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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas de problème... Vive la République... -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne pense pas mais bon on peut rien exclure A mon avis cela ne va plus tarder... Faut encore dire une chose : la Belgique est entrée en révolution en 1830 (cela a commencé par Bruxelles on prend les mêmes et on recommence) parce que le roi de hollande voulait imposé l'usage du hollandais à l'université de leuven à la place du latin et l'usage du hollandais dans les administrations belges à la place du français. L'église a favoriser la révolution car la Belgique était catholique et la hollande protestante... l'église a après favorisé la flandre contre la wallonie, parce que l'usage du français se répandait dans le peuple wallon, ainsi que les idéaux républicains et laics de la France... -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
La belgique ne pas été créée pour vous emmerder elle est une partie subsistante de l'ancienne lotharingie... Disons qu'en dehors de la dispute actuelle on s'est toujours plutôt bien entendu Que l'Angleterre puisse emmerder la France en favorisant la Belgique, je ne dis pas, mais bon c'est pas l'optique belge. les problème linguistiques viennent du fait que les wallons parlaient des wallons, et les flamands des flamands, mais que leurs dirigeants parlaient tous le français. La haine flamande du français est avant tout la haine des exploités contre leurs patrons. -
Hamas vs jihad islamique
stephanesh a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas exactement cela. (en fait c'est le contraire) :lol: En fait les chiites estiment que la succession du prophète le califat doit se faire dans sa descendance (une fille Fatima marié avec Ali, ses autres enfants morts nés ou morts en bas âges), les sunites estiment derrière Aboubaker et Aicha que le califat est méritoire et non familial, enfin si aicha avait eu un enfant du prophète elle aurait probablement parlé autrement... La haine de aicha pour Ali, en fait remonte à un épisode relaté dans le Coran, la caravane du prophète était partie et avait oubliés aicha et une autre épouse du prophète, ainsi que quelques chameliers... Ali bien sur a demandé au prophète qu'il répudie ces épouses distraites et entourées d'hommes, puis dieu voyant mahomet très triste de devoir répudié son épouse préférée lui a inspiré une sourate qui innocentait la gamine (elle devait avoir 12-13 ans) -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Il semblerait que l'armement le meilleur soit francophone (normal les ministre de la défense sont quasi toujours francophones, par exemple la flandre a plus d'implantations d'entreprises internationales que la wallonie, normal presque tous les ministres des affaires étrangères étaient flamands), mais bon chaque partie aura son armée... -
Hamas vs jihad islamique
stephanesh a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis pas sur mais je crois que l'un a le soutien de damas et l'autre des frères musulmans égyptiens Si j'étais cynique :lol: je me demanderai si les gouvernements arabes ne financent pas l'un et l'autre histoire que si la cisjordanie devait devenir indépendante, les palestiniens soient trop faibles pour empécher la domination d'un pays étranger (syrie, égypte) Enfin je sais que je déconne des musulmans se feraient pas ca entre eux... -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas exclu... -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sais Enfin actuellement c'est général dans le monde (pétrole 100$, guerres Irak, Iran, Chine, militaires, économiques, etc.) Dur dur -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
