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Patrick

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Tout ce qui a été posté par Patrick

  1. Bingo. MAIS ces méthodes restent presque inutiles dans la mesure où on peut aussi traverser toute l'Europe au cours d'une très longue mission avant de mener la frappe. C'est ce à quoi s'entraînent les équipages lors des missions Poker. Et je plussoie pour l'aspect politique. C'est délirant. Purement et simplement délirant. Une fois une arme Française "sous double clé" Française et Allemande, COMMENT ON FAIT POUR S'EN SERVIR SI LES ALLEMANDS NE VEULENT PAS? C'est donc bien un abandon du contrôle de celle-ci. Alors pour les Américains ça ne les gêne pas, les B61 ne sont pas vraiment les armes les plus précieuses de leur arsenal nucléaire. Mais l'ASMP-A c'est une autre histoire! Oser comparer les deux est en soi assez insultant au demeurant. Et l'espace aérien aussi il compte le céder aussi, ce pays? Ou alors on a déjà inventé le Rafale spatial capable de grimper telle une fusée SSTO pour passer au dessus de la ligne de Kármán et retomber dans un espace international avant de survoler toute l'Europe? Bref. Les gens qui agitent ces idées de "partage" (indice au passage: le partage ça marche dans les deux sens, on amène nos Rafale et ASMP-A, les autres amènent quoi de valable?) ne pensent pas aux conséquences ni aux modalités d'application de leurs idées. C'est de la pure méthode Coué "ouais c'est bon ça marcher". Moi ce sont ces discours que je trouve "carrément pénibles". Je veux voir une estimation cohérente théorique des modalités techniques, juridiques, et militaires qui justifieraient le positionnement soit d'avions, soit d'armes, soit les deux, soit le "transfert", soit le "partage" de NOS armes nucléaires à d'autres états. Pour l'instant, après des années de discussion à ce sujet revenant comme une sorte de maronier, c'est le vide, le creux, le néant absolus.
  2. ...Pas con! Je n'y avais pas pensé. Mais là oui ça pourrait marcher. Voir cas de Ramstein en Allemagne. Base qui a accueilli des armes atomiques Américaines jusqu'en 2007! https://www.armscontrol.org/act/2007-09/us-cuts-tactical-nuclear-weapons-europe
  3. L'idée était de se demander si on pouvait réutiliser notre Pu stocké notamment sous forme liquide pour faire du plutonium metal et l'utiliser pour faire des armes atomiques. Bon ça contrevient au TNP mais dans ce scénario on est plus à ça près... Et je suis au courant que la limite à 300 têtes n'existe que par volonté de "stricte suffisance". On en a eu jusqu'à 540 à la fin de guerre froide.
  4. Je ne parle pas d'installer. Je parle d'avoir l'autorisation de survoler. Nuance. Le décollage se ferait encore de France. Mais avec des aides à la pénétration venues d'autres pays d'Europe. Des escortes, ravitailleurs, AWACS, etc. C'est le cadre qu'avait proposé Macron aux Européens. Avec une illustration concrète: faire participer les Européens aux exercices Poker. Bon et bien personne n'en voulait. En 2023 du moins. https://lerubicon.org/un-parapluie-nucleaire-francais-a-propos-du-rapport-de-la-swp/ Une lecture absolument prémonitoire. Il est également exclu de solliciter la participation de partenaires étrangers sur le financement ou la production des armes nucléaires et de leurs vecteurs en échange d’une participation décisionnelle, Paris souhaitant préserver intégralement son autonomie stratégique dans ce domaine. Ces exigences limitent fortement ce que la France peut offrir à ses alliés, et interdisent notamment d’envisager un mécanisme s’inspirant d’une quelconque manière de la dissuasion élargie de l’Alliance atlantique. Au sein de l’OTAN, les États-Unis ont déployé depuis des décennies des armes nucléaires (bombes à gravité pouvant être emportées par des chasseurs-bombardiers) sur le territoire de plusieurs États européens membres de l’OTAN qui participent à la mission de partage nucléaire de l’Alliance. La procédure retenue par l’OTAN permettrait en cas de besoin d’envisager l’emploi de ces armes, avec une décision approuvée par le Groupe des plans nucléaires (NPG). Par ailleurs, les alliés développent et mettent en œuvre la stratégie nucléaire de l’Alliance dans le cadre du NPG, à l’exception de la France qui ne fait pas partie de cette instance. Les chercheurs de la SWP notent justement l’impossibilité pour la France, dans le cadre de sa politique actuelle, de s’engager dans un mécanisme similaire pour des raisons stratégiques, capacitaires et opérationnelles. Ils relèvent également les blocages politiques qui empêcheraient toute modification de la position française. La proposition de loi constitutionnelle déposée récemment par le Rassemblement national semble confirmer qu’il existe de ce point de vue une vigilance à l’extrême droite mais aussi à l’extrême gauche de l’échiquier politique. En effet, les élus RN à l’Assemblée nationale ont proposé de faire entrer la dissuasion nucléaire dans la constitution de la Ve République, en dénonçant les risques d’« un possible partage de cette capacité avec nos voisins européens ». La proposition de loi RN cherche aussi à contester les positions antinucléaires occasionnelles de certains partis de gauche et d’extrême gauche. Dans le même temps, le rapport rappelle les réticences des partenaires européens à s’engager de manière trop marquée avec la France, en particulier sur le plan du nucléaire militaire. Une dissuasion française appliquée à l’Union européenne semble en effet inutile à ce stade, tant la dissuasion nucléaire américaine apparaît encore crédible et adaptée aux yeux de nombreux alliés, et de la France elle-même. Ce constat se fonde sur des considérations politiques, mais aussi capacitaires : les forces nucléaires françaises restent bien entendu largement plus réduites que l’arsenal américain. Les interrogations liées au volume et à la structuration de l’arsenal viennent s’ajouter aux questions de volonté politique et d’environnement de sécurité, ce qui, selon les auteurs, remet en cause la crédibilité d’une possible dissuasion française « élargie ». Malgré ces obstacles, certains partenaires s’interrogent tout de même sur l’engagement américain vis-à-vis de l’Europe sur le long terme, et craignent en particulier que Washington se désengage progressivement du continent européen pour se concentrer sur les défis asiatiques. Toutefois, même ceux qui redoutent les conséquences en Europe du « pivot » américain vers l’Asie semblent observer une certaine retenue dans le discours. En effet, certains craignent qu’en s’organisant mieux pour se défendre eux-mêmes, les Européens conduisent Washington à en déduire que son soutien est moins nécessaire et qu’il lui est alors possible de réduire son investissement militaire en Europe.
