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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Le transport de troupe est le Namer. Le nom est très proche d'où la confusion.
  2. Le Namera est le char de dépannage sur châssis Mk4. Celui sur la photo est de niveau bataillon. Il existe une version escadron. La différence tient dans la grue. Au niveau bataillonnaire, elle est lourde pour être capable de détoureller, ce qui n'est pas nécessaire en maintenance escadron. Celle-ci se limite plus à la simple récupération, remorquage, transport de pièces détachées. Sa grue n'est pas pour autant ridicule car elle permet la dépose moteur. Avoir deux niveaux de dépanneur est une bonne méthode pour réduire les coûts de ces matériels toujours honnereux. Réserve de guerre et, comme le montrent les photos plus haut, à la fabrication de véhicules spécialisés. C'est pour les cas où il faut de la chenille et un peu de blindage, sans pour autant résister à des obus et missiles lourds.
  3. Et c'est pour ça que le consommateur manque des produits de première nécessité. Bien sûr.
  4. Des éléments de reponse :http://h16free.com/2014/08/24/32885-heureusement-des-brouettees-de-socialisme-vont-nous-sortir-de-lorniere Ce qui est marrant dans les arguments du pouvoir vénézuélien, c'est l'idée que la contrebande crée la pénurie. Or, c'est l'inverse. Parce qu'il y a pénurie provoqué par un état et exécutée par contrainte de la force publique, il y a contrebande.
  5. Tout compris. Active plus réserve.
  6. Ce sont des chars. Pour résumer, il y a 15 ans, on parlait de 3200 chars de disponibles. Au total, on sait que : - il y a eu 250 M48 de reçus ; - il y a eu environ 1000 M60 (A1 et A3) de reçus ; - il y a eu environ 1200 Merkava 2 et 3 de produits (le Mk1 est juste une près-série du Mk2.) - il y aurait 70 Merkava 4 de produits par an depuis 2003/04. Que sont devenus les Sho't (Centurion) ? À la casse ou transformés en véhicules spécialisés ? Les premiers Merkava sont progressivement retirés du service actif. De plus, la flotte de chars a diminué pour faire des économies. Donc, on est en dessous de 3000 chars maintenant.
  7. Dernière remarque sur les opérations à Gaza, on voit pour la première fois le Namera de déployé :
  8. Serge

    Merkava 4

    Il n'y a aucune information fiable sur ce point. Comme en fait dès que l'on parle des chiffres exactes des matériels israéliens. La seule communication que j'ai connue est la suite : - cible initiale de 700 exemplaires ; - présentation en 2002 avec un embargo allemand de quelques mois qui a interrompu la production ; - cadence de production de 70 chars par ans. Avec les résultats du Trophy (Aspro-A en Israël.), il y a un fort lobby pour que la production soit étendue. Voir mon post ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/7659-arm%C3%A9e-de-terre-isra%C3%A9lienne/page-20#entry796003 Enfin, il faut comprendre qu'ils sont en pleines production des Namer et des Namera (même si ce dernier est forcément en très petit nombre.). Donc ils sont bien occupés à Tel Ha Shomer même si les moteurs viennent des États-Unis. D'ailleurs, où en est l'accord de production des Namer aux US ?
  9. La réserve pourrait être de 1200 chars. Il faudrait faire le calcul. Sinon, ce sont des chars prêts à la guerre. Après, l'armee israélienne a une double particularité dans sa gestion de parc. Elle est en guerre et est en pénurie. Elle n'a pas les moyens d'avoir que des chars modernes. Elle recycle en permanence avec l'introduction régulière de nouveautés. C'est à dire qu'il n'y a pas de modèle figé. Quand un vieux char rentre en reconstruction, il ressort parfois avec des modifs qui n'existaient pas 6 mois avant la programmation de son entretien. C'est une approche incrementalle qu'ils appliquent aussi aux Merkava. Ils nomment cela le développement télescopique.