De toute manière on ne peut pas exclure que dans la crise il y ait une certaine manipulation... Techniquement avant le 15 décembre, il doit y avoir un gouvernement en Belgique qui a la confiance du parlement, afin de voter le budget 2008. Si le 15 décembre (en tous cas avant le 31/12/2007) le budget 2008 n'est pas voté, l'état ne peut plus percevoir l'impot à partir du 1er janvier, autrement dit il ne sait plus rien payé non plus... Le gouvernement actuel est en affaire courante il ne peut donc pas faire voter le budger 2008... On peut penser que toute honte bue, comme il semble impossible d'arriver à un compromis sur BHV, le mieux était de laisser faire le parlement (en fait pour l'instant il s'agit seulement de la comission de l'intérieur, mais le parlement aura le dossier la semaine suivante et votera probablement de la même manière) Automatiquement le parlement francophone vote une censure (à effet immédiat si les trois quarts votent, ce qui sera vraisemblablement le cas, on peut même imaginer que la totalité des francophones votent pour) Cela bloque le processus de scission pendant 4 à 6 mois, mais bon après cela finira quand même par passer... Entre temps on met sur pied un gouvernement pour voter le budget 2008 et une comission d'étude, si après les 4-6 mois aucun accord n'est trouvé, le texte sera transmis au gouvernement. Le gouvernement est toujours paritaire entre francophones et néérlandophones, pour qu'une loi arrive chez le roi, il faut une majorité au parlement, au sénat et au gouvernement. Au gouvernement il n'y aura pas de possibilité de majorité, donc le parlement votera une motion de censure contre le gouvernement qui deviendra démissionnaire, et devra organiser les élections qui décideront de l'avenir de la belgique. Les flamands considéreront qu'ils ont reçu une nouvelle claque et donc voteront la séparation du pays, là les problèmes vont vraiment commencer, puisque le hinterland bruxellois est majoritairement francophone dans la région flamande... Donc c'est la merde J'ai proposé qu'on forme un grand bruxelles indépendant (BXL, Hall-Vilvorde, Tervuren, Huldenberg, Brabant wallon) qui permettrait de sauvegarder les intérêts des uns et des autres (La Flandre représente 45% (5000000 d'habitant) de la richesse, la Wallonie, 20% (3000000) et le hinterland bruxellois 35% (2000000 d'h) Tu comprends que pour ce prix là tout le monde veut bruxelles, et la perte de Bruxelles sera injuste pour l'autre communauté... Je précise que ces chiffres sont des évaluations qui diffèrent de d'autres chiffre, par exemple si le Brabant wallon qui fait plus partie du hinterland bruxellois que de la wallonie est rattaché à la Wallonie, le chiffre wallon augmente. En réalité on peut admettre que les deux brabant (flamand et wallon) et Bruxelles représentent entre 40 et 45% de la richesse. pour 25% de la population. (le hinterland flamand de Bruxelles louvain refusera obstinément de rejoindre le brabant francophone) En cas de référendum une majorité de Bruxellois votera le rattachement à la Wallonie et la continuité d'une belgique réduite, ce que la Flandre ne veut pas admettre (droit du sol). De toute manière pour chaque camp bruxelles et son hinterland c'est une vache à lait pour combler les déficits des uns et des autres... -
Hamas vs jihad islamique
stephanesh a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
:-[ sorry je le ferai plus Il existe une concurrence réelle entre islamismes, entre islam, etc. cela c'est indéniable. -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Plus compliqué que cela tu as en Flandre deux partis d'extrême droite Le Vlams Belang et le list dedecker Et puis tu as la droite nationaliste qui sans être d'extrême droite s'en rapproche fortement (par exemple elle accepta de négocier l'agrandissement de BXL-capital contre l'amnistie des anciens collaborateurs (mais le gouvernement de l'époque tomba empéchant la réalisation de l'agrandissement de Bruxelles, cela date des années 70 ou 80), il s'agit de la Volksunie. Lors de l'explosion de la volksunie, une partie de ses membres ont rejoint le vlams belang ou la list dedecker, une partie a rejoint les sociaux chrétiens flamands et a formé la NVA incluse dans le cartel cdnv/nva, une dernière partie a rejoint les socialistes flamands et s'appelle spirit... Le problème c'est qu'appart les écolos flamands (qui se sont abstenus) tout le monde a voté la scission, sans les voix francophones, la majorité ne s'obtient que par l'extrême droite. Ensuite la NVA et Spirit forment un cartel l'un avec les chrétiens, l'autre avec les socialistes. Lors du vote au sein des partis concernant la confiance au gouvernement, la majorité doit s'obtenir dans chaque partie du cartel, (c'est à dire que le gouvernement doit être approuvé par une majorité au sein du CDNV, au sein de la NVA et au sein des libéraux flamands (les socialistes flamands et spirit ne participent pas à la formation d'un gouvernement) ... -
