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CANDIDE

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Tout ce qui a été posté par CANDIDE

  1. Je ne sais pas si cette info a déjà été publiée ici. Wikipédia décrit les principales différences entre l'EPR et l'EPR2 : L'accent est fortement porté sur une amélioration de la constructibilité, ainsi qu'une rationalisation et une réduction des catalogues de pièces (valves, pompes, câbles, tuyaux...). À titre d'exemple, l'EPR recense 13 300 références de robinetterie, réduites à 571 pour l'EPR2 ; également, les EPR d'Hinkley Point C comportent 400 références de tuyaux, diminuées à 250 pour l'EPR2; ou encore 1 700 modèles de portes (pour la plupart uniques) dans l'EPR de Flamanville, chiffre abaissé à 100 pour l'EPR2. Des efforts de standardisation sont également engagés, comme l'utilisation de références de tuyauterie déjà utilisées et qualifiées, notamment dans l'industrie pétrolière ou gazière. Du point de vue du génie civil, diverses pièces sont agrandies afin de faciliter leur aménagement à la construction ainsi que leur exploitation ; un recours accru est fait à la préfabrication de composants, voire de bâtiments complets de l'îlot conventionnel (partie non nucléaire du réacteur), comme les bâtiments électriques. Le moindre compartimentage du bâtiment réacteur et la simple enceinte au lieu de la double enceinte de l'EPR permettent aussi une simplification du génie civil. La non-participation allemande au projet d'EPR2 permet le retrait d'exigences imposées par les électriciens allemands. Contrairement à ces derniers, EDF ne réalise pas de maintenance en fonctionnement sur ses réacteurs, mais uniquement lors de leur arrêt. Des composants nécessaires à la maintenance en fonctionnement du réacteur sont donc supprimés. Bien qu'un unique train de sauvegarde permette d'assurer l’entièreté du refroidissement du réacteur en situation accidentelle, une redondance de trois trains de sauvegarde à été décidée afin de garantir la disponibilité d'au moins un d'entre eux en cas d'accident. Sur l'EPR, un quatrième train de sauvegarde est construit afin de permettre la maintenance sur l'un des quatre trains de sauvegarde lors du fonctionnement du réacteur, tout en maintenant un minimum de trois trains disponibles. D'autre part, la possibilité pour le personnel d'entrer dans certaines parties du bâtiment réacteur lorsque celui-ci est en puissance impliquait la réalisation de cloisons à l’intérieur du bâtiment réacteur, principe appelé « two room concept ». Cela entrainait une complexification du génie civil de l'EPR. L'EPR2 abandonne la soupape de sûreté du pressuriseur Sempell (présente sur les réacteurs de conception allemande KWU45) au profit d'un retour à la soupape commune au reste du parc de réacteurs français. L'EPR de Flamanville a un bâtiment unique « bunkerisé » (renforcé contre les agressions externes) de pompage de l'eau de mer, laquelle constitue la source froide du réacteur. Pour les futurs EPR2 en bord de mer (comme ceux prévus à Penly et Gravelines), la solution retenue répondant aux mêmes exigences de sûreté que l'EPR repose sur trois bâtiments « non bunkerisé », séparés entre eux et répartis sur deux emplacements distincts. Deux stations de pompages assurent l'alimentation en eau de mer du circuit de refroidissement et des systèmes de sûreté (refroidissement par l'eau) ; et un bâtiment doté d’aéroréfrigérants permet le refroidissement des circuits et l’appoint d’eau en cas d’accident (refroidissement par l'air). Cette organisation permet un refroidissement diversifié par l'eau en fonctionnement normal, et par l'air ou l'eau en situation accidentelle. La suppression de la « bunkérisation » facilite également la construction.
  2. En même temps, on peut espérer un processus d'amélioration continue entre Flamanville, Hinkley point et Sizewell, ainsi que la création d'un vivier important de techniciens et spécialistes (soudage, mécanique, électricité, construction,..) nécessaires aux chantiers qui suivront.
  3. Pour le SCAF, la démarche du gouvernement Belge est quelque peu désinvolte. Mais n'oublions pas, non plus, que la Belgique a commandé 6 navires chasseurs de mines à Naval Group, 417 Griffon et 60 Jaguar, ainsi que 28 canons Caesar à Nexter. Qui fait mieux en Europe ? à part peut-être les Grecs.
