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AIR-DEFENSE.NET

Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Le prix est toujours fixé par l'acheteur. Le producteur n'est que suiveur. Quand l'utilité dudit bien attendu par l'acheteur est bien plus élevé que le coût moyen, le producteur est heureux. Or, face à un petit marché, il n'est pas sûr que le coût de production soit intéressant. Petit marché, petite production. Le volet SAV sera, lui, toujours plus rentable.
  2. Serge

    Ici on cause MBT ....

    De même que le SPz-puma reprend des éléments de l'EGS.
  3. Serge

    Ici on cause MBT ....

    ? En quoi est-il bâtard ? Il répond exactement à ce que les allemands en demandent. Il est protégé, il est déployable. Le problème de refroidissement est traité. Celui du air-burst aussi. Pour le dépanneur, ils ont déjà tout ce qu'il faut. Car les Leopard-2 rouleraient sans mitrailleuses?
  4. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Les britanniques aussi. Pour les danois, ce fut 68 obus de tirés ce jour là.
  5. Serge

    Ici on cause MBT ....

    C'est la première fois que je vois ce nom. Tu peux détailler.
  6. Tu oublies un détail de taille. Le risque de sortie de l'Eurozone pour la Grèce n'est pas un cas théorique ou nul. Il est réel depuis 2010. Or, rappelons que les états, comme les très grandes entreprises, ont des services d'anticipation des risques ; de la planification en terme militaire, du risk management sinon. Ces services ont pour but de préparer la résilience de leur administration, entreprise là où elles opèrent. De plus, certaines structures ont pour mission de participer à cette prise en compte. Il y a les autorités de contrôle et de régulation des marchés financiers et les banques centrales pour ce qui relève du domaine financier. Si elles ne préparent pas aux risques de pandémies ou d'accident technologique, elles agissent pour le cas grec sur la sortie de l'euro. Je rappelle juste qu'il y a 4 ans Michelin avait dû s'expliquer sur des fuites qui disaient qu'il anticipait la fin de l'Euro purement et simplement. Ainsi, dans le cas grec, toutes les institutions financières ont une organisation informatique pensée pour faire face à cet événement. D'autant qu'à la différence d'autres agents économiques, elles recevront des informations de leurs autorités de tutelle pour basculer. Nous sommes en 2015 et en 5 ans les systèmes informatiques en place ont été changés. Du côté des entreprises, il y a trois niveaux biens distincts : - on a les très grosses entreprises qui possèdent des services de gestion du risque. C'est pour eux déjà prévus. Ainsi, l'équivalent d'un distributeur comme Leclerc en Grèce a déjà réfléchi à ce que cela signifierait. Et il y a réfléchi avec ses partenaires banquiers et l'administration fiscale. - en dessous, on a des entreprises qui comprennent ce risque mais qui n'ont pas de services internes pour sa prise en compte. Dans ce cadre, elles sous-traitent à leur fournisseur de logiciel. Ces derniers répondent par différentes solutions dont l'abonnement à des mises à jour classiques. Le jour où il y aura sortie, elles recevront le patch nécessaire. - enfin, il reste toutes les entreprises de taille modeste qui ne réfléchissent pas ainsi car ont très peu de moyens. Eux ont un risque. Sauf qu'au quotidien elles emploient des logiciels. Donc le jour J, les fabriquants desdits logiciels leur vendront une mise à jour. Au delà du délai de mise en place, le point critique sera le coût dont certaines ne pourrons s'acquitter. D'autant que l'économie s'effondrera. Les paiements par carte ne