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Tout ce qui a été posté par BPCs

  1. Je n'avais pas développé, mais justement il faudrait que ces structures joint soient directement sur la dépendance de l'EMA et non pas comme la Joint Harrier Force qui est gérée par la RAF qui peut si elle le désire renoncer à banquer les £ nécessaires à leur entretien pour faire des économies et financer ses typhoons... et sous prétexte que dans les qq années qui viennent le seul besoin sera l'Astan (et donc pas besoin de PA) Ce qui faudrait c'est l'exemple de la Joint Harrier Force , avec des pilotes qui triment durs en Astan sans le coups de Jarnac du retrait précoce des harriers.
  2. Deux remarques, Philippe : La première est que tu envisages quand même quelques extensions que j'ai mises en gras sur ce qui est acté par le livre blanc... Et d'ailleurs si cela devait se faire je choisirais très probablement la remise en service de l'inflexible sur un mode Ohio : comme le disait le capitaine de celui-ci cette transformation a signifié un emport x 10 par rapport à un SNA pour 10 fois moins. Et si on était alors un peu trop short pour cette remise en service (actuellement on est de toute façon) trop short, un solution type frappeur. Le deuxième est sur une question de gouvernance : Sur certains matériels ne devrait on pas avoir des structures "Joint quelques choses" comme la Joint harrier fleet (je ne me rappelle plus du terme spécifique, que nos amis anglophones me pardonnent) on l'a vu avec les VAB de l'armée de l'air prêté finalement à l'AdT On pourrait l'imaginer pour des Rafale M sur des missions délibérément CAS , en arguant du train renforcé du M permettant peut -être une intervention au plus près. On aurait pu l'imaginer pour le Scalp Naval avec une version plus "Lego" du Booster qui aurait permis d'avoir une seule et unique dotation. Mais peut-être qu'une partie de ses "spécifications" différentes ont aussi pour but de garder le "Joujou" rien que pour soi. On n'a plus les ronds pour de tels enfantillages... Il faudrait peut être un développement du label "projet inter-armée"
  3. 17/03/2009 La Délégation Générale pour l'Armement (DGA) lance un appel d'offres auprès des industriels en vue d'étudier l'architecture du second porte-avions de la Marine nationale. Cette disposition était prévue suite au report à 2011/2012 de la décision de construire ou non ce bâtiment, qui doit remplacer le Charles de Gaulle lorsque celui-ci est immobilisé. Entre 2006 et 2008, la France s'était orientée vers un programme en coopération avec la Grande-Bretagne, ce qui avait imposé le choix d'une propulsion classique, et non nucléaire comme sur le CDG. Dérivé du Carrier Vessel Future (CVF) retenu par la Royal Navy, le « PA2 » était prévu pour être notifié en juin dernier. Le navire français devait alors s'intégrer dans le planning de construction des deux CVF britanniques, permettant des économies d'échelle, notamment via des achats communs d'équipements. Le report français laisse, depuis, la porte ouverte à d'autres solutions, notamment au niveau de l'appareil propulsif. Selon le Livre Blanc sur la Défense, « des études complémentaires sont aujourd'hui nécessaires pour apprécier le bilan des options classique et nucléaire ». Choisir entre une propulsion classique ou nucléaire "L'appel d'offres de la DGA a donc, notamment, pour but d'étudier l'épineuse question de la propulsion et, par là même, le design général du navire. Les industriels vont plancher sur les différentes options possibles, intégrant les derniers développements technologiques, comme la propulsion électrique, les Pods (moteurs électriques placés dans des nacelles orientales) ou encore le panachage de ces engins avec des lignes d'arbres. Le programme, s'il est finalement lancé en 2012, sera porté par DCNS et STX Europe (ex-Chantiers de l'Atlantique). Il permettrait à la France de disposer d'un second porte-avions à l'horizon 2020 pour épauler le Charles de Gaulle. Unique porte-avions français en service, ce dernier n'est disponible, en moyenne, que 65% du temps. Outre ses arrêts techniques, le bâtiment peut également rencontrer, comme tout matériel, des pannes ou avaries inopinées. C'est actuellement le cas suite à l'usure prématurée de deux pièces d'accouplement reliant deux des quatre turbines du bâtiment à leurs lignes d'arbres. En attendant les résultats de l'expertise, qui devraient être connus à la fin du mois, le porte-avions est bloqué à Toulon. Et on ne sait pas, pour le moment, quelle sera la durée des réparations, qui priveront peut être la France, pendant encore plusieurs mois, de son principal outil de projection de puissance. " La question que je me pose : Y aura t il une démarche innovante sur l'architecture et aussi une synergie avec cela : Cinq coques pour un navire L'ensemble des mesures d'économies d'énergie devrait permettre de réduire la puissance propulsive à seulement 20 MW pour un navire de 105.000 tonneaux. Au niveau des lignes, Eoseas marque une rupture avec les designs en vigueur. Il y a quelques années, les ex-Chantiers de l'Atlantique avaient imaginé le Jules Verne, grand paquebot trimaran censé préfigurer les navires du futur. Cette évolution vers le multicoque n'a pas été abandonnée, bien au contraire. Mais, cette fois, le constructeur propose un « pentamaran », c'est-à-dire un bateau à cinq coques. Autour d'une coque centrale à proue droite, Eoseas dispose de quatre grands flotteurs. Avec ses 60 mètres de large, son empâtement est bien supérieur à celui des paquebots actuels, qui est par exemple de 32 mètres pour une unité du type « Panamax » comme le MSC Magnifica (classe Musica), en achèvement à Saint-Nazaire. Cette disposition permettra de loger des espaces pour les passagers sur les flotteurs, dégageant ainsi le pont supérieur, encombré par les mâts. Le navire y gagnera également en stabilité, ce qui permettra d'installer des piscines bien plus vastes. Actuellement, les ponts piscines des paquebots sont, en effet, situés dans les hauts. Cette disposition limite la taille des bassins en raison de l'effet de carène liquide engendré par les mouvements du bateau. En abaissant vers la ligne de flottaison les principaux espaces publics et en élargissant la plateforme, cet inconvénient peut désormais être contourné. L'élargissement de la coque ne facilite en revanche pas l'accès et le logement dans les ports on assisterait alors à une synergie de structure renforçant l'intérêt d'un pôle STX-DCNS. (D'ailleurs on peut se demander si il n'y aurait pas un bénéfice du passage en bassin d'essais de la forme de trimaran du swordships ?) En plus, à la différence d'un catamaran, les flotteurs latéraux aboutiraient à protéger la coque principale , plus qu'à fragiliser la résistance du navire aux dommages
  4. BPCs

