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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Il y a 11 heures, ARMEN56 a dit :

pour quelles raisons surdimensionnées ?

Index de cible donc du revêtement anéchoïque sur parois droites des massifs Suffren ?

v59g4s.jpg

 

tyn3as.png

 

ug5byn.jpg

 

 

Ca ne m'a pas l'air d'être des tuiles anéchoïdes (ou anéchoïques ?).  Plutôt des panneaux composites rigides.  Ce qui m'y fait fortement penser ce sont les vis de fixation : pas adaptées à un revêtement non rigide.

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Le SNA Perle reprend du service

Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle est de retour dans le cycle opérationnel, a annoncé le ministère des Armées, jeudi 6 juillet. 

Il dispose d’un potentiel opérationnel jusqu’en 2028.

Le SNA avait subi un grave incendie le 12 juin 2020 causant des dégâts sur la partie avant du bâtiment alors qu’il se trouvait en indisponibilité périodique pour entretien et réparations (IPER) en cale sèche à Toulon. Décision prise de le réparer en octobre 2020, il a nécessité des travaux inédits (découpe et fusion de tronçons), conduits sur le site de Naval Group à Cherbourg après transport sur barge, avant de reprendre son IPER à Toulon, le 1er novembre 2021

Au cours de son IPER, le SNA Perle a été rendu apte à mettre en œuvre la torpille F21 armant les SNA de type Suffren. Lors de ses qualifications opérationnelles, l’équipage procédera au tir d’une torpille F21 d’exercice.

Mise en service en 1993, la Perle est le plus récent des six SNA du type Rubis, dont deux exemplaires, le Rubis (1983) et le Saphir (1984), ont déjà été désarmés. Ce sera au tour cette année du Casabianca (1987), qui va être remplacé par le second des nouveaux SNA du programme Barracuda, le Duguay-Trouin. Ce dernier a débuté ses essais en avril et est attendu prochainement à Toulon. Il y rejoindra son aîné, le Suffren, admis au service actif en juin 2022. Les quatre autres sous-marins de cette série doivent être livrés à la Marine nationale par Naval Group entre 2024 et 2029. D’ici là, les trois derniers Rubis prendront leur retraite, en commençant par l’Emeraude (1988) puis l’Améthyste (1992) et enfin la Perle.

 

https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-sna-perle-reprend-du-service?utm_source=newsletter-mm&utm_medium=email&utm_campaign=MEM_RED_NWL_MEL_10072023_newsletter-quotidienne

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Il y a 14 heures, ZeGrinch a dit :

Sur-dimensionnées comme sur les SNLE type Ohio et les Redoutable avant pour la stabilisation de l'immersion pendant le lancement. Ça se fait nécessairement à faible vitesse, où il faut des barres de très grandes dimensions pour être efficaces. Compare les barres avant d'un Rubis à celles d'un Triomphant, c'est assez impressionnant.

Suffren et il me semble Triomphant aussi, à en voir l'aspect sur les photos.

La comm' de la DGA semble indiquer un matériau hybride pour le 3G, mélange d'anéchoïque et de matériau de masquage. En tous cas, pas de risque qu'ils finissent "à poil" comme les Virginia, le revêtement à l'arrière des M4 a apparemment été une galère sans nom à arracher même après 20 ans sans entretien.

Un grand merci pour tes éclairages de sachant :smile:

Ok compris ma méprise , par surdimensionné  j’avais lamentablement  interprété un défaut , un trop de quelques chose .

Sachant que ces appendices au profil NACA qui va bien sont calculés suivant les formules de Joessel  selon la vitesse V²/incidence et tout ceci se traduisant par un couple/portance/trainée  en y ajoutant une pression de paquet de mer.

Le barres de massif  ou escamotables  assurent le maintien périscopique  , sur Suffren on est passé à de l’escamotable pour éviter les gênes acoustique de traine lors immersion profonde

Compris  pour le mixte ( masquage/anéchoique ) , et donc collé alors ?

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il y a 40 minutes, ARMEN56 a dit :

Un grand merci pour tes éclairages de sachant :smile:

Ok compris ma méprise , par surdimensionné  j’avais lamentablement  interprété un défaut , un trop de quelques chose .