  5. Tu joues sur les mots. Un état est souverain sur son territoire. Placer un objet quelconque, à plus forte raison une arme appartenant à un autre état, doit donc obtenir l'accord du pays en question (sauf en cas de guerre évidemment). Ainsi la France en demandant/acceptant de placer ses armes ailleurs, et un autre pays en acceptant/demandant que soit placées des armes à plus forte raison nucléaires chez lui, assurent bien un transfert vers un autre "recipient" qui se traduit aussi par "bénéficiaire" en Anglais. OR c'est bien ce que souhaitent les pays de l'Europe. Devenir des BÉNÉFICIAIRES de la protection nucléaire Française. Et c'est pour ça que les USA n'ont pas pu remettre de B61 un peu partout. Pas par volonté de calmer le jeu ou de faire du désarmement. Les Polonais l'ont réclamé. Ils ont même acheté des F-35 avec cet espoir là. Je n'invente rien: https://www.iiss.org/publications/strategic-comments/2023/polands-bid-to-participate-in-nato-nuclear-sharing/ Poland’s bid to participate in NATO nuclear sharing Poland is seeking a more active role in NATO's nuclear-sharing mission. This could happen several ways, including by hosting B61 nuclear weapons on its territory, certifying its F-35A aircraft to carry nuclear weapons, or assuming a more significant role in decision-making regarding NATO’s nuclear doctrine. Elle n'en a aucunement l'intérêt justement. Le seul intérêt pour la France est d'avoir la certitude de pouvoir survoler certains pays Européens pour aller mener sa mission face à la russie. Aller vers le nord, le centre, le sud, mais y aller et pouvoir attaquer sur tout un front c'est la garantie de forcer les russes à diluer leurs moyens de contre-attaque et donc une façon d'augmenter la pertinence de la force de frappe Française. Mais en retour les russes pourraient être tentés de frapper aussi les pays Européens qui auraient ouvert leur espace, ou pire, apporté leur concours à la mission nucléaire. D'où leur besoin légitime de disposer d'armes nucléaires en propre. Ou au moins d'une garantie de ne pas pouvoir être ciblés. Et la question de savoir si la France peut riposter au nom de 27 pays est légitime (réponse: non elle ne peut pas, pas avec seulement 300 têtes). Sauf qu'au lieu d'assumer leur posture, de sortir le POGNON, et d'assumer les risques, ils préfèrent imaginer qu'ils vont lâcher une obole et en échange pouvoir faire mumuse avec les armes Françaises sans aucune contrainte, pas de déchets à gérer, pas de responsabilités diplomatiques, rien de rien. Pour moi ça prouve qu'on a affaire à des gens à peu près aussi sérieux que les juntes bananières Africaines. C'est du niveau de son excellence le sénéchalissime empereur-général assimi goïta et ses Su-57. Franchement, je propose qu'on leur envoie Edwy plenel et des maquettes de Rafale.
  6. Alors qu'ils annulent leurs achats de F-35. En toute logique. Ils étaient réputés devoir ne servir qu'à ça. C'est pas un partage... Surtout si les USA peuvent les retirer comme le mec le mentionne une phrase avant celle-ci. Bien sûr, c'est totalement en ce moment qu'il faut désarmer, voyons c'est évident! L'Allemagne doit donc faire ses propres armes elle-même. Et les petits papillons! Hého! SAUVONS LES KLEINE SCHMETTERLINGE! Et bien vous feriez vos propres armes. Par contre ça coûte cher. Merci bonjour. Blague du mec qui tombe en chute libre: "jusqu'ici tout va bien". Ah on est un "plan B"??? Flatteur! "organiser la participation nucléaire"??? Ils vont participer avec des armes nucléaires qu'ils n'ont pas??? Oh bah si, on va laisser n'importe qui faire n'importe quoi avec des armes Françaises! Mais en quel honneur ces gens imaginent-ils pouvoir nous dépouiller? Sérieusement? Elle est Présidente de la République Française Ursula? Aaaah, il a compris! NON NON COUPEZ! Il a rien compris! L'Allemagne n'a pas à décider de quoi que ce soit avec les armes nucléaires d'autrui. L'Allemagne bénéficie d'une garantie et c'est déjà très généreux. Si l'Allemagne (et d'ailleurs on ne parle pas de l'Allemagne mais de l'EUROPE, bis repetita) veut avoir sa propre garantie, qu'elle fasse ses propres armes atomiques! Mais au nom de quoi l'Allemagne serait-elle représentée et aurait un "droit" et les autres pays ne le seraient pas et seraient tous représentés par "le président du conseil" ou "le représentant de l'UE aux affaires étrangères"? Ils n'ont pas de gouvernements ces pays? Ce sont des vassaux? J'hallucine! Les cinq étapes du deuil: déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Nous voyons ici une illustration de l'étape 3. Ben non vous n'avez rien compris puisque vous essayez de dépouiller la France de ses armes atomiques à votre profit au lieu de vous équiper en propre vous-même! ...Ah bon Marine Le Pen est présidente de la République Française??? Je n'étais pas au courant. Voilàààà. Voilàààà. Bon courage mais pourquoi pas hein. Par contre ne vous attendez pas aux mêmes cadeaux que ceux que vous a fait Macron et sur lesquels vous avez allègrement craché. Mieux vaut trump aux USA que Le Pen en France? Il fallait l'oser celle-là... Et Merz a fait cause commune avec l'AfD? Première nouvelle. Mais de quoi il parle? Ding ding, belle répartie de Benner qui revient dans la course! ...Je crois que le monsieur aurait bien besoin d'un petit cours d'histoire. BREF. C'est pitoyable. Ils ne voient pas que leurs demandes sont irrecevables, qu'il est hors de question de faire mumuse avec des armes nucléaires Françaises, qu'ils n'ont aucun levier, et que leur seule option est de quitter le TNP et de faire leurs propres armes atomiques. On en est là.
  7. De belles idées mais même en admettant que ce soit possible (ça ne l'est pas) tu vas vite te retrouver avec un problème de RH sur les bras... Quant à réutiliser les déchets nucléaires pour faire des têtes, là encore c'est briser le TNP, mais en effet les dizaines de kilos de plutonium de retraitement en France sont stockés sous forme de fluorure. Un acide liquide. Pour en faire du plutonium métallique c'est possible de plusieurs façons connues depuis un bail (mais je suis une quiche en chimie donc je n'ai pas tout compris aux histoires de réduction avec du calcium ou du lithium) mais ça n'est pas trivial non plus. (j'invoque @Delbareth s'il peut donner un avis sur la question)
  8. Dans ce cas on doit s'adapter mais le faire dans les règles. Donc retrait du TNP et derrière on assume d'avoir ouvert la boite de Pandore. Qui est prêt à cela?