    [Turboprop] de combat

    C'est pas non plus pour faire la même chose : Il y a le même différentiel entre les AV-8B sur LHD, qui en assurent péniblement la CAP, et l'aviation embarquée sur les SuperCarriers. Vu la dèche de la marine qui est plus préoccupée de sécuriser ses rafales M, je la vois mal distraire même qq dizaines de m€ pour des appareils léger qui ne pourraient faire que du léger. Par contre les UCAV vont devenir une constante d'une armée moderne à voir ce qu'en font les USA avec leur Reaper , voire avec les news, disant que la DGA aurait pu demander une information sur ceux ci; De sorte que l'hypothèse que des UCAV, basé sur un Heron TP (qui tient la corde semble t il pour le mmt sur la question de l'UAV pas intermédiaire comme le sidm) pourrait se retrouver sur un BPC , notamment si le drone "vertical" sélectionné n'a pas une longue durée de persistance en l'air. Or ceux ci, à part le A-160 Hummingbird, ne durent pas plus d'une douzaine d'heures , donc bien loin de la 30-40 taine d'heure d'un Reaper/Heron TP
  5. Peut-être parce que suivant les sous mariniers, il y a les cibles et les SNA... ?
  6. Mais on fait comment alors pour protéger efficacement la force amphibie béton d'un assaut aérien provenant du pays où l'on doit débarquer ??? Avec un Frapper bourré d'Aster 30 =D =D =D =D ou des Tigres "sea apachisés" Ok je sors... Il vaudrait sans doute mieux que la force amphibie soit vraiment en béton, car elle risque de se ramasser qq missiles antinavires dans les gencives (Merci TonyGlandyl... :lol:)
  7. Quand on a fait le MdCn à partir du Scalp EG , on a me semble t il rajouté un booster et enfermé le tout dans une nouvelle enveloppe cylindrique, notamment pour que les MdCn soient AUSSI lançable par les SNA. Maintenant si on voit le TacTom, il n'est pas du tout cylindrique et passe pourtant dans un VLS. L'idée serait d'utiliser le même booster rajouté au Scalp EG pour faire un MdCn mais avec une enveloppe propre : De sorte que les Scalp EG seraient adaptables si besoin en MdCn au prix d'une probable petite dégradation de performances. Un Joint Scalp Stock comme dirait les GiBi... Ce qui permettrait de jouer sur les 200 MdCn et les 500 Scalp EG, en se disant que l'argument retourné contre le Frappeur, à savoir de la non utilisation des centaines de missiles est également valable pour les Scalp EG . Dans cette logique là, le premier qui en a besoin en fonction de la guerre du moment, les utilise. Il ne reste plus que le problème de la coque à 100 m€, qui devient alors une mise de départ dérisoire par rapport au gain en projection de puissance. Et même raisonnement pour un Joint Aster 30 Stock en fonction des systèmes terrestres de l'AdA ou des silos A70
  8. BPCs