  10. Je n'avais pas percuté pour les M48. Ce sont donc des Magach-5. Le blindage réactif n'est plus du Blazzer mais je ne connais pas celui là. Je suis étonné sur deux points : - ils n'emploient pas de châssis M60. Ils en ont en stock. Prendre sur ce lot, c'est un peu mieux que les M48 notoirement sous-blindés. Même si un tel lance missiles n'est pas prévu pour être en première ligne, ce serait mieux et la maintenance serait facilitée. Moins on a de châssis différents, mieux c'est. (les M48 et M60 israéliens ont les même motorisations). - l'encombrement de l'ensemble est énorme. Certes, il y a 12 containers (soit environ 900kg) et surtout le kit de guidage radio optique. Celui-ci est monté sur un support qui s'escamote. Lors d'un tir, il s'élève sur presque 2m de haut. Passé cela, je suis surpris de l'encombrement général et je ne vois pas ce qui le justifie. Je vais chipoter (et depuis son clavier, c'est toujours plus facile.) mais peut être qu'avec un M60, la conversion aurait été plus simple. La tourelle, plus large, aurait permi de faire une ligne encore plus proche de celle des autres Magach. Sinon, cela appelle qu'il a existé des lanceurs lourds de missiles AC (Je suis un grand fan des Jaguar.) et, surtout, il intègre une démarche de déception. C'est remarquable. Le nom est inconnu mais je ne doute pas un seul instant que Marsh Gelbart fasse un article sous peu. Le but est de noyer ce véhicule dans le flot des chars pour le rendre indifferenciable et contrer le renseignement ennemi. Après, il faut savoir qui l'emploi. Est-il de l'arme blindé ? Est-il dans la chaîne artillerie ? Ce dernier cas ne serait pas ridicule car avec 25km de portée, il faut être renseigné pour faire un tel tir. Question connexe : quel est sa place dans l'ordre de bataille ? Quel est son niveau d'emploi ? Si on voit qu'il n'y a pas de marquage de numéro de régiment de la brigade, ils sont marqués 2ème compagnie. Et ils portes les numéro 3 et 4 de la section.
  11. Depuis quelques temps, nombreux sont ceux qui se posent la question, qu'est-ce que c'est que ça : La réponse est simple, un char lance missile qui tire la version longue portée du Spike, le Tamuz. Petit détails, la tourelle n'a plus rien à voir avec celle d'un Magache car elle est biplace côte à côte et le canon est un leurre.
  12. Un des enseignements de Gaza :
  13. Serge

    Système FELIN

    Doit y avoir des compet' de tatouage en deux binouzes le soir. ;)
  14. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Le tourelleau est avant tout un outil de commandement. Il est donc comme une carte, une radio, une paire de jumelle. Une fois ceci posé la réalisation concrète sera un arbitrage entre trois paramètres : le coût, la protection balistique et la facilité de commander. Comment un tourelleau permet-il de commander ? Il permet de voir l'extérieur, tout simplement. Donc, ici tout tourne autour des épiscopes (leur taille, nombre et position.). Aux épiscopes, il faut rajouter les obstructions du champs de vision sur le toit de tourelle (présence de mitrailleuses, viseurs panoramiques, climatisation, coffrets issus de modernisations...). Comment savoir si les épiscopes sont bons? Le point de repère est simple : une fois qu'il a réglé son siège, le chef de char doit pouvoir observer l'extérieur en tournant juste la tête. Cela signifie que les épiscopes doivent se placer en couronne et être larges et proches. En France, la référence fut la TOP-7 de l'AMX-30. Dans l'autre sens, il y a la Sagaie où faire un tour est un exercice de contorsion. Un bon résultat est donc d'avoir entre 6 et 8 épiscopes. Après, il y a le compromis balistique. Ici, l'épiscope ne peut gros grand car il reste de vite se prendre des éclats. Ceux de l'Olifant que j'ai posté me semble être déjà de bonne taille. Pour le Leopard-2A5, celui à 12h est trop large. Il ne peut se prendre que des éclats. De plus, je ne suis pas sûr qu'il y a un rechange en tourelle pour une telle pièce. Il faut savoir que les chars ont tous des épiscopes de rechange. Deux c'est un minimum. Il y a une conséquence, si le char a deux modèles différents avec deux rechanges, on ne peut en changer qu'un. Il faut très vite faire des choix où on canin alise un poste pour changer un bloc cassé. Le 10RC a en tourelle deux modèles ce qui n'est pas pratique. Les blocs de vision doivent être protégés des petits calibres. Certains le sont mal, d'autre comme sur le Challenger-2 sont couverts d'une couronne blindée pour limiter les effets des tirs fusants. Petit plus, ils ont des essui-glace. Ce n'est pas un lux mais cela coûte cher. Ça c'est le début du problème. Maintenant, il faut voir un peu plus loin. Si il y a une partie au-dessus du toit, il faut une partie en dessous. Or, le volume d'une tourelle ne sert qu'à deux choses : stocker et laisser faire un mouvement. Parmis ceux-ci, il y a l'oscillation du berceau du canon. Le problème est qu'un épiscope peut être un obstacle à certains mouvements. Cela explique que parfois, certains tourelleaux ont un vide d'episcopes. Cela permet ces mouvements ou le passage de matériels prioritaire (voie optique d'un viseur.). Voici, pour les tourelleaux, quelques idées sur la seul partie des épiscopes (et il en manque). Il faudrait aussi parler du volet du chef, des viseurs panoramiques, de l'armement (calibre, service sous blindage, démontable ou non.). Pour le Leclerc, je n'ai pas d'argument spécifique. Disons que je ne suis pas embalé. Il y a eu des choix, des priorités et je ne suis pas fan.