Sachant que ces appendices au profil NACA qui va bien sont calculés suivant les formules de Joessel  selon la vitesse V²/incidence et tout ceci se traduisant par un couple/portance/trainée  en y ajoutant une pression de paquet de mer.

 

Aujourd'hui bien souvent on va plus loin.

On fait une approche Joessel en BE "analytique", et après ça part en simulation numérique pour récupérer les moments, les limites de décrochages avec une meilleure précision.

En tout cas pour estimer les manœuvrabilité des en surface. On numérique les formes de coques, et ça permet de tester les combinaisons safrans / prop principale + du props additionnels, et voir comment tout ça se combinent. Parfois sur le propulseur (arrière en particulier) on a des mauvaises surprises d'ailleurs. C'est comme ça qu'on "soutient" un dossier pour avoir un agrément DP2 par exemple avec les avaries qui vont bien.

Je suis sur que pour les coques noires les équipes vont assez loin en modélisation.

 

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Il y a 1 heure, ZeGrinch a dit :

Les massifs français et américains sont beaucoup plus étroits et donc plus compliqués d'accès pour la maintenance que ceux anglais. Le matériau anéchoïque est découpé/moulé aux bonnes dimensions puis collé sur des panneaux en composite vissés pour les deux premiers, là où les Anglais collent des carreaux ("tuiles") de taille standard sur tout le flanc de leurs massifs. C'est assez visible entre un Virginia et un Astute.

L'avantage de la première méthode est que le massif peut-être transformé en squelette et remonté en quelques heures pour un accès complet à la mâture et au reste du contenu du massif, ce qui permet d'y travailler plus facilement.

La journée commence bien : j'ai appris quelque chose.

Merci.

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il y a une heure, pascal a dit :

@ZeGrinch

Merci pour cette explication sur les Barres de plongée j'ai été effectivement surpris par la visserie présente sur la Perle et le Suffren qu'en est-il pour la coque épaisse ?

Pas trop le choix pour la coque épaisse, il faut coller ou mouler en place, ou faire une double coque complète.

À noter quand même sur un Virginia ou Los Angeles, il n'y a pas de carénage de pont comme sur les sous-marins français ou UK. La coque épaisse est directement apparente (au matériau anéchoïque/de masquage près).

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Thales promet une « rupture technologique » pour la suite sonar des sous-marins lanceurs d’engins français

le groupe Thales a fait savoir que le ministère des Armées venait de lui attribuer un nouveau contrat, cette fois pour la conception détaillée et le déploiement de cette suite sonar de nouvelle génération à bord des SNLE 3G et des actuels SNLE de la classe « Le Triomphant ».

https://www.opex360.com/2023/07/11/thales-promet-une-rupture-technologique-pour-la-suite-sonar-des-sous-marins-lanceurs-dengins-francais/

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Il y a 10 heures, ZeGrinch a dit :

Les massifs français et américains sont beaucoup plus étroits et donc plus compliqués d'accès pour la maintenance que ceux anglais. Le matériau anéchoïque est découpé/moulé aux bonnes dimensions puis collé sur des panneaux en composite vissés pour les deux premiers, là où les Anglais collent des carreaux ("tuiles") de taille standard sur tout le flanc de leurs massifs. C'est assez visible entre un Virginia et un Astute.

L'avantage de la première méthode est que le massif peut-être transformé en squelette et remonté en quelques heures pour un accès complet à la mâture et au reste du contenu du massif, ce qui permet d'y travailler plus facilement.

Est ce la bonne traduction ?

9xf8hu.png

 

 

 Le quadrillage structurel des massifs est recouvert de composite vissé que l’on démonte lors des opérations de maintenance pour avoir accès aux  parties masquée des périscopes , aériens et autres .

