Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Ciders

Members
  • Compteur de contenus

    27 210
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    242

Tout ce qui a été posté par Ciders

  1. Je ne suis pas convaincu. Je pense qu'il s'agit ici d'une énième "WOH ATTENTION JE PEUX CHANGER D'AVIS RETENEZ MOI !" erratique.
  2. Totalement, je ne pense pas. Le principe cardinal de "qui tient la caisse tient le pouvoir ou les bourses de celui qui a le pouvoir" vaut toujours. Idem pour l'autre idée centrale "j'ai les armes, j'ai les contacts et je connais le sombre secret du hangar... toi tu creuses". Et je ne pense pas non plus qu'il y ait encore une faction souhaitant se rabibocher avec l'Occident... en tout cas, personne qui accepterait en échange de lâcher l'Ukraine occupée. Les libéraux dans un régime autocratique, c'est une légende urbaine, tenace, persistante mais malheureusement rarement fondée. On rappellera ici que Erdogan était un type sympa et ouvert à ses débuts, et qu'Andropov était réputé pour être un pragmatique. Sans même parler de Brejnev, dont on louait la jovialité et le côté méridional. A mon sens, la ligne de fracture sera surtout entre les réalistes ("on digère ce qu'on a, on retape le pays et on voit après qui on attaque") et les impérialistes ("la porte est ouverte, on pousse notre avantage tout de suite").
  3. Totalement, je ne pense pas. Le principe cardinal de "qui tient la caisse tient le pouvoir ou les bourses de celui qui a le pouvoir" vaut toujours. Idem pour l'autre idée centrale "j'ai les armes, j'ai les contacts et je connais le sombre secret du hangar... toi tu creuses". Et je ne pense pas non plus qu'il y ait encore une faction souhaitant se rabibocher avec l'Occident... en tout cas, personne qui accepterait en échange de lâcher l'Ukraine occupée. Les libéraux dans un régime autocratique, c'est une légende urbaine, tenace, persistante mais malheureusement rarement fondée. On rappellera ici que Erdogan était un type sympa et ouvert à ses débuts, et qu'Andropov était réputé pour être un pragmatique. Sans même parler de Brejnev, dont on louait la jovialité et le côté méridional. A mon sens, la ligne de fracture sera surtout entre les réalistes ("on digère ce qu'on a, on retape le pays et on voit après qui on attaque") et les impérialistes ("la porte est ouverte, on pousse notre avantage tout de suite").
  4. A supposer qu'ils aient les effectifs pour. S'il faut défendre CONUS, le Pacifique, tenir en respect les Chinois, les Iraniens, les Russes, les Européens et le Mexique, ça va finir par boire tous leurs moyens.
  5. Ça se fera possiblement en deux temps : sidération immédiate suivie d'un rassemblement parfaitement sincère et surtout totalement solidaire de tous les clans, toutes les coteries et tous les groupes qui n'auront aucun intérêt à ce que le système s'effondre, notamment la partie "tu gères ça et tu prélèves là". De là un gel de l'ensemble, le temps que la poussière retombe et que des discussions s'engagent en interne sur la suite. Ce qui implique a minima plusieurs mois et l'intervention des plus grands ensembles politico-économiques dans le débat : forces armées, services, hommes du Kremlin, gouverneurs régionaux les plus notables, peut-être l'Eglise orthodoxe. Ensuite, on attend de voir qui émerge et surtout qui on ne veut surtout pas voir émerger. Ce processus pouvant prendre à son tour plusieurs mois voire plusieurs années.
  6. C'est un Pokemon électrique. Face aux lanceurs d'eau, il est défavorisé.
  7. Question sérieuse : tu penses vraiment qu'il n'y a aucune structure en Russie, du moins aucune structure capable de fonctionner sans l'autorité verticale d'un chef unique et omnipotent ?
  8. Factuellement faux pour les médias. Pudiquement voilé sur la nature des multiples agressions russes depuis 2008. Après, oui, méchants Américains, toussa, mais c'est assez ordinaire.