  4. Je pense qu'en ne se limitant pas au seul domaine nucléaire mais en élargissant à d'autres outils de dissuasion, Macron essaie effectivement de promouvoir le savoir faire et les produits Français. En effet, l'une des phrases clé de son discours sous entend un certain nombre de réponses : "Je suis pour ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d'armes de longue portée, l'arme nucléaire pour ceux qui l'ont ou qui disposent sur leur sol de l'arme nucléaire américaine. Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible" Je me trompe peut-être, mais voici selon moi, les sous-entendus : Défense antimissile : est-ce que le projet Allemand de European Sky Shield, reposant sur des briques hors UE, est vraiment crédible ? Ne faut-il pas intégrer l'Aster 30 qui est "combat proven" (4 tirs, 4 missiles balistiques abattus en Mer Rouge), en attendant l'Aster 30 b1 NT et plus tard le missile Aquila Tirs d'armes de longue portée : Ok pour discuter de l'artillerie longue portée et les différentes technologies associées, mais aussi du Scalp ("combat proven" contrairement au Taurus) et des futurs FMC, voire de missiles semi-balistique Arme nucléaire : est-ce qu'une bombe à gravité activée sur décision d'un Trump est plus crédible que les M51+ASMP de la force de dissuasion Française, certes souveraine, mais détenue par un pays dont la sécurité est aussi impactée par celle de ses voisins. Après, il ne me semble pas qu'il y ait eu beaucoup de réactions de la part des autres pays, exceptée celle plus laconique et froide de l'Allemagne, mais on s'en doutait.
  5. Je suis d'accord, l'UE ne sera jamais une alliance militaire. Une alliance militaire viable et sans faille c'est "tous pour un et un pour tous". On s'engage tous à défendre un pays s'il est attaqué, et en contrepartie tous les autres viennent nous défendre si on est attaqué. La solution qui me parait pertinente pour l'UE est celle d'une coalition de pays, qui accepteraient d'aller défendre un autre. Cette coalition aurait le libre passage et le libre survol des pays refusant de s'engager et pourrait également utiliser des infrastructures communes à l'UE. Par ailleurs, un pays non engagé ne pourrait pas avoir un droit de véto sur l'opération. Concernant le nucléaire, il me semble qu'il faut attendre ce qu'il va sortir de ces discussions si elles ont lieu, sachant c'est un peu face à la quadrature du cercle.
  6. Le français EOS Technologie a dévoilé Veloce 330, une munition téléopérée pouvant voler à 400 km/h : https://www.opex360.com/2024/04/28/le-francais-eos-technologie-a-devoile-veloce-330-une-munition-teleoperee-pouvant-voler-a-400-km-h/ Impressionnant ! « Avec plusieurs pointes à plus de 400 km/h et 50 km parcourus en seulement 16 minutes [avec la moitié du réservoir].." D'après KNDS France au sujet de la solution qui venait d’être retenue par l’AID, la MTO « Veloce 330 » devrait avoir un rayon d’action de 80 km et une autonomie de 3 heures. À voilure fixe, mais pouvant être mise en œuvre par dispositif de décollage et d’atterrissage vertical [VTOL], elle est dotée d’une Charge génératrice de noyau [CGN] pour déjouer les défenses actives des blindés et d’un système de navigation sans GPS – et donc insensible au brouillage – proposé par TRAAK. « Sa capacité de réutilisation lui permet également de réaliser des missions de renseignement grâce à une boule optronique détectant un véhicule à 15 km de jour et 3 km de nuit », avait encore souligne KNDS France, avant d’assurer que « l’être humain restera au cœur de la boucle de décision dans tous les cas de figure, par la télémétrie évoluée de la munition ».
  7. Je pinaille car ce n'est pas en vertu d'une règle de préférence Européenne, mais les autres pays achètent quand même pas mal d'équipements à la France : chasseurs de mines Belges et Néerlandais, frégates Grecques, sous-marins Néerlandais (si contrat signé), canons Caesar, missiles Mistral, Akeron, Griffon et Serval Belges, Rafales Grecs et Croates, etc... Ok, il n'y a pas de standardisation voulue en amont, mais quand même une standardisation subie en aval, par suivisme pur, je suis d'accord. A part l'Autriche c'est vrai qu'aucun pays n'a voulu de l'avion de combat le plus Européen, mais satisfaisait-il aux critères de performances/coûts minimum ? N'ayant pas suivi les appels d'offre je n'ai pas la réponse. Là on est tous d'accord, cartographier les besoins, les capacités/compétences, les flux de fabrication, etc.. devrait permettre d'améliorer les choses.