Sur ce composite on vient ensuite coller un matériau acoustique ( mixte masquage anéchoique ) ayant des caractéristiques idoines dont celle d’une faible dilatation volumique inhérent à la pression hydrostatique ( ce matériau cycle)....etc

 

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Il y a 4 heures, R force a dit :

Thales promet une « rupture technologique » pour la suite sonar des sous-marins lanceurs d’engins français

le groupe Thales a fait savoir que le ministère des Armées venait de lui attribuer un nouveau contrat, cette fois pour la conception détaillée et le déploiement de cette suite sonar de nouvelle génération à bord des SNLE 3G et des actuels SNLE de la classe « Le Triomphant ».

https://www.opex360.com/2023/07/11/thales-promet-une-rupture-technologique-pour-la-suite-sonar-des-sous-marins-lanceurs-dengins-francais/

Marrant qu'Opex360 continue de penser que la maquette DGA est représentative pour le massif des SNLE 3G, alors que tout indique que la maquette a été tronquée pour les besoins des essais en surface...

Autre question, le DMUX-80 était pour moi l'antenne sphérique d'origine des SNLE qu'on voyait sur les illustrations de profil alors que l'antenne "SYCOBS" qu'on voit sur les écorchés des Barracuda sont des antennes cylindriques. Donc les SNLE "SYCOBS" (tous normalement) devraient aussi avoir cette antenne cylindrique.

spacer.png

spacer.png

En rupture technologique, je vois bien ce genre de trucs: https://pubs.aip.org/asa/poma/article/47/1/070005/2848090/Experimental-investigation-of-a-virtual-planar , à l'instar de ce qu'on peut voir sur les radars plaques. Les antennes planes ça a l'avantage d'avoir tous ses capteurs utilisés quelque soit le gisement du bruiteur, au prix d'un baffle plus grand (mais compensé par des antennes de flanc de grande dimensions comme on peut voir sur Virginia).

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A ma connaissance les SNLE ont toujours eu des antennes principales cylindrique.

Les SNLE 2G doivent servir de banc d'essai à la suite installé sur SNLE 3G donc une partie aura eux plusieurs antenne au cours de sa vie.

Les derniers Suffren doivent et aussi servir de banc d'essai pour la dernière version du SYCOBS qui équipera ensuite les SNLE 3G.

Pour l'antenne principale c'est peut être comme sur les Virginia des transducteurs directement intégré dans la coque avant l'antenne et le "dôme" ne faisant qu'un.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

A ma connaissance les SNLE ont toujours eu des antennes principales cylindrique.

Les SNLE 2G doivent servir de banc d'essai à la suite installé sur SNLE 3G donc une partie aura eux plusieurs antenne au cours de sa vie.

Les derniers Suffren doivent et aussi servir de banc d'essai pour la dernière version du SYCOBS qui équipera ensuite les SNLE 3G.

Pour l'antenne principale c'est peut être comme sur les Virginia des transducteurs directement intégré dans la coque avant l'antenne et le "dôme" ne faisant qu'un.

L'antenne sphérique d'origine est évoquée ici https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/le-triomphant, ici https://www.netmarine.net/forum/viewtopic.php?t=975 , ici https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2022/02/marine-nationale-le-dauphin-et.html et en page 118-119 de ce sujet. Je crois d'ailleurs qu'une relique de ces sphères (celle du Dauphin?) traîne dans une salle de l'ENSTA.

Si on fait comme sur les Virginia, avec une sphère et une antenne conforme en fer à cheval, avec une antenne cylindrique en-dessous, on sera loin de l'innovation annoncée par Thalès. Ça serait amusant de voir en plus des antennes de flanc et de l'antenne remorquée deux antennes planes, une à l'avant et une à l'arrière, mais avec la ligne d'arbre, les ballasts et les barres de plongée je ne sais pas comment ils s'en sortiraient...

 

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Il y a 7 heures, ZeGrinch a dit :

L'antenne sphérique d'origine est évoquée ici https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/le-triomphant, ici https://www.netmarine.net/forum/viewtopic.php?t=975 , ici https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2022/02/marine-nationale-le-dauphin-et.html et en page 118-119 de ce sujet. Je crois d'ailleurs qu'une relique de ces sphères (celle du Dauphin?) traîne dans une salle de l'ENSTA.

Si on fait comme sur les Virginia, avec une sphère et une antenne conforme en fer à cheval, avec une antenne cylindrique en-dessous, on sera loin de l'innovation annoncée par Thalès. Ça serait amusant de voir en plus des antennes de flanc et de l'antenne remorquée deux antennes planes, une à l'avant et une à l'arrière, mais avec la ligne d'arbre, les ballasts et les barres de plongée je ne sais pas comment ils s'en sortiraient...