  9. Ils feront ce qu'ils savent faire, en temps normal. Il y aura un retour aux anciennes habitudes, aux anciens usages, peut-être même un début de libéralisation interne. Ensuite, c'est le brouillard. Impossible de savoir. Si on en revient aux épisodes historiques, ne négligeons pas un point : parmi ceux qui, normalement, devaient prendre le pouvoir en URSS, le seul qui ait été bien placé chez les commentateurs était Gorbatchev. Tous les autres n'avaient aucune chance de l'emporter. Et ne parlons même pas de Poutine à ses débuts. D'où le principe éculé de la troika. Une pratique simple, efficace et qui permettra de stabiliser le temps que quelqu'un sorte du lot. J'entends bien que les ambitieux vont sortir du bois, mais un ambitieux seul en Russie c'est une cible de choix. Un ambitieux avec un réseau puissant, ce n'est pas nécessairement non plus le grand vainqueur. Trotsky, Chelepine, Kossyguine avaient de bien meilleures cartes que Staline ou Brejnev. En fait, il est absolument envisageable que celui qui prendra le pouvoir après la mort de Poutine sera initialement perçu comme... le médiocre du lot. L'obscur tâcheron qui ne représente en aucune façon la moindre menace pour les dominants de la meute. C'est aussi une constante de l'histoire politique soviétique et russe : trop dépasser du lot, paraître trop brillant, c'est l'assurance de passer à la casserole. J'aurais souscris à cette idée de la lutte services/Parti mais je suis un peu plus nuancé désormais, surtout pour Andropov qui était un nomenklaturiste du Parti, pur et dur. Et qui avait démarré sa carrière sous le règne de Staline. Surtout... il est clair qu'il n'y a plus de Parti en Russie (Russie Unie est une blague, même pour les plus fanatiques). Mais est-il besoin de Parti quand il n'y a qu'un seul chef ? Chef qui dirige aussi les services ? Même Staline n'avait tant de cartes en main.
  10. Il avait même dit durant la campagne que ce serait réglé en 24 heures. Peut-être des heures romuliennes, ça il ne l'avait pas précisé.
  11. Ça c'est difficile à dire. Il me semble plus probable qu'une fois Poutine mort, une période de transition se mette en place avec une équipe. Dont sortira ou non le nouveau dirigeant. Mais je ne crois pas qu'ils en arrivent à s'étriper. Dans les groupes politiques soviétiques ou russes, comme dans la mafia, il y a davantage intérêt à régler les problèmes en interne, plutôt qu'à se déchirer. Et si il y a des mécontents, il reste toujours la solution de la mauvaise grippe ou de la fenêtre ouverte. Démocratique, tu es bien généreux. Et la succession Eltsine-Poutine alors ? Personne n'a intérêt à ce que le FSB prenne le pouvoir. Pas même le FSB. D'autant plus qu'il est possible que durant la période de transition post-Poutine, de nouveaux équilibres se mettent en place. N'oublions pas que l'une des premières mesures prises par monsieur K. et le Politburo en 1953 a été de réduire la puissance du NKVD pour remettre le PCUS en première ligne. Tout est possible mais par exemple, victoire ou non en Ukraine, l'armée revendiquera plus de place. N'oublions pas non plus la vieille habitude russe/soviétique de la troika. Il est tout à fait probable que le successeur de Poutine ne soit pas un, mais trois. Et cela peut durer longtemps en apparence. Je mise sur les réponses B et C. De toute façon, demain il dira l'inverse.
  12. En danger ? Encore un point commun avec la superpuissance russe entourée d'ennemis mortels, j'avais oublié. Juste un problème ici. Comme avec les Russes. Tu crois vraiment qu'ils s'arrêteront à un "gentil" protectorat ? A l'époque de Cuba 1898, c'était déjà très peu probable (et finalement, les Cubains ont eu de la chance). Aujourd'hui, c'est encore moins probable.
  13. Morsure de vipère, aurait dit quelqu'un. Ou sabotage mené par un agent secret occidental stipendié par le gouvernement nazi ukrainien.