  9. Tu sembles oublier le plus important. En quelle année ont été placées les armes nucléaires Américaines dans ces pays? Réponse: bien avant que ne soit signé le TNP. Dès les années 50. https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/nuclear-vault/2020-07-21/us-nuclear-presence-western-europe-1954-1962#:~:text=Since the mid-1950s%2C during,Union or the Russian Federation. Raison pour laquelle, bis repetita, à la fin de la guerre froide, les USA ont retiré leurs B61 de plusieurs pays, notamment la Corée du Sud et la Grèce, et ne pourraient pas légalement en remettre aujourd'hui même si elles le souhaitaient. Idem avec la Pologne. C'est rigolo parce que présenter les choses comme ça vient à admettre que les Européens n'ont aucun contrôle sur les B61. Et que par conséquent ils n'ont aucun droit à réclamer un contrôle sur les armes Françaises non plus. Or c'est ce qu'ils demandent au travers des notions de "partage" ou de "double clé". Pouvoir empêcher la France de disposer physiquement de ses propres armes à un instant T, constitue de facto un transfert de contrôle. De contrôle de non-utilisation, certes, mais de contrôle quand même. On ne peut pas savoir si par exemple l'Allemagne accepterait que des avions Français décollent armés pour mener une mission vers une cible non prévue aux accords spécifiques qui auraient été signés. Ceci, du fait de la nature "tous azimuths" de la dissuasion Française, constituerait un transfert de contrôle. Il serait en effet complètement fou de se retrouver dans une situation type "Pluton-Hadès" où des cibles militaires devant être traitées par des moyens nucléaires Français, se trouveraient en territoire Allemand. Les Allemands réclament justement ce transfert de contrôle via la notion de "partage nucléaire" encore citée par Merz récemment. Tiens d'ailleurs, le document 28 dans le lien que j'ai mis plus haut, mentionne ceci. La scène se déroule en 1960. https://nsarchive.gwu.edu/document/20480-national-security-archive-doc-28-memorandum For several years, the Defense Department had been seeking changes in the Atomic Energy Act so that the U.S. could transfer complete atomic weapons and nuclear information to key allies, including France. With his assumption that nuclear proliferation in Europe was inevitable, President Eisenhower had expressed interest in nuclear aid to France, but the proposal attracted little support outside the Defense Department. In 1960, various proposals to provide nuclear aid to France were under consideration, in part to slow down the French weapons program, but they never reached fruition. The AEC and the State Department rejected the latest proposal from Secretary of Defense Thomas Gates. Arguing along the same lines as Robert Bowie, AEC Chairman John McCone observed that helping France in that way would have “profound implications” because it could raise “pressures from the Germans” for similar treatment. Then the “Chinese would press the Russians as would the East Germans.” Under Secretary of State Douglas Dillon further noted that “he had been “struck by General Norstad’s argument that it would be bad policy to reward General DeGaulle by nuclear sharing with him after his continuous non-cooperation with NATO.” Lis bien la dernière partie en orange. Ce phénomène redouté par les Américains à l'époque ou bien peu de pays avaient la bombe, est EXACTEMENT celui dont je décris la possible survenance dans le cadre qui nous préoccupe aujourd'hui. AVANT que tu ne mentionnes la crise des Euromissiles débutée en 1977 et l'installation des Pershing II, rappelons que ces derniers remplaçaient les Pershing I qui eux même remplaçaient les PGM-11 Redstone dont l'installation en Allemagne de l'est remontait à... 1958-1964. Soit 4 ans avant le TNP... https://fr.wikipedia.org/wiki/PGM-11_Redstone Une fois de plus, il faut prendre en compte le fait que les B61 sont une relique de la guerre froide. Et rien d'autre. Jamais les Américains ne pourraient placer des Trident 2 D5 en Europe. La russie et la biélorussie ont donc bel et bien brisé un tabou, et le TNP par la même occasion. Elle affichent aussi de manière "grise" la prise de contrôle de la biélorussie par la russie, comme avec les régions de l'est et du sud de l'Ukraine. Puisque les deux pays ne sont supposés en faire qu'un seul. En aucun cas cela ne donne pourtant à la France le droit d'aller mettre des armes atomiques en Allemagne, Belgique, Italie... à moins que nous ne revendiquions la Sarre? La France des 130 départements? L'empire Napoléonien? comme étant notre base légale pour cela. (auquel cas on pourrait même mettre des têtes nucléaires à Moscou, pratique pour atomiser les russes, même plus besoin de vecteur). Bref. Oui les russes jouent de leurs propres turpitudes et de leur trollage intense pour s'arroger des passe-droit. Oui le monde devrait réagir mais ne le fait pas. Ils abusent d'une sorte de vide juridique. Nous en France on ne fait pas ça.
