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gerole

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Tout ce qui a été posté par gerole

  1. Que va t-on pouvoir leur vendre ? Il semble que le déficit sécuritaire libanais se trouve sans ordre particulier : - menace aérienne (bombardements syriens et israéliens) - menace maritime (ils viennent de découvrir des champs de pétrole) - menace terrestre (armée syrienne, hezbolla, israel) Il semble qu'il y ait de quoi faire. Voilà des systèmes proposés : - aérien : missiles mistral, système rapidfire de Thales avec missiles starstreak (aster trop cher j'imagine ?). Rénovations des gazelles ? - maritime : Adroit - terrestre : MMP, MILAN 3, Leclerc, VAB, CAESAR, TROJAN, TRF1, titus, VBL, PVP, Aravis etc... bon j fais une liste à la prévert
  2. gerole

    Ici on cause MBT ....

    Bon pour changer de sujet : Quelles sont les applications nouvelles sur automobiles qui pourraient se retrouver sur les MBTs ? - la classe S a un analyseur de route pour détecter les bosses -> à mettre sur les MBTs et autres pour avoir une meilleure précision de tir ? - le véhicule automatique (plus ou moins opérationnel pour les voitures civiles.... on va dire en 2017 c'est bon) - hybridation - technologies réseaux en général... - google glass ? .. ?
  3. gerole

    Ici on cause MBT ....

    pour la distinction charge creuse/EFP on a donc celle de Darlabor. J'en vois aussi sur Internet avec des infos un peu différentes (je vois un peu de tout) comme ici : http://pourquoietcomment.voila.net/b.textes.pdf/Militaire/militair.autoforges.pdf) : charge creuse classique : "Une charge creuse classique est un explosif disposé en creux ,ni plus ni moins . La particularité de cet explosif est que toute la force de l’explosion se condense en un foyer , et y génère une énorme onde de chaleur de l’ordre de plusieurs milliers de degrés qui peut s’avérer redoutable lorsqu’elle rencontre une surface . Si cette onde rencontre une surface blindée, elle va ponctuellement liquéfier ce blindage et pénétrer dans l’espace clôt du char avec des effets dévastateurs … C’est le principe de la roquette antichar classique . La portée de cette onde thermique est de quelques mètres tout au plus "
  4. gerole

    Ici on cause MBT ....

    Ok pinpon peux tu expliquer car j'ai pas compris le doc de gally et notamment ce passage. Tu dis que les 10 km/s, c'est la vitesse initale. Donc après la vitesse diminue rapidement ? En plus il y a deux choses à mon avis, il y a l'onde de choc et il y a le projectile. Quelle est la vitesse du projectile ? Car c'est surtout ça la menace, non ? Dans la doc de gally il ets dit que le "jet" va à 9000- 12000 en vélocité et ils disent que le "slug" ( le projectile je crois) va a quelques m/s (il faut relire car je suis pas sûr d'avoir compris). On peut voir aussi d'autres docs où il est indiqué que le projectile a une vélocité entre 2000 m/s / 3000 m/s en général, parfois un peu plus (dit ici , page 2 : http://mercury.ethz.ch/serviceengine/Files/ISN/130627/ichaptersection_singledocument/5aa0e382-1cfa-46d0-9818-c585016af144/en/Chapt4.pdf) comme ici p 390 pour des ex de vitesse a 2000 : http://books.google.fr/books?id=zIXkp-SSehcC&pg=PA386&lpg=PA386&dq=explosively+formed+penetrator+design&source=bl&ots=V-IwW_9Fkg&sig=AYegZI6gBCn4vieuUHVKwMsPYao&hl=en&sa=X&ei=QGvFUrTlAYqw0QWM-oDADQ&sqi=2&ved=0CIMBEOgBMAs#v=onepage&q=explosively%20formed%20penetrator%20design&f=false Mais dans le premier doc que j'ai posté (et que j'ai lu à l'arrache j'avoue, on parle parfois de vitesse of sound à environ 10 000 m/s, c'est pas le projectile je pense...) Sais tu comment diminue la vitesse du projectile ? Donc en conclusion : Avec des vitesses apparemment de 3 000 m/s, est-ce que des EFPs par attaque par le dessous ou directionnels et à quelques mètres de la cible n'est pas la menace du futur par rapport à des RPGs dont la vitesse "en phase roquette" ne leur permet pas d'échapper à de la défense active ? (comme montré par mon calcul de mon message précédent, sachant que le AMAP-ADS est de loin le système actuel le plus rapide) (environ : en 0,6 millisecondes un EFP à 3 000 m/s de moyenne (c'est donc possible ?) fait donc 2 mètres, et le temps de réaction de l'AMAP est de 0,6 millisecondes)
  5. Je lisais dans le HS DSI sur l'US navy qu'il avait été envisagé d'équiper les 4 SSGN avec des sous munitions BAT (Brillant Anti Tank donc 16 par missiles). Un SSGN aurait donc été capable de détruire plus d'une division blindée. Cependant ceci a été stoppé par l'US army qui verrait d'un mauvais œil ce qui pourrait rendre obsolète certaines de ses solutions propres. Il me semble que l'on a rencontré cette rivalité inter-service à de nombreuses reprises et que celle-ci restera prégnante tant qu'il n'y aura pas de nécessité impérieuse de prendre en priorité la réalité du terrain (nécessité d'une menace d'une grosse guerre conventionnelle ?).
  6. gerole