Hamas vs jihad islamique
stephanesh a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Les islams c'est comme highlander, il ne peut en rester qu'un... -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui ils sont graves mais très lucides, la scission de BHV n'est pas grave (en fait il s'agit d'une mauvaise loi qu'il convient de refaire), ce qui est grave est la manière dont la scission a été faite et les implications de la scission qui visent seulement à enfermer Bruxelles, pour que le jour de l'indépendance de la Flandre elle puisse l'emporter dans ses bagages... -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
A part que chacun la comprend d'une manière différente... Et puis faut pas oublier la pomme de discorde : Bruxelles. -
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stephanesh a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Même pas 180 jours en hollande Enfin on persévère -
L'armée libanaise ouvre le feu sur deux avions israéliens
stephanesh a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Hugh Je rappelle que si j'ai comparé le hezbollah au NSDAP c'est juste en tant que pseudo parti et que vraie milice. Le hezbollah n'est pas nazi, mais que de nombreux membres du hezbollah , et même de nombreux arabes ont des sympathies pour le nazisme, non pour le système politique ou racial qu'ils ne connaissent pas, mais pour ce qu'ils ont fait aux juifs, ca c'est aussi une réalité. Fin du HS -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
stephanesh a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sais très bien que le gentil président ahmad en jihad n'attaquera jamais personne pas même la mouche qui tourne autour de lui :lol: Mais au cas où il serait possédé par l'esprit de Bush qui lui ordonnerait de lancer une attaque :lol: :lol: :lol: : Quel serait l'état des troupes US dans le golf après une attaque surprise par les missiles iraniens C'était la question. -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
stephanesh a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
Parmi les hypothèse jamais envisagée, si on imaginait que l'iran attaque en premier les USA ou du moins leurs intérêts dans le golf, en fait ne leur laisse pas l'initiative. Citation wikipedia On constate que le clan des ultras semble s'être renforcé (nombreux changements dans plusieurs postes clefs) On constate que le pays s'étouffe progressivement, si les iraniens se révoltent, perso je doute qu'ils fassent la différence entre les ultra conservateurs et les moins ultra conservateurs que l'on appelle modérés, pour eux c'est tout un. Un régime fondamentalement menacé, a-t-il d'autre choix que de risquer le tout pour le tout. Exemple de simulation d'attaque. le 25 décembre (noel) vers 4h00 du matin, tout le monde a bu, les gardes ne sont pas encore relevés, les vols sont réduits au minimum, les radaristes causent avec leur femme Bip, bip, bip, ein c'est quoi cette connerie, ils découvrent plein d'échos, d'abord ils raccrochent à leurs enfants (2 minutes de perdu), ensuite ils commences des vérifications (2 minutes de perdu), puis ils commencent à réaliser que y a peut-être un problème, faut commencer à donner l'alerte, réveiller les amiraux. 200km pour un missile qui vole à 1000 km/h, c'est 12 minutes, ils en ont perdu déjà six. faut commencer les contre mesures Je sais c'est très caricatural, mais bon faut pas imaginer que tous les soldats sont 100% opérationels pendant leurs gardes Le soldat américain croit que l'iran n'osera pas l'attaquer, il pense plutôt que c'est lui qui un jour devra attaquer l'Iran... mettons que les iraniens parviennent à lancer (tout type de missiles confondus visant les principales bases US du golf et la flotte) 3 à 400, quels sont les chances des USA de résister à la première salve... Mettons même que les iraniens n'attaquent pas le jour de noel, à 4h00 du matin y'en a qui commence sérieusement à fatiguer... Bon je ne demande pas combien de champignon en Iran le lendemain. Mais plutôt l'état des troupes US, après une attaque surprise, simultanée, imprévisible, et en force... À mon sens dans un sal état... -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