  15. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Comme ça, je répondrais : - M-1A2 ; - Leopard-2A5 et 6 ; - Challenger-2 ; - la TOP-7 de l'AMX-30 (mais c'est passé.). Ce n'est pas exclusif. Il peut y avoir d'autres matériels. Passé le seul point des épiscopes, un bon tourelleau chef de char repose sur d'autres critères.
  16. Serge

    Ici on cause MBT ....

    L'AMX-30 reste une référence en terme de puissance de feu. Et son canon coaxial de 20mm reste insurclassé. Pour ce qui est du franchissement des coupures humides, le passage en submersion ne sert à rien dans la plus part des pays. Surtout en France. Il ne suffit pas de passer en submersion pour franchire. Il faut reconnaître les berges de lancement et d'arrivée, les aménager (cela prend un temps de fous et l'ennemi s'en rend très vite compte.). Il y a toujours de la perte en plus. Passer ces arguments, pour réussir ce genre de manœuvre, le premier point (après avoir des blindés) c'est d'avoir les cartes qui identifient les points favorables de franchissement (ce sont des cartes spéciales qui sont généralement considérés comme des éléments secrets.). En effet, la décision du franchissement n'est jamais prise devant la coupure. Elle est prise 100 à 200km avant d'arriver dessus par la cellule génie (la 2D) de l'état-major brigade ou division. Donc, si nous combattons dans un pays dont nous ne connaissons pas le réseau hydrographique, le passage en submersion est illusoire. Pour donner un repère, une grande partie des cartes employées par les français en Afrique datent pour certaines de 1962. Ça se comble actuellement car c'est une priorité stratégique que de disposer enfin de cartes pour les soldats mais c'est lent. Je laisse enfin imaginer l'aspect titanesque de sonder un réseau étranger. Les moyens les plus efficaces sont les travures, les bacs et les ponts flottants ou non. Avec ces outils, on travaille en grande vitesse. Le débit en véhicule est élevé et ceux-ci peuvent prendre le combat dès la coupure franchie. Comme ces moyens sont obligatoire dans une armée, je me passerais de l'option amphibie sur tous les blindés.
  17. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Pour le volet, je n'avais pas vu cette double coque. C'est pas mal. Pour les épiscopes, c'est toujours mieux. Même s'il est vrai que cela ne vaut pas du M1, du Challenger-2 ... ou de l'Olifant Mk-2 (Ici, en photo.). À se demander s'ils n'ont pas un problème de fourniture d'épiscopes. Le pilote n'en a toujours qu'un seul. Le plus intéressant est cette rupture radicale avec tous les anciens modèles. On y voyait mal. Ils étaient protubérants et mécaniquement compliqués. Surtout, cette évolution apparaît après des conflits comme ceux de Tchétchénie, de Syrie. Ça ne doit pas être pour rien.
