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Europe de la Défense ?
Bechar06 a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
"L'Europe de la Défense" tombe vite dans les oubliettes ! du Forum "Heureusement" que ce chancelier Olaf SCHOLZ continue à bien la maltraitée par faiblesse profonde récurrente ! Y aura t il un pour racheter les autres ? Voir les commentaires qui suivent ce twett Recopie de l'article du Point : Le programme industriel de défense européen (EDIP) connaît un nouveau rebondissement désolant. Après un savant jeu d'alliances qui avait permis d'isoler l'opposition néerlandaise, le retournement allemand vient rebattre les cartes, illustrant une nouvelle fois les fragilités de l'Europe de la défense. L'enjeu est de taille : définir quels équipements militaires pourront bénéficier des financements européens. La France, soutenue par plusieurs États membres, défend une ligne « souverainiste » exigeant un minimum de 65 % de composants européens et, surtout, la capacité pour les industriels de s'affranchir progressivement des 35 % restants. Une façon habile d'éviter que l'argent européen ne finance des équipements américains tout en reconnaissant la réalité actuelle des chaînes d'approvisionnement. Aujourd'hui, l'argent du programme EDIP (1,5 milliard d'euros) est encore modeste. Mais demain, quand les Européens investiront bien davantage (on parle de 100 milliards d'euros), ce sera trop tard si la bataille des principes est déjà perdue… L'enjeu de « l'autorité de conception » Ce n'est pas qu'un enjeu financier. En toile de fond, ce qui est central dans le débat sur EDIP, c'est l'autorité de conception (selon l'expression anglaise design authority) car il touche à la souveraineté opérationnelle des armées européennes. Actuellement, de nombreux systèmes d'armes européens intègrent des composants américains soumis aux réglementations ITAR (International Traffic in Arms Rules). Ces réglementations donnent à Washington un droit de regard sur l'utilisation de tout équipement contenant des technologies américaines. Concrètement, les États-Unis peuvent bloquer l'emploi d'une arme par une armée européenne s'ils désapprouvent son usage, même si cette arme est majoritairement produite en Europe. Le critère de design authority proposé par la France vise à sortir de cette dépendance : il exige que les industriels européens bénéficiant des financements EDIP puissent, à terme, remplacer les composants étrangers par des solutions européennes. Il ne s'agit pas seulement d'une question industrielle mais bien de souveraineté opérationnelle : un missile ou un avion de combat conçu avec cette « autorité de conception » pourra être utilisé par les Européens sans devoir obtenir le feu vert de Washington. Les États-Unis cherchent des alliés en Europe : C'est précisément ce point qui cristallise l'opposition américaine : accepter ce principe reviendrait à perdre un levier de contrôle majeur sur les capacités militaires européennes. Et dans cette bataille de coulisses, Washington a pu compter sur deux alliés : les Pays-Bas et la Pologne. La Haye, sous la houlette de Dick Schoof, refuse catégoriquement l'idée d'une autonomie stratégique européenne. Les Pays-Bas réclament une dérogation large pour les munitions et missiles qui permettent de facto aux équipements américains de bénéficier des financements européens. La Pologne de Donald Tusk, initialement alignée sur La Haye, a finalement accepté un compromis subtil en obtenant une dérogation très limitée pour des projets spécifiques de munitions, notamment liés à ses accords avec la Corée du Sud. Un revirement qui semblait avoir débloqué la situation. Mais c'est de Berlin qu'est venue la surprise. Alors qu'un accord semblait à portée de main, l'Allemagne a brutalement changé de position sous la pression américaine et les coups de fil insistants d'Antony Blinken, le secrétaire d'État américain. Volte-face de Berlin en faveur des Américains : Une volte-face qui révèle les dysfonctionnements de l'appareil décisionnel allemand en matière de défense. Les observateurs pointent du doigt un ministère où s'entremêlent les influences des industriels, du Pentagone et d'une administration parfois déconnectée des orientations politiques. La ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, pourtant réputée pro-européenne, s'est retrouvée en première ligne de ce