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La Composante Air belge


Chevalier Gilles

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il y a 28 minutes, pascal a dit :

l'avion "détecte les pannes et grâce à la maintenance prédictive et à l'utilisation d'un ordinateur portable par les mécaniciens il ne subit plus d'immobilisation programmée

C'est ce que fait le Rafale: c'est de la maintenance "on condition" pour le Rafale il n'y a plus de grande visite et toute la maintenance peut se faire sur base...

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il y a 7 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

C'est ce que fait le Rafale: c'est de la maintenance "on condition" pour le Rafale il n'y a plus de grande visite et toute la maintenance peut se faire sur base...

exactement et ce depuis 20 ans

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il y a 46 minutes, pascal a dit :

Un des atouts soulignés du F-35 est que l'avion "détecte les pannes et grâce à la maintenance prédictive et à l'utilisation d'un ordinateur portable par les mécaniciens il ne subit plus d'immobilisation programmée (j'ai pas compris cette phrase ... je dirais qu'il ne subit plus d'immobilisation non programmées). La durée des interventions se compte en heures et en jours et plus en semaines et en mois ..." (j'espère que le "Royal Cambouis" de la Royal Navy lit ces lignes ...)

On évite (ou limite) des maintenances programmées pour tout démonter et vérifier qu’il n’y a pas de début de pannes. 

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Le général De Decker démet l'existence du "kill switch" et réaffirme que le gvt belge pourra décider souverainement des missions effectuées par le chasseur.

Il ne va pas dire le contraire, tu imagines :

« Le général Van de Put admet l’existence d’un kill switch et affirme que le gouvernement ne pourra pas décider souverainement des missions effectuées par le chasseur »

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il y a 32 minutes, LYS 40 a dit :

Le choix de l'avion STOL pour les forces spéciales devrait être bientôt annoncé, enfin. Ces appareils remplirons des missions variées dont de l'appui aérien et de la recherche de renseignements

 

https://www.avionslegendaires.net/2025/09/actu/un-adac-pour-que-la-belgique-entre-dans-la-cour-des-grands/

Le choix de l'appareil qui a la plus grosse empreinte logistique des trois !! Trop fort.

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1 hour ago, LYS 40 said:

Le choix de l'avion STOL pour les forces spéciales devrait être bientôt annoncé, enfin. Ces appareils remplirons des missions variées dont de l'appui aérien et de la recherche de renseignements

 

https://www.avionslegendaires.net/2025/09/actu/un-adac-pour-que-la-belgique-entre-dans-la-cour-des-grands/

LOL Y'en a qui ont trop regardé Die Hard

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il y a 8 minutes, Soho a dit :

Je crois qu'il y a confusion. On ne parle pas du F35B, mais d'un ADAC.

ADAC en anglais c'est STOL...

Le F-35B est STOL non.

Certes je suppose que la Belgique cherche un avion de transport...

Mais la capacité ADAC seul n'exclu pas le F-35B... C'est plus le fait qu'il ne peut emporter qu'un seul personnel.

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

ADAC en anglais c'est STOL...

Le F-35B est STOL non.

Certes je suppose que la Belgique cherche un avion de transport...

Mais la capacité ADAC seul n'exclu pas le F-35B... C'est plus le fait qu'il ne peut emporter qu'un seul personnel.

Techniquement c'est un STOLV non ? Il peut aussi atterrir très court en ne poussapas complètement vertical ?

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

ADAC en anglais c'est STOL...

Le F-35B est STOL non.

Certes je suppose que la Belgique cherche un avion de transport...

Mais la capacité ADAC seul n'exclu pas le F-35B... C'est plus le fait qu'il ne peut emporter qu'un seul personnel.

Techniquement c'est un STOLV non ? Il peut aussi atterrir très court en ne poussant pas complètement vertical ?

 

Mais oui ci c'est du transport 

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Il y a 12 heures, clem200 a dit :

Techniquement c'est un STOLV non ? Il peut aussi atterrir très court en ne poussant pas complètement vertical ?

 

Mais oui ci c'est du transport 

STOL  = short take off Landing. On ne parle pas de décollage verticale. Missions: transport, SIGINT, command and control, évacuation médicale et appui feu. Ceci est repris dans le cahier des charges et la vision stratégique.

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il y a une heure, Bechar06 a dit :

C est STOVL pour le F-35B :Short Take Off. Vertical Landing

Non, STOVL, c'est pour le Harrier.

Le F-35B, c'est STORVL... il y a une phase de roulage à l’appontage. (Enfin pour les anglais ... quand ils arrivent à revenir sur le PA et ne font pas du tourisme)

Je me moque, mais les vrais ADAV sont très rares en réalité, je me demande même si ça a un intérêt opérationnel. Par exemple, le Yak38 ne pouvait pas voler à vitesse nulle (vol vertical) mais vu qu’il pouvait voler moins vite que les navires, c'était suffisant. 