stephanesh a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
Article sur l'Iran http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30825 Les nouvelles sanctions de Washington paralyseront-elles les banques et l’économie iraniennes ? Washington ne lâche pas prise. Pas une semaine ne passe sans qu’il ne soit question de l’Iran. La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, considère que l’Iran représente «peut-être le plus grand défi» pour la sécurité des États-Unis et le vice-président américain Dick Cheney a menacé le régime de « graves conséquences» s’il ne renonçait pas à son programme d’enrichissement d’uranium. Quant au président George W. Bush, il avait évoqué récemment un risque de «troisième guerre mondiale». Une voix s’élève contre cette possible invasion de l’Iran: Jimmy Carter: «Je pense que toute attaque militaire contre l’Iran serait une horrible erreur et une tragédie», a dit M.Carter à la presse après un entretien avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur des questions de santé internationale. Cette semaine, Washington a annoncé un nouveau train de mesures contre l’Iran. Les banques sont visées. Objectif: neutraliser le Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, et les Gardiens de la révolution. Est-ce bien réaliste? Il fallait s’y attendre. Vladimir Poutine, de passage à Lisbonne, a exprimé rapidement son opposition aux nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre l’Iran. La pression exercée contre le gouvernement de Téhéran pousse « l’Iran dans ses derniers retranchements ». Le président russe s’interroge : « Pourquoi aggraver la situation en menaçant de sanctions et en aboutissant à une impasse ? Le meilleur moyen de résoudre la situation ce n’est pas de courir comme un fou dans tous les sens comme un homme avec un couteau à la main ? » Les États-Unis viennent de franchir une étape importante dans l’escalade des sanctions contre le pays perse. L’Iran serait d’ores et déjà un « paria de la finance » et ces nouvelles sanctions n’ont pour seul but que de le forcer à renoncer à ses ambitions nucléaires. A ce titre, les États-Unis viennent d’inscrire trois banques d’État iraniennes, Melli, Mellat et Saderat, sur la liste noire des « parias de la finance », qui interdit à toute institution financière soumise aux réglementations américaines - soit une grande part du système financier mondial - de faire des affaires avec ces entités et l’oblige à saisir tous leurs actifs. Cette fois-ci, les États-Unis frappent fort : la banque Melli, aussi appelée Banque Nationale d’Iran, est la première institution bancaire du pays qui est largement implantée à l’étranger. Fondée en 1927, sur ordre du Majles (Parlement), la banque Melli émettait la monnaie jusqu’en 1960. Ses prêts vont essentiellement au logement, à l’industrie et au commerce et services. La Melli Central Branch, à Téhéran, est un lieu fréquenté par le tourisme en raison de la présence, dans son sous-sol, du Musée des Bijoux de la Couronne. Le sous-secrétaire au Trésor, chargé de la lutte contre le terrorisme et du renseignement financier, Stuart Levey, déclarait en janvier 2007 que : « la banque Sepah est la cheville ouvrière du réseau d’approvisionnement iranien en missiles et a aidé activement l’Iran à se doter de missiles capables de projeter des armes de destruction massive ». Toujours selon le sous-secrétariat au Trésor américain, la banque Sepah apportait, notamment, une aide financière aux groupes industriels Shahid Hemmat (SHIG) et Shahid Bakeri (SBIG), « deux entreprises de fabrication de missiles inscrites à l’annexe de la résolution 1737 pour leur implication directe dans le programme de missiles balistiques iranien » (voir Le Blog Finance). Déjà, en septembre 