revirement. Cette position fait grincer des dents à Paris. Décidément, Olaf Scholz n'aura pas souvent joué la carte européenne durant son mandat. Le départ récent de plusieurs figures clés de l'administration allemande, dont Jörg Kukies, l'un des principaux conseillers européens de Scholz, devenu ministre des Finances à la place de Christian Lindner, a encore accentué les incertitudes. La technostructure du ministère de la Défense, traditionnellement proche des positions américaines, semble avoir repris la main sur ce dossier stratégique. Une situation qui inquiète les partisans d'une défense européenne autonome, alors même que les tensions internationales exigent une clarification des positions européennes. Peut-on sauver le programme industriel de défense européen ? À l'Élysée, Emmanuel Macron maintient sa ligne rouge : pas question de financer des équipements américains avec l'argent européen. Paris rappelle que le Fonds européen de défense n'aurait pas vu le jour sans le financement de la France et menace de bloquer tout financement si le programme devait s'écarter de sa vocation initiale. Une position de fermeté qui place Berlin face à ses responsabilités. Le retrait du dossier de l'ordre du jour de la présidence hongroise témoigne de l'âpreté d'une négociation qui engage l'avenir de l'autonomie militaire européenne. Le bras de fer qui s'annonce dépassera largement le cadre technique d'EDIP : c'est la capacité même de l'Europe à s'affirmer comme acteur stratégique autonome qui est en jeu. Si EDIP s'effondre, la Commission sera écartée et la France repassera par des accords intergouvernementaux avec quelques partenaires (et pourquoi pas les Britanniques). Ce ne serait pas une très bonne nouvelle pour le nouveau commissaire à la Défense, Andrius Kubilius. À lui de prouver qu'il peut encore sauver ce programme… Reste à voir si la nouvelle coalition allemande, celle qui sortira des urnes des législatives en février, saura surmonter ses contradictions internes pour adopter une position claire sur ce dossier crucial. En attendant, le temps joue en faveur des opposants à l'autonomie stratégique européenne, Washington en tête. Fin recopie ... On a bien besoin d'être affaiblis, en France, en ce moment ! aussi sur ce plan là -
Agusta BA-609, l'autre convertible.
Bechar06 a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Hélicoptères Civils
Aurais tu un avis sur la formule AH X3 / Racer ? A nous mettre dans le fil RACER, STP -
Le Rafale étant plus impressionnant que l'AlphaJet, la PAF - RAFALE pourrait se contenter d'un plus petit nombre d'avions : 5 ou 7 maxi, soit un demi-escadron ou un tiers ... Le reste de cet escadron "mixte" pourrait être pleinement opérationel et les pilotes tourner entre PAF et pas-PAF Et le Rafale solitaire de démo intégré à ce tiers d'escadron PAF
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Le P-1 un "professionnel" parti sur un sacré volume tout de même, même si pas encore exporté, et grosso-modo à la moitié de sa production plainifiée pour le Japon seulement ! Extraits de en.wikipedia : "Japanese officials have claimed that the P-1 is a more capable, albeit more expensive, aircraft than the Boeing P-8 Poseidon. In comparison to the P-8, the P-1 has a greater range, a larger bomb bay, and is purpose-built for the maritime patrol mission. Prior to 2015, the P-1 was being procured at a typical rate of one or two aircraft deliveries per year. In 2015, this changed to a bulk order for 20 P-1s, as part of a measure to cut the aircraft's unit costs. By October 2016, 10 P-1s had been delivered to the JMSDF, with 60 or more aircraft needed to replace Japan's P-3C fleet. Production will rise to about five annually. In September 2023, Kawasaki reported that they are making plans to start a replacement project for the P-1" donc le Japon a des perspectives à long-terme en matière de MPA ! Plus alléchant que le P-8A ... Le Japon est une puissance maritime, et pour faire pression sur Airbus D&S, ce P-1 est plus sérieux que le P-8A
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Pour moi, ton lien est inopérant ... Celui-ci marche : Cf. https://www.aerospatium.info/air-india-commande-cent-appareils-de-plus-a-airbus/
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Cette expression me plait ... Pas forcément appliquée à la MN ( mais c'est du Patrick ), ni trop à la Défense FR ...