    PUMA allemand

    Je comprends pas comment on peut ne pas préférer esthétiquement le CV90. La tourelle du Puma est trop moche : p
  7. gerole

    Ici on cause MBT ....

    Je remarque que de nombreux systèmes de protections actifs anti-mines approchent de la maturité si j'en crois Armada (http://www.armada.ch/wp-content/uploads/2013/04/Compendium-2-April13.pdf). On cite des temps de réaction inférieurs à la milliseconde. les principales menaces sont l'effet de souffle de direction verticale induite par l'explosion d'une mine mais aussi des EFP. Les sytèmes actifs ne semblent pas protéger des EFPs. - Solutions britannique anti-souffle de ABBS (http://www.advanced-blast.com/) - Le Active Blast Defence System de TenCate Advanced Armour et ABDS A/S du Danemark. Ce système qui peut être ajouté sur tout type de véhicules même légers apporterait une protection de niveau 5/6. - le second plancher de l'allemand Drehtainer avec le premier plancher qu'on laisse tomber sur le second plancher pour contrer l'explosion. (http://www.drehtainer.com/products/defence/zero-shockr.html) Système passif, Armada cite un seul exemple, sans doute plus avancé que d'autres ? : - Oto Melara propose une solution anti souffle et anti EFP (rien trouvé sur leur site). Des tests ont démontré la capacité du système a protéger l'équipage d'un M113 d'un EFP de 773 grammes avec impact à 1800 m/s. Je ne sais si ce sont des résultats exceptionnels. (en fait il est dit : TRMP-6 antitank EFP formed by a 5.2 kg TNT explosive charge and a 174 mm diameter liner weighing 773 grams yielding an impact velocity of 1,850 meters per second, was the standardised threat.This is capable of penetrating a 400-Brinell high-hardness steel at 0.8 metres standoff) Je me demande si le temps de réponse de l'AMAP ADS de 0.6 millisecondes est plus ou moins dans les délais impartis pour réagir contre une EFP ? (oui je sais, rien d'annoncé sur ce sujet par le développeur). Il me semble que 0,6 millisecondes semble dans intervalle de temps nécessaire pour intercepter un EFP si on regarde par exemple le schéma chez drehtainer qui montre une activation de leur sytème à 0.4 millisecondes. Néanmoins si on imagine une vitesse de l'EFP moyenne sur le trajet de 1 500 m/s et un plancher à 40 cm on a donc un temps de trajet de : 40/150 000= 2,6 x 10^-4 secondes ou 0,26 millisecondes. Ce temps est inférieur aux temps de réaction donné par l'AMAP. D'où mes questions : le souffle va t'il aussi à 1500 m/s et du coup je me suis trompé comme le temps est trop rapide / aux systèmes ? 1 500m/s sur tout le trajet est-il envisageable ?
  8. gerole