  10. Alors on ne doit pas parler la même langue... Tous les arguments que j'avance depuis des années sont respectueux du TNP. Ce sont ceux qui disent le contraire qui ne le sont pas. Transfert impossible. Prépositionnement à l'étranger impossible. Transfert de compétences pour que d'autres produisent des armes impossible. Du moins pas sans sortir unilatéralement du TNP avec une explication claire (et sous un délai de 3 mois) comme mentionné à l'article X. J'ai mis tout ce qui est important en gras et en coloré. https://treaties.un.org/doc/Publication/UNTS/Volume 729/volume-729-I-10485-French.pdf Article premier Tout État doté d'armes nucléaires qui est Partie au Traité s'engage à ne transférer à qui que ce soit, ni directement ni indirectement, des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explosifs, ou le contrôle de telles armes ou de tels dispositifs explosifs ; et à n'aider, n'encourager ni inciter d'aucune façon un État non doté d'armes nucléaires, quel qu'il soit, à fabriquer ou acquérir de quelque autre manière des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explosifs, ou le contrôle de telles armes ou de tels dispositifs explosifs. Article II Tout État non doté d'armes nucléaires qui est Partie au Traité s'engage à n'accepter de qui que ce soit, ni directement ni indirectement, le transfert d'armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires ou du contrôle de telles armes ou de tels dispositifs explosifs; à ne fabriquer ni acquérir de quelque autre manière des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explosifs; et à ne rechercher ni recevoir une aide quelconque pour la fabrication d'armes nucléaires ou d'autres dispositifs nucléaires explosifs. Article III 1. Tout État non doté d'armes nucléaires qui est Partie au Traité s'engage à accepter les garanties stipulées dans un accord qui sera négocié et conclu avec l'Agence internationale de l'énergie atomique, conformément au Statut de l'Agence internationale de l'énergie atomique et au système de garanties de ladite Agence, à seule fin de vérifier l'exécution des obligations assumées par ledit État aux termes du présent Traité en vue d'empêcher que l'énergie nucléaire ne soit détournée de ses utilisations pacifiques vers des armes nucléaires ou d'autres dispositifs explosifs nucléaires. Les modalités d'application des garanties requises par le présent article porteront sur les matières brutes et les produits fissiles spéciaux, que ces matières ou produits soient produits, traités ou utilisés dans une installation nucléaire principale ou se trouvent en dehors d'une telle installation. Les garanties requises par le présent article s'appliqueront à toutes matières brutes ou tous produits fissiles spéciaux dans toutes les activités nucléaires pacifiques exercées sur le territoire d'un tel État, sous sa juridiction, ou entreprises sous son contrôle en quelque lieu que ce soit. 2. Tout État Partie au Traité s'engage à ne pas fournir : a) de matières brutes ou de produits fissiles spéciaux, ou b) d'équipements ou de matières spécialement conçus ou préparés pour le traitement, l'utilisation ou la production de produits fissiles spéciaux, à un État non doté d'armes nucléaires, quel qu'il soit, à des fins pacifiques, à moins que lesdites matières brutes ou lesdits produits fissiles spéciaux ne soient soumis aux garanties requises par le présent article. 3. Les garanties requises par le présent article seront mises en œuvre de manière à satisfaire aux dispositions de l'article IV du présent Traité et à éviter d'entraver le développement économique ou technologique des Parties au Traité, ou la coopération internationale dans le domaine des activités nucléaires pacifiques, notamment les échanges internationaux de matières et d'équipements nucléaires pour le traitement, l'utilisation ou la production de matières nucléaires à des fins pacifiques, conformément aux dispositions du présent article et au principe de garantie énoncé au Préambule du présent Traité. 4. Les États non dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité concluront des accords avec l'Agence internationale de l'énergie atomique pour satisfaire aux exigences du présent article, soit à titre individuel, soit conjointement avec d'autres États conformément au Statut de l'Agence internationale de l'énergie atomique. La négociation de ces accords commencera dans les 180 jours qui suivront l'entrée en vigueur initiale du présent Traité. Pour les États qui dé poseront leur instrument de ratification ou d'adhésion après ladite période de 180 jours, la négociation de ces accords commencera au plus tard à la date de dépôt dudit instrument de ratification ou d'adhésion. Lesdits accords devront entrer en vigueur au plus tard 18 mois après la date du commencement des négociations. Article IV 1. Aucune disposition du présent Traité ne sera interprétée comme portant atteinte au droit inaliénable de toutes les Parties au Traité de développer la recherche, la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, sans discrimination et conformément aux dispositions des articles premier et II du présent Traité. 2. Toutes les Parties au Traité s'engagent à faciliter un échange aussi large que possible d'équipement, de matières et de renseignements scientifiques et technologiques en vue des utilisations de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, et ont le droit d'y participer. Les Parties au Traité en mesure de le faire devront aussi coopérer en contribuant, à titre individuel ou conjointement avec d'autres États ou des organisations internationales, au développement plus poussé des applications de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, en particulier sur les territoires des États non dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité, compte dûment tenu des besoins des régions du monde qui sont en voie de développement. Article V Chaque Partie au Traité s'engage à prendre des mesures appropriées pour assurer que, conformément au présent Traité, sous une surveillance internationale appropriée et par la voie de procédures internationales appropriées, les avantages pouvant découler des applications pacifiques, quelles qu'elles soient, des explosions nucléaires soient accessibles sur une base non discriminatoire aux États non dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité, et que le coût pour lesdites Parties des dispositifs explosifs utilisés soit aussi réduit que possible et ne comporte pas de frais pour la recherche et la mise au point. Les États non dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité seront en mesure d'obtenir des avantages de cette nature, conformément à un accord international spécial ou à des accords internationaux spéciaux, par l'entremise d'un organisme international approprié où les États non dotés d'armes nucléaires seront représentés de manière adéquate. Des négociations à ce sujet commenceront le plus tôt possible après l'entrée en vigueur du Traité. Les États non dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité pourront aussi, s'ils le souhaitent, obtenir ces avantages en vertu d'accords bilatéraux. Article VI Chacune des Parties au Traité s'engage à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire, et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace. Article VII Aucune clause du présent Traité ne porte atteinte au droit d'un groupe quelconque d'États de conclure des traités régionaux de façon à assurer l'absence totale d'armes nucléaires sur leurs territoires respectifs. Article VIII 1. Toute Partie au Traité peut proposer des amendements au présent Traité. Le texte de tout amendement proposé sera soumis aux gouvernements dépositaires qui le communiqueront à toutes les Parties au Traité. Si un tiers des Parties au Traité ou davantage en font alors la demande, les gouvernements dépositaires convoqueront une conférence à laquelle ils inviteront toutes les Parties au Traité pour étudier cet amendement. 