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L'A400M s'est longtemps fait attendre ... Maintenant risque de fin : trop vite ! https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/a400m-stop-ou-encore-1013667.html L'avion de transport militaire A400M entre dans le « money time ». Sans nouvelle commande, Airbus pourrait arrêter sa chaine de production à l'horizon 2030. Et dossiers associés + décisions ? "Le grand jalon est 2025 : le format final de la flotte sera à priori décidé en comité ministériel d'investissement (CMI). On en sera [ saura ! ] plus sur FMTC (Future Mid-Size Tactical Cargo), SATOC (Strategic Air Transport for Outsized Cargo), affermissement des opportunités à export... Avec également finalisation des études niveau EM sur besoins de projection de l'Echelon National d'urgence (ENU) renové, sur coûts des déploiements temporaires/permanents dans Outre-Mers... Plus une vision claire de la date d’éventuelle fermeture de la ligne d’assemblage A400M"
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Questions autour du CLOUD aérien Par exemple évoqué par @capmat sur le fil du MAWS / Patmar MN, où face à l'A321 XLR MPA, Capmat maintient au frais l'idée enrichie d'un CLOUD : Du Cloud d'un MAWS / PATMAR MN basé sur 2 plateformes au CLOUD attendu du SCAF ( NGF et Drones de combat ) au prochain système pragmatique associant le Rafale F5 et un successur du nEUROn ... ou plus tard le successeur de l'AWACS et les flux d'échanges qu'il aura avec ses abonnés Je suis frappé par l'absence de discussion sur ces CLOUDs là et il me semble que le présent fil pourrait permettre de discuter justement Plateforme requise pour porter physiquement un CLOUD ? Impact sur les avions de mission ? Impacts sur les avions de combat ? Composants physiques / Logiciels d'un CLOUD ? Composants de communication requis entre abonnés ?
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Intéressante réflexion, mais depuis le temps qu'on parle de CLOUD ( SCAF au moins ), je note zéro info d'expérimentations autour de ce concept, même limité à un porteur de munitions + un porteur de capteurs ( Combat plutôt cool ) Je pense que cela mérite une discussion actualisée sur le fil ad'hoc CLOUD ( par ex. du Scaf ) Que je relance
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Pas durable comme solution La solution la plus simple : la PAF sur RAFALE : pourquoi chercher autre chose ? Franchement ! On fait d une solution plusieurs avantages: - flotte de combat agrandie de 12 à 15 ex. - Meme MCO - Publicité directe - pas sûre que cette Paf Rafale coûte si chère relativement !
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Oui mais: cela montre que le volume intérieur du Patmar est un critère important, et que le Falcon 10X n a pas le volume requis, c est la faute à personne. Heureusement on a la solution A320, encore grandie grâce à l existence du A321 XLR, providentiel ! Il faut absolument que Airbus fasse le job ! Je lis avec satisfaction que ce serait au moins 10 exemplaires... Et je vois le remplacement des Awacs se profiler, sur base A32x, probablement le plus simplement avec un A321XLR, celui offrant le maximum d'adaptabilité sur le long-terme, après expérimentation de l autre solution européenne : le Saab GlobalEye ( pour en mesurer objectivement toutes les contraintes limitatives, surtout sur une vision élargie d'un théâtre aérien et spatial )
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Infos indirectes autour du RPAS @herciv apporte le texte https://www.opex360.com/2024/12/11/le-drone-male-francais-aarok-fait-lobjet-dun-premier-marche-notifie-par-le-ministere-des-armees/ dans le fil AAROK Explicitations autour du RPAS : " le CEMAAE a souligné que, s’il a pris « beaucoup de retard », ce drone « sera immédiatement navigable et correspondra aux spécifications que nous lui avions données, il y a de nombreuses années ». Seulement, a-t-il ajouté, « les temps ont changé ». En outre, évoquant la taille imposante de cet EuroDrone [26 mètres d’envergure pour plus de 10 tonnes], il a souligné qu’il faudrait des « infrastructures énormes » pour l’exploiter." "L’EuroDrone « tient difficilement la comparaison, en matière d’envergure et de coût, face à des modèles comme l’Aarok, même s’il s’agit d’équipement du bas du spectre », a fait valoir le général Bellanger. Pour autant, a-t-il continué, « j’espère que les industriels des différentes nations concernées se mettront rapidement d’accord pour que nous soyons livrés avant 2031, date actuellement avancée » Lorsque l'on considère LA PATMAR du futur proche avec les 10 gros MAWS / A321-XLR-MPA envisagés "seulement" Le rôle prochain des Drone de SurMar et pourquoi pas PATMAR comme compagnons des Albatros Est-ce que la MARINE ne serait pas plus concernée par un gros drone presque "permanent" comme le RPAS Eurodrone ? plutôt que l'AAE, ou même pour l'AAE seule ?
