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Tout ce qui a été posté par Patrick
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C'est ce que je te dis: si on prend en compte les illégaux, c'est super. Si on regarde la situation à court-moyen terme, y-compris pour les naissances, c'est la bérézina: https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/01/the-truth-about-the-california-exodus/605833/ California’s population problem isn’t just about adults who are leaving; it’s also about the kids who aren’t there to begin with. The biggest issue, you could say, isn’t exodus, but genesis. Last year, I wrote that expensive housing in America’s richest cities was pushing away families with children, leading to a “childless city.” California’s biggest metros are on the bleeding edge of this trend. Since the end of the Great Recession, home prices in Los Angeles, San Diego, and San Francisco have increased by 70 percent, 80 percent, and 116 percent, respectively. This has driven middle-class families to either move inland or leave entirely. San Francisco has the lowest percentage of children under 18 of any major city in the U.S., and Los Angeles County has seen a 17 percent decline in the number of kids in the past 10 years. Births are falling, due to declining fertility among all groups, including Latinos, who make up about one-third of the state’s population. And deaths are increasing as the population ages. The state's annual natural growth—births minus deaths—has plummeted from more than 300,000 in 2008 to 180,000 today. According to figures shared by the California Department of Finance, the median age is rising 40 percent faster than that of the rest of the U.S. population. As the state gets older, it’s also getting richer. California’s incoming residents are most likely to be 20- and 30-somethings making more than $100,000 a year with bachelor’s or graduate degrees, while its outgoing residents tend to be less educated and earn less than $50,000. Over time, this trend will make California wealthier in average income—but poorer in electoral power. William Frey, a demographer with the Brookings Institution, has projected that, for the first time ever, the state's population slowdown will likely cost it a congressional district after the 2020 census. (Texas, he said, could gain three seats.) California’s crisis isn’t that people don’t want to be there. Lots of people want to live near the Pacific coastline, but expensive housing has drawn a velvet rope around that economy for the richer, more educated, and old. The Golden State is slowly turning platinum—an exclusive and opulent shade of gray. La croissance due aux naissance est trèèèèès en deçà de ce qu'on trouve dans les autres états, et que dans tous les cas, les gens qui partent représentent la substantifique moëlle: ce sont les familles qui rapportent de l'argent et font tourner l'économie. L'exode urbain vers la campagne masque un peu le problème pour le moment, mais il suffit de regarder l'état de l'agriculture ou autres activités implantées à la campagne dans les états où les grandes villes ont faillit pour comprendre que ça ne va pas aider sur le long terme. Parce qu'après vient l'exode rural, et que lui, il ne se dirigera plus vers les villes californiennes, mais vers d'autres états, surtout "rouges" (républicains), comme c'est déjà ce qui arrive aujourd'hui, avec le Nevada, l'Arizona, et surtout le Texas. *** Bon sinon, un peu d'humour (ou de terreur, au choix) avec la dernière vidéo de Paul Joseph Watson ayant comme titre: "New York is a shithole" Attention, il ne pense pas comme il faut, et c'est très "problématique". ...Mais c'est vrai que ça commence à faire penser au film New York 1997 un peu... (blague à part j'ai été touché par le témoignage du gars à béret et veste rouge, c'est un "guardian angel", et ce sont eux entre-autres qui avaient rendu la ville vivable à nouveau, après leur création il y a 40 ans, en sécurisant notamment le métro https://fr.wikipedia.org/wiki/Guardian_Angels_(milice))
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Google > "california exodus". https://www.newgeography.com/content/006461-the-california-exodus-real THE CALIFORNIA EXODUS IS REAL by Ronald Stein 11/08/2019 Not unlike the Hebrews departing Egypt and the Okies exiting the dust and famine of the 1930’s Midwest, the number of Californians getting the heck out of Dodge—so-to-speak—is staggering. Between 2004 and 2013—in just one decade--about five million Californians left the state. Roughly 3.9 million people came here from other states during that period, for a net population loss of more than one million people. The trend resulted in a net loss of about $26 billion in annual income. https://abc7news.com/californians-moving-to-texas-california-exodus-leaving-florida/6177157/ Why Texans Don’t Want Any More Californians Migrants from the Golden State could change the character of their new homes. JANUARY 31, 2020 Derek Thompson Staff writer at The Atlantic 3more free articles this month Sign in Subscribe Now ROBERT GALBRAITH / REUTERS Across a frightened nation divided by politics and culture, a fragile harmony is ascendant, as Americans in small towns and large cities alike cry out in trembling unison: Hey, where did all these Californians come from? Talk of a “California Exodus” is sweeping the country—and so are anxieties about its effects on the rest of the West. In October, the Boise mayoral candidate Wayne Richey proposed at an election forum to build a $26 billion wall to keep out people moving from the Golden State. (His backup plan to stop the invasion of Boise? "Trash the place.”) A viral Wall Street Journal article recounted the plight of a small Idaho town buckling under the stress of thousands of inbound Californians. And this month, Texas Governor Greg Abbott issued a warning on Twitter to Californians moving to his state: “Remember those high taxes, burdensome regulations, & socialistic agenda advanced in CA? We don't believe in that.” The sentiment was echoed in various warnings in Dallas newspapers about the awful “California-ing” of North Texas. In 2016, President Donald Trump swept the Republican primary with a simple message: Build a wall to keep out the immigrants. Today, a new anti-migration theme is sweeping the country: Build a wall to keep out the Californians. But is the California Exodus real? From one perspective, the answer is very clearly yes. In 2012, California gained 113,000 people on net through domestic and international migration. Last year, California lost 40,000 people on net to migration, according to its own demographers. The state still grew, thanks to births, but at the lowest rate on record. Now the U.S. state most synonymous with all varieties of growth—vegetal, technological, and human—is at the precipice of its first-ever population decline. https://www.ocregister.com/2019/10/29/has-the-california-exodus-grown-census-has-new-stats-coming/ Après on peut aussi dire "oui mais c'est compensé par les illégaux". Auquel cas on peut aussi dire que les gens "priced out" hors des grandes villes par les prix prohibitifs et qui finissent dans des camps de sans-abris sont une aubaine pour la crise du logement!