  14. Il est 17 h et un peu plus, c'est l'heure de "bonsoir, je suis Donald Trump et je suis colère !". Première cible : l'Iran. En résumé, si vous ne négociez pas à mes conditions, je vous bombarde. Rien de bien anormal ici, l'Iran étant le terrain de jeu de la Navy depuis les années 1980. Peut mieux faire Donald, surtout que la dernière fois que l'Iran a vraiment négocié, tu es venu déchirer le texte en hurlant. Mais rassurez-vous bonnes gens, si l'Iran négocie, tout ira bien. Promis sur la tête à qui vous voulez, du moment qu'il soit démocrate. https://www.lefigaro.fr/donald-trump-menace-de-bombarder-l-iran-si-les-negociations-sur-le-nucleaire-echouent-20250330 Deuxième cible : la Russie. Rangez vos caleçons en titane mais pas trop loin, on ne sait jamais. Donald est, je cite, "très énervé". On pourrait traduire ça par "AGROUGROU". Parce qu'il n'a pas apprécié que VP critique la crédibilité de VZ (ne riez pas) et que bon, hein, faudrait quand même négocier sinon AGROUGROU. Petites menaces sur le pétrole russe (arrêtez de rire j'ai dit !) mais en même temps, VP sait que Trump est colère, mais ils s'entendent bien donc bon ça ira. Promis sur la tête d'un politicien européen de gauche (pléonasme), n'importe qui on s'en fiche. https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-guerre-en-ukraine-trump-se-dit-tres-enerve-contre-poutine-et-menace-la-russie-de-nouvelles-sanctions-20250330 --- On me signale des rires persans (la semaine à venir va être longue, je préempte donc d'office la plaisanterie) à Téhéran, Moscou et Pékin.
  15. On parle aussi du fait que la junte continue ses opérations militaires et notamment ses frappes aériennes ? Après, je suis d'accord sur un point : le fait que la junte appelle à l'aide est un changement inattendu et les chiffres sont sûrement aussi sous-évalués que lors du tsunami de 2004.
  16. Tout le centre a été libéré, les principales bases militaires et quartiers généraux aussi, ainsi que l'aéroport. Sans parler d'Omdourman de l'autre côté du fleuve. On peut dire à quasiment 99 % que Khartoum a été reprise en totalité. De mauvais esprits ricanent en coulisses sur le fait que les Émiratis ont encore enregistré un échec (après avoir soutenu Haftar et le Hamas) en politique étrangère mais ce ne sont que de mauvais esprits. Il va falloir creuser davantage pour savoir si "quelqu'un" a pu mettre sur la table un surplus de moyens permettant à l'armée soudanaise de gagner cette bataille.
  17. Le problème, c'est que ton message n'était non seulement pas optimiste du tout sur tout le reste mais limite "on est vraiment nuls, nuls, nuls, de la merde même, et on continuera d'être nuls et merdiques sans aucune possibilité de rémission". A un moment donné, soit on vire vichyste et on se vend la corde au cou avec nos parties molles en cadeau dans une petite boîte, soit on tente d'exister avec les cartes qu'on a et en profitant du contexte. Mais clairement, si c'est pour se flageller tout de suite, aucun intérêt.
  18. Si on devait reprendre l'argument des pacifistes pro-russes, on serait en droit de te demander à quel moment tu comptes aller au front à Gaza pour les aider. Mais nous ne sommes pas si tordus que ça. Skippy vous a donc révélé la Vérité vous permettant de rallier un nouvel âge réminescent ?
  19. On se pend tout de suite donc ?
  20. Du "savoir accumulé" ? On aurait donc les pays carpettes, les seigneurs et les "gneu gneu troisième voie" ? C'est ça la nouvelle géopolitique mondiale ?
  21. La vengeance posthume du Chaparral, si injustement décrié.
  22. Ca dépend. Dévastatrice pour qui ? Si Moscou prend dix ogives, la Russie n'est plus qu'une coquille vide.
  23. Les Israéliens peuvent tout démolir, si les Turcs reconstruisent derrière, l'équation change. La question que j'ai posé n'en demeure pas moins la même. Et puis, pas grand chose, c'est toujours mieux que rien, surtout depuis l'arrivée des comptables du groupe Trump au Pentagone.
  24. Je vais surtout finir par regretter les propagandistes russes...
×
×
  • Créer...