    [Turboprop] de combat

    Si l'on part du principe que les USA ont tout (ou tout testé) on dirait que BPC+tigre + bronco se positionnerait sur le créneau des LHD moins la couverture aérienne voire sur celle des projets de MPF-F aviation capable avec V-22 et F-35 mais dénué de la fonction "carrier strike entry" Pour l'option du M-346, qui permettrait de faire un peu d'air-air puisque le MICA y serait validé Encore faudrait il qu'il y ait une communauté d'intérêt avec les italiens qui fasse accepter à Dassault de laisser le créneau du jet trainer à Alenia (or aux dernières nouvelles AMD trouvait que l'alphajet pouvait tenir jusqu'en 2025)... :-[ :-[ :-[ :'( Ceci dit l'intérêt de cet appareil, sous réserve qu'il y ait une version navalisée, basée sur celle de son frère jumeau Yak-130, est sa vitesse de décrochage bcp plus basse autour de 90 kT ce qui permettrait de s'accommoder de la vitesse plus faible du BPC pour que la vitesse d'entrée dans les brins ne soit pas trop élevée. Ainsi il n'y aurait plus à modifier la propulsion sur le BPC ni l'ascenseur, resterait seulement à élargir une petite partie du pont pour mettre une piste oblique à faible angulation comme sur l'Arromanches, de mettre un revêtement supportant les tuyères et enfin des brins d'arrêt... on y est presque 8) =) =D :lol: :lol: :lol: Sur BPC j'aurais plus tendance à voir un UCAV basé sur l'Heron TP : même si cela a été abandonné au profit des Drones verticaux, la durée de persistance sur zone des voilures fixes est très supérieure, ce qui pourrait remettre en selle cette option, surtout si les USA font de même avec leur Reaper...
  9. En fait il faut savoir ce que l'on entend par "bombardier lourd" : si c'est un programme autonome à 6-8 M€ elle aura encore plus de mal à le justifier que le PA2... Par contre si il s'agissait d'une adaptation A330 MRTT ou A400M (si il arrive un jour) , on peut discuter =) : Car dans le cas du frappeur comme du A330 MRTT, la plateforme est peu couteuse : le frappeur est à 100 m€ et l'A330 bcp plus cher mais ayant déjà une fonction autre. Dans ce cas la question serait d'avoir une communauté de vecteur et que notamment les ScalpEG puissent être adaptés moyennant un booster au silo, au lieu de recourir spécifiquement au MdCN : L'intérêt est qu'on aurait un pool de missile qu'on adapte aux missions au même titre que l SaMP/T pourrait être mixé avec les Aster 30 navals.
  10. Ce qui est frappant dans cette interview, c'est la modularité des emports de charge en fonction des missions, qui fait que l'image du frappeur, jetable après une unique salve de MdCN ne correspond qu'à un seul aspect de son emploi . Sur les 5 Modules de 120 missiles chaque, certains peuvent être anti-terre, d'autre anti-air , antinavires etc... L'autre élément frappant est la robustesse du frappeur tant dans sa résistance aux coups que dans sa rusticité de conception (qui le mettrait probablement à l'abri d'un souci type CdG). Mais il y a des gateries comme les rideaux d'eau latéraux pour faire sauter au-dessus les sea-skimming. Il est dommage qu'un concept qui tout à la fois solve les soucis de dotations en missiles évoqué par ZeusIrae et ouvre les portes de la dissuasion conventionnelle, finalement plus crédible dans le contexte actuel que la nucléaire, soit réduit à un concept de ''batterie flottante'' jetable qui ne servira à rien
  11. BPCs