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Explicitation: "L’EuroDrone « tient difficilement la comparaison, en matière d’envergure et de coût, face à des modèles comme l’Aarok, même s’il s’agit d’ équipement du bas du spectre »" "le drone MALE Aarok, dévoilé par Turgis & Gaillard lors du dernier salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, a changé la donne. Relativement peu coûteux [entre 5 et 10 millions d’euros] et deux fois plus léger que l’EuroDrone, cet appareil est censé avoir une endurance supérieure à 24 heures ainsi que la capacité d’emporter un capteur optronique de grande dimension, un radar multimode, une charge de renseignement électromagnétique ou encore 1,5 tonne de munitions via six points d’emport. l’Aarok a entamé ses essais au sol, après avoir fait l’objet d’un protocole d’accord signé par le constructeur ukrainien Antonov et Turgis & Gaillard en vue de développer une version plus « légère » et, surtout, « consommable » l’AAE pourra sans doute se faire une idée encore plus précise du potentiel de l’Aarok grâce au marché que vient de notifier le ministère des Armées – par l’intermédiaire de la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé] – à Turgis & Gaillard En effet, l’industriel s’est vu attribuer un contrat « stratégique » visant à « étudier, via le drone MALE Aarok, le concept de drone ‘certifiable mais non certifié ». En clair, explique Patrick Gaillard, son PDG, il s’agit pour la DMAé de voir s’il est possible de « réduire le niveau d’exigence normatif pour faire voler un aéronef ». L’enjeu est de faire « converger les besoins opérationnels et réglementaires d’un côté et les réponses techniques de l’autre ». Et cela afin de produire davantage, plus vite et plus simplement. « La DMAé nous donne les moyens de démontrer de quelle façon les contraintes réglementaires peuvent être adaptées, sans jamais faire l’impasse sur la sécurité des vols. Cela se fait en pleine coopération et confiance avec la Direction générale de l’armement [DGA], grâce à la robustesse de notre démarche de conception », complète M. Gaillard. « Nous avons fait le choix de développer un drone MALE compatible du concept de drone ‘certifiable mais non certifié’ : l’Opération d’Expérimentation Réactive [OER] va nous permettre d’ orienter l’architecture de l’AAROK pleinement sur cette trajectoire. Nous partageons avec la DGA, la DMAé et les forces la conviction que cette orientation va être un ‘game changer’, a-t-il conclu.