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Mais si tu sais bien c'est le SEA GRIPEN, celui prévu pour le Brésil sur le Sao Paulo, ex-Foch, qui est décommissionné et va partir en déconstruction un de ces 4. Avec ses catapultes de 50m qui étaient déjà sous-dimensionnées pour un Rafale M un peu chargé, et ce alors qu'un Gripen E non navalisé pèse déjà 8000kg à vide, rajouter 500 kg de plus pour la navalisation du train, comme sur Rafale M, et les 3400 kg de fuel interne, et on arrive au minimum à un engin à 12 tonnes, et ça c'est sans armements. Soit autant qu'un Super Etendard armé et gavé en carburant interne et externe. Et encore je suis pas sûr pour cette MTOW. Voilà ça c'est avec catapulte... Mais pas de soucis le SEA GRIPEN va décoller d'un ski jump. Le pilote pourra compter sur un armement surpuissant: son PA en 9mm accroché à sa mae west (mais avec un seul chargeur par contre). edit: Bon notez que pour le "LCA naval" (Tejas avec train conçu par Safran) c'est presque la même histoire. Même poids que le Gripen E "air", même moteur F-414, même volume de carburant interne (3.4t), des canards, etc etc. Et l'avion est juste trop lourd pour emporter des charges significatives à terme. Alors un Gripen navalisé dans les mêmes conditions?!? Remotorisé avec un F-135 peut-être...
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Ben oui, tout le monde se barre de cali, c'est l'exode là. Donc forcément la demande va diminuer...
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Merci pour la scoliose. Sinon c'est de quel bouquin? Tiens, remis à l'endroit et en une seule image:
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La souveraineté numérique est-elle possible ?
Patrick a répondu à un(e) sujet de Shorr kan dans Economie et défense
Gros +1 pour le développement de Mehari ci-dessus à propos d'un OS sur base Linux/GNU. Et vu les accomplissements de la communauté, il y a de la matière où puiser des sources d'inspiration: Après, en vrac: - Sur le cloud souverain par exemple, Dassault Systèmes gère désormais plus de métadonnées que Palantir, depuis quelques années. - Réseaux et terminaux? L'aventure du Minitel préfigurait internet. Nous avions "le meilleur réseau téléphonique du monde" qualitativement. Aujourd'hui encore nous sommes bien placés au niveau de la qualité, du débit/latence, et des prix pour l'internet filaire et sans fil. Peut-être des positions à chercher dans les coms par satellite? - Supercalculateurs? On sait encore faire, et même plutôt bien. - Matériels électroniques grand public type téléphones tablettes ordinateurs? On a quasiment plus rien. Il y a 50 ans nous avions eu le premier fabricant au monde à proposer un ordinateur grand-public. C'était en 1972 avec le bueau d'études R2E et la série d'ordinateurs Micral. https://fr.wikipedia.org/wiki/R2E https://fr.wikipedia.org/wiki/Micral Une autre époque, révolue depuis longtemps. - Processeurs et autres sous-éléments électroniques avancés? On sait faire mais certainement pas pour des appareils grand public du quotidien. On est obligés de parler de Kalray c'est certain, mais leurs puces ne seront sûrement pas amenées à trouver place dans les smartphones de monsieur et madame tout le monde... - Dans les mémoires par contre je ne sais pas du tout quelle est la situation industrielle en France. Bref revenir dans le marché mondial industriellement dans tous les domaines serait très difficile. Il suffit de voir les efforts colossaux consentis par Huawei pour en arriver là où ils sont aujourd'hui pour entr'appercevoir l'ampleur de la tâche. C'est impossible en France. Reste que dans tous les cas, vouloir faire européen, au vu du contexte et des décisions observées dans toute l'Europe = donner les clés aux américains, donc c'est pas nécessairement mieux. Ben, si on considère que ce sont devenus de facto les nouveaux relais privilégiés de propagande sous toutes ses formes et les nouveaux lieux de concentration des données sensibles, un petit peu quand même non? Dommage car tu as du éveiller la curiosité de plusieurs personnes. -
Opérations au Mali
Patrick a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Et bah voilà la solution au vide sécuritaire malien: Créons une unité de marabouts recruteurs qui augmente la taille du pénis après que les jeunes hommes soient entrés dans l'armée. Les FAMA auront toutes les troupes qu'il leur faut. Que je regrette Robet Houdin... -
La guerre économique USA vs UE / Canada / Chine
Patrick a répondu à un(e) sujet de zx dans Economie et défense
Du même vidéaste sur un ton un peu plus léger (on oublie le placement produit au début). Il recommande toutefois une chaine youtube appelée Hoeg Law qui est beaucoup plus technique et professionnelle, et a jusqu'à présent publié 5 vidéos sur le sujet au cours des derniers jours. Une revue complète (d'une heure) du contenu de la plainte d'epic games: -
Imagine si c'est un F-35 le scandale... Bon ça ne serait pas arrivé certes, les américains n'étant pas si bêtes et les F1 désormais dénués de tout système d'arme autre que virtuel, mais quand même. Blyyyaaaaaaaaat!!!
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C'est le deuxième qui se retrouve égaré! Mais d'où viennent-ils bon sang!