2006, les États-Unis avaient interdit toute transaction en dollars entre des entités américaines et deux importantes banques iraniennes, Saderat et Sepah, dans le but de tenter de freiner le programme d’enrichissement d’uranium de l’Iran. Ces deux banques étaient accusées de soutenir des groupes terroristes et le programme nucléaire iranien. A la suite de ces pressions américaines, la plupart des grandes banques internationales avaient cessé toutes transactions en dollars avec l’Iran. En décembre 2006, après la Russie, le Venezuela, les Émirats Arabes Unis, l’Iran s’est affranchi du dollar. Le gouvernement iranien annonçait qu’il allait remplacer le dollar par l’euro dans ses échanges extérieurs et pour ses avoirs à l’étranger. Selon la banque centrale iranienne, les réserves en devises de l’Iran, dans les banques étrangères, avaient atteint 52,3 milliards de dollars à la fin juillet 2006. « La zone euro est une zone économique plus grande que les États-Unis et même si elle est encore jeune, sa devise semble un candidat naturel pour concurrencer le dollar. Ce n’est donc pas un choix par défaut », estimait, dans le même temps, Gavin Friend, économiste à la Commerzbank. Une facturation des exportations de pétrole iranien en euros - qui était déjà possible mais pas obligatoire - devenait dès lors un geste symbolique puisqu’il donnait naissance à des pétro-euros. « A l’heure actuelle, en octobre 2007, 65% de la vente du pétrole iranien se fait en euros et 20% en yens », selon Seyed Mohammad Khatibi, vice-président de la Société nationale du pétrole iranienne (NIOC). « Seulement 15% de la vente du pétrole se fait en dollars et nous sommes en train de remplacer progressivement cette part avec des devises plus crédibles [...] Depuis 2004, la valeur du dollar a baissé entre 30 et 35%. Par conséquent, conserver nos capitaux en dollars signifie une baisse importante de nos avoirs », a ajouté le vice-président de la Société nationale du pétrole iranienne. Anne Gearan, de l’Associated Press, rappelait, en janvier 2007, dans le Kentucky.com, (repris par Iran-Resist) que tout au cours de l’année 2006, « l’administration de Bush avait persuadé des banquiers européens et asiatiques de mettre un terme à l’accès iranien et nord-coréen au système financier mondial. Les raisons invoquées par les États-Unis étaient le financement du terrorisme et la corruption ». Washington accusait les deux nations de se comporter en escrocs, mais également de contrefaire l’argent des États-Unis à Pyong-Yang et de cacher un programme d’armes nucléaires à Téhéran. Seuls, les USA ne pouvaient pas empêcher une entité étrangère de faire des affaires avec des institutions suspectes. C’est pourquoi ils ont décidé d’y remédier en prenant des mesures (relativement faibles) contre seulement deux banques liées à Téhéran et à Pyong-Yang. L’administration Bush avait ainsi créé une psychose de scandale pour toutes les autres banques qui font des transactions avec l’Iran et la Corée du Nord. Depuis, la Corée du Nord a quitté l’axe du mal, laissant seul derrière l’Iran. La filiale Lukoïl Overseas, en charge du développement à l’international du groupe russe, a confirmé à l’AFP que sa représentation en Iran « continuait à travailler » en dépit des « entraves » constituées par les sanctions financières américaines. Ce qui n’a pas été le cas pour l’entreprise Halliburton. Comme l’écrivait Elizabeth Studer dans Le Blog Finance, « il est tout de même édifiant de savoir que, mine de rien, parallèlement à toutes les attaques du gouvernement Bush contre Téhéran, les pétroliers texans étaient toujours bien présents sur le territoire iranien et, qui plus est, par le biais d’une entreprise, autrefois dirigée par Dick Cheney, Halliburton ». L’entreprise américaine de services à l’industrie pétrolière, Halliburton, indiquait en effet, en avril 2007, qu’elle avait mis un terme à toutes ses activités en Iran. Ce qui signifie qu’elle était bien présente sur le territoire iranien. Il faut noter enfin que, selon certains analystes pétroliers moscovites, Lukoil envisagerait de fusionner avec son partenaire stratégique, le géant américain