  18. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Oui. Je préfère cet arrangement à ceux plus classiques chez les russes. L'étoile de vision est meilleur. Le tourelleau chef est mieux aligné par rapport au blindage. Moins protubérant, il est moins exposé à un risque de "décapitation". Enfin, le volet chef peut être en mode "hombrelle". Et ça, j'adore. S'il est évident qu'un équipage doit savoir combattre sous blindage et que sortir la tête est très dangereux, autoriser un mode hombrelle, c'est comprendre la réalité du combat, admettre le besoin de compromis. Maintenant, il me semble que ce poste reste perfectible. Le volet, en position fermé, est au dessus du toit de tourelle. Il reste le risque que, par ricochet, un obus (même "petit", 30mm) ne se glisse dessous. Ce volet mérite donc d'être retravaillé pour qu'il soit plus bas une fois verrouillé. Les épiscopes pourraient être aussi plus élargis.
  19. Oui. En effet, dire "il faut un peu d'argent et beaucoup de volonté" revient à dire qu'il faut beaucoup d'argent et surtout celui des autres.
  20. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Oui, c'est cela. Repartire d'une page blanche. Il ne le feront qu'avec un changement de munition. S'ils abandonnent le 125mm en deux parties pour une munition en une partie, il y aura un changement complet nécessaire. Pour les épiscopes, je suis un peu caricatural mais le tourelleau chef a toujours été lamentable.
  21. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Il vient un moment où il faut repartir d'une base saine. C'est le premier char russe a avoir enfin des épiscopes. Il a fallu attendre 2012.
  22. Comme la presse n'en parle pas, un petit billet de H16 : http://h16free.com/2014/08/22/32589-or-dollar-et-situation-economique-mondiale#comments
  23. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Disons qu'à force de modernisation, il faut bien qu'ils arrivent à quelque chose.
  24. Tu en as en Italie, Espagne, en Allemagne (BePo), Suisse. On pourrait citer plusieurs pays dont le Brésil mais il faut toujours présenter le cadre juridique de l'intervention car il peut y avoir de nombreuses différences. La Suisse est à elle seul un cas où les événements ne se passent pas de la même façon. Jouer au con à Zurich est une très mauvaise idée. À Genève, c'est la norme même si cela vient de changer. Cas du dernier 1er mai violent à Zurich: http://www.youtube.com/watch?v=lpS8dy7AmI0&feature=youtube_gdata_player C'est une vidéo qui est remarquable car elle permet de présenter une organisation tactique dans sa globalité. Ainsi, en Allemagne, les canons à eau (WaWe) sont une pièce centrale alors qu'en Grande Bretagne leur emploi est proche d'une arme à feu. En France, ce moyen est de retour mais reste sous employé pour des raisons de communication politique. Petite présentation du top en la matière, le WaWe-10000 Cobra : http://www.youtube.com/watch?v=J9IY96NDEMc&feature=youtube_gdata_player Encore une fois, le cadre juridique est la première chose à connaître. Celui-ci encadre l'emploi de la force, de la contrainte, des limitations temporaires aux libertés publiques. Aussi, la gestion d'un événement peut être très différents d'un pays à l'autre. Si on rajoute à cela les luttes politiques qui peuvent exister... Une fois que ce cadre est pris en compte, il existe d'autres facteurs dont celui de la taille critique d'un service police. Il n'est pas évident qu'un territoire ait assez de policier pour créer une unité ou même simplement entretenir une compétence. La grande différence entre un service de police et une armée est que le premier est constamment employé. Il leur est difficile de dégager des périodes pour des remises à niveau.
  25. Argent et volonté sont généralement la même chose. Ces sites sont très spécialisés. Il n'est pas simple de les transformer car les touristes venant en Grèce ne sont pas forcément là pour faire du sport. Ils privilégient le soleil, la détente, le dépaysement puis les excursions (À la place du Maghreb vu ce qui s'y passe.). Passé cela, la part des pratiquants de sport en général est très réduite. Une fois que tu as cette population, regarde ses pratiques. Fera-t-elle une activité identique à celle qu'elle trouve ailleurs ? Pas sûr. Regarde les sports olympiques, ont-ils tous beaucoup de pratiquants ? Avec toutes ces questions, on voit pourquoi les installations olympiques ne sont rien d'autre qu'un gouffre. C'est pour cela qu'il existe des lobbies qui s'opposent au candidature de leur pays. C'est la même chose pour certains championnats du monde pour des pays sans infrastructures. L'Afrique du sud s'est ruinée pour le football. Même le Brésil n'est pas sûr d'être à l'équilibre. En revanche, l'Allemagne a, elle, tout ce qu'il faut. La France, bientôt, même s'il reste du chemin.
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