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Et au risque de me répéter, le concept du Rafale était de remplacer 7 types d'avions, dont des sous-versions. Si on introduit un second type, comme il y a eu le Mirage 2000C et le Mirage 2000-5, alors on nie le concept original pour lequel les avions spécialisés ont été sacrifiés au profit d'un avion multirôles. Ou alors ce n'est plus la peine de se moquer des trouzemille versions du F-35, des Typhoons T1 envoyés à la casse, et du Gripen NG qui est un nouvel avion se faisant passer pour une simple mise à jour d'un appareil éprouvé, ce qu'il n'est pas. Certes les Rafale F3R/F4.1 ne seront pas pour autant bons pour la casse, mais ça nous enlèverait quand même un argument de négociation auprès des clients auxquels on disait jusqu'alors: "vos avions seront durables dans le temps parce capables d'évolutions que les autres ne peuvent pas garantir aujourd'hui sauf à repasser à l'usine (Typhoon) ou être déclinés en une nouvelle version tenant plus du nouvel avion (Gripen)". Et bien j'appelle ça une régression. Parce que le client peut alors se demander: "et si 10 ans après F4.2 sort encore une nouvelle version du Rafale avec plus de connectique, mais incompatible avec la version que j'ai acheté, est-ce que je ne vais pas me retrouver dans une impasse ou condamné à payer un retour usine voire même de nouveaux avions en plus des nouveaux sous-systèmes, si je veux en bénéficier?" Ce serait presque une forme de forfaiture si on continuait de vendre ces Rafale du futur comme "le même avion" que l'ancien, ce qu'ils ne seront pas, alors que ça peut pourtant être vrai jusqu'au F4.1. Il n'y aurait par exemple, dans ce contexte, pas de "F4R" possible. Donc, tant qu'à faire, il faudrait une évolution beaucoup plus lourde du Rafale, pousser la formule dans ses retranchements, auquel cas ce serait un nouvel avion sur base d'existant, mais assumé comme tel, et apportant de vraies ruptures technologiques lui permettant de faire jeu égal avec, par exemple, le F-35. Un Rafale 2 en somme. Qui ne serait plus l'équivalent d'un Gripen C/D > Gripen E/F, mais d'un Mirage III > Mirage 2000. Un tel développement pourrait d'ailleurs servir de pis-aller en cas d'échec du NGF et de banc de test d'un concept, comme l'a été Neuron. Bref, si c'est ce que l'avenir nous réserve, alors F4.2 devient de mon point de vue une très mauvaise idée, et si on veut faire des économies, autant se contenter de F4.1. Après tout le multistatisme semble abandonné pour F4 alors que, d'après Pic', c'était possible. Non c'est le chiffre exact. Les AESA sont arrivés avec la tranche 4. 60 Rafale T4 commandés. Avec 60 AESA. 28 Rafale T4 restants à livrer. 60 - 28 = 32 RBE2 AESA en parc en France. Tous les Rafale export sont dotés d'AESA en revanche. Non ça n'implique pas un radar AESA. Ça implique une COMPATIBILITÉ avec le fait de recevoir l'antenne AESA du RBE2. Entre autres. F3R est un standard logiciel essentiellement. Ou fondé sur du matériel plug&play échangeable/remplaçable en ligne. C'est très bien expliqué par DEFA quelques messages plus haut. Pas besoin d'avoir des AESA pour toute la flotte si seule une partie de celle-ci en a pleinement l'utilité. En revanche, comme ils sont plug&play, quand un avion est immobilisé et qu'un autre part en OPEX "chaude", on débranche l'antenne AESA de l'avion immobilisé, et on la rebranche sur l'autre. TOUT est comme ça dans le Rafale. DDM-NG, EMTI, antennes Spectra... etc.
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Et ça je veux bien l'admettre dans la mesure où ça ne concerne que des sous-ensembles modulaires, démontables et remontables à l'envi, ce qui est le point fort du Rafale. Oui on ne va pas acheter 150 antennes AESA GaN pour le futur Rafale parce que ce serait hors de prix par exemple, et que ça ne servirait à rien pour bon nombre de missions, en plus de forcer à remiser des antennes de génération antérieure qui marchent très bien pour ce qu'on leur demande de faire. C'est vrai! Mais donc, on s'achemine bien vers des flottes de Rafale différenciées qui seront non-compatibles physiquement sur au moins l'aspect de ces antennes latérales. Il y aura à terme: Une flotte Rafale nouvelle (pas encore produite à l'heure actuelle) comprenant possiblement les 28 de la fin de la tranche 4 (?) et/ou la tranche suivant la T4 (T5?) ainsi que les 20 avions du plan de relance si ceux-ci sont différents de cette hypothétique T5, avec en son sein: - Les Rafale qui seront gréés pour recevoir des antennes latérales et auront ces antennes montées - Les Rafale qui seront gréés pour recevoir des antennes latérales mais n'auront pas ces antennes dès le départ pour des questions par exemple de coût Une flotte Rafale ancienne rassemblant les 150 avions actuellement en ligne comprenant: - Les Rafale qui ne pourront pas avoir ces antennes latérales parce que bâtir les logements la connectique etc dans les emplacements réservés à cet effet ne sera pas économiquement supportable sur ces avions. J'aimerais vraiment que cet aspect soit clarifié et qu'on parvienne à un consensus. Effectivement c'est un bon débat à mener. Surtout pour savoir quelles seraient ces "choses plus attractives".