ConocoPhillips qui détient déjà 20% du capital. La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, considère que l’Iran représente « peut-être le plus grand défi » pour la sécurité des États-Unis et le vice-président américain Dick Cheney a menacé le régime de « graves conséquences » s’il ne renonçait pas à son programme d’enrichissement d’uranium. Quant au président George W. Bush, il avait évoqué récemment un risque de « troisième guerre mondiale ». La table est mise. Sauf que rien ne change dans le discours des États-Unis, pour l’instant. Ces nouvelles mesures sont destinées à sanctionner « l’attitude irresponsable de l’Iran », a déclaré Mme Condoleezza Rice à la presse, en assurant que les États-Unis restaient engagés dans une approche diplomatique pour résoudre la crise du nucléaire iranien. Le passage à l’euro de l’Iran a, bien évidemment, indisposé Washington. Donc acte. Selon le département d’État, la banque Melli, première institution bancaire du pays largement implantée à l’étranger, finance notamment la force Al-Qods et les Gardiens de la Révolution. La banque Mellat finance l’organisation de l’énergie atomique de l’Iran et la Saderat finance les groupes radicaux palestiniens Hamas et Jihad islamique, et le Hezbollah libanais, que Washington considère tous comme mouvements terroristes. Ces sanctions visent plus largement le corps des Gardiens de la Révolution (Pasdaran), le ministère de la Défense, trois des plus grandes banques du pays, une vingtaine d’entreprises iraniennes et huit personnes impliquées dans le commerce de missiles et qui soutiennent des groupes extrémistes au Moyen-Orient. « L’Iran continue à rejeter notre offre de négociations ouvertes », a commenté Mme Rice, « et menace la paix et la sécurité, via son programme nucléaire et de missiles balistiques et son soutien aux insurgés chiites en Irak, aux talibans en Afghanistan, au Hezbollah au Liban et au Hamas à Gaza. » Washington, qui espère que ces mesures pousseront l’Iran à accepter une offre formulée l’an dernier lui proposant des incitations économiques en échange de l’abandon de ses activités nucléaires sensibles, croit que de telles sanctions devraient isoler un peu plus le régime des mollahs sur le plan économique tout en incitant ses partenaires commerciaux à ne plus faire affaire avec lui. Les Gardiens de la révolution, visés par ces sanctions, dépendent directement du Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Le sous-secrétariat au Trésor pointe l’importance des ramifications de ce groupe dans l’économie iranienne. Les Gardiens de la révolution contrôleraient des milliards de dollars grâce à des entreprises implantées dans les secteurs financiers et commerciaux, notamment dans la production de pétrole, l’ingénierie et la construction. « [ils] sont si enracinés dans l’économie iranienne et dans des entreprises commerciales qu’il est de plus en plus probable que si vous faites affaire avec l’Iran, vous faites affaire avec les Gardiens de la révolution », a affirmé le secrétaire du Trésor, Henry Paulson. Cette décision entraîne le gel de tous les avoirs que ces entités peuvent détenir aux États-Unis et interdit à tout individu ou entreprise, et notamment toutes les banques soumises aux réglementations américaines, de commercer avec elles, sous peine de sanctions. Toutefois, dans la capitale américaine, une « solution diplomatique » est toujours à l’ordre du jour, en précisant toutefois que le président conserve « toutes les options sur la table ». Malgré les objections de Moscou et de Pékin, Washington, soutenu par Londres et Paris, pousse en faveur de l’adoption d’une troisième résolution de sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies. À Londres, le Foreign Office a fait savoir « qu’il soutenait les efforts de l’administration Bush pour accentuer les pressions sur le régime iranien ». « Nous sommes prêts à montrer la voie pour une troisième résolution de sanctions et soutenir dans le même temps des sanctions plus fermes de l’Union européenne. » À l’instar de Vladimir Poutine, certains observateurs doutent de l’efficacité de ces sanctions. L’AFP rapporte l’opinion de Alex