posent pas le plus gros problème. Les cartes bancaires sont riens d'autres que des clefs de sécurité qui autorisent un boîtier à interroger un serveur central. Seul ce dernier contient l'information. Il lui est donc simple de changer l'unité de valeur de ton dépôt. La banque faisant la bascule dans la nouvelle monnaie. La situation des distributeurs de billets est plus complexe. Mais pour les neutraliser, il suffit de les fermer. Leur bascule progressive sera en revanche longue vers la nouvelle monnaie. Pour ce qui est des logiciels enfin, il ne faut pas confondre le changement de l'unité de compte employée avec le changement de système d'exploitation. Passer sur XP ou quitter XP est autrement plus complexe que de passer de l'Euro à la Drachme car dans le premier cas nous sommes dans un changement de certains protocoles informatiques alors que, dans le second, c'est une unité de valeur. Comme un thermomètre qui passe du celcius au fahrenheit. Donc le chaos serait plus limité que tu le décris. La Grèce étant exposée certains risques sont clairement anticipés. Le passage à un paiement des impôts à la source est autrement plus complexe pour les entreprises françaises que la sortie de l'Euro pour la Grèce. Enfin, l'interdiction des transactions causerait plus de tort qu'autre chose.
  7. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Tu te focalises un peu trop sur le seul leopard-2. Ils viennent de lancer la production du SPz-Puma qui valide pas mal de choses tout à fait employables pour un futur char. À quelles différences penses-tu ?
  8. Tu as tout à fais raison de te poser cette question. Il n'existe structurellement aucun lien entre l'appartenance à l'Eurozone et l'appartenance à l'UE. On peut entrer ou sortir de la première sans que cela n'impacte la place de membre au sein de l'UE. Il est naturel qu'il n'y ai pas de close de sortie d'une union monétaire. Il ne peut pas y en avoir car son existence irait à l'encontre de l'objectif de pérennité propre à la création d'une zone monétaire. Si on place une telle close cela donnerait comme signal aux marchés que l'union n'est probablement pas viable. Ceux qui soutiennent le contraire ont juste intérêt à faire naître une confusion chez leurs interlocuteurs pour présenter comme irréversible les processus d'adhésion. Quand on est pro EUE, on conduit l'argumentation dans ce sens. Quand on réfléchi sur la nature des mécanismes, on comprend très vite que sortir de l'Eurozone prend 10min. Les difficultés sont de deux ordres : - la mise en place technique d'une nouvelle monnaie (affaire de quelques jours) ; - les turbulences temporaires liées à l'introduction d'une nouvelle monnaie par sécession sur le marché monétaire mondial (c'est seulement cette partie qui pose un vrai problème). Comment cela se passe ? Très simple. La BCE rend son indépendance à la BCG. Rien de plus. Il est évident qu'à ce moment les parties feront le point sur ce que les uns doivent aux autres et solderont leurs comptes comme lors d'une rupture de contrat. Autre évidence, la sortie de l'Eurozone se fera des suites d'une faillite de l'état grec face à ses créanciers. Donc, la BCE bloquera les avoirs grecs et réclamera la restitution des crédits octroyés. Ce comportement sera celui de tous les créanciers concernés. Sur ce point, nous sommes dans le cas du traitement d'un état de faillite ce qui est différent de celui de la création d'une monnaie. Une fois l'indépendance de la BCG retrouvée, l'état grec définira son système monétaire. Une seule chose est sûr sur ce point précis. L'exécutif proposera un mécanisme au pouvoir législatif