Le problème n'est pas de savoir si le plan de la semaine dernière était aussi magnifique que ce qu'on a bien voulu nous en dire (en fait, il ne l'était pas tant que ça, mais il avait eu au moins le mérite d'exister). Le problème ici, c'est que les Grecs viennent de tuer des semaines de négociations pour qu'on puisse sauver ce qui peut l'être. Que leur referendum n'interviendra au mieux qu'en janvier. Et que d'ici là, ils peuvent faire faillite dix fois sans que personne ne bouge le petit doigt. Ils ont triché sur leurs statistiques, ils fraudent l'Etat, et ils voudraient en plus qu'on apure leurs dettes et qu'on les laisse faire comme avant ? Et puis quoi encore ?