Vatanka, de la revue spécialisée Jane’s : « Je suis sceptique sur leur impact, principalement parce que les États-Unis, unilatéralement, ont très peu de moyens de pression sur cet État islamique riche en pétrole, sur son économie et sur ses forces armées. Il suffit de regarder ce qu’ont fait dans le passé les Russes, les Chinois et dans une certaine mesure les Européens, pour douter du soutien que le reste du monde va apporter aux États-Unis là-dessus. Pour changer le comportement de l’Iran de façon positive, il faut lui donner quelque chose. Or tout ceci ce sont des bâtons. Je ne vois pas de carotte. » Pour Manouchehr Dorraj, professeur de relations internationales à la Texas Christian University : « L’efficacité des nouvelles sanctions dépend dans une large mesure de la coopération des alliés européens comme la France et l’Allemagne, mais aussi la Russie et la Chine qui ont des liens politiques et financiers plus étroits avec Téhéran. » Et selon Manouchehr Dorraj : « Si les Iraniens restent peu réceptifs, l’administration Bush pourrait utiliser cela comme prétexte pour dire que les sanctions n’ont pas réussi à convaincre le gouvernement iranien de mettre un terme à ses activités d’enrichissement de l’uranium et que l’option militaire est la seule alternative viable. » En terminant, il convient de rappeler cette remarque, qui pourrait paraître anodine, du numéro trois du département d’État américain, Nicholas Burns, qui déclarait que : « La Chine a augmenté ses échanges avec l’Iran au moment même où d’autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU les réduisaient. » Téhéran a réagi. A sa façon. Comme il fallait s’y attendre, le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la nouvelle initiative de Washington : « La politique hostile de l’Amérique contre la respectueuse nation iranienne et nos organisations légales va à l’encontre des règles internationales et n’a aucune valeur », a dit un porte-parole du ministère cité sur le site internet de la télévision nationale. (Sources : AFP, Cyberpresse, La Presse canadienne, Le Blog Finance, Le Monde, Ria Novosti) -
L'armée libanaise ouvre le feu sur deux avions israéliens
stephanesh a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu crois que si une majorité de généraux pasdaran, ali khameny, ahmad en jihad, etc. ne croyaient pas dans une possible victoire ils risqueraient autant... En fait, ils espèrent que la rue arabe va s'émerveiller par leur résistance et leur force, et va alors se rallier derrière la bannière iranienne... -
L'armée libanaise ouvre le feu sur deux avions israéliens
stephanesh a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Incorrect, votre serviteur très fatigué Correct Maintenant que des gens au hezbollah croient que l'iran va écraser les USA, crois moi y en a... Mais bon le vieux nasrallah sait que il a échappé à la mort une fois, il prendra pas un max de risque -
L'armée libanaise ouvre le feu sur deux avions israéliens
stephanesh a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai quand même beaucoup de mal à croire que si l'Iran attaque le Hezbollah intervienne... Ouai si les USA et Israel seraient écrasés, mais certainement pas dans la phase initiale des combats. Attendre et observer... Le hezbollah en cas d'attaque pro iranienne risque de se faire lincher par les libanais -
L'armée libanaise ouvre le feu sur deux avions israéliens
stephanesh a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Aucun état ne subsiste sans une majorité franche. Des forces égales ou proches rendent l'état au mieux ingouvernable au pire en guerre civile. -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
stephanesh a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
T'es sur que c'était pas un complot :lol: à mourir de rire ou à pleure parfois je sais plus... -
L'armée libanaise ouvre le feu sur deux avions israéliens
stephanesh a répondu à un(e) sujet de jeanmi dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu sais très bien que les palestiniens réclament le droit au retour et pas seulement l'intégralité territoriale... C'est pas 3% du territoire qui bloquent les négociations.