    Drone aérien

    Nouvelle révision de l'objectif pour le futur UCAV , programme UCLASS dont le X47B sert de démonstrateur, apparemment dans quelques temps ils auront un cahier des charges définitif : - taille équivalente au Tomcat - poids 70-80 000 pounds (2 x plus gros que le X47B) - pas seulement de l'ISR - capacité de ravitaillement de 20 000 lbs pour le F35 - peut-être adoption de 2 moteurs / 1 moteur F135 ? - pas aussi furtif que le F35 - possible qu'il puisse servir de magasin pour tirer des missiles air-air (commandé par un autre jet ou un E-2D) infos du contre amiral Mike Manazir source : http://news.usni.org/2013/12/23/navy-uclass-will-stealthy-tomcat-size
  9. Bon si on remporte une bonne part du contrat ça sera au moins un aspect positif de la politique française en syrie j'imagine.
  10. Le général Desportes demande donc plus de 5 000 hommes pour un an ou deux. Or ce même général le 23 novembre, il y a un mois, demandait 1000 à 1 200 hommes au total (voir à 2 min 50 ici : http://www.itele.fr/chroniques/invite-matinale-week-end/general-vincent-desportes-la-france-doit-intervenir-vite-en-centrafrique-63241). Dire que le général Desportes est considéré comme le meilleur penseur militaire français avec le colonel Goya... Est-ce que l'armée et Desportes ont fait de l'enfumage pour minimiser la mise de départ ?
  11. Hein ? Mais tu te rends compte du niveau de méconnaissance total du français moyen envers l'Iran ? Je connais deux villes (Téhéran et Ispahan). Ça fait short pour une étude de changement de capitale....écoute plutôt Tomcat c'est note spécialiste du pays...
  12. D'un point de vue purement néophyte d'un occidental, Ispahan évoque quand même pas mal l'image romantique de l'Iran et des comtes des milles et une nuit (c'est peut être même pas de là). Rien que le nom m'a toujours paru plus évocateur et plus empreint d'histoire que "Téhéran".
  13. J'aimerais bien trouver une étude comparée entre les politiques post-coloniales françaises et anglaises en Afrique. Pour comprendre pourquoi les anglais opèrent moins en Afrique (si mon impression est bonne) : p .
  14. Bonne chance à toi et à tes frères d'armes. Que Dieu ou l'intrication des éléments vous soient favorables.
  15. gerole