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"In November 2024, Boeing has received a total of 49 orders, fourteen cancellations => ( Net of 35 orders ] and was able to deliver only thirteen aircraft" "Over the complete year of 2024, Boeing has now received 427 orders and 57 cancellations, leaving a net of 370. The total number of delivered aircraft stands at 314." https://www.scramble.nl/civil-news/boeing-november-2024-orders-deliveries
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Nouvelles fraîches a été attribué à TurgisGaillard: 1 1 contrat d'études de drone « certifiable non certifié ». Au coeur de l'étude le #drone MALE #AAROK qui bénéficie "du meilleur rapport coût/efficacité", 1 projet "pragmatique réutilisant des briques technos déjà financées" https://x.com/vguillermard/status/1864735300959809717
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Ce C-390 doit avoir plein de charme ! Un pays européen de + comme client : Slovaquie, pour 3 exemplaires https://air-cosmos.com/article/la-slovaquie-va-acquerir-trois-embraer-c-390-69729
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Spatial militaire France et Europe (actualités)
Bechar06 a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Militarisation de l'espace
Quelques extraits de l'intervention du CEMAAE du 16/10/2024 rapportée par https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/comptes-rendus/cion_def/l17cion_def2425008_compte-rendu document cité par ailleurs: ici uniquement des réponses "ESPACE" ( en complément des extraits "Aviation" en AAE file Armée de l'Air ) ... Il est quetion du CDE Commandement De l'Espace, "L’écosystème spatial autour de Toulouse sera bénéfique pour l’AAE." "L’espace, qui mérite toute notre attention relever les défis de la stratégie spatiale de défense, faire face à l’extension de la conflictualité dans ce domaine et garantir notre autonomie stratégique... pour relever les défis de la stratégie spatiale de défense, faire face à l’extension de la conflictualité dans ce domaine et garantir notre autonomie stratégique.... trois points d’attention: - premier ... être en mesure de mener des opérations spatiales militaires. La protection des intérêts nationaux dans l’espace incombe aux armées. Dans ce cadre le CDE planifie et conduit des opérations spatiales militaires, notamment l’appui spatial aux opérations militaires, la compréhension du milieu, qui est assez singulier, et l’action dans l’espace. La stratégie spatiale de défense française ( SSD ), publiée en 2019, inscrit l’action dans l’espace dans la notion de défense active, qui comprend toutes les mesures passives et actives pour conserver, en toutes circonstances, la liberté d’accès vers, dans et depuis l’espace. L’un des objectifs du CDE est donc de se doter rapidement de satellites patrouilleurs-guetteurs en orbite géostationnaire capables de défendre nos capacités spatiales stratégiques. - deuxième point d’attention est de nourrir une ambition capacitaire à la hauteur du statut de la France....non seulement l’appui spatial aux opérations... mais aussi de mettre en place une structure de commandement capable de planifier et de conduire les actions vers, dans et depuis l’espace, de renforcer nos moyens de surveillance de l’espace et de contractualiser des services commerciaux complémentaires concourant à la supériorité opérationnelle. Cette approche est au cœur du programme « Action et résilience spatiale » (Ares), qui repose sur un triptyque : surveillance et connaissance de l’espace ; outil de commandement et de contrôle ; action dans l’espace. ... bâtiment du CDE ... poursuivre le renouvellement des capacités spatiales militaires En matière d’ action depuis l’espace, il s’agit de CSO-3 et, à partir de 2030, d’ IRIS, du programme de capacité électromagnétique spatiale ( CELESTE ) qui succédera au programme CERES, et de la préparation de Syracuse V à la fin de la période couverte par la LPM 2024 – 2030 renforcement de l’action vers l’espace, nous prendrons livraison du radar Aurore, qui est le successeur du radar GRAVES. Ce radar de nouvelle génération permettra une situation spatiale autonome et précise. Le développement et l’expérimentation d’aveuglement de satellites depuis le sol permettront d’en faire la démonstration avant la fin de la décennie S’agissant de notre action dans l’espace, elle bénéficie du programme d’yeux en orbite pour un démonstrateur agile ( YODA ), précurseur du programme EGIDE, complété par le programme TOUTATIS de démonstrateurs innovants injectés en orbite basse dès 2026. - troisième point d’attention est de développer le recours aux services spatiaux qui, en complément de nos moyens patrimoniaux, contribuent à la supériorité opérationnelle dans tous les domaines – surveillance de l’espace ; observation ; écoute ; communication – et constituent à ce titre un vrai pivot au sein de la LPM 2024 – 2030. Depuis plusieurs années, le CDE commande des services spatiaux à plusieurs sociétés telles que ArianeGroup, Safran Data Systems et Airbus Defence and Space et Exotrail Question porte sur le secteur satellitaire français...changement de paradigme du secteur, qui réduit le marché des satellites géostationnaires au profit des constellations de satellites et des satellites reconfigurables, est un tournant de l’histoire du secteur spatial, qui ouvrira d’immenses opportunités pour inventer les technologies du futur. Quelle est votre vision du virage que doivent prendre les satellitiers tricolores ? Nous sommes à un tournant, qu’il faut bien négocier pour faire un New space à la française. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas capitaliser sur ce que nous avons réussi à construire dans les années 1960 et 1970, au contraire. Les deux sont complémentaires. se donner les moyens de compléter les lancements d’Ariane 6 et d’aider les start-up qui font des satellites de très petite taille ou de moyenne taille. Leur apport, pour des raisons de résilience et d’efficacité, est indispensable pour réaliser des constellations de satellites. Question relative à : "compétition internationale, du sur-déploiement des capacités américaines et chinoises et des nouvelles vulnérabilités et conflictualités. S’agissant du trafic orbital, les projets et les financements de mégaconstellations s’accumulent...Starlink ...lanceur hyperlourd Starship Starfield, qui est la version militaire de Starlink, SpaceX impose ses services à l’armée de l’air ou aux renseignements.... Starfield, qui est la version militaire de Starlink, SpaceX impose ses services à l’armée de l’air ou aux renseignements.... face à cette astro-capitalisme militarisé, la France et l’Europe sont à la remorque.... Ariane 6 vous semble-t-elle suffire en matière capacitaire ? Les micro-lanceurs, réputés plus légers et flexibles d’usage, font-ils partie des options crédibles à développer encore ? quels moyens seront alloués sur le long terme au développement de nos capacités orbitales ? surveillance du trafic orbital ? question de doctrine plus fondamentale, laquelle justifie les engagements capacitaires à moyen et à long terme. Comment la France peut-elle en même temps ne pas fléchir dans la défense proactive du Traité de l’espace garanti par l’ONU exigeant que les usages de l’espace soient pacifiques ET participer à la surenchère des dépenses dans les complexes militaro-industriels parmi les puissances aérospatiales ? Accéder à l’espace... le CDE, comme d’autres, a besoin de l’exercer, ce qui suppose de disposer de satellites patrouilleurs-guetteurs. C’est un vrai problème, que nous espérons résoudre grâce à la mise en service d’Ariane 6 Le radar GRAVES, bientôt remplacé par le radar AURORE, offre une situation spatiale autonome, qui nous permet même de voir certaines choses que nos partenaires européens ne voient pas S’agissant de la doctrine spatiale, nous nous en tenons à une défense active excluant tout état d’esprit offensif. Nous ne développons pas de missiles destinés à détruire certains satellites, comme le font entre autres les Russes. Nous poursuivons nos études des technologies de brouillage et du laser à énergie dirigée Question ... le ciel, la très haute altitude (THA) et l’espace extra-atmosphérique présentent de nouveaux enjeux. Nous sommes en train d’entrer dans ce nouveau monde L’aérien et le spatial sont séparés, de vingt à cent kilomètres d’altitude, par la très haute altitude (THA). Cette zone vierge, c’est le Far West. Elle a été mise en lumière lorsque les Américains ont abattu, avec un missile air-air tiré par un F-22, un ballon chinois qui y circulait. Dans cette zone, il faut absolument investir. D’une part, elle est duale. Elle permettra de déployer des systèmes résilients en matière de communications, de connexion à internet et de surveillance à des fins civiles et militaires. D’autre part, la nature ayant horreur du vide, si nous n’y allons pas, d’autres iront à notre place. Il est hors de question de laisser des ballons chinois se positionner au-dessus de nos têtes et nous observer. Nous devrons donc développer des moyens de neutralisation capables d’atteindre la THA. Nous explorons les possibilités. Des entreprises développent des prototypes, tels que l’avion solaire Zephyr d’Airbus et le Stratobus de Thales Alenia Space. Leurs travaux sont très intéressants. Nous sommes avec eux pour les aider à obtenir enfin des capacités dans la THA." Fin extraits -
Le C-390 peut aussi transporter un hélicoptère moyen ! type Blackhawk https://www.avionslegendaires.net/2024/12/actu/un-blackhawk-a-bord-dun-c-390-millennium-cest-possible/
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Chacun choisit ses dépendances !
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Les moyens aériens de lutte contre les incendies
Bechar06 a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Actualités air
A319 comme Bombardier d'eau ! -
RGL et Patroller
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[Le monde de l'ALAT] Aviation Légère de l'Armée de Terre.