pour adoption. Ce mécanisme ne sera rien d'autre que la définition de la création monétaire de la nouvelle monnaie ainsi que ses outils de régulation. Et là, techniquement, tout est possible. La BCG pourrait se voir confier des objectifs en terme d'inflation (cas de la BCE), en terme d'emploi (cas de la FED). On peut même imaginer une système sans banque centrale où on reviendrait à une création monétaire par les banques privées. Plus personne ne fait cela mais c'est possible. La BCG pourrait être indépendante (cas de la FED et de la BCE) comme dépendante du pouvoir exécutif (cas de la BOJ). Enfin, l'état grec pourrait décider d'avoir un double cours légal. C'est à dire reconnaître comme ayant cours légal la nouvelle monnaie mais aussi une autre (comme l'euro ?) pour tout ou partie des transactions internes. Cette option serait la meilleur pour les grecs. Au moment du changement de monnaie, tous les comptes basculeraient automatiquement dans la nouvelle unité. C'est juste une gestion électronique. Pour les distributeurs de billets, avec un double cours, il ne serait pas nécessaire de les bloquer longtemps et de les vider. La bascule serait décidée un samedi à 22h par décision discrétionnaire du gouvernement. Le vote à l'assemblée se ferait le dimanche matin. Dernier point technique, la monnaie "papier". La production est assez rapide. Si l'euro a toujours cours légal, des transactions auront lieu avec pour diminuer les effets sur le quotidien. Ça, c'est la partie technique. Et ça ne fouette pas un chat. Cela ne remet en rien en cause le fonctionnement de l'UE. Cela n'a aucun effet sur : - les normes européennes des biens échangés au sein de l'Union ; - le libre échange des biens, des personnes et des produits financiers ; - le fonctionnement des institutions européennes (règles de coopération et de dévolution) ; Pour ceux qui ne le savent pas, l'avènement d'un pouvoir totalitaire dans un pays membre est prévu dans le fonctionnement de l'Union et ne provoque pas d'exclusion dudit membre. Aspect "parité de la monnaie" Ce point est le plus important. C'est le seul qui explique que la Grèce soit encore dans l'Eurozone. Au moment où la sortie de la Grèce sera annoncée, il y aura instantanément : - effondrement des parités (dragme/€ mais aussi €/$) ; - bank-run vers les distributeurs pour essayer de prendre les derniers € physiquement disponible. C'est pourquoi, comme pour Chypre, l'annonce se fera un samedi soir. Les banques auront ordre de fermer pour quelques jours (3 jours), les transactions électroniques seront empêchées, les distributeurs seront éteints puis enfin, les autorités grecques feront l'annonce. Les grecs devront attendre. Au-delà, nous aurons des émeutes particulièrement violentes car la nouvelle monnaie va connaître une correction qui l'amènera au niveau de l'économie réel du pays. On peut s'attendre à du -50% ou plus, ou moins. En fait, personne ne sait. Du côté de l'euro, il ne faut pas croire que ça sera neutre. Cette décision entraînera des faillites dans le secteur financier. Les comptes de la BCE sont gorgés d'obligations grecques. Aussi, même la BCE pourrait connaître des problèmes. Une chute de 20% de l'€ en 24h est de l'ordre du possible. Et -20% de parité €/$, c'est une hausse de 25% des prix des produits de la zone $.
  9. Tout à fais. Depuis deux siècles, la Grèce c'est 6 faillites. Ceux qui parlent de germano-compatibilité sont ceux qui légitiment la hausse des déficits pour la France. Les gouvernements ont prêté de l'argent pour créer les États-unis d'Europe. Rien de plus. A bon ? Aucun ? Comme ça ?
  10. Serge