  8. L'idée est séduisante. Cartographier les flux induits par la fabrication des armements et équipements Européens serait un grand pas en avant, et permettrait à la fois de rationaliser la BTID et de partager globalement et assez équitablement le gâteau à produire, sous contrainte d'une préférence Européenne. Faudrait que les politiques et les décideurs s'y intéressent. Ou au minimum qu'un Think-Thank démarre ce travail de cartographie.
  9. CANDIDE

    VBCI

    Copie de mon Post dans la rubrique Qatar. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours, mais...d'après l'article de Cabirol du 24 Avril, "Le Qatar pourrait acheter 120 véhicules blindés VBCI fabriqués par KNDS France. Le Qatar pourrait partager en trois lots sa commande de véhicules blindés pour équiper six bataillons. Outre KNDS France (VBCI), Doha pourrait acheter des véhicules blindés à Rheinmetall et au turc BMC. Le VBCI serait équipé d'une tourelle armée d'un canon de 40 mm Sans préjuger du résultat final, Doha, qui a beaucoup hésité depuis 2017, souhaiterait à l'heure actuelle, selon des sources concordantes, partager le contrat en trois lots. Outre KNDS France, l'industriel turc BMC, dont les forces armées qatariennes (Qatar Armed Forces Industry Committee) est actionnaire à 49%, et Rheinmetall seraient également en course pour équiper le Qatar. Le groupe allemand propose le Boxer, via son site de Telford en Grande-Bretagne. Les négociations entre Nexter et le Qatar avaient été relancées dans un climat plus serein tout au long du premier semestre 2023. A la mi-année, une première offre non engageante a été adressée au Qatar. Puis, Nexter a remis en février une nouvelle offre non engageante, selon nos informations. Outre la fourniture des blindés, Nexter s'engage à apporter une certaine autonomie stratégique au Qatar, via des transferts de compétences."
  10. Je suis d'accord mais n'est-on est pas condamné à faire les deux en même temps (préférence Européenne + rationalisation des industries) ? Ce qui rend l'entreprise si difficile. C'est sûr que si on impose la préférence Européenne, le gâteau à se partager sera plus gros et même beaucoup plus gros (~fois 2) : l'IRIS estime à 170 milliards d'euros la valeur des achats d'armement réalisés par les Européens pour se réarmer entre le 24 février 2022 et janvier 2024. Sur ces 170 milliards, les 2/3 soit 112 milliards portent sur des achats réalisés hors de l'UE (et la moitié aux USA soit 85 milliards). En revanche sans rationaliser la BTID, le matériel risque d'être encore moins standardisé puisque acheter américain permet justement de standardiser le matériel. Par ailleurs, si chaque pays fabrique un peu de tout, en petite série, les coûts seront plus élevés. Evidemment le cas idéal où la préférence Européenne aboutirait à une standardisation concernerait un équipement complexe, fabriqué par un ou quelques rare pays en Europe.
  11. Le système Sea Viper, c'est pas la désignation britannique du PAAMS (Principal Anti Air Missile System) ? Du coup, c'est encore un Aster 30 qui aurait intercepté un missile balistique anti-navire. Au total 4 tirs d'Aster 30 pour abattre 4 missiles balistiques anti-navires. Pas mal !