Bechar06 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
RGL testée avec succès -
Quelques extraits de l'intervention du CEMAAE du 16/10/2024 rapportée par https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/comptes-rendus/cion_def/l17cion_def2425008_compte-rendu document cité par ailleurs: ici uniquement des réponses "aviation" "Cet effort a également permis de tenir compte d’ objets prioritaires pour l’AAE, tels que le développement – essentiel – du standard F5 du Rafale, du drone de combat, de la réfection des infrastructures aéronautiques, notamment dans les outre-mer, de la production avancée de pods Talios ainsi que de kits Medevac et la sécurisation de la partie relative aux infrastructures du programme d’avion de transport école du futur visant à remplacer le Xingu. " "En 2025, des décisions capacitaires importantes... recomplètement du parc de chasseurs feuille de route de l’aviation de transport le choix du successeur de l’E-3F Awacs" "’AAE a identifié trois enjeux capacitaires principaux 1- poursuite du passage progressif au tout Rafale par la livraison de quatorze Rafale en 2025 au standard F4 montée en puissance de l’escadron Rafale sur la base aérienne 115 d’Orange-Caritat La base de Luxeuil-les-Bains accueillera deux escadrons de Rafale. Il est trop tôt pour dire s’il s’agira de Rafale emportant l’arme nucléaire. La décision sera prise au plus haut niveau de l’État. 2 - renouvellement de la flotte d’hélicoptères de manœuvre grâce à la livraison de cinq H-225 Caracal sur les huit commandés en 2020, Deux d’entre eux ont été livrés en 2024 Ces appareils seront stationnés outre-mer en priorité 3 - la modernisation de l’aviation de transport tactique et stratégique grâce à la livraison d’un A400M, à une reconversion en MRTT supplémentaire et à l’acquisition d’un Falcon 900 et d’ un avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) Et ... le troisième satellite de la composante spatiale optique (CSO-3) fin de l’année 2025, le bâtiment définitif du commandement de l’espace (CDE) sera livré à Toulouse L’espace, qui mérite toute notre attention relever les défis de la stratégie spatiale de défense, faire face à l’extension de la conflictualité dans ce domaine et garantir notre autonomie stratégique... A EXTRAIRE PAR AILLEURS Le standard F5 est attendu à l’horizon 2035. Il sera adapté au futur missile nucléaire ASN4G. Pour être opérationnel en 2035, ce nouveau standard devra être introduit en 2033. Il permettra de mieux pénétrer les défenses adverses, tâche qui sera facilitée par l’association d’un drone de combat S’agissant de l’accompagnement de drone, celui-ci est complémentaire du vecteur piloté pour faciliter la pénétration des lignes ennemies. Le Rafale F5 accompagné d’un drone pénétrera mieux les défenses ennemies, ce qui ne veut pas dire qu’il ne les pénétrera pas si le drone n’est pas là. Le drone est un moyen déporté connecté au Rafale qui lui permet de mener encore mieux sa mission et de réaliser pleinement son potentiel Le développement, annoncé par le ministre, d’un Rafale F5 accompagné d’un drone et emportant le missile ASN4G dispose de financements. Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une véritable rupture technologique. Le Rafale F5 sera un autre avion, même s’il est développé à mi-vie. Quant au missile ASN4G, il représente une rupture comparable au passage, dans l’armement nucléaire, de la bombe à gravitation au missile de croisière. Nous passons du missile de croisière au missile hypervéloce, à la fois hypersonique et doté de capacités de manœuvrabilité, ce qui constitue une véritable rupture technologique. S’agissant du développement du standard F5 et de l’ASN4G, nous sommes sur le trait prévu. S’agissant du drone d’accompagnement, qui est une nouveauté, il facilitera la pénétration du Rafale F5 grâce à une connectivité accrue avec le Rafale et avec d’autres entités. En matière de drones, nous avons pris du retard mais nous le rattrapons. Pour plusieurs raisons, nous nous sommes lancés dans la conception d’un drone volant à moyenne altitude et de longue endurance (MALE), en collaboration avec les Allemands. Même s’il a pris du retard, ce programme devrait tenir toutes ses promesses s’agissant du haut du spectre couvert par des engins assez volumineux, sans nous empêcher de nous intéresser au bas du spectre, couvert par des engins de plus petite taille susceptibles de servir au renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) et au renseignement d’origine image (ROIM)