    Ici on cause MBT ....

    Oui, oui. Et Hollande a été prof d'économie. On voit le résultat.
  11. Si on te vol ce qui te permet de vivre, ta réaction n'a pas besoin de la moral pour exister. Et pour revenir à ta situation de chasse, l'auteur de la capture n'a pas d'obligation mécanique de céder quoi que ce soit. S'il ne le fait pas, il peut faire voler en éclat le groupe. Mais il peut décider de ne rien partager. Dans tous les cas, il aura l'usus, le fructus et l'abusus.
  12. Mais que vient faire la moral tout d'un coup ?
  13. Donc, pour résumer, tu es détenteur mais tu ne possèdes pas. Très fort. J'ai bien compris que tu ne comprends pas qu'il y ait antériorité de la propriété sur le droit. Or, comme le montre ton exemple, il y a eu litige par l'accaparement contesté.
  14. Ton action de clôture est déjà une propriété car tu emploies le possessif. De plus, il y a possession car la justice le reconnaît. Rien de plus. Clôture ou pas, s'il n'y a pas reconnaissance de la possession en terme de droit positif, elle ne peut être opposée. L'auteur ferait donc face au droit du propriétaire par la force si nécessaire. C'est exactement le cas du squat de rennes où une personne âgée ne peut jouir de son bien car elle n'a pas déclenché de procédure dans les 48h du début de l'occupation. La loi date de 2007. Si le droit français ne reconnaissait aucun droit à un squatteur, alors elle pourrait retrouver l'usage de son bien, si besoin par le recours à la force.
  15. Encore une fois, non car ici tu introduis le droit positif. Et celui-ci est différent en fonction des sociétés. Il ne rentre pas dans ce cadre. L'individu est obligatoirement propriétaire. Sans cela, il ne peut consommer donc survivre. @ Chronos. Cette distinction du droit relève du droit positif. Elle n'existe pas sous toits les sociétés sous la même forme. Si la loi française fusionnait possession et propriété (ce qu'elle ne fait pas comme tu le rappelles), alors ton exemple n'existerait pas. Or, la distinction juridique, (comme l'unification) ne tient qu'au législateur.
  16. La propriété est antérieur à toute société. Elle est par essence naturelle car permet la survie. Sans propriété, même à l'état sauvage, il ne peut y avoir survie sans appropriation du bien. En effet, un chasseur cueilleur, dans la nature, à besoin de s'accaparer ce qu'il cueille. Il n'a pas à en avoir conscience mais il possède bien sa récolte. Si ce n'est pas le cas, il ne peut pas la consommer. C'est ontologique. Quand il cueille un fruit, il a alors l'usus, l'abusus et le fructus par cette possession. Il en fait ce qu'il veut. Le droit romain ne va pas créer les trois caractères de la propriété mais les découvrir. La notion de justice sera obligatoirement ultérieure car l'existence de la propriété fait naître des litiges. Sans possession, peut-on avoir litige sur ladite possession ? Non. Or, le mécanisme de règlement des litiges n'est autre que la justice. La partie "positive" du droit qui reconnaît la propriété (privée comme partagée) ne peut donc être que postérieur. C'est bien parce que la possession préexiste à toute société que le droit à la propriété privée fut reconnu comme relevant du droit naturel, le jusnaturalis. Il en va de même pour le droit à la vie.
  17. Et ils sont bien partis pour rester pauvre quelques temps.
  18. Serge

    Armée belge

    Son discours est cohérent. Il assume simplement que la Belgique n'a pas la capacité de générer une force d'entrée en premier. D'où l'allusion au "pas de tanks". Envoyer des avions, c'est très facile. Une force moto-mécanisée, c'est une autre paire de manche. Il est donc lucide à reconnaître que la Belgique n'a pas les moyens de ses dédions en défense. Qu'il faut les rétablir. Mais qu'il ne faut pas chercher à aller sur ce que la Belgique ne peut pas faire. Il rappelle également qu'il ne peut faire tuer des belges pour des enjeux qui ne les concernent pas.
  19. Je connaissais la réponse. Il faut dans ces affaires décomposer le budget pour comprendre ce l'on observe. La Marine Nationale est l'armée la plus densément capitalistique. Payer des vêtements de chez Arcteryx est une broutille pour elle comparé au changement d'une hélice de porte-avion qui casse. C'est la même chose pour l'AA. Pour l'AdT, il en va tout autrement car le cœur reste l'homme et une multitude de petits équipements.
  20. Et tu vivrais de quoi sans la propriété privée ? Et petite remarque : tu es le membre qui (probablement) bénéficie le plus de la propriété privée. Du LOL en barre donc. Et au fait : où est ta démonstration ?
  21. Quel est le prix d'une chaudière nucléaire ? Combien de fusiliers ?
  22. Je ne parle pas du blouson en cuir. La photo du Fus montre une veste de chez Arcteryx. Les commandos marines ont ça en dotation. On les reconnaît d'autant.
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