 

Plusieurs antenne - au moins deux - on était testé sur le Dauphin pour servir de banc d'essai ... une sphérique d'abord, puis une modèle réduit de la suite DMUX 80 ... et il me semble bien que l'antenne d'avant de la suite DMUX 80 est cylindrique ... mais je ne peux pas etre catégorique la dessus.

Raté le sonar avant de la suite DMUX 80 semble bien sphérique ... c'est la suite UMS 3000 qui est revenu à une solution cylindrique.

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Le 10/07/2023 à 14:12, Eau tarie a dit :

Aujourd'hui bien souvent on va plus loin.

On fait une approche Joessel en BE "analytique", et après ça part en simulation numérique pour récupérer les moments, les limites de décrochages avec une meilleure précision.

En tout cas pour estimer les manœuvrabilité des en surface. On numérique les formes de coques, et ça permet de tester les combinaisons safrans / prop principale + du props additionnels, et voir comment tout ça se combinent. Parfois sur le propulseur (arrière en particulier) on a des mauvaises surprises d'ailleurs. C'est comme ça qu'on "soutient" un dossier pour avoir un agrément DP2 par exemple avec les avaries qui vont bien.

Je suis sur que pour les coques noires les équipes vont assez loin en modélisation.

 

Les formules de Joessel datent fin 19 ème , elles concernent surtout l’approche des valeurs de couple pour les safrans compensés . Elles ont été utilisées pour l’échantillonnage des mèches d’A  àG de pratiquement tous les navires de la flotte depuis plus d’un siècle  et perso rarement connu d’avarie à ce niveau de nature à remettre les formulations en cause. Après les différents outils CFD à disposition des bassins ITTC , les hydros affinent

Début des années 90 le bassin des carènes testait des modèles de soum en eau libre pour entre autre maitriser l’impact houle sur les immersions périscopique des SNLE type Triomphant

Révélation

9968gk.jpg

 

47l58h.jpg

 

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xhdm98.jpg

 

hjtv97.jpg

 

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Quand à l’intégration des antennes cylindriques , on en parlait ici ;

http://www.air-defense.net/forum/topic/1531-sna-suffren-snle-et-ssgn-capacité-française/page/100/#comment-1351233

http://www.air-defense.net/forum/topic/1531-sna-suffren-snle-et-ssgn-capacité-française/page/110/#comment-1370068

A signaler que sur Barracuda , la taille de l’antenne  est  telle que pour l’intégrer il a fallut  augmenter le volume du fuseau en partie inférieure.

Seakeeping BEC des  barracuda

Révélation

zgimc8.png

 

yhohg5.png

 

Serait intéressant de savoir quel sera l'impact du X stern sur les SNLE 3G en stab immersion

 

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Le 14/07/2023 à 19:21, Lordtemplar a dit :

truc interessant @6:48, une capacite anti helico integre dans un mat.

 

Expérimenté par les Anglais puis Israéliens sur classiques, avec le système Submarine Launched Airflight Missile (SLAM) qui utilisait des missiles Blowpipe.

Présenté sur la vidéo, c'est du one-shot. En temps de guerre, un unique missile Mistral/Mica contre la batterie de cuisine qu'embarque un hélico ASM ou un PATMAR (qui ont en plus la capacité de ravitailler en quelques dizaines de minutes ou quelques heures, on est plus dans le baroud d'honneur que dans l'emploi tactique.

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Effectivement, si c'est utilisé, c'est en ultime recours parce que le soum se dévoile totalement, à l'appareil visé mais aussi à tous ses accompagnateurs (frégates, patmar...)

Par contre, pour le chasseur, le fait d'être potentiellement une cible rend la recherche moins sereine.

Un élément qui pèse lors du jeu du chat et de la souris...

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il y a une heure, mudrets a dit :

Réhébergées pour convenance et pour éviter de devoir aller fureter sur des sites qui déclenchent des alertes antivirus...:rolleyes: :

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mdjo.png

3eq4.png

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