    Les FREMM de la Marine Nationale

    les injures sont interdites sur le forum (cf charte)
  16. Gibbs, la France est intervenue une quarantaine de fois en Afrique depuis l'indépendance (source : http://www.rfi.fr/afrique/20100714-1960-2010-50-ans-interventions-militaires-francaises-afrique) : Voici la liste : Après les indépendances, la France signe une vingtaine d’accords de défense et de coopération avec ses anciennes colonies africaines. En vertu de ses accords, ou afin de venir en aide à ses ressortissants, l’armée française est intervenue à près de quarante reprises sur le sol africainen l’espace d’un demi-siècle. Certaines opérations françaises n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs. Une présence militaire, et des «coups de force», devenus des symboles d’une certaine «France-Afrique en kaki», sur lesquels le président Sarkozy dit vouloir tourner la page. 1961 : Opération «Bouledogue» (transformée en opération «Charrue longue» pour le maintien de la base militaire navale de Bizerte en Tunisie. 1964 : Rétablissement du président Léon M'ba dans ses fonctions après le putsch d’une partie de l’armée au Gabon. 1968-1972 : Opérations «Limousin» et «Bison» contre la rébellion du Tibesti au Tchad. L’armée française enregistre des pertes importantes. 39 tués dans les rangs français durant l’opération «Limousin» ainsi qu’une centaine de blessés. 1977 : Opération «Verveine» en soutien au maréchal Mobutu contre la rébellion du Shaba. 1977 : Opération «Lamentin» de l’armée de l’air contre le Front Polisario en Mauritanie, dans le secteur du train minéralier Zouérat-Nouadhibou». 19 mai 1978 : Opération «Léopard» ou «Bonite». Les paras du 2e REP sautent sur Kolwezi au Zaire. Les bérets verts du 2e REP de Calvi en Corse ont laissé leurs traces en Afrique, tout d’abord en Algérie, contre les maquisards du FLN durant la guerre d’indépendance, puis au Tchad pendant l’opération «Épervier» et sur bien d’autres champs de manœuvres africains. Mais en mai 1978, dans ce qui était alors le Zaïre, les hommes du 2erégiment étranger de parachutistes ont été accueillis comme des héros par les 3 000 civils de Kolwezi délivrés, en quelques heures, des rebelles katangais du FLNC (Front de libération national du Congo) qui faisaient régner la terreur dans la ville minière. KOLWEZI Tout commence le 13 mai 1978, ce jour là des hommes en tenues camouflées envahissent la ville. Formés par des instructeurs soviétiques et cubains, ils viennent d’Angola. Ce sont de très jeunes soldats, arborant un tigre argenté comme insigne. Equipés de matériel d’origine soviétique, ils parviennent à mettre en déroute la garnison des FAZ (Forces Armées Zairoises) installée à Kolwezi. En France, le président Valéry Giscard d’Estaing décroche son téléphone. À Kinshasa, le président Mobutu est inquiet. Il voudrait bien régler l’affaire tout seul mais il sent bien que la situation risque de lui échapper. Seule une aide occidentale pourrait sauver l’unité de son pays et son pouvoir personnel. À Kolwezi la situation se détériore, les rues sont jonchées de cadavres. On commence à s’en prendre aux expatriés européens dont la plupart travaillent pour la Gécamines qui extrait les richesses du sous-sol katangais. Les Blancs accusés de mercenariat se cachent. Arrestations en masse, exécutions sommaires, il y a urgence, face aux hésitations de la Belgique. La France décide d’intervenir seule pour faire cesser les massacres. Entassés dans des avions cargos français et zaïrois, 500 paras du 2ème REP sautent tout prés du centre-ville. Il faut intervenir vite et frapper fort. L’aéroport aurait été une bonne zone de saut mais il est trop éloigné. Dans les rues, les rebelles «katangais », décrochent, abandonnant armes et matériel. 250 d’entre eux seront tués. La légion compte 5 morts et 20 blessés dans ses rangs. Finalement les paras belges arrivent à leur tour mais c’est presque après la bataille ! On découvre dans les caves des hôtels des dizaines de corps en putréfaction : beaucoup de fonctionnaires jugés trop proches du régime Mubutu mais aussi des commerçants et des expatriés. Sous le choc Français et Belges quittent Kolwezi et rentrent chez eux grâce à un pont aérien . Plus d’une centaine de civils européens, hommes, femmes et enfants, auront été tués durant ces jours tragiques de mai 1978 qui auront contribué à écrire la légende des paras de la légion étrangère. 1978-1980 : Opération «Tacaud» au Tchad pour contrer l'avancée du Frolinat (Front national de libération du Tchad) de Goukouni Oueddei (Weddeye). LA CARTE DE L'OPÉRATION "TACAUD" CONTRE LE FROLINAT (1978-1980) 1979-1981 : Opération «Barracuda» en Centrafrique qui destitue l'empereur/présidentBokassa et replace David Dacko au pouvoir. 1983 : Opération «Manta» au Tchad . 4 000 soldats français mobilisés en soutien au présidentHissène Habré face aux rebelles de Goukouni Oueddei (Weddeye). Février 1985, les Jaguar bombardent la base aérienne libyenne de Ouadi-Doum (Wadi-Doum). Depuis Juin 2010 ce sont des Mirage qui sont stationnés à N'Djaména dans le cadre de l’opération «Épervier». Mais pour beaucoup de Tchadiens, l’avion le plus emblématique de la présence française dans ce pays reste le Jaguar tant ce chasseur bombardier aura été de «tous les coups en Afrique» durant prés de deux décennies. LES JAGUARS, SYMBOLES DES INTERVENTIONS FRANÇAISES EN AFRIQUE En ce début d’année 1985, le Tchad, confronté à de multiples rébellions depuis la fin des années 70, est coupé en deux. Au sud du 16e parallèle, le pays est controlé par les forces du président Hissène Habré soutenues par la France, alors qu’au nord