de ton électricité car il y en a trop, ce qui serait un scénario tout à fait envisageable dans une réelle économie de marché. Quant aux histoires de pourcentage d'autosuffisance, c'est un peu comme ces "opérateurs alternatifs" capables de "Garantir 100% d'énergie verte" à des gens en prenant simplement en compte les montants injectés sur le réseau à l'année et en oubliant que l'électricité est un service public dont on veut avoir la jouissance à tout moment. Ça ne fonctionne pas, et ce sont uniquement les règles européennes ubuesques en la matière qui permettent ce tour de passe-passe sémantique. Or le problème du non-pilotable réside là: il faut multiplier les installations pour que la puissance délivrée soit équivalente à celle souhaitée, et par conséquent parfois il y en a trop au point que la production doit être arrêtée, ce qui est arrivé en Allemagne l'été dernier. D'où la lubie du stockage qu'ont tous les faussaires gravitant autour de ce marigot que sont les "énergies vertes", stockage de masse qui n'existera jamais pour de simples raisons d'impossibilité physique. Et de dangerosité manifeste mais c'est un autre débat. Alors certes dans certains cas ça marche, mais seulement de temps en temps et selon les implantations. Exemple, hier 29 septembre 2023 à 14h, selon electricitymap, en France les 14GW de solaire PV installés étaient exploités à 65.05%!!! Produisant 8.9GW. En revanche en Allemagne où 69GW de solaire PV sont installés, ceux-ci, au même instant, n'étaient exploités qu'à 29.24%, produisant 20GW ce qui est pourtant déjà excellent dans l'absolu. Conclusion: mettre du solaire partout induit un rendement dégressif. En conséquence produire plus que de raison des panneaux pour en installer partout, et ce alors que la plupart des zones réellement rentables sont déjà couvertes et ne nécessiteront un remplacement (et espérons-le un recyclage des cellules) que d'ici peut-être 10 ou 15 ans, ne peut amener qu'à une surenchère et donc à une baisse de l'attractivité tarifaire du produit en question, économies d'échelles ou pas, dans un monde où la Chine produit déjà 85% des cellules PV. edit: Donc le seul intérêt, certes bien réel, de ces usines, c'est d'assurer une souveraineté industrielle et technologique sur toute la chaîne de valeur dans le domaine, ce qui est en revanche une excellente idée, car cela évitera que les questions de prix de disponibilité ou d'exclusivité, d'installations de centrales PV intelligentes et nécessaires, soient utilisées comme levier diplomatique ou économique par des pays étrangers potentiellement hostiles ou en état de guerre économique larvée contre nous à l'avenir. En clair, c'est de l'indépendance. Et je rappellerai ici le coup de gueule de Le Maire à propos du gaz américain que les US nous vendent (vendaient?) 4 fois plus cher que le prix auquel ils le proposent à leurs propres industriels. Ce qui, transposé à n'importe quel moyen de production d'énergie, et donc au solaire, est assez révélateur de ce que nous risquerions au cas où [...]. Parce qu'après-tout, on ne sait jamais. Pour autant la question du plan de charge industriel demeurera centrale.

Surtout pour un missile doté d'un turboréacteur.

Même à prix équivalent, ça ne se vendra pas en Europe.

Pas très malin en effet... Ils se font salement moucher dans les commentaires d'ailleurs.

Ils perdent pas le nord, c'est bien. Il y a pas mal de juifs israéliens d'origine russe par exemple. Mais est-ce que ça aura un effet concret sur les risques d'espionnage venant de gens apparemment bien sous tout rapports? Se souvenir du Lavi à ce propos. Si le F-35I est réputé être assez différent des autres ce n'est sans doute pas par hasard. Ce genre de méthodes vont aussi renforcer à peu de frais l'image d'un produit confidentiel et secret, malgré son large succès. Bon bien entendu ça ne change rien aux histoires d'espionnage chinois ou au fait que les turcs exclus du programme en ont quand même profité pour apprendre des choses notamment dans le domaine des composites, mais on ne peut pas tout avoir.

C'est pas gentil d'essayer de me faire mourir de rire comme ça de si bon matin.