2. Tout amendement au présent Traité devra être approuvé à la majorité des voix de toutes les Parties au Traité, y compris les voix de tous les États dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité et de toutes les autres Parties qui, à la date de la communication de l'amendement, sont membres du Conseil des Gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. L'amendement entrera en vigueur à l'égard de toute Partie qui déposera son instrument de ratification dudit amendement, dès le dépôt de tels instruments de ratification par la majorité des Parties, y compris les instruments de ratification de tous les États dotés d'armes nucléaires qui sont Parties au Traité et de toutes les autres Parties qui, à la date de la communication de l'amendement, sont membres du Conseil des Gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Par la suite, l'amendement entrera en vigueur à l'égard de toute autre Partie dès le dépôt de son instrument de ratification de l'amendement. 3. Cinq ans après l'entrée en vigueur du présent Traité, une conférence des Parties au Traité aura lieu à Genève (Suisse), afin d'examiner le fonctionnement du présent Traité en vue de s'assurer que les objectifs du Préambule et les dispositions du Traité sont en voie de réalisation. Par la suite, à des intervalles de cinq ans, une majorité des Parties au Traité pourra obtenir, en soumettant une proposition à cet effet aux gouvernements dépositaires, la convocation d'autres conférences ayant le même objet, à savoir examiner le fonctionnement du Traité. Article IX 1. Le présent Traité est ouvert à la signature de tous les États. Tout État qui n'aura pas signé le présent Traité avant son entrée en vigueur conformément au paragraphe 3 du présent article pourra y adhérer à tout moment. 2. Le présent Traité sera soumis à la ratification des États signataires. Les instruments de ratification et les instruments d'adhésion seront déposés auprès des Gouvernements du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, des États-Unis d'Amérique et de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, qui sont par les présentes désignés comme gouvernements dépositaires. 3. Le présent Traité entrera en vigueur après qu'il aura été ratifié par les États dont les gouvernements sont désignés comme dépositaires du Traité, et par quarante autres États signataires du présent Traité, et après le dépôt de leurs instruments de ratification. Aux fins du présent Traité, un État doté d'armes nucléaires est un État qui a fabriqué et a fait exploser une arme nucléaire ou un autre dispositif nucléaire explosif avant le 1 er janvier 1967. 4. Pour les États dont les instruments de ratification ou d'adhésion seront déposés après l'entrée en vigueur du présent Traité, celui-ci entrera en vigueur à la date du dépôt de leurs instruments de ratification ou d'adhésion. 5. Les gouvernements dépositaires informeront sans délai tous les États qui auront signé le présent Traité ou y auront adhéré de la date de chaque signature, de la date de dépôt de chaque instrument de ratification ou d'adhésion, de la date d'entrée en vigueur du présent Traité et de la date de réception de toute demande de convocation d'une conférence ainsi que de toute autre com munication. 6. Le présent Traité sera enregistré par les gouvernements dépositaires conformément à l'article 102 de la Charte des Nations Unies. Article X 1. Chaque Partie, dans l'exercice de sa souveraineté nationale, aura le droit de se retirer du Traité si elle décide que des événements extraordinaires, en rapport avec l'objet du présent Traité, ont compromis les intérêts suprêmes de son pays. Elle devra notifier ce retrait à toutes les autres Parties au Traité ainsi qu'au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies avec un préavis de trois mois. Ladite notification devra contenir un exposé des événements extraordinaires que l'État en question considère comme ayant compromis ses intérêts suprêmes. 2. Vingt-cinq ans après l'entrée en vigueur du Traité, une conférence sera convoquée en vue de décider si le Traité demeurera en vigueur pour une durée indéfinie, ou sera prorogé pour une ou plusieurs périodes supplémentaires d'une durée déterminée. Cette décision sera prise à la majorité des Parties au Traité. Article XI Le présent Traité, dont les textes anglais, russe, espagnol, français et chinois font également foi, sera déposé dans les archives des gouvernements dépositaires. Des copies dûment certifiées conformes du présent Traité seront adressées par les gouvernements dépositaires aux gouvernements des États qui auront signé le Traité, ou qui y auront adhéré. EN FOI DE QUOI les soussignés, dûment habilités à cet effet, ont signé le présent Traité. FAIT en trois exemplaires à Londres, Moscou et Washington, le premier juillet mil neuf cent soixante-huit. Seule mention de la France page 289 avec une requête du Japon: Le Gouvernement japonais espère en particulier que le Gouvernement de la République française et le Gouvernement populaire de Chine, qui possèdent des armes nucléaires mais n'ont pas encore exprimé leur intention d'adhérer au Traité, y deviendront Parties à une date rapprochée et poursuivront des négociations de bonne foi sur le désarmement nucléaire et que, dès avant cela même, ils s'abstiendront de prendre toutes mesures contraires aux objectifs de ce Traité. Ce qui sera fait. Mais la France ne signera pas pour autant le traité avant 1992: Le 2 août 1992, la France est le dernier des cinq EDAN à rejoindre le traité dont elle avait déclaré qu'elle en respecterait les dispositions dès 1968. Tous les autres États non dotés (ENDAN) s'engagent, en devenant partie au TNP, à ne pas acquérir d'armes nucléaires ou autres dispositifs explosifs (article II). Puis, 4 ans plus tard après la dernière campagne à Mururoa: L'entrée en vigueur rapide du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) Le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) a été signé par la France le 24 septembre 1996 et ratifié le 6 avril 1998, avec le Royaume-Uni. Voilà ce que dit le droit international. Les fantasmes de "bombe Européenne", de "transfert" de "prépositionnement", n'ont aucune valeur. Non seulement ils feraient sortir la France du TNP, mais les autres aussi. poutine le fait, certes, en replaçant ses armes en biélorussie, et de ce fait la russie et la biélorussie violent le TNP. Ça devrait faire réagir, mais visiblement tout le monde s'en fout au-delà des protestations d'usage. Et surtout, ça fait de ces deux pays des états voyous. Inutile de s'attarder sur la question plus avant ni surtout de s'en servir comme exemple pour dire que nous aussi on a le droit.