de cette ligne, les dissidents du GUNT de Goukouni Oueddei (Weddeye) occupent le terrain avec l’aide de la Libye. Des vols de reconnaissance mettent en évidence des travaux dans une zone désertique au nord-est de Faya-Largeau : l’armée libyenne est en train de construire une base aérienne avancée qui met la capitale N'Djaména à portée des chasseurs-bombardiers libyens. Les Français prennent l’affaire au sérieux d’autant plus que les photos aériennes laissent apparaître un déploiement important de radars et missiles sol-air d’origine soviétique dans le secteur et des affrontements au sol sont signalés dans l’est du pays. L’armée française décide de redéployer des moyens aériens sur les terrains de Bangui en RCA et de Libreville au Gabon. Le 16 février, alors qu’il fait encore nuit, 11 avions Jaguar de la 11e escadre de chasse basée habituellement à Toul, décollent de Bangui . Après plusieurs ravitaillements en vol, et alors que le soleil est déjà haut, ils repèrent la base libyenne et attaquent la piste en rase motte avec des bombes anti-pistes. Les défenses ennemies restent muettes. Plusieurs bombent atteignent leur cible coupant la piste libyenne, en plusieurs endroits. Tous les avions français rentrent normalement à leur base. La réaction du colonel Kadhafi ne se fait pas attendre, dés le lendemain, un bombardier Tupolev à long rayon d’action attaque la base de Ndjamena. Une bombe endommage légèrement la piste, mais ne fait pas de blessés…Les Jaguars reprendront très vite du service, avant de quitter définitivement l’Afrique dans les années 90. 1986 : 150 parachutistes français débarquent en renfort au Togo suite à une tentative de coup d'État contre le président Gnassingbé Eyadéma. 1989 : Opération «Oside» aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard (extrait du documentaire Bob Denard, profession mercenaire de Thomas Risch. 2005). 1990-1993 : Mission «Noroit» au Rwanda pour protéger le régime du président Juvénal Habyarimana contre une attaque des rebelles du Front patriotique rwandais. 1992-1993 : Opération «Oryx» en Somalie (En mission avec l'ALAT, témoignage de Jean-Luc Brissau, pilote d'hélicoptère). L'opération sera placée ensuite sous le commandement américain de la mission «Restore Hope». 1993 : Opération «Bajoyer» au Zaire. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L'ambassadeur de France Philippe Bernard et l'un de ses collaborateurs zaïrois ont été tués. 1993 : Opération «Chimère et Volcan» formation de l’armée rwandaise. 1994 : Opération «Amaryllis». Evacuation des ressortissants européens alors que le président Habyarimana vient d’être assassiné et que débute le génocide. (Témoignage de l'amiral Jacques Lanxade, chef d'état-major des armées de 1991 à1995, Invité Afrique du 7/8/2008) POUR MÉMOIRE Les archives de Radio-Canada (radio et télévision) sur le génocide rwandais. (avril 1994) Juin 1994, Opération «Turquoise». L’armée française face au génocide rwandais. Enquête, contre-enquête, plaintes contre l’armée française... Seize ans après le génocide rwandais, le rôle de l’armée française au Rwanda est toujours un sujet de controverse : d’une part, car avant le génocide et en vertu des accords de coopération militaire signés avec le Rwanda, la France avait formé, entrainé et équipé une partie de l’armée rwandaise qui se retrouvera au printemps 1994 impliqué dans les massacres de Tutsis et de Hutus modérés, et d’autre part parce que l’intervention française à la demande de l’ONU, n’a débuté que le 22 Juin 1994, soit deux mois et demi après le début des massacres à grande échelle. "OPÉRATION TURQUOISE" Le réalisateur Alain Tasma se penche sur les ambiguïtés de l'intervention française au Rwanda en 1994. C’est la résolution 929 de l’Onu qui lance l’opération «Turquoise». En réalité les Français ne sont pas seuls, puisqu’un demi-millier de soldat africains acceptent de participer à la mission ce qui fait un total d’environ 3000 millitaires : des légionnaires, et des éléments français venus du Gabon, et de Centrafrique. Pour les vols logistiques depuis la France, l’armée française va prendre conscience de la faiblesse de ses moyens de transports stratégiques, puisqu’elle devra louer des gros porteurs Antonov 124. Pour la première fois, des avions géants ukrainiens se posent à Istres dans le sud de la France pour acheminer le matériel nécessaire au cœur de l’Afrique. Sur place, à des milliers de kilomètres de là, les Français décident d’entrer au Rwanda par Gisenyi au nord ouest et Cyangugu au sud-ouest. Objectif affiché: arrêter les massacres et protéger la population. «Turquoise» n’est pas une force d’interposition, elle doit rester neutre, ne doit pas s’impliquer dans les combats et ne doit pas chercher à désarmer et arrêter les génocidaires hutus. Cette «impartialité» sera rapidement dénoncée par les ONG. Le mandat reste insuffisant pour mettre fin au génocide. Les Français décident d’imposer une zone humanitaire «sûre» afin d’empêcher les combats entre l’armée rwandaise et la rébellion tutsie du FPR. Le Front patriotique rwandais qui mène l’offensive depuis l’Ouganda, gagne du terrain. Il s’empare finalement du pouvoir, poussant les génocidaires de l’autre côté de la frontière dans l’est du Zaire qui allait bientôt devenir la RDC. À Bisesero dans la zone centrale de l’opération «Turquoise», l’armée française évacue début Juillet, 600 rescapés Tutsis, mais en 2005, elle est accusée par six survivants rwandais d’avoir tardé à intervenir et de porter la responsabilité de la mort de plusieurs dizaines d’autres Tutsis assassinés par les milices hutues dans cette même zone (voir extrait du film Opération Turquoise, ci-dessus). En France le Tribunal aux armées de Paris (TAP) est en charge de l’affaire. SUR LE RWANDA Rapport de la mission d'information de la Commission de la défense nationale et des forces armées et de la Commission des Affaires étrangères sur les opérations militaires menées par la France, d'autres pays et l'ONU au Rwanda entre 1990 et 1994. 