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Merci de ta réponse mais non ce n'est pas ce que je veux dire justement. Je souhaite que la flotte soit en mesure d'être homogène comme elle l'est aujourd'hui. "Fitted for but not with". Avec les provisions le permettant. C'est très exactement la raison pour laquelle a été fait F3R. D'ailleurs comme tu le mentionne: ...c'est bien cette approche qui permet d'avoir n'importe quel avion de la flotte à un standard élevé et a justifié F3R pour éviter les micro-flottes à des standards incompatibles. Or, on continue de supposer que certains Rafale seront bloqués en F4.1 et que seuls d'autres seront capables d'être F4.2, à cause de l'histoire des antennes latérales, pour lesquelles, comme tu le disais très justement, il faut du refroidissement, de la connectique, des supports, des ouvertures dédiées dans la cellule. Dans ce contexte à terme il y aurait des Rafale avec la possibilité de recevoir ces antennes, et d'autres qui ne l'auront jamais, si la modification des cellules n'est pas faite pour cause d'impossibilité technique, de coût, ou toute autre raison. C'est ce qui cristallise ce débat. Donc de facto il y aura plusieurs flottes différentes matériellement, une fois la prochaine génération de Rafale introduite, ce qui est l'antithèse de la philosophie derrière le F3R, standard logiciel commun qui permet à tous les avions d'être capables de recevoir tous les sous-systèmes matériels et donc toutes les fonctions, même les plus modernes, et d'être gréés comme bon le semble aux armées, avec les équipements nécessaires à l'accomplissement d'une mission donnée. Je suis d'accord, et c'est très bien. Cela permet aussi de ventiler les parcs de sous-systèmes entre plusieurs versions parce qu'on a pas forcément besoin du top du top pour certaines missions sur tous les avions au même moment. Ça permet donc d'optimiser l'usage des sous-systèmes les plus performants, exactement comme on le fait avec les nacelles de désignation ou de reconnaissance. On met la performance là où on en a besoin, mais tous les Rafale n'ont pas besoin d'un Reco-NG ou d'un Damoclès/Talios. Pas plus qu'ils n'ont besoin d'emporter à chaque mission un SCALP et un Exocet. De plus, ça permet aussi d'acquérir une nouvelle génération de sous-systèmes sans devoir mettre tous les autres à la poubelle alors qu'ils seront tout à fait performants pour bien d'autres missions, et de limiter le volume de matériels acquis pour baisser les coûts. Si demain la France achète 28 RBE2 AESA GaAs et 30 RBEx AESA GaN pour les 28 avions restants à livrer de la 4ème tranche et les 30 de la cinquième, tous les avions, une fois portés au standard F4, resteront capables d'employer le PESA ou l'AESA de 1ère génération, ou l'AESA de seconde génération (sur ce dernier point j'ai quand même des doutes mais dans l'idée c'est ça). Et en cas d'immobilisation d'une cellule, on ne perd pas ses sous-ensembles. Demain, en cas d'immobilisation d'un Rafale gréé pour recevoir des antennes latérales, on ne pourra pas monter ces antennes sur un Rafale pas gréé pour. Si toute la flotte n'est pas passée à un standard "F4.2-ready", comme ça a été le cas pour F3R. Je suis d'accord. Ce qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler les histoires de "capteurs distribués" dans des nuées de drones en essaims, dont on entend parler à droite à gauche en guise de concept de guerre future. Je ne remets pas du tout ça en cause, c'est une approche qui me semble hautement justifiable. Curieux je pensais que le LBJ c'était l'antenne noire en sommet de dérive, et que le terme de "pod" était un peu galvaudé. Auquel cas ces brouilleurs seraient modulaires et donc démontables eux aussi?
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Oui bien entendu dans la liste des India Specific Enhancement on a rien qui fasse penser à la présence d'antennes latérales. ...Mais on a rien non plus qui sorte de l'ordinaire: https://www.republicworld.com/india-news/general-news/here-are-the-13-india-specific-weapon-enhancements-of-iafs-rafale.html Here are the 13 India-specific enhancements to the Rafale jets: Radio Altimeter height measurement from 10,000 feet to 15,000 feet Radar Warning receiver (RWR) frequency band from 2.5 -18 GHzto 10 18 GHz Low Band Jammer (LBJ) pod with frequency band of 1- 4.5 gHz Flight Data Recorder (FDR) recording time from 10 hours data to 16 hours data plus two hours of audio High altitude engine start-up to 12,000 feet Non Cooperative Target Recognition (NCTR) mode in Radar Doppler Beam Sharpening (DBS) and Synthetic Aperture Radar (SAR) modes in Radar Ground Moving Target Indicator and Ground Moving Target Track (GMTI/T) modes in Radar Infra-Red Search and Track (IRST) Helmet Mounted Display (HMD) Training Mode in Missile Approach Warning System (MAWS) Towed DecoysVery High Frequency Omni Range (VOR) Un meilleur radio-altimètre. Les RWR améliorés c'est Spectra (GaN?). Le LBJ c'est le cache noir en avant de l'antenne cargo en sommet de dérive qui accueille aussi les DDM-NG. Un meilleur enregistreur de vol. Une capacité de démarrage sous 0°C et à plus de 4000m d'altitude offerte (a priori) par un APU dopé. Les modes NCTR DBS SAR et GMTI/T c'est du logiciel pour le radar et ça ne vient pas non plus de nulle part. Le retour de la voie IR pour l'OSF c'est du matériel. D'ailleurs on n'en parle pas beaucoup de cette nouvelle voie. Le HMD les qataris en ont un donc c'est juste l'intégration du Targo II déjà faite. Un mode entraînement virtuel pour l'évitement des missiles, c'est du logiciel pour le SNA. Les towed decoys (leurres tractés) c'est les X-Guard de Rafael sous point 3, on a même des images. C'est pas non plus une intégration si chère que ça à faire. Quand on pense que F3R, largement aussi ambitieux sinon plus, a été fait pour 850 millions d'€, ça laisse songeur que tout ça ait coûté 1.7 milliards, non? Alors oui il y a aussi des rumeurs de peinture RAM issue du programme Neuron qui aurait trouvé sa place sur les Rafale indiens. Admettons. Mais quand même. Deux fois plus cher que F3R la version indienne? Difficile à croire. Donc je pense qu'une part du budget a aussi consisté à rendre les Rafale indiens "fitted for but not with" pour préparer l'arrivée des antennes latérales du standard F4.2 (et au-delà) et en faire bénéficier les indiens le plus rapidement possible. Là ça veut dire que les modifications auront été bien plus lourdes dans la cellule et que des développements matériels et logiciels à venir sont d'ores et déjà financés, ce qui expliquerait bien des choses. Mais je n'ai encore rien pour le prouver. À part la présence des trappes sur les côtés du nez de l'avion qui ne s'explique pas dans l'état actuel des choses.