Tout ça est bel et bon mais par curiosité, les effluents seront traités où? Bon sinon, 5Gw de puissance installée en PV, ce ne seront pas 5Gw d'électricité. Plutôt autour de 1, quand il y a du soleil. C'est bien, mais ce sera utile uniquement utile pour soulager les barrages, et pour vendre des panneaux à d'autres européens, que bien sûr ils n'achèteront jamais, ne nous leurrons pas.

@Cazadores de montaña Par curiosité, et parce que ce n'est pas la première fois qu'un pays décide de réduire ses commandes d'A400M, comment pense-tu que la France devrait réagir face à cette situation, qui ne concerne pas que l'Espagne? Acheter quand même les 50 A400M prévus pour l'Armée de l'Air et de l'Espace et ne rien dire? N'acheter que 35 A400M sur 50 et garder quand même le même workshare sur le programme? Réclamer un transfert de workshare de la part des pays qui n'ont pas acheté leur nombre prévu d'A400M? Demander des pénalités? Quitter le programme? Que les pays aient des problèmes d'argent c'est compréhensible. Mais que les dédites s'enchaînent de façon aussi grossière pour libérer des liquidités afin d'acheter d'autres choses, ça l'est déjà beaucoup moins.

C'est tentant mais peu probable d'imaginer que ce soit une machine ayant appartenu à Heckler & Koch. La solution est peut-être celle dont parle @FATac mais sans le Logo ni la lettrine c'est là encore sujet à caution. De même on pourrait croire à une machine ukrainienne, comme pour se souvenir du "HKM3" de la presse de 65000 tonnes d'Issoire. Pour "Novokramatorsky Mashinostroitelny Zavod" (NKMZ) sauf que le "N" s'écrit "H" en ukrainien. Mais là encore ça n'expliquerait pas l'esperluette. Bref c'est encore un mystère amusant.

La solution: brasser une bière directement à base de vegans.

Non, rien à voir, c'est autre chose.

C'est pas le SCAF, ce n'est pas européen, mais la technologie du drone démonstrateur X65 est à mon avis ce vers quoi va tendre Dassault également vu qu'ils travaillent dessus depuis des années:

Tais-toi et compte. Sans doute, du moins par rapport à l'antenne GaAs actuelle. Pour l'antenne GaN du RBE2 XG on ne sait pas encore. Et puis, plus de modules c'est plus de refroidissement et plus de génération électrique à assumer. Il faut noter toutefois que c'est aussi un radar monté sur repositionneur comme le radar anglais.

Ça ferait pas cher c'est pour ça que je demande. Dernière fois que j'ai compté, le prototype de l'ECRS Mk1 affichait plus de 1200 modules. (1287?)

Backplate ET antenne?