  11. Rien à voir. Je ne me "réfugie pas". J'explique ce que seraient les conséquences de le briser. Pour nous et pour les autres états légalistes. Pas de reprise des essais nucléaires russes, et le positionnement d'armes nucléaires en Biélorussie a été fait dans le cadre d'un traité ente ces deux pays. La réaction Européenne aurait dû être immédiate, elle ne l'a pas été. Macron a proposé à cette époque-là un changement de doctrine donnant à la dissuasion Française une dimension Européenne, et LES EUROPÉENS ONT REFUSÉ. Pire encore, la Biélorussie n'a même pas officiellement quitté le TNP. L'ONU ne l'en a même pas exclue d'office. Elle a juste pris acte et protesté. Mais NOUS, comme nous sommes légalistes, nous y serions contraints. Sauf à vouloir devenir un état voyou comme la russie et la biélorussie. Macron n'a jamais proposé ça justement. Il a proposé de "donner une dimension Européenne à la dissuasion Française". Ce qui se traduisait par faire participer les Européens à la mise en oeuvre de cette dissuasion en fournissant des escortes de chasseurs, des ravitaillements en vol, des plots radars via des AWACS, etc. EN AUCUN CAS il ne s'agissait de filer des armes "sous double clé" ou je ne sais quoi d'autre à nos voisins. En aucun cas nous ne pourrions positionner des avions armés d'ASMP-A à l'étranger. Sauf que ça a été compris comme ça, et il a rectifié. Oui vis-à-vis d'Israel dans les années 60. Mais nous ne sommes plus dans les années 60, et "un peu plus" responsables qu'avant. Et Macron refuse désormais de livrer même des pièces détachées d'équipements DÉFENSIFS à Israel... Autant dire que beaucoup de choses ont semble-t-il changé, n'est-ce pas? Enfin tu m'excuses mais DONNER ce genre de capacités, ou même les VENDRE, à des gens qui se comportent de temps à autres comme des ennemis stratégiques de la France via des opérations hybrides centrées sur l'économie et la politique tous domaines du spectre, ça s'appelle de la traîtrise, et rien d'autre. Ainsi, par principe, la raison pour laquelle l'Europe pourrait être protégée par les armes nucléaires Française, c'est si on considérait que l'Europe faisait partie des intérêts vitaux de la France, et uniquement pour cela. EN AUCUN CAS il ne s'agit de donner à ces pays un moyen de protéger LEURS intérêts vitaux à eux. Ils en sont les seuls et uniques responsables et garants. ...Ou alors ça reviendrait à ce qu'ils nous confient TOUTE leur politique étrangère. Le Quai d'Orsay deviendrait alors le ministère des affaires étrangères de l'Europe! ...J'ai vraiment besoin d'expliquer en quoi ça ne risque pas de fonctionner? Donc NON nous n'avons pas donner à je ne sais pas qui les moyens de concevoir une arme atomique viable sans qu'ils aient à avoir recours à des essais nucléaires. C'est-à-dire leur donner accès au Laser Mégajoule aux algorithmes conçus et exécutés dans nos supercalculateurs du CEA, et ensuite aux moyens de radiographie à Valduc. Ça ferait de nous un état voyou encore pire que que la corée du nord! Je rappelle aussi que les chinois sont en train de construire des installations similaires de leur côté pour aboutir à la même capacité que nous. ...On veut vraiment voir les Chinois pouvoir la bouche en cœur et les doigts de pieds en éventail se mettre à distribuer le moyen à d'autres nations de faire des nukes comme ils le voudraient? Avec comme argument "oh bah après-tout les Français le font bien, hein?" On veut lancer une course à l'équipement de la planète en armes atomiques c'est ça? Mais cette fois en version facile "pour les nuls" clés en mains? Un peu de sérieux. MERCI. mais pourquoi uniquement de l'Allemagne? On parle de L'EUROPE là. Pas d'un pays en particulier. Et dans les faits c'est déjà plus ou moins le cas: puisque des retombées sur le territoire Français seraient constitutives d'une attaque nucléaire, alors les territoires étrangers proches des territoires Français bénéficient DEJA du bouclier nucléaire Français. Et pourtant ça n'empêche pas ces pays de nous faire toutes les crasses possibles! Pourquoi irait-on leur faire des cadeaux? ...Si on donne assez de notre argent de poche à notre camarade de classe harceleur il arrêtera de nous piquer nos choco-princes à la récréation c'est ça? Oui ça c'est envisageable puisque ça procède d'une réponse à une question logique: "par où fait-on passer les Rafale armés d'ASMP-A en cas de raid nucléaire vers la russie?" C'est ce que Macron a essayé d'impulser il y a des années... ...Et les autres l'ont superbement ignoré. Et maintenant ils se souviennent de nous? Non non c'est trop facile. Beaucoup trop facile. Et on est supposés considérer cette décision illégale comme un cadre légal nous permettant de faire de même? Comme dit plus haut la Biélorussie n'a même pas quitté le TNP alors qu'elle vient de le violer et de rompre ses engagements! Et l'ONU n'a rien fait à l'époque! Mais si la France le faisait ça passerait crème? De plus ça n'est pas un TRANSFERT. C'est un POSITIONNEMENT, un DÉPLACEMENT d'armes RUSSES sur lesquelles les Biélorusses n'ont aucun pouvoir. Les missiles et bombes russes dont il est question sont des Iskander-M et des RN-40 sous des Su-25... Ils peuvent au plus taper la Pologne, là où un Rafale n'aurait pas de problème à faire un aller-retour vers l'est et tirer sur Moscou. D'autant plus avec des ravitaillements en vol possiblement Européens. On ne parle donc pas de la même chose. https://www.globalsecurity.org/wmd/world/russia/nuke-bomb.htm https://www.icanw.org/nuclear_weapons_in_belarus_what_we_know https://www.twz.com/news-features/belarus-touts-su-25-loaded-with-simulated-nuclear-bombs-but-wont-show-them C'est donc surtout un moyen pour les russes de montrer qu'ils contrôlent les forces armées Biélorusses et peuvent puiser dans leurs arsenaux conventionnels ainsi qu'installer ce qu'ils veulent là-bas. De plus ça donne à Loukachenko une assurance de "soutien" et ça fait peser sur l'Ukraine une menace depuis le nord susceptible d'immobiliser notamment des forces anti-missiles. Donc comment tu compterais mimer ou prendre en exemple une telle opération pour justifier d'aller positionner en alerte des Rafale armés d'ASMP-A ailleurs en Europe? Franchement je ne sais pas. Il met un prix sur la vie des Français? Un prix pour la reconstruction de la France? CE PRIX DEVRAIT AU MINIMUM ETRE ÉQUIVALENT AU PIB DU PAYS ENTIER! COMMENT L'ALLEMAGNE POURRAIT GARANTIR CELA? Et en plus je ne résiste pas à citer ce passage de l'article de The War Zone... The Telegraph story cites German diplomats as suggesting that the French proposal to station their nuclear weapons in Germany could prompt the United Kingdom to do the same. Currently, however, the United Kingdom relies exclusively on a submarine-based nuclear deterrent, based around Trident 2 D5 missiles. COMMENT TU STATIONNES DES MISSILES AMÉRICAINS TRIDENT 2D5 TIRÉS DE SOUS-MARINS DE CLASSE VANGUARD EN ALLEMAGNE??? TU LES LAISSE À BORD DU SOUM' À QUAI DANS LE PORT DE HAMBOURG? TU METS LES MISSILES EN SILO AU SOL? CE MEC N'A MÊME PAS LES BASES LES PLUS ÉLÉMENTAIRES LUI PERMETTANT DE DISSERTER DU SUJET. ET C'EST CE GENRE DE PERSONNES QUI SERAIENT CRÉDIBLES POUR DISCUTER DU POSITIONNEMENT À L'ÉTRANGER D'ARMES ATOMIQUES FRANÇAISES? Si c'est le cas alors l'Allemagne n'est plus une nation sérieuse et tient plus de la république bananière que d'autre chose... Ils n'accepteront jamais... ils signeront, diront "oui oui" et feront tout pour que ça n'arrive pas. Cf: le traité d'Aix La Chapelle. Sitôt signé, sitôt déchiré. Mais... Ces specs NE DEVRAIENT MÊME PAS ÊTRE NÉGOCIABLES. OUI on fait un PORTE-AVIONS pour mettre des AVIONS dessus! NON on ne va pas acheter des F-35C ou des F/A-XX aux Américains dans 20 ans! OUI cet avion doit pouvoir emporter l'ASN4G! C'est ça ou RIEN. Et on le répète en boucle DEPUIS 2018 ET LA SIGNATURE ENTRE AIRBUS ET DASSAULT! S'ils ne sont pas contents on arrête! On a déjà perdu assez de temps comme ça!!! Et bien qu'est-ce que ça donnerait si tu étais pour...