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Quelques chiffres rigolos sur l'utilisation du mail-in ballot et ce que ça a pu provoquer. Oui y-compris aux primaires démocrates (on ne rit pas, ah si en fait ). https://www.washingtonpost.com/opinions/2020/08/06/mail-in-voting-could-accidentally-disenfranchise-millions-voters/ Opinion by Marc A. Thiessen Columnist August 6, 2020 at 9:23 p.m. GMT+2 President Trump is suing Nevada over its recent decision to send absentee ballots to all voters, and warning the country “There is NO WAY (ZERO!) that Mail-In Ballots will be anything less than substantially fraudulent.” Trump’s critics argue that there is no evidence that voting by mail results in fraud. Trump is right that mail-in voting is a source of potential voter fraud, especially on the scale that is being proposed. But the bigger problem is not vote fraud — it’s vote failure. There is plenty of evidence that mail-in voting has the unintended consequence of disenfranchising of millions of eligible voters. A Massachusetts Institute of Technology study of the 2008 presidential election found that about 3.9 million voters said they requested mail ballots but never received them; 2.9 million ballots that were sent out did not make it back to election officials; and about 800,000 were rejected for a variety of reasons — either because they were postmarked after the election, arrived without a signature, were improperly filled out or did not match voting records. “The pipeline that moves mail ballots between voters and election officials is very leaky,” the study concluded. More recently, the 2020 Democratic primaries should serve as a cautionary tale. About six weeks after New York’s congressional primaries, winners were not declared in two closely watched House races until Tuesday. That’s thanks to complications in counting the surge of more than 400,000 mail-in ballots, of which state officials have already invalidated 84,000. In California, election officials rejected more than 100,000 mail-in ballots in the state’s March presidential primary. To put these numbers in perspective, Trump won the White House in 2016 thanks to roughly 80,000 votes in Michigan, Pennsylvania and Wisconsin combined. In Pennsylvania alone, mail ballot problems kept about 92,000 people from voting in a primary in a state that Trump won by just 44,000 votes four years ago. In Florida, about 18,500 mail-in ballots were not counted, and in Nevada, about 6,700 were rejected. In a close race, such failures could easily call the results into question. None of these problems were because of fraud. They were because of mistakes by voters, postal problems or the inability to handle the massive surge in ballots that overwhelmed electoral systems not equipped to handle them. If election officials had this much trouble handing mail-in ballots during low-turnout primaries, imagine what will happen in the general election. Put aside the ability of election officials to process the results. Does anyone believe that the U.S. Postal Service is ready to handle a sudden deluge of tens of millions of ballots right before Election Day? Millions of ballots are inevitably going to be delayed, be misdirected or arrive without postmarks. And many will be invalidated because voters made mistakes filling them out and could not ask election workers for help marking the ballots correctly. If mail-in voting is permitted on an unprecedented scale, millions of votes will be rejected and the election could be thrown the election into chaos. Ironically, it could very well be Democrats who end up crying foul. A study of Georgia’s 2018 midterm elections found that mail-in ballots of “younger, minority and first-time voters are most likely to be thrown out.” A study of Florida’s midterms that same year determined that mail-in ballots “cast by Black, Hispanic, and other racial and ethnic minorities were more than twice as likely to be rejected as … ballots cast by White absentee mail voters.” Democrats now pushing for mail-in ballots will soon be claiming they are a tool of voter suppression. The Democrats’ solution to these problems is to relax the standards for mail-in ballots, such as the requirement that they be postmarked. Now that is an invitation to fraud. If a candidate is narrowly behind on election night, what is to stop their supporters from sending in a slew of ballots after Election Day — especially in states that permit “ballot harvesting,” where campaign workers collect absentee ballots in bulk? There will be millions of blank ballots in circulation, because instead of sending ballots only to voters who request them, many states intend them to send to every registered voter — which inevitably includes many who moved or died. This probably does not matter in deep-blue and deep-red states where the final result is not in doubt. But in swing states such as Nevada, Wisconsin, Michigan and Ohio, it could lead to disaster — even if there is no fraud. Most states have no experience with mail-in voting on this scale and are completely unprepared for what is coming. We are conducting an unprecedented electoral experiment in the midst of one of the most contentious elections in U.S. history. The result could be a post-election battle that will make the hanging chad controversy of Bush v. Gore seem mild by comparison.
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La guerre économique USA vs UE / Canada / Chine
Patrick a répondu à un(e) sujet de zx dans Economie et défense
...avec une décision contraire aux conditions d'utilisation du store en question, un backlash immédiat bien compréhensible, et une ÉNOOOORME procédure judiciaire montée par le plus grand cabinet US en la matière qui était déjà toute prête à sortir dirigée contre Apple (ce qui comme chacun sait peut se faire en 5 minutes). ...Mais non non cette affaire n'était pas montée de toutes pièces pour obtenir cette réaction et passer à l'attaque. Si ça intéresse des gens, une revue complète du déroulement de cette affaire, très bien documentée et didactique: https://www.youtube.com/watch?v=Px3EqDMFG3M Franchement epic games ne sont pas les "gentils" de l'histoire, de très très loin. -
Armée de l'air des E.A.U
Patrick a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
Oui avec des Mirage 2000-9 des F-16 block 60 et des F-35 plus vraiment besoin de Rafale. Mais c'est curieux je les voyais plus être des clients pour le F-15X pour faire pièce à d'éventuels Su-30/35 (ou J-11/J-16?) iraniens. -