    Navy quiz

    presque cela : 2 cheminées un mat au milieu ou l'inverse...
  12. BPCs

    [Turboprop] de combat

    C'est peut-être de cela dont il s'agissait : "U.S. Eyes Super Tucano for SpecOps Work By andrew scutro Published: 13 Mar 19:11 EDT (23:11 GMT) The U.S. Navy's new Irregular Warfare office has been looking at an agile Brazilian observation and ground-attack turboprop to provide an "organic" close air support aircraft for special operations forces. The Irregular Warfare office of the U.S. Navy has tested the Embraer EMB-314 Super Tucano, shown here in Bogota, Colombia, in December 2006, for use on special-operations missions. (MAURICIO DUENAS / AGENCE FRANCE-PRESSE) Under the classified "Imminent Fury" program, the Navy has already leased, tested and armed at least one Embraer EMB-314 Super Tucano, according to Capt. Mark Mullins, a naval special warfare officer serving as the deputy director of the Navy Irregular Warfare Office at the Pentagon. "This is a close air support, manned aircraft with a pilot and sensor operator. The idea here is that SOF needs an organic capability that can stick with them while they're doing their mission," Mullins said. "We're not buying them; we're leasing them right now. That's an important point." Speaking March 12 at an exposition on expeditionary warfare in Virginia Beach, Va., Mullins said the intent is to put four of the single-engine aircraft into the fight as quickly as possible. "Now we're in an operational pause, trying to figure out how to get to Phase II. We need about $44 million," he said. "Back to the method of venture capitalism, we're working with the Air Force and Marine Corps, socializing it with those guys to see if we can get money invested and get to Phase II, where we're taking four aircraft into theater." The EMB-314 is flown by the military forces of Brazil and Colombia, according to Christine Manna, communications director at Embraer's office for North America in Fort Lauderdale, Fla. As well, Manna said, Chile bought 12 planes and the Dominican Republic bought eight, but the planes have not been delivered yet. The Super Tucano has a flight endurance of more than six hours, carries several sensors, can be armed with a heavy machine gun in each wing and has mounts for bombs, cannon and rocket pods, according to Jane's All the World's Aircraft 2008-9. Calling it a "fascinating piece of kit," Mullins said "the proof of concept" is complete after a year of testing. But he described Imminent Fury as his new office's "most contentious project," mostly due to wariness from naval aviation. "You can imagine the SOF guys and Marines really love this," he said. "The challenge here, and why it's so contentious, is it falls into the seam where it's really not clear whose bailiwick it is. It's not a marinized aircraft. It doesn't fly off the carrier." Mullins said the Super Tucano can be landed on an unimproved airstrip such as a road, refueled in minutes and sent right back into the fray. A briefing slide on the Imminent Fury project obtained by Defense News sister publication Navy Times identifies the need for a "tactical fixed wing [intelligence, surveillance, reconnaissance] platform to provide expeditionary, organic Find/Fix/Finish operations for SOF Forces in a maneuverable, long range, low heat signature platform." The project began following a visit by Navy Secretary Donald Winter with naval special warfare task forces in the Central Command area in October 2007, according to a similar brief. "It's not about flying in from 1,000 miles away, dropping some thousand-pound bombs and leaving," Mullins said. "It's about working with [the ground force], doing the intelligence preparation of the battlespace, doing a [communication] relay, close air support, eyes on target and if there's squirters leaving the target, keeping up with them and tracking them down and doing [bomb damage assessment] at the end." Although Mullins said the project is awaiting funding to move forward, a slide in Mullins' presentation indicated it's sponsored by the Office of the Secretary of Defense, Naval Air Systems Command and the Navy. "Imminent Fury is a classified Navy initiative to address urgent warfighter needs," said Lt. Sean Robertson, a Navy spokesman at the Pentagon. "Initial developmental testing has been promising, and the Navy is currently conducting discussions with our Joint partners on various courses of action as this initiative moves forward." Mullins delivered an unclassified brief, but details of Imminent Fury remain classified, Robertson said. The Irregular Warfare office, part of the Navy staff at the Pentagon, was established in July under the direction of Adm. Gary Roughead, the chief of naval operations. It's headed by Rear Adm. Mark Kenny, a submariner. "Our goal is to rapidly deliver capabilities and effects," Mullins said. "And we are the CNO's lead for irregular warfare." http://www.defensenews.com/story.php?i=3989450&c=AME&s=AIR