15/12/1998. (document pdf) Au final, beaucoup de soldats français -et une bonne partie de l'opinion publique- ne garderont en mémoire, qu’une seule image de l’opération : des bulldozers poussant des dizaines de cadavres dans des fosses communes afin d’éviter les épidémies au sein des populations hutues,refugiées au Zaïre. Aujourd’hui encore, certains militaires français, envoyés au Rwanda à cette époque, restent traumatisés par les horreurs qu’ils ont vus dans ce pays. En 2010, le général Lafourcade qui commandait l’opération française, plaide non coupable dans son livre intitulé Rwanda 1994, publié aux éditions Perrin. 1995 : Opération «Azalée» aux Comores. Bob Denard et ses mercenaires ont renversé le président Saïd Mohamed Djohar. L'armée française neutralise Bob Denard, le ramène en France où il est emprisonné. (détails de l'opération «Azalée» en anglais et dans l'historique du patrouilleur français La Boudeuse, en français). 1996-2007 : Opération «Aramis» au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’ile pétrolière de Bakassi. 1997 : Opération «Pélican» au Congo-Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile . 1998 : Opération «Malachite» évacuation des ressortissants français de Kinshasa. 2002 : Début de l'opération «Licorne», force de maintien de la paix, en Cote d’Ivoire suite à unerébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Cette intervention précède les accords de Marcoussis entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003. 2003 : Opération européenne «Artemis» dans l’est de la RDC. 2004 : Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force Licorne vont trouver le mort et 35 autres sont blessés. Evacuation des ressortissants français. Les soldats tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises. L'opération «Licorne» est également entachée par l'affaire Firmin Mahé. 2006 : Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif Épervier). L’aviation française effectue une tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de Ndjamena. DOSSIER SPÉCIAL 50 ANS DES INDÉPENDANCES AFRICAINES © J-B. Pellerin 2008 : Protection de l’aéroport de Ndjamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport. 2008 : Soutien logistique à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne. 2008 : Début de l’opération européenne de lutte conte la piraterie «Atalante» dans le golfe d’Aden.
  17. Je suis pas sûr qu'en France on ne se voile pas la face sur ces sujets. J'entendais Antoine Glaser, le spécialiste de l'Afrique, qui disait que ça fait 60 ans que l'on dit que l'on forme les troupes africaines, et à chaque crise c'est rebelote, vous inquiétez pas on va les former (mali, tchad etc...), la prochaine fois c'est eux qui s'en chargent. Le seul petit problème est que les dirigeants africains ont peur de leur armée. Dans les faits ils ne prendront jamais la peine de véritablement former ou équiper leurs troupes de peur d'un coup d'état (à part leur garde présidentielle). Alors, et là c'est moi qui parle, pour moi un gouvernement qui arme son armée c'est un gouvernement légitime, non corrompu et qui fait en sorte que les gens ne souffrent pas de malnutrition. Et je suis pas sûr qu'à force de jouer les pompiers en Afrique on aide tellement au mouvement de "purification" de ces gouvernements. Regardons les interventions britanniques dans leur "pré-carré" africain. Elles sont bien rares par rapport à la France (y a eu quoi ?). Et où sont les armées les plus organisées en Afrique noire ? Dans les ex colonies britanniques ou les ex colonies françaises ?
  18. Honey pense donc que l'on va envoyer environ 3 200 hommes au sud soudan très bientôt. Je ne suis pas certain que ce soit le cas honnêtement. Certes, nous exportons deux fois plus au soudan (75 millions vs 37 millions en RCA en 2012) que en république centrafricaine (voir les chiffres du trésor publique, pas de chiffre pour le sud-soudan pour l'instant mais comme il exporte pour 5 milliards du pétrole c'est sans doute une grosse part, et oui... le pétrole, ressource stratégique est important la-bas) et donc nous pourrions envoyer 2 fois plus d'hommes, mais n'y a t'il pas d'autres facteurs à prendre en compte ? Je pense que Honey fait une erreur d'analyse en pensant tout de suite à une intervention française au sud-soudan.
  19. Peux-tu nous rappeler les intérêts en république centrafricaine déjà ?
  20. C dans l'air sur les JO russes aujourd'hui et sur les problématiques discutées ici (présence des chefs d'état etc...) Vous parlez d'Obama mais celui-ci va semble t il finalement boycotter. Il s'est aussi ouvertement affiché avec le mouvement sportif et LGBT pour protester. Hollande lui est resté discret. Aucun représentant occidental ou presque de premier plan assistera à l'ouverture.
  21. Oui le débat posté par jojo est un débat intéressant comme c'est un débat contradictoire. l'un des analystes a dit que ça se jouerait à Alep, poumon économique tenu par les islamistes mais dont la population rêve du retour de l'armée.
  22. La GB a retiré la nationalité brit à 37 binationaux ayant combattus en syrie : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/12/23/radical-prives-de-nationalite-pour-avoir-combattu-en-syrie/
  23. gerole