F4 sera un standard logiciel en premier lieu, mais pas que. Il incluera des écrans plus larges dans le cockpit par exemple, et une antenne SATCOM AESA en pied de dérive. Ce sont des modifications matérielles. Avec F4.2, c'est a priori un nouveau standard matériel, comparable à la transition F1 > F2 qui va être introduit. F4.1 et F4.2 vont différer drastiquement au niveau matériel dans le sens où F4.2 possèdera des antennes latérales. Parmi les emplacements possibles pour ces relativement petites antennes, il y a les côtés du nez de l'avion. Or, en guise d'indice de ce à quoi ça pourrait ressembler, les Rafale indiens disposent justement de deux trappes, une de chaque côté du nez. Le gros souci de cette histoire c'est que le Rafale n'a pas été prévu de base pour avoir ces antennes latérales. Raison pour laquelle les modifications des Rafale indiens ont fait l'objet d'un développement à 1.7 milliards d'€ connu sous le nom de "India specific enhancements". Et tout le débat tourne autour de la possibilité et de la justification qu'il y a à doter les avions des anciennes tranches ou pas de telles modifications. En images avec le Rafale indien: (@Kovy a été le premier à lever ce lièvre pour rappel, avec cette photo) : Dans la vidéo officielle de Dassault Aviation consacrée à la livraison des Rafale indiens, confirmation du fait que ces trappes sont présentes des DEUX côtés du fuselage et symétriques (donc que ce ne sont pas des baies purement techniques): côté gauche: côté droit: Et ces Rafale indiens sont réputés être prêts à recevoir le standard F4.2, qui est réputé devoir être doté d'antennes latérales. Donc, connectons les points... Il est probable que ces trappes fassent partie intégrantes du F4.2. Tout Rafale se contentant des modifications possibles grâce à la modularité actuelle de l'avion, étant dès lors bloqué à un standard matériel/logiciel F4.1. Par conséquent il est fort probable que certains des Rafale français des tranches 4 et 5 soient dotés de ces trappes (ça on le verra quand ils sortiront d'usine et ça répondra sans doute à certaines questions) permettant un accès technique aux antennes ou servant de caches avant l'installation d'écrans transparents au rayonnement EM (comme le radôme) aux antennes radar. De là grand débat: pourra-t-on oui ou non modifier techniquement les Rafale existants pour les doter de ces trappes qui sont pour l'heure spécifiques aux Rafale indiens? Ou bien est-ce que ça impliquerait des transformations rédhibitoires/dangereuses/impossibles pour les cellules des anciens avions? Si ce choix est fait combien cela coûtera-t-il de les installer sur les avions existants sachant qu'il y aura aussi des besoins en génération électrique, connectique, et refroidissement? si ça ne se fait pas est-ce que l'existence de deux flottes aux capacités très différentes ne va pas poser de problèmes dans leur emploi opérationnel? Un radar observant vers l'avant sur un arc de cercle de 140° ou environs 270° ce n'est plus du tout le même matériel ni les mêmes capacités, surtout si seuls certains avions, entre 50 et 80 probablement qui restent à livrer, pourront en être dotés? est-ce que cette modification est donc justifiable en l'état? Sachant que dans le même temps des options plutôt logicielles comme la détection multistatique auraient pu être installées pour F4 mais ont été abandonnées. S'il se limite à une trentaine d'avions (la tranche 5) ou même à une soixantaine (fin de tranche 4 + tranche 5) n'y-a-t-il pas un risque qu le F4.2 n'ait pas beaucoup de sens alors qu'est attendue une vraie MLU pour le standard F5? Est-ce que ça ne contredit pas l'esprit du Rafale d'avoir plusieurs standards qui cohabitent alors qu'on fait le F3R, que les systèmes sont modulaires et installables sur n'importe quelle cellule de Rafale (DDM-NG, radar AESA, Spectra GaN...) et non pas cantonnée à l'avion pour lequel elles ont été produites? Je rappelle que le point fort du Rafale c'est de remplacer à lui seul 7 types d'avions et leurs sous-versions (notamment les mirage 2000C/N/-5/D). Sans oublier: Y-aura-t-il un autre moyen d'installer de telles antennes latérales, par exemple autour du support radar existant, puisque Thalès a développé des "briques" AESA "tuilables" dont l'épaisseur est passée de 30cm à 5cm? Auquel cas ces trappes ne seraient pas nécessaires? Etc etc etc. Chacun à son opinion à ce sujet. Sauf que c'était des standards logiciels avec des modifications matérielles exclusivement liées à des sous-systèmes modulaires (le passage DDM > DDM-NG par exemple) permises par le fait que l'avion était déjà prévu pour recevoir ces sous-systèmes plus modernes. Bus de données dimensionné, refroidissement présent, génération électrique présente, EMTI "scalable" pour absorber le besoin en calcul supplémentaire... De plus, justement, tous les Rafale français ont été portés, ou sont en train de l'être, au standard F3R. Donc c'est un contre-exemple justement. Dans la situation actuelle de nos connaissances, F4.1 ne sera jamais un F4.2 sans retour des avions en usine pour recevoir leurs antennes latérales ou au moins les provisions pour qu'elles soient installées. Techniquement rien n'a changé sur Rafale au niveau matériel monté à demeure depuis le F2. Les F1 ont été entièrement recâblés justement pour être compatibles avec les futures versions de l'avion, jusqu'au F3. Et de ce point de vue les retards d'acquisition du Rafale sont d'ailleurs une bénédiction puisque cela a permis d'éviter d'acquérir des Rafale F1 et de devoir les renvoyer en usine plus que les 10 premier Rafale F1 de la marine. Ce qui aurait sans doute eu un coût rédhibitoire... Ce qui est exactement le problème qu'ont les Eurofighter Tranche 1 non-compatibles avec les modernisations des T2 et T3, ce qui fait que les pays européens les envoient à la casse! De là arrivent des rumeurs de revente d'occasion de "vieux Rafale" à des pays sans le sou. Dassault souhaiterait une commande de 20 avions au titre du plan de relance et pour soutenir la chaîne sur fond d'économies ravagées par le Covid-19. On brode autour du fait que l'Adla financerait l'achat de Rafale plus modernes avec la revente d'anciens avions. Sauf que cette même Adla est suremployée entre les OPEX et les formations dispensées aux clients export et a besoin de ses avions. Mais je ne m'intéresse pas trop à ces derniers débats. Pour moi tout tourne autour de la possibilité ou non de conserver toute la flotte Rafale, au moins d'un même pays (France Egypte Qatar Inde) au même standard matériel. Quitte à faire du "fitted for but not with".