  12. L'état Français lui-même ne paie pas ce qu'il doit aux entreprises de défense. Il y a plus d'un an on en était encore à payer des marchés vieux de plusieurs années. L'état "payait" avec... sa garantie de remboursement auprès des banques. Sa parole quoi. Laissant les entreprises sur le carreau. Donc non, on est pas aux USA ou en Allemagne, on est en France, l'état fait n'imp, et je ne crois pas non plus que les TPE PME de défense soient concernées par des questions actionnariales. Gestion à l'Allemande qui ne marcherait pas en France où le petit porteur veut voir la couleur du pognon sur son compte en banque et pas juste sur son compte épargne actions. D'autre part il y a de gros fonds d'investissement dans l'industrie en Allemagne. Pas en France. Sauf que s'ils ne font pas ça ils sont cuits en bourse... Et je ne parle pas des grands groupes que tu cites et qui n'ont aucun souci à recevoir des financements de la part des banques. Ce sont leurs sous-traitants qui souffrent et auxquels ils doivent parfois prêter eux-mêmes pour financer leur activité, mais plus encore les toutes petites entreprises qui ne pèsent pas grand chose et n'ont pas de réseau derrière elles. La seule option pour qu'ils s'en sortent serait qu'il existe une banque de la défense ou de l'industrie qui puisse leur prêter. Or comme personne ne semble vouloir se lancer dans une telle aventure il ne resterait qu'à créer des livrets dédiés dans les banques Françaises. Et c'est là que ça coince parce que certains ne veulent visiblement pas que ça arrive.
  13. Pour la millième fois... La France ne fait pas partie des plans nucléaires de l'OTAN. Donc elle ne pouvait donc pas déployer ses armes à l'étranger dans ce cadre à l'époque où c'était encore possible. La France est signataire du TNP qui l'en empêche également selon la clause de non-transfert. Il ne saurait non plus y avoir de double clé, car ce serait un abandon partiel de souveraineté constitutif d'un acte de prolifération par transfert. Aucun pays étranger n'ayant reçu mandat lui permettant d'empêcher la France de mettre en oeuvre ses propres armes, ce qu'ils seraient en mesure de faire avec une "double clé". Cette clause est la raison pour laquelle les USA par exemple ne pourraient pas remettre des B61 en Grèce ou en Corée du Sud s'ils le souhaitaient à nouveau, alors qu'ils en avaient pourtant prépositionné un certain nombre autrefois, et pourquoi il leur est également impossible d'en mettre aujourd'hui en Pologne si les deux parties le désiraient. Donc, non, juridiquement, ce n'est pas une mince affaire de déployer des armes nucléaires Françaises à l'étranger. Établir un cadre légal permettant le survol de pays étrangers par des Rafale armés d'ASMP-A serait déjà en soi une grande victoire. Cela existe peut-être déjà mais il serait difficile d'aller plus loin. Or cette question n'est absolument pas couverte par ni même mentionnée dans l'article 42 alinéa 7, qui est trop vague pour être contraignant sur la question des armes nucléaires tout en ne pouvant de plus pas revendiquer un caractère supranational, qui serait constitutif d'un abandon de souveraineté faisant de fait de la France un état voyou mettant ses armes nucléaires au service d'autres états désireux de s'arroger le droit de s'en servir à sa place! Si un pays doit faire sauter ce tabou, ça ne peut pas être la France. Pas sans un texte spécifique, qui doit être discuté, et voté, au niveau Européen tant il serait porteur de risques insupportables. Qu'est-ce qui interdirait en effet au pakistan, à la corée du nord, à l'Inde, à la Chine, à la russie, de déployer leurs têtes chez leurs alliés si un tel tabou sautait? Absolument rien. Bref le Telegraph est à la masse. (normal que le signal ne passe pas, huhuhu) « Déployer quelques avions de chasse nucléaires français en Allemagne ne devrait pas être difficile et enverrait un message fort », a déclaré la source. Non c'est sûr, violer le TNP c'est pas trop dur... Et ça enverrait en effet un message très très fort! Moralité si des pays d'Europe veulent l'arme atomique ils n'ont pas d'autre option que de sortir du TNP et de les faire eux-mêmes. Merci bonjour.
  14. En Ukraine ça fonctionne. Tu oublies LE vrai problème, dénoncé par tous nos industriels surtout à propos de leurs sous-traitants qui ne peuvent plus se financer auprès des banques: LA "TAXONOMIE". Tant qu'on aura pas cassé les reins des établissements financiers qui, appliquant des "critères ESG", refusent que des entreprises de défense, essentiellement les plus petites, puissent emprunter, on avancera pas. Ces critères, issus en effet d'une certaine culture politico-activiste dont on ne doit pas dire le nom, sont une menace aussi grande que la rupture des chaînes d'approvisionnement en matières premières ou en énergie sur notre politique de réarmement nationale! Alors, qu'à la rigueur, certains prêteurs particuliers ne veuillent pas que leur argent placé serve à fabriquer des armes, je peux (presque) le comprendre, encore qu'en ces temps troublés ça relève pour moi de l'inconscience pacifiste idéologique. Mais que l'ÉTAT, EN TEMPS DE GUERRE, REFUSE la création d'un LIVRET DÉDIÉ aux investissements industriels stratégiques, et ce plusieurs fois de suite, ÇA, c'est totalement incompréhensible.
  15. On ne dit pas que Macron propose de donner la dissuasion, on dit que c'est comme ça que les autres le comprennent! À parler de "partage" et de mise en oeuvre PAR EUX de NOS armes! Macron a même dû rectifier en précisant qu'il n'était pas du tout question de ça.