  13. Je mets le texte de ce pdf (vu que les liens internet deviennent parfois vide) Ce pdf à la différence du précédent de Grabbler a le mérite d'être daté : Mars 2008 donc un état des lieux récent : "Note d’informations --- Actualité du moteur M88 (Mars 2008) 1/ Le moteur M88 en bref Conçu pour l’avion de combat polyvalent Dassault Rafale, le M88 est le premier élément d’une famille de moteurs de nouvelle génération, destinés à propulser les avions de combat et d’entraînement avancé du 21ème siècle. Le moteur M88-2 équipe aujourd’hui les différentes versions du Rafale Air et Marine, le premier moteur de série ayant été livré en 1996. Il est particulièrement adapté aux missions de pénétration basse altitude et d’interception haute altitude. Le M88-2 est un moteur de nouvelle génération qui intègre des technologies de pointe parmi lesquelles : chambre de combustion non polluante, aubes de turbines monocristallines, disques en métallurgie des poudres. Il bénéficie également des dernières avancées techniques pour réduire la signature électromagnétique et infrarouge. Très compact, ce moteur (de 50 à 75 kN de poussée avec postcombustion - 11 250 à 17 000 lb) offre un rapport poussée sur masse élevé et une pilotabilité exceptionnelle, notamment en terme d’accélération. A fin 2007, 193 moteurs M88-2 ont été produits et livrés aux forces armées françaises (Aéronavale et Armée de l’Air). Plus de 59 000 heures de vol ont été cumulées pour les avions Rafale en service. Le M88 est un moteur encore récent, de nouvelle génération. Sa conception est très modulaire (21 modules), ce qui permet, lorsqu’une opération de maintenance est nécessaire, de remettre en service rapidement les moteurs en n’immobilisant que les modules concernés par des inspections ou des remises en état. Par ailleurs, caractéristique unique au monde, un moteur M88 réassemblé à partir de ses modules peut être remis en service sans nécessiter d’essai de réception au banc, puisqu’un simple test d’étanchéité suffit. De la recherche scientifique à l’industrialisation d’un programme en passant par les phases de développement technologique, la RTDI (Recherche, Technologie, Développement, Industrialisation) est pour Snecma un moyen de rester leader sur chacun de ses marchés. Snecma mène en effet une politique de R&D soutenue, afin de toujours améliorer les performances de ses moteurs, et le M88 reste le produit idéal pour évaluer et démontrer sa capacité d’innovation. Cela lui permet aussi de poursuivre des recherches pour réaliser de nouvelles percées technologiques et ainsi, préparer l’avenir. 2/ Bilan du programme technologique M88 ECO Le programme technologique ECO s’est achevé fin 2007 et avait pour but de démontrer les gains en coût d’exploitation et en disponibilité opérationnelle du moteur qui pourraient être induits par de nouvelles innovations technologiques. Il visait également à étudier la faisabilité d’un développement en poussée du moteur tout en conservant un haut niveau de performance (consommation, masse). Depuis l’automne 2004, Snecma a poursuivi les essais d’un démonstrateur technologique destiné à optimiser les coûts de possession du moteur M88 et à préparer ses évolutions futures. Les principales améliorations testées par le démonstrateur technologique M88 ECO sont : une augmentation du débit et du taux de compression du compresseur BP tout DAM (Disque Aubagé Monobloc) ; un nouveau système de réchauffe plus léger grâce une tuyère en CMC (Composites à Matrice Céramique) et une nouvelle architecture de turbine HP dont l’aube à refroidissement augmenté permet un espacement du pas d’inspection. Au total, environ 60 % des pièces du M88 sont concernées. Deux moteurs ont été consacrés à ce programme : un moteur pour les essais de performance et un autre moteur pour les essais d'endurance. Le programme M88 ECO a rempli l’ensemble de ses objectifs initiaux, que ce soit pour l’augmentation des durées de vie des pièces du moteur, un gain en coût de possession, des performances accrues (4 000 cycles (TAC – Total Accumulated Cycles)) et une baisse du coût d’exploitation. Il a accumulé plus de 150 heures pour les essais d’altitude et l’équivalent de 1800 heures de vol du Rafale en mission. ECO a permis également de tester et de valider la faisabilité de l’augmentation de poussée du moteur M88 à 9 tonnes. ECO assurera la compétitivité des futures versions du Rafale, tant en masse d’emports au décollage qu’en performances dans le domaine de vol. 3/ Programme d’exploration technologique THEO Le challenge du programme d’acquisition technologique THEO, lancé en 2003, est de concevoir de nouvelles technologies de Turbine HP, applicables à l’horizon 2015. A l’heure actuelle, de nouvelles conceptions ont été envisagées et fabriquées. Leur impact en performance et durabilité est à l’étude. Snecma"
  14. BPCs