    Le F-35

    Toujours moins que les 220 millions du rafale ? (8 milliards/36 pour le Brésil). Il faut savoir ce que l'on compare.
  24. On dit en France parfois que "Bruxelles, c'est loin" Est-ce que les belges ont une image de proximité de la politique bruxelloise (européenne sentant) ? Vous sentez-vous plus proches de vos députés européens, êtes-vous mieux informer de la politique européenne et des lois votées et l' Europe est -elle bien perçue dans le pays ?
  25. Pour alimenter le débat sur l'aspect économique de cette guerre (Je vois que Tomcat l'évalue à 50 milliards / 19 milliards officiellement) , je poste ce commentaire provenant de mp.net (bien qu'il ne source quasiment rien : p) "Its pretty almost impossible to get any reliable numbers, but few months ago I looked at Syrian economy and here are some estimates I was able to put together (or collect from other web sites) - 1. unemployment is between 40 and 50 % 2. it looks like someone (likely Iran) is keeping Syrian pound from crashing and lower estinate for cost of this currency support (just for this year) is 1-3B$ 3. despite widespread destuction, there are still lots of small and medium manufacturing companies, but they dont produce much for civilians (most civilians are unable to pay anyway) because large % of them are living from manufacture of war supplies, weapons, ammo etc. 4. imports - since money transactions are kept sectet I looked at what was delivered into Syria (nobody will currently deliver on credit to Syria) and it looks like, that Syria is spending net 1-1.5B$ per month on imports - that money is likely being sent by Iran. 5. Most oil production is in hands of rebels, who are able to small extend to refine it, but its very wastefull because they lack real refinery. Some oil from rebel controlled oil wells is sold to syrian government, but at pretty high price (paid in cash and supplies). As long as SAA controll both major refineries (and if rebels dont blow them up) oil supply is currently unlikely to be a problem for SAA thanks to subsidised oil from Venezuela + Iranian cash support. 6. So far both sides try hard to avoid damage to power plants and other critical infrastructure - if that ever change, Syrian economy will be totally wrecked. 7. If civil war continue, next year Syria will have to import even more food than in 2013 - further increasing its need for external support. My conclusion is that Syrian government and its economy rely on significant external support - without that it would collapse. This need for external support would not go away for even if SAA managed to "win"." (source : http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?195615-Protests-in-Syria-Discussion-Thread/page2434) De ce que je vois al syrie était un pays exportateur en denrées alimentaires : "Avant la crise, les agriculteurs syriens fournissaient des légumes, des fruits et d’autres denrées alimentaires. Selon le Bureau central des statistiques syrien, le pays exportait près de deux millions de tonnes de produits d’origine végétale et 212 000 tonnes de produits d’origine animale en 2010. D’après Ayesha Sabavala, analyste pour la Syrie auprès de l’Economist Intelligence Unit, environ un cinquième de ces exportations était destiné à la Turquie et à l’Irak. " (source : http://www.irinnews.org/fr/report/96607/analyse-la-syrie-et-la-cha%C3%AEne-alimentaire-r%C3%A9gionale)
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