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La Volkssturm : dernier rempart du IIIe Reich
Patrick a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Oui j'ai même discuté avec un réserviste finlandais sur le net il y a bien des années à ce propos, qui avait utilisé l'arme à l'entraînement, et il m'avait dit que ça "poussait très fort mais que c'était encore supportable". J'ignorais que c'était possible avec l'APILAS, merci. -
La Volkssturm : dernier rempart du IIIe Reich
Patrick a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
L'APILAS de 112mm dont la réputation est à la limite de donner des cauchemars? Du genre interdiction de tirer plus d'une roquette par soldat à cause du choc traumatisant lors du tir? Bonshommes finissant la gueule en sang? Etc. Et bé. -
Certes tu as factuellement raison, mais je pense que sans le "leak" de l'évaluation le Gripen E aurait été sélectionné et serait en passe d'entrer en service (quand il sera/aurait été prêt).
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Pour le moment ces endroits se limitent a priori au nez de l'avion. L'avant du saumon de dérive possède dorénavant lui aussi un brouilleur bande basse, sur les Rafale indiens. Est-ce qu'il serait impossible par exemple d'installer ça sur les Rafale français? Et si ce n'est pas le cas, alors que penser des DDM-NG bien plus gros et a priori consommateurs d'énergie et de refroidissement que les DDM de première génération, par exemple? Il y aurait de la marge pour certains systèmes mais pas certains autres? Le circuit serait-il déjà sur-utilisé et au maximum de sa modularité? Le Rafale indien serait-il si différent que ça? Idem pour SAKaR en pied de dérive, elle aussi va demander du refroidissement et pourtant elle est bien prévue en rétrofit sur une grande partie de la flotte Rafale actuelle, pas seulement F4.2 si je ne m'abuse. Après, franchement, si la modification est si importante, alors pourquoi ne pas la lier à une MLU elle aussi beaucoup plus importante qui améliorerait tout l'avion de A à Z? Ce que sont déjà au moins partiellement les Rafale indiens si on suit cette logique, et ce qu'ont été les 10 premiers F1 devenus F3 dans l'aéronavale, qu'il a pour le coup fallu entièrement recâbler (et pas que)? Quitte à faire du "fitted for but not with" qui semble devenir la norme un peu partout, autant le faire dans les formes, non? Je radote mais j'ai toujours le sentiment que finir avec des flottes F4.1 et F4.2 différenciées est une mauvaise idée et une négation du concept Rafale. Que se passera-t-il ensuite? Aura-t-on des F5.1 et F5.2? Cela aura-t-il du sens alors que les Rafale concernés par ces modifications Fx.2 ne seront sans doute au sein de l'Adla qu'environs 80 à terme même en comptant un rab d'une vingtaine d'avions au titre du "plan de relance"? (28 de la 4ième tranche restants à livrer + 30 de la 5ième tranche + 20 du plan de relance). Ils seront surexploités dès que le niveau de menace augmentera un petit peu. De plus s'il faut les ventiler entre 3 version on aura des micro-flottes. Ou alors autant mettre le paquet non? On va avoir un avion différent? Parfait! Il faut donc modifier la cellule en profondeur, bien au-delà du standard Inde, pour avoir quelque chose de bien plus avancé. Et puis tant qu'à faire opter pour des M88 boostés préfigurant le NEFE, avec des manches à air plus larges. Et plus de matériaux RAM pour améliorer la discrétion en bande X/S. Et des emports conformes, à défaut de soutes. Et des pylônes, réservoirs et cocons d'emports traités RAM eux aussi. Et une cellule lourdement modifiée et très évoluée, beaucoup plus discrète. Et plus longue pour y caler notamment plus de carburant interne. Tout ça en parallèle des études sur le NGF, et constituant de fait un Rafale NG, comme il y a un Gripen NG (avec ses 40% de carburant interne en plus) beaucoup plus létal, et permettant à une nouvelle génération d'ingénieurs du GIE de faire leurs dents sur un programme ambitieux mais bâti à partir d'une solution éprouvée (les "petits pas") pour être le plus performants possible sur le NGF s'il se fait. Là il aurait de la gueule le volet "Rafale" du plan de relance! Et il constituerait même une solution de repli au moins partielle en cas d'échec du NGF. Mais, parce que deux misérables trappes sur le côté du nez de l'avion ne peuvent pas être usinées équipées câblées etc a postériori dans la cellule, il faudrait abandonner l'idée de mettre à niveau la quasi-totalité des anciens Rafale? Désolé j'ai vraiment du mal à le digérer quand je vois ce que font les autres avec leurs avions... - L'Eurofighter qui doit repasser à l'usine pour recevoir un AESA à la place d'un radar mécanique, c'est pas anodin du tout (3 radars distincts en plus, bonjour les surcoûts rien que pour les études). - Les F-16 Viper modifiés avec des AESA SABR/RACR, idem, même si le radar est a priori simple à installer. - Les Mirage 2000H indiens proches des C/B devenant des 2000I avec un RDY-3/RC400 proches des -9/-5mk2, même histoire... Des engins dont la plupart sont entrés en service (neufs donc) à partir du milieu des années 80! Ils devraient être totalement rincés. - Pour rappel, en 2004 les indiens ont mis 2.2 MILLIARDS de dollars, 43 millions de $ par avion (le prix d'un F-16 block 50 neuf!) pour la modernisation vers le standard 2000I. En euros constants ça fait d'après un calculateur d'inflation presque 59 millions de US$ actuels, soit presque 50 millions d'€ actuels! En clair pour le coût des modernisations des 50 Mirage 2000I, les indiens auraient pu se payer, en considérant un Rafale Inde à 87 millions d'€ en 2015, environs 29 Rafale Inde NEUFS. Hors coûts de maintenance associés bien entendu. C'est délirant. C'est une illustration de ce que font les autres: ils font durer leurs cellules. Alors je veux bien que ce ne soit pas la culture française de moderniser des flottes à outrance mais quand même, c'était justement le