    Navy quiz

    J'allais dire : Croiseur protégé classe Alger (1889) Mais c'est pas lui !
  15. Si l'on croise USA et 32-35 Tonnes on en déduit que des discussions transatlantique (adieu Mi26 :'() , c'est Sikorsky qui l'a emporté sur Boeing : Sikorsky et son CH-53 K dont le poids est dans cette tranche et qui était disposé à envisager des élargissements de fuselage, plutôt que Boeing et son CH-47 qu'on amènerait difficilement à ce poids. D'ailleurs Sikorsky ayant des soucis pour boucler le programme CH-53, il était sans doute le plus disponible à discuter...
  16. BPCs

    Le(s) PA de la Royale

    No comment ... :lol: :lol: :lol:
  17. C'est peut-être pour cela que c'est d'une demande issue de la Marine Allemande que provient cette version Helicopter Launched du Delilah : à un moment où avec les frégates de Surveillance F-125 prévues pour rester de longs mois sur zone (avec une relève de l'équipage via Hélos) et peut-être leur futur LHD, l'Allemagne imaginerait d'investir dans des missions sur la zone littorale, mais sans franchir le pas d'un GAN.
  18. Le sea launch en version non ballastée pour donner une idée du mode de déplacement d'un module de Mobile Offshore Base The Launch Platform Odyssey is a self-propelled semi-submersible, catamaran-type, floating rocket launch system. The platform is based on an off-shore oil drilling rig and was built at Rosenberg shipyard (Stavanger, Norway). It is equipped with a launch pad, a launch vehicle erector, systems for filling with propellant components, and other systems that support the integrated launch vehicle pre-launch processing and launch. The installation of the rocket systems, launching and support equipment was performed at the Kvaerner-Vyborg shipyard at Vyborg (Russia). The platform has a hangar, inside which a launch vehicle Zenit-3SL integrated with the payload is transported to the launch site. The hangar has an air conditioning system which operates throughout the entire transit period. There is a special transporter/erector to roll the launch vehicle out of the hangar and erect it on the launch pad. There are rooms equipped for propellant component storage (kerosene and liquid oxygen). A remotely-controlled rocket fuelling system and an automatic launch system allow to conduct pre-launch operations without any persons present on board the platform. Launch Platform Odyssey can accommodate 68 persons of crew and launch support personnel.The accommodations include living quarters, a canteen, and an ambulance room. The home port of the launch platform is Long Beach port located in south-western US (California). Launch Platform Data: * Displacement, ton: o In transit :27400 o Semi-submerged:46000 * Length, m: o By pontoons:133 o By the deck :78 * Width (by deck), m:66.8 * Main deck elevation, m:42 * Height (up to the helipad), m:71 * Speed, knots:up to 12 * Draft, m: o In transit:7.5 o Semi-submerged:21.5 * Electrical power available from the generator plant, kW:8000
  19. G4lly pensait que c'est possible pour le tigre vu qu'il ne pèse que 180 kg environ Pou quelle efficacité ? Il faut demander aux allemands qui sont à l'origine de la version HL (helicopter Launched)
  20. Inversement les FREMM italiennes ont le radar de l'Hzn, et le rêve devient réalité ...
  21. L'exemple de 50 corvettes n'est pas bien choisi , par contre une attaque saturante à base de "cruise missile" rustiques voire d'UAV bricolés est par contre tout à fait étudié par certains organismes américains : j'ai le pdf chez moi éventuellement. Le problème est que l'on consomme assez vite du missile dans ces cas là
  22. "J'ai le plus Bô des batôoooo" chantait l'autre... C'est sûr que cela fait un peu langue de bois, ce qui est mieux quand on veut grimper l'échelle de la hiérarchie... Ceci dit le concept du BPC aura(it) de quoi "se rapprocher un peu de celle d'un porte-avions" dans le concept, ne serait ce que biscotte les missions de CAS ont en grande partie été abandonnées au Tigre par l'AdA. Maintenant dans l'état actuel il fait plus Canada Dry (version cannette Vide ) que Sea Control Ship ou Littoral Control Ship : Il ne manque que tout le reste...
  23. BPCs