  16. C'est loin d'être déconnant mais Dassault n'a pas la capacité à produire ces Rafale en rab', sauf à en priver les clients avec lesquels il a signé d'énormes contrats. EAU et Indonésie. 122 avions. Autant dire que ça passerait assez mal. Mais pourquoi pas hein? Idem, l'absence de décision Indienne sur les Rafale M pourrait les faire passer derrière un éventuel client surprise. Et les Rafale Serbes pourraient être jugés finalement trop dangereux. Total 134 appareils qui pourraient être détournés vers des clients Européens. Sans compter leur assistance dans la production de certains éléments mais là le problème redevient les matières premières! Il faut sécuriser des approvisionnements et nos chers futurs potentiels clients sont à ce titre très loin d'être aussi bien lottis que nous autres... Et on ne peut plus non plus priver l'AAE d'avions dont elle a désespérément besoin elle aussi. Mais toutefois faudra-t-il que Dassault ne soit pas trahi par ses nouveaux clients Européens, puisqu'un un simple revirement de trump les ferait basculer derechef du côté du MIC US! Fabriquer un Rafale ça prend 3 ans, et il y a 3 ans l'Ukraine entrait à peine dans la guerre... Je pense donc que notre vivier de "gras" se trouve bel et bien au niveau des Mirage 2000 qui vont quitter le service. -5 ex-Qataris. -5mk2 ex-Grecs. Et surtout d'ici 2 ans maintenant, -9 ex-Emirati. Dont les Marocains veulent déjà un certain nombre d'exemplaires. Ça représente 24+12+60 avions, soit 96 appareils. En ajoutant les 20 derniers -5F totalement rincés ça fait 116. Et d'autres appareils pourraient s'ajouter à la liste, aussi bien certains ayant peu volé comme les Péruviens et qui pourraient être modernisés via une refonte, que des engins bien rincés comme les 16 derniers Egyptiens ou les 8 derniers 2000C stockés dont parlait @Oxcart il y a peu. Même s'ils serviraient plutôt de pièces détachées pour les autres... On monte malgré tout à 150 appareils. Au bilan on pourrait se retrouver avec peut-être entre des deux tiers et la moitié de ce nombre total, Resterait donc environs une centaine de Mirage 2000 relativement "aisément" modernisables avec les mesures qui vont bien. S'ils reçoivent des missiles à longue portée comme le Meteor et qu'ils ont un soutien AWACS, on serait pas mal. D'ailleurs je me pose depuis un moment la question de la pertinence d'avionner des missiles ASTER comme le font les USA avec le RIM-174 (SM-6) devenu AIM-174B. Il faudrait un montage spécifique pour l'accrocher sous un pylône, le tir sur rail est illusoire, et la présence du booster rendrait l'exercice très périlleux du fait du besoin de rigidité structurelle de l'ensemble, et je ne suis pas certain que le missile en lui-même ait une ISP énorme lui permettant d'aller très loin. Mais sous Mirage 2000 en points lourds de voilure, il y aurait la place d'en caler une paire. Et j'ai tendance à croire que si un ASTER 30 block1NT peut grimper à 25000 mètres et taper 150km plus loin, tiré directement d'en haut et à haute vitesse il doit pouvoir faire encore mieux. Moralité il faudrait d'ores et déjà un plan de modernisations finales (façon "XYZ ultima" dans l'AdT) permettant de lancer une chaîne de mise à jour des derniers Mirage 2000 auxquels rendre du potentiel, pour en dériver une variante mieux équipée et capable de faire face aux russes, soit pour armer l'Ukraine, soit pour armer des pays Européens ayant besoin de masse et d'un certain seuil capacitaire rapidement. Ça pourrait passer par un petit AESA fixe (SAAB propose bien un Raven GaN depuis des années) et l'intégration du Meteor. De même ce Mirage 2000-??? pourrait être un client pour recevoir le M88 T-REX au même titre que le Rafale F5, s'il y a moyen de moyenner, comme disait un vieux pote. Aussi fou que ça paraisse on risque de se retrouver dans une situation "à l'Indienne" à devoir faire durer des cellules usées à coups de modernisations par déficit de capacité à produire assez de cellules de Rafale assez vite. Les Indiens n'ayant pas signé pour une chaîne se sont mis hors-jeux tous seuls, c'était il y a 8 ans qu'il fallait réagir. Ça nous aurait offert un énorme bol d'air et on serait déjà à cadence 4 avec une possibilité de cadence 5. Et surtout on remercie bien fort ce canard boiteux d'anil ambani et son incapacité à investir dans DRAL!!! Oui donc ça fait pas 26000, ça fait 13000.
  17. Avec les données d'Oryx. https://github.com/leedrake5/Russia-Ukraine
  18. Patrick

    La Force aérienne suisse

    J'y croirai quand il neigera du chocolat sur le Valais!
  19. Voilà. Avec ce que les russes ont déjà perdu dans bien des domaines du combat conventionnel, à commencer par leur masse blindée qu'ils n'avaient de plus même pas été capables d'exploiter en 2022 après s'être raconté de belles histoires à ce sujet pendant des années en s'imaginant prendre Berlin en 3 trois jours, la variable d'ajustement ce sont moins les matériels "classiques" que les moyens spécifiquement adaptés à empêcher la russie de continuer à avancer. À commencer par les drones de tous types et les systèmes anti-drones, et les moyens du génie permettant de s'enterrer, de se bunkeriser, et d'installer les liaisons de données câbles ou formes d'ondes au sol ou dans l'espace pour communiquer ensemble. Je suis très déçu par exemple qu'aucun plan de creusement de tunnels de petite section mais sur des distances vraiment prolongées n'ait été mis en oeuvre. D'autre part la russie n'a PAS de moyens de projection à longue distance vers le cœur de l'Europe, à part si elle déplaçait des centaines de milliers d'hommes vers Kaliningrad en plus d'en avoir d'autres sur ses frontières et celles de la Biélorussie face aux Baltes et aux Polonais. Ce qui se verrait très bien, et prendrait énormément de temps. Et une attaque délibérée de drones ou de missiles de sa part sur l'Europe activerait l'article 5. L'arme aérienne est ce qui manque réellement à l'Ukraine. Par exemple, dans la région de Kherson le couple SEAD + GBU ou AASM lobbées deux dizaines de km plus loin, avec des drones assurant l'illumination laser, seraient suffisants pour mettre fin à la menace des opérateurs drones russes qui bombardent les civils de la ville dans une campagne de terreur qui dure depuis un an maintenant. Rien que cela peut faire une énorme différence si l'espace aérien peut en même temps être clôt, et c'est en effet parfaitement possible en l'état des forces Européennes.
  20. Patrick

    Le F-35

    Le Gripen à 4000€ l'heure de vol. Le Rafale de 10000 à 15000€ L'Eurofighter entre 8000 et 10000€. Mais. Bien. Sûûûûûr... Il est gentil mais ses chiffres sortent de nulle part. Pour le Rafale c'était 15000€ aujourd'hui plutôt 17000. L'Eurofighter infiniment plus, en Autriche il y a des années ça avait grimpé à 74000€ l'heure de vol. Quant au Gripen les 4000€ ont toujours été du pipeau complet.
  21. Patrick

    Luftwaffe

    Oui t'as vu ça? On se retrouve à devoir soutenir des gens improbables, les alliances changent du tout au tout, des tabous sautent en un tournemain... Je m'étais dit il y a un moment que l'Ukraine, c'est une vraie guerre, et que le propre des vraies guerres c'est que c'est toujours le bordel. Mon exemple historique préféré à ce sujet. Bien lire la partie "belligérants":
  22. Patrick

    Luftwaffe

    Alors là... L'Aberration qui défend Dassault et le Rafale, je ne l'avais pas sur ma carte de Bingo!
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