Concernant les autres études, il me semble que ces 7 médecins ont dû les compiler mieux que nous saurions le faire dans ce Forum et voici leur conclusion :
Etudes en cours au niveau mondial : Une centaine d’essais dans le monde se penche actuellement sur l’action de l’hydroxychloroquine dans le COVID-19.
De façon peu compréhensible, la plupart sont réalisés à un stade tardif de la maladie, là où AUCUNE ACTION de l’HCQ n’est attendue, eu égard à la physiopathologie de la maladie.
C’est par exemple le cas de l’étude européenne « DISCOVERY » qui devait inclure 3 200 patients dont 800 en France (160 testant l’hydroxychloroquine seule sans association avec l’azithromycine) chez des patients ayant une atteinte pulmonaire. Il semblerait que cette étude conduite, en ouvert, aurait déjà vu l’arrêt de deux bras testés dont le bras HCQ, pour inefficacité.
Des études chez des personnes COVID+ au stade précoce de la maladie ont cours, mais avec l’HCQ seule et donc se privant de la synergie avec l’AZM [Chine, Corée, Thaïlande, USA, Canada]
C’est le cas de l’étude de Levantovsky et al. (19) réalisée en double aveugle versus placebo chez 62 patients pour évaluer l'efficacité de l'hydroxychloroquine seule, à une dose de 400 mg par jour pendant 5 jours. Fièvre et toux ont disparu en moyenne 1 jour plus tôt dans le groupe traité par HCQ à un stade précoce de la maladie. Aucun patient recevant l’HCQ ne s’est aggravé, alors que 4 des 31 patients du bras contrôle ont vu la maladie progresser.
Très peu d’études ont été/sont conduites chez des personnes COVID+ au stade précoce de la maladie avec l’association HCQ/AZM : elles sont en cours aux USA, Brésil, Pakistan et dans plusieurs pays d’Afrique comme le Sénégal. Il convient de préciser que l’étude COVIDOC menée à Montpellier, recrute des patients hospitalisés avec un tableau respiratoire, en faisant, à notre sens, une prescription encore trop tardive