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Le programme belge F-35 expliqué : interview avec le colonel aviateur Roeland Van Thienen, F-35 Capability Director

https://www.mil.be/fr/news/le-programme-belge-f-35-explique-interview-avec-le-colonel-aviateur-roeland-van-thienen-f-35-capability-director/

4 septembre 2025

L’acquisition des avions de combat F-35 par la Belgique est l’un des investissements de la Défense les plus commentés de la dernière décennie. Si le coût reste une source de débats (et de malentendus), quelle est précisément la plus-value du F-35 pour la Défense et pour la Belgique ? Le colonel aviateur Roeland Van Thienen, directeur du programme F-35 de la Force aérienne, a répondu à nos questions.

 

Pourquoi le F-35 est-il un investissement essentiel pour la Défense belge ?

Le F-35 est crucial pour le contrôle de la troisième dimension – l’espace aérien – qui conditionne toutes les autres opérations militaires. En temps de paix, ces avions assurent une surveillance permanente de notre ciel. À côté de cela, ils jouent un rôle clé pour neutraliser des cibles loin derrière les lignes ennemies, et pour soutenir les forces terrestres et navales. La guerre en Ukraine montre les conséquences de l’absence de supériorité aérienne : attaques incessantes, coûts énormes et nombreuses victimes. Un appareil de cinquième génération comme le F-35 est précisément conçu pour garantir cette supériorité.

L’importance du F-35 explique aussi pourquoi des pays comme la Russie et la Chine développent leur propre équivalent. Cela explique la mise en place de strictes mesures de sécurité : toutes les capacités ne sont pas rendues publiques afin de préserver l’avantage stratégique.

 

Comment faut-il comprendre le coût global ?

Pour avoir une vision complète et réaliste, il faut aller au-delà du simple prix d’achat. L’investissement comprend notamment la formation des pilotes, les infrastructures adaptées, les mises à jour, le personnel nécessaire, le carburant et la maintenance des appareils. Le concept de Total Cost of Ownership, qui reflète la dépense totale sur l’ensemble du cycle de vie du programme (quarante ans), offre une vision plus transparente de la valeur réelle et de l’efficacité de cette capacité.

 

Il s’agit donc d’un investissement considérable ?

Bien sûr, mais il est important de replacer les montants dans leur juste contexte. Beaucoup de chiffres circulent dans les médias, mais il faut comparer ce qui est comparable. Il faut toujours se demander : que recouvre ce montant ? Tous les coûts sont-ils inclus, comme la formation et l’entretien ? La seule manière correcte de comparer est d’évaluer le Total Cost of Ownership. La Belgique et douze autres pays européens ont procédé à cette analyse, et à chaque fois, le F-35 s’est révélé l’option la plus économique, la plus efficace et la meilleure en termes de capacités. L’investissement est important, mais relativement avantageux au regard de ce qu’il apporte.

 

On parle souvent du coût par heure de vol. Est-ce une mesure pertinente ?

Pas entièrement. Quand par exemple un avion est de permanence durant tout un week-end sans décoller, dans le cadre de la Quick Reaction Alert, les coûts de personnel et d’infrastructure continuent de courir. Les calculs montrent que le F-35, malgré sa technologie avancée, revient moins cher que des avions plus anciens tels que le Rafale, l’Eurofighter Typhoon, le Gripen ou le F/A-18.

 

Les coûts peuvent-ils encore grimper à l’avenir ?

Le programme intègre déjà des fluctuations de prix : inflation, hausse du coût des matières premières, du transport et du personnel, ainsi que les variations de change. Des marges sont prévues pour absorber ces évolutions. Les hausses récentes liées au COVID, à la guerre en Ukraine et à l’inflation mondiale ont un impact, mais ce phénomène touche tous les systèmes d’armes, pas uniquement le F-35.

 

Quels sont les avantages de rejoindre un programme international ?

Au total, plus de trois mille F-35 seront construits dans le monde. Cette production de masse réduit le prix unitaire et rend également l’entretien, les pièces de rechange et les mises à jour plus abordables.

La Belgique n’investit donc pas seulement de manière efficace, elle opte aussi pour un appareil largement soutenu en Europe. Alors que l’on déplore souvent la prolifération de systèmes d’armes différents sur le continent, le F-35 fait figure d’exception.

 

Quelle est le retour économique pour le pays ?

L’acquisition génère aussi un retour pour l’industrie belge. Le SPF Économie suit de près ce rendement socio-économique, qui correspond jusqu’ici aux prévisions initiales.

Pour chaque F-35 produit – plus de 1.100 à ce jour – les entreprises du groupe belge Syensqo (anciennement Solvay) génèrent environ deux pour cent de la valeur.

Par ailleurs, BeLightning fabrique actuellement quelque 400 empennages horizontaux. Si la production se poursuit sur ce rythme, le retour économique dépassera à terme la valeur du marché initial.

Grâce au mécanisme des « intérêts essentiels de sécurité », l’industrie de défense belge a en outre obtenu un accès privilégié aux technologies de précision de cinquième génération, renforçant ainsi sa position future.

 

Pour conclure, pourquoi le F-35 est-il selon vous le choix logique pour la Belgique ?

Du point de vue des coûts à long terme, des économies d’échelle, des retombées technologiques et de la plus-value stratégique, il n’existe aujourd’hui aucune alternative offrant une telle capacité de combat aérien à ce prix. Le F-35 est donc le choix le plus judicieux, non seulement sur le plan militaire, mais aussi budgétaire et économique.

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