    [Rafale] *archive*

    Le successeur du Rafale, le drone furtif type Neuron, risque de mettre tout le monde d'accord : prévu pour persister sur zone entre 25 et 50 h moyennant les ravitaillements.
  24. celui-ci fait aussi partie de la bande : Delilah 1 Delilah 1 is an air-launched stand-off and cruise missile, with a turbo jet engine that allows the ability to loiter in order to enable it to target well-hidden threats, as well as attack moving targets, making it ideal in destroying SAM threats. It has a range of 150 km (90 mi.), and can destroy targets both on sea and on land. An autopilot onboard as well as an INS/GPS navigation system allows the missile to perform its mission autonomously; a data link enables intervention and target validation. The missile can be fitted with a variety of warheads and can be fitted to most aircraft. It can be fired from aircraft, helicopter, or ground launcher. Its compact dimensions allow it to be carried by Sikorsky UH-60A helicopter and the SH-60B helicopter. It carries a small but effective warhead to allow it to destroy the target but minimize collateral damage. This missile was first used in combat by Israel over Lebanon on July and August 2006, launched by an F-16D fighter aircraft.
  25. J'aime bien ce passage qui confirme ce que nos faibles dotations en missile (200 MdCn, 200 aster 30 je crois) laissait craindre : "Autrement dit, en termes d'armement, la Marine Nationale n'est qu'une marine de cinquième rang, loin derrière l'US Navy, mais aussi les marines russe, chinoise, japonaise, ou sud-coréenne. Individuellement, un navire de surface français aura une salve anti-navires de taille réduite (8 missiles maximum), là ou les navires russes ou chinois ont des salves doubles. De même, avec seulement 16 ou 32 missiles anti-aériens, une attaque saturante aura toutes les chances de passer le feu défensif d'une frégate française. Cette situation est préoccupante y compris dans un schéma de "techno-guérilla navale" où l'adversaire userait de multiples vecteurs légers mais lourdement armés. Avec seulement quatre missiles anti-navires modernes par navire, un groupe de six patrouilleurs lance-missiles pourrait en une seule salve (32 missiles) venir à bout de la totalité du stock de missiles prêts à être lancés d'une FREMM, et sérieusement entamer celui d'une frégate Horizon, pour ne rien dire de la faible batterie Crotale des FLF. Et encore, cela part d'un cas idéal où tous les missiles adverses sont abattus, ce qui a peu de chances de se produire dans la réalité."
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