  12. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours, mais...d'après Cabirol ce 24 Avril, "Le Qatar pourrait acheter 120 véhicules blindés VBCI fabriqués par KNDS France Le Qatar pourrait partager en trois lots sa commande de véhicules blindés pour équiper six bataillons. Outre KNDS France (VBCI), Doha pourrait acheter des véhicules blindés à Rheinmetall et au turc BMC. Le véhicule blindé, qui est « combat proven » (huit roues de 28/32 tonnes), serait équipé d'une tourelle armée d'un canon de 40 mm fabriqué par CTA International, filiale à 50/50 entre l'industriel français et BAE Systems. Selon des sources concordantes, KNDS France (ex-Nexter) propose à la demande du Qatar 120 véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) pour équiper deux bataillons des forces armées qatariennes. Le véhicule blindé, qui est « combat proven » (huit roues de 28/32 tonnes), serait équipé d'une tourelle armée d'un canon de 40 mm fabriqué par CTA International, filiale à 50/50 entre l'industriel français et BAE Systems. Contacté par La Tribune, KNDS France n'a pas souhaité commenter. Ce contrat, s'il se confirmait, ferait partie d'une commande beaucoup plus large de la part du Qatar, qui veut équiper six bataillons. Sans préjuger du résultat final, Doha, qui a beaucoup hésité depuis 2017, souhaiterait à l'heure actuelle, selon des sources concordantes, partager le contrat en trois lots. Outre KNDS France, l'industriel turc BMC, dont les forces armées qatariennes (Qatar Armed Forces Industry Committee) est actionnaire à 49%, et Rheinmetall seraient également en course pour équiper le Qatar. Le groupe allemand propose le Boxer, via son site de Telford en Grande-Bretagne, Rheinmetall BAE Systems Land, détenu à 45% par le groupe britannique BAE Systems. VBCI : une histoire à rebondissements Pour Nexter, l'histoire s'est emballée une première fois en décembre 2017 avec la signature d'une lettre d'intention lors de la visite d'Emmanuel Macron pour la fourniture de 490 VBCI, une commande alors estimée à 1,5 milliard d'euros par l'Élysée. Puis les négociations, freinées par les relations orageuses entre Paris et Doha, se sont enlisées au cours des années suivantes. Ce prospect au départ très solide avait même fini par disparaître des prévisions commerciales de Nexter. Mais au cours des préparatifs de la Coupe du Monde de football organisée fin 2022 par le Qatar, Nexter a su profiter du réchauffement des relations entre les deux pays pour revenir en grâce auprès des autorités qatariennes. En juin 2023, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, et la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, ont tenu le second dialogue stratégique Qatar-France à Doha. Cheikh Al Thani avait alors remercié la France pour son partenariat de sécurité et sa contribution à la préparation et à la tenue de la Coupe du Monde. Les négociations entre Nexter et le Qatar avaient été relancées dans un climat plus serein tout au long du premier semestre 2023. A la mi-année, une première offre non engageante a été adressée au Qatar. Puis, Nexter a remis en février une nouvelle offre non engageante, selon nos informations. Outre la fourniture des blindés, Nexter s'engage à apporter une certaine autonomie stratégique au Qatar, via des transferts de compétences."
  13. D'après RFI, les soldats Russes combattants en Ukraine sont traités en VIP quand ils voyagent à l'intérieur du pays : https://www.rfi.fr/fr/europe/20240411-russie-nouveaux-avantages-dont-bénéficient-les-soldats-et-volontaires-se-battant-ukraine Soldats ou volontaires, en permission ou sur le départ pour la zone de combats en Ukraine, on, voit de plus en plus d’uniformes dans les aéroports russes. Silencieux ou exubérants, ils savent désormais qu'ici, on leur doit des avantages. « Un service prioritaire », a écrit dans une note l'agence fédérale du transport aérien, une note rédigée sur consignes du ministère. Concrètement, cela signifie qu’ils bénéficient d’un coupe-file lors de l’enregistrement, pour la procédure de contrôle de sécurité ou encore pour s'inscrire sur un autre trajet en cas de retard ou d'annulation de vol. Les employés de l’aéroport sont aussi priés de distribuer à tout porteur d'uniforme les sièges les plus confortables de l’appareil et enfin de prêter une attention particulière à ces passagers particuliers. Le tout-puissant chef de la commission d'enquête, Alexandre Bastrykine, qui normalement ne s’occupe que d’affaires graves - comme par exemple l'attentat au Crocus City Hall de Moscou -. Alexandre Bastrykine a ordonné l'ouverture d'une procédure pénale contre ceux qui ont décidé d’expulser d'un avion un soldat qui fumait dans les toilettes (procédure habituelle). Les enfants des combattants en Ukraine s’étaient déjà vu attribuer dès la rentrée scolaire 2023 un quota de places dans les universités, y compris les plus prestigieuses. Le 2 avril, la Douma a aussi adopté une loi interdisant le licenciement des veuves des participants à la guerre en Ukraine « dans l’année suivant son décès ». Jusqu’ici, la protection contre le licenciement concernait les femmes ayant des enfants de moins de trois ans, les mères célibataires élevant un enfant de moins de 14 ans ou un enfant handicapé de moins de 18 ans.