C'est mignon de prendre les résultats qui t'arrangent. Quand la compétition portait sur autre chose que des trucs à la ramasse genre "tir au pistolet par le chef de char" () le Leclerc surclassait largement ses adversaires. Cas d'école: https://www.opex360.com/2019/10/16/mission-lynx-lequipage-dun-char-leclerc-surclasse-ses-homologues-de-lotan-lors-de-lexercice-iron-spear/ Cette année, il n’y aura pas d’édition 2019 du « Strong Europe Tank Challenge« , une compétition organisée habituellement à Grafenwoehr [Allemagne] par la Bundeswehr et le 7th Army Training Command. Engagé à deux reprises dans cette joute « amicale », le Leclerc a terminé au pied du podium. « Sur les épreuves propres aux chars, le Leclerc a surclassé les autres chars de l’Otan. Les pays engagés sont unanimes sur ce constat », avait expliqué le 501e Régiment de Char de Combat [RCC], dont un équipage s’était classé 4e en 2017. En effet, pour certaines épreuves du « Strong Europe Tank Challenge », le Leclerc fut désavantagé par rapport à ses concurrents pour la simple raison qu’il exige un équipage de 3 tankistes alors qu’il en faut 4 pour mettre en oeuvre un Leopard 2 de facture allemande ou un Abrams américain. Quoi qu’il en soit, quand il s’agit de faire parler la poudre, le Leclerc donne la pleine mesure de ses capacités. Et il vient de le montrer à l’occasion de l’exercice Iron Spear 2019-2, qui, organisé au camp d’Adazi, en Lettonie, vient de se terminer. Cet exercice a consisté à faire manoeuvrer et tirer 44 équipages de chars, représentant 8 pays, dont l’Allemagne, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, la Norvège, la Pologne, le Royaume-Uni et donc la France. Pour rappel, dans le cadre la Posture de présence avancée renforcée de l’Otan [enhanced Forward Presence ou eFP], décidée en 2016 au profit des pays baltes et de la Pologne, la France a lancé la mission Lynx, laquelle repose sur un sous groupement tactique interarmes [SGTIA], actuellement déployé en Estonie, au sein d’un bataillon commandé par le Royaume-Uni. Ce dipositif français compte une compagnie d’infanterie, 13 véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] et de 4 chars Leclerc. Il est complété par un échelon logistique. Lors d’Iron Spear, il a donc été demandé aux équipages engagés d’effectuer des exercices de ciblage et de tir [y compris de nuit], mêlant vitesse et précision. Et c’est donc celui d’un char Leclerc [foxtrot 5] qui s’est imposé, au terme d’une épreuve apparemment très disputée, les équipages de Leopard 2 allemands et norvégiens ayant affiché un « haut niveau technique », selon l’État-major des Armées [EMA]. Un équipage norvégien s’est classé second, tandis que celui – américain – d’un char Abrams a pris la troisième place. L’EMA souligne que cette première place obtenue par un équipage français est le fruit du « maintien à haut niveau de la condition opérationnelle ». Et d’insister : « La victoire des Français n’est pas seulement la victoire des cavaliers du SGTIA mais aussi un motif de fierté pour tout le détachement Lynx 6. C’est notamment une belle récompense pour les équipes de maintenance de l’élément de soutien national qui œuvrent quotidiennement pour entretenir la pleine capacité opérationnelle des chars Leclerc. » Comme on dit chez les gamers: "GG NO RE" Je propose que la prochaine fois on invite les équipages allemands à un quizz en aveugle de dégustation de saucisson et de fromage et qu'on inclue les résultats dans le barème. Après-tout, que serait un tankiste sans bonne chère à consommer à bord? Cé tré tré zimportant.

Le 777 a été la vache à lait d'Air France pendant assez longtemps, mais qu'est-ce que Boeing a à proposer sur ce segment aujourd'hui? Le 777X est en cours de certification et risque d'arriver trop tard.

C'est une option. Au moins pour éviter que du matos estampillé "armée française" se retrouve utilisé à des fins de propagande. Imaginez par exemple si d'ici quelques mois étaient fortuitement retrouvés des effets d'origine française dans les décombres d'un camp terroriste! Les gentilles juntes pourraient ainsi à loisir continuer à raconter de la pure merde en accusant la France d'équiper les terroristes. Se souvenir de l'évacuation du camp de Gossi et de la tentative grossière de manipulation par wagner & cie avec des accusations d'avoir enterré des corps dans un charnier à deux pas du camp. C'est aussi pour ça que j'insiste sur le fait qu'il ne faut rien laisser derrière.

Pourquoi? Burhane est en conflit avec Daglo qui dirige les FSR, ex-janjawids qui ont massacré au Darfour, et qui sont justement soutenus par Wagner! https://www.lapresse.ca/international/afrique/2023-08-29/guerre-au-soudan/le-chef-de-l-armee-de-retour-apres-une-visite-en-egypte.php Et il y a quelques jours on a vu des images de ce qui serait des membres ukrainiens du GUR qui feraient la chasse aux Wagner au Soudan. https://www.telegraph.co.uk/world-news/2023/09/20/ukrainian-special-services-drone-strikes-wagner-sudan/ Tout ça sur fond de diplomatie du blé. Donc au contraire c'est parfaitement logique. ...Si ça continue ce sont les ukrainiens qui viendront nous aider à dégager les wagnériens qui nous pourrissent la vie au Sahel.