concept sous-jacent du Rafale dès le départ. Pour les histoires de cellules trop vieilles auxquelles il ne reste plus assez de potentiel, ça tombe d'ailleurs bien, un retour usine est non seulement l'occasion de le régénérer partiellement, mais aussi de laisser le temps aux autres appareils de la flotte de vieillir. Cas des F1 > F3. C'est même l'une des nouvelles méthodes de management de la flotte au sein de l'AdlA qui a été adoptée depuis quelques années pour "lisser" le potentiel restant. Pour moi cette histoire de F4.1 =/= F4.2 a le cul entre deux chaises et va aboutir à une situation de "ni fait ni à faire". Ni MLU complète, ni modernisation suffisamment lourde pour justifier l'absence de modification de toute la flotte autrement que par le désir de faire des économies de bout de chandelle. Et donc pas assez intéressante pour justifier son existence en premier lieu = bye bye antennes latérales, on attendra le NGF pour en avoir, comme avec le multistatisme prévu au départ pour F4 mais finalement abandonné! Comment être crédibles sur les engagements financiers des programmes majeurs, surtout à l'export, après un coup pareil? C'est au moins aussi dommageable que notre incapacité à vendre et ça montre que quelque part on ne croit pas en l'avion ou en sa longévité. *** tl;dr (too long ; didn't read) : Les options que je vois: modifier toute la flotte Rafale avec le câblage et le circuit de refroidissement pour les antennes conformes, façon Rafale Inde, quitte à faire du "fitted for but not with" mais au moins avoir des avions au même standard "F4.2-ready", puis lisser le potentiel de la flotte en jouant sur les périodes d'immobilisation usine comme avec les F1 devenus des F3 dans la MN. abandonner l'idée du F4.2 et des tranches 5/6 et les remplacer directement par un Rafale NG bien plus avancé et moderne à tous niveaux qui préfigurerait le NGF et serait en bonne partie un nouvel avion vraiment différent du Rafale actuel, un peu comme ce que SAAB a fait avec le Gripen E/F, mais en beaucoup plus ambitieux (formes beaucoup plus furtives, M88-3, antennes multifonction GaN, verrière bulle, cellule, pylônes et emports traités RAM, nouveau cockpit/casque, nouveaux EMTI...) Intérêt évident: montrer le savoir-faire de Dassault et proposer un candidat solide sur plusieurs marchés export avec un choix modulable entre Rafale actuel, possiblement d'occasion (pensons aux Mirage F1...) et Rafale NG très avancé chassant pour de bon sur les terres du F-35. conserver en l'état plus de 150 Rafale à un standard bloqué à F4.1 pour cause de besoin d'un retour usine pour les porter au standard F4.2, et acquérir entre 60 et 80 Rafale supplémentaires au standard F4.2 qui servira de base à une MLU/F5, dont seront de facto exclu ces 150 premiers Rafale, dont l'Adla se débarassera petit à petit, soit sur le marche de l'occasion (mais pour les remplacer par quoi dans un contexte où le NGF toujours pas sanctuarisé n'arriverait qu'en 2040?) soit par attrition naturelle de la flotte qui devrait en toute logique commencer là aussi vers 2035 au plus tôt pour s'achever vers 2055 au plus tard (sauf que tout achat de Rafale F4.2 de remplacement, au titre d'un plan de relance, sera probablement plus cher qu'une modernisation d'un F4.1 > F4.2, et que le volume d'avions proposés d'occasion sera très limité contrairement au cas du Gripen suédois, en plus de créer un problème de disparité des flottes si des clients acquièrent des F4.2 à la suite de leur achat de F3R/F4.1 d'occasion, une fois séduits par l'avion). Remiser l'idée des antennes conformes vues sur les Rafale indiens et se contenter au moins pour la France d'un F4.1, F5.1, F6.1, etc, au nom de l'homogénéité de la flotte, quitte à avoir deux standards de l'avion en vente, comme il y eu le Mirage 2000-5F et son RDY, mais à côté de lui les 2000-9, 2000-5mk2, et 2000-I avec leurs RDY-2 et RDY-3, que nous n'avons jamais acquis même en rétrofits sur nos propres Mirage 2000. acheter des F-35 (c'est pas moi qui l'ai dit, c'est Trappier) et enterrer notre industrie des avions de combat parce que c'est presque ce qu'il y aurait de plus simple à assumer si on est pas foutus de décider des modernisations aussi insignifiantes par rapport à ce que font ou décident les autres et qu'on s'embarque dans des histoires de vente d'occasion à dormir debout!
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Franchement j'ai toujours du mal à croire que deux trous sur les côtés du nez du Rafale et un recâblage partiel suffiraient à rendre l'option d'un achat de Rafale neufs pour remplacer des avions revendus d'occasion, plus avantageux qu'une modernisation des avions français avec retour usine... Je parle pour la France. Après si le but est de placer des Rafale d'occase façon Gripen hongrois et tchèque pour en placer absolument en Europe et dans une armée de l'air occidentale/OTAN, et sachant qu'après 2025 il est fort probable que les seuls Rafale qui sortiront d'usine seront d'entrée de jeu F4.2-ready (d'ailleurs pourquoi ne le seraient-ils pas dès maintenant vu que les 36 indiens sont déjà concernés) je comprends déjà mieux, mais ça me semble vraiment cher pour nous pour la vanité de refourguer des avions même pas vieux à proprement parler. Surtout dans un contexte où l'AdlA manque de Rafale pour ses missions. D'ailleurs, qui dit que les avions déjà vendus au standard F3R ou à peu près afférent ne seront pas candidats à la modernisation? Egypte et Qatar reçoivent à peine leurs avions, si dans 5 ans une version bien meilleure et surtout passage obligé vers le prochain standard voit le jour, ils vont peut-être l'avoir un peu mauvaise... On est très loin d'une modernisation type 2000C > 2000-5 qui effectivement ne justifiait pas forcément la mise à niveau de tous les avions (et pourtant ça s'est partiellement fait dans certains cas).
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Qui serait? Le strike dans la profondeur?