  14. Les deux choses ne me paraissent pas incompatibles. Pershing voulait garder l'unité du corps expéditionnaire américain sans les intégrer aux divisions Françaises (sauf les régiments noirs) Il a, il me semble refuser de les employer à certaines occasions, prétextant qu'elles n'étaient pas encore suffisamment formées et entrainées. En revanche, dès lors que ces troupes partaient à l'assaut, c'était dans le cadre d'une stratégie décidée par Foch et d'un contrôle opérationnel global Français.
  15. Je suis d'accord, ce ne sont pas ceux qui ont émigré et vivent dans la paix et un relatif confort qui vont repartir ce battre dans leur pays. Mais il reste quelques millions d'adultes dans les bonnes tranches d'âge qui sont restés au pays. Ceux-là doivent être encouragés à s'enrôler, sous réserve qu'on puisse les équiper et leur donner de l'espoir. Rien n'est jamais perdu.
  16. Ai-je dis que ce jeune Ukrainien rêve d'aller au front ? j'ai parlé de sacrifice. Je pense que certains (pas forcément la majorité) peuvent y consentir si comme je l'ai dit, ils ont l'assurance d'être bien formé et équipé. Aux conjectures de Ksimodo, je propose mes propres conjectures, qui valent ni plus ni moins que les siennes.
  17. Comme tu te mets à la place d'un jeune Ukrainien pour conclure que soit tu te serais barré, soit tu te cacherais et ferais tout pour échapper à l'enrôlement; et bien je vais me mettre à la place d'un jeune Ukrainien pas assez diplômé pour partir à l'Ouest. Ce jeune aura vu et lu depuis 2 ans, des reportages et des informations sur les femmes ultra-violées, les hommes torturés car soupçonnés d'espionner, les enfants déportés, les innombrables fosses communes, les villes du front dévastées, les villes plus lointaines périodiquement bombardées, les infrastructures énergétiques détruites, les territoires inondés suite à la rupture d'un barrage. Peut-être aurait-il vu lui-même des amis, des connaissances blessés, mutilés. Et bien je pense que ce jeune homme aurait soif de vengeance mais il aurait également peur de mourir, de souffrir, c'est humain. Il aimerait bien s'enrôler et défendre son pays, soulager les soldats sur le front depuis 2 ans, mais en même temps il voudrait que son sacrifice ne soit pas inutile. Bref, il voudrait être bien formé, équipé, commandé et soigné s'il devait être blessé. Force est de reconnaître que toutes ces conditions, notamment l'armement dont nous parlons en ce moment, ne sont pas réunis aujourd'hui en Ukraine.
  18. Je pensais que l'on comprendrait que je parle d'une atmosphère de pénurie d'armes et de munitions, et que cela n'encourage pas à se porter volontaire pour le casse-pipe. Je ne parlais bien sûr pas de l'adéquation entre les armes et les compétences pour les manier. Qui est un vrai sujet bien entendu.
  19. Je suis du même avis. Il y a certainement un vivier important de recrus hommes et femmes. Sauf que depuis des mois on leur dit qu'il n'y a plus d'obus, de missiles anti-aérien, que les Taurus c'est niet, que les F16 ne sont toujours pas là, que l'aide US n'est pas votée, etc, etc... Qui a envie de se faire trouer la peau dans ce contexte ?
  20. L'article du wall street journal cité par Le Monde c'est un peu du n'importe quoi ! En effet en 2008 l'Euro était au plus haut et valait 1,47 Dollar, en 2023 il ne valait que 1,08 Dollar. Soit une baisse d'environ 40% soit la moitié de l'écart de 80% en 2023. Ensuite, le PIB de l'UE incluait le GB en 2008. Si on veut comparer les 2 années, il faut donc rajouter 3000 Milliards d'Euros au PIB de l'UE en 2023. Synthèse : PIB UE dont GB en 2008 = 13685 Milliards d'Euros - PIB USA = 13682 Milliards d'Euros PIB UE + GB en 2023 = 15900 + 3000 = 18900 Milliards - PIB USA = 26900 Milliards ==> Ecart de 8000 Millard soit un écart de 42% dont environ 40% du au taux de change
  21. Est-ce que le président Serbe nous ferait pas une Sarkozyte...à l'envers ?
  22. HS on : Les Finlandais n'ont pas besoin d'une bombe nucléaire, ils ont Sana !
  23. Oui, la culture d'Israël, c'est bien la culture du